Dictionnaire des rimes
Les rimes en : adaptons
Que signifie "adaptons" ?
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- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adapter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adapter.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "adaptons".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
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abonnirons
- Première personne du pluriel du futur du verbe abonnir.
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commençons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de commencer.
- C’est sur les pentes du massif des Virunga, qui surplombe la vallée, côté ougandais, que nous commençons notre périple, à la recherche des derniers gorilles des montagnes. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, page 14)
- Première personne du pluriel de l’impératif de commencer.
- Commençons donc par déplier, pour ainsi dire, ce concept d’une matière qui aurait la propriété de se préadapter. — (revue Études, 1907)
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accastillons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accastiller.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accastiller.
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abréviation
- Action d’abréger ; résultat de cette action.
- Le marin payé au voyage […] ne subit aucune réduction de salaires en cas d’abréviation du voyage, quelle qu’en soit la cause. — (Article 36, Code du travail maritime, France, 2009)
- (En particulier) (Linguistique) Procédé graphique consistant généralement à retrancher des lettres d’un mot ou d’un syntagme afin de le raccourcir pour écrire plus vite ou économiser de l’espace.
- Les abréviations, à la différence des abrègements, sont un phénomène strictement graphique permettant de gagner du temps et de l’espace à l’écrit. Ce sont des groupes de lettres auxquels ne correspond aucune forme oralisée. Ainsi, pr (pour), tt (tout), ds (dans), qd (quand), bcp (beaucoup), stp ou svp (s’il te plaît ou s’il vous plaît), pcq (parce que), ss (sans, suis ou sous), rdv (rendez-vous), etc., comptent parmi les abréviations les plus fréquentes du corpus. — (Cédrick Fairon, Jean René Klein, Sébastien Paumier, Le Langage SMS : Étude d’un corpus informatisé à partir de l’enquête « Faites don de vos SMS à la science », Presses universitaires de Louvain, Louvain-la-neuve (Belgique), 2007)
- (Linguistique) Forme raccourcie du mot ou syntagme ayant subi ce procédé.
- Si bien que, gavé d'informations tant sur le patois taafien constitué d’abréviations reposantes, d’apocopes imprévisibles, d’aphérèses inattendues et de métonymies subtiles - OP pour opération portuaire, DZ pour drop zone, bib pour médecin, bout de bois pour menuisier, pimponker pour pompier, etc., j'en passe et des meilleures - que sur le décor de mon futur séjour, j'ai fini par me demander pourquoi diable me donner le mal (de mer) d'y aller, […]. — (Sébastien Sholt, Désolation, Éditions Publishroom, 2019, livre 1)
- Le mot cf. est une abréviation qui doit se lire « confer » et non pas « C.F. », tout comme etc. se lit « et caetera » et non « E.T.C. ».
- Les informations figurant sur la fiche de données de sécurité doivent être exprimées dans des termes simples, clairs et précis, et il convient d’éviter le langage spécialisé, les acronymes et les abréviations. — (Règlement (UE) N°453/2010 de la commission du 20 mai 2010, Journal officiel de l’Union européenne du 31 mai 2010).
- Dans certains cas, l'abus d'abréviations peut aussi donner l'impression qu'on ne veut pas consacrer de temps à son interlocuteur. — (Vincent Thibault, Un texto à la fois, Québec, 2016, page 21)
- (Linguistique) (Par extension) Abrègement. — Voir la note.
- (Musique) Signe destiné à représenter sous une forme abrégée plusieurs notes de musique.
- C’est surtout dans la musique instrumentale que l’on fait usage des abréviations.
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indication
- Action d’indiquer ; le renseignement fourni.
- […]; arrivé devant cette planche où l'on espérait lire une indication de route, on se trouve en face d'une sauvage peinture, barbouillage de flammes rouges et d'ailes volantes ; […]. — (Onésime Reclus, La Terre à vol d'oiseau, Paris : Hachette, 1893, p. 210)
- Le reste, sauf, si l'on veut, le compas de relèvement, est à l'avenant, ou parfaitement dérisoire, comme le spidomètre (pour mesurer la vitesse), sans aucune précision, donc sans usage de loch, sans raison d'être hors de régate, et l'anémomètre, dont l’indication... dépend de l'endroit où on le place. — (Jean Merrien, La mer aux dames, Paris : Robert Laffont, 1961)
- Il fut arrêté dans la foule, sur l’indication d’un tel.
- Cela peut fournir d’utiles indications. — Vous m’aviez donné une fausse indication.
- Ce qui indique, ce qui donne à connaître quelque chose, et qui en est une espèce de signe.
- Son embarras est une indication de sa faute, une indication qu’il se sent coupable.
- (Médecine) Justification médicale (situation clinique en général : diagnostic, pathologie, etc.) d’un examen ou d’un traitement.
- Les indications des radiographies du crâne sont limitées aux suspicions d’embarrure et aux plaies profondes — (Philippe Labrune, Urgences pédiatriques, vol.1, Pathologies : clinique, examens, stratégies, gestes, page 1337, ESTEM/De Boeck, 2004)
- (Métrologie) Valeur fournie par un instrument ou système de mesure lors d’une opération de mesurage [1]. Note : Cette valeur est souvent de nature différente de celle du mesurande (cf. exemple).
- Beaucoup de capteurs de pression fournissent une indication de la pression mesurée sous forme de tension électrique.
