Dictionnaire des rimes
Les rimes en : accumulateur
Que signifie "accumulateur" ?
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- (Rare) Celui qui accumule.
- Un grand accumulateur d’écus, de vivres, etc.
- Au total, Edme Berteaux est à la fois un accumulateur de biens-fonds mais aussi un rassembleur de terres. — (Fabrice Boudjaaba, Des paysans attachés à la terre ?, 2008)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "accumulateur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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captateur
- Celui qui a recours à des manœuvres de captation.
- Captateur de testament.
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valeur
- Qualité ou justesse d’une chose, d’une idée, d’un ouvrage.
- Ainsi dans les premiers temps du reboisement, beaucoup de reboiseurs […] ne distinguaient pas la valeur forestière des différents sols. Ils ont eu bien des déboires […]. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 145)
- Ils ont réalisé là un travail de grande valeur.
- Ce plan n’a aucune valeur, il ne peut pas fonctionner.
- (Spécialement) Noblesse de caractère d’une personne.
- Un homme de valeur.
- Importance ou intérêt que l’on porte à un être, à une chose, à un phénomène ou événement.
- Ce bibelot, cette relation, ce souvenir, a beaucoup de valeur à mes yeux.
- (Spécialement) Prix.
- Mais ces belles futaies représentent une valeur commerciale qui a mis en appétit la convoitise du spéculateur, déjà riche de capital, plus riche encore en audace et en influence. — (Thomas Couët, Le bois, voilà l’ennemi !, Revue Franco-Américaine, 1909)
- […]; le système monétaire et le système du crédit reposent sur une vaine tradition de la valeur de l’or et offrent une instabilité presque fantastique. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 406 de l’édition de 1921)
- (Sens figuré) Prix que l’on attache à une chose intellectuelle ou morale.
- Cet ouvrage a peu de valeur.
- Donner de la valeur à ce qu’on dit : Ajouter de la force ou de la grâce à un discours par la manière de le débiter.
- (Finance) Titre, action, obligation, etc.
- Valeurs mobilières de placement.
- Valeurs cotées à la bourse, en bourse.
- Cette valeur n’est pas négociable.
- (Au pluriel) (Philosophie, Politique) Idéologie ou règle morale d’une personne ou d’un groupe.
- Le statut d’entrepreneur individuel spécialisé dans la chnouf semble en contradiction avec une vocation de pédagogue se destinant à enseigner les valeurs du sport. À moins de se spécialiser dans le cyclisme. — (Bourse d’études, dans Marianne (magazine), n° 772, 11 février 2012, page 43)
- Pauvre Bill. En plus de la gêne occasionnée par la découverte que sa femme était une coureuse de jupons, il lui fallait limiter les dégâts sur sa propre carrière politique en campant sur une position ferme concernant les valeurs familiales. — (Richelle Mead , Succubus Nights, volume 2, Succubus, traduit par Benoît Domis, Paris : Bragelonne/Milady, 2009, 2011, chapitre 22)
- Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis l'incarnation de la vertu ou la réincarnation de Robin des Bois, mais j'ai des valeurs. — (David Goudreault, Abattre la bête (2017), in La bête intégrale, Stanké, 2018, page 571)
- (En particulier) Juste signification des termes, suivant l’usage reçu.
- Cet homme ne connaît pas, ne sait pas la valeur des termes dont il se sert.
- (Colorimétrie) L’amplitude lumineuse définissant la couleur (Voir WP)
- (Mathématiques) Mesure d’une grandeur.
- f
- (
- x
- )
- {displaystyle f(x)}
- : valeur de la fonction f au point x.
- |x| : valeur absolue de x.
- O
- M
- ¯
- {displaystyle {bar {OM}}}
- valeur algébrique de OM.
- (Par extension) (Métrologie, Sciences) Expression quantitative d’une grandeur, constituée d’un nombre – la valeur numérique – et d’une référence[1].
- L’abaque figuré ici comprend toutes les valeurs utiles pour n et D ; mais on a limité le graphique aux cotes comprises entre 100 et 200 millimètres pour T et F, valeurs d'ailleurs très usuelles ; […]. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 123)
- Dans le SI, la valeur d’une grandeur est généralement exprimée comme le produit algébrique d’un nombre et d’une unité de mesure. Certaines grandeurs dites sans dimension n’ont pas d’unité et peuvent être quantifiées par leur seule valeur numérique.
