Dictionnaire des rimes
Les rimes en : activateur
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "activateur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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bobineur
- (Art) Ouvrier qui bobine.
- Quant aux causes, elles peuvent incomber au bobineur qui n’a pas apporté tous les soins voulus à son travail, les isolants sont blessés; ou bien le bobinage est humide. — (Émile Duquesne, Ulysse Rouvière, Pratique des essais des machines électriques, à courant continu et alternatif, 1903)
- Envideur travaillant dans une filature.
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peur
- Crainte, frayeur, émotion pénible produite par l’idée ou la vue d’un danger.
- Aucun être humain ne peut supporter une terreur continuelle : la peur se retire finalement au second plan de l’esprit ; on l’accepte, on la met en place et on n’en veut plus entendre parler. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 261 de l’édition de 1921)
- À peine, dans une halte où se terminait la mission des meneurs de chevaux, je pus remarquer que les gradés qui faisaient le tri des hommes et des chevaux avaient grand’peur des lieux où ils nous envoyaient. Cette peur que l’on a de loin, et que j’ai éprouvée quelquefois dans la suite, diffère beaucoup de la vraie peur, mais elle n’est pas moins pénible. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 14)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur par la furieuse certitude, la peur atroce et annihilante, la frayeur immonde de périr en Fagne. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Chez les possédants, l’agitation sociale réveille une vieille hantise particulièrement vivace chez les bourgeois français : la peur de l’ouvrier. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 13)
- Haï, Épicure le fut et le sera parce qu’il est un des héros de l’humanité. […]. Et si, à sa suite, l’ensemble de l’épicurisme fut maudit, et calomnié comme libertinage dévergondé, c’est parce qu’il guérit de la peur dont tout pouvoir, religieux ou politique, a besoin ! — (Robert Redeker, Les épicuriens, professeurs de liberté, dans Marianne du 5 au 11 février 2011, pages 72-73)
- Elle est aujourd'hui considérée comme une émotion négative dont il faut se libérer. Elle, c'est la peur. — (Jean-Guilhem Xerri, La vie profonde, éditions du Cerf, Paris, 2021, page 69)
- Crainte faible ; appréhension.
- J'attends votre première lettre avec une impatience qu'elle ne remplira peut-être point; j'ai bien peur de l'attendre encore après l'avoir reçue. — (Madame du Châtelet, « Lettres inédites au Maréchal de Richelieu et à Saint-Lambert », dans la Revue des deux Mondes, tome 3, Bruxelles, 1845, page 589)
- – Ce qui est certain, c'est que cette image est restée liée à ce livre et qu'est resté intact le sentiment qu’elle me donnait d'une appréhension, d'une peur qui n'était pas de la peur pour de bon, mais juste une peur drôle, pour s'amuser. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 48)
- Ah ! oui. J'ai bien peur que ce soit un cas de mariage en hâte dont ils se repentiront après. Ça fait juste trois ans qu'ils se connaissent. J'ai bien peur que Peter découvre que les beaux plumages font pas toujours de bons oiseaux. Fanny est très paresseuse, j'en ai peur. — (Lucy Maud Montgomery, Anne au Domaine des peupliers, traduit de l'anglais par Hélène Rioux, Québec Amérique, 2005, page 212)
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aviateur
- Pilote d’un aéronef, en particulier d’un avion.
- Tout était oublié: nous volions et seule la marche du moteur m’intéressait. Nous avions l’un et l’autre laissé derrière nous tout ce qui nous attache à la vie. Notre existence d’aviateur est ainsi faite. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- (Spécialement) Personne qui dirige un avion ou qui embarque sur un avion comme observateur, bombardier ou mitrailleur.
- (En particulier) (Militaire) (Canada) Grade des Forces armées canadiennes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) Aéronef.
- Cet aviateur, l’Albatros, se composait d’un bâti long de trente mètres, muni de deux propulseurs, l’un à l’avant, l’autre à l’arrière, et d’un jeu de trente-sept hélices suspensives d’axe vertical, soit quinze de chaque côté du bâti, et sept plus élevées au milieu de l’appareil. — (Jules Verne, Le Maître du Monde)
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badigeonneur
- Celui qui fait métier de badigeonner.