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adjugerons
- Première personne du pluriel du futur du verbe adjuger.
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adossons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adosser.
- Première personne du pluriel de l’impératif présent du verbe adosser.
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aciération
- Aciérage.
- De 1816 à 1856 aucune théorie nouvelle, aciération ou trempe, n'apparaît : la technologie a la priorité. — (Philippe Mioche, Denis Woronoff, L'acier en France: produits et marchés, de la fin du XVIIIe siècle à nos jours, 2006)
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allusion
- (Rhétorique) Figure de style qui permet d’éveiller l’idée d’une personne ou d’une chose sans en faire expressément mention.
- Ces quatre sources sont 1° le besoin ; 2° le pléonasme ; 3° la métathèse ; 4° l’énallage. Parmi les figures de pensées, au nombre de dix-huit, il [Phœbammon] en distingue deux nées du besoin : l’aposiopèse et l’épitrochasmos ; six nées du pléonasme : la prodiorthose, l’épidiorthose, la procatalepse, la paralipse, la diotypose, l’épimone ; six nées de la métathèse : la prosopopée, l’éthopée, la figure appelée μιϰτόν, parce qu’elle tient de l’une et de l’autre, l’interrogation appelée έρώτησις, l’interrogation appelée πεύσις, et la prétérition ; quatre nées de l’énallage : l’ironie, la dubitation, l’allusion satirique, l’apostrophe. — (Étienne Gros, Étude sur l’état de la rhétorique chez les Grecs, Typographie de Firmin Didot Frères, Paris, 1835)
- Mais m’sieu le curé ne comprit pas sans doute le sens de cette insidieuse allusion […] — (Louis Pergaud, « L’Argument décisif », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Des chut ! s’élevèrent aussitôt, mais les deux acrobates avaient compris l’allusion et ils se sentirent mal à l’aise. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Suivant les positions qu'ils adoptent à l'égard de l'évolution politique de Thèbes et des cités béotiennes, les commentateurs de Ps-Xénophon interprètent son allusion à l'intervention athénienne en Béotie de façons très différentes. — (La Constitution d'Athènes attribuée à Xénophon, traduite et commentée par Claudine Leduc, Annales littéraires de l'Université de Besançon, 1976, page 223)
- Antoine et ma belle-sœur jouaient bien leur jeu ; ils se montraient, à mon égard, pitoyables, ils ne procédaient que par des allusions contristées. — (Pierre Mille, Christine et lui, Librorium Éditions, 2019, page 123)
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rayon
- Ligne rectiligne qui part d’un centre et va en divergeant.
- (Géométrie) Segment de droite joignant le centre d’un cercle ou d'une sphère à tout point de la circonférence, représentant la moitié du diamètre.
- On appelle rayon, toute droite CA menée du centre à la circonférence, et diamètre, toute droite DB, qui passe par le centre et qui se termine de part et d'autre à la circonférence. On voit immédiatement par la génération du cercle que tous les rayons sont égaux. — (Cours de mathématiques, par Charles Bossut, membre de l'Institut National des Sciences et des Arts, etc., tome 2, Paris : chez Firmin Didot, an IX, page 7)
- Si l’on piquait la pointe d’un compas à l’emplacement de Rhages, Vezzano était, de tous les points du territoire d’Orsenna, celui qui s’inscrivait dans le cercle de rayon le plus court. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
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inspiration
- (Physiologie) Action par laquelle l’air entre dans le poumon ; mouvement opposé à l’expiration.
- (Par analogie) Sorte de souffle divin qui pousse à tel ou tel acte.
- Après la défaite de Koeniggraetz […], François-Joseph reçut du Saint-Esprit l’ordre d’appeler au pouvoir, […], un ministre saxon. L’inspiration céleste est ici manifeste, parce que le choix de l’Empereur ne saurait évidemment s’expliquer par aucune raison humaine. — (Ernest Denis, La Question d’Autriche ; Les Slovaques, Paris, Delagrave, 1917, in-6, page 197)
- (Par extension) Acte de stimulation de l’intellect, des émotions et de la créativité à partir d’une influence.
- Tous deux passés par des maisons étoilées avant de créer Bo-tannique en association avec Guillaume Rossi, ils proposent une cuisine semi-gastronomique française, twistée par les inspirations rapportées de leur voyage, épices et mélanges de saveurs originaux. — (journal Sud-Ouest, supplément C’est l’été au n° du 11 juillet 2022, page 6)
- On dit que la misère est un stimulant : je n'en crois rien. La misère tue l'inspiration ; elle a fait un révolté de Jules Vallès. — (Antoine Albalat, Comment on devient écrivain, 1925)
- Je vagis doucement dans l’extase de mon inspiration et je perds presque conscience. — (Knut Hamsun, La Faim, traduction de Georges Sautreau, 1961, page 268)
- (Art) Idée créatrice, élan créateur d'origine mystérieuse.
- Je manque d'inspiration. L'inspiration ne vient pas.