- (Programmation) Contenu d’une variable ou d’une constante
- les instructions d’affectation permettent de donner des valeurs aux variables.
- (Musique) Durée d’une note ou d’un silence.
- La valeur d’une blanche est le double de la valeur d’une noire.
- Bravoure, mérite, vaillance, vertu guerrière.
- Lorsque dans une armée le besoin de récompenses se fait très vivement sentir, on peut affirmer que sa valeur est en baisse. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 359)
- La valeur n’attend pas le nombre des années.
- (Cartographie) Appréciation de l’intensité de la sensation visuelle résultant du graphisme[2].
-
chargeur
- Celui qui charge des marchandises ou autres fardeaux.
- Chargeur de bois, chargeur de charbon.
- (Transport maritime) Celui à qui appartient tout ou partie d’une cargaison.
- (Artillerie navale) Celui qui charge une pièce.
- (Militaire) Magasin mobile contenant des cartouches destinées aux fusils à tir rapide ou aux pistolets.
- (Électricité) Transformateur et câble électriques, destiné à charger la batterie de certains appareils.
- (Électricité) Appareil destiné à charger des piles rechargeables (accumulateurs).
- (Travaux publics) Engin de travaux publics, sur pneus, équipé d’un godet et spécialisé pour le chargement et la manutention des produits pulvérulents.
- Le chargement des grumiers est le plus souvent effectué au moyen d'un chargeur frontal, mais il peut également être effectué ponctuellement au moyen d'un tracteur à chenille équipé d'une pelle […]. — (Dominique Louppe & Gilles Mille, Mémento du forestier tropical, Éditions Quae, 2015, page 688)
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débardeur
- (Exploitation forestière) Celui qui fait le métier de débarder le bois ou la pierre, qui transporte les grumes de bois.
- A part quelques coups de tronçonneuse de temps en temps, on n'entends que le cliquetis des chaines des deux juments, et les ordres brefs du débardeur, Marc Denis. Cela fait plus de 15 ans qu'il débarde avec des chevaux de traits [...]. — (Benjamin Billot, Débardage à cheval sur les bords du lac de Vassivière, francebleu.fr, 14 mars 2021)
- (Encore utilisé au Canada dans ce sens, vieilli en France) Travailleur des quais, docker.
- Mais être un rude travailleur ;Aimer à boir', chanter et rire,Voilà, voilà le débardeur ! — (Paul de Kock et Valory, Le débardeur, ou, Le gros-caillou et Alger, vaudeville en deux actes, Barba, 1839, page 4)
- J’ai été me proposer au maître débardeur du quai Saint-Paul, et j’y gagne ma vie. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- (Sens figuré) Qu’ils [les critiques littéraires] admirent tous votre style vigoureux, et vous vous croirez obligé d’écrire dorénavant comme un débardeur. — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, page 79)
- (Désuet) Personnage de carnaval très en vogue au XIXe siècle.
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bradeur
- Personne qui brade, soldeur.
- Léchée de Dakar a donné le ton, dans la presse collaborationniste sur le thème d'un de Gaulle vendu aux Anglais et bradeur de l'Empire colonial français, que renforce le contrôle total de la France libre sur le Gabon. — (Espoir, Institut Charles de Gaulle)
- Il ne vient à l’esprit de personne de demander à la bradeuse d’identité comment elle importe tous ces sachets de terre empilés dans son réduit. — (Lottin Wekape, Je danserai pour toi ce soir, 2015)
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baliseur
- Celui qui balise.
- Celui qui veille à ce que les riverains laissent un certain espace sur le bord des rivières pour le chemin de halage.
- Préposé au balisage des ports maritimes et des rivières.
- Préposé au balisage de sentiers de randonnées.
-
communicateur
- (Technique) Qui met en communication, qui communique.
- La voilà déjà [Mme Guyon], dans son opinion, communicatrice des grâces. — (BOSSUET, Relat. sur le quiétisme, II, 8)
- Un fil communicateur.
-
charmeur
- Qui use de charmes ou qui fascine.
- Elle souriait d’un air charmeur.
- Voix charmeuse.
-
argenteur
- Celui qui argente les métaux, le bois et autres matières.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
cadreur
- (Audiovisuel, Cinéma) Responsable de la caméra et du cadrage des images, sous l’autorité du directeur de la photographie.
