Dictionnaire des rimes
Les rimes en : ade
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "ade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
- ayguade
- virelade
- haloide
- roquefixade
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cassonade
- (Cuisine) (France) Sucre cristallisé roux obtenu directement à l’issue de la première cuisson du jus de canne et qui n’a été raffiné qu’une fois.
- Fouettez les jaunes d'œuf avec 10 g de cassonade pour les blanchir. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 30 novembre 2022, page 10)
- La meunière obéit, et, pendant qu’on disait les prières des agonisants, elle pétrit ensemble de la farine, du beurre, de la cassonade et mit son gaufrier sur le feu. — (Charles Deulin, Les Muscades de la Guerliche)
- Il faut rentrer chez vous, madame Bovary, boire un peu de thé ; ça vous fortifiera, ou bien un verre d’eau fraîche avec de la cassonade. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- (Cuisine) (Belgique) (Canada) (Suisse) Sucre brun non-raffiné provenant généralement du sirop résiduel de la cristallisation du sucre ou sucre brun résultant d’un ajout de sirop de raffineur (sorte de mélasse) à du sucre blanc[1].
- Marguerite Bourgeoys aurait préparé des bonbons à la mélasse et à la cassonade pour attirer les jeunes Amérindiennes vers les bancs d'école. — (Émilie Bilodeau, Friandises : La petite histoire de la tire à m’lasse, le 23 novembre 2017, dans La Presse)
- (Par métonymie) Blond roux.
- L'autre, qui n’a subi qu’une seule purification, a la couleur d’une belle cassonade, et le goût du miel est beaucoup moins sensible que dans le premier. — (Annonces et avis divers du département de l’Escaut, Partie 1, de Goesin-Verhaeghe, 1810, page 6)
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charade
- Sorte d’énigme qui donne à deviner un mot de plusieurs syllabes décomposé en parties dont chacune fait un mot.
- Jouer des charades, jouer aux charades.
- Le reste du temps, on se contentait de jouer des charades, de souper en costumes, mais entre soi, en ne mêlant aucun étranger au petit « noyau ». — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 7)
- L’hypothèse la plus vraisemblable avait été qu’il s’agissait d’une série de décors pour une de ces longues « charades animées » qui faisaient fureur dans les salons parisiens aux alentours des années 1880. — (Georges Perec, Un cabinet d’amateur, 1979, Le Livre de Poche, page 45)
- (Par extension) Énigme.
- Cet ouvrage est une vraie charade.
- Il veut avoir trop d’esprit, il ne parle que par charades.
- Charade en action, divertissement où plusieurs personnes donnent à deviner à d’autres chaque partie d’un mot et le mot entier, en exécutant des scènes de pantomime ou de comédie qui en expriment la signification.
- Ça sent le rance, ce galimatias, il serait peut-être raisonnable de transmettre cette charade à l’inspecteur Lecacheur, je n’ai aucune envie d’avoir un fils orphelin. — (Claude Izner, Le talisman de la Villette, 2006)
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turlupinade
- (Histoire de la littérature) Genre de farce grossière jouée par les trois acteurs Turlupin, Gros-Guillaume et Gaultier-Garguille en France au XVIIe siècle.
- L'homme au nez pointu, qui paraissait être le chef de ce trio, c'est-à-dire Legrand, c'est-à-dire Turlupin, reprit : " [...] Pour assister à nos turlupinades, il en coûtera à chacun deux sols six deniers. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Courant) Plaisanterie vulgaire, mauvais jeu de mots.
- Sur ce qu’il répétait toujours, « Je veux être tondu si j’avance rien de faux », le père Garasse, dont on connaît le style grossier et les turlupinades, lui répliquait : « Oui, vous serez tondu, et c’est moi qui serai votre barbier ». — (Augustin Simon Irailh, Querelles littéraires, t. 3, 1761, p. 231)
- Non, monsieur ! J’en suis las, moi, des enterrements, et des catastrophes soudaines, et des ruptures d’anévrisme, et des gouttes qui remontent au cœur, et de toute cette turlupinade de laquelle on ne saurait dire si elle est plus grotesque que lugubre ou plus lugubre que grotesque ! — (Georges Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 1893, 1re partie, chap. 2)
- Autant autrefois on la punissait pour la moindre faute, autant maintenant on fermait les yeux sur ses plus audacieuses turlupinades d’écolière. — (Alphonse Momas, La Chute des vierges, 1907, chap. 8)
- chasserades
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lad
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du judéo-espagnol.
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gourmade
- (Familier) Coup de poing sur la figure.
