Dictionnaire des rimes
Les rimes en : addition
Que signifie "addition" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Action d’ajouter.
- Dans ce cas, l’addition d'un acaricide à l’aphicide ajoute donc de façon toujours significative 20,1 % de production. — (Coton et fibres tropicales, volume 36, no 2, volume 37, no 2, Paris, Institut de recherches du coton et des textiles exotiques, 1981)
- (En particulier) (Mathématiques) Relation faisant correspondre à deux objets mathématiques (en arithmétique deux nombres) un troisième appelé somme (dans le cas des nombres mesurant des quantités, on parle aussi de total).
- Il ne sait encore que l’addition.
- Faire une addition.
- Cette addition est bonne, est exacte.
- Ce qu’on ajoute à quelque chose ; ajout.
- Quant aux Russes, généralement sobres, l’infusion de thé leur suffit, paraît-il, non sans une certaine addition de « vodka », qui est l’eau-de-vie moscovite par excellence. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Le Wahhabites, en Arabie, à la fin du XVIIIe siècle, […], lancèrent un mouvement virulent d'islam purifié - et puritain - fondé strictement sur les enseignements du Coran et sur la sunna du Prophète, débarrassé des additions séculaires. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 96)
- L'utilisation des additions minérales dans les bétons en remplacement au ciment est une pratique courante depuis de nombreuses années. En France, du fait de leur grande disponibilité et leur prix modéré, les additions calcaires sont majoritairement utilisées. — (Paco Diederich, Contribution à l’étude de l’influence des propriétés des fillers calcaires sur le comportement autoplaçant du béton, thèse de doctorat de l'Université Toulouse III - Paul Sabatier, 17 décembre 2012)
- (En particulier) (Imprimerie) Ajout de dates, citations, petites notes, etc., en marge d’un texte.
- (Familier) Note de la dépense qu’on a faite dans un restaurant.
- […] puis, comme la demie sonnait à la pendule, les dîneurs attardés finirent par réclamer l’addition. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Mais quand l’addition arriva, mon père et mon oncle eurent, en la découvrant, l’expression qu’on a en ouvrant un faire-part mortuaire. Ils appelèrent le maître d’hôtel. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 156)
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "addition".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
-
accomplirons
- Première personne du pluriel du futur de accomplir.
-
accordons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accorder.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accorder.
-
garçon
- Enfant ou adolescent mâle, par opposition à fille.
- De ces cervelles fines, la plus fine était la petite Brulette, emmi les filles, et des plus épaisses, la plus épaisse paraissait celle de Joseph, emmi les garçons. — (George Sand, Les Maitres sonneurs, Londres : George Bell & Sons (Les Classiques Français Illustrés, publiés sous la direction de Daniel O’Connor), 1908, page 4)
- Ses deux premières femmes n’avaient pas su lui donner de garçon : tant pis pour elles. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- Devant nous, sur la chaussée, une bande de jeunes garçons s’efforçaient de maîtriser un kérabau emballé. — (Kazuo Ishiguro, Quand nous étions orphelins, traduit par François Rosso, Éditions Gallimard, 2014)
- Madame, les garçons sont les soucis des mères. — (Victor Hugo)
- (Par extension) Jeune homme.
- Pendant la fête, elle ne quittait pas mon bras et refusait de danser avec les autres garçons du village. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 98-99)
- Ce qui tourmentait et désolait et retournait le curé de Melotte, c’était le dévergondage des filles et des garçons du pays. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les garçons revenus du service militaire ont trouvé de plus en plus ennuyeuses les soirées du Causse enténébré et silencieux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- François Cadet, un bel homme, un beau garçon dont les filles s’éprennent d’abord, pour qui elles se jalousent et se déchirent. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- (Par extension) Homme de genre masculin.
- Je me rappelai la soirée et la nuit. Il y avait donc un garçon dans le lit. Quelle stratégie adopter ? — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 61)
- Je reçois bon nombre de messages me demandant d'expliquer la fin, et la quasi totalité en provenance de... GARÇONS ! — (Solange te parle, tweet du 17 octobre 2012)
- (Par extension) Homme célibataire.