- Nozdriov envoya les badigeonneurs se faire pendre, eux et leur cheval, […] — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- La brosse du badigeonneur a fait disparaître plus de chefs-d’œuvre que la faux du Temps, s’il nous est permis de nous servir de cette expression mythologique et surannée. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- (Péjoratif) (Ironique) Mauvais peintre.
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baigneur
- Celui qui se baigne.
- Toute la rivière était pleine de baigneurs.
- Cette plage est commode pour les baigneurs.
- (Vieilli) Celui qui tenait des bains publics.
- C'était le mercredi 15 novembre de l'an de grâce 1665. Ce soir-là, il y avait petit souper et grande compagnie, rue Vieille-du-Temple, chez La Vienne, le baigneur à la mode, l'étuviste en renom, le barbier du monde élégant. — (Émile Gaboriau, Les Amours d'une Empoisonneuse, Paris : E. Dentu, 1881, page 1)
- Tandis que sous l'empire des anciennes lois, l'état de perruquier et celui de baigneur étuviste étaient assujettis à une réglementation sévère, l'exercice de la profession de sage-femme était abandonné aux premières venues. — (Jules Mathorez, Les étrangers en France sous l'ancien régime: Les causes de la pénétration des étrangers en France : Les Orientaux et les extra-Européens dans la population française, E. Champion, 1919, page 27)
- L'attelage du Petit Baigneur avait de quoi retenir notre attention. C’était un assez long plateau à quatre roues, avec deux grands supports verticaux terminés par des crochets auxquels était fixée horizontalement une baignoire de zinc. Des seaux de bois se balançaient sous la voiture. Une sorte d’alambic de cuivre trônait derrière le siège du conducteur. Il contenait de l’eau chaude qu'un foyer maintenait à une bonne température.Il existait bien un établissement de bains près de la gare du Parc, mais si l'on ne pouvait ou ne voulait pas s'y rendre, le bain vous était porté à domicile. Le conducteur le préparait et pendant que vous le preniez, il fumait sa pipe en parlant à son cheval. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 23)
- (Désuet) Celui qui fait le service dans un établissement de bains chauds ou froids, aussi bien que dans un établissement de bains de mer.
- Quand vous aurez arrosé vostre ieunesse de bons vins vieux de Leucade, de Cos, de Thasos, & de Lesbos, ie vous donneray des huiles de senteur: et pour vous le faire court, ie feray que du lieu mesmes où vous vous serez laué, le baigneur fera vne boutique de parfums exquis. — (Plaute, Le Poenulus ou Le Carthaginois, édition Guyet et Marolles (Paris : P. L'Amy, 1658), acte III, scène 3.)
- (Désuet) Celui qui surveille ou assiste les personnes qui se baignent.
- Il faillit se noyer, mais le baigneur le sauva.
- (Familier) (Uniquement au masculin) Poupée représentant un bébé masculin.
- Les baigneurs, c’était différent. Ils ressemblent trop à des bébés, les tortures devenaient visiblement criminelles. Mais eux aussi détournés de leurs fonction, oser dire à quel simulacre il a servi un après-midi d’été, quel partenaire à taille réduite il a figuré, ce poupard que j’avais appelé Michel. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 342)
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chiqueur
- Celui qui a l’habitude de chiquer (mâcher des chiques de tabac).
- Chiqueurs et priseurs, surtout, prétendaient que le tabac qu’on leur vendait avait « une odeur urineuse ». — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo : Les Corsaires chez eux, Édouard Champion, 1929, p.111)
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compteur
- (Mécanique) Instrument qui indique combien une machine accomplit de mouvements dans un temps donné.
- Dans le Point-d'Interrogation, […], nous avons toujours quelque chose à faire. […]. Les niveaux d'essence, le compte-tours, le thermomètre intérieur, le compteur de vitesse et le spiro-bloc d'huile à inspecter. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- (Par ellipse) Compteur kilométrique, dispositif servant à indiquer l’espace parcouru dans un temps donné.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par ellipse) Appareil qui sert à déterminer la quantité de gaz, d’électricité, d’eau, etc., consommée dans un temps donné.
