Dictionnaire des rimes
Les rimes en : adjoins
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "adjoins".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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bulletin
- Petit papier sur lequel on donne par écrit son vote pour concourir à une élection ou à une délibération.
- Quand fut achevé le dépouillement, on constata qu’il y avait 47 bulletins pour les Rouges et 47 bulletins pour les Blancs. Le président, abasourdi, et son bureau ahuri, prononcèrent le ballottage. — (Louis Pergaud, Deux Électeurs sérieux, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Petit écrit par lequel on rend compte chaque jour de l’état actuel d’une chose qui intéresse le public.
- Jean-Pierre Baud […] fut aussi le rédacteur (du n° 1 au n° 15) de l’organe de ladite Amicale, ce bulletin « irrégulomadaire » (dixit Georges Mahé) qu'était à ses débuts notre cher Petit Diagonaliste. — (Paul Fabre, Moi, mon truc, c’était le vélo, Gilbert Jaccon éditeur, 2017, page 24)
- Bulletin de santé. — Les nouvelles du malade sont meilleures, les médecins n’ont pas publié de bulletin.
- Petits billets ou écrits servant à constater certaines choses.
- Délivrer un bulletin.
- (Par ellipse) Bulletin de notes.
- le bulletin trimestriel est envoyé chaque trimestre aux parents de l’élève pour rendre compte de sa conduite et de son travail durant cette période.
- (Par ellipse) Bulletin de l'armée.
- Enfin je sentis ma conscience, je résolus de m’appuyer uniquement sur elle, de considérer les jugements publics, les récompenses éclatantes, les fortunes rapides, les réputations de bulletin, comme de ridicules forfanteries et un jeu de hasard qui ne valait pas la peine qu’on s’en occupât. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
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dédain
- Mépris exprimé par l’air, le ton ou le maintien.
- Le dédain profond que Modeste conçut alors de tous les hommes ordinaires imprima bientôt à sa figure je ne sais quoi de fier, de sauvage qui tempéra sa naïveté germanique, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Entre la gueule du pot et celle d’un licheur, il y a la place d’une vipère, et tu m’y trouveras !… dit-elle excitée par le dédain de Nucingen. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
- La caractéristique de sa physionomie, c’est la morgue, ou plutôt ce dédain, composé à dose égale de l’amour de tout ce qui est anglais et du mépris de tout ce qui ne l’est pas. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
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juin
- Sixième mois de l’année du calendrier grégorien, qui compte 30 jours.
- En juin 1585, il est de nouveau à Croixval; sa santé empire, et en octobre il prévoit qu’il s’en ira avec les feuilles. — (Raymond Lebègue, La poésie française de 1560 à 1630, Société d’édition d’enseignement supérieur, 1951, page 118)
- […], mais l’on n’était qu’en juin et, sauf pour les poires de moisson qui mûrissent en août, il fallait encore attendre longtemps avant de savourer concurremment les pommes du verger et la vengeance désirée. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La fenaison commence généralement dès les premiers jours de juin, époque à laquelle, dans les années sèches, beaucoup des Graminées sont arrivées à maturité; […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 84)
- La moisson de l’orge a lieu aux premiers jours de mai, celle du blé dans la seconde quinzaine de ce mois, celle du maïs au commencement de juin, et celle des légumineuses un peu plus tard. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 220)
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conviens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de convenir.
- Moi, et malgré ce qu’il m’en coûte, si le beau Chris venait me proposer un tel marché (cela m’amuse de l’écrire et qu’il n'y puisse rien : voilà ma revanche), s’il venait (allez, je le redis !), là devant moi, dans le dénuement de cette proposition (quel pied ! L’imaginer ne me coûte pas cher et me fait tant de plaisir tant que dure le suspens), s’il venait me dire « viens baiser avec moi, mais ce sera la dernière fois qu’on se voit », avec un effort surhumain j’en conviens (il faut bien que je me trouve des qualités), je puiserais au fond de moi toutes les forces que je puisse rassembler jusqu’à m’épuiser dans un effort ultime pour lui répondre « non pas mon prince, je préfère vous revoir lanlaire aussi souvent que je le veux, je préfère garder par-devers moi, de tous les biens le plus précieux, votre amitié, au gué vive la rose, la choyer sans jamais la “déchoyer”, la caresser mais jamais harasser, plutôt que l’exposer au souvenir d’un instant trop vite effacé. — (Jacques Chuilon, Le Golfeur du Temple, 2017)
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de convenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de convenir.
