Dictionnaire des rimes
Les rimes en : achromie
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "achromie".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
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anesthésiologie
- (Médecine) Branche de la médecine qui se consacre à l’anesthésie.
- L’anesthésiologie comprend actuellement l’étude concomitante de l’anesthésie proprement dite et celle de la réanimation. — (,Louis Noël Marcenac, G. Leroy, Anesthésiologie vétérinaire, 1967)
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alenti
- Qui est ou qui semble rendu plus lent.
- Il était environ cinq heures du soir. Le soleil éclairait de ses feux alentis une route poudreuse, bordée de peupliers et de prairies, sur laquelle nous nous élançâmes au galop de quatre vigoureux chevaux dont nous voyions les croupes musclées se soulever lourdement à chaque coup de fouet du postillon, — du postillon, image de la vie, qui fait toujours trop claquer son fouet au départ ! — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 19)
- Sa tête dodeline, elle finit par basculer contre l’épaule de Magnus ; sa respiration s’altère, elle se fait à la fois plus sonore et alentie. — (Sylvie Germain, Magnus, Fragment 0, Albin Michel, Paris, 2005, page 266)
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alcalimétrie
- Nom donné aux procédés de dosage à l’aide desquels on détermine la proportion du volume d’alcali contenu dans un liquide.
- L'alcalimétrie est le dosage des bases par l'emploi de liqueurs titrées acides. — (Louis Quevron, Lucien Oudiné, Cours de métallurgie, 1972)
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mythologie
- Ensemble des histoires fabuleuses des dieux, des demi-dieux et des héros de tel ou tel peuple, civilisation, ou région.
- Les Féroésiens l’ont consacrée à Thor : de tous les dieux de l’ancienne mythologie scandinave, Thor est celui qui a la vie la plus dure. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 31)
- Ils manient avec une élégante aisance les mètres latins les plus compliqués et les vocables les plus choisis de la mythologie. — (J. Huizinga, Érasme, traduction de V. Bruncel, Gallimard, 1955)
- En sixième, quand on a fait la mythologie grecque, je me suis dit que c’était normal que les gouers, ils croyaient que Jésus était le fils de Dieu parce que leurs ancêtres, ils croyaient bien qu’Héraclès était le fils de Zeus. — (Houda Rouane, Pieds-blancs, Éditions Philippe Rey, 2006, page 128)
- Le portail de cette dernière est surmonté de deux sirènes, ces êtres mythiques qui, selon la mythologie inca, servaient de messagers entre le monde d’en bas (urin) et le monde d’en haut (hanan). — (Pérou, Michelin, 2010, page 220)
- (Péjoratif) Ensemble des idées qu'un groupe humain se fait de certaines choses.
- Il y a présentement le risque d'une mythologie du nègre en soi qui n'est qu'une évasion du blanc devant ses propres problèmes. Il existe le danger d'une négrophilie philistine, d'une négrophilie sans obligation ni sanction ; […]. — (Georges Mounin, Émile Dermemghem et Magdeleine Paz, « Premières réponses à l'enquête sur le « Mythe du Nègre » », dans Présence Africaine 1948/1 (n° 2), page 197)
- Ainsi la télévision publique est-elle un thème de débat, une posture obligée, une rhétorique de salon qui mériterait de figurer dans les mythologies des couches cultivées. — (Monique Dagnaud, L’État et les Médias: Fin de partie, Éditions Odile Jacob, 2000)
- Mythologie du village français ? Oui, complètement ! C’est même drôle à quel point nous recouvrons la réalité par des métaphores et des mythes. Actuellement, ce sont l’image de la guerre et de l’abri qui dominent. — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)
- (Par extension) Ouvrage qui traite de cette matière.
- Il a acheté une mythologie.
- Science qui étudie les mythes.
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catégorie
- (Généralement) Classe dans laquelle on range plusieurs objets ou plusieurs personnes d’une même nature.
