Dictionnaire des rimes
Les rimes en : adonisons
Que signifie "adonisons" ?
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- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adoniser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adoniser.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "adonisons".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
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bouton
- Petite pièce de diverses matières, ordinairement ronde ou plate, quelquefois bombée ou en boule, qui sert généralement à retenir ensemble différentes parties d’un vêtement et que l’on passe, à cet effet, dans les fentes appelées boutonnières, dans les ganses ou dans les brides.
- Les marches boueuses portaient l’enseigne de chaque métier en offrant aux regards des découpures de cuivre, des boutons cassés, des brimborions de gaze, de sparterie. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- M. Hyacinthe a revêtu son costume le plus somptueux : une redingote, que son embonpoint soumet à des efforts de plus en plus tendus. C’est qu’elle ne date pas d’hier. Il l’a inaugurée il y a douze ans. Et dame ! depuis lors il a grossi. L’étoffe se tire tellement à l’endroit des boutons que ceux-ci ressemblent à des comètes, dont la queue en éventail est faite d’une infinité de plis. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 177-178)
- (Botanique) Petit corps arrondi ou allongé qui poussent sur les arbres et les arbustes et d’où naissent les branches, les feuilles ou les fleurs.
- Bouton à bois. Boutons à feuilles. Bouton à fruit.
- Il y a beaucoup de boutons à cet arbre.
- Ce fut par un de ces mauvais jours que Pascal, s’étant approché d’une fenêtre, aperçut son voisin, M. Bellombre, le professeur retraité, en train de faire le tour de ses arbres, pour voir s’ils avaient beaucoup de boutons à fruit. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- (En particulier) (Botanique) Fleur qui n’est pas encore épanouie.
- Le platycodon, que l'on connaît peu, appartient à la famille des campanulacées. Ses boutons bien ronds donnent en s'ouvrant de magnifiques fleurs bleues et sucrées. — (Alice Caron Lambert & Jacques Denarnaud, La cuisine des fleurs: les recettes d'Alice, ACR Édition, 1995, page 12)
- (Par extension) (Architecture) Ornement décoratif sculpté figurant une fleur qui n’est pas éclose.
- (Par analogie) Petites tumeurs arrondies qui se forment sur la peau, soit au visage, soit en diverses parties du corps.
- […] d’abord pisiformes, durs et peu sensibles, ces boutons grossissent, s’abcèdent, deviennent douloureux et fluctuants. — (G. Marotel, Parasitologie vétérinaire, J.-B. Baillière & fils, 1927, page 520)
- Si on a tendance à avoir des boutons de rasage, on applique une crème hydratante ou un après-rasage adapté, quelle que soit la technique de rasage utilisée. — (Michèle Verschoore, Le Guide de la beauté au masculin: À la pointe de la recherche et de l'innovation, Odile Jacob, 2016)
- (Par extension) Insigne qui est une marque de la profession qu’on exerce ou de la dignité dont on est revêtu.
- Bouton de livrée, de mandarin.
- (Escrime) Petite pièce de métal qui garnit l’extrémité d’un fleuret pour le rendre inoffensif.
- Chacun d’eux emboîta à la pointe de son épée un de ces boutons d’acier qui transforme une rapière en fleuret de salle. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Partie saillante et arrondie à l’aide de laquelle on pousse et on tire le pêne d’une serrure ou un verrou.
- Le Brun surveillera l’étonnant Cussy, l’Italien qu’il gardera près de lui, tandis qu’il cisèle les crémones, les targettes, les boutons de porte, ces menus travaux d’une perfection incomparable, et qui confèrent à Versailles sa primauté. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 100)
- Le bouton d’une serrure, d’un verrou. Le bouton d’un tiroir, d’un couvercle. Le bouton d’une porte.
- Pièce de fer ou de cuivre, qui est ordinairement de forme ronde ou ovale et qui sert à tirer à soi une porte ou à l’ouvrir.