- Sur les films, en général, à l’image, il y avait deux postes importants : le directeur photo et le cadreur. — (Julien Neel, Lou! - journal d’un film, 2014)
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blasphémateur
- Qui blasphème.
- On sait cela, et bien d’autres choses, mais on redoute ce prêtre violent, ivrogne, blasphémateur et même voleur à l’occasion. — (Jean-Paul Desaive, Délits sexuels et archives judiciaires (1690-1750) , Communications, 1987, volume 46, n°46, page 119)
-
ambassadeur
- (Diplomatie) Représentant envoyé en ambassade par un État ou par un prince à un autre État ou un autre prince pour des arrangements politiques et économiques.
- En vain l’ambassadeur de France tenta de fléchir les négociateurs américains. Ils se montrèrent implacables. Il fallait se soumettre ou faire banqueroute. — (Camille Aymard, Devons-nous payer l’Amérique ?, Éditions Ernest Flammarion, 1932, page 119)
- L’ambassadeur tient le rang le plus élevé dans la représentation diplomatique des états.
- Madame l’ambassadrice, Madame l’ambassadeur.
- Personne qui fait partie d’une mission auprès d’un État étranger.
- Les ambassadeurs que les Scythes envoyèrent à Darius.
- Les ambassadeurs revinrent sans avoir rien pu obtenir.
- (Sens figuré) Messager, personne que l’on emploie à transmettre quelque message.
- Vous ne pouviez envoyer un plus habile ambassadeur.
- Il embrassa avec emportement la bienheureuse ambassadrice. — (Paul Scarron, Le Roman comique, 1651-1657)
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fleur
- (Botanique) Ensemble des organes de la reproduction sexuée et des enveloppes qui les entourent chez les angiospermes, aussi appelés « plantes à fleurs ».
- Soudain, sans raison valable, elle se réveillait chez un tel parce que les sorbiers croulaient de fleurs musquées, chez un autre parce qu’un gel tardif avait rôti leurs blancs corymbes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- La scène de la réconciliation, où Béatrix fit rejurer haine à l’épouse qui jouait, dit-elle, la comédie du lait répandu, se passa dans un vrai bocage où elle minaudait environnée de fleurs ravissantes, de jardinières d’un luxe effréné. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, troisième partie)
- (Sens figuré) — Elle contempla longtemps, comme pour engourdir sa peine, le patient manège des abeilles qui s’affairaient d’une fleur à l’autre. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par métonymie) La plante à fleurs elle-même.
- Madame Hanson a la gracieuseté de nous apporter des fleurs, la chose la plus précieuse qu'elle puisse nous offrir sous ce triste climat; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- Mais je n’aime pas les fleurs bêtes, car si blasphématoire que cela paraisse, il y a des fleurs bêtes, ou plutôt des fleurs, des pauvres fleurs à qui les horticulteurs ont communiqué leur bêtise contagieuse. — (Octave Mirbeau, Le Concombre fugitif, édition 1921)
- Non, il cultivait toutes sortes de fleurs, pas seulement des ipomées.— (Keigo Higashino, La Fleur de l’illusion, traduit par Sophie Refle, 2016)
- (Par extension) Motif décoratif qui imite ces fleurs.
- Mariées au lendemain de la Grande Guerre, on les a peut-être vues en robe à pois et blouse à fleurs, l’été, pendant quatre ou cinq ans, le temps que les funérailles entrent dans la danse. — (Maxime Rapaille, Le feu des Fagnes, Dricot, 2001, page 59)
- Au contraire, rien de plus gracieux que la statue de Xochipilli, dieu de la jeunesse, de la musique et des jeux, tout décoré de fleurs.— (Jacques Soustelle, Les Aztèques: « Que sais-je ? » n° 1391, octobre 2011)
- (Sens figuré) Service rendu aimablement par une personne à une autre.
- Le patron n'a pas voulu que je paie ma note. C'était bien le premier jour qu'il me faisait une fleur. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XXV, Série noire, Gallimard, 1956, page 227)
- (Sens figuré) Le meilleur de quelque chose.
- Nos immenses possessions dans tous les empires de l’Europe, notre haute réputation militaire, qui fait que la fleur de la chevalerie, dans tous les climats chrétiens, s’est rangée sous nos bannières, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- C’est une femme de vingt-cinq ans, dans la plus belle fleur de la jeunesse. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- D’un radieux univers villageois ils ne voulaient que la fleur, le meilleur, le plus désert, le non-foulé, tout ce qui rajeunit et recommence à l’écart de l’homme. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 84.)