- — Ainsi, vous êtes encore garçon ? reprit-elle lorsque l’Anglais lui eut fait observer que sa vie errante depuis trois ans eût été peu conciliable avec les liens de l’hyménée. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Si ce grand seigneur restait encore garçon, il y avait moins de sa faute que de celle de sa tante, qui ne connaissait pas les fables de La Fontaine. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 252 de l’édition Houssiaux de 1855)
- […]; sans doute, ils ont, eux aussi, certains du moins, des ascendants névrosiques, mais la mysophobie atteint le plus souvent des gens minutieux ou méticuleux par tempérament, par exemple, des vieilles filles ou des garçons âgés, célibataires. — (Édouard Gélineau, Des peurs maladives ou phobies, Paris : Société d’éditions scientifiques, 1894, page 92)
- Pinglet. — Toute réflexion faite, je ne dînerai pas ici… Tu vas chez ta sœur, je suis garçon… je vais m’offrir un petit repas fin au restaurant !… — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- Être vieux garçon, ça a ses avantages et ses inconvénients. — (Jo Barnais , Mort aux ténors, ch. XIII, Série noire, Gallimard, 1956, page 113)
- (Travail) Employé subalterne affecté à un service particulier. Celui qui travaille sous les ordres d’un maître, d’un patron ou d’un chef.
- Bert effleura successivement un bon nombre de métiers : il fut groom dans un magasin de nouveautés et chez un médecin, garçon de pharmacie, apprenti plombier. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 11 de l’édition de 1921)
- (En particulier) Serveur d’un café, d’un restaurant ou d’un hôtel.
- Nous nous mîmes à table. J’avais recommandé la carte au garçon : mes convives parurent contents. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- Garçon!… garçon!… des pieds de mouton à la poulette, et servez chaud… Allons, vivement. — (J. Gabriel et Charles Dupeuty, Fanfan le batonniste, acte I, scène 5, représentée au théâtre du Vaudeville le 30 août 1845 ; dans La France dramatique au dix-neuvième siècle : choix de pièces modernes, volume 13, Paris : C. Tresse)
- Les bistros regorgeaient d’hommes, de femmes endormis, que parfois le garçon réveillait pour qu’ils cédassent la place à de nouveaux venus. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il sollicita le garçon d’un timbre retentissant, en cognant bruyamment ses vastes pattes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 11)
- Paresseusement, Colombe égoutta les trois verres dans le seau à glace, avec une indifférence de vieux garçon, et les emplit de café tiède. — (Colette, Le toutounier, 1939)
-
adsorption
- (Chimie physique) Pénétration superficielle d’un gaz ou d’un liquide dans un solide ou un liquide.
- L'analyte se dépose par adsorption physique sur la surface de l'électrode plutôt que par électrodéposition. — (Douglas A. Skoog, F. James Holler, Timothy A. Nieman, Principes d'analyse instrumentale, 2003)
- On peut en conclure que les perméants hydrophiles utilisés ne donnent pas lieu à une adsorption sensible sur les structures musculaires (auquel cas R aurait une tendance à augmenter dans le domaine des concentrations faibles). — (Archives des sciences physiologiques, 1960, volumes 14 à 15, page 307)
- Fixation en surface d’un gaz sur un solide.
-
nation
- Ethnie, peuple, communauté humaine qui possède une unité historique, linguistique, culturelle, économique plus ou moins forte.
- Merci, répondit le Cœur-Loyal avec effusion, merci, mes frères, la nation comanche est une grande et noble nation, que j’aime, je suis heureux d’avoir été adopté par elle. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
- (Chez les Amérindiens) Une nation rassemblait des tribus qui parlaient le même dialecte et suivaient les mêmes coutumes. [...] Ce n'est qu'aux heures de crise, cependant, que les tribus éprouvaient le sentiment d'appartenir à une même nation. — (Jean Hamelin (dir.), Histoire du Québec, Edisem, 1977, p. 30)
- De nos jours, on commet une erreur plus grave : on confond la race avec la nation, et l’on attribue à des groupes ethnographiques ou plutôt linguistiques une souveraineté analogue à celle des peuples réellement existants. — (Ernest Renan, Qu’est-ce qu’une nation ?, conférence faite en Sorbonne, le 11 mars 1882)
- En rentrant dans le giron de la nation française, Bordeaux, naguère capitale continentale du royaume d’Angleterre, subissait un dommage considérable. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Il serait bon encore d’invoquer la protection du grand thaumaturge vers qui des milliers et des milliers de pèlerins venaient de toutes les provinces, de toutes les nations. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Si dans le passé l’idéologie soviétique opposait l’U.R.S.S. aux nations capitalistes, Staline substitue désormais les solidarités anti-hitlériennes aux solidarités de classe. — (Renata Fritsch-Bournazel, André Brigot, Jim Cloos, Les Allemands au cœur de l’Europe, 1983)
- (En particulier) Ensemble des personnes d’un même peuple qui se trouvent dans un pays étranger.