- En vérité, j’avais oublié la gourmade, bien que mon oreille en ait ressenti de la chaleur pendant tout un jour. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Chacun cherche à vous dégoûter des établissements rivaux, et ce cortège ne vous quitte que lorsque vous êtes entré définitivement dans un hôtel quelconque. Alors ils se querellent entre eux, se donnent des gourmades et s’appellent brigands et voleurs, et autres injures tout à fait vraisemblables, puis ils se mettent, en toute hâte, à la poursuite d’une autre proie. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- En recevant cette espèce de gourmade en paroles, l’étonnement du jeune homme cessa, car il reconnut alors son Mentor femelle dont la tendresse le surprenait toujours, tant il avait l’habitude d’être rudoyé. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
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rondade
- (Gymnastique) Élément acrobatique latéral d'élan, qui commence comme une Roue et arrive avec les 2 pieds en même temps par l'action d'une courbette. Permet de créer des séries acrobatiques vers l'arrière.
- Série acrobatique arrière au sol : Rondade-flip-salto
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galéjade
- (Familier) (Provence) Façon exagérée et plaisante de raconter une aventure ou de peindre les choses.
- C’était un Marseillais qui ne parlait que de la Canebière, du cabanon, d’Olive, de Marius, de pêche à la rascasse. On l’aurait laissé faire, il eût entremêlé "L’Internationale" de galéjades. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- […] et ce fut le départ pour la « Gare de l’Est ».Cette « gare » n’était rien d’autre que le terminus souterrain d’un tramway, et son nom même était une galéjade. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 204)
- Nous allions témoigner en faveur de Pétugue, et sur la place du village, en jurant « croix de bois croix de fer », nous pourrions réhabiliter ce martyr de la galéjade, qui nous serrerait sur son cœur en pleurant. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, pages 226-227)
- Il n’y a qu’à Marseille qu’on peut faire d’un mouvement syndical une grosse galéjade ! — (Jean-Pierre Foucault, Les cigales sont de retour, 2006)
- Tout autant qu'un type de récit ou une posture, et beaucoup plus qu'un simple mensonge ou seulement une « blague », la galéjade est pour certains une manière d'être plaisante en société, un style de conversation fondé sur la surenchère, une sorte de « convention de bonne compagnie », voire un moyen pour tester les réactions d'un interlocuteur :
- Tout ce qui vient du sud demeure toutefois suspect d'affabulation, et devient aussitôt « histoire marseillaise ». Pourtant il est bien moins aisé de mentir en Provence que partout ailleurs. En fait, nous ne pratiquons que la galéjade. C'est un mot intraduisible en langue d’oïl et qui nous a fait du tort, faute d'être compris. Il s'agit en fait d'une convention de bonne compagnie, un jeu subtil qui consiste à rapporter un événement à la limite de la crédibilité. (Rien d'ailleurs ne l'empêche d'être vrai, et c'est précisément ce qui fait l'intérêt du jeu.) Celui qui vous écoute fera de toute façon semblant de vous croire. Ce qui lui permettra de renchérir avec une autre histoire encore plus incroyable dont, par simple courtoisie, vous feindrez à votre tour d'admettre la véracité. Dans cette joute, personne n'est dupe. On ne s'affronte que pour le plaisir. Quand nous galéjons entre nous bien entendu, car avec les « étrangers » la galéjade est une manière d'examen de passage qui nous permet de mesurer le degré de crédulité d'un partenaire de hasard avec lequel nous ne nous sommes jamais affrontés. — (Yvan Audouard, Ma Provence : romans et contes, Plon, 1993, collection « Omnibus », pages 73-74)
- bagdad
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grenade
- (Botanique) Fruit du grenadier, grosse baie ronde, de la taille d’une grosse orange, à écorce dure et coriace, de couleur rouge ou jaune-beige, qui renferme dans des loges délimitées par des cloisons épaisses, de nombreux pépins de couleur rose-saumon à rouge rubis, d’une forme caractéristique en gemme de rubis, et dont seul l'arille qui entoure chacun d'eux est comestible. Sa peau est toxique car elle contient divers alcaloïdes telle la pelletiérine.
- Le petit Chose se lève, rouge comme un pépin de grenade, et s’incline avec modestie. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 77)
- Des filles bronzées, hibiscus sur l’oreille, portaient fièrement leurs seins gonflés comme des grenades où perlait la rosée. — (Christophe Carlier, L’Euphorie des places de marchés, Serge Safran Éditeur, Paris, 2013, p. 21)
- Elle rappelait ainsi, plus encore qu’il ne le trouvât d’habitude, les figures de femmes du peintre de la Primavera. Elle avait en ce moment leur visage abattu et navré qui semble succomber sous le poids d’une douleur trop lourde pour elles, simplement quand elles laissent l’enfant Jésus jouer avec une grenade ou regardent Moïse verser de l’eau dans une auge. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, pages 121-122)
- (Par analogie de forme) (Armement) Arme de jet explosive composée de deux parties, la goupille et un dispositif (bombe) explosif qui détone à la suite de la soustraction de la goupille et explose après quelques secondes.
