Dictionnaire des rimes
Les rimes en : affadissons
Que signifie "affadissons" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe affadir.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe affadir.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "affadissons".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
-
abjection
- État d’abaissement qui attire le mépris de tous.
- Vivre dans l’abjection.
- Il s’est relevé de l’abjection, de l’état d’abjection où il était tombé.
- Choses basses et méprisables.
- Je tripote la merde et l’abjection à longueur d’année, et pourtant je bouffe des carottes râpées. Vous avez une explication à ça ? — (Jean Vautrin, Le Voyage immobile (de Kléber Bourguignault), dans le recueil Baby Boom, 1985, p. 135)
- […] le Jardin de cactus. Différentes espèces, choisies pour leur morphologie répugnante, sont disposées le long d’allées pavées de pierre volcanique. Gras et piquants, les cactus symbolisent parfaitement l’abjection de la vie végétale – pour ne pas dire plus. — (Michel Houellebecq, Rudi, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 2000, page 8)
- Objet de rebut, dans cette phrase de la Bible.
- L’opprobre des hommes et l’abjection du peuple.
- (Au pluriel) Agissements vils et méprisables.
- Et ce n'est pas leur bore et leurs vapeurs de soufreQui viendront nous blanchir de nos abjections. — (Charles Péguy, Ève, L'Artisan du Livre, 1914)
- Les terroristes nous ont habitués à des abjections inimaginables. Il leur arrive de tuer la mère uniquement pour piéger le fils le jour de la levée du corps […]. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 111)
- Le « donneur » était pour lui, le rebut de l’espèce humaine, la trahison, la pire des abjections. — (Exbrayat, Les Menteuses, Librairie des Champs-Élysées, 1970, chapitre IV)
-
acagnarderons
- Première personne du pluriel du futur du verbe acagnarder.
-
morfond
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de morfondre.
-
accroissons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de accroître (ou accroitre).
- Première personne du pluriel de l’impératif de accroître (ou accroitre).
-
accroîtront
- Troisième personne du pluriel du futur de l’indicatif de accroître.
-
aboieront
- Troisième personne du pluriel du futur du verbe aboyer.
-
abasourdiront
- Troisième personne du pluriel du futur du verbe abasourdir.
-
affalons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe affaler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe affaler.
-
abrutirons
- Première personne du pluriel du futur du verbe abrutir.
-
concrétisons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe concrétiser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe concrétiser.
-
nation
- Ethnie, peuple, communauté humaine qui possède une unité historique, linguistique, culturelle, économique plus ou moins forte.
- Merci, répondit le Cœur-Loyal avec effusion, merci, mes frères, la nation comanche est une grande et noble nation, que j’aime, je suis heureux d’avoir été adopté par elle. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
- (Chez les Amérindiens) Une nation rassemblait des tribus qui parlaient le même dialecte et suivaient les mêmes coutumes. [...] Ce n'est qu'aux heures de crise, cependant, que les tribus éprouvaient le sentiment d'appartenir à une même nation. — (Jean Hamelin (dir.), Histoire du Québec, Edisem, 1977, p. 30)
- De nos jours, on commet une erreur plus grave : on confond la race avec la nation, et l’on attribue à des groupes ethnographiques ou plutôt linguistiques une souveraineté analogue à celle des peuples réellement existants. — (Ernest Renan, Qu’est-ce qu’une nation ?, conférence faite en Sorbonne, le 11 mars 1882)
- En rentrant dans le giron de la nation française, Bordeaux, naguère capitale continentale du royaume d’Angleterre, subissait un dommage considérable. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Il serait bon encore d’invoquer la protection du grand thaumaturge vers qui des milliers et des milliers de pèlerins venaient de toutes les provinces, de toutes les nations. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Si dans le passé l’idéologie soviétique opposait l’U.R.S.S. aux nations capitalistes, Staline substitue désormais les solidarités anti-hitlériennes aux solidarités de classe. — (Renata Fritsch-Bournazel, André Brigot, Jim Cloos, Les Allemands au cœur de l’Europe, 1983)
- (En particulier) Ensemble des personnes d’un même peuple qui se trouvent dans un pays étranger.
- En cette occasion, l’ambassadeur assembla la nation.
- (Éducation, Histoire) Dans l’ancienne Université de Paris, collège d’étudiants rassemblés selon leur origine géographique ou leur patois.
- On distinguait quatre nations : celle de France, celle de Picardie, celle de Normandie et celle d’Allemagne.
- L’actuel palais de l’Institut était le Collège des Quatre Nations.