- Quand il suivit un peu plus tard comme externe les classes du collège d'Arbois, il appartint tout d'abord à la catégorie des élèves que l'on pourrait appeler bons-ordinaires. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 12)
- Ce petit homme que le patron du bal avait aussitôt classé dans la catégorie des trouble-fête, eût bien été capable de causer un esclandre, pour peu qu’on le contrariât. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Dans les premières grammaires du français, se pose le problème de la reconnaissance de l’article comme catégorie, ou plutôt celui de la forme que doit prendre son traitement. — (Jean-Marie Fournier, À propos des grammaires françaises des XVIIe et XVIIIe siècles : le traitement des exemples et des parties du discours , dans Histoire Épistémologie Langage, 1998, volume 20, n° 20-2, page 135)
- (Logique) Classe dans laquelle on range plusieurs choses qui sont d’espèce différente, mais qui appartiennent à un même genre.
- L’esprit humain conçoit toute chose sous la catégorie du temps et de l’espace.
- (En particulier) (Sport) Groupe de sportifs de valeur semblable.
- Catégorie poids-lourd, champion toute catégorie, hors-catégorie.
- (Mathématiques) Classe contenant des objets et des flèches entre ces objets, flèches qui peuvent être composées entre elles.
- La catégorie des groupes
- Le plan allait en effet s’avérer à la fois trop restrictif… et trop ambitieux. D’une part, sa rigidité empêcha de traiter de sujets pourtant unanimement jugés indispensables comme les catégories. D’autre part, l’intérêt des uns et des autres, l’évolution des mathématiques, ou simplement le manque de temps empêchèrent d’en traiter d’autres pourtant annoncés. — (Pierre Cartier, L’œuvre mathématique de Bourbaki, Bibliothèque Tangente no 61, novembre 2017, page 11)
- (Sylviculture) (Par ellipse) Catégorie de grosseur : regroupement des arbres d’un peuplement, selon leur diamètre, en petits bois, bois moyens et gros bois, voire très gros bois.
- Dans les forêts en conversion, l’équilibre est souvent loin d’être atteint. Outre le fait que la forêt peut être constituée d’un patchwork de types de peuplements très différents les uns des autres, la répartition des catégories de grosseur de bois à l’échelle de la forêt peut être nettement déséquilibrée au profit d’une ou deux catégories. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
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agonie
- Dernière lutte de la nature contre la mort.
- […] il y eut un silence funèbre entre ces trois hommes, silence interrompu seulement par le râle sourd du mourant, dont l’agonie commençait. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- C’était bizarre. Jamalou n’éprouvait plus, devant cette face douloureuse dont les yeux révulsés, la bouche aux lèvres tuméfiée, presque noire, révélaient l’atroce agonie, aucune espèce de compassion. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Par extension) (Christianisme, Religion) Angoisse, combat face à une mort prochaine : en particulier, celle du Christ à Gethsémani.
- Jésus souffre dans l’agonie de sa Passion les tourments que lui font les hommes. Mais dans l’agonie il souffre les tourments qu’il se donne à lui‑même. Turbare semetipsum. C’est un supplice d’une main non humaine, mais toute-puissante. Et il faut être tout‑puissant pour le soutenir. — (Blaise Pascal, Les Pensées, fragment hors copies n° 6F (« Le Mystère de Jésus ») – RO 87-1)
- Le plus pascalien de nos romanciers du XXes., G. Bernanos, est lui aussi hanté par l’agonie du Christ. Elle inspire le thème du Dialogue des Carmélites, pièce dont le thème, moral et spirituel, est celui de la faiblesse ou du courage humain devant la certitude de la mort ou du supplice, de cette agonie qu’est la vie, de son appréhension et du pouvoir de la foi. L’angoisse qui est le lot des personnages bernanosiens les plus mystiques faits de chacun d’eux le prisonnier de la sainte Agonie. — (Chantal Labre, Dictionnaire biblique culturel et littéraire, 2002)
- Dans ce vaste ensemble iconographique, l’œuvre de Dürer mérite une attention particulière. Sans cesse, en effet, il a gravé sur le bois ou sur le cuivre, ou bien dessiné, la scène du Mont des Oliviers. De 1496 ou 1497, date de la Grande Passion, jusqu’à un dessin à la plume de 1524, il est revenu, inlassablement et comme fasciné, sur l’agonie du Christ et le sommeil des apôtres, à la recherche de l’image la plus juste. — (Daniel Ménagier, « Le Sommeil des apôtres au Jardin des Oliviers », Camenae, n° 5, novembre 2008)
- (Par extension) État d’un malade ou d’un blessé dans sa dernière extrémité.