- En cette occasion, l’ambassadeur assembla la nation.
- (Éducation, Histoire) Dans l’ancienne Université de Paris, collège d’étudiants rassemblés selon leur origine géographique ou leur patois.
- On distinguait quatre nations : celle de France, celle de Picardie, celle de Normandie et celle d’Allemagne.
- L’actuel palais de l’Institut était le Collège des Quatre Nations.
- (Histoire) Regroupement à valeur juridique d’individus de même origine dans une ville étrangère.
- Gadagne était un membre important de la nation italienne de Lyon.
- État dont se dote un peuple ou un ensemble de peuples.
- Il savait qu’il était en Amérique, une grande et puissante nation, dont les citoyens avaient des manières sèches et humoristiques, se servaient à tout propos de revolvers et de couteaux à virole […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 380 de l’édition de 1921)
- Des conciliabules inutiles se tiennent entre les envoyés des nations. — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932)
- L’internationalisme sentimental d’avant 1914 n’a pas résisté au choc des nations. Dans tous les pays en guerre, socialistes et syndicalistes, dans leur grande majorité, ont participé à la défense nationale. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 17)
- Ensemble des citoyens considérés comme constituant un corps social distinct du gouvernement qui les régit.
- Il apprit que cent seize millions de dollars-or avaient quitté la Trésorerie en un jour, happés par une nation en panique. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
- Communauté humaine qui se reconnaît des traits communs, culturels ou ethniques, au nom desquels elle veut constituer une entité politique souveraine.
- De même que les duchés de France, jadis indépendants, durent se fusionner en une nation, de même à présent les nations auraient dû s’adapter à une fusion plus vaste […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 120 de l’édition de 1921)
- La France est sans doute la seule nation à laquelle il était loisible d’adhérer par autre chose que son identité, la seule nation à laquelle on puisse se rallier par sa culture et par sa langue. — (Jean-Louis Crémieux-Brilhac, « Ce qui reste du gaullisme, c’est un sens aigu du social », dans Marianne, 12 juin 2010)
- (Religion) (Au pluriel) Peuples infidèles et idolâtres, par opposition aux Juifs.
- Saint Paul a été appelé l’apôtre des nations.
-
acquiesçons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acquiescer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acquiescer.
-
modification
- Action de modifier, résultat de cette action.
- Nous avons cependant indiqué quelles modifications délicates et surtout quelles précautions prenaient les chasselatiers de la moyenne Garonne pour obtenir des produits d’une haute valeur commerciale. — (Bulletin international du vin, volume 34, partie 1, 1961, page 28)
- (Didactique) Changement qui s’opère dans la manière d’être d’une substance.
- Les corps subissent différentes modifications suivant les milieux où ils se trouvent.
- Pour les assurances vie, les aggravations de risque se référant à une modification de l’état de santé en cours de contrat n’ont pas besoin d’être déclarées. — (Roland Bisenius, L’assurance du particulier – Tome 2: Assurances de personnes, 2004)
- Changement qui s’opère ou qu’on opère dans une chose quelconque.
- Parmi les modifications importantes, il faut encore citer la mise en place d'un système de réchauffage pour empêcher les carburateurs de givrer. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Il faut apporter quelques modifications à ces arrangements.
- Votre opinion est susceptible de beaucoup de modifications.
- J'ai fait des modifications à ton texte.
-
affectons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe affecter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe affecter.
-
acisèlerons
- Première personne du pluriel du futur du verbe aciseler.
-
abrutirons
- Première personne du pluriel du futur du verbe abrutir.
-
perception
- (Philosophie) Acte par lequel le sujet prend connaissance des objets qui ont fait impression sur ses sens.
- Étymologiquement, le mot perception vient de percipere, qui signifie « saisir par les sens », mais aussi de perceptio, qui veut dire « action de recevoir ». — (Christine Michaud et Thomas De Koninck, Le Petit Prince est toujours vivant, Gallimard/Édito, 2020, page 50)
- Toutefois, les perceptions populaires de la version, plus mythique, de l'histoire islamique, sont solidement ancrées dans les masses. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 109)
- Le sens haptique résulte de l'activité simultanée et coordonnée des récepteurs tactiles et kinesthésiques qui fournissent de l'objet une perception unique en trois dimensions. — (Robert Rigal, Motricité humaine: fondements et applications pédagogiques, vol. 1, Presses de l’Université du Québec, 2002, page 213)
- (Par extension) Connaissance que prend le sujet de ses états de conscience.