- Cette faculté singulière, toujours dominante et jamais soumise, inégale, indisciplinable, impitoyable, venant à son heure et s’en allant comme elle était venue, ressemblait, à s’y méprendre, à ce que les poëtes nomment l’inspiration et personnifient dans la Muse. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 92)
- Dans le secret de ton être peut se manifester l'inspiration. Ce mot, « inspiration », vient du latin in spiritu : cela signifie que tu es alors immergé dans la profondeur de ton propre esprit. En cet instant privilégié s'entremêlent l'intuition, le sentiment, l'émotion et la joie. Tu as alors rendez-vous avec ta créativité. — (Jean Proulx, Grandir en humanité, Fides, 2018, page 54)
- Ne me parlez surtout pas d'inspiration. Ce vieux mot galvaudé que trop de gens interprètent comme une fièvre ou comme une transe. Elle ferait que l'auteur (surtout le poète) entre dans un état second et sublime au cours duquel, porté par une émotion quelconque, il invente à son insu des mots cabalistiques ou même indéchiffrables. Non, l'inspiration n'est pas cela. Elle est plutôt ce poulain qu'on attelle une première fois et qu'on doit retenir fermement pour calmer ses excès, le mettre au pas et en tirer un sevice utile. L'inspiration ne m'inspire pas. Ou si peu. L'intention et la réflexion m'interpellent bien davantage. — (Maurice Henrie, La tête haute, Presses de l'Université d'Ottawa, 2022, page 161)
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évolution
- Changement progressif ou graduel d'un être, d'une chose, d'un phénomène ou d'un système.
- Oh ! le participe, présent et passé, voilà un trésor ! En sentez-vous bien, au moins, toutes les beautés ? Avez-vous mesuré le rôle qu’elles jouent et la place qu’elles tiennent dans cette savante évolution de notre idiome national ? — (Anatole Claveau, La langue nouvelle, dans Contre le Flot, Paris : Paul Ollendorff, 1896, 2e éd., page 4)
- La méthode récente des analyses polliniques a permis d’avoir une opinion sur l’évolution de la végétation au voisinage de nombreuses tourbières d’Europe : […]. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.61)
- Les sols formés sur la craie, par contre, ont peu retenu l'attention des pédologues. Ces sols sont considérés comme des exemples de rendzine vraie, où aucune évolution n'est possible. — (Rémi Durand, La pédogenèse en pays calcaire dans le Nord-Est de la France, Strasbourg : Institut de Géologie, Université Louis-Pasteur, Sciences Géologiques, vol. 55, 1979, p. 7)
- Changements d’idées ou de conduite des personnes ou des collectivités.
- […] ; le jour où ils ont suffisamment pénétré dans les sanctuaires de l’État, dans les salons, dans les lieux de plaisir, ils cessent généralement d’être révolutionnaires et parlent savamment de l’évolution. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, p.227)
- Les comptes nationaux sont une construction sociale, en perpétuelle évolution, reflétant toujours les préoccupations d’une époque. Les chiffres qui en sont issus ne doivent pas être fétichisés. — (Thomas Piketty, Le capital au XXIe siècle, éd. du Seuil, 2013, p. 103)
- L’évolution politique de cet homme a été rapide. — Il a fait faire à son parti une complète évolution.
- (Biologie) Théorie affirmant que la vie sur terre subit des transformations depuis son origine jusqu’à la forme et la diversité actuelles.
- René Jeannel est un cas de lamarckiste finaliste, partisan d’une thèse orthogénétique de l’évolution, par laquelle les organes se compliquent de plus en plus : les spécialisations progressives, par ajustement de plus en plus fin aux conditions de milieu, deviennent héréditaires […]. — (Annette Chomard-Lexa, Lucien Cuénot : l’intuition naturaliste, L’Harmattan, 2004, page 265)
- Si un animal plus modeste qu’une éponge se classait avec des animaux dotés d’un système nerveux, sa simplicité n’était sans doute pas ancestrale, mais résultait d’une évolution régressive. — (Le Guyader, Hervé. « Notre cousin Trichoplax », Pour la Science, vol. 521-, no. 3, 2021, pp. 92-94.)
- (Militaire) Mouvement que font des troupes pour prendre une nouvelle disposition.
- Il faut faire exécuter des évolutions à nos régiments d’infanterie.
- Le public suivait avec intérêt les évolutions des avions.
- (Par extension) Tout mouvement de personnes ou d’animaux.
- Dans la baie de Panama, j’avais été environné de nombreuses baleines (probablement baleœopteris musculus) et j’avais pu filmer leurs évolutions. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Après une demi-heure d’évolutions, le valet était parvenu, sans exciter aucun soupçon, à s’isoler dans un couloir où Marion, qui le suivait comme une ombre, le rejoignit. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Philosophie) Développement successif, intérieur et spontané de l’être.
- Doctrine de l’évolution.
- (Médecine) Modification du cours d’une maladie.
- (Botanique) Action de sortir en se déroulant.
- L’évolution des feuilles hors des bourgeons est parfois surprenante de beauté.
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affection
- Sentiment d'aimer quelqu'un avec attachement ou tendresse, et qui nous porte à vouloir son bien-être ou son bonheur ; amitié ou amour non passionnel ou romantique.
