Dictionnaire des rimes
Les rimes en : adouci
Que signifie "adouci" ?
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- Rendu plus doux.
- poli.
- apaisé.
- (Sens figuré) Rendu plus supportable.
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "adouci".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
-
réussi
- Qui a bien été exécuté, conforme aux attentes.
- Après des débuts réussis, le FC Nantes s’est sèchement incliné, jeudi, (3-0) sur la pelouse du FC Qarabag, à Bakou (Azerbaïdjan). — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 16 septembre 2022, page 18)
- Dans un autre journal, une annonce d’un type différent attira mon attention. Elle n’émanait ni d’un homme cherchant une femme, ni d’une agence matrimoniale promettant des mariages réussis, comme s’il s’agisssait d’une omelette. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 39)
-
alentie
- Participe passé féminin singulier de alentir.
-
compagnie
- Réunion de plusieurs personnes assemblées pour le plaisir d’être en société.
- Une nombreuse compagnie.
- Il fut bien reçu, lui et sa compagnie.
- Aimer la compagnie.
- Recevoir compagnie chez soi.
- Il est très aimable en compagnie.
- Il n’y a ou il n’est si bonne compagnie qui ne se sépare ou ne se quitte : (Proverbial), souvent (Ironique) Pour faire comprendre, à une ou des personnes qu’on quitte, qu’on n’est pas fâché de s’en séparer.
- Un jeune paysan marchait devant, touchant alternativement de son aiguillon les cornes des bœufs.Sans modifier le pas, il ôta son béret.– Bonjour, Isabeline, dit-il, et la compagnie. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 31)
- « Allez, au revoir, la compagnie ! » — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 91)
- (Par extension) Plusieurs personnes que des habitudes ou des goûts communs rapprochent et qui forment une espèce de société.
- C’était la première fois dans sa vie que Zaheira avait ajouté foi à des prédiction de ce genre. La compagnie des femmes du village, depuis son mariage, l’avait peu à peu inclinée vers ces superstitions. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Monsieur de C. aime à répéter l’irrévérencieux dicton : « Princes russes et marquis italiens sont de petite compagnie. » — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 352)
- Introduire quelqu’un dans une compagnie.
- La bonne compagnie, ensemble des personnes distinguées par leur éducation, leur politesse, leur bon ton.
- Sa maison est le rendez-vous de la bonne compagnie.
- Il a le ton de la bonne compagnie.
- Être de bonne compagnie, avoir un bon ton, de bonnes manières.
- Et voilà pourquoi la bonne compagnie, en France, est arrivée à une époque de décadence. Nous sommes arrivés au siècle de Sénèque et n’osons plus agir et parler comme du temps de madame de Sévigné et du grand Condé. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La mauvaise compagnie.
- Deux ou plusieurs personnes qui sont ensemble, qui font ensemble la même chose.
- Voyant que M. Filloteau partait le lendemain par la diligence pour rejoindre le régiment, Lucien lui demanda la permission de voyager de compagnie. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Depuis ce jour, Célestin et Amycus vécurent de compagnie. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 32)
- On le citait partout et en toutes occasions, soit qu’il galopât son cob irlandais, le matin au Bois […] soit qu’il apparût, le soir, dans une avant-scène de théâtre, en compagnie d’une jolie fille. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- Ils vinrent de compagnie.
- Elle y alla de compagnie avec sa sœur.
- Il sortit en compagnie d’un tel.
- Tenir, faire compagnie à quelqu’un.
- Il serait bien aise de jouir un moment de votre compagnie.
- La tête en l’air, qui suit à Oxford quelques cours de botanique, se prépare à devenir pasteur quand une chance imprévue s’offre à elle : on lui propose de partir, au titre d’homme de compagnie du capitaine Robert Fitz-Roy, âgé de vingt-six ans et au caractère difficile, pour un très long voyage d’étude. — (Jean d’Ormesson, C’est une chose étrange à la fin que le monde, 2010)
- Être bête de compagnie, aimer la société et se laisser facilement mener où les autres veulent.