- Elle chercha à tâtons le bouton d’un huis, finit par le trouver, et entra dans une pièce sombre. — (Paul Adam, Chair molle, 1885)
- J'ai en un domestique mysophobe; son bonheur, c'était de passer sa journée à nettoyer les cuivres, les chenets, boutons de porte, lustres, enfin tout ce qui dans l'appartement était en métal ou susceptible de briller; […]. — (Édouard Gélineau, Des peurs maladives ou phobies, Paris : Société d'éditions scientifiques, 1894, page 92)
- D'une main, j’ai empoigné la poignée de ma valoche et de l'autre le bouton de porte. — (Génami Rivière, Retrouver l'être aimé : Pomme d'amour et cœur de glace, Editions Publibook, 2003, page 143)
- (Équitation) Petit anneau de cuir qui coule le long des rênes et qui sert à les resserrer.
- Le bouton de la bride.
- (Métallurgie) Petite portion d’or ou d’argent qui reste après la coupellation.
- Petit organe de commande d’un appareil, surtout bouton-poussoir.
- M. Constant pressa le bouton d’une sonnerie et jeta un ordre au gardien qui surgit dans l’entre-bâillement de la porte […] — (Francis Carco, Les Hommes en cage, Éditions Albin Michel, Paris, 1936, page 151)
- Il appuya sur le bouton d’une sonnette. Un domestique en livrée parut aussitôt. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- (En particulier) (Électricité) Commande manuelle d’un interrupteur, d’un potentiomètre, etc.
- (Interface graphique) Zones d’interface, icônes numériques d’un écran, d’un site ou d’un programme qui permet d’interagir avec ces derniers.
- Sélectionne le bouton « désinstaller » et confirme pour te débarrasser de ce programme.
- Appuie sur le bouton « annuler » pour éviter de télécharger n’importe quoi.
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affectation
- Destination, application d’une chose à un certain usage.
- L’affectation d’une somme à telle dépense, d’un monument à tel usage.
- Action d’assigner un poste ; ce poste lui-même.
- Rejoindre son affectation.
- Action de doter une grandeur d’un signe qui en modifie la valeur.
- (Droit) Acte ou fait ayant pour conséquence d’incorporer un bien au domaine public.
- (Programmation) Attribution d’une valeur à une variable.
- (Sylviculture) Dans une forêt traitée en futaie régulière, surface qui doit être régénérée pendant un temps déterminé, appelé période.
- Action de feindre ou d’exagérer certains sentiments et certaines qualités.
- Je suis bien assuré de déplaire à ces femmes qui, dans ces mêmes salons, emportent d’assaut la considération par une affectation de tous les instants. — (Stendhal, De l’Amour, 1re préface de 1826)
- Il était accoutumé aux vieillards coquets de Paris. L’absence d’affectation et la conversation sage et nourrie de faits de M. de Serpierre achevèrent la conquête de Lucien ; l’absence d’affectation surtout lui parut chose incroyable en province. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La blouse glissait sur son épaule, elle la remonta et Benjamin aperçut la paire de lunettes dans sa main gauche, elle les mit sur son nez, lui tendit la joue et avec une affectation coquine : — Femme à lunettes, femme à quéquette, dit-elle. — (Serge Koster, La condition du passager : roman, éd. Flammarion, 1987, page 116)
- (Par extension) Manière de parler et d’agir qui s’éloigne du naturel.
- […] ; il vaudrait mieux pour votre honneur avoir conservé la voix et le langage d’un bandit, que de voiler vos projets sous l’affectation du langage et des manières d’un gentilhomme. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Canalis, pris jeune par la belle duchesse de Chaulieu, se justifia donc à lui-même ses affectations en se disant qu’elles plaisaient à cette femme dont le goût faisait loi. […]. Il se permettait des œillades interrogatives à son public, des poses de satisfaction, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
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accession
- Action d’ajouter ou de s’ajouter à.