- La perception interne ou intérieure.
- (Par extension) Ce que l’esprit perçoit.
- Les perceptions sensibles.
- (Finance) Recette, recouvrement des impositions.
- Il faudrait, avant tout, un système de perception mieux approprié à nos besoins et à nos ressources; il faudrait une administration qui fût basée sur les véritables intérêts du Brésil. Notre système d’impôts est barbare; tout le monde le sait. — (Anonyme, Brésil. - situation financière, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- (Par extension) Emploi de percepteur.
- Il a obtenu une perception.
- (Par extension) Bureau du percepteur.
- La commune de Belval-Bois-des-Dames est disjointe de la perception de Brieulles-sur-Bar et rattachée à la perception de Buzancy. — (Journal officiel de la République française, 1964, volume 96, page 9263)
- Pas question de toucher à la perception de Santa-Maria-Siché, qui gère 65 budgets de collectivités et est considérée comme une excellente agence, lui ont-ils affirmé. Mais le 1er février, un poste a été supprimé et la perception ne traite plus le service des impôts aux particuliers. — (Antoine Albertini, En Corse, le village de Santa-Maria-Siché souffre de l’emploi supprimé à l’agence des impôts, Le Monde. Mis en ligne le 15 février 2019)
-
accorons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accorer.
- Première personne du pluriel de l’impératif présent du verbe accorer.
-
deviendront
- Troisième personne du pluriel du futur de devenir.
- Supposons qu’on ait divisé le prisme en un nombre très-grand de tranches parallèles aux bases, les centres de gravité des tranches deviendront, pour ainsi dire, identiques avec ceux de la surface (les tranches). — (Charles Dupin, Géométrie et méchanique des arts et métiers et des beaux-arts, 1826)
-
abonnissons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abonnir.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abonnir.
-
accablons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accabler.
- Première personne du pluriel de l’impératif présent du verbe accabler.
-
accordéon
- (Musique) Instrument à vent, composé d’un soufflet permettant le déplacement de l’air et de touches permettant des changements de tonalité, le son est produit par un système d’anches libres. Il dispose de deux claviers : l’un pour le chant à main droite, l’autre pour l’accompagnement à main gauche.
- Godefroid put arriver assez à temps au passage Vivienne pour acheter, avant que la boutique ne fermât, un magnifique accordéon qu’il fit partir devant lui pour M. Bernard, en en indiquant l’adresse. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- Un seul esquimau, Émile, dont j'ai pris la photographie en 1926 jouant de l’accordéon aux côtés de sa jeune femme, est mort d'un accident de chasse. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les Mangaréviens, qui chantaient harmonieusement, se servaient fort mal de la mandoline et de l’accordéon, et jadis leurs instruments préférés pour les danses étaient les tambours en bois. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Dans le Paris des RépubliquesL’accordéon nostalgiqueA semé bien des musiquesDont il reste des échos. — (Jean-Roger Caussimon, Paris jadis, 1977)
- Il y avait un chanteur qui s'accompagnait d'un accordéon, un joueur de guitare et un mandoliniste le secondaient. Les airs que le trio interprétait étaient tantôt gais et entraînants, tantôt plus langoureux […]. — (Richard Dourdea, Une année très particulière, éd. Le Manuscrit, 2006, page 258)
- La syntaxe moderne nous a déjà habitués à considérer la proposition comme un nexus, un noyau, fonctionnant à la manière d'un accordéon dont les éléments sont extensibles ou comprimables à volonté. — (Cahiers de lexicologie, 1961, volume 2, page 48)
- (Par analogie)
- On avançait lentement, en titubant aux cahots du train. Au dernier coude du couloir, à l’instant que le professeur allait s’élancer dans cette sorte d’accordéon qui relie un wagon à l’autre, une secousse plus forte le chavira — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
-
profond
- Qui a une cavité considérable ; dont le fond est éloigné de la surface, de l’ouverture, du bord, etc.