- D’ailleurs, qui est sur l’autre liste ? Toute la fleur : le quincaillier, le tailleur, le cordonnier… bref, un échantillon de tous les réactionnaires. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 87)
- Le 4 août 1578, à Ksar el-Kébir, la bataille des Trois Rois se solda par une tragique victoire de l'allié d'Élisabeth : 8 000 morts, 15 000 prisonniers, la fleur de la noblesse portugaise décimée, et ce fut bien le diable si une centaine de survivants en réchappèrent. — (Joanny Moulin, Elisabeth : La reine de fer, Éditions du Cerf, 2015, chap. 23)
- (Canada) (Désuet) (Français dialectal) Farine. Note : Par réduction de fleur de farine.
- Va me chercher la fleur dans le garde-manger.
- Je me suis acheté quelques livres de fleur d’avoine et du sucre […]. — (Journal de Lorenzo Létourneau (1899), 17 Eldorado, Qualigram/Linguatech, Montréal, 2006)
- « Le lundi matin on ouvrait une poche de fleur et on se faisait des crêpes plein un siau, et tout le reste de la semaine, trois fois par jour, pour manger, on allait puiser dans le siau. Le mercredi n’était pas arrivé qu’il n’y avait déjà plus de crêpes, parce qu’elles se collaient toutes ensemble ; il n’y avait plus rien qu’un bloc de pâte. On se coupait un gros morceau de pâte avec son couteau, on se mettait ça dans le ventre et puis bûche et bûche encore !… — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Ce mot n’est plus vraiment employé. Quand j’en entends parler, c’est toujours quelqu’un qui me raconte un souvenir d’une de ses aïeules qui utilisait le mot fleur pour nommer la farine. Évidemment, comme l’anglais flour « farine » se prononce de la même manière que flower « fleur », il est très facile de conclure à l’anglicisme. Pourtant, il n’en est rien. […] L’expression fleur de farine était utilisée pour faire référence à la farine la plus fine. Par économie, on en est venu à utiliser seulement le mot fleur. — (Anne-Marie Beaudoin-Bégin, La langue rapaillée, éditions Somme toute, 2015, page 88)
- (Par analogie) Virginité d’une femme.
- Il est bon de garder sa fleur;Mais pour l’avoir perdue il ne se faut pas pendre — (Jean de la Fontaine, La fiancée du roi de Garbe)
- (Par analogie) Sexe des femmes.
- Aude m'observait toujours, les jambes légèrement écartées, et j'aperçus, tout en nageant, cette petite fleur rose et nacrée qui m'avait fait dire à Aude, chez Mme de Lugarde, qu'elle avait le sexe le plus élégant qu'il m'ait jamais été donné de contempler [...] — (Jean Raspail, Les Yeux d'Irène, Paris, Albin Michel, 1984)
- (Chimie) Substances à l’état de pureté ou d’extrême division, produites par sublimation. → voir fleur de sel → voir fleur de soufre
- […], on descendit dans des caves, on suivit des souterrains dont les parois, cotonnées par les fleurs du nitre, […], laissaient suinter l’eau qui retombait en gouttes. — (Maurice Maindron, Blancador l’avantageux, Éditions de la Revue Blanche, 1901, page 362)
- Surface d’une chose.
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baigneur
- Celui qui se baigne.
- Toute la rivière était pleine de baigneurs.
- Cette plage est commode pour les baigneurs.
- (Vieilli) Celui qui tenait des bains publics.