- (Histoire) Regroupement à valeur juridique d’individus de même origine dans une ville étrangère.
- Gadagne était un membre important de la nation italienne de Lyon.
- État dont se dote un peuple ou un ensemble de peuples.
- Il savait qu’il était en Amérique, une grande et puissante nation, dont les citoyens avaient des manières sèches et humoristiques, se servaient à tout propos de revolvers et de couteaux à virole […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 380 de l’édition de 1921)
- Des conciliabules inutiles se tiennent entre les envoyés des nations. — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932)
- L’internationalisme sentimental d’avant 1914 n’a pas résisté au choc des nations. Dans tous les pays en guerre, socialistes et syndicalistes, dans leur grande majorité, ont participé à la défense nationale. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 17)
- Ensemble des citoyens considérés comme constituant un corps social distinct du gouvernement qui les régit.
- Il apprit que cent seize millions de dollars-or avaient quitté la Trésorerie en un jour, happés par une nation en panique. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
- Communauté humaine qui se reconnaît des traits communs, culturels ou ethniques, au nom desquels elle veut constituer une entité politique souveraine.
- De même que les duchés de France, jadis indépendants, durent se fusionner en une nation, de même à présent les nations auraient dû s’adapter à une fusion plus vaste […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 120 de l’édition de 1921)
- La France est sans doute la seule nation à laquelle il était loisible d’adhérer par autre chose que son identité, la seule nation à laquelle on puisse se rallier par sa culture et par sa langue. — (Jean-Louis Crémieux-Brilhac, « Ce qui reste du gaullisme, c’est un sens aigu du social », dans Marianne, 12 juin 2010)
- (Religion) (Au pluriel) Peuples infidèles et idolâtres, par opposition aux Juifs.
- Saint Paul a été appelé l’apôtre des nations.
-
fraction
- Portion ou partie d'un tout.
- Après la dénomination des mois, nous nous sommes occupés des fractions du mois. Nous avons vu que les fractions des mois étant périodiques et revenant trois fois par mois et trente-six fois par an, étaient déjà fort bien nommées décades ou révolution de dix jours; […]. — (Calendrier républicain: décrété par la Convention Nationale, pour la IIIe année de la République française, Paris, 1795, p. 43)
- L'« éventrement » d'un supertanker menace la vie d'un petit équipage, mais pollue une fraction notable de la Manche ou de la mer du Nord. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 156)
- (En particulier) (Mathématiques) Écriture d’une quantité ou d’un nombre sous forme d’un quotient, dont les termes séparés par un trait de fraction sont appelés le numérateur et le dénominateur de la fraction.
- La fraction 4/6 n'est pas sous forme irréductible car 4 et 6 ont en plus de 1 le nombre 2 comme diviseur commun. Cette fraction est donc simplifiable et on a : 4/6 = 2×2/3×3 = 2/3 en simplifiant par 2 en haut et en bas. — (Marie-Virginie Speller, Se préparer au test d'aptitude : Tremplin 2, Passerelle 2, AST2, HEC, Essec, […], éd. Dunod, 2012, page 17)
- La fraction “un demi” peut s’écrire
- 1
- 2
- {displaystyle ,textstyle {frac {1}{2}},}
- ou
- 1
- /
- 2
- {displaystyle ;^{1}!/_{2},}
- , elle représente le même nombre que 0,50 ou
- 50
- 100
- {displaystyle ,textstyle {frac {50}{,100,}}}
- : cinquante centièmes.
- Les fractions
- 2
- 3
- {displaystyle ,textstyle {frac {2}{3}},}
- et
- 3
- 4
- {displaystyle ,textstyle {frac {3}{4}},}
- peuvent se lire “deux tiers” et “trois quarts”, ou “deux sur trois” et “trois sur quatre”.
- (Vieilli) (Religion) Action par laquelle on rompt, on divise.
- Le corps de Jésus-Christ n’est point rompu par la fraction de l’hostie.
-
abréaction
- (Psychanalyse) Réaction émotive par laquelle le malade se libère, par des gestes ou des mots, de tendances refoulées dans le subconscient ou d'obsessions résultant d'un choc affectif ancien.