- Un compteur à gaz, d'électricité, à eau.
- 15 janvier 42 – Les Martinez, eux, se chauffent à gogo à l’électricité : après le passage de l’employé de la C.P.D.E., ils piquent une épingle à travers le voyant et immobilisent le compteur. Papa nous a interdit d’employer cette méthode. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 200)
- (Grammaire) Type de classificateur utilisé seulement quand on compte. Les classificateurs en japonais sont des compteurs.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Argot) Prostituée, du point de vue du souteneur.
- Moi qui étais toujours si bien nippé, dites, vous vous souvenez, hein ? Et bourré de fric, avec mes deux compteurs de la Caumar. Tandis que maintenant. — (Léo Malet, Les rats de Montsouris, Robert Laffont, Paris, 1955)
- (Programmation) Variable qui s’incrémente pour compter quelque chose.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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meilleur
- Comparatif de bon. Qui est d’un degré supérieur à bon, qui vaut plus que la personne ou la chose à laquelle on le compare.
- Si nous avions engagé Krotz et son parti à nous servir de guides, ce n'est pas que nous nous fiassions beaucoup à eux ; mais où trouver de meilleurs cochers dans le pays ? — (Thomas Arbousset, Relation d'un voyage d'exploration au nord-est de la colonie du Cap de Bonne-Espérance, Paris : chez Arthus Bertrand, 1842, page 235)
- M. Hauriou a tout à l'heure formulé un rêve et manifesté une nostalgie : ceux d'un meilleur des univers politiques possibles, où les partis politiques vivraient dans un climat d’euphorie et se trouveraient parfaitement justifiés, parfaitement admis par l'opinion publique et parfaitement aimés. — (Intervention de M. Royer, dans L'état des forces politiques à la veille de l'élection présidentielle - La candidature Defferre : analyse rétrospective, Association française de science politique : Entretiens du Samedi, n° 5 de novembre 1965, p. 32)
- Car, si l’effondrement du barrage avait montré à Pierre qu'il était temps de devenir quelqu'un de meilleur, ce n'est que lorsqu'il fut au fond du trou qu'il put commencer à se relever. — (Patrick Seth, Les Revenants, tome 1, Éditions Michel Lafon 2015, chapitre 28)
- – Oh ! dit-elle, par la grâce de Dieu, j’entends encore très bien… et mes yeux, aussi, sont des meilleurs… — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 235)
- Cet homme est bon, mais son frère est meilleur, encore meilleur.
- Le temps est meilleur qu’il n’était hier. — Il n’y a rien de meilleur.
- Cela est un peu meilleur. — Il est en meilleur état. — Je suis ton meilleur.
- Précédé d’un déterminant défini comme l’article défini le, superlatif de bon signifiant qui est au-dessus de tout, dans son genre, pour la bonté, l’utilité.
- Il est de fait que le Tartuffe est sans contredit la meilleure comédie de Molière, un de ces chefs-d’œuvre dont on n’avait pas encore eu d’exemple à la scène. — (Albert du Casse, Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France, vol. 2, E. Dentu éditeur, 1864, page 72)
- Le meilleur préservatif contre les souris est un chat, non pas un chat angora, mais un chat à poil lisse et ras, rayé de gris et de brun, de la race commune appelée chat de gouttière. — (« Souris », dans la Grande encyclopédie illustrée d’Économie domestique et rurale, par Jules Trousset, Paris : chez Fayard frères, s.d. (vers 1875), page 2310)
- Si la pêche du sandre est théoriquement possible toute l’année, les deux meilleures périodes semblent être la fin du printemps, juste après le frai, puis l’automne. — (Pascal Durantel, Pêche, l’encyclopédie, Éditions Artemis, 2003, page 230)
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conservateur
- Celui qui conserve.
- Dieu est le créateur et le conservateur de toutes choses.
- Un père de famille est le conservateur naturel de la fortune de ses enfants.
- Titre de certaines fonctions professionnelles.
- Conservateur des hypothèques.
- Conservateur du cabinet des médailles, du cabinet des antiques, etc.