- C'était le mercredi 15 novembre de l'an de grâce 1665. Ce soir-là, il y avait petit souper et grande compagnie, rue Vieille-du-Temple, chez La Vienne, le baigneur à la mode, l'étuviste en renom, le barbier du monde élégant. — (Émile Gaboriau, Les Amours d'une Empoisonneuse, Paris : E. Dentu, 1881, page 1)
- Tandis que sous l'empire des anciennes lois, l'état de perruquier et celui de baigneur étuviste étaient assujettis à une réglementation sévère, l'exercice de la profession de sage-femme était abandonné aux premières venues. — (Jules Mathorez, Les étrangers en France sous l'ancien régime: Les causes de la pénétration des étrangers en France : Les Orientaux et les extra-Européens dans la population française, E. Champion, 1919, page 27)
- L'attelage du Petit Baigneur avait de quoi retenir notre attention. C’était un assez long plateau à quatre roues, avec deux grands supports verticaux terminés par des crochets auxquels était fixée horizontalement une baignoire de zinc. Des seaux de bois se balançaient sous la voiture. Une sorte d’alambic de cuivre trônait derrière le siège du conducteur. Il contenait de l’eau chaude qu'un foyer maintenait à une bonne température.Il existait bien un établissement de bains près de la gare du Parc, mais si l'on ne pouvait ou ne voulait pas s'y rendre, le bain vous était porté à domicile. Le conducteur le préparait et pendant que vous le preniez, il fumait sa pipe en parlant à son cheval. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 23)
- (Désuet) Celui qui fait le service dans un établissement de bains chauds ou froids, aussi bien que dans un établissement de bains de mer.
- Quand vous aurez arrosé vostre ieunesse de bons vins vieux de Leucade, de Cos, de Thasos, & de Lesbos, ie vous donneray des huiles de senteur: et pour vous le faire court, ie feray que du lieu mesmes où vous vous serez laué, le baigneur fera vne boutique de parfums exquis. — (Plaute, Le Poenulus ou Le Carthaginois, édition Guyet et Marolles (Paris : P. L'Amy, 1658), acte III, scène 3.)
- (Désuet) Celui qui surveille ou assiste les personnes qui se baignent.
- Il faillit se noyer, mais le baigneur le sauva.
- (Familier) (Uniquement au masculin) Poupée représentant un bébé masculin.
- Les baigneurs, c’était différent. Ils ressemblent trop à des bébés, les tortures devenaient visiblement criminelles. Mais eux aussi détournés de leurs fonction, oser dire à quel simulacre il a servi un après-midi d’été, quel partenaire à taille réduite il a figuré, ce poupard que j’avais appelé Michel. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 342)
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collateur
- (Histoire, Christianisme) Celui qui conférait un bénéfice ecclésiastique.
- La grâce expectative est un rescrit du pape qui ordonne au collateur de donner le premier bénéfice vacant de sa collation à une personne que ce rescrit désigne.
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fondateur
- Celui qui a fondé, a posé les bases de quelque chose.
- Non loin de Lixy, dit-il, est le ravin de Bonval...; à la fonte des neiges, ou à la suite des orages, ce torrent devient formidable on a trouvé quelquefois dans son lit desséché, des médailles romaines petit bronze à l’effigie de Constantin ou de Licinius que quelques personnes ont dit être le fondateur de Lixy. — (Abbé Pissier, « Notice historique sur Lixy », dans le Bulletin de la Société archéologique de Sens, tome 27 (année 1912) , Sens : chez Duchemin, 1913, page 79)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, p.213)
- Que reste-t-il donc aujourd'hui de leur héritage, que reste-t-il donc du nassérisme et du baasisme, après le drame de leurs fondateurs, après leur tumultueux rapprochement et leur douloureuse séparation ? A la vérité, presque rien et presque tout. — (Paul-Marie de La Gorce, en préface de Nouveau regard sur le nationalisme arabe: Ba'th et nassérisme, par Wafik Raouf, Éditions L'Harmattan, 1984, p. 6)
- (Vieilli) Ceux qui fondent des lits dans un hôpital, des bourses dans un collège, des messes dans une église, des prix dans une académie, etc.
- Autre Mandement […], le 23. Juin 1543. pour empécher que lesdits Mahé & du Hamel ne se qualifiassent Fondateurs de ladite Eglise de Moulines, ni même vendiquassent aucuns droits en ladite Eglise, au préjudice des droits, prérogatives & preéminences de ladite Eglise. — (« Arrest du Parlement de Roüen, du 14. Mai 1607. », dans le Traité des droits honorifiques des seigneurs dans les églises, par feu Mr Maréchal, dernière édition augmentée d'un Traité du droit de patronage,[…], par M. Simon, tome 2, Paris : chez Jean Guignard, 1697, page 110)
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broyeur
- Celui qui broie.
- (En particulier) Celui qui fait métier de broyer.
- Ce marchand de couleurs emploie des broyeurs.
- (Industrie) Instrument qui sert à broyer.
