Dictionnaire des rimes
Les rimes en : afficheur
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "afficheur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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certificateur
- (Vieilli) Celui qui certifie une caution, une promesse, un billet, une criée.
- Celui qui dresse un certificat.
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concasseur
- Appareil qui sert à concasser du sucre, du poivre, des olives, etc.
- D’une masse de cinquante tonnes, il possédait deux paires de meules, l’une à farine de froment et l’autre à pâtée de méteil, une bluterie et un concasseur à avoine. — (Gérard Boutet, Paroles de nos anciens, 2013)
- Personne qui concasse.
- Elle me montra des photographies : des têtes d’assassins surgis des fourrés, des mâchoires de concasseurs. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 79)
- Un jour Kiki la cocotte demande à Coco le concasseur de cacao de lui offrir un caraco kaki avec un col de caracul. Coco le concasseur de cacao voulut bien offrir à Kiki la cocotte le caraco kaki mais sans col de caracul. Or vint un coquin qui conquit le cœur de Kiki la cocotte. Il offrit à Kiki la cocotte le caraco kaki avec le col de caracul ! Conclusion : Coco le concasseur de cacao fut cocu. — (site www.vulgarisation-informatique.com/forum)
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amareyeur
- (Élevage) Personne travaillant sur les parcs à huîtres, ostréiculteur.
- Qui sait encore aujourd'hui ce qu’était un taillandier, un affineur, un amareyeur, un archier, un aumussier, un agnelier, un affoireur, un affeneur, un fenassier ou même une lavandière, un canut ou un rémouleur ? — (Luc Ferry, Dictionnaire amoureux de la philosophie, 2018)
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calomniateur
- Celui qui calomnie.
- Une autre calomniatrice se joignit à elle, & sçut donner de telles couleurs a ses impostures qu’elle les fit croire enfin à plusieurs. — (Adrien Baillet, Les Vies des saints : disposées selon l’ordre des calendriers, page 386, 1701)
- Leur bonheur à tous deux faisait une part du sien, c’était donc à lui d’essayer de leur rendre cette splendeur ternie un moment par un calomniateur ; […]. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Le démon recourt à des calomniateurs pour nuire à François. Maintes fois l’évêque de Genève a fait l’objet de calomnies et de ragots de la part de certains ministres du culte réformé : […]. — (Gilles Jeanguenin, Saint François de Sales : son combat contre le démon, page 38, Éditions de l’Emmanuel, 2009)
- C’est un mensonge et c’est une calomnie ! Vous êtes un petit calomniateur en disant ça… — (Nicolas Sarkozy à François Hollande, 2012 : Le débat, 2 mai 2012)
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monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
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douceur
- Qualité de ce qui est doux ; la chose même qui a cette qualité. — Note : S’emploie au propre et au figuré.
- C'est la vallée de la Seine, le pays royal, où les routes et les forêts semblent continuer les beaux parcs, – où des oiseaux chantent toujours. C’est le commencement de l'été : on respire ; et l'on sent jusqu'au fond du cœur la douceur de la France. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 26)
- La vigogne a une toison formée de poils laineux très fins et d'une grande douceur. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Secteur aquitanien, qui doit à la douceur de son climat d’avoir conservé beaucoup de latéméditerranéennes. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 85)
- (Par extension) (Au pluriel) Les friandises propres à flatter le goût.
- Arrivée d’une somptueuse corbeille de fruits et de « douceurs » offerte par Duke Ellington. Ô merveille, ils sont aussi bons que beaux ! — (Hugues Panassié, Cinq mois à New-York, Éditions Corrêa, 1947, page 153)
- […], on lui glisse toujours quelques douceurs. Elle les refuse, puis finit par les accepter pour sa vieille mère : un pot de miel, une paire de grives, une hottée de pommes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Durant ma maladie, il m’apportait chaque jour des douceurs. — Acheter des douceurs à un enfant.
- (Par analogie) (Au pluriel) Choses morales qui flattent l’âme, l’esprit, comme les substances douces flattent le goût.
- Les douceurs de la fortune, du succès, de la renommée.
- (En particulier) (Absolument) Façon d’agir douce et éloignée de toute sorte de violence.