- Cependant, dans ce masque de douleur, presque d’agonie, déjà, l’existence qu’elle menait depuis trois années n’avait laissé qu’une ombre de tristesse plus profonde… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Ici un vieillard tuberculeux tisonnant un poêle et prolongeant son agonie tout en criblant innocemment de ses bacilles les tout petits confiés à sa garde. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- L’église ce dimanche, regorge de gens qui ne fréquentent qu’aux enterrements, aux bouts de l’an, à la fête patronale, des têtes de bois qui ne l’appellent que pour les derniers sacrements, et qu’il oindra, à l’agonie, dans l’inconscience quasi totale, absous néanmoins de toutes leurs fautes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- On causait de mouches ! Vous savez pas ce que c’est que de mourir de soif, mon général. Mais j’ai étudié ça, c’est assez bichant. Votre langue va d’abord gonfler. La déglutition deviendra de plus en plus pénible. Puis viendront les troubles auditifs, les troubles visuels, ensuite. C’est l’évolution classique. Les spasmes viendront plus tard précédant de peu l’agonie. C’est à ce moment là que les mouches attaqueront. — (Michel Audiard, Un taxi pour Tobrouk, 1961)
- (Sens figuré) Décadence à son dernier terme.
- À travers un monde bouleversé et chaotique, à travers une civilisation secouée par les derniers tressauts de l’agonie, notre faubourien de Londres retrouva son Edna. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 418 de l’édition de 1921)
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poli
- Lisse, luisant.
- Le miroir est poli.
- (Marbrerie) Marbre poli, marbre qui a été frotté avec du grès, un bouchon de linge et de l’émeri.
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infini
- Qui n’a ni commencement ni fin, qui est sans bornes et sans limites.
- Ne revenez plus, monsieur, autrement vous tueriez aussi la mère, car la puissance de Dieu est infinie, mais la nature humaine a ses limites. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- Qui ne doit pas avoir de fin.
- La gloire, la béatitude infinie des saints.
- (Par extension) Dont on ne peut assigner les bornes, le terme, etc.
- Un espace infini. — Une durée infinie.
- (Par hyperbole) Qui est très considérable en son genre, tant au sens physique qu’au sens moral.
- Très intrigué, j’allais quérir une échelle ; je l’appliquai contre le mur et montai avec d’infinies précautions... — (Octave Mirbeau, Le colporteur,)
- – Bigre ! — s’écria-t-il, avec un sentiment d’infinie vexation. — Quel idiot je suis ! J’aurais dû leur faire rendre leurs épées… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 359 de l’édition de 1921)
- La plupart des astres sont placés à une distance infinie.
- Cette jeune fille a une grâce infinie.
- (En particulier) Innombrable.
- Il y a un nombre infini d’auteurs qui ont écrit sur ce sujet.
- Une infinie variété d’objets.
- Des peines infinies.
- Je vous ai des obligations infinies.
- (Mathématiques) Qui est plus grand que n’importe quelle grandeur proposée ; qui est plus nombreux que n’importe quelle multitude proposée.
- (Mathématiques) (Théorie des ensembles) Qui est équipotent ou de même cardinal que l’un de ses sous-ensembles propres, en parlant d’un ensemble.
- L’ensemble ℕ des entiers naturels est infini, équipotent par exemple à son sous-ensemble des entiers naturels pairs.
- D’une façon générale on dit que des objets sont en nombre infini, lorsque le nombre de ces objets dépend du nombre des entiers, de façon que ce dernier augmentant suffisamment, le premier augmente. — (Eugène Cahen, Théorie des nombres, tome 1, éditions A. Hermann et fils, Paris 1914, page 71)
- Souvent on considère l’ensemble fini ou infini de tous les nombres qui satisfont à certaines conditions précises. — (Charles-Jean de La Vallée Poussin, Cours d’Analyse Infinitésimale, volume 1, 3e édition, Louvain et Paris 1914, page 9)
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abouti
- Qui est terminé, qui frôle la perfection.
- Une œuvre aboutie.
- (Médecine) Qui a suppuré.
- Une tumeur aboutie.
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ralentie
- Participe passé féminin singulier de ralentir.
- Ralentie, oui. C’est le sentiment qu’elle lui communique. — (Anne Dufourmantelle, L'Envers du feu, 2015)
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amollie
- Participe passé féminin singulier de amollir.