- Il fera ce que vous voudrez, il est bête de compagnie.
- Chose ou animal qui peut distraire quelqu’un dans la solitude, l’empêcher de se sentir seul.
- Son chien, son oiseau est pour elle une compagnie.
- Le feu lui tient compagnie.
- Les livres lui tiennent compagnie.
- (Chasse) Troupe, bande.
- Une compagnie de perdreaux, de faisandeaux.
- La femme, les enfants couraient comme un vol de perdreaux, se posaient haletants derrière un buisson. Et parfois le tireur s’acharnait sur cette compagnie. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 277)
- Ils [des perdreaux] ne prirent par leur vol, comme si ma présence désarmée n'exigeait pas les grands moyens. Alors, je ramassai des pierres et je les lançai devant moi : un bruit énorme, pareil à celui d'une benne de tôle qui vide un chargement de pierres, me terrorisa ; pendant une seconde, j'attendis l'apparition d'un monstre, puis je compris que c'était l'essor de la compagnie, qui fila vers la barre, et plongea dans le vallon. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 303)
- Bêtes de compagnie : Jeunes sangliers qui vont par troupes.
- Ce sanglier a quitté les compagnies : Il commence à aller seul.
- (Nom collectif) (Ornithologie) Groupe d’oiseaux en particulier des perdrix.
- (Commerce) Société commerciale.
- De grands embarras financiers avaient conduit le gouvernement à signer avec des compagnies de chemin de fer des conventions que les radicaux avaient dénoncées comme étant des actes de brigandage. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VI, La Moralité de la violence, 1908, page 281)
- Peu de temps après, mon père entre au service de la Compagnie de l’Ouest. Il reçoit mission de construire le chemin de fer du Mans à Angers. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- L’anarchisme s’est surtout manifesté par des grèves dures, conduites dans les secteurs les plus sensibles de l’économie d’exportation : bananeraies de Colombie, compagnies pétrolières du Mexique. — (Pierre Vayssière, Les Révolutions d’Amérique latine, Éditions du Seuil, 1991, page 105)
- Untel et compagnie, Untel et ses associés.
- Cette maison de commerce, de banque est sous la raison Gauthier, Lefèvre et compagnie.
- Réunion de personnes formant un corps, une assemblée, tels que des magistrats, des gens de lettres, des savants, des artistes, des religieux.
- Tel fut l’avis de la compagnie.
- Il a eu tous les suffrages de la compagnie.
- La Compagnie de Jésus, la société des jésuites.
- (Militaire) Unité de formation d’infanterie sous les ordres d’un capitaine.
- Longue marche dans le brouillard. Le régiment tousse, moins la compagnie du lieutenant Viard, où la toux est punie et où les soldats se rattrapent sur l’éternuement. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Nous errons tristement dans les rues quand nous avisons une compagnie de la Wehrmacht en train de popoter à la roulante sur la place du village. — (Louis Boyé, Un jour, le grand bateau viendra : Chronique de la résistance, L’Harmattan, Paris, 1996, page 359)
- Et dans ce moment même, sans qu’on sût comment et pourquoi, ce peuple qui s’élançait sur les compagnies se mit à reculer… — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Le plan de Gage est simple : lever cinq compagnies de 60 hommes chacune […] — (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, vol. 1, « Des origines à 1791 », 2013, page 522)
-
apostasie
- (Religion) Abandon public d’une religion ou d’une croyance.
- Cette provocation a causé parmi les Juifs [...] un dernier sursaut de révolte, noyé dans le sang. La circoncision a été interdite, l'apostasie encouragée. La région a cessé de s'appeler la Judée pour prendre le nom de Palestine [...]. — (Emmanuel Carrère, Le Royaume, 2014, page 530)
- En Arabie saoudite, l'apostasie est passible de la peine de mort par décapitation au sabre. — (Reporters sans frontières, Rapport annuel 2005 : Arabie saoudite)
- Le 26 décembre dernier, [Mohamed Cheikh Ould El Mkhaitir] est passé en jugement au tribunal de Nouadhibou [...] et a été condamné à la peine capitale pour apostasie en vertu des lois de la République islamique mauritanienne. — (Zineb El Rhazoui, Mauritanie : esclaves contre dieux et maîtres, Charlie Hebdo, 7 janvier 2015)
- (Religion) (Spécialement) Abandon public de la religion catholique.