- Oui, mon bon Lucien, voilà qui est vrai, jusqu’à un certain point ; mais conviens que tu as bien su leur dorer la pilule à ces bons, archibons Bourbons ; et qu’à leur tour, ils ne se sont pas montrés trop ingrats envers toi. — (Pierre Napoléon Bonaparte, Souvenirs, traditions et révélations, 1876, page 189)
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gain
- Profit que l’on tire d’une entreprise, d’un travail, d’un commerce, d’une vente, etc.
- Gain considérable.
- gain médiocre.
- gain illicite.
- gain honnête.
- Travailler pour le gain.
- Vivre de son gain.
- Il est âpre au gain.
- L’amour du gain.
- L’appât du gain.
- Il a dépensé en un mois le gain de dix années.
- Succès, victoire, avantage que l’on a dans une entreprise, dans une affaire.
- A la fin, il était si las de ce gain perpétuel, qu’il aurait donné tout au monde pour perdre une seule fois; mais son bonheur le poursuivait avec un acharnement implacable. — (Charles Deulin, Cambrinus)
- (Électronique) Rapport entre la valeur d'entrée et celle de sortie de la tension, de l’intensité ou de la puissance d’un montage. Il est généralement exprimé en décibel.
- En général, les transistors de puissance ont un gain plus faible que les transistors de faible signal.
- Le gain issu de cette fonction de transfert est représenté par la courbe rouge, « proche » du gabarit donné. — (François Lavallou, « Le complexe industriel », Les nombres complexes, Bibliothèque Tangente no 63, mai 2018, page 146.)
- (Par extension) (Télécommunications) Capacité d’amplification d’une antenne.
- Très grossièrement on peut dire que pour la même fréquence d’utilisation, les dimensions d’une antenne seront d’autant plus grandes que son gain sera élevé et son lobe principal plus étroit. — (Antenne radioélectrique sur l’encyclopédie Wikipédia )
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circonviens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe circonvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe circonvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe circonvenir.
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nervin
- (Pharmacie) (Vieilli) Qualifiait les substances qui agissent sur le système nerveux central.
- Le guarana favorise le travail intellectuel, et, chez la plupart des hommes, agit avec plus d’efficacité que le thé, le café et le maté. Sa véritable place dans le groupe sympathique des aliments nervins est indiquée dans le tableau ci-dessous : […] — (Paul Moktegazza, Du guarana, nouvel aliment nervin, dans Bulletin général de thérapeutique médicale, chirurgicale, vol. 73, Société de thérapeutique, 1867, page 173)
- […], l’observateur vouloit s’assurer si ce mieux étoit dû à la vertu vermifuge de la valériane, ou à ses propriétés nervines […] — (Observation qui constate l’efficacité de la valériane sauvage (Valeriana sylvestris) dans les violentes maladies de nerfs, d’après l’expérience d’Erich Odhélius, dans L’Esprit des journaux, vol. 2, 1792, page 388)
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galurin
- (Populaire) (Habillement) Chapeau
- "Eh bien ! Tu l’as donc mis au clou, que tu n’as pas ton galurin ?" — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
- Maintenant, chapeautez-vous, Madame. Mon Dieu, comme il est plat votre galurin. On dirait une assiette à dessert ; — ou un paradoxe de M. Biornstern Biornson. Tout autour il y a un rang de pensées, comme si on avait voulu marquer au peuple, par ce symbolisme ingénieux, que c’est un chapeau d’Intellectuelle. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Et maintenant une dernière question, fait-il, en accentuant davantage la dangereuse inclination de son galurin resté vissé sur son arrière-crâne . — (Léo Malet, Nestor Burma revient au bercail, Fleuve Noir, 1967)
- Certains musiciens aiment bien figer leur image publique en une silhouette immuable, comme Gato Barbieri avec ses lunettes et son inévitable galurin à larges bords. Mais ça, c’est du marketing, du logo, c’est pour qu’on voie plus vite la pochette du disque dans le bac à 33 tours. — (Laurent de Wilde, Monk, 1996, collection Folio, pages 219-220)
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concubin
- Personne qui vit avec un partenaire en état de concubinage.