- Ce royaume s’est agrandi par l’accession des provinces voisines.
- Balancement de toute chose, tissu intime, vaste équation où la variable oscille sans cesse par l’accession de données nouvelles, telles sont les images par lesquelles j’essaie de me représenter le fait, sans me satisfaire. — (Ernest Renan, L’Avenir de la science, pensées de 1848, Édition C. Lévy, 1890, chapitre viii, pages 148.)
- S’emploie plus particulièrement pour désigner l’adhésion d’une puissance à un engagement déjà contracté par d’autres.
- Acte d’accession.
- Les puissances du Nord ont promis leur accession à ce traité.
- Façon plus générale de l’action par laquelle on adhère à une chose, à un acte, à un contrat quelconque.
- Il y a eu accession du père au contrat de mariage du fils.
- Possibilité d’accès à telles ou telles fonctions.
- (Droit) Droit que le propriétaire d’une chose, mobilière ou immobilière, a sur ce qu’elle produit ou sur ce qui s’y unit et s’y incorpore. On le dit quelquefois des Choses mêmes sur lesquelles ce droit est exercé.
- Les fruits de la terre, les fruits civils, le croît des animaux appartiennent au propriétaire par droit d’accession.
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mont
- (Géographie) Montagne. Il s’emploie surtout dans certaines expressions géographiques consacrées par l’usage. Au pluriel, le terme géographique est généralement suivi de la préposition de.
- Le mont Blanc.
- Le mont Dore.
- Le mont Athos.
- Le mont Sinaï.
- Les monts du Velay.
- Les monts du Rouergue.
- Les monts d’Auvergne.
- Les monts des Géants.
- Les monts Métallifères.
- Au pluriel et pris absolument, désigne ordinairement les Alpes.
- Passer, repasser les monts.
- Au-delà des monts.
- Deçà les monts.
- (Héraldique) Meuble représentant le relief du même nom dans les armoiries. Il est généralement mouvant de la pointe ou d’une partition. On doit blasonner le nombre de coupeaux quand il y en a plusieurs. Il se distingue de la montagne par sa forme arrondie au sommet. À rapprocher de colline et montagne.
- De gueules, à la tour d'or posée sur un mont de sinople, lui-même chargé d'un besant d'argent, surmontée d'un coucou en vol contourné d'or, surmonté d'une croix pattée du même accostée de deux fers de moulin d'argent, qui est de la commune de Mont-Roc du Tarn → voir illustration « armoiries avec un mont »
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adjoindrons
- Première personne du pluriel du futur du verbe adjoindre.
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estimation
- Action d’attribuer un prix à quelque chose d’existant, de l’évaluer, d’en estimer la valeur.
- En regardant de plus près, ils s’aperçoivent alors que tous les produits étaient périmés depuis longtemps. Le « partenaire » coréen avait « arrosé » l’auditeur lors de l’estimation comptable de l’apport en capital. — (« Réussir sur le marché coréen : Pour la première fois l’an passé, les Européens ont plus investi en Corée que les Américains ou les Japonais », dans L’Usine Nouvelle n°2593, 30 avril 1997)
- Évaluation d'une quantité.
- Pour certaines opérations ( estimation de la charge d'un camion ou d'un engin, estimation approchée du volume d'une bille, etc.. ) il n'est pas utile d'effectuer un cubage précis. — (Barème de cubage, 7e édition, CIRAD Département Forêts, 1995, page 86)
- Quelques espèces sont assez facilement piégeables et suffisamment étudiées pour permettre, dans quelques milieux, l’estimation de densités à l'hectare. — (Henri Le Louarn & Jean-Pierre Quéré, Les rongeurs de France: faunistique et biologie, avec la collaboration de A. Butet, INRA / Éditions Quae, 2003, page 52)
- (Gestion de projet) Opérations de chiffrage :
- Prédiction d’une grandeur, une performance, le coût ou la durée d’une tâche d’un projet.