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raccourcie
- Participe passé féminin singulier de raccourcir.
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pertuis
- Ouverture ; trou.
- Je te salue o vermeillette fante, Qui vivement entre ces flancs reluis : Je te salue o bienheuré pertuis, Qui rens ma vie heureusement contante. — (Pierre de Ronsard, Livret de folastries, à Janot parisien, édition conforme au texte original de 1553, collationnée sur l’exemplaire de la Bibliothèque de l’Arsenal, augmentée d’une bibliographie de chaque pièce de toutes les variantes, d’un glossaire et d’une notice, par Fernand Fleuret & Louis Perceau, Bibliothèque des curieux, 1920, page 94)
- D’un geste rapide, il entrouvre, comme disait Rabelais, sa braguette, et dirige un vigoureux et long jet d’eau blonde, avec adresse, sur les vingt pertuis du judas. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 81)
- (Marine) Trou, ouverture ; en particulier, ouverture pratiquée à une digue pour le passage des bateaux ou celle par laquelle l’eau passe d’une écluse dans un coursier pour faire mouvoir une roue.
- (Toponymie) Détroit, passage resserré entre une île et la terre ferme, ou entre deux îles. — (IHO SP-23, 4e édition (en préparation), Nomenclature des espaces maritimes au 01.01.2004, Commission nationale de toponymie [de France] (CNT), Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM), au nom de l’OHI (Organisation hydrographique internationale), 2004)
- De ce côté, le rivage, capricieusement festonné, creusé de criques et d’anses, hérissé de caps aigus et de promontoires abrupts, allait se perdre dans ce confus enchevêtrement de détroits, de pertuis, de passes, qui donne aux cartes des continents polaires un si bizarre aspect. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Vers le large, un chenal bordé de vasières grises sinuait entre les étendues de joncs et accédait à la mer libre par un pertuis entretenu à travers la flèche des lagunes. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- (Toponymie) Étranglement d’un fleuve.
- Les pertuis de la Loire sont nombreux avant qu’elle n’atteigne la plaine.
- (Populaire) (Vieilli) Bouche.
- […] il avait encore, entre le nez et le menton, un sacré pertuis qui lui coûtait fort cher pour ce qu’il réclamait, étant toujours à sec, de fréquents et copieux arrosages. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Médecine) Petit trou dans l’oreille souvent présent au niveau de l’hélix.
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allégie
- Participe passé féminin singulier du verbe allégir.
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anémie
- (Médecine) Affaiblissement du corps produit par la baisse du nombre de globules rouges du sang, du taux en hémoglobine ou de l’hématocrite au-dessous de leur valeur normale.
- Les animaux qui souffrent d’anémie ont les muqueuses de couleur pâle ou blanche… L’anémie correspond à un manque de globules rouges dans le sang ou bien à leur détérioration. — (Bill Forse, Christian Meyer, et al., Que faire sans vétérinaire ?, Cirad / CTA / Kathala, 2002, page 285)
- (Figuré) — Le pays de Bray, écrit textuellement Cauchois, « se dessèche par anémie pernicieuse, c’est-à-dire par le suicide lent d’une sous-natalité systématique ». Mais n’est-ce point là un verdict très sévère ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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trahi
- Participe passé masculin singulier du verbe trahir.
- Ah çà ! lui répondit Carabine à l’oreille, mais si vous étiez indignement trahi, trompé, joué par Valérie, et que je vous en donnasse les preuves, dans une heure, chez moi, que feriez-vous ? — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
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aphélie
- (Astronomie) Sur une orbite ayant pour foyer la Soleil, le point le plus éloigné de celui-ci ; autrement dit, l’apoapside d’une orbite héliocentrique.
- C’est en été que la Terre se trouve à l’aphélie de son orbite. La Terre arrive à son aphélie.
- Les perturbations planétaires agissent près du périhélie des orbites, par conséquent elles en changent l’aphélie. — (Société belge d’astronomie, météorologie et de physique du globe, Brussels, Ciel et terre: Volume 101, 1985)
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apagogie
- (Littéraire) Raisonnement philosophique consistant à démontrer la vérité d’une proposition en prouvant l’absurdité de la proposition contraire.
- L’apagogie est aussi appelée raisonnement par l’absurde.