- Redoutant qu’à son retour son concubin ne lui fasse de vifs reproches et ne la frappe, elle décida de faire disparaître l’entant. — (Jean-Luc Viaux, L’amour infanticide, 2014)
- (Au pluriel) Les deux membres d’un couple en état de concubinage.
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bottin
- Annuaire des professionnels.
- Jusque vers 1980 dans toutes les postes de France trônait un énorme meuble métallique sur lequel étaient fixés les bottins, où les professions étaient classées par catégorie, puis par ville.
- Annuaire téléphonique (par confusion avec le véritable bottin des professions).
- Je vais chercher son numéro dans le bottin.
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arlequin
- De l’ancien français Hellequin (« Satan »)[1]. La maisnie Hellequin (« escorte d’Hellequin ») désigne une chevauchée de démons, halequin signifie « génie malfaisant ». Entre 1571 et 1580, un zanni, paysan bouffon de la commedia dell’arte, donne à Paris une nouvelle interprétation de son personnage en empruntant au Hellequin français son nom et son comportement de petit diable. Emprunté par l’italien sous la forme Arlecchino, il fait alors le tour de l’Europe. (1585) Harlequin désigne un personnage de théâtre. — (Histoire plaisante des Faicts et Gestes de Harlequin Commedien Italien Contenant ses songes et visions, sa descente aux enfers pour en tirer la mère Cardine, Paris, Didier Millot, 1585)
- Selon Frédéric Ozanam[2], cet Hellequin serait apparenté au germanique Elfen Koenig (« roi des elfes ») altéré en Erlkönig (« roi des aulnes »).
- D’après Antoine Court de Gébelin, de l’italien el lecchino ou al lecchino (lecchino (« gourmand », « lécheur de plats », « lèche-cul »)), ce qui correspond au caractère originel de l’Arlequin du théâtre italien.
- De la racine germanique harl- (« bigarré ») avec le suffixe diminutif -kin (= -ken, -chen) — (Michel Desfayes, Origine des noms des oiseaux et des mammifères d’Europe y compris l’espèce humaine)
- De l’italien allocco (chouette hulotte) avec le suffixe diminutif -ino, ayant donné allochino, puis arlochino, en référence aux mouvements comiques et mécaniques de l’Arlequin italien et à son masque. — (Edmond Stoullig, Revue d’art dramatique)
- De harle ou herle (« oiseau de rivière bruyant au plumage bicolore noir et blanc ») avec le suffixe diminutif -quin. — (Commentaires aux Œuvres de Rabelais)
- D’après Gilles Ménage[3], du surnom d’un acteur italien qui aurait reçu le nom d’Harlecchino (« petit Harlay ») à cause de son intimité avec le président de Harlay, hypothèse probablement fausse[3].
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américain
- (Géographie) Relatif à l’Amérique.
- La moralité américaine me semble d’une abominable vulgarité, et en lisant les ouvrages de leurs hommes distingués, je n’éprouve qu’un désir, c’est de ne jamais les rencontrer dans le monde. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Le vol était monotone. Nous filions vers la terre américaine, ce n’était pas douteux, et nous attendions que les kilomètres s’ajoutent aux kilomètres. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Des plantes américaines ont fait le voyage à travers l’Atlantique […] et sont venues s’installer sur la côte basque : une Graminée Stenotaphrum s’y est même développée fort abondamment et est un élément essentiel de la végétation des environs de Bayonne et de Biarritz. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 97)
- (En particulier) (Viticulture) Qualifie les cépages des vignes issues de l’Amérique du Nord et que l’on utilise comme porte-greffes pour lutter contre le phylloxéra.