- On concédera aux partisans de la douceur que la violence peut gêner le progrès économique et même qu'elle peut être dangereuse pour la moralité, lorsqu'elle dépasse une certaine limite. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La moralité de la violence, 1908, page 256)
- Le coffre-fort ne veut pas être brutalisé, violenté ; il faut user de douceur avec lui, le caresser longuement. Une pince-monseigneur, un chalumeau ? Allons donc. Un petit air de flûte. Le charme opère. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 187)
- Une lueur cynique brillait dans son regard et Isabel eut un frisson involontaire quand il ajouta avec une douceur trompeuse : — Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, c'est ce qu'on dit dans votre langue, je crois. Donc, je répète : quel est votre prix ? — (Diana Hamilton, L'amant espagnol, traduit de l'anglais par Françoise Pinto-Maïa, Éditions Harlequin, 2009, chapitre 3)
- (Par extension) Paroles aimables et particulièrement des paroles galantes qu’un individu adresse à un autre individu pour tâcher de lui plaire, de s’en faire aimer.
- Conter, dire des douceurs à une femme.
- Prêter l’oreille aux douceurs des galants.
- (Météorologie) Température agréable, chaleur modérée.
- La douceur d’une nuit d’été.
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chouleur
- (Populaire) Engin de travaux public équipé d’un godet et spécialisé pour le chargement et la manutention des produits pulvérulents.
- Le reste du travail de manutention de la culture des pommes de terre est assuré essentiellement par un chouleur (VOLVO) acheté d'occasion. — (Centre national d’études et d’expérimentation de machinisme agricole (France), Bulletin d’information du CNEEMA, 1976)
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demeure
- (Soutenu) Habitation, domicile.
- Le jour est tombé, et dans la nuit sans lune les misérables relais avec leur lampe fumeuse apparaissent tout d'un coup comme la demeure du veilleur des morts. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, vol.2, 1866)
- Cette demeure me rappelait tout à fait celle des paysans canariens : elle se composait de deux petites pièces éclairées par des lucarnes qui ne s'ouvraient point; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 66)
- C’était la première demeure qui offrit l’invite hospitalière d’une porte ouverte, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 370 de l’édition de 1921)
- Rares et maigres, pauvres et silencieuses étaient les localités traversées et, dans celles-ci, nombreuses étaient les demeures manifestement abandonnées, les bicoques délabrées où tout en fait des ruines. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Nous étions loin des igloos de neige, demeures primitives des Groenlandais. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Droit) Retard, temps qui court au-delà du terme où l’on est tenu de payer ou de faire quelque chose.
- Être en demeure de livrer une chose.
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batailleur
- Qui aime à batailler.
- Suivant le caractère des barbares, dont la fougue est violente, mais de peu de durée, ils se réconcilièrent en faisant de nouveau le serment de ne rien entreprendre l’un contre l’autre. Tous deux étaient d’un naturel turbulent, batailleur et vindicatif ; […]. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833–1837)
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fomentateur
- Celui qui fomente des troubles, qui excite à la sédition, à la révolte.
- Lorsqu’il [Napoléon dans la retraite de Moscou] campait, sa conversation roulait sur les ministres vendus, disait-il, aux Anglais, lesquels ministres étaient les fomentateurs de cette guerre. — (Chateaubriand, dans le dictionnaire de Dochez)
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batteur
- (Textile) Une des machines des filatures de laine ou de coton.
- Le batteur (fig.18) se compose d'un grand cylindre en bois A garni de broches en acier B de 20 centimètres de haut et placées en hélice sur le tambour. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Cuisine) Ustensile qui sert à battre des blancs d’œuf en neige, ou à faire monter la mayonnaise.
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contradicteur
- Celui qui contredit, qui porte la contradiction.
- Eh bien ! si vous savez l’histoire, contez-la vous-même, mon maître, dit Dennet en se tournant d’un air d’humeur vers son contradicteur obstiné. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les polémiques naissent habituellement dans ces circonstances-là, fis-je remarquer judicieusement, mais je crois pourtant bien me souvenir que, dans le cas qui vous préoccupe, les contradicteurs devaient être tous deux catholiques, apostoliques et romains. — (Louis Pergaud, Un point d’histoire, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Dans une réunion électorale à Bazeilles, les assistants ont abreuvé de quolibets un contradicteur qui affirmait : "Si l'ouvrier est malheureux, c'est par rapport aux riches". — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
- Depuis ses origines, le GIEC a été confronté à des contradicteurs. — (Jean Jouzel, Anne Debroise, Le défi climatique, 2014)
- (Droit) Avocat de la partie adverse, dans un litige civil ou commercial.
- Légitime contradicteur, celui qui a qualité ou intérêt pour contredire.
- Un inventaire de mineurs se fait avec le subrogé tuteur, qui est le légitime contradicteur.
- Acte sans contradicteur, acte par défaut, sans que les parties intéressées y aient été appelées.