- Du moins serait-il un jour conservateur en chef d’un grand musée national. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 86)
- Celui qui a tendance à éviter le changement, sur les plans moral ou politique, ou encore sociétal.
- Il s’était formé chez les Rougon un noyau de conservateurs qui se réunissaient chaque soir dans le salon jaune pour déblatérer contre la République. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 92)
- Mais quand les conservateurs crient au loup, déplorant à priori les méfaits d’une ortograf fonétik, ils cherchent surtout à effrayer ceux qui veulent bien les entendre. Or, et jusqu’à preuve du contraire, il ne fait plus guère de doute désormais que l’orthographe du français a atteint un point de non-retour qui, dans le meilleur des cas, n’autorisera plus que des changements très limités. — (Jean-Pierre Jaffré, « De la variation en orthographe », dans ELA : Études de linguistique appliquée, 2010/3, nº 159, page 323)
- « Être conservateur, disait-il [Michael Oakeshott] dans un passage devenu classique, c’est préférer le familier à l’inconnu, le testé au non-testé, le fait au mystère, l’actuel au possible, le limité à l’illimité, le proche au distant, le suffisant au superflu, le convenable au parfait, le petit rire quotidien à l’utopie du bonheur parfait » (ma traduction). — (Joseph Facal, Suis-je devenu conservateur… ou sage?, Le Journal de Québec, 2 mars 2021)
- (Politique) Celui qui appartient au parti conservateur de son État.
- Le conservateur Shinzo Abe, qui succède à Junichiro Koizumi au poste de Premier ministre du Japon, a présenté son gouvernement. — (L'Express, 26 septembre 2006)
- (Canada) Membre du Parti conservateur du Canada.
- Le président des TCA a indiqué qu’il ne faisait que suivre le mandat que lui avaient donné les membres du syndicat : appuyer les candidats néodémocrates dans les circonscriptions où ils pouvaient gagner et les candidats libéraux si cela pouvait empêcher la victoire d’un conservateur. — (Le Devoir, 25 avril 2006)
- (Canada) (Spécialement) Député du Parti conservateur du Canada.
- Si les Québécois pensent que le dossier du déséquilibre fiscal peut donner du fil à retordre aux conservateurs de Stephen Harper au Québec, que dire de celui de la péréquation à Terre-Neuve-et-Labrador ? — (Le Devoir, 20 octobre 2006)
- (Alimentaire) Substance chimique minérale ou organique, ajoutée aux aliments afin d’améliorer leur conservation.
- Les conservateurs les plus connus sont le formaldéhyde ou formol, le chlorure de sodium ou sel, le métabisulfite de sodium. — (Laurent Vignau-Loustau, Christian Huyghe, Stratégies fourragères, 2008, page 260)
- (Zoologie) Personne chargée de la gestion scientifique et technique des populations animales en captivité ou en liberté.
- Parfois il peut arriver qu'un homme occupant un poste peu important, un gardien, par exemple, puisse, en raison d'aptitudes particulières, accéder au rang de conservateur. — (James Fisher, Le Zoo - Son histoire, son univers, Éditions RST, Paris, 1966, page 13)
- McBride, le conservateur des Marine-Studios, le cirque-aquarium de Marineland en Floride, avait redécouvert à ses dépens, en s'efforçant de capturer des dauphins, ce que tous les pêcheurs savaient : les dauphins ne se laissent prendre ni de jour ni de nuit dans des filets à mailles fines quoiqu'ils y entrent parfois de leur plein gré s'il y a des poissons appétissants à y piller. — (Robert Sténuit, Dauphin mon cousin, Dargaud - Le Livre de poche, Paris, 1972, page 93)
- Au zoo de Londres, […], on comptait, en 1962, huit membres rien que pour l'équipe scientifique : un directeur scientifique, trois conservateurs (un pour les mammifères, un pour les oiseaux, un pour les poissons, les reptiles et les invertébrés), un pathologiste, un vétérinaire, un savant affecté à la recherche, un bibliothécaire qui s'occupait également des publications du zoo. — (James Fisher, Le Zoo - Son histoire, son univers, Éditions RST, Paris, 1966, page 12)
- Avant Estes, deux conservateurs assistants avaient déjà immobilisé au fusil hypodermique en vue de les marquer 145 gnous vivant dans le cratère. — (Heini Hediger, Lieu de naissance : Zoo, Editions Silva, Zurich, 1984, page 44)
- Les curateurs, ou conservateurs, sont chargés du choix des espèces, de l'organisation des groupes sociaux dans chaque espèce, de la conception des installations animalières, de la coordination des élevages avec les autres zoos, de l'organisation des recherches éventuelles, de la tenue des registres animaliers, de la transmission des données recueillies… — (Jean-Luc Berthier, « Les zoos, de l'exhibition à la conservation », Universalia 2006 : La politique, les connaissances, la culture en 2005, Encyclopædia Universalis, Paris, 2006, pages 78-85)
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canneur
- Ouvrier qui tresse les cannes pour chaises et, plus généralement, qui confectionne les cannages d’ameublement.