- Et si les sentiments de jalousie demeurent dans le cœur de chacun vis-à-vis de l’autre, ce n’est pas dans la douleur d’une affection déçue qu’ils résident ; c’est dans l’instinct de propriété. — (Alfred Naquet, Vers l’union libre, E. Juven, Paris, 1908)
- Il s’était excusé sur sa peur des amitiés nouvelles, ce qu’il avait appelé, par galanterie, sa peur d’être malheureux. « Vous avez peur d’une affection ? comme c’est drôle, moi qui ne cherche que cela, qui donnerais ma vie pour en trouver une, avait-elle dit d’une voix si naturelle, si convaincue, qu’il en avait été remué. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 18)
- Thomyra est l’amie et l’amante de la belle fille qui se nomme Penthésilée, et elle craint de perdre une affection qui lui est chère, si elle devient grosse des œuvres du captif. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- Avec beaucoup de tact, ce vieillard, qui savait n’être ni autoritaire ni égoïste, s’efforçait de gagner l’affection de Nazira et de se faire pardonner d’être vieux. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", Édition Corrêa, 1940)
- À ses remerciements, Olga avait répondu : « Mais, madame, c’est par affection. » Maman répéta plusieurs fois d’un air rêveur et pénétré : « Elle m’a dit : c’est par affection. » — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 13)
- (Par extension) Divers mouvements de l’âme.
- Les affections de l’âme.
- Affections humaines, naturelles.
- Toutes ses affections sont douces.
- Affections déréglées.
- (Médecine) Maladie.
- Maxime eut soin de se placer à une certaine distance de quelques vieillots qui par habitude se mettent en espalier, dès une heure après midi, pour sécher leurs affections rhumatiques. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, troisième partie)
- Ce troupeau appartenait au juge de Werst, le biró Koltz, lequel payait à la commune un gros droit de brébiage, et qui appréciait fort son pâtour Frik, le sachant très habile à la tonte, et très entendu au traitement des maladies, muguet, affilée, avertin, douve, encaussement, falère, clavelée, piétin, rabuze et autres affections d’origine pécuaire. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 1-16)
- Outre les traumatismes et brûlures par produits chimiques, les affections de la langue les plus fréquentes chez les bovins sont l’actinobacillose ou langue de bois et la nécrobacillose. — (Institut de l’élevage, Maladies des bovins : manuel pratique, France Agricole Éditions, 2008, page 146)
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abolissons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de abolir.
- Première personne du pluriel de l’impératif de abolir.
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religion
- Système de représentation du monde et de croyances fondé sur la foi, et consolidé par l’accomplissement de rites dans le cadre d’un culte rendu à une ou plusieurs puissances, souvent célestes.
- Et que se peut refuser la faiblesse humaine, pendant que le monde lui accorde tout ? N’est-ce pas là qu’on apprend à faire servir à l’ambition, à la grandeur, à la politique, et la vertu, et la religion, et le nom de Dieu ? — (Bossuet, Oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre, 1670)
- La femme de l’orateur ayant mis la tête à la fenêtre, et avisant un homme qui doutait que le pape fût antéchrist, lui répandit sur le chef un plein… O ciel ! à quel excès se porte le zèle de la religion dans les dames ! — (Voltaire, Candide, ch. 3, 1759)
- L’aumônier répondit : Que sa religion, son état, les bonnes mœurs et l’honnêteté ne lui permettaient pas d’accepter ces offres.Orou répliqua : — Je ne sais ce que c’est que la chose que tu appelles religion ; mais je ne puis qu’en penser mal, puisqu’elle t’empêche de goûter un plaisir innocent, auquel nature, la souveraine maîtresse, nous invite tous ; de donner l’existence à un de tes semblables ; de rendre un service que le père, la mère et les enfants te demandent ; de t’acquitter avec un hôte qui t’a fait un bon accueil, et d’enrichir une nation, en l’accroissant d’un sujet de plus. — (Diderot, Supplément au voyage de Bougainville, 1796)
- Son enfance s’était passée calme et décolorée dans les pratiques religieuses ou plutôt superstitieuses qui, au Mexique, forment le fond de la religion. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Je crois confusément à beaucoup de choses ; par dessus tout, à l’existence de Dieu, sinon aux dogmes de la religion […] — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Les ouvriers n’ont même pas complètement tort lorsqu’ils regardent la religion comme un luxe bourgeois, parce qu’en effet la religion n’a pas de ressources pour faire perfectionner les machines et pour donner des moyens de travailler plus rapidement. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La Morale des producteurs, 1908, page 363)
- Toutes les religions et toutes les morales ont tendu à jeter un voile sur la gesticulation fornicatoire qui est, cependant, à la base de la vie […] — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- La Gaule était restée longtemps en dehors de cette christianisation. Pendant près de deux siècles, le paganisme résista aux entreprises de la nouvelle religion. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- […] et c’est seulement après 1967 que le philosophe laïque syrien Sadiq Jalal al-Azm refusa hautement de voir dans la religion une voie d’avenir efficace. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, pages 108-109)
- L'adoption de la thèse de Rudolf Otto sur le numineux et le sacré conduit Jung à préférer l'ancienne étymologie romaine du mot « religion » – religere – qui signifie « observer, scruter avec soin », plutôt que celle plus couramment adoptée depuis saint Augustin – religare – qui signifie « relier ». Car si la religion a en effet une fonction de reliance, si elle favorise et maintient une cohésion au sein d'un groupe humain (que ce soit une tribu, un royaume ou une civilisation), elle repose d'abord et avant tout sur une expérience du numineux. C'est dans un second temps que la religion devient une tradition […]. — (Frédéric Lenoir, Jung – Un voyage vers soi, Albin Michel, 2021, page 179)
- (Religion) Culte qu’on rend à la divinité.