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apponteur
- Officier chargé, sur un navire porte-avions ou porte-hélicoptères, de faire apponter (atterrir sur le pont) les appareils et de les guider pour le roulage sur le pont.
- Sur un signe, l’apponteur fait enlever les cales et je décolle, le nez au vent. — (Valérie André, Ici ventilateur ! (Extraits d'un carnet de vol), 1954)
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charmeur
- Qui use de charmes ou qui fascine.
- Elle souriait d’un air charmeur.
- Voix charmeuse.
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fossoyeur
- (Funéraire) Celui qui creuse les fosses pour enterrer les morts.
- Le lendemain, à six heures du matin, les fossoyeurs me retrouvèrent aussi froid que la dalle sur laquelle j’étais couché. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Dans l’excavation, […], on descendit les misérables bières de sapin, on les rangea l’une près de l’autre puis, […], les fossoyeurs saisirent leurs pelles et comblèrent la tranchée. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Tandis que les cris des femmes redoublaient et que les hommes chantaient leurs saintes prières, le fossoyeur se penchant près de l’oreille de la morte lui fit les suprêmes recommandations. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Vous préviendrez au village qu’on sonne en première classe et vous vous occuperez du prêtre, du fossoyeur et du menuisier ! — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 21)
- (Sens figuré) Celui qui met fin à un monde déjà en déliquescence.
- On s’aperçoit que l’ancien régime a formé, par milliers, ses propres fossoyeurs. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)
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bagarreur
- Qui cherche à se bagarrer, qui aime se battre.
- Il a un caractère bagarreur.
- Fatmi, qui n’avait pas à franchement parler le tempérament bagarreur, n’avait pas demandé son reste. — (Ahmed Tazi, Les yeux de Lalla Fdéla: nouvelles, 2007)
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clicheur
- (Typographie) Ouvrier qui cliche.
- Depuis longtemps, les clicheurs, les rotativistes, les chauffeurs des messageries ronflaient dans tous les coins d'un sommeil d'autant plus serein qu'on le leur payait au double tarif nocturne. — (Lucien Rebatet, Les décombres p117, Denoël, Paris, 1942)
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crocheteur
- Celui qui crochète.
- Crocheteur de serrures.
- Crocheteur de portes.
- Il ne lui répugnait pas de se comparer à un habile crocheteur de serrures qui, par ruse ou par violence, va prendre sa part de la richesse commune. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Celui qui porte des fardeaux avec des crochets.
- La charge d’un crocheteur.
- Fort comme un crocheteur.
- Des injures de crocheteur.
- Un valet.— Monsieur, il vient d’arriver un domestique qui demande à vous parler ; il est suivi d’un crocheteur qui porte une valise. — (Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, 1730)
- Saint Jean devait être tout à fait le contraire d’un athlète : c’était, je le parierais, un beau jeune homme pâle et frêle, avec une expression mélancolique, et non une espèce de crocheteur dont la mine farouche aurait suffi pour intimider Hérode et Pilate. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, page 128)
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avertisseur
- Celui qui avertit.
- Il y a un avertisseur, au théâtre, pour que l’acteur ne manque pas son entrée.
- Cette loge paraissait un palais aux gamines du corps de ballet, qui étaient logées dans des chambres communes, où elles passaient leur temps à chanter, à se disputer, à battre les coiffeurs et les habilleuses et à se payer des petits verres de cassis ou de bière ou même de rhum jusqu’au coup de cloche de l’avertisseur. — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- Eh bien ! madame, écoutez-moi ça : son plus jeune s’est mis à avoir des convulsions dès qu’il apercevait un sergent de ville ! Croyez-vous que c’était agréable ! Juché sur l’épaule de sa mère, il servait d’avertisseur, sans qu’elle eût la peine de rester aux aguets. — (Léon Frapié, La marchande, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 202)
- (Histoire) Officier qui avertissait de l'approche du roi.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Art) Un appareil destiné à donner un signal ou à prévenir d’un danger.
- Dix secondes après, plusieurs avertisseurs se mirent à corner d’une façon lugubre, de loin en loin, appelant les « rondards » en tournée sur les lieux présumés du sinistre. — (Paul Gerrard, volume 1 de l’édition omnibus des livres de l’auteur, éditions du Masque)
- Klaxon.
- Hébé! Celui-là, il ne doit pas user son avertisseur. On l’entend venir… — (André Franquin, Gaston 6 — Des gaffes et des dégâts, éditions J.Dupuis & Fils, 1974, page 48)
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castrateur
- Qui castre, qui châtre.