- Ce qui est donné pour accompli, dans la forme et le style, est rendu stérile par sa perfection même; la chance d’énoncer une vérité réside dans l’ironie, le détour, l’analogie et jusqu’à l’apagogie. — (La Nouvelle revue française, numéros 448 à 451, 1990)
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alchimie
- Science occulte et chimérique qui consistait surtout dans la recherche d’un remède universel et d’un moyen propre à opérer la transmutation des métaux.
- La vraie question, nous le verrons, est de définir ce qu’était la magie pour les Anciens : science des « Mages » ou sorcellerie ? La frontière entre les deux est indécise, certainement autant qu’elle ne l’était, au Moyen-Âge, entre alchimie et science. — (André-Julien Fabre, Mythologie et plantes médicinales de l'Antiquité, publié dans Histoire des Sciences Médicales. volume 37(1), 2003, page 65)
- Mais le but ultime de l’alchimie ne peut être obtenu que par le Grand-Œuvre, ou Grand Magistère, menant à la pierre rouge, c’est-à-dire la fameuse pierre philosophale, capable de transformer par simple contact les métaux en or. — (Philippe de La Cotardière, Histoire des sciences de l’antiquité à nos jours, Tallandier, 2004)
- Accord particulièrement profond entre des personnes.
- Vous dialoguez avec votre partenaire et retrouvez une belle alchimie. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 16 novembre 2022, page 16)
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failli
- (Héraldique) Se dit d'un chevron, d'une bande, d'une fasce, d'un pal, d'un meuble quelconque, dont la longueur ou la largeur se trouve interrompue par un vide parfaitement carré ou le séparant en deux.
- Un pal qui part du bord supérieur sans atteindre le bas est dit failli en pointe.
- D'or à la demie roue de sainte Catherine d'azur, les pointes et le moyeu de gueules, faillie à senestre, senestrée d'un dauphin d'azur, barbé, crêté, oreillé lorré et peautré de gueules; au coutre de sable posé en pal et brochant en cœur sur la roue; au comble de sable nuagé de deux pièces et chargé de l'inscription "CHARANTONNAY" en lettres d'or, qui est de Charantonnay → voir illustration « roue faillie »
- D'argent au cep de vigne de tenné à deux branches écotées et posées en chevron renversé, leurs extrémités palissées sur trois fils de sable posés en fasce en chef, le cep sommé entre les branches d'un tonnelet de tenné posé de front, surmonté de l'inscription «Corpeau» de sable, elle-même surmontée de la lettre N du même, brochant sur les fils, ledit cep adextré d'une grappe de raisin d'azur, feuillée et pamprée de sinople et de la lettre O de sable, senestré de l'église du lieu d'or, ouverte, ajourée et essorée de tenné, et de la lettre E de sable, soutenu d'un TGV contourné de sinople chargé d'un bandeau d'argent surchargé de l'inscription «Village de Bourgogne», lui-même soutenu d'une fleur de tournesol feuillée d'or, accostée de deux listels d'azur faillis vers le centre et chargés chacun d'un poisson d'or, les deux poissons affrontés, et à la lettre S de sable en pointe; le tout enfermé dans une filière componée d'azur et d'argent, qui est de Corpeau → voir illustration « listel failli »
- (Anjou) (Péjoratif) Sacré, maudit.
- Va prendre la fourche de ce failli bourgadin qui ne sait rien faire… — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 141)
- – Depuis quatre ans que je m’étais juré de me saouler la gueule ce jour-là, et ne même pas avoir un failli quart de pinard à se mettre dans le col ! — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 18)
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poésie
- Art de faire des ouvrages en vers.
- La poésie de la renaissance ne peut pas se contenter de cette simplicité biblique, et, pour célébrer cette nuit de réparation, elle appelle la Joie, personnage allégorique… — (Saint-Marc Girardin, L'Épopée chrétienne, dans la Revue des deux mondes, V.6, 1850, page 156)
- Ce cabinet était la demeure favorite du roi; c’était là qu’il prenait ses leçons d’escrime avec Pompée, et ses leçons de poésie avec Ronsard. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- Mais il était poète aussi et la poésie, à cette époque d’absolutisme et de barbarie, était chose dangereuse lorsqu’on avait l’esprit aussi caustique que Thierrat; […]. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- La poésie du Divan et la poésie populaire, issues de classes sociales différentes, ont su parfois puiser aux mêmes sources d’inspiration : mais ce qui forme entre elles cloison étanche, c’est la forme de la langue : la poésie du Divan emploie le vers métrique, la poésie populaire le vers syllabique. — (Nimet Arzık, Anthologie des poètes turcs contemporains, Gallimard (NRF), 1953, page 10)
- (Spécialement) Différentes matières que l’on traite en vers et des différents styles qu’on y emploie.