- Nous avions tous deux l’impression d’avoir achevé notre tâche, néanmoins je me disais que, malgré tout, l’abréaction de la tendance réprimée n’avait pas été poussée jusqu’au bout. — (Sigmund Freud, Études sur l'hystérie, traduction de 1956)
- L'abréaction, c'est la réaction différée ou tardive, qui fait revivre l'événement traumatisant accompagné des affects pénibles avec lesquels il avait été vécu, et qui offre à ces affects une voie d'expression propice à leur décharge. — (Louis Crocq, Les traumatismes psychiques de guerre, 1999)
- (Par extension) Toute réaction psychologique de défense par laquelle le sujet se libère d'une émotion en la racontant.
-
affairons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe affairer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe affairer.
-
direction
- Action de diriger, de régler l'exécution d'une action, d'administrer un établissement ou de conduire une personne.
- Être préposé à la direction de certains travaux.
- Prendre la direction d'une affaire.
- On lui a confié la direction de cet établissement, de ce théâtre.
- Pendant cinq siècles, sous la direction de ses capitouls et de ses consuls, Montauban fut une courageuse petite démocratie autonome. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Fonction, poste de directeur.
- Être nommé à la direction d'une entreprise.
- Solliciter, obtenir une direction.
- (Par métonymie) Personne ou ensemble des personnes qui dirigent.
- S'adresser à la direction.
- La pilule ne passe pas. Ni pour Peggy, salariée chez Haulotte, […], ni pour Anne, cadre dans la tour Total de La Défense. Toutes deux ont télétravaillé à 100 % « sans problème » lors du premier confinement, mais voilà que les directions de ces deux entreprises demandent à leurs effectifs de se rendre dans les bureaux, entre deux et trois jours par semaine. — (Sandrine Foulon, « La question : Le télétravail est-il vraiment obligatoire ? », le 4 novembre 2020, sur Alternatives économiques (www.alternatives-economiques.fr))
- Service placé sous l'autorité d'un directeur.
- Direction des douanes.
- Direction des services administratifs.
- La direction nationale du Parti communiste, dans sa presse clandestine, dans ses tracts, attaquait toujours plutôt Vichy que l’occupant. — (Robert Bailly, Les feuilles tombèrent en avril, Paris, Éditions sociales, 1977, p. 69)
- Ensemble de bureaux où sont installés un directeur et ses collaborateurs.
- Se rendre à la direction.
- Étendue de la compétence d'un directeur, circonscription qui relève de son autorité.
- Dépendre d'une direction.
- Direction collégiale Où les décisions sont prises conjointement par plusieurs personnes d'égal pouvoir.
- Les membres de la direction collégiale assurent collectivement la gestion de l’association et la responsabilité légale auprès des tiers.
- Côté vers lequel une personne ou une chose se dirige, est dirigée ou tournée ; voie suivie pour arriver à un point donné.
- Et comme cet avorton levait le nez en notre direction, Bob aussitôt se rendit à sa table où tous deux, me parut-il, avaient à parler. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Nos animaux porteurs, débarrassés de leurs bâts, se sont égaillés parmi les arbres dans la direction d'une vallée boisée qui masque une mare saline. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 34)
- Être dans la direction d’un objet.
- Cette fois, ça y est, droit devant nous, après le pont, où il y a embouteillage. Direction : U.S.A. — (Félix Leclerc, Moi, mes souliers, 1955, I, 6)
- Toutes directions Indication portée sur des panneaux de la circulation routière.
- (Sens figuré) Orientation donnée à une entreprise, à une action etc. ; manière dont elle se développe.
- Donner à une affaire la direction convenable.
- Mes idées prirent alors une autre direction.
- (En particulier) Droite suivant laquelle se déplace ou s'oriente un corps, s'exerce une force.
- Après Saint-Georges-de-Didonne, direction Meschers-sur-Gironde. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 14)
- Mermoz allait dans son bureau contempler la carte. Il faisait et refaisait les calculs. Oui, selon la direction et la force des vents, il mettrait de vingt à vingt-quatre heures pour aller de Dakar à Natal en avion. — (Joseph Kessel, Mermoz, illustré par Roger Parry, Gallimard, 1939, page 129)
- Cet angle a été adopté, parce qu’on a remarqué que le vent ne souffle pas horizontalement, mais que sa direction plonge ordinairement un peu sur la surface de la terre. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 114)
- (Sens figuré) Adopter une bonne, une mauvaise conduite.
- Prendre une bonne, une mauvaise direction.
- Détourner quelqu'un de la bonne direction.
- (Mécanique) Ensemble des organes qui permettent d'orienter les roues directrices.
- La direction de cette voiture a été faussée.
- Le système de direction permet d’orienter les roues directrices selon les desiderata du conducteur : — (lololemecano)
- (Religion) Fonction de directeur de conscience, qui guide par ses conseils la vie spirituelle d'une personne.