- Le brai provient de la distillation du goudron de houille. […]. Avant d'être employé, ce brai est d'abord concassé en 3, puis pulvérisé dans des broyeurs Carr 5. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 337)
- L’achat d’un broyeur n’est pas toujours la meilleure solution, même si vous êtes décidé à utiliser systématiquement le BRF sur votre terrain. — (Michel Beauvais, BRF (Bois Raméal Fragmenté): Une technique de paillage innovante, 2013)
- (Meunerie) (Technique) Appareil possédant des cylindres cannelés tournant en sens inverse à des vitesses différentes et destiné à broyer le grain.
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commandeur
- Qui commande.
- Des bonnes sœurs blanches glissent silencieuses sur le carrelage brillant; leur visage de plâtre semble déjà statufié dans une sainteté aux lèvres minces à la Pie XII, une béatitude revêche, commandeuse, efficace. — (Catherine de Prémonville, Jamais sans Jules, 1968)
- Qui passe commande.
- Pour l'aristocrate de papier et la parvenue d'épicerie. Hier crève-misère, aujourd'hui commandeuse de robes. — (Paula Jacques, Lumière de l'œil, 1980)
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bafouilleur
- Balbutieur, personne qui s’exprime d’une façon confuse, incohérente, embarrassée.
- Sans oublier deux bafouilleurs d’exception, Pierre Repp et Darry Cowl, inégalables dans le yaourt et le bégaiement. — (Bernard Gourbin, L’esprit des années 60, 2006)
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crieur
- Celui qui crie.
- Faites taire ce crieur, cette crieuse. - C’est un crieur perpétuel.
- Gens qui courent habituellement les rues en annonçant ce qu’ils vendent.
- — Le langage du Père Duchesne... Ces ordures que, de sa cellule de l’Abbaye, Manon Roland entendait crier à son sujet. Et les crieurs en remettaient ! C'est impardonnable. Impardonnable. Je ne le pardonne pas. — (Claude Mauriac, Le temps immobile, tome 7 : Signes, rencontres et rendez-vous, Paris : Éditions Bernard Grasset, 1982)
- Celui qui proclame, qui annonce quelque chose.
- Son incertitude ne fut pas longue, car la voix glapissante du crieur des édits s’éleva tout à coup, religieusement écoutée par la petite foule des habitants d’Oëlmœ. — (Victor Hugo, Han d'Islande, texte de 1833, chap. 19)
- Il n’aimait pas Dieu ; mais les hommes, qu’au soir fauve,Noirs, en blouse, il voyait rentrer dans le faubourgOù les crieurs, en trois roulements de tambour,Font autour des édits rire et gronder les foules. — (Arthur Rimbaud; Les poètes de sept ans, 26 mai 1871)
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aplatisseur
- Celui qui aplatit quelque chose.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Instrument ou engin destiné à aplatir quelque chose.
- Matériel d’élevage - autre: Vends aplatisseur à céréales bon état triphasé 300 euros d'occasion.(Petite annonce)
- Fort dʼun aplatisseur et dʼune meule en pierre, il fabrique des huiles précieuses de fruits secs. — (Collectif, Denise Menu, Yvon Morvan, Territoires ruraux, attentes sociales et services, 2006)
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longueur
- Étendue d’un objet considéré, dans une seule dimension, d’une de ses extrémités à l’autre.
- À ce tronc si court sont attachés des membres d’une longueur gigantesque : l’enjambée faite est ainsi profitable à une marche fort rapide ; […]. — (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
- Le travail de filature consiste à retirer le fil du cocon dont la longueur est d’environ 480 mètres et à le dévider sans le briser. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- La brume survenant épaisse, une veille très sévère fut nécessaire ; nous avancions cependant, mais à minuit on ne voyait plus à une longueur de bateau, et force nous fut de stopper. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- La distance qui se trouve sur le composteur entre sa tête et la tête de la coulisse inférieure , fixe la longueur de chaque ligne; et c'est ce qu'on nomme la Justification. — (Dictionnaire technologique ou Nouveau dictionnaire universel des arts et métiers, Bruxelles : Lacrosse & Cie, 1839, nouvelle édition avec planches, volume 3, page 285)
- […], on y trouve des muriers, des amandiers et, surtout, des dattiers, qui forment une véritable forêt de 10 à 12 kilomètres de longueur, au nord et à l'est de Marrakech. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 222)
- Étendue d’une surface considérée dans sa plus grande dimension, par opposition à largeur.