- Des grenades et un bon petit crapouillot… — (Christian Brulls (pseudonyme de Georges Simenon), L’Amant sans Nom, éditions Arthème Fayard, 1929, réédition 1980, cinquième partie, chapitre III)
- Ce fut la vraie guerre, je connus avec mon équipage les longues alertes, le survol incessant des « Marauders » de l'U.S. Navy, à qui rien n'échappait, sous le marmitage des grenades sous-marines que nous envoyaient en grappes serrées les destroyers des flottes de surface. — (Sylvio Sereno, Latitude 9°-S, Éditions du Faucon Noir, 1956, page 10)
- Un père et son enfant ont découvert un objet ressemblant à une grenade, qui serait en fait «un vieux fumigène de l'armée», près d'une école de Québec, hier. — (Jérémy Bernier et Dominique Lelièvre, Papa, j'ai trouvé une grenade, Le Journal de Montréal, 9 novembre 2020)
- Ornement de l’uniforme des pompiers et des sapeurs, qui représente une grenade enflammée.
- (Architecture, Ornement) Motif d’ornement architectural représentant une grenade enflammée.
- (Héraldique) Meuble représentant le fruit du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée sous la forme d'une coque avec un orifice oblong laissant voir les fruits. Elle est également souvent tigée et feuillée.
- Écartelé d’argent et de gueules : au 1er au lion d’azur, au 2e à la fleur de lis d’or, au 3e au fruit de grenade tigé et feuillé d’or, ouvert du champ, au 4e au tourteau d’azur, qui est d’Ecalles-Alix de Seine-Maritime → voir illustration « armoiries avec une grenade »
- Meuble représentant l’arme du même nom dans les armoiries. Elle est généralement stylisée sous la forme d'une sphère qui explose. Elle souvent confondue avec la bombe.
- D’or à la grenade d’azur à dextre et au sapin arraché de sinople à senestre ; au chef-pal de gueules chargées d’une crosse d’or accostée en chef d’un cristal de neige d’argent et à senestre d’une colombe en vol du même, qui est de Nompatelize des Vosges → voir illustration « armoiries avec une grenade explosée »
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promenade
- Action de se promener.
- Ni les Persans ni tous les Orientaux ne savent ce que c’est que des promenades comme nous les faisons, et ils ne peuvent assez s’étonner de nous voir marcher dans une allée de jardin, puis revenir sur nos pas, et ainsi continuer deux ou trois heures. — (Jean-Baptiste Tavernier, Voyages en Perse (1679), Club des Libraires de France, 1964, p. 274)
- Que faire donc ? je ne fume jamais ; la fidélité matrimoniale est bien ennuyeuse ; dans une intrigue où le cœur n’est que chatouillé on ne vise qu’au dénoûment : la promenade est mon unique plaisir ; triste plaisir à vingt ans ! — (Évariste de Parny, « Lettre à Bertin, du Cap de Bonne-Espérance, octobre 1777 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l’aîné, 1808, p. 219)
- Le jardin des Pamplemousses est souvent pour elle et ses enfants un but de promenade matinale ; quelquefois même, pendant l’ardente saison, elle y va avec sa petite famille passer des journées entières. — (Auguste Lacaussade, Note sur la promenade du Port-Louis aux Pamplemousses dans Poèmes et Paysages, 1852)
- Tous allaient tranquillement, bienheureusement, d’un pas qui voulait s’attarder, avec le dandinement allègre et la paresse heureuse de la promenade. — (Edmond et Jules de Goncourt, Germinie Lacerteux, 1865, chap. 12)
- Donc tous les jours, de midi à deux heures, il passait devant la boutique un monsieur âgé qui s’en allait flânotant sur le trottoir comme un bon bourgeois qui fait sa petite promenade de digestion après déjeuner. — (Eugène Chavette, L’Appétit vient en mangeant dans Les Petites Comédies du vice, 1875)
- (Militaire) Exercice de marche pour les troupes.
- Promenade coutumière des clairons et tambours, qui ne savent où se placer et que chaque capitaine expédie au bout opposé du village. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- (Sens figuré) Itinéraire parcouru en imagination.