- La consommation d’essence était depuis une huitaine d’heures nettement inférieure à nos estimations, pourtant très tirées. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Discipline ou fonction remplie par le personnel qui réalise ces chiffrages, qu’il soit l’exécutant de la tâche estimée ou affecté uniquement à cette fonction.
- On en est où avec l’estimation du projet ?
- Résultat, chiffre résultant de cette opération, coût présenté sur un devis.
- L’'estimation’ est bien supérieure à ce que nous attendions.
- (Par extension) Offre commerciale, budget.
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affabulation
- (Littérature) Partie d’une fable, d’un apologue, qui en explique le sens moral.
- Sire, dit alors maître Ogier, permettez que je déduise de ceci une affabulation. Ces passereaux sont vos nobles, cette vigne est le peuple. Les uns banquètent aux dépens de l'autre. Sire, qui gruge le vilain gruge le seigneur. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Trame d’un récit ; intrigue d’une pièce.
- Voici en deux mots l’affabulation de cette comédie.
- Il faut évoquer ici le thème récurrent du « cryptogramme ». Certains romans commencent par la découverte d’un document écrit – incomplet ou chiffré– dont le déchiffrement va jouer un rôle décisif dans l’affabulation. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 91)
- (Par extension) (Péjoratif) Récit mensonger ; déclaration mensongère.
- Rejeter toute affabulation et n’admettre pour matériaux que des faits véridiques (et non pas seulement des faits vraisemblables, comme dans le roman classique), rien que ces faits et tous ces faits, était la règle que je m’étais choisie. — (Michel Leiris, De la littérature considérée comme une tauromachie, 1945-1946 (préface de L’âge d’homme, 1939), collection Folio, page 15)
- Son reportage plein d’affabulations décrivait de faux héros opposés à des administratifs tatillons et avides de pouvoirs. Sous le titre allusif « le poids de l'administration », il taillait un costume sur mesure à Si Omar et pour ce faire rapportait des propos qu'il imputait à Meyer. — (Anne Leduc, Le chant du lendemain: Alger, 1962-1969, Bouchène, 2004, page 63)
- Les affabulations du mythomane finissent par tisser une trame si serrée qu'il a parfois du mal à faire la part entre ce qu'il a imaginé et ce qu'il a réellement vécu. — (Antoine Bello, Scherbius (et moi), Gallimard, page 348)
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afféageront
- Troisième personne du pluriel du futur du verbe afféager.
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exploitation
- Action d’exploiter, de faire valoir une chose, d'en tirer le profit du produit.
- C'est vers le milieu du XIe siècle que parait avoir été établie la première exploitation de la houille dans les environs de Newcastle en Angleterre, du moins en ce qui concerne l'Europe, car, d'après les récits des missionnaires, les Chinois se seraient servis de ce combustible bien avant notre ère. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 87)
- Grâce à la nature du sol (tirs et hamri) et à l’abondance des précipitations, une grande partie de la zone côtière se prête admirablement à l’exploitation agricole. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 219)
- A Arles, l'archevêque, qui avait le monopole de l'exploitation de la graine d'écarlate, avec laquelle on fabriquait le teinture rouge, ne traitait, pour la vente de ses récoltes, qu'avec les juifs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- L’exploitation des mines de la côte Ouest du Spitzberg a fait surgir à Kings Bay comme à Advent Bay des villages peuplés toute l'année; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (En particulier) (Agriculture) Exploitation agricole.
- Suspectant un foyer de grippe aviaire dans un élevage de canards, la préfecture des Landes a mis en place un périmètre de contrôle temporaire autour de cette exploitation qui est en cours de dépeuplement à titre préventif. — (« Virus : Suspicion de grippe aviaire dans un élevage de canards », le 7 décembre 2020, sur le site de La France agricole (www.lafranceagricole.fr))
- (Sens figuré) Action de tirer de quelque chose ou de quelqu'un un profit illicite ou excessif.