- A condition de cuber l’épandeur en multipliant la longueur par la largeur et par la hauteur du chargement pour connaître le volume de fumier qu’il contient, il est possible d’approcher le poids de fumier chargé de 2 façons. — (Comment régler son épandeur d’engrais ou de produits organiques ?, ARVALIS, 2004)
- (Sport) Unité de convention pour apprécier la distance qui sépare les concurrents à l’arrivée.
- Ce cheval a gagné de deux longueurs.
- (Par extension) Durée du temps.
- L’année du crapaud se partage en trois périodes distinctes de longueur inégale. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- (Spécifiquement) Temps qu’on met à lire, à réciter, à entendre, un ouvrage de l’esprit.
- La longueur d’un ouvrage, d’un discours, d’un sermon.
- Ce poème est d’une longueur excessive.
- (Œnologie) Durée exprimée en caudalies de la persistance des arômes après la dégustation. Le mot s’emploie seul ou dans l’ expression « longueur en bouche ».
- (Surtout au pluriel) Ce qui est superflu, ce qui surabonde.
- La nécessité d’éviter des longueurs excessives m’oblige constamment à écarter toute sorte de traits obtenus par l’observation directe ; […]. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Vieilli) Lenteur dans les actions, dans les affaires.
- Je suis excédé de ses longueurs. — Ce sont des longueurs insupportables, d’étranges longueurs.
- Les longueurs de la procédure.
- Tirer les choses en longueur.
- (Théorie des graphes) Nombre d’arcs entre deux sommets.
- (Cyclisme) Distance correspondant à la longueur d’un vélo, utilisée pour mesurer l’écart entre deux coureurs.
- C’était un sprint loyal, Cavendish a gagné de deux longueurs — (Renshaw : « Je n’avais pas le choix », La République des Pyrénées. Mis en ligne le 16 juillet 2010)
- Mais il a vu, aussi, quelle force mentale habite le Maillot jaune, décramponné de deux longueurs, mais capable, sur les dix derniers mètres, de venir dompter son assaillant à l’arraché. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 30)
- (Équitation) (Argot de turfiste) Distance correspondant à la longueur d’une tête de cheval, utilisée pour mesurer l’écart entre les chevaux dans une course.
- Deux longueurs séparent l’as et le 12.
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bambocheur
- (Vieilli) (Désuet) Marionnettiste.
- Lettres de Jacques, maître bambocheur, à l’auteur du mémoire présenté au bureau économique. — (Réponse à la Lettre de Jacques, maître bambocheur à Saint-Cyprien, par un membre du bureau -1778)
- (Familier) Celui qui a l’habitude de faire bamboche, de faire la fête.
- Ramasse des confetti et jette-les nous : on aura l’air d'un groupe de bambocheurs. — (Albert Londres, L’Homme qui s’évada, Les éditions de France, 1928, page 167)
- 4 Heures du matin… Yvonne dort. Lucien, son bambocheur de mari rentre sur la pointe des pieds du bal des Quat’zarts, déguisé en Roi Soleil. Malheureusement pour lui, il a oublié ses clés. — (Fiche spectacle de « Feu la mère de Madame » de Georges Feydeau, août 2007)
- Par deux fois, des bambocheurs arrêtèrent la litière et ouvrirent le rideau pour regarder à l’intérieur, déçus sans doute de n’y pas trouver quelque belle dame à effaroucher. — (Marguerite Yourcenar, L’Œuvre au Noir, Troisième Partie « La prison », chapitre « L’acte d’accusation », Gallimard, Paris, 1968, page 352)
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ajusteur
- (Art) Opérateur qui assemble des pièces exécutées par d’autres.
- (Numismatique) Celui qui ajuste les monnaies.
- (Usinage) Ouvrier qualifié qui ajuste finement les pièces métalliques à assembler, initialement avec un grattoir à main.
- Un homme de l’intelligence d’un travailleur moyen peut être dressé au travail le plus délicat et le plus difficile s’il se répète suffisamment, et sa mentalité inférieure le rend plus apte que l’ajusteur à subir la monotonie de la répétition. — (Revue de métallurgie, volume 4, partie 1, 1907)
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assureur
- Personne qui assure un dommage, un risque. (pour une femme, on dit : assureuse)
- J'en ai parlé avec mon assureur.
- Compagnie qui propose des contrats d'assurances.
- (Escalade) Individu qui assure un grimpeur, qui le retient par une corde d'escalade (équivalent féminin : assureuse).
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.