- La grande forêt des Ardennes est une des plus chargée de mystères. Dans sa partie orientale, elle couvre un plateau accidenté coupé de vallées et de ravins profonds. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.130)
- Évitez de « coincer » un pot dans un cache-pot étroit et profond, car l'eau d’arrosage risque de s’accumuler au fond sans que vous vous en rendiez compte. — (Odile Koenig, Encyclopédie visuelle des plantes d'intérieur, Éditions Artémis, 2005, page 47)
- C'était une maison de rendez-vous berlinoise : canapés et fauteuils profonds, piano à queue, tableaux de maîtres, riches tapisseries, glaces et lustres vénitiens. — (Daniel-Charles Luytens, « Le salon Kitty », dans Curieuses Histoires de 39-45: Histoires inconnues d'une guerre que l'on croyait connaître, Éditions Jourdan, 2015)
- (En particulier) (Agriculture) Qui plonge très loin dans la terre.
- La terre destinée à recevoir des betteraves doit être préparée par deux ou trois labours très profonds. — (Jean-Antoine Chaptal, Mémoire sur le sucre de betterave, Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1, 1818 (pp. 347-388))
- Cet arbre a jeté de profondes racines.
- (En particulier) (Anatomie) Qualifie les muscles situés plus loin sous la peau que les autres.
- (En particulier) Qualifie une blessure, une plaie qui pénètre fort avant dans les chairs.
- Les indications des radiographies du crâne sont limitées aux suspicions d’embarrure et aux plaies profondes. — (Philippe Labrune, Urgences pédiatriques, vol.1, Pathologies : clinique, examens, stratégies, gestes, page 1337, ESTEM/De Boeck, 2004)
- Qui se prolonge, s’étend loin en arrière.
- Comme la disposition profonde et serrée de leurs rangs ne leur permettoit pas de rester long-temps dans cette situation, le comte d’Angus, qui commandoit l’avant-garde, essaya de changer de place et de se replier sur le centre. — (William Robertson,Histoire d’Écosse, traduit par M. Campenon, tome I, Paris, page 148)
- Qualifie une salutation, une révérence, une inclination faite en se courbant extrêmement bas.
- (Sens figuré) Qui est difficile à pénétrer, à connaître.
- La physionomie de la Renaude prit une expression de gravité et de tristesse profonde. — (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- […] ; sa mère est une cyclothymique avérée passant, sans motifs apparents, d’un sentiment profond d’ennui à celui d’une gaîté plus ou moins exubérante. — (Encéphale : Journal de neurologie et de psychiatrie, 1913, vol.8, n°2, page 71)
- Qui pénètre fort avant dans la connaissance des choses.
- Un profond savoir. — Une profonde érudition. — Une profonde perspicacité — Une thèse profonde.
- (Par extension) — Un penseur profond. — Un profond mathématicien. — Un profond politique.
- (Par extension) Qui met beaucoup de réflexion et de calcul dans ses desseins.
- Un profond scélérat.
- Qui est grand ou extrême dans son genre, en parlant tant des choses physiques que des choses morales.
- Les savants s’occupèrent de tout dans une paix profonde, depuis la végétation anormale d’un ognon de jacinthe jusqu’aux courants électriques. — (Louise Michel, La Commune, Paris : P.-V. Stock, 1898, p.172)
- Si profond était le fossé entre la bourgeoisie manufacturière et les ouvriers du textile que les luttes révolutionnaires, dans Sedan, prirent comme nulle part ailleurs le caractère d’un conflit entre classes. — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
- Obscurité profonde. — Nuit profonde.
- Profond silence. — Profond sommeil.
- Profond respect. — Profonde mélancolie. — Profonde ignorance.
- Tes yeux sont si profonds qu’en me penchant pour boire j’ai vu tous les soleils y venir se mirer... — (Louis Aragon, Les yeux d’Elsa)
- (Spécialement) Qualifie la réalité d’un isolement de la fréquentation, du commerce des hommes.
- Solitude profonde, retraite profonde.
-
entamons
- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif de entamer.
- Première personne du pluriel de l’impératif de entamer.
-
abdiquons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abdiquer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abdiquer.
-
conception
- Action par laquelle un enfant est conçu dans le sein de sa mère quand l’embryon se forme par la rencontre d’un ovule et d’un spermatozoïde. → voir fécondation
- Loin de favoriser la conception des femmes, le mariage n'est souvent qu'une école mutuelle de stérilité volontaire. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
- La conception nécessite l’atteinte et la pénétration par le spermatozoïde de l’ovocyte, qui complète sa méiose II avant la fusion des deux noyaux lors de la fécondation ([…]). — (Christine Brooker, Le corps humain: Étude, structure et fonction, traduit de la 2e édition anglaise par Isabelle Langlois-Wils & Élisabeth Lepresle, De Boeck Supérieur, 2000, page 496)
- Dictionnaire : « Matrice (ou utérus) : viscère où a lieu la conception ». À noter que cette définition convient aussi bien au cerveau. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 57)
- L’immaculée conception : abréviation de l’immaculée conception de la Vierge Marie, dogme catholique selon lequel la Vierge Marie a été exempte du péché originel dès sa conception.