- […] ;enfin, il tourna dans les ruelles dont les étrangers disent tant de mal, dans ces ruelles qui ne bouillonnent pas, où l’on ne trouvait que de loin en loin la boutique d’un barbier avec des lys dessinés au-dessus des portes, ou celle d’un chapelier, qui faisait sortir hors de ses portes à lui le chapeau à longs bords d’un cardinal, ou celle d’un canneur de chaises, qui les cannait là, dans la rue. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Rome, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 334))
- Amédée exerçait l’activité de canneur et rempailleur de chaises.
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climatiseur
- Appareil servant à modifier les caractéristiques thermiques et hygrométriques de l’atmosphère d’un local, afin de le rendre plus agréable.
- Tous ces courtisans, profiteurs et forniqueurs dans les bureaux où les climatiseurs ne s'arrêtaient jamais de ronronner, trouvèrent au Président Bagabaga Daba des qualités telles que ses ancêtres durent se retourner dans leur tombe. — (Massa Makan Diabaté, Le Boucher de Kouta, Paris : Éditions Hatier, 1982, chap. 2)
- Ce soir, je brancherai le climatiseur pour dormir convenablement. — (Jean Dupouy, Instit à Djibouti, 2015)
- Willis Carrier est l’homme que vous devez remercier si vous possédez un climatiseur pour faire face aux périodes de canicule. Cet ingénieur américain a inventé le prototype de l’appareil en 1902 (...). — (ICI Explora, « Ces inventions anodines qui ont transformé notre quotidien », radio-canada.ca, 11 novembre 2020)
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accumulateur
- (Rare) Celui qui accumule.
- Un grand accumulateur d’écus, de vivres, etc.
- Au total, Edme Berteaux est à la fois un accumulateur de biens-fonds mais aussi un rassembleur de terres. — (Fabrice Boudjaaba, Des paysans attachés à la terre ?, 2008)
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accommodateur
- Qui assure l’accommodation.
- (Muscles) Qui permet l’accommodation du cristallin.
- Le muscle accommodateur paralysé par l'atropinisation forçait le malade à donner une impulsion d’accommodation particulièrement forte à l’œil gauche pour voir distinctement les objets éloignés. — (Henri Dor, Edouard Meyer, Revue générale d’ophtalmologie : Volume 28, 1909)
- (Cuisine) Qui apprête ce qui reste des plats (adjectif jouant sur la locution accommoder les restes).
- Ni même le modèle au-dessous, moins distingué, plus torchon, les frotteuses d’évier à se mirer dedans, les accommodatrices de restes, et celles qui sont à la sortie de l’école un quart d’heure avant la sonnerie, tous devoirs ménagers accomplis ; les bien organisées jusqu’à la mort. — (Annie Ernaux, La Femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 325)
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fleur
- (Botanique) Ensemble des organes de la reproduction sexuée et des enveloppes qui les entourent chez les angiospermes, aussi appelés « plantes à fleurs ».