- Ce prêtre excellait dans la direction.
- (En particulier) (Selon la casuistique) Action mentale, par laquelle, dans un acte douteux ou mauvais, on dirige son intention vers une bonne fin : Pascal reproche aux casuistes d’effacer beaucoup de péchés par la direction d’intention.
- (Mathématiques) Propriété commune à des droites parallèles, ou à des objets portés par des droites parallèles tels que des segments ou des demi-droites, ou propriété d’un vecteur. Note : ne pas confondre “direction” et “sens” en géométrie.
- Sur des droites de même direction sont possibles deux sens de parcours, opposés l’un de l’autre.
- Un vecteur est caractérisé par sa direction, son sens et sa norme.
-
destination
- Emploi auquel une personne ou une chose doit être affectée ou usage qu’on en peut faire.
- Les objets de ménage prédominaient ; parmi ceux-ci le vase de nuit en tôle émaillée tenait une place importante ; je crois fort qu'il servait à des usages nombreux et très différents de sa destination primitive. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Cet édifice a changé de destination.
- On a employé cette somme, ces fonds suivant la destination qui en avait été faite.
- Lieu où l’on doit se rendre ; lieu où une chose est envoyée, expédiée ; la détermination ou l'adresse de ce lieu.
- Lorsque nous arrivâmes à destination, la mer trop houleuse nous interdisait toute nouvelle tentative de débarquement. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- – Voici. Je m'appelle Jean Valjean. Je suis un galérien. J'ai passé dix-neuf ans au bagne. Je suis libéré depuis quatre jours et en route pour Pontarlier qui est ma destination. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3 ; 1862)
- Au carrefour de Mazagran, les Allemands m’ont interpelée pour me questionner sur mes intentions et ma destination. — A Vouziers, je vais a Vouziers, leur ai-je répondu, haletante, tout en leur présentant mes papiers. — (Marie-Gabrielle Copin-Barrier, Robert-Espagne, une tragédie oubliée: Une femme de gendarme raconte, L'Harmattan, 2009)
- Arriver au lieu de sa destination.
-
abonnirons
- Première personne du pluriel du futur du verbe abonnir.
-
navigation
- Le fait de naviguer, de voyager sur la mer, les rivières.
- Chemin faisant , j'eus le plaisir de voir plusieurs Portugaises qui soulevaient leurs jalousies pour nous examiner. Il y en avait très peu de jolies ; mais une navigation de trois mois, et la difficulté de les voir , les rendaient charmantes à mes yeux. — (Évariste de Parny, « Lettre à son frère, de Rio-Janéiro, septembre 1773 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l'aîné, 1808, p. 213)
- La navigation est facile et sûre dans ces parages.
- Les herbes gênent la navigation dans cette rivière.
- Métier du navigateur.
- Cet aperçu très superficiel montre en tous les cas le sérieux et l'aléa de la navigation dans ces régions. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les peuples qui s’adonnent à la navigation.
- Cet auteur a fait un livre sur la navigation, sur l’art de la navigation.
- (Par extension) Voyage à travers les airs, à bord de tout engin volant.
- Navigation aérienne.
- Technique de repérage dans l'espace ; calcul des coordonnées géographiques.
- Finalement derrière une colline, droit devant moi, je vois juste la pointe du clocher de Fontenay-sous-Fouronnes. Je suis très fier de ma navigation à la boussole. Je tombe exactement sur mon objectif ! — (Claude Rigault, Compostelle : au-delà du chemin, à compte d’auteur (lulu.com), 2015, page 39)
- (Internet) Utilisation d’un navigateur pour accéder à des pages sur Internet.
- Il ne s’agit plus seulement de connaissances cantonnées, comme jusqu’à récemment, aux navigations et aux centres d’intérêt d’un individu. — (Eric Sadin, La start-up, c’est la conquête intégrale de la vie, interview dans Le Point n° 2345, 17 août 2017)
-
absolution
- Action d’absoudre.
- "Laurence, lui demandai-je assez lâchement, vous m'en voulez donc à ce point ?" […] "Si je comprends bien, dit-elle, vous me demandez une absolution. Votre vertu rétamée ne suffit pas à vous rassurer, ni le pardon de votre Dieu - car il vous a sûrement pardonné, n'est-ce pas ?" — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- Hector fit un geste d'absolution, onctueux comme un prélat, plus dissimulé qu'un Tartuffe et soulagea Arsène André de sa présence. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Droit criminel) Jugement qui renvoie de l’accusation un accusé auteur d’un fait qui n’est puni par aucune loi.