- C’étaient nos vers grecs et latins traduits par Dieu lui-même en images grandioses et vivantes, une promenade à travers la poésie de sa création. — (Alphonse de Lamartine, Les Confidences, Perrotin, 1849, p. 135)
- Or le vrai rêve, cette promenade de notre pensée à travers des visions charmantes, est assurément ce qu’il y a de plus délicieux au monde ; mais il faut qu’il vienne naturellement, qu’il ne soit pas péniblement provoqué et qu’il soit accompagné d’un bien-être absolu du corps — (Guy de Maupassant, Rêves, Le Gaulois, 8 juin 1882)
- Le siècle où j’ai vécu n’aura probablement pas été le plus grand, mais il sera tenu sans doute pour le plus amusant des siècles. à moins que mes dernières années ne me réservent des peines bien cruelles, je n’aurai, en disant adieu à la vie, qu’à remercier la cause de tout bien de la charmante promenade qu’il m’a été donné d’accomplir à travers la réalité. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Calmann-Lévy, 1883, 6e partie, chap. 5)
- (Familier) (Par hyperbole) Trajet aisé à accomplir.
- Quant à la distance à parcourir, c’était une promenade en comparaison des courses que j’avais faites, et trois heures de marche nous suffirent pour atteindre le plateau. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, Revue des deux Mondes, t. 1, 1833)
- Une quinzaine de kilomètres de Dal aux célèbres chutes, autant pour en revenir, ce n’eût été qu’une promenade pour Joël, mais il fallait ménager les forces de Hulda. — (Jules Verne, Un billet de loterie, 1886, chap. 8)
- Lieu où l’on se promène.
- À cinq heures et demie, cette foule nombreuse, équipages, cavaliers, piétons, sillonnait dans toute les directions le bois de Boulogne. Cette promenade unique venait d’ajouter un nouveau prestige à toutes les merveilles qui depuis quelques années en ont fait le plus beau parc du monde. — (Fulgence Girard, Courses du bois de Boulogne, Le Monde illustré, 2 mai 1857)
- Estelle regardait la ville silencieuse, entourée des grands arbres de ses promenades ; et, dans l’eau dormante de ses yeux, une rêverie souriait. — (Émile Zola, Les Coquillages de M. Chabre dans Naïs Micoulin, 1884)
- La promenade fut aménagée pour le bonheur des promeneurs : piste cyclable, crottoirs pour toutous à sa mémère, bancs nombreux et propres permettant de s'extasier devant l’ire des marées. — (José Herbert, Signé la grande faucheuse: Un roman déjanté !, éd. Delambre, 2016)
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ratonnade
- Action brutale, violences organisées contre un groupe visé pour des raisons raciales ou sociales.
- Dans un tract, les organisateurs, des amis de Wissan El-Yamni, se disent « révoltés par ce qui ressemble à une ratonnade exécutée par des agents de l’État ». — (LeMonde.fr, 7 janvier 2011)
- En 1955, il rencontre le producteur de disques Eddie Barclay, qui l'aidera à enregistrer ses premiers microsillons, puis Eddie Constantine, devenu son ami, qui interprétera, avec son accent à tout casser, plusieurs de ses chansons, dont Les trottoirs. Mais aussi, bien sûr, Quand les hommes vivront d'amour, écrite sur fond de guerre d'Algérie et de brutalité policière dont étaient victimes les immigrés maghrébins à Paris, les sinistres « ratonnades ». — (La Presse canadienne, L'auteur-compositeur-interprète Raymond Lévesque est décédé, radio-canada.ca, 16 février 2021)
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muscade
- Qui est produit par le muscadier.
- Noix muscade
- Qui a une odeur musquée en parlant de la rose muscade, rose rouge au parfum légèrement épicé.
- Un piège de nature, une rose muscadeDans laquelle l’amour se tient en embuscade ! — (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, acte I, scène V)
- lestrade
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farad
- (Métrologie) (Électricité, Électronique) Unité de mesure de capacité électrique du Système international, dont le symbole est F. Un condensateur a une capacité électrique de 1 farad quand 1 coulomb de charge cause une différence de potentiel de 1 volt.
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oréade
- (Mythologie) Nymphe ou divinité des montagnes et des grottes.
- — Je n’ai que le temps de m’habiller pour le dîner.Et elle s’échappa devant les lions de pierre, laissant à son ami une vision de naïade ou d’oréade. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 320)
- Il avait suffi que ce mécanisme monstrueux l’effleurât pour la lui ravir, pour faire d’elle sa captive, et dans le meilleur des cas une oréade. — (Ismaïl Kadaré, Avril brisé, 1978 ; traduit de l’albanais par Jusuf Vrioni, 1982, page 174)
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chiffonnade
- (Cuisine) Potage fait à partir d’herbes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Façon de préparer ou de présenter un aliment, taillé en lanières très fines.