- De nos jours, les transsexuels sont des individus ayant eu recours à la chirurgie castratrice pour ressembler à l'autre sexe qu'ils auraient voulu être anatomiquement et pensent être déjà mentalement. — (Alex Raffy, La théorie psychanalytique et l'enfant: Développement et temporalité, Éditions L'Harmattan, 2010)
- (Psychologie) Qui va engendrer un complexe de castration.
- (Sens figuré) Qualifie une personne trop autoritaire soumettant une autre personne à sa volonté.
- Autoritaire, castratrice et manipulatrice, elle avait encastré, son fils dans un schéma de soumission. — (Odette Verhooste, L'âme en charpie, Publibook, 2004)
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caboteur
- (Marine) Marin qui fait le cabotage.
- Edmond était devenu aussi habile caboteur qu’il était autrefois hardi marin ; — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), volume 1, page 238)
- (Marine) Navire côtier.
- Effectivement, un beau matin l’Utile, petit caboteur qui fait le service de l’île, appareilla, l’emporta avec toute sa famille, et nous revint avec un autre régisseur. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- C’est là qu’ils s'étaient réunis, entrechoquaient leurs verres pleins d’une rude eau-de-vie ou des petits vins de Bordeaux apportés sur ces côtes par les caboteurs. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 153-154)
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changeur
- (Vieilli) Qui est changeant.
- Oh ! méfiez-vous, non pas de votre cœur qui est bon, mais de votre humeur qui est légère et changeuse; […]. — (Gérard de Nerval, « Desiderata », lettre 4, dans la Revue de Paris, 1er janvier 1855, tome 24, Paris, p. 809)
- Je crois qu’t’es coqueteuse, C’est-à-dire enjôleuse, et changeuse, et menteuse. — (Gustave de Saint-Jal, « Marguerite, ou il ne faut pas courir deux lièvres à la fois », scène 2, dans le Musée des familles: lectures du soir, 2e série, tome 8, 1850-1851, Paris, p. 83)
- (Technique) Qui fait changer.
- Une cause de mauvais fonctionnement : faible et sans sélectivité, dans les récepteurs utilisant une lampe changeuse de fréquence est la non-oscillalion de celle-ci. — (« Vérification de l’oscillation dans une lampe changeuse de fréquence », dans L’Électricien; revue internationale de l’électricité et de ses applications, 1940, page 71)
- (Rare) Qui fait le change de monnaie.
- […], il n’y aurait même probablement pas besoin d’aller chercher des machines en Amérique, car nous croyons savoir qu’un constructeur français étudie en ce moment une caisse encaisseuse et changeuse destinée aux magasins, mais qui s'appliquerait tout aussi bien dans les tramways. — (Jacquin, « Les tramways où l’on paie en entrant », dans La Nature : revue des sciences, 1910, page 342)
- Le change de ces devises doit donner lieu impérativement à l’établissement et à la délivrance par le guichet changeur, d’un bordereau de change que le touriste étranger doit conserver pendant toute la durée de son séjour au Maroc pour la reprise éventuelle du reliquat de ces dirhams comme indiqué ci-après. — (M’hammed Kettani, La banque au Maroc : opérations bancaires courantes et spécialisées, Maroc, 2001, page 101)
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bridgeur
- (Familier) (Cartes à jouer) Joueur de bridge.
- Le commissaire Sonnelier regarda son mari avec le contentement manifeste d’un bridgeur voyant un partenaire jouer dans sa main. — (Davis Max Benoliel, Une fleur sous la mer, 2014)
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bruiteur
- Personne qui produit les bruits nécessaires à un spectacle, en particulier à un film.
- L’ordinateur permet au bruiteur de recaler les sons plus facilement.
- Je commençai par m’habiller des pieds à la tête, puis je fis semblant de me laver à grande eau : c'est-à-dire que vingt ans avant les bruiteurs de la radiodiffusion, je composai la symphonie des bruits qui suggèrent une toilette. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 86)
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coadjuteur
- (Religion) Celui qui est adjoint à un prélat de l'Église catholique romaine, pour l’aider à remplir ses fonctions, et qui est ordinairement destiné à lui succéder après sa mort.
- Je vais voir, dans quelques moments, monseigneur le coadjuteur, et il vous témoignera bientôt sa satisfaction. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Quant au coadjuteur, M. Pictursson, il faisait actuellement une tournée épiscopale dans le bailliage du nord. — (Jules Verne, Voyage au centre de la Terre, chapitre 9, 1867)
- (Religion) Moine ou nonne qui assiste un abbé, une abbesse.
- Le père coadjuteur.
- Le frère coadjuteur.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.