- Affichant non sans panache un athéisme militant, il appelle à en finir avec une certaine tolérance envers les religions monothéistes, intrinsèquement intolérantes et pétries de haine. — (Basile de Koch, Histoire universelle de la Pensée : de Cro-Magnon à Steevy, 2005)
- La religion antique, chrétienne, hindoue, juive, japonaise, musulmane ; une religion de la nature, païenne, primitive, polythéïste ; une fausse religion, une religion nouvelle.
- La religion dominante; une religion minoritaire, opprimée, persécutée, disparue.
- (Par extension) Une religion laïque.
- (Sens courant) Doctrine religieuse.
- Les Deux sources de la morale et de la religion est un ouvrage de Bergson (1932).
- Le livre de M. Charles Baudelaire intitulé Les Fleurs du Mal est un défi jeté aux lois qui protègent la religion et la morale. […] À côté de ces pièces et de quelques autres où l’immortalité de l’âme les plus chères croyances du christianisme sont mises à néant, il en est d’autres qui sont l’expression de la lubricité la plus révoltante […] — (Rapport de la Direction Générale de la Sûreté publique du 7 juillet 1857, au Ministre de l’Intérieur)
- […] et, quand M. de Bonald est venu réclamer à la Chambre, en 1816, au nom de la religion catholique redevenue religion de l’État, le rétablissement de l’indissolubilité du mariage, il s’est bien gardé de réclamer en même temps et au même titre le rétablissement de l’éternité des vœux ecclésiastiques. — (Alexandre Dumas fils, La Question du divorce, 12e édition, 1880, page 176)
- Foi ; croyance ; piété ; dévotion.
- La religiosité, soit au lieu de la réalité l’apparence, remplace donc la religion au Morvan, du moins d’après quelques écrivains. — (abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes ; ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, impr. Bousrez, Tours, 1895, page 49)
- Toute l’histoire de Julie était dans ce cri profond, cri de nature et d’amour auquel les femmes sans religion succombent ; Arthur la saisit et la porta sur le canapé. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- (En particulier) Conception particulière de la foi qu’un croyant fidèle à l’Église exprime dans son œuvre.
- La religion de Pascal, de Claudel, de Mauriac, de Bernanos, de Teilhard de Chardin.
- Une religion qui serait seulement faite de conventions extérieures, d’attitudes et de formes serait sans action sur la conscience et ne changerait rien aux secrets de la vie intime. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Philosophie, principe fondamental assimilable à une religion chez une personne.
- La gratitude est la religion de Montaigne. — (Alain Legros, Montaigne en quatre-vingt-jours, Albin Michel. 2022, page 76)
- (Droit canon) État des personnes s’étant engagées par des vœux solennels à suivre une règle au sein d’un ordre monastique.
- Ce bénédictin a trente ans de religion.
- Mademoiselle X., en religion sœur sainte Geneviève, sœur Angèle.
- (Désuet) (Absolument) Ordre de Malte.
- Ce chevalier avait servi tant d’années la religion. — Les galères de la religion.
- Scrupule, obligation rigoureuse qu’on s’impose, respect de règles presque sacrées.
- Si tu veux être un homme remarquable, il faut faire de ta parole une seconde religion, et y tenir comme à ton honneur. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Si l’orthographe est devenue une religion, Monsieur P. passe à coup sûr auprès des téléspectateurs pour en être le grand-prêtre.
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leçon
- (Éducation) Petite portion d’une discipline enseignée à un groupe de personnes ou à une seule personne.
- — C’te veine, monologuait-il ! Une classe de gouappée, et moi que j’savais justement pas ma leçon de système métrique. Les mesures de volume, c’est ça qu’est emm… bêtant ! — (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Ce cabinet était la demeure favorite du roi ; c’était là qu’il prenait ses leçons d’escrime avec Pompée, et ses leçons de poésie avec Ronsard. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- (Éducation) Ce que le maître donne à l’écolier à apprendre et que celui-ci doit répéter, généralement par cœur.
- Arsène André étend ce mépris aux méthodes scolaires. […], une pédagogie qui refuse par système le bénéfice éprouvé des leçons sues par cœur. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par extension) Instructions ou conseils donnés à une personne relativement à sa conduite dans la vie ou dans quelque affaire.
- Cette dépravée, cette aventurière qui vient nous narguer et a le toupet de nous donner des leçons ! — (Ferdinand Déléris, Le Vazaha, l'étranger, page 161, 1995)
- Place Charles-Surugue, des feldgendarmes apprennent aux Auxerrois à traverser dans les passages cloutés qu'ils semblaient ignorer. C'est une leçon de prévention routière avant la lettre. — (Robert Bailly, Les feuilles tombèrent en avril, Paris, Éditions sociales, 1977, page 69)
- Avant de l’envoyer traiter pour moi de cette affaire, je lui ai fait la leçon.
- (Sens figuré) Avertissement salutaire ou correction qu’on reçoit des personnes ou des choses.
- Louis XVIII […] avait appris et retenu cette leçon : ce qui bouge trop meurt vite, et s'était enfermé dans l'étiquette, les usages râpés et les habitudes hiératiques d'antan. — (François Mitterrand, Le coup d'État permanent, 1965)
- Il me parlait malhonnêtement ; mais je lui ai bien fait sa leçon.
- Recevoir une leçon.
- Les leçons de l’expérience sont perdues pour la plupart des hommes.
- Cet événement a été pour moi une bonne leçon.
- Le théâtre peut offrir des leçons profitables.