- Nous donnons le nom d’apostasie privée à la renonciation complète qu'un homme fait de sa religion , soit dans son cœur seulement, soit même au dehors par des discours, sans s'associer publiquement à une religion antichrétienne. — (« Apostasie », dans le Dictionnaire de théologie morale de l'Abbé Pierrot, tome 1, Paris : chez Jacques-Paul Migne, 1858, page 192)
- (Religion) Action de tout prêtre ou religieux qui renonce à ses vœux et à son habit.
- Le droit porte de plus la peine de l’excommunication contre l’apostasie de la religion. ([…]).Pour encourir cette excommunication, il faut deux choses : 1° qu'on ait fait profession solennelle de religion dans un ordre approuvé par le saint-siège. […]. 2° Que l’apostasie soit consommée. Clément VIII la déclare consommée quand le religieux a passé la porte extérieure du monastère avec la résolution de ne plus y rentrer. — (« Apostasie », dans le Dictionnaire de théologie morale de l'Abbé Pierrot, tome 1, Paris : chez Jacques-Paul Migne, 1858, page 194)
- Une méchante veste avait remplacé sa soutane. Sa tête était coiffée d’un bonnet rouge. Son visage suait la haine et l’apostasie. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 168)
- (Par extension) Abandon d’une doctrine, d’un parti, etc.
- Il fallait avoir l'âme de Julie pour sentir comme elle l'horreur d'une caresse calculée, pour se trouver autant froissée par un baiser froid ; apostasie du cœur encore aggravée par une douloureuse prostitution. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Bernstein, échappé de la dogmatique marxiste, raisonnait parfois à la manière des épistémologues de son temps, lesquels étaient néopositivistes et néokantiens. Mais, il n'était pas passé du marxisme au néokantisme par une apostasie. — (Alain Besançon, Les Origines intellectuelles du léninisme, chez Calmann-Lévy, 1977)
-
ami
- (Linguistique) Code ISO 639-3 de l’amis.
-
omis
- (Militaire) Personne qui n'avait pas été inscrite sur les listes de recrutement de l'armée.
- Omis dans la armées précédentes , 6. Peines contre les omis volontaires, 91, 93. N'a pas d'effet rétroactif sur 1831. — (Manuel portatif du recrutement de l'Armée contenant la Loi du 21 mars 1832)
- Un omis est un individu qui n'a pas été inscrit à temps sur les tableaux de recensement,... — (Loi du 7 août 1913 sur le recrutement militaire)
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ampli
- (Électronique) (Familier) Amplificateur (tous sens).
- Personnellement, je dirais plutôt pour des raisons de commodité : si votre tuner tombe en panne, vous n’êtes pas privé de votre ampli, ou si vous voulez changer votre ampli, vous n’êtes pas obligé de changer aussi votre tuner. — (Le Monde de la musique, numéros 30 à 39, 1981)
- (Habillement) Rembourrage de soutien-gorge.
- ..., je suis sûre qu'elle a des amplis (...). — (Annie Ernaux, La femme gelée, Folio, p. 66).
-
anéantie
- Participe passé féminin singulier de anéantir.
-
ahurit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de ahurir.
- Troisième personne du singulier du passé simple de ahurir.
-
agrologie
- Science qui a pour objet la connaissance des terrains dans leur rapport avec l’agriculture.
- Une agriculture durable doit se baser sur l'agrologie c'est-à-dire sur la compréhension des lois du sol et non sur leur schématisation. — (Claude Bourguignon, Lydia Bourguignon, Le sol, la terre et les champs: pour retrouver une agriculture saine, 2008)
-
anesthésie
- (Médecine) Suppression momentanée, générale ou partielle, de la sensibilité, produite par une maladie ou par certaines substances, telles que l’éther, le chloroforme, etc.