- […] mais actuellement que les porte-greffes américains se sont adaptés au sol, la végétation des rangs greffés est supérieure à celle des rang de vignes franches de pied. — (M. A. Bouchard, Une Mission viticole, Imprimerie Lachèse & Dolbeau, Angers, 1891, page 30)
- Toutefois, les « américanistes », fervents propagandistes des vignes américaines et du greffage, se heurtaient très souvent à l'hostilité active des « sulfuristes » ou « insecticideurs », partisans non moins acharnés des traitements insecticides, seul moyen efficace, d'après eux, pour lutter contre le phylloxéra. — (Roger Pouget, Le Phylloxéra et les maladies de la vigne: La lutte victorieuse des savants et des vignerons français (1850-1900), Éditions Edilivre, 2015, page 134)
- (Géographie) Relatif aux États-Unis d’Amérique.
- Le mépris si profond que le Grec avait pour le Barbare, le Yankee l’a pour le travailleur étranger qui ne fait point d’effort pour devenir vraiment américain. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VII, La Morale des producteurs, 1908, page 337)
- Chaque semaine, des paquebots arrivaient de New-York et débarquaient des touristes américains qui venaient se reposer de leurs affaires, à l’abri des lois de la prohibition. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La supériorité militaire écrasante de l’hyperpuissance américaine lui permet certes d’organiser ses expéditions sans l’aide de personne. Mais ces opérations punitives ne peuvent fonder un nouvel ordre du monde. — (Pour un autre monde ; Un autre chemin, motion pour le congrès socialiste de Dijon du 16 au 18 mai 2003)
- À l’époque, la doctrine utilitariste connut auprès des élites américaines un succès certain, ainsi que « la certitude qu’on n’a rien sans rien et donc, réciproquement, celle qu’on n’a que ce qu’on mérite ». — (Jacques Dubois, Le Symbolique et le social : la réception internationale de la pensée de Pierre Bourdieu, Université de Liège, 2005, page 285)
- (Vieilli) Relatif aux Amérindiens.
- […] et je reste convaincu, avec la grande majorité des américanistes, que la masse principale de la population américaine vient d’Asie et que ce sont ces émigrants qui ont imposé à l’ensemble les traits caractéristiques de la race rouge. — (René Thévenin et Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e édition, page 16)
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convint
- Troisième personne du singulier du passé simple de convenir.
- Avant tout, elle convint avec elle-même qu’il était impossible qu’elle se trompât. — (Honoré de Balzac, Le Bal de Sceaux, 1830)
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clunisien
- (Religion) Relatif à l’ordre monastique chrétien, défini à l’abbaye de Cluny.
- Le rayonnement clunisien sur la chrétienté au Moyen-Âge.
- La première conséquence de l’entrée des peuples nordiques dans la communauté des peuples chrétiens, dans la civilisation européenne, fut que, si tu te rappelles, durant deux siècles — en l’occurence aux Xe et XIe siècles, l’époque de la réforme clunisienne —, il n’a été question que de la mort. — (Antal Szerb, Le voyageur et le clair de Lune, 1937, page 183, édition Viviane Hamy, traduction par Charles Zaremba et Natalia Zaremba-Huszvai)
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devin
- Homme qui prétend prédire les évènements qui arriveront et découvrir les choses cachées.
- Chrysis avait toujours ignoré cela, le devin ayant dit à sa mère combien il est dangereux de révéler aux gens les prophéties dont ils sont l'objet. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
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dandin
- (Familier) Niais qui n’a pas de contenance.
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soin
- L’existence du substantif féminin soigne (« souci, peine » ca. 1180) et le verbe soigner rappellent besoin, besogne, besogner clairement vieux-francique. L’étymon serait alors le germanique *sunni (féminin *sunnia, « souci » et le verbe *sun(n)jôn, « s'occuper de, se soucier de »). Cette hypothèse pose quelques problèmes, phonétiques et sémantiques.
- Le latin somniare a pu donner songer et soigner, à côté de songe, soin prend le sens de « action de songer à quelqu’un, attention, soin ».
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astreins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de astreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de astreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de astreindre.
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florentin
- Originaire de Florence ou relatif à cette ville d’Italie.