- Soudain, sans raison valable, elle se réveillait chez un tel parce que les sorbiers croulaient de fleurs musquées, chez un autre parce qu’un gel tardif avait rôti leurs blancs corymbes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- La scène de la réconciliation, où Béatrix fit rejurer haine à l’épouse qui jouait, dit-elle, la comédie du lait répandu, se passa dans un vrai bocage où elle minaudait environnée de fleurs ravissantes, de jardinières d’un luxe effréné. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, troisième partie)
- (Sens figuré) — Elle contempla longtemps, comme pour engourdir sa peine, le patient manège des abeilles qui s’affairaient d’une fleur à l’autre. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par métonymie) La plante à fleurs elle-même.
- Madame Hanson a la gracieuseté de nous apporter des fleurs, la chose la plus précieuse qu'elle puisse nous offrir sous ce triste climat; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- Mais je n’aime pas les fleurs bêtes, car si blasphématoire que cela paraisse, il y a des fleurs bêtes, ou plutôt des fleurs, des pauvres fleurs à qui les horticulteurs ont communiqué leur bêtise contagieuse. — (Octave Mirbeau, Le Concombre fugitif, édition 1921)
- Non, il cultivait toutes sortes de fleurs, pas seulement des ipomées.— (Keigo Higashino, La Fleur de l’illusion, traduit par Sophie Refle, 2016)
- (Par extension) Motif décoratif qui imite ces fleurs.
- Mariées au lendemain de la Grande Guerre, on les a peut-être vues en robe à pois et blouse à fleurs, l’été, pendant quatre ou cinq ans, le temps que les funérailles entrent dans la danse. — (Maxime Rapaille, Le feu des Fagnes, Dricot, 2001, page 59)
- Au contraire, rien de plus gracieux que la statue de Xochipilli, dieu de la jeunesse, de la musique et des jeux, tout décoré de fleurs.— (Jacques Soustelle, Les Aztèques: « Que sais-je ? » n° 1391, octobre 2011)
- (Sens figuré) Service rendu aimablement par une personne à une autre.
- Le patron n'a pas voulu que je paie ma note. C'était bien le premier jour qu'il me faisait une fleur. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XXV, Série noire, Gallimard, 1956, page 227)
- (Sens figuré) Le meilleur de quelque chose.
- Nos immenses possessions dans tous les empires de l’Europe, notre haute réputation militaire, qui fait que la fleur de la chevalerie, dans tous les climats chrétiens, s’est rangée sous nos bannières, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- C’est une femme de vingt-cinq ans, dans la plus belle fleur de la jeunesse. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- D’un radieux univers villageois ils ne voulaient que la fleur, le meilleur, le plus désert, le non-foulé, tout ce qui rajeunit et recommence à l’écart de l’homme. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 84.)
- D’ailleurs, qui est sur l’autre liste ? Toute la fleur : le quincaillier, le tailleur, le cordonnier… bref, un échantillon de tous les réactionnaires. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 87)
- Le 4 août 1578, à Ksar el-Kébir, la bataille des Trois Rois se solda par une tragique victoire de l'allié d'Élisabeth : 8 000 morts, 15 000 prisonniers, la fleur de la noblesse portugaise décimée, et ce fut bien le diable si une centaine de survivants en réchappèrent. — (Joanny Moulin, Elisabeth : La reine de fer, Éditions du Cerf, 2015, chap. 23)
- (Canada) (Désuet) (Français dialectal) Farine. Note : Par réduction de fleur de farine.
- Va me chercher la fleur dans le garde-manger.
- Je me suis acheté quelques livres de fleur d’avoine et du sucre […]. — (Journal de Lorenzo Létourneau (1899), 17 Eldorado, Qualigram/Linguatech, Montréal, 2006)
- « Le lundi matin on ouvrait une poche de fleur et on se faisait des crêpes plein un siau, et tout le reste de la semaine, trois fois par jour, pour manger, on allait puiser dans le siau. Le mercredi n’était pas arrivé qu’il n’y avait déjà plus de crêpes, parce qu’elles se collaient toutes ensemble ; il n’y avait plus rien qu’un bloc de pâte. On se coupait un gros morceau de pâte avec son couteau, on se mettait ça dans le ventre et puis bûche et bûche encore !… — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Ce mot n’est plus vraiment employé. Quand j’en entends parler, c’est toujours quelqu’un qui me raconte un souvenir d’une de ses aïeules qui utilisait le mot fleur pour nommer la farine. Évidemment, comme l’anglais flour « farine » se prononce de la même manière que flower « fleur », il est très facile de conclure à l’anglicisme. Pourtant, il n’en est rien. […] L’expression fleur de farine était utilisée pour faire référence à la farine la plus fine. Par économie, on en est venu à utiliser seulement le mot fleur. — (Anne-Marie Beaudoin-Bégin, La langue rapaillée, éditions Somme toute, 2015, page 88)
- (Par analogie) Virginité d’une femme.