- Pour les radicaux, les multinationales sont des profiteuses de la faim qui jouent un rôle prépondérant dans l’exploitation des pauvres. L’aide et le commerce alimentaires sont « principalement des armes politiques dans les mains des puissants pour maintenir leur domination ». — (Marilee Karl, « Tendances générales dans le développement rural », dans Femmes et développement: outils pour l'organisation et l'action, traduit de l’anglais, Éditions D’en Bas & L’Harmattan, 1988, page 79)
- Exploitation de la crédulité publique.
- (Réseaux informatiques) Ensemble des activités nécessaires pour mettre en œuvre une installation, par exemple, un réseau de télécommunication.
- (Informatique) Utilisation d'un exploit.
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version
- (Linguistique) Traduction d’une langue étrangère vers la langue maternelle du traducteur (par opposition à thème).
- Version littérale.
- Version fidèle, exacte.
- Faire une version.
- Anciennes traductions de l’écriture.
- La version des Septante.
- Traductions que les écoliers font d’une langue ancienne ou étrangère en leur propre langue.
- Son fils a remporté le prix de version grecque.
- Faire une version anglaise, allemande.
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accolons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accoler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accoler.
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devenons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de devenir.
- Première personne du pluriel de l’impératif de devenir.
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abêtirons
- Première personne du pluriel du futur du verbe abêtir.
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interrogation
- Question, action d’interroger.
- Il y a un tour de Fiction, au moyen duquel la penſée ne doit pas être entendue littéralement comme elle eſt énoncée, mais qui laiſſe apercevoir le véritable point de vûe en le rendant ſeulement plus ſenſible & plus intéreſſant par la Fiction même. De là naissent l’Hyperbole, la Litote, l’Interrogation, la Dubitation, la Prétérition, la Réticence, l’Interruption, le Dialogiſme, l’Épanorthoſe, l’Épitrope, & l’Ironie ; celle-ci ſe ſoudiviſe, à raison des points de vûe ou des tons, en ſix eſpèces ; ſavoir, la Mimèſe, le Chleuaſme ou Perſifflage, l’Aſtéiſme, le Charientiſme, le Diaſirme, & le Sarcaſme. — (Encyclopédie méthodique : Grammaire et Littérature, tome second, Panckoucke / Plomteux, Paris / Liège, 1784)
- Lui sentait dans les yeux de la jeune fille une imploration muette, l’interrogation de la biche captive et soumise, ne souhaitant que savoir ce qu’on attend d’elle. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Éducation) Examen permettant de vérifier la connaissance ou la compréhension qu’a un élève ou un étudiant d’un domaine qui lui a été enseigné.
- La leçon de droit débute par la dictée des cahiers du professeur, et se poursuit par une explication, voire des interrogations. Cette procédure didactique n'est pas sans rappeler l'enseignement du droit tel qu'il se développe depuis le Moyen Âge. — (Nader Hakim, L'autorité de la doctrine civiliste française au XIXème siècle, éditions L.G.D.J., 2002, p. 177)
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déduction
- Action de soustraire une somme d'une autre.
- Il fait une déduction de la somme principal.
- La succession, déduction faite des dettes et legs, monte à cent mille francs.
- Rappelons la règle relative aux déductions : un contribuable peut soustraire de ses revenus les dépenses qui ont servi à générer ces entrées d’argent. J’insiste sur le « peut », il n’y a aucune obligation de le faire. — (Daniel Germain, La gestion de la PCU, broche à foin jusqu’à la fin, Le journal du Québec, 23 décembre 2020)
- (Didactique) Action de déduire, de tirer une conséquence, d'inférer une chose d'une autre.
- Les déductions de la science actuelle nous font connaître les véritables principes de l’amélioration, il ne faut que les poser et les écrire. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Vos raisons ne sont pas des raisons, vos déductions ne sont que des hypothèses. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 969)
- (Logique) Procédé par lequel on va de la cause aux effets, du principe aux conséquences, du général au particulier.