- (Droit criminel) (Canada) Sentence passée sur un accusé reconnu coupable, en vertu de laquelle celui-ci est réputé ne pas avoir commis de crime; peut être inconditionnelle ou conditionnelle.
- (Théologie) Action par laquelle le prêtre remet les péchés en vertu des paroles sacramentelles qu’il prononce.
- Son caractère libre et jovial, ainsi que la facilité avec laquelle il donnait l’absolution aux pécheurs ordinaires, en faisait le favori de la noblesse et des principaux bourgeois, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Voyons, fit-il avec un sourire indulgent, confessez-vous à moi, ne craignez rien, je vous donnerai l’absolution, allez. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Les communautés les plus reculées ne reçoivent donc parfois la visite d’un prêtre que deux à trois fois par an, voire moins encore. C’est peu quand on considère que l’Eglise catholique réserve aux hommes ordonnés certains des actes essentiels de sa vie de foi, comme l’eucharistie et l’absolution des péchés. — (Cécile Chambraud, Un synode d’évêques catholiques propose de permettre l’ordination d’hommes mariés, Le Monde. Mis en ligne le 26 octobre 2019)
-
garçon
- Enfant ou adolescent mâle, par opposition à fille.
- De ces cervelles fines, la plus fine était la petite Brulette, emmi les filles, et des plus épaisses, la plus épaisse paraissait celle de Joseph, emmi les garçons. — (George Sand, Les Maitres sonneurs, Londres : George Bell & Sons (Les Classiques Français Illustrés, publiés sous la direction de Daniel O’Connor), 1908, page 4)
- Ses deux premières femmes n’avaient pas su lui donner de garçon : tant pis pour elles. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- Devant nous, sur la chaussée, une bande de jeunes garçons s’efforçaient de maîtriser un kérabau emballé. — (Kazuo Ishiguro, Quand nous étions orphelins, traduit par François Rosso, Éditions Gallimard, 2014)
- Madame, les garçons sont les soucis des mères. — (Victor Hugo)
- (Par extension) Jeune homme.
- Pendant la fête, elle ne quittait pas mon bras et refusait de danser avec les autres garçons du village. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 98-99)
- Ce qui tourmentait et désolait et retournait le curé de Melotte, c’était le dévergondage des filles et des garçons du pays. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les garçons revenus du service militaire ont trouvé de plus en plus ennuyeuses les soirées du Causse enténébré et silencieux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- François Cadet, un bel homme, un beau garçon dont les filles s’éprennent d’abord, pour qui elles se jalousent et se déchirent. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- (Par extension) Homme de genre masculin.
- Je me rappelai la soirée et la nuit. Il y avait donc un garçon dans le lit. Quelle stratégie adopter ? — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 61)
- Je reçois bon nombre de messages me demandant d'expliquer la fin, et la quasi totalité en provenance de... GARÇONS ! — (Solange te parle, tweet du 17 octobre 2012)
- (Par extension) Homme célibataire.
- — Ainsi, vous êtes encore garçon ? reprit-elle lorsque l’Anglais lui eut fait observer que sa vie errante depuis trois ans eût été peu conciliable avec les liens de l’hyménée. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Si ce grand seigneur restait encore garçon, il y avait moins de sa faute que de celle de sa tante, qui ne connaissait pas les fables de La Fontaine. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 252 de l’édition Houssiaux de 1855)
- […]; sans doute, ils ont, eux aussi, certains du moins, des ascendants névrosiques, mais la mysophobie atteint le plus souvent des gens minutieux ou méticuleux par tempérament, par exemple, des vieilles filles ou des garçons âgés, célibataires. — (Édouard Gélineau, Des peurs maladives ou phobies, Paris : Société d’éditions scientifiques, 1894, page 92)
- Pinglet. — Toute réflexion faite, je ne dînerai pas ici… Tu vas chez ta sœur, je suis garçon… je vais m’offrir un petit repas fin au restaurant !… — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- Être vieux garçon, ça a ses avantages et ses inconvénients. — (Jo Barnais , Mort aux ténors, ch. XIII, Série noire, Gallimard, 1956, page 113)
- (Travail) Employé subalterne affecté à un service particulier. Celui qui travaille sous les ordres d’un maître, d’un patron ou d’un chef.
- Bert effleura successivement un bon nombre de métiers : il fut groom dans un magasin de nouveautés et chez un médecin, garçon de pharmacie, apprenti plombier. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 11 de l’édition de 1921)
- (En particulier) Serveur d’un café, d’un restaurant ou d’un hôtel.
