Dictionnaire des rimes
Les rimes en : accrut
Que signifie "accrut" ?
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- Troisième personne du singulier du passé simple de accroître (ou accroitre).
- Le retour inespéré de Montmartin qui parut en cet instant dans la cour du château, et ordonna de décaparaçonner son cheval, confirma et accrut l’espérance de Charles. — (Jacques Berriat-Saint-Prix, L’amour et la philosophie, 1801, volume 2, page 232)
- Autrefois, nos écorces se vendaient à vil prix, et nos cuirs n’avaient pas une grande valeur ; mais nos écorces et nos cuirs, une fois bonifiés, la rivière nous permit de construire des moulins à tan, il nous vint des tanneurs dont le commerce s’accrut rapidement. — (Honoré de Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, édition de 1845, chapitre premier)
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "accrut".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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entendu
?- (Vieilli) Qui s’entend bien à une chose.
- Des gens entendus dans la culture des orangers ont exposé, […], que les pots de terre sont préférables aux caisses. — (L’agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
- Nous sommes persuadé, d’ailleurs, que l’avocat du marquis saura tirer tout le parti désirable d’un fait qui montre à quel point Bonaventura du Breil était un commerçant entendu en affaire, faisant de la colonisation sérieuse et possesseur de concessions authentiques. — (Léon Millot, Chronique, Port-Breton, dans La Justice, no 1247, 15 juin 1883, 5e colonne en haut)
- La mère Grillon, une brave femme, entendue au commerce, appelait le jeune homme et sa compagne : « ses deux tourtereaux », et semblait tout attendrie par cet amour avantageux pour sa maison. — (Guy de Maupassant, La femme de Paul, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 220)
- Bien compris, complice.
- Une remarque entendue.
- Et les cinq hommes se regardèrent avec un sourire entendu. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 17)
- Radom et Pelat, d'un seul mouvement, lui emboîtèrent le pas, gardant le silence et se regardant de côté, d'un air entendu. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 69)
- Quelques filles se promènent ouvertement la main dans la main avec un garçon, disparaissent des cours, quelquefois elles reviennent avec le fameux air distant et entendu, elles sont mariées. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 392)
- Conçu ; organisé ; concerté ; réfléchi.
- Jamais décorateurs de théâtre n’ont imaginé une toile plus pittoresque et mieux entendue ; quand on est accoutumé aux plates perspectives des plaines, les effets surprenants que l’on rencontre à chaque pas dans les montagnes vous semblent impossibles et fabuleux. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, Charpentier, 1859)
- Même si certains médias et organismes de recherche font, à intervalles réguliers, semblant de le découvrir pour attiser la curiosité du public, l’affaire est entendue depuis longtemps : de l’eau a coulé jadis sur Mars en abondance. — (Pierre Barthélémy, Mars pourrait avoir abrité un grand océan circumpolaire, il y a trois milliards d’années, Le Monde. Mis en ligne le 22 janvier 2022)
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hibiscus
?- (Botanique) Plante à fleurs annuelles ou vivaces de la famille des Malvacées.
- Mais ce qui, de tous les détours des allées, frappait les regards, c’était un grand Hibiscus de la Chine, dont l’immense nappe de verdure et de fleurs couvrait tout le flanc de l’hôtel. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- J’apprenais à goûter l’exquise saveur des chevrettes d’eau douce enveloppées dans des feuilles d’hibiscus et rôties sur des pierres rougies au feu, un mets digne des dieux. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
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cabus
?- À tête pommée, en parlant de chou, de laitue, de rose.
- Mon oncle, sans vous commander, passez au jardin, rapportez-m’en quelqu'un, de ces bien pommés, bien cabus ! — (Pourrat, Gaspard des Montagnes, 1925, p. 242)
- La laitue cabusse, ou pommée. Sa feuille s'arrondit & tend d'elle-même à faire la pomme. Ce nom est devenu générique — (Encyclopédie œconomique ou Systême général : 1° d'économie rustique [...] 2° d'économie domestique [...] 3° d'économie politique [...], 1771, tome 9, page 40)
- La rose cent-feuilles (rose cabusse) est sans contredit la plus belle rose du monde — (Ludovic Chirat, Étude des fleurs : botanique élémentaire, descriptive et usuelle, 2e édition, Lyon, 1855, tome 3, pages 814-815)
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chu
?- (Linguistique) Code ISO 639-2 (alpha-3) du vieux slave.
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émoulu
?- Jeune homme qui a terminé son temps de formation professionnelle.