- L’anesthésie. Elle est le plus souvent locale et les indications d’anesthésie générale doivent être rares en fibroscopie souple. L'endoscopie rigide par contre est réalisée sous anesthésie générale. — (Philippe Godard, Jean-Louis Pujol, Arnaud Bourdin, Pneumologie: soins infirmiers, 2005, page 59)
- Ah docteur! Je rentre de la clinique. On m'a opérée de la cataracte. Bien sûr, ce n'est pas une anesthésie générale. Mais je ne me sens pas très stable. Je suis un peu château branlant. — (Jean-Paul Schneck, Les contes d'un médecin généraliste ordinaire, L'Harmattan, 2002, page 118)
- Le mal de tête causé par l’anesthésie ne fit que s'aggraver en raison du bruit infernal qui parvenait jusqu'à elle par vagues successives, risquant à chaque fois de lui briser les tympans. — (Søren Hammer & Lotte Hammer, Le Prix à payer, Éditions Actes Sud, traduit du danois par Michèle Lamothe-Nielsen, 2012, chap. 47)
-
amidonnerie
- (Industrie) Fabrique d’amidon.
- À Beinheim, où il exploite déjà, sur un site de plus de 80 hectares, une amidonnerie et une glucoserie, le groupe a choisi de bâtir son éthanolerie.
- Lʼamidonnerie constitue la principale utilisation des céréales en raffinerie végétale. — (Joël Abécassis, Jacques-Éric Bergez, Les filières céréalières: Organisation et nouveaux défis, 2009)
-
minuit
- Heure située au milieu de la nuit, à la limite de deux jours.
- […] ; les places et les rues attenantes, habituellement si solitaires dès que neuf heures sonnaient à Saint-Germain-l’Auxerrois, étaient, quoiqu’il fût minuit, encombrées de populaire. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- […], rien ne resplendit plus, après minuit, que cinq ou six débits mal fréquentés dont l'éclairage ourle le trottoir d'un morne flamboiement. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Vers lès minuit, le boulanger vint frapper chez Mme Massot. — (Jean Giono, Jean le Bleu, Grasset, Paris 1932)
- Hé Rosaire, quelle heure qu'y est? Minuit dans vingt Merci ben Ça doit être noir de monde su'l'perron d'l'église — (chanson Noël au camp, Tex Lecor, 45 tours Je t'amène avec moi - Noël au camp, 1968)
- Et suivant son idée, vers les minuit, il me conduisit à la sortie de l’Éden, où figuraient alors dans un ballet des centaines d’enfants écaillés d’or, se balançant autour d’une danseuse lascive. — (Maurice Barrès, Le culte du moi : le jardin de Bérénice → lire en ligne)
- C'est trop de minuits sans nouvelles de toi. Le premier nous a anéantis ; les autres n'ont servi à rien ; ils étaient superflus. — (Réjean Ducharme, L'hiver de force, Gallimard, 1973, page 59)
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allégit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe allégir.
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe allégir.
-
apophonie
- (Linguistique) Modification phonétique du timbre d'une voyelle dans un mot.
- L'apophonie a joué un grand rôle en latin ; elle explique que de con + facio, forme composée du verbe facio (« faire » d'où notre faire), on passe à conficio (d'où confire), par apophonie de /a/ en /i/ en syllabe ouverte, tandis que le participe passé passif est confectus (d'où confection), où l'apophonie se fait de /a/ vers /e/ en syllabe fermée.
- L’apophonie, en revanche, est un phénomène phonétique combinatoire qui a lieu ou non suivant l’environnement phonétique de la voyelle concernée. — (Marco Rühl, Linguistique pour germanistes: Une tentative de médiation entre la tradition française et la tradition allemande de l’étude de la langue allemande, 2000)
-
souci
- Soin, préoccupation, inquiétude.