- (Sens figuré) Réciter sa leçon, Répéter fidèlement ce qu’on vous a recommandé de dire.
- (Paléographie) Texte d’un auteur, par comparaison à une ou plusieurs autres copies du même texte.
- Il y a deux leçons différentes de ce texte. Voici la bonne leçon. Confronter les diverses leçons d’un passage.
- la leçon de Reiffenberg, dous feiz, est sûrement la bonne — (Romania ; recueil trimestriel consacré à l’étude des langues et des littératures romanes., page 379, 1876. Compte-rendu de Gaston Paris)
- leçon : variante textuelle. Les diverses leçons, ou variantes, ornant quasiment chaque verset (grec) du Nouveau Testament sont une aide précieuse pour qui entend rétrovertir le texte vers son hébreu originel. — (Bernard Dubourg, L’invention de Jésus, tome I, « L’hébreu du Nouveau Testament », Paris, Éditions Gallimard, 1987, p. 258)
- Une fois le collationnement refait, le problème qui se posait était celui de l’interprétation des leçons variantes. — (Madeleine Alcover, « Critique textuelle », dans Savinien Cyrano de Bergerac, Les États et empires de la lune et du soleil, Honoré Champion, Paris, 2004, ISBN 2-7453-1079-8, page CXXX)
- (Littérature) Récit qui diffère d’un autre relatif au même fait.
- Vous racontez ainsi l’aventure ; mais il y a une autre leçon, une leçon différente.
- (Catholicisme) Petit chapitre de l’écriture ou des pères, qui fait partie du bréviaire, et que l’on récite ou que l’on chante à matines.
- Il y a trois leçons à chaque nocturne.
- (Musique) Genre musical créé pour accompagner les leçons (au sens de « textes religieux ») pendant la semaine sainte.
- Les leçons de Ténèbres.
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limitation
- Action de limiter.
- Il a obtenu un congé sans aucune limitation de temps.
- Limitation des armements.
- On a pu discuter sur le nombre d’heures qu’il convenait de s’imposer comme limite, mais le principe d’une limitation, une fois admis, suffit à définir l’unité de temps. — (Jacques Scherer, La dramaturgie classique, 2014)
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admonition
- (Soutenu) Action d’admonester, avertissement.
- Après plusieurs admonitions.
- De temps à autre, la petite main s’allonge, cueille maladroitement, ou plutôt arrache, une tige ou une touffe. L’oncle un peu solennel proteste : « Songe à la plante mutilée, à ses racines laborieuses, à la sève qui découle de sa blessure… » […] Se souviendra-t-elle de l’admonition au bal, quand elle portera dans les cheveux ou au corsage ce que Victor Hugo appelle un bouquet d’agonies ? — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 282)
- Selon l’admonition, le frère ne fait pas sien le bon travail qu’il accomplit. — (David Flood, Frère François et le mouvement franciscain, 1983)
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marron
- Fruit rond comestible de certains châtaigniers, plus gros qu’une châtaigne ordinaire, de couleur brune.
- Chaud là, les marrons, chaud ! — (Ernest Grenet-Dancourt, Monologues comiques et dramatiques, Librairie Ollendorf, 1883, page 157)
- Quoique la châtaigne et le marron soient de la même espèce, on préfère le marron, parce qu’il est plus gros et plus sucré. — (Balthazar Georges Sage, Supplément aux institutions de physique, 1812, page 46 → lire en ligne)
- Sur le trottoir, un type en passe-montagne vendait des marrons chauds. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 152)
- Nous achetions des marrons pour nous chauffer les doigts dans la poche de nos pèlerines. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 124)
- Devant l’Uniprix t’avais l’hiver un marchand de marrons chauds, qui te les grillait juste devant toi dans une grande bassine en tôle avec des trous partout dans le fond et de la braise en dessous. — (Alain René Poirier, Souvenirs mélangés d’un Parisien malgré lui, 2017, page 178)
- Avec le succès de son entreprise, M. Chestnut décide de se développer et d’acheter le fonds de commerce de son confrère M. Marron, qui vend des marrons chauds au parc Montsouris. — (André Lévy-Lang, L’Argent, la finance et le risque, 2006, page 126)
- Le scientifique appelle marron le fruit du châtaignier qui ne possède qu’une amande sous le tégument coriace et châtaigne celui qui en possède plusieurs séparés par le tan. L’industriel et le commerçant … auraient tendance à élargir la notion de marron à toutes les châtaignes un peu grosses et dodues. Quant au gastronome, … de la purée ou de la crème de marron, … châtaigne blanchie, … on parle de boudins aux châtaignes et de dinde aux marrons ! — (Robert Bourdu, Le châtaignier, 1996, Actes Sud, Le nom de l’arbre, page 21)
- (Par analogie) Brun, couleur du fruit mûr. #a04000 #602000 #402000 Voir la note sur les accords grammaticaux des noms de couleurs employés comme noms ou adjectifs.