- Eh quoi, se dit le jeune émoulu, vais-je devoir passer mes jours derrière ces bureaux vitrés au lieu de m’aller promener dans les prés fleuris, vais-je me surprendre plein d’espoir les veilles de promotions, vais-je supputer, vais-je intriguer, vais-je mordre mon frein, moi qui rêvais de poésie, de trains de nuit, de sables chauds ? — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 72)
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exclue
?- Féminin singulier de exclu.
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débattu
?- Participe passé masculin singulier de débattre.
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dilue
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de diluer.
- Au lieu de précipiter les deux nitracétanilides et de les séparer, je dilue le liquide, contenant les deux nitracétanilides, avec de l’eau chaude et je désacétyle de suite ce mélange. — (Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, 1894, volume 64, page 283)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de diluer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de diluer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de diluer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de diluer.
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hypertendu
?- (Médecine) Qui a de l'hypertension artérielle.
- (Familier) Très tendu.
- Détend-toi ! T'es hypertendu !
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gibus
?- Haut-de-forme qui s’aplatit et se relève à l’aide de ressorts mécaniques.
- Mon habit et mon pantalon étaient assez râpés, mais à la lumière cela passe ; mon chapeau était déformé, en m’asseyant dessus j’en fis sur-le-champ un gibus ; bref, je parvins à me faire assez élégant, mais il me fallait absolument des gants neufs : à ma dernière paire, il n’y avait plus aucun pouce […] — (Charles Paul de Kock, Carotin, page 99, 1845)
- Ensuite, et ce que nous venons de dire le comporte, il faut au comique une personne en cause : on ne rira d’un gibus écrasé qu’en évoquant la mine du propriétaire. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 67)
- Notre voisin, enrhumé et doux, secoué d’éternuements en série, ne manquait pas de déguiser ses cerisiers en vieux chemineaux et coiffait ses groseilliers de gibus poilus. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 35)
- Il ne faut pas vous fier à leur gibus, vous savez, monsieur. Dessous, c’est une chose dont je ne dirai pas le nom devant madame mais qui ne sent pas bon. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 385)
- Nous n’étions plus au temps où les professeurs se rendaient au lycée en gibus.. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 9)
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dissolu
?- Qui vit dans la dissolution, dans la débauche.
- Parmi les hommes dissolus et sans principes déjà trop nombreux dans l’ordre du Temple, on pouvait distinguer Albert. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
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issue
?- Sortie, lieu par où l’on sort.
- Lorsqu'il [un énorme floe] s'arc-bouterait d'un côté sur le Cap Hope, de l'autre sur le Cap Tobin, toute issue serait fermée ; il nous faudrait attendre sa dislocation […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Si une semaine s'écoulait sans escapade, on le voyait s'ennuyer, dépérir et fureter dans le logis pour trouver une issue. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Ce jardin n’a point d’issue sur le chemin qui le longe. — Il boucha toutes les issues de cette maison.
- Ce château a des issues secrètes. — S’emparer de toutes les issues d’une forteresse.
- Passage, ouverture par laquelle une chose peut sortir.
- Un seul escalier à vis dessert les quatre étages et toutes les issues étaient garnies de portes fortement ferrées. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Cette eau n’a point d’issue.
- Ménager une issue à la fumée, à la buée.
- Étroite, large issue.
- (Par extension) Les extrémités, en parlant des entrailles de quelques animaux, comme les pieds, la tête et la queue, le cœur, le foie, le poumon, la rate, etc.
- L'animal n'est pas parvenu vivant jusqu'au clos d'équarrissage ; il y sera conduit sur une charrette ou sera jeté à la voirie sans que le crin, la peau, le sang, la chair, les issues, les tendons, la graisse, les fers et les cornes, les os aient été récupérés, […]. — (Antoine Compagnon, Les Chiffonniers de Paris, Gallimard, 2017, ISBN 978-2-07-273514-1, page 122.)
- (Au pluriel) Ce qui reste des moutures après la farine, comme le son, la recoupe, etc.
- Des issues de blé.
- Marchand de grains et issues.
- (Sens figuré) Événement final, manière dont on sort d’une affaire.
- Du haut en bas de l'échelle, tous les membres d'une armée vraiment solide ont leur pensée tendue vers cette issue catastrophique des conflits internationaux. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, page 156)
- Le malheur c'est qu'il s'était engagé dans une aventure scabreuse, peut-être sans issue. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 117)
- L’impuissance de l'Europe à peser sur l’issue du conflit du Proche-Orient aggrava leurs difficultés, […]. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 178)
- Il faut noter qu'à l’issue de l'opération de dégourdi, la céramique est très fragile et difficile à manipuler, car formée uniquement d'un agglomérat de grains pas ou peu liés entre eux. — (Jean-Marie Haussonne, Céramiques pour l'électronique et l'électrotechnique, PPUR presses polytechniques, 2002, page 92)
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discontinue
?- Féminin singulier de discontinu.