- Il est bon de garder sa fleur;Mais pour l’avoir perdue il ne se faut pas pendre — (Jean de la Fontaine, La fiancée du roi de Garbe)
- (Par analogie) Sexe des femmes.
- Aude m'observait toujours, les jambes légèrement écartées, et j'aperçus, tout en nageant, cette petite fleur rose et nacrée qui m'avait fait dire à Aude, chez Mme de Lugarde, qu'elle avait le sexe le plus élégant qu'il m'ait jamais été donné de contempler [...] — (Jean Raspail, Les Yeux d'Irène, Paris, Albin Michel, 1984)
- (Chimie) Substances à l’état de pureté ou d’extrême division, produites par sublimation. → voir fleur de sel → voir fleur de soufre
- […], on descendit dans des caves, on suivit des souterrains dont les parois, cotonnées par les fleurs du nitre, […], laissaient suinter l’eau qui retombait en gouttes. — (Maurice Maindron, Blancador l’avantageux, Éditions de la Revue Blanche, 1901, page 362)
- Surface d’une chose.
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cambrioleur
- Voleur qui a la spécialité de dévaliser les appartements.
- Un ingénieur complice avait-il rédigé un message d’avertissement destiné aux cambrioleurs qui pratiquaient le langage morse : « Attention, immeuble ultra-surveillé, ami voleur, passe ton chemin » ? — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 6)
- Les voleurs de voitures, les pickpockets, les pilleurs de troncs d'église et surtout les cambrioleurs sont le lot quotidien de ces policiers qu'il est fréquent de croiser dans les couloirs du troisième étage du Quai des Orfèvres, […]. — (Roger Borniche, L'affaire de la môme Moineau, Grasset, 1986, chapitre 12)
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décolleteur
- Personne qui réalise les opérations de décolletage.
- Dans l’administration cantonale valaisanne, il existe toujours un statut spécial pour les femmes: une décolleteuse n’y gagne pas la même chose qu’un décolleteur. — (Ursula Gaillard, Mieux qu'un rêve, une grève!: la grève des femmes du 14 juin 1991 en Suisse, 1991)
- Polydec recherche un décolleteur CNC à 100% (H/F). [1]
- écoeure
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danseur
- Celui qui danse.
- C’est un bon danseur, un grand danseur.
- Un danseur, une danseuse de l’Opéra.
- La musique enivre et règle le danseur, tandis que le curieux voit le mouvement seul et rit de ce pantin qui s’agite sans raison, car le curieux, lui, n’entend pas la musique. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Les deux danseurs à tour de rôle s'agitaient en frappant sur un tambourin de peaux de phoque. Ce n'était pas beaucoup plus étrange que le charleston ou le black-bottom. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Tard dans la soirée, les danseurs commencèrent à s'animer. Il y eut alors quelques essais de « upa upa », qui est d'origine tahitienne, suggestive et voluptueuse. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Celui qui aime à danser, qui danse souvent, ou qui fait profession de danser.
- L’autre, sec, noueux, noiraud, correct à la façon d’un danseur salarié, répondait à l’appellation du « Mondain ». — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
-
monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
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composeur
- (Vieilli) Compositeur d’une œuvre considérée comme médiocre.
- Le 4 mars 1517 Gringore reçut en tant que «composeur de farces» un paiement du duc de Lorraine, son futur maître, à Saint-Mihiel. — (Pierre Gringore, Œuvres polémiques rédigées sous le règne de Louis XII, édition critique publiée par Cynthia Jane Brown, Droz, 2003, introduction, note 34, page 22)
- PHILISTION , de Magnésie, poëte mimique , ou composeur de farces , vivoit à Rome peu après Horace. — (Louis Moréri, Le grand dictionnaire historique, ou le mélange curieux de l'Histoire sacrée & profane, édition revue et refondue par Étienne François Drouet & Claude Pierre Goujet, Paris : Les Libraires associés, 1759, vol.8, p.291)
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bouldozeur
- Variante orthographique de bulldozer.