- (Sens figuré) Faculté de comprendre et de concevoir les choses.
- Il a la conception vive, facile, lente.
- Pensée résultant de cette faculté, idée, production de l’intelligence.
- Trévise, quant à elle, est formelle, c’est à la signora Alba, épouse du restaurateur Campeol, que revient la onception, dans les années 1960, de l’actuel tiramisu : la finaude sut transformer une erreur, du mascarpone versé par inadvertance dans un sabayon, en recette miraculeuse enrichie au cacao et au café. — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 53)
- Manière de voir les choses.
- Tu as une curieuse conception de la vie !
- Se faire une conception personnelle de telle ou telle chose.
- La férocité des conventionnels s'explique facilement par l'influence des conceptions que le Tiers État avait puisées dans les pratiques détestables de l'Ancien Régime.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.III, Les préjugés contre la violence, 1908, page 143)
- Beaucoup de mes interlocuteurs me signalent encore, […], la conception qu'on a du suffrage universel en ces contrées, où l'homme politique doit accepter d'être, dans la métropole, le protecteur, le soutien, le truchement de ses mandants. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La conception coranique de la politique n'est pas irénique. Elle est d'affrontement, ou plutôt manichéenne, […]. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 39)
- Élaboration d’une idée ou d’un projet.
- (Par extension) Manière dont une chose est conçue.
- En outre, la conception de l’autodéschisteur doit être telle que le blocage des dispositifs d’évacuation par la matière à éliminer soit impossible. Il doit être parfaitement automatique. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 71)
- Pourquoi ne s'en prenaient-ils pas à ceux qui infligeaient des chocs électriques atroces à des chiens mais qui cafouillaient tellement dans la conception de leurs tests qu'on ne pouvait tirer aucune conclusion de leurs résultats ? — (Jussi Valtonen, Ils ne savent pas ce qu'ils font, traduit du finnois par Sébastien Cagnoli, Librairie Arthème Fayard, 2017)
- (Électronique) Ensemble des études préliminaires à la fabrication d’un produit.
-
accourrons
- Première personne du pluriel du futur du verbe accourir.
-
disposition
- Action de disposer ou résultat de cette action.
- Ce n'est pas parce qu'une matière a telle ou telle disposition qu'elle est unie à telle forme ; c'est l'inverse qui est vrai : pour que la forme soit telle, il importe que la matière soit optimalement disposée. — (François-Xavier Putallaz, Le sens de la réflexion chez Thomas d'Aquin, J. Vrin, 1991, page 67)
- II est établi dans la Commune un emplacement particulier, affecté spécialement à l’abattis des porcs , et mis à la disposition du public pour cet usage , en se conformant aux Règlemens y relatifs. — (Règlement de police de la Commune de Morges, art 178, Lausanne, Samuel Delisle, 1839, page 56)
- Tandis que nous nous entretenions amicalement avec ces bonnes gens, j’observais l’heureuse disposition du dressoir, de l’évier, des tablettes, où étaient rangés les pots et les assiettes. — (Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, page 93)
- La disposition à engrenages planétaires comporte un pignon central monté directement sur l'arbre du moteur, un équipage de satellites et une couronne fixe dans laquelle les satellites engrènent en tournant sur eux-mêmes. — (La Technique moderne, H. Dunod & E. Pinat, 1936, vol.28, page 481)
- Manière dont une chose est disposée.
- Le chénopode, appelé vulgairement patte d'oie ou ansérine, doit ce nom à la disposition de ses feuilles ; l’ambrosie en est une espèce. — (Eugène Cortambert, Physiographie. Description générale de la nature, pour servir d'introduction aux sciences géographiques, Paris : chez Ch. Piquet & chez Veuve Kilian, 1836, p.354)
- À la suite de la tour nº 11 est la tour nº 40, dite de Cahusac, qui présente une disposition curieuse. Le chemin de ronde tourne à l’entour, et est couvert par un portique ; […]. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Le massif dioritique de Lesterps, que la route de Bussière-Boffy recoupe transversalement sur 3 kilomètres, est en disposition synclinale : les gneiss plongent sous la diorite aussi bien à l'Ouest, près de Lesterps, que sur la bordure est. — (Maurice Chenevoy, Contribution à l'étude des schistes cristallins de la partie nord-ouest du Massif Central français, Imprimerie Nationale, 1958, page 25)
- (Absolument) (Rhétorique) Arrangement des parties dont un discours est composé.