- Parmi les louanges qu’on donne à Bacchus, la plus glorieuse sans doute, c’est qu’il dissipe les soucis, les inquiétudes et les peines. Mais ce n’est pas pour longtemps : l’ivrogne cuve son vin, et les chagrins reviennent en poste. — (Érasme; Éloge de la folie, 1509. Traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
- L’industrie moderne est caractérisée par un souci toujours plus grand de l’exactitude ; au fur et à mesure que l’outillage devient plus scientifique, on exige que le produit présente moins de défauts cachés. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 356)
- Le Danemark, avec le souci le plus louable de la santé physique et morale de ses sujets, interdit absolument l’importation de l’alcool au Groenland. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Nous volions depuis vingt-six heures et demie. Malgré les soucis et les préoccupations et les efforts successifs, nous étions l’un et l’autre d’attaque. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Il m’est dit à chaque instant que l’un des grands soucis des autorités départementales, c’est l’entretien des routes, souvent emportées par des torrents, par les coulées de boue, par les éboulements, par des chutes de blocs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La gelée de mai avait compromis la récolte des sorbes et depuis déjà longtemps c’était le souci numéro un des griveleux. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Problème.
- Tu as un souci, dit mon fils. — (Genevieve Brisac, Moi, j'attends de voir passer un pingouin, 2006, page 45)
- J'ai pensé à te téléphoner, mais je ne suis pas du genre à sauter sur le téléphone dès que j'ai un souci. — (Anthony Horowitz, Déclic mortel, 2015, page 45)
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amatit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe amatir.
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe amatir.
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affaiblie
- Personne physiquement ou moralement diminuée ou amoindrie, personne en état de faiblesse intellectuelle.
-
ironie
- (Rhétorique) Figure de rhétorique par laquelle on dit le contraire de ce qu’on veut faire entendre.
- Ce compliment n’est qu’une ironie.
- L’ironie abonde dans les lettres provinciales, dans les lettres persanes.
- Il a une grande facilité à manier l’ironie.
- Il y a un tour de Fiction, au moyen duquel la penſée ne doit pas être entendue littéralement comme elle eſt énoncée, mais qui laiſſe apercevoir le véritable point de vûe en le rendant ſeulement plus ſenſible & plus intéreſſant par la Fiction même. De là naissent l’Hyperbole, la Litote, l’Interrogation, la Dubitation, la Prétérition, la Réticence, l’Interruption, le Dialogiſme, l’Épanorthoſe, l’Épitrope, & l’Ironie ; celle-ci ſe ſoudiviſe, à raison des points de vûe ou des tons, en ſix eſpèces ; ſavoir, la Mimèſe, le Chleuaſme ou Perſifflage, l’Aſtéiſme, le Charientiſme, le Diaſirme, & le Sarcaſme. — (Encyclopédie méthodique : Grammaire et Littérature, tome second, Panckoucke / Plomteux, Paris / Liège, 1784)
- Le docteur Du Poirier lui avait dit que c’était un homme de plaisir et d’esprit, dominé par ce penchant infernal, le plus grand ennemi du trône et de l’autel : l’ironie. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Ces quatre sources sont 1° le besoin ; 2° le pléonasme ; 3° la métathèse ; 4° l’énallage. Parmi les figures de pensées, au nombre de dix-huit, il [Phœbammon] en distingue deux nées du besoin : l’aposiopèse et l’épitrochasmos ; six nées du pléonasme : la prodiorthose, l’épidiorthose, la procatalepse, la paralipse, la diotypose, l’épimone ; six nées de la métathèse : la prosopopée, l’éthopée, la figure appelée μιϰτόν, parce qu’elle tient de l’une et de l’autre, l’interrogation appelée έρώτησις, l’interrogation appelée πεύσις, et la prétérition ; quatre nées de l’énallage : l’ironie, la dubitation, l’allusion satirique, l’apostrophe. — (Étienne Gros, Étude sur l’état de la rhétorique chez les Grecs, Typographie de Firmin Didot Frères, Paris, 1835)
- Quelque citation latine banale de ci, de là, un aphorisme philosophique ou pédagogique, une ironie forcée mais acerbe, rehaussent son prestige. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Des figures de style comme l’ironie introduisent la possibilité que l’orateur dise autre chose que ce qu’il pense, qu’il use de détours, qu’il cache le fond de sa pensée, voire qu’il mente. — (Marie de Gandt, Sous la plume. Petite exploration du pouvoir politique, Éditions Robert Laffont, Paris, 2013, page 152)
- Attitude sarcastique par laquelle on regarde les autres de haut.