- Nous nous mîmes à table. J’avais recommandé la carte au garçon : mes convives parurent contents. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- Garçon!… garçon!… des pieds de mouton à la poulette, et servez chaud… Allons, vivement. — (J. Gabriel et Charles Dupeuty, Fanfan le batonniste, acte I, scène 5, représentée au théâtre du Vaudeville le 30 août 1845 ; dans La France dramatique au dix-neuvième siècle : choix de pièces modernes, volume 13, Paris : C. Tresse)
- Les bistros regorgeaient d’hommes, de femmes endormis, que parfois le garçon réveillait pour qu’ils cédassent la place à de nouveaux venus. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il sollicita le garçon d’un timbre retentissant, en cognant bruyamment ses vastes pattes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 11)
- Paresseusement, Colombe égoutta les trois verres dans le seau à glace, avec une indifférence de vieux garçon, et les emplit de café tiède. — (Colette, Le toutounier, 1939)
-
accentuons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accentuer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accentuer.
-
abstrayons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de abstraire.
- Première personne du pluriel de l’impératif de abstraire.
-
adjudication
- (Droit de propriété) Acte par lequel on adjuge une chose.
- Il attendait, impatient, derrière l’afficheur, qui, avec son gros pinceau, barbouillait le dos de l’affiche. À peine fut-elle en place, que la curiosité de Julien y vit l’annonce fort détaillée de la location aux enchères publiques de cette grande et vieille maison, dont le nom revenait si souvent dans les conversations de M. de Rênal avec sa femme. L’adjudication du bail était annoncée pour le lendemain à deux heures, en la salle de la commune, à l’extinction du troisième feu. Julien fut fort désappointé ; il trouvait bien le délai un peu court : comment tous les concurrents auraient-ils le temps d’être avertis ? — (Stendhal, Le rouge et le noir)
- Mais des deux côtés, ceux qui y gagnaient, c’étaient les entrepreneurs qui avaient en adjudication les travaux des fortifications militaires. — (Mario Rigoni Stern, Histoire de Tönle, 1978 ; traduit de l’italien par Claude Ambroise et Sabina Zanon Dal Bo, 1988, page 45)
- Adjudication publique.
- Jugement adjudication.
- Un bail par adjudication.
- Vente et adjudication sur soumissions cachetées.
- L’adjudication de cette fourniture fut faite publiquement.
- (Finance) Procédure d’émission de titres en procédant à une mise aux enchères.
- Dans le détail, deux lignes de bons du Trésor à taux fixe et intérêts annuels ont été émises à échéance 2 et 5 ans avec des taux qui s’inscrivent respectivement à 0,74 % contre 0,85 % et à 1,72 % contre 1,83 %, lors de la dernière adjudication comparable le 19 avril. — (Dette : l’Etat français continue à emprunter moins cher, Le Monde, 16 Mai 2012)
-
acagnardons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acagnarder.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acagnarder.
-
inscription
- Action d’inscrire, résultat de cette action.
- Inscription de faux ou en faux, en termes de procédure, acte par lequel on soutient en justice qu’un pièce de la partie adverse est fausse ou falsifiée.
- Si vous allez tous les ans me donner du travail comme ça et des inscriptions à faire au registre des naissances, je serai obligé de demander à la commune une augmentation. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il a requis son inscription sur la liste des jurés, sur la liste électorale.
- (Épigraphie) Suite de caractères gravés ou fixés sur la pierre, le bois, le marbre, le cuivre, soit pour conserver la mémoire d’une personne ou d’un événement, soit pour indiquer la destination d’un édifice.
- Cette chapelle renferme le tombeau de l’évêque Radulphe, dont l’inscription donne la date de 1266, comme étant celle de la mort du prélat. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Un jour, montant l’escalier de l’Institut, en compagnie de Renan et d’Oppert, il rencontra Marmet et lui tendit la main. Marmet refusa de la prendre et dit : « Je ne vous connais pas. — Me prenez-vous pour une inscription latine ? » répliqua Schmoll. C’est un peu de ce mot-là que le pauvre Marmet est mort et enterré. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 19)
- La salle de réunion du conseil municipal avait autrefois servi de salle de classe pour les enfants du village. Le frontispice de l’édifice public comportait d'ailleurs toujours l’inscription « Ecole-Mairie ». — (Bernard Rougier, Des fleurs pour Clémentine, Publibook, 2011, page 33)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.