- La rhétorique a trois parties : l’invention, la disposition et l’élocution.
- Tendance, acheminement à quelque chose de plus ou moins prochain, à une modification ou altération.
- La taille de cet enfant accuse une disposition à se déformer.
- On appelle diathèse en médecine la disposition du corps à contracter telle ou telle maladie.
- (En particulier) État bon ou mauvais du tempérament ou de la santé.
- Le climat influe beaucoup sur la disposition habituelle du corps.
- Être en bonne disposition ; être en mauvaise disposition.
- (Surtout au pluriel) Inclination ; aptitude.
- Je fis des progrès étonnants dans mes études. […]. Enchanté des dispositions que je montrois , mon protecteur voulut que je prisse le petit collet, & promit de me faire avoir au premier jour un bénéfice. — (Pierre-Jean-Baptiste Nougaret, « Histoire du Chevalier d'Industrie », dans Les Milles et une Folies, tome 7, Londres : aux dépens de la Compagnie, 1785, page 3)
- Cependant, en constatant quelques malheureuses dispositions de celui qu'elle ne nomme jamais, elle n'en dit pas de mal un instant. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- La disposition religieuse est la chose au monde la mieux partagée. L’être humain a peur de la solitide et, si personne ne lui parle depuis l’au-delà, c’est la panique. — (Peter Sloterdijk, « La religion ? De la poésie ! », entretien dans Le Point n° 2533, 4 mars 2021, page 92)
- Naturellement on n’a que trop de disposition au mal.
- (Absolument) (En bonne part) — Cet enfant a des dispositions, beaucoup de dispositions, de grandes dispositions.
- Action de régler quelque chose, d’en disposer ou résultat de cette action.
- Il a laissé la disposition de ses affaires à un tel. - Il en a fait une sage disposition.
- Par une disposition particulière de la Providence.
- (Droit) (Souvent au pluriel) Action de disposer de son bien, ainsi que de tout acte par lequel on en dispose.
- (Acte notarié). La preuve testimoniale n'est pas admissible contre les énonciations d'un acte notarié relatives à sa substance , aux dispositions qu'il contient, aux formes et solennités qu'il constate avoir été observées. — (« Les codes annotés de Sirey », édition entièrement refondue par P. Gilbert, tome 1 : Code Civil, Paris : chez De Cosse & N. Delamotte, 1847, page 613)
- il résulte de l’article L. 121-16-1, III, devenu L. 221-3 du code de la consommation, que le professionnel employant cinq salariés au plus, qui souscrit, hors établissement, un contrat dont l’objet n’entre pas dans le champ de son activité principale, bénéficie des dispositions protectrices du consommateur[1]
- Par la disposition qu’il a faite de son bien, ou, simplement, Par la disposition de son bien.
- (Droit) Chacun des points que règle ou que décide une loi, une ordonnance, un arrêté, un jugement, un arrêt, etc.
- Le gouvernement local est paralysé, le DUP étant opposé aux dispositions douanières post-Brexit négociées entre Londres et Bruxelles. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 14 septembre 2022, page 4)
- L'usage d'un téléphone tenu en main par le conducteur d'un véhicule en circulation est interdit.Est également interdit le port à l'oreille, par le conducteur d'un véhicule en circulation, de tout dispositif susceptible d'émettre du son, à l'exception des appareils électroniques correcteurs de surdité.Les dispositions du deuxième alinéa ne sont pas applicables aux conducteurs des véhicules d'intérêt général prioritaire prévus à l'article R. 311-1 […]. — (Article R412-6-1 du Code de la route, version en vigueur au 28 juin 2015 → lire en ligne)
- (Jamais au pluriel) Pouvoir, faculté de disposer de quelqu’un ou de quelque chose.
- L’envie de s’encanailler sexuellement auprès d'un « wesh wesh » de banlieue était passée pour la pulpeuse Marjorie qui s'orientait davantage vers une vie de « Marie-Chantal » à la disposition d'une moitié politicienne. — (Marek Corbel, Il était une fois 1945, Marseille : IS Édition, 2013, règle n°1)
- Ce ministre a la disposition de beaucoup d’emplois, de sommes considérables.