- Le syllogisme est la principale forme de déduction.
- La déduction est opposée à l’induction.
- (Antiquité romaine) Déduction de colonie (deducere coloniam) : installation d'une colonie de citoyens romains sur des terres confisquées aux vaincus.
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motivation
- Désir ou volonté spontanés.
- La motivation qui pousse à se tuer et donc à tuer ses propres divinités est plus grave, karmiquement, que la motivation qui conduit à tuer une autre personne ([…]) — (Louis-Vincent Thomas, Mélanges thanatiques: deux essais pour une anthropologie de la transversalité, L'Harmattan, 1993, p. 193)
- Le diagnostic différentiel de l’apathie et de la dépression reste un véritable défi lancé au clinicien, certains symptômes étant communs, le manque de motivation en particulier. Les bases neuro-biologiques de la motivation impliquent le système dopaminergique avec ses projections sur le cortex, le noyau accumbens et l’amygdale, et la maladie de Parkinson reste bien sûr un modèle pour étudier l’apathie. — (Psychopathologie et neurosciences: Questions actuelles de neurosciences cognitives et affectives, sous la direction de Salvatore Campanella et Emmanuel Streel, De Boeck Supérieur, 2008, p. 247)
- La motivation, ça se commande pas; ça s'entretient. Comme la forme. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, p. 344)
- Justification fournissant un motif.
- Cette décision nécessite une motivation.
- (Linguistique) Relation, lien entre un signe et la réalité qu'il désigne, entre le signifiant et le signifié.
- Dans la dérivation, il y a toujours motivation (…). Enfin, l'attraction paronymique (par exemple, forcené, anciennement fors sené « hors de sens », rattaché à force) est fondée sur une fausse motivation. — (Ling.1972)
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acquiesceront
- Troisième personne du pluriel du futur du verbe acquiescer.
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additionnons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe additionner.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe additionner.
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absorption
- Action d’absorber.
- Il me semble que ce porteur est un peu trébuchant, grâce sans doute, à une absorption trop prolongée de vodka. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- […] au premier symptôme, l'apparition d'un léger œdème prétibial, il fallait cesser toute absorption de viande de conserve et se nourrir exclusivement de légumes conservés ou secs et de viande fraîche. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Physiologie) Fonction par laquelle les êtres organisés attirent à eux et pompent les fluides qui les environnent ou qui sont exhalés intérieurement.
- L’absorption du chyle se fait à la surface des intestins.
- (Argot polytechnicien) (XIXe siècle) Repas offert chaque année aux anciens de l’École polytechnique par la promotion nouvelle. On y absorbe assez de choses pour justifier le nom de la solennité.
- Lorsque le taupin a été admis, il devient conscrit et comme tel tangent à l’Absorption. Cette cérémonie annuelle a été imaginée pour dépayser les nouveaux, les initier aux habitudes de l’École, les accoutumer au tutoiement.
- (Cartographie) Transformation d'énergie rayonnante en une autre forme d'énergie par interaction avec la matière. (Commission Internationale de l'Éclairage)[1].
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adressons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adresser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adresser.
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abominons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abominer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abominer.
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abrogerons
- Première personne du pluriel du futur du verbe abroger.
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adaptons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adapter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adapter.
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accentuation
- Action d’accentuer.
- Les règles de l’accentuation française.
- Les règles de l’accentuation grecque.
- Entendre bien l’accentuation.
- Cette accentuation est vicieuse.
- Son accentuation laisse à désirer.
- Dans ce contexte, on constate une accentuation d'une gestion managériale du sport. — (Marina Honta, Les territoires de l'excellence sportive, 2002)
- Même si la cadette admire son aînée, elle n'a pas ces coups de griffes, qui, par des accentuations syncopées, font d'Argerich l'interprète d'élection de ce concerto. — (Musique classique - Concerts chez soi, Le Devoir.com, 6 aout 2010)
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proposition
- Action de proposer, de soumettre à un examen, à une délibération.