- C’était le papier marron qui avait toujours régné chez les miens : « Votre grand-mère adore le marron. » — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 135)
- Le marron est issu du mélange des trois couleurs primaires. Les nuances de marron sont donc infinies selon la proportion de ces trois couleurs, plus le noir et le blanc pour la désaturation. — (Allan Carrasco, Le Grand Livre de la Peinture sur Figurines, 2007, page 46)
- Le choix de la couleur divise la population : le vert ne plaît pas, le marron est jugé fade, le jaune trop voyant et le noir salissant. — (Benigno Cacérès, Le bourg de nos vacances, 1970)
- Malartic et Lampourde, dont l’attention était éveillée, aperçurent un homme de moyenne taille, mais singulièrement alerte et vigoureux, hâlé de visage comme un More d’Espagne, les cheveux noués d’un mouchoir, vêtu d’un caban de couleur marron qui en s’entr’ouvrant permettait de voir un justaucorps de buffle et des chausses brunes ornées sur la couture d’un rang de boutons de cuivre en forme de grelots. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, pages 111-112)
- (Sens figuré) (Populaire) Coup de poing, châtaigne, gnon.
- Il s’était trouvé un cloporte pour le dénoncer, le directeur ne voulait pas d’ennuis et, manque de bol, ça avait déclenché un foin du tonnerre de Zeus vu qu’il lui avait mis un marron dans la gueule, au cloporte, un putain de marron… Les cloportes, c’est tout ce que ça mérite… L’Abbé avait bien fait, considérait Baudelaire. — (Françoise Guyon, Le diable bat sa femme et marie sa fille, 2010, page 32)
- Y m’a filé une beigne,j’y ai filé un marron,m’a filé une châtaigne,j’y ai filé mon blouson. — (Renaud, Laisse béton, 1977)
- — Quand on a reçu un marron, on fait l’mort. — (Léon Frapié, Réalisme, dans Les contes de la maternelle, Éditions Self, 1945, page 131)
- (Botanique) Marron d’Inde, graine non comestible du marronnier d’Inde.
- En 1825 , M. Vergnaud-Romagnési, dans ses travaux sur le marron d’Inde, dit que les marrons les plus avantageux rapportent 30 pour 100 de leur poids en belle fécule. — (Adolphe Thibierge et Dr Remilly, De l’amidon du marron d’Inde, ou des fécules amylacées des végétaux non-alimentaires, 1857, pages 101-102)
- Au fond une vingtaine de marronniers lâchaient comme des bombes leurs bogues piquantes sur la tête des enfants. Ceux-ci nous apportaient en cadeau des dizaines de marrons bien lustrés dont nous ne savions que faire. — (José Herbert, L’instituteur impertinent : Récit de vie, 2016)
- Quant au fruit à venir, le marron, c’est un excellent vasoconstricteur, base appréciée de médicaments pour traiter varices et hémorroïdes. — (Bernard Boullard, Plantes et arbres remarquables des rues, squares et jardins de Rouen, 2006 → lire en ligne)
- (Pyrotechnie) Pétard dont la détonation évoque l’éclatement d’une châtaigne sur le feu.
- Le tir de deux marrons d’air qui ont éclaté à 300 ou 350 mètres de hauteur a fait dans le nuage une large échancrure à travers laquelle apparut le ciel bleu ; deux autres marrons divisèrent le nuage en deux parties, qui prirent la direction des forces composant la résultante suivant laquelle se dirigeait sa masse. — (Congrès international de défense contre la grêle, Troisième Congrès international de défense contre la grêle et Congrès de l'hybridation de la vigne, 1902, tome 1, page 306)
- Peu d’instans après, le marron éclate en donnant une détonation sourde, et le glaçon se trouve brisé en morceaux assez petits pour passer sous les ponts ou dans les canaux d’une usine, sans causer aucun dommage. — (Bulletin des sciences technologiques, 1829, tome 12, page 363 → lire en ligne)
- Jeton servant à contrôler la présence d’une personne à son poste. Notamment en usage dans les mines, les casiers où ils se rangeaient se nommaient marronniers.
- Les marrons sont entre les mains des factionnaires : les rondiers les trouvent en faisant leur ronde et les déposent ensuite dans la boîte à marrons, dont le contenu est vérifié le matin par le capitaine d’armes. — (Robert de Parfouru, Manuel du marin, 1911, page 86)
- Un surveillant de ronde, qui inspectait le dortoir d’en bas du bâtiment-neuf, au moment de mettre son marron dans la boîte à marrons, − c’est le moyen qu’on employait pour s’assurer que les surveillants faisaient exactement leur service ; toutes les heures un marron devait tomber dans toutes les boîtes clouées aux portes des dortoirs. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- (Populaire) Tête.
- Il a reçu un coup sur le marron.
- (Technique) Grumeau de farine se formant dans la pâte à pain lors du pétrissage.
- Marron, grumeau dans la pâte mal pétrie. — (Prudence Boissière, Dictionnaire analogique de la langue française, 1862, page 1080)
- (Technique) Peloton coagulé dans une table de plomb mal fondue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- MARRON […] Sorte de grumeau qui reste dans le plomb mal fondu. — (Pierre Larrouse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1873, tome 10, page 1247)
- (Technique) Noyau non calciné d’une pierre passée au four à chaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marbrerie) Partie très dure incluse dans le marbre et nuisant à son polissage.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Plâtrerie) Grumeau dans le plâtre.
- Cette gâchée est pleine de marrons !
- (Coiffure) Grosse boucle de cheveux ronde et nouée avec un ruban.