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absolu
?- Complet ; sans restriction.
- C’est dire que nos banques devraient cesser de vivre sous l’empire d’un monopole aussi absolu qu’injuste et funeste. — (Michel Gustave Partounau du Puynode, De la monnaie, du crédit et de l’impôt, page V, 1853)
- Le droit de justice des seigneurs hauts justiciers était absolu. Il emportait la plénitude de la juridiction civile et criminelle, limitée seulement par les cas royaux. — (Alfred Franklin, La vie privée d’autrefois - La vie de Paris sous Louis XV devant les tribunaux, Paris, Plon, 1899, page 9)
- Nécessité absolue.
- Commandement absolu.
- (Politique) Qui a le pouvoir absolu ; qui est souverain, sans contrôle, en parlant d’une autorité, d’un État.
- Et même au bled el-makhzen, où le Sultan règne en autocrate absolu, les révoltes contre son autorité ne sont pas rares. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 10)
- Impérieux ; entier.
- […] et ils savent combiner, dans leurs discours pompeux, fougueux et nébuleux, l’intransigeance la plus absolue avec l’opportunisme le plus souple. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. IV, « La grève prolétarienne », 1908, page 159)
- Cet homme est absolu dans tout ce qu’il veut.
- Parler d’un ton absolu.
- Un caractère absolu.
- Total, sans exception.
- Une impossibilité absolue.
- Il y a peu de vérités absolues.
- C’est le calme absolu.
- « En plaçant le principe de l’autonomie au cœur de son projet politique, la CAQ s’inscrit dans une lignée qui, au cours de l’histoire, a fait de la défense des intérêts vitaux du Québec une priorité absolue. » « Absolue » : vous avez bien lu. — (Antoine Robitaille, L’autonomisme rabougri de Legault, Le Journal de Québec, 15 décembre 2020)
- (Chimie) Pur, en parlant d’un alcool.
- (Linguistique, Mathématiques, Philosophie, Physique) Qui n’est pas relatif, qui fait sens par lui-même et non par rapport à quelque chose.
- Il serait toutefois désirable que le constructeur étalonnât chaque instrument avec un pyrhéliomètre donnant des valeurs absolues. — (Journal de physique théorique et appliquée, Société française de physique, 1913, page 262)
- « Homme » est un terme absolu, « père » est un terme relatif.
- Le zéro absolu est la température théorique la plus basse pouvant exister ; il vaut environ -273.15 degrés Celsius.
- (Linguistique) Dans lequel le complément habituel ou logique est absent, en parlant de l’emploi d’un verbe ou d’un nom.
- Dans « il mange bien, il boit bien », « mange » et « boit » sont d’un emploi absolu.
- (Linguistique) Qui n’est régi par aucun mot exprimé dans la proposition, en parlant d’un ablatif ou d’un génitif.
- (Cosmologie) Qui est indépendant de tout repère conventionnel.
- (Littérature) Groupe ayant pour visée le renouveau du genre.
- (Philosophie) Qui a en soi sa raison d’être et qui n’a besoin ni pour être conçu ni pour exister d’aucune autre chose.
- L’Être absolu de qui tout dépend, c’est à dire à quoi tout autre être est relatif : Dieu.
- Autre sens philosophique: est absolu ce qui n’est corrélé à rien d’autre que lui-même pour exister. C’est la thèse de l’archifossile que développe Quentin Meillassoux dans Après la finitude[2], où il écrit: "Nous devons saisir comment la pensée peut accéder à un absolu: à un être si bien délié (sens premier d’absolutus), si bien séparé de la pensée, qu’il s’offre à nous comme non-relatif à nous - capable d’exister que nous existions ou non."
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dénue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dénuer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dénuer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe dénuer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe dénuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe dénuer.
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dépourvue
?- Féminin singulier de dépourvu.
- Quand j’allai lui présenter mes respects, je trouvai la porte ouverte et dépourvue du factionnaire de rigueur, et pour cause ; l’armée permanente de l’Islande se réduit à deux policemen, dont les gourdins suffisent à maintenir l’ordre le plus parfait sur toute l’étendue du territoire. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 48)
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inattendue
?- Féminin singulier de inattendu.
- L’une d’elles, inattendue, est une certaine libération par rapport à la Loi en tant qu’écrit qu’il faudrait talmudiser à l’infini. — (Daniel Sibony, Nom de Dieu. Par-delà les trois monothéismes, 2017)
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chenu
?- Qui a les cheveux blanchis par la vieillesse.