- Favrolles prend la parole. Son vide intérieur, son inconscience braillarde se masquent sous l'énergie de ses propositions. — (Léon Trotsky, Le drame du prolétariat français, 1922, annexe à l'édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- (Spécialement) (Par ellipse) Proposition de loi.
- Chose qui a été proposée.
- La proposition de ce député a été prise en considération.
- Il a retiré sa proposition.
- (En particulier) Chose proposée pour arriver à la conclusion d’une affaire ou à un arrangement.
- Le résultat de cette proposition conciliatrice fut que les deux jeunes gens […] se prirent par le bras, et, ajustant leurs épées, se dirigèrent vers la porte de l’hôtellerie, sur le seuil de laquelle se tenait l’hôte. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Tout ce qu'il entendait autour de lui, les tuyaux refilés d'une oreille à l'autre, les vaines discussions d'intérêts sordides, les propositions abracadabrantes, lui occasionnaient parfois des nausées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- proposition raisonnable, satisfaisante, absurde, ridicule.
- Faire des propositions à quelqu’un.
- Propositions de paix, d’accommodement, de conciliation.
- Expression d’une idée, affirmation ou la négation de quelque chose.
- […], ils formulèrent la proposition suivant laquelle l’obéissance au souverain, bon ou mauvais, était préférable à la fitna (anarchie, désordre). Ce qui équivalait à la consécration formelle du quiétisme politique de l’islam. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 93)
- proposition universelle, générale, particulière.
- proposition hasardée.
- proposition insoutenable.
- Soutenir une proposition.
- Condamner une proposition.
- Censurer une proposition.
- proposition en matière de foi.
- (Grammaire) Membre de phrase composé essentiellement d’un sujet et d’un verbe et accessoirement d’un complément ou d’un attribut.
- Le terme de proposition remonte aux grammaires logiques où il désignait toute construction minimale porteuse d'un jugement : l'association d'un sujet (ce dont on dit quelque chose) et d'un prédicat (ce que l'on dit du sujet). Ainsi les grammairiens de Port-Royal analysaient la phrase « Dieu invisible a créé le monde visible » en trois propositions : Dieu a créé le monde — Dieu est invisible — Le monde est visible. Progressivement, la notion de proposition s'est confondue avec celle de phrase pour désigner l'unité syntaxique et prédicative combinant un sujet grammatical et un groupe verbal. — (Martin Riegel et alii, Grammaire méthodique du français, 1994)
- Ce La Fontaine qui me prouvait qu’il existe des propositions dont le verbe est au participe : Marché fait, les oiseaux forgent une machine. Ce Corneille qui me fournissait un exemple de propositions principales juxtaposées : J’ai fait ce que j’ai dû, je fais ce que je dois, tandis que Victor Hugo m’offrait un modèle d’indépendantes juxtaposées :Esclave, apporte-moi des roses !Le parfum des roses est doux ! — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 74)
- La syntaxe moderne nous a déjà habitués à considérer la proposition comme un nexus, un noyau, fonctionnant à la manière d'un accordéon dont les éléments sont extensibles ou comprimables à volonté. — (Cahiers de lexicologie, 1961, volume 2, page 48)
- Un cahier de grammaire m’apprend que la proposition indépendante était dite absolue, la principale pouvait s’appeler aussi primordiale alors que la subordonnée se satisfaisait de secondaire. La nomenclature grammaticale a quelque peu évolué depuis, mais à force de nuances, est-elle devenue plus claire ? — (Édouard Bled, Mes écoles, Robert Laffont, 1977, page 128)
- (Logique) Énoncé doué d’une valeur de vérité, généralement le vrai ou le faux.
- Une phrase impérative ou interrogative n’est pas une proposition logique.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.