- La chiffonnade de jambon a un goût différent du même jambon coupé en tranches plus épaisses.
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cotonnade
- (Textile) Étoffe de coton.
- Il y avait des baraques de toile où l’on vendait des cotonnades, des couvertures et des bas de laine. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- L'habitué du Moulin-Rouge ou du Casino de Paris n'aime que l'élégance de la cuisse, et il distingue assez mal le linon de la cotonnade: Plus il y a de linge, plus il est content. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Deux ou trois pans de cotonnades rouges, disposées avec goût, sollicitaient l'admiration des invités. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1873)
- […], Mme Hyde braqua sur eux le volumineux parapluie qu'elle tenait à la main et l'ouvrit subitement; tandis que la surprise clouait sur place les deux hommes, occupés à se dépêtrer de l'énorme dôme de cotonnade bombée, Hyde, à l'abri de ce bouclier improvisé, battait en retraite, […]. — (G. Lenotre, Femmes, amours évanouies: ouvrage orné de quatre héliogravures, Éditions Bernard Grasset, 1933, page 133)
- […] tout vêtu de blanc de la tête aux pieds et d'un blanc qui n'était pas celui de la vulgaire cotonnade que portent les peintres en bâtiments ou les plâtriers : son pantalon était de la flanelle la plus souple et le veston de l’alpaga de soie le plus subtil. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, pages 416-417)
- Une dizaine de Noirs, drapés dans des cotonnades en guenilles, pieds nus, mais armés de lances et de coutelas, débouchèrent devant le perron. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
- …les divans, les fauteuils sont recouverts de cotonnades à fleurs… — (Nathalie Sarraute, Enfance Éditions Gallimard, 1983)
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clade
- (Biologie) Embranchement, groupe d’êtres vivants rassemblant à la fois un ancêtre commun et tous ses descendants.
- Chaque groupement complet mais quelconque d’un cladogramme, défini par un certain nombre de taxons terminaux possédant un et un seul ancêtre commun, est un clade. — (Bulletin trimestriel de la Société mycologique de France, volume 118, 2002)
- Il ressort que les deux virus isolés chez un même individu appartiennent tous deux au même clade 20C qui représente le lignage prédominant observé dans le Nevada. Les virus isolés chez cet individu sont donc des variants ou souches possédant des caractéristiques génétiques communes permettant de les regrouper dans un même clade. — (Marc Gozlan, « Covid-19 : nouvelle publication d’un cas de réinfection », dans Le Monde, 29 août 2020 [texte intégral])
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pétarade
- Suite de bruits provoqués par des pets.
- Pour abréger cette savante explication, qui ne me parut pas décisive, il fit claquer son fouet aux oreilles du mulet, qui répondit par une pétarade. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 150)
- (Par extension) Suite de bruits vulgaires que l’on peut faire avec la bouche.
- Ici l’orateur, […], fourra son pouce droit sous la joue gauche, l’en retira brusquement avec un bruit ressemblant à la pétarade d’un bouchon qui saute. — (Edgar Poe, Le système du docteur Goudron et du professeur Plume, dans Histoires grotesques et sérieuses, traduction de Charles Baudelaire)
- (Par extension) Suite de bruits provenant de l’explosion d’un feu d’artifice ou de pièces d’artillerie.
- Je redoutais une rixe. Une vraie bagarre avec coups de carafe, de chaise et pétarade de revolver. Il ne s’est rien passé. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Par extension) Série de bruits d’explosion au démarrage ou à l’accélération d’un moteur.
- Michel rangea son téléphone, et s’arc-boutant de toutes ses forces sur le kick remit les gaz, démarrant dans une pétarade des années twist. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 7)
- (Par extension) Série de bruits forts.
- Des myriades de cosses éclataient comme des pois fulminants, au grand effroi du docteur, qui sursautait à cette pétarade, regardant à droite et à gauche, se retournant avec épouvante, lorsque quelque sarment s’accrochait à sa veste, comme une griffe qui eût voulu le retenir. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 60)
- (Par extension) Bonds de gaieté bruyante que font certains animaux.
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cade
- (Botanique) Oxycèdre.
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection « Savoir », librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- J'arrivai à la fin de la première pinède, au bord d'un plateau : on y avait, jadis, cultivé des vignes. Des sumacs, des romarins, des cades les avaient remplacées. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 297)
- Avec un long bâton de cade – ce bois si dur qui paraît tendre dans la main, parce qu’il est onctueux et lisse – je battais les touffes d’argéras. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 14)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.