- La lame du bouldozeur s'est abaissée. — (Frédéric Musso, La déesse, 1975)
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débiteur
- (Finance) Celui qui doit de l’argent, qui a une dette.
- Le notaire certifiant que les testatrices ont voulu faire une disposition en sa faveur, il n'y a de prouvé que sa faute ; et sa responsabilité en est la conséquence. Si les testatrices devaient savoir qu'elles étaient ses créancières, devait-il ignorer qu'il était leur débiteur ? — (François-Antoine Vazeille, Résumé et conférence des commentaires du Code civil, sur les successions, donations et testamens, tome 2, Clermont-Ferrand : chez Thibaud-Landriot & Riom : chez Thibaud fils, 1837, p. 542)
- Des créanciers qui réclament le remboursement de leurs dettes excitent toujours les rancœurs de leurs débiteurs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Le créancier peut ainsi exercer l’ensemble des droits de son débiteur, tels l’action en paiement, l’action en résolution, l’exécution forcée, l’intentement d’un appel, une mesure de saisie conservatoire… — (Olivier Poelmans, Droit des obligations au Luxembourg, 2013)
- (Sens figuré) (D'un usage limité) Celui qui débite.
- Un Mémoire (de janvier) le note à Aulas comme « un dangereux homme. Il a été chassé de Sommières ; c'est un débiteur de mauvaises nouvelles » . — (Les prédicants protestants des Cévennes et du Bas-Languedoc: 1684-1700, vol.1, Presses du Languedoc, 2001, p.421)
- (Technique) Mécanisme qui assure le débit régulier d'une matière nécessaire à l'alimentation d'une machine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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chahuteur
- Qui fait du chahut.
- Dans l’espace libre entre les tables, dominait le public ordinaire du lieu, un bataillon de canotiers chahuteurs avec leurs compagnes en courte jupe de flanelle. — (Guy de Maupassant, La femme de Paul, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 224)
- Elle interpelle une femme maigriote et chahuteuse et lui crie avec un accent inimitable: — Té, ma petite, si jamais le mistral y souffle à Paris, tu vas t'envoler comme une aéroplane. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 188)
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continuateur
- Celui qui continue après d'autres.
- Quelques personnages ont changé, mais le but est semblable ; les moyens sont les mêmes, avec cette différence, que les continuateurs ont augmenté leurs ressources, & accru le nombre de leurs partisans. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- Aujourd'hui, en de nombreuses localités, les hommes de métier ne forment plus guère de continuateurs et leur disparition serait pour l'Aveyron une cause de décadence de plus. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Dans ce même temps et peut-être sous la même influence, les continuateurs de la tradition classique, comme Mehmed Akif, ont grandement simplifié la langue d'autrefois. — (Nimet Arzık, Anthologie des poètes turcs contemporains, Gallimard (NRF), 1953, page 12)
- (En particulier) Celui qui continue l’ouvrage d’un autre.
- Le pasteur-historien devait avoir bien des continuateurs, notamment Napoléon Peyrat (Histoire des pasteurs du Désert, 1842), qui réhabilite les camisards et le phénomène du prophétisme, […]. — (Chantal Bordes-Benayoun, Patrick Cabanel & Colette Zytnicki, Les musées protestants et juifs dans le midi de la France, dans Une histoire à soi: Figurations du passé et localités, sous la direction de Alban Bensa & Daniel Fabre, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2015)
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perturbateur
- Celui qui cause du trouble.
- Perturbateur du repos public.
- Il y a eu du désordre dans cette réunion et l’on dut expulser les perturbateurs.
- Reconnaissant la gêne qu'il cause aux autres, il se donne l'identité d'un perturbateur, mais renvoie une mauvaise image des autres, maîtres ou élèves. — (Bernard Gaillard, Suivi et accompagnement psychologiques en milieu scolaire, 2000)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.