- (Au pluriel) Préparatifs.
- Prendre ses dispositions pour partir.
- Prendre toutes les dispositions nécessaires.
- (Au pluriel) Sentiments où l’on est à l’égard de quelqu’un ou de quelque chose.
- C’est un homme qui a de très bonnes dispositions pour vous.
- Je l’ai laissé dans les meilleures dispositions à votre égard.
- Je veux d’abord m’assurer de leurs dispositions. - Sonder les dispositions de quelqu’un.
-
affabulons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe affabuler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe affabuler.
-
abondons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abonder.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abonder.
-
proposition
- Action de proposer, de soumettre à un examen, à une délibération.
- Favrolles prend la parole. Son vide intérieur, son inconscience braillarde se masquent sous l'énergie de ses propositions. — (Léon Trotsky, Le drame du prolétariat français, 1922, annexe à l'édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- (Spécialement) (Par ellipse) Proposition de loi.
- Chose qui a été proposée.
- La proposition de ce député a été prise en considération.
- Il a retiré sa proposition.
- (En particulier) Chose proposée pour arriver à la conclusion d’une affaire ou à un arrangement.
- Le résultat de cette proposition conciliatrice fut que les deux jeunes gens […] se prirent par le bras, et, ajustant leurs épées, se dirigèrent vers la porte de l’hôtellerie, sur le seuil de laquelle se tenait l’hôte. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Tout ce qu'il entendait autour de lui, les tuyaux refilés d'une oreille à l'autre, les vaines discussions d'intérêts sordides, les propositions abracadabrantes, lui occasionnaient parfois des nausées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- proposition raisonnable, satisfaisante, absurde, ridicule.
- Faire des propositions à quelqu’un.
- Propositions de paix, d’accommodement, de conciliation.
- Expression d’une idée, affirmation ou la négation de quelque chose.
- […], ils formulèrent la proposition suivant laquelle l’obéissance au souverain, bon ou mauvais, était préférable à la fitna (anarchie, désordre). Ce qui équivalait à la consécration formelle du quiétisme politique de l’islam. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 93)
- proposition universelle, générale, particulière.
- proposition hasardée.
- proposition insoutenable.
- Soutenir une proposition.
- Condamner une proposition.
- Censurer une proposition.
- proposition en matière de foi.
- (Grammaire) Membre de phrase composé essentiellement d’un sujet et d’un verbe et accessoirement d’un complément ou d’un attribut.
- Le terme de proposition remonte aux grammaires logiques où il désignait toute construction minimale porteuse d'un jugement : l'association d'un sujet (ce dont on dit quelque chose) et d'un prédicat (ce que l'on dit du sujet). Ainsi les grammairiens de Port-Royal analysaient la phrase « Dieu invisible a créé le monde visible » en trois propositions : Dieu a créé le monde — Dieu est invisible — Le monde est visible. Progressivement, la notion de proposition s'est confondue avec celle de phrase pour désigner l'unité syntaxique et prédicative combinant un sujet grammatical et un groupe verbal. — (Martin Riegel et alii, Grammaire méthodique du français, 1994)
- Ce La Fontaine qui me prouvait qu’il existe des propositions dont le verbe est au participe : Marché fait, les oiseaux forgent une machine. Ce Corneille qui me fournissait un exemple de propositions principales juxtaposées : J’ai fait ce que j’ai dû, je fais ce que je dois, tandis que Victor Hugo m’offrait un modèle d’indépendantes juxtaposées :Esclave, apporte-moi des roses !Le parfum des roses est doux ! — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 74)
- La syntaxe moderne nous a déjà habitués à considérer la proposition comme un nexus, un noyau, fonctionnant à la manière d'un accordéon dont les éléments sont extensibles ou comprimables à volonté. — (Cahiers de lexicologie, 1961, volume 2, page 48)
- Un cahier de grammaire m’apprend que la proposition indépendante était dite absolue, la principale pouvait s’appeler aussi primordiale alors que la subordonnée se satisfaisait de secondaire. La nomenclature grammaticale a quelque peu évolué depuis, mais à force de nuances, est-elle devenue plus claire ? — (Édouard Bled, Mes écoles, Robert Laffont, 1977, page 128)
- (Logique) Énoncé doué d’une valeur de vérité, généralement le vrai ou le faux.
- Une phrase impérative ou interrogative n’est pas une proposition logique.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.