- Poésie sacrée.
- Mais le seul nom qui ait été sauvé de l’oubli, dans la poésie profane, est celui de ce médiocre rimeur de Mathieu-le-Juif, d’Arras, qui vivait au XIIIe siècle […]. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Poésie noble, élevée, poésie burlesque.
- Poésie familière.
- Art et manière de faire des vers, de la simple versification.
- Il a choisi un genre de poésie convenable à son sujet.
- Qualités essentielles au genre poétique.
- La poésie est une clameur, elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n’être que lue, est enfermée dans sa typographie n’est pas finie, elle ne prend son sexe qu’avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l’archet qui le touche. — (Léo Férré)
- Ouvrage en prose qui tient de l’élévation et du sentiment poétiques.
- Il y a de la poésie dans Pascal, dans Bossuet.
- Les écrits de Platon sont pleins de poésie.
- Liberté, richesse particulière aux pensées, aux expressions, aux tours que l’on emploie dans la poésie.
- La poésie du style
- C’est la poésie du style qui a fait le succès de l’œuvre de Chateaubriand.
- Ce qu’il y a d’élevé, de touchant dans une œuvre, dans le caractère ou la beauté d’une personne, dans les aspects de la nature ou dans une situation.
- Il y a de la poésie dans ses regards, dans sa manière de s’exprimer.
- La poésie d’un paysage.
- La poésie d’un tableau.
- Un peu de poésie est introduite par le biais du soleil couchant. — (Bruno Chenu, Disciples d'Emmaüs, Bayard, Paris, 2003, p. 100)
- Ensemble des ouvrages en vers composés dans une langue, ou selon leurs caractères communs les plus généraux, ou des traits auxquels se reconnaît la manière d’un poète.
- Si les pièces qu’on y insère n’ont pas toutes le même mérite, au moins est-on sûr de n’y jamais rencontrer de ces fades et plattes rimailles qui, tant de fois on servi de prétexte à calomnier la Poésie. — (Journal de Paris, no 1, 1er janvier 1777, page 1)
- La poésie française.
- La poésie anglaise.
- La poésie de Victor Hugo, de Lamartine.
- La poésie grecque nous charme par son naturel.
- Tableau de la poésie française au XVIe siècle, par Sainte-Beuve.
- Une histoire de la poésie anglaise.
- Ouvrage en vers ; il ne se dit guère que des Ouvrages de peu d’étendue et s’emploie surtout en parlant des modernes.
- Les poésies de Malherbe, de Racan.
- Recueil de poésies satiriques, de poésies morales, de poésies fugitives.
- (Éducation) (Belgique) (Plus rare) Classe de cinquième secondaire, équivalente à la première française, où l’on enseigne la poésie.
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mit
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du mixtèque du sud de Puebla.
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retranscris
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de retranscrire.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de retranscrire.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de retranscrire.
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acholie
- (Médecine) Arrêt ou diminution notable de la sécrétion biliaire.
- Quand la bile est sécrétée en trop grande abondance, cet état se nomme polycholie. Le mot acholie désigne une disposition contraire, mais qui n’est pas moins nuisible à la conservation de la santé. — (Journal universel des sciences médicales, tome 1, 1816)
- L’acholie totale peut également survenir en cas d’hépatite, surtout au cours des premiers jours ou lors d’une récidive, et s’observe dans 1/5ème des cas. — (Walter Hess, Maladies des voies biliaires et du pancréas, 1993)
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amusie
- (Nosologie) État dans lequel un individu est ou devient incapable, à cause d'une lésion cérébrale, de reconnaître ou de reproduire des sons musicaux.
- Il ne faut pas confondre amusie et chant approximatif. — (Isabelle Peretz, Apprendre la musique: Nouvelles des neurosciences, 2018)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.