- Urbain VIII était florentin comme Galilée et il avait entretenu d'excellentes relations avec lui. — (William René Shea, Ce que Galilée dit à Milton, Liber (Montréal)/Les Belles Lettres (Paris), 2021, page 30)
- Le visage de la vieille dame pris une expression satisfaite.— Approchez vos chaises et écoutez bien. La nuit dernière, j’ai rêvé que j’étais une jeune fille et que je me promenais au bord de la rivière. J’avais un grand chapeau florentin rabattu.<br
- Ainsi, ce paresseux génie a fondu la couleur vénitienne, la composition florentine, le style raphaëlesque dans les rares tableaux qu’il a daigné peindre et dont les cartons étaient dessinés, dit-on, par Michel-Ange. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- (Par extension) Subtil, raffiné, et même machiavélique (allusion politique).
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aoûtien
- (Familier) Relatif au mois d'août.
- On recommencera tout à zéro, dans un monde enfin débarrassé de la finance, des religions, de Monsanto, d'Aréva, d'Universal, de Mac Donald, des sept frangines pétrolières, du coaching pour tout et portnawak, de la téléréalité, des exodes aoûtiens et du curling discipline olympique ! — (Bruno Pochesci, « Mondo zombi », dans Histoires de… Zombies, ouvrage collectif, Lune Ecarlate Éditions, 2015, page 207)
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calcin
- (Verrerie) Verre récupéré et recyclé, le plus souvent dans l’industrie verrière.
- Heureusement, nos produits peuvent être une source importante de matières premières secondaires : le calcin (verre récupéré pour faire du nouveau verre, avec une réduction importante de l’énergie utilisée) ; le gypse qui reste toujours du gypse ; la ferraille que l’on fond. — (Christine Bénard, Dominique Levesque, La poutre et la paille écologiques: L’industrie à la rescousse du climat, 2015)
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crachin
- Bruine ; petite pluie fine.
- Malgré l’heure et le crachin, des bandes infatigables montaient et descendaient la rue Crébillon, braillant des chansons à boire et à forniquer. — (Henri Lopès, Le chercheur d'Afriques, 1990)
- Un matin du mois de Juin, il mousine un petit crachin froid. Un gros camion vient de quitter le Champ du Trou : il emporte nos meubles. — (Bernard Kuntz, Planète Rimbe, Éditions Edilivre, 2007, page 160)
- Quand je dit pluie, je devrais dire crachin breton ! C'est le genre de perturbation qui n'arrose pas votre jardin, et qui ne lubrifie pas suffisamment le pare-brise pour que les essuie-glaces fonctionnent correctement. — (Bernard Jean René Dusert, Les aventures et mésaventures de Titine, un cabriolet pas comme les autres, tome 3 : Deuxième semestre 2017: ça s'arrange, éditions BoD/Books on Demand, 2020, page 248)
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africain
- (Géographie) Relatif à l’Afrique, ses peuples, ses langues et ses cultures.
- Des communications fréquentes, sinon continues, existaient à l’Éocène entre les contrées du Sud de l’Europe et le continent africain. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 55)
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affin
- Qui présente une affinité.
- (Géométrie) (Belgique) Variante de affine.
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chambertin
- Vin produit sur le territoire de Gevrey-Chambertin, en Côte-d’Or.
- Il y avait Bibulus O’Bumper. Il dit son mot sur le latour et le markbrünnen, sur le champagne mousseux et le chambertin, sur le richebourg et le saint-georges, sur le haut-brion, le léoville et le médoc, sur le barsac et le preignac, sur le grave, sur le sauterne, sur le laffite et sur le saint-péray. Il hocha la tête à l’endroit du clos-vougeot, et se vanta de distinguer, les yeux fermés, le xérès de l’amontillado. — (Edgar Allan Poe, Lionnerie, Nouvelles Histoires extraordinaires, 1835, traduction de Charles Baudelaire, 1857)
- Au début, avec un bon verre de mercurey, on ne parla pas des ruses et des feintes du gibier et de la malice ou de la science des chiens, mais lorsqu’on eut servi la gruillotte au chambertin, chacun raconta les choses à sa façon. — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 361)
- […], Beau Geste se leva et, […], se mit à tonner : “Aubergiste, à boire ou je tue le chien ! Donne à mes hussards ton meilleur vin de Moselle et descends pour nous dans la cave. Tu devrais trouver dans un recoin poussiéreux deux belle bouteilles de chambertin qui ne sont pas loin d'avoir mon âge. — (Olivier Barde-Cabuçon, Les Adieux à l’Empire, Actes Sud, 2017, chapitre 2)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.