- Un malentendu existe entre lui et les simples mortels […] Il arbore superbement un scepticisme, un snobisme de décadence qui leur reste inaccessible et fermé. Son ironie naturelle les gêne et les déconcerte. Il est ennuyé, blasé […] — (Anatole Claveau, Le Tout-Paris, dans Sermons laïques, Paul Ollendorff, Paris, 1898, 3e édition, page 31)
- J’ai rêvé d’un ironiste qui, un beau jour, tout à coup, perdait son ironie. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Mon ironie, ce cynisme des eunuques volontaires, s'accompagne d'une fascination absolue pour les idées fixes des autres. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, page 15)
- Propos sarcastiques.
- Je serai là dans peu de temps. Quand je rallumerai ce feu, Arthur sera mort. C’est tout, c’est simple, ça se passe de vos ironies. — (Kaamelot, livre V, épisode 28, Exsecutor)
- Toutefois, dans son aveuglement judéophobique, il fait de cette ironie non pas un simple bon mot, fruit éphémère d'un jeu de manche rhétorique, mais une attaque en règle contre les Juifs de Rome. — (Philippe Borgeaud, À chacun sa religion, chapitre 11 de Exercices d’histoire des religions: Comparaisons, rites, mythes et émotions, textes réunis & édités par Daniel Barbu & Philippe Matthey, Boston : Brill, 2016, page 177)
- (Sens figuré) Ce qui, dans sa dérision ou sa contradiction, ressemble à une plaisanterie.
- Le lieutenant-colonel du Paty de Clam est en prison. Ô lendemains des jours de victoire. Du Paty de Clam est en prison, et dans la propre cellule de Dreyfus, pour comble d’ironie. — (Georges Clemenceau, Au Cherche-Midi dans L’Aurore, 3 juin 1899, en réunion dans Justice militaire, Stock, 1901, page 96)
- Il y a une grande ironie : on cherche la perle rare et on tombe sur quelqu’un de banal. — (Iegor Gran, Entretien avec Daniel Delattre, papyrologue : « Avec la technologie, on a l'impression de comprimer le temps », dans Charlie hebdo n° 1240 du 27 avril 2016, page 15)
- Ironie de l’actualité, le procès de l’Union des banques suisses (UBS) s’est ouvert au début d’octobre à Paris, pour démarchage illicite de clients français. — (Mathilde Damgé, Comment la France a raté le coche de la fin du secret bancaire suisse, Le Monde. Mis en ligne le 18 octobre 2018)
- Les cinquante titres récupèrent et déroutent, avec un zeste d’ironie et, parfois, avec un léger effet captieux, le lexique sur la pandémie de COVID-19, le vocabulaire et les syntagmes titrés dans les journaux.— (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d'intérieur illustrés, Créatique, Québec, 2020, page 8)
-
anomie
- État d’une société caractérisée par une désintégration des normes qui règlent la conduite des personnes et assurent l’ordre social.
- Nombreux sont ceux qui, dans l’anonymat des cités modernes, éprouvent un sentiment aigu d’aliénation ou d’anomie. — (Edwin O. Reischauer, Histoire du Japon et des Japonais, tome 2 : De 1945 à nos jours, traduit et complété par Richard Dubreuil, éditions du Seuil, 1997, page 49)
- Le général Wrangel, pourtant monarchiste convaincu et allié de Dénikine, décrit l’anomie qui règne sur l’immense territoire contrôlé par ce dernier quand il en prend la tête en mars 1920 : « Le pays était dirigé par toute une série de petits satrapes, à commencer par les gouverneurs pour finir par n’importe quel gradé de l’armée [...] l’indiscipline des troupes, la débauche et l’arbitraire régnant à l’arrière n’étaient un secret pour personne […] L’armée, mal ravitaillée, se nourrissait exclusivement sur le dos de la population, ainsi grevée d’un fardeau insupportable. » — (Anton Ivanovitch Dénikine, article Wikipédia)
- Les Français ne reconnaissent plus la France. La Liberté est devenue l’anomie, l’Égalité, l’égalitarisme, la Fraternité, la guerre de tous contre tous. — (Éric Zemmour, Le Suicide français, éditions Albin Michel, 2014)
- (Médecine) Incapacité à exprimer une sensation ou une pensée, par oral ou par écrit.