- Étienne de Jouy, le célèbre librettiste d’opéra, s’étonne en arrivant chez un ami pour dîner d’y trouver le père de celui-ci en habit de droguet à fleurs avec une perruque à marrons, son ami vêtu d’un habit français, sa femme en grande robe à la Médicis, tenant sur son bras un châle indien ; sa fille est vêtue à la grecque, son fils aîné à l’anglaise et les petits en mameluks. — (Patrick Barbier, À l’Opéra au temps de Balzac et Rossini, 2003 → lire en ligne)
- Le costume des juges peut paraître grotesque à un étranger : non que leur robe rouge doublée de satin blanc et leur rochet d’hermine n’aient de l’éclat et de la dignité ; mais ils sont affublés d’une perruque à marrons et à petite queue retroussée en plusieurs nœuds, poudrée plus ou moins également, et jetée au hasard de travers sur leurs cheveux, qu’elle ne cache pas en entier et qui déborde de toutes parts. — (Basile-Joseph Ducos, Itinéraire et souvenirs d’Angleterre et d’Écosse, 1834, page 34)
- (Ichtyologie) Petit poisson méditerranéen de la famille des pomacentridés, aplati latéralement (Chromis chromis)[17].
- Le Marron, ſelon Willughby, eſt un petit poiſſon qui n’a qu’environ quatre pouces de longueur, ſur une épaiſſeur aſſez conſidérable. — (Encyclopédie méthodique, Histoire naturelle, 1787, tome 3, page 247 → lire en ligne)
- Le marron a la chair fade et pleine d’arêtes.
- (Cinéma) Copie intermédiaire d’un film permettant de travailler sur une copie sans abîmer l’original.
- La première étape de la restauration a donc consisté à tirer un nouveau marron image à partir du négatif original et de rajouter les éléments manquants grâce à ce safety. — (Béatrice Valbin-Constant, Camille Blot-Wellens, Restauration du film « Donne-moi tes yeux » de Sacha Guitry, 3 décembre 2007, www.cinematheque.fr)
- Lettres et chiffres découpés en à jour dans une feuille de métal, destiné à être utilisé en tant que pochoir.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) (Alpes) (Lanslebourg-Mont-Cenis) Porteur savoyard dans les Alpes, guide de montagne, en particulier en Maurienne au Mont-Cenis.
- Du Passeur au Guide. Alors, et alors seulement, les marrons de Novalaise prennent une autre figure, à l’image de la montagne. On voit ses marrons l’aider, lui expliquer ce qu’on trouve en montagne […]. — (Renaud de Bellefon, Histoire des Guides de Montagne : Alpes et Pyrénées, 1760-1980, 2003, page 123)
- Apparut alors, disent les textes, quoddam genus hominum qui « marrones » vocantur (une sorte d’homme qu’on appelait marrons). On relève marones, marronai, marronnes, marucci, mazanes, et, en Val d’Aoste plus particulièrement, celle de marronniers. Leur clientèle était faite de grands personnages : diplomates, ambassadeurs, parfois de papes, d’ecclésiastiques […]. — (Nicolas Giudici, La philosophie du Mont-blanc, 2003, Literary Collections)
- On les appelle ordinairement Marrons. Ils sont divisés en plusieurs bandes et ont des petites chaises qu’ils portent tousjours à la main Quand la neige ni y est pas assez forte ni assez gelée, ils portent sur ces chaises les voyageurs, mais quand le froid a rendu la neige bien dur, et ils accommodent leurs chaises de façon, qu’ils ne portent a plus les voyageurs, mais les font glisser sur la neige avec tant de vitesse, particulièrement à la descente du Mont-Cenis, qu’à peine les peut on suivre des yeux. — (Guido Bentivoglio, 1713, Mémoires du Cardinal Bentivoglio, page 39)
- (Argot) Bagarre, baston, rixe.
- Prens toutes tes Baioffes [armes à feu], car il pourra bien y avoir du marron. — (Louis Ansiaume, Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest, 1821)
- (Argot) Testicule.
- À ce moment précis, j’ai dû vraiment agacer les abeilles car, à peine avais-je grimpé un iota de plus que BEEUUINZZZ BZZZZZ, toute une brigade ou compagnie m’attaqua, et vas-y que je te pique de la tête aux pieds, partout, semblait-il, avec un acharnement particulier sur mes fesses, ma saucisse beige et mes deux marrons couleur foncée ! — (Saer Maty Ba, Le serment du maître ignorant, 2020)
- (Cameroun) Beignet à base de farine de manioc ou de maïs.
- Kanga, achète-moi des marrons !
- Dans le calendrier républicain, nom du 29e jour du mois de fructidor[18].
- Dans le calendrier républicain c’était le 29e jour dans le mois de fructidor, le jour du marron. — (Jean Mayet, 365 jours ou Les Éphémérides allant du XVIe au XXe siècle, 2013, page 500 → lire en ligne)
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abreuvons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abreuver.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abreuver.
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abêtissons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abêtir.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abêtir.
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affadirons
- Première personne du pluriel du futur du verbe affadir.
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accostons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accoster.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accoster.
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abjuration
- Action de rejeter ses idées propres au profit d’une idée nouvelle.
- L’abjuration ne discrédite plus : on sait bien qu’elle est forcée. Que pourraient-ils faire d’autre, sinon aller en prison? dictée mot à mot. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)
- Selon la légende, Galilée aurait ponctué son abjuration par : « Et pourtant elle tourne ».
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aidons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aider.
- « Le pays dans lequel nous intervenons importe peu. Nous aidons nos collègues français », avance le chef du détachement Cristian Buhaiànu. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 2)
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aider.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.