- M. de Paris, avec lequel je fis connaissance cette même nuit, est aussi chenu et de la même taille que moi. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- […] et ma tête chenue m’apprend qu’il faut quitter les hommes et le jour. — (Mainard)
- (Par métonymie) S’applique à la barbe, aux sourcils, aux parties du corps et même aux objets en les personnifiant.
- Ses traits étaient encore jeunes, pourtant, sa barbe chenue témoignait sur lui du passage des ans.
- Un homme s’avançait voûté, chenu, blanchi. — (G. Kahn, Le Conte de l’or et du silence, 1898, page 20)
- (Poétique) Qui a la cime blanchie (par la neige ou l’écume par exemple).
- Quoique les Alpes chenues Les couvrent de toutes parts. — (François de Malherbe, II, 2)
- Qui compterait plutôt les arènes menues que baigne l’Océan de ses vagues chenues. — (Godeau, Poés. Égl. v.)
- (Par extension) Marqué par les ans (même sans notion de blancheur).
- Ce vieillard chenu qui s’avance, le temps dont je subis les lois. — (Voltaire, Ép. XLV.)
- Une chaîne de sûreté fut enlevée avec précaution et une tête chenue et décrépite parut dans l'entrebâillement,. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Fauteuil 27, 1937)
- Plus loin, venaient côte à côte trois cavaliers chenus mais qui avaient de la selle une telle habitude qu’ils s’y tenaient comme sur un coussin moelleux. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Il était de ces êtres miraculeusement formés pour le malheur, qui ont l’air d’avoir passé neuf cents ans dans le ventre de leur mère, avant de venir lamentablement trainer une enfance chenue dans la caduque société des hommes. — (Léon Bloy, Le Désespéré, Paris, Editions de la Table ronde, 1997, page 29)
- Arbre chenu, arbre dont la cime est dépouillée.
- Solidifié, bonifié par l’âge
- Goutez-moi ce vin, particulièrement chenu, il vous séduira.
- – Voyons, Franchette, dit le médecin à sa cuisinière, deux verres ?… Et donnez-nous du chenu. — (Honoré de Balzac, La Rabouilleuse, Furne, Paris, 1843)
- De haut niveau, de grande qualité.
- Il prouvait l’existence de Dieu avec des petits morceaux de bois, des haricots.« Nous plaçons ici un haricot, bon ! — là, une allumette. — Madame Vingtras, une allumette ? — Et maintenant que j’ai rangé, ici les vices de l’homme, là les vertus, j’arrive avec les facultés de l’âme. »Ceux qui n’étaient pas au courant, regardaient du côté de la porte s’il entrait quelqu’un, ou du côté de sa poche, pour voir s’il allait sortir quelque chose. Les facultés de l’âme, c’était de la haute, du chenu ! Ma mère était flattée. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- conquérue
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hurluberlu
?- Étourdi ou extravagant.
- — Autre cause de rire, l’inattention hurluberlue des savants : Ampère prenant le dos d’un fiacre arrêté dans la rue pour un tableau noir et, lorsqu’il s’ébranle, le suivant machinalement au petit trot pour y poursuivre ses calculs. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 222)
- Alors que les Québécois, globalement, respectent les règles sanitaires et vivent ces temps-ci dans l’espoir de se voir à Noël, ces hurluberlus se sont transformés en dissidents de carnaval qui pourraient tout gâcher. — (Mathieu Bock-Côté, « Le désespoir des danseurs », Le journal de Québec, 26 novembre 2020)
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distordue
?- Participe passé féminin singulier de distordre.
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éperdue
?- Féminin singulier de éperdu.
- Depuis que Joseph était dans la salle, Blanche le regardait, éperdue. — (Émile Zola, Les mystères de Marseille, 1884)
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abstenu
?- Participe passé masculin singulier de s’abstenir.
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entretenue
?- Féminin singulier de entretenu.
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fessu
?- (Familier) Qui a de grosses fesses.
- Petits angelots bien fessus, Enfants Jésus ronds et mafflus… — (Juliette Noureddine, Le Congrès des chérubins)
- — Le langage de Lamendin m’est allé au cœur. Son avis a de l’importance. Ce visage fessu ne lâche, comme il est naturel, rien qui n’ait été longuement digéré. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- J'avoue l'ennui sans fond éprouvé devant ce conclave de mémères fessues, hanchues, cuissues et mamelues. — (Pierre-André Dessalins, Papillon en automne, Éditions TRANSITIONS, 1996, chap. V : Notes sur Maillol)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.