- Pourtant, dès qu’on lui demandait ce qu’il tenait dans la main gauche, il était absolument incapable de répondre correctement ! Ce symptôme d’« anomie tactile gauche » est en réalité l’une des conséquences directes et obligatoires de la déconnexion interhémisphérique dont avait été victime ce patient. — (Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient, Odile Jacob, 2009, page 382)
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mûrit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de mûrir.
- Les chauds rayons de la cuisine se projettent sur les traits qui durcissent, les restes de bouteilles bus en compagnie des garçons s’infiltrent dans le teint, et nulle fleur ne mûrit plus vite que celle d’une belle écaillère. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- Troisième personne du singulier du passé simple de mûrir.
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apathie
- (Vieilli) État d’une âme qui n’est susceptible d’aucune émotion ; impassibilité.
- Les stoïciens voulaient que leur sage fût dans une entière apathie.
- Le docteur sortit de son apathie habituelle pour faire chorus avec son père. — (Pierre-Henri Simon, Les Valentin, 1931)
- (Plus courant) Nonchalance, indolence.
- …allons, paresseux, prends ta lanterne et ta serpe, ajouta-t-elle, en s’adressant à Maurice, qui était retombé dans cette apathie résignée habituelle aux gens que leur position a fait pour obéir. - Et dépêche-toi. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes T.1, 1833)
- Mais comment y parvenir, ajoutent-ils, considérant l’apathie formidable et le fatalisme de nos classes dirigeantes ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- On aurait pu se croire dans un fumoir anglaisNous sirotions à deux un breuvage irlandaisQui donnait à chacun une diction pâteuseUne douce apathie, une indolence heureuse. — (François Morel, Fumoir anglais, 2006)
- Le diagnostic différentiel de l’apathie et de la dépression reste un véritable défi lancé au clinicien, certains symptômes étant communs, le manque de motivation en particulier. — (Psychopathologie et neurosciences: Questions actuelles de neurosciences cognitives et affectives, sous la direction de Salvatore Campanella et Emmanuel Streel, De Boeck Supérieur, 2008, page 247)
- Notre apathie vient aussi, selon lui, d’une terrible impression d’impuissance. — (Sonyae Faure, Citoyens, soyez indociles , Libération, 30 août 2017)
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alopécie
- (Médecine) Chute des cheveux, et quelquefois des sourcils, de la barbe, etc., avec dénudation de la peau.
- Lʼalopécie peut s’accompagner parallèlement dʼasthénie, dʼanémie. — (Société française de dermatologie et de syphiligraphie, Bulletin de la Société française de dermatologie et de syphiligraphie : Volume 81, 1974)
- Mais lorsque la chute de cheveux aboutit à une diminution de la densité de capillaire et que le cuir chevelu devient visible, on parle alors d'alopécie. — (Le Monde, 13 mai 2008)
- «Ma barbe est devenue blanche, elle tombe un peu, les cheveux aussi. La moustache est partie, je ne sais pas si elle reviendra, mais ça m'étonnerait», a-t-il dit. «Je suis atteint de ce qu'on appelle l’alopécie», a poursuivi M. Philippe. — (AFP, L'ex-premier ministre français Édouard Philippe commente son changement d'apparence, Le Journal de Québec, 3 février 2023)
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adoucie
- Féminin singulier de adouci.
- Et astuce ménagère, pour éviter les traces de calcaire sur les vitres, le transporteur utilise une eau adoucie et des produits déperlants. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 septembre 2022, page 3)
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abêtie
- Féminin singulier de abêti.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.