Dictionnaire des rimes
Les rimes en : accroissement
Que signifie "accroissement" ?
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- Action de croître, de se développer.
- Le développement de cette espèce est de type hétérométabole : l’accroissement de la taille se fait progressivement au cours de quatre mues juvéniles et d'une mue imaginale et s'accompagne de changements dans les proportions du corps. — (Archives de zoologie expérimentale et générale, vol.116, page 175, CNRS, 1975)
- [...] hélas ! tes vingt ans rendront paisible le sommeil des parvenus sexagénaires, à moins que ton sang n’aille, dans les pays équatoriaux, engraisser le territoire enlevé par violence aux peuples indigènes, pour l’accroissement des larrons, prêtres, soudards ou financiers. — (Laurent Tailhade, Discours pour la Paix, Lettre aux conscrits, L’Idée libre, 1928, p. 21-30)
- L’accroissement de la longueur des linéaires s'est accompagné d'une plus grande diversité des références: progression de 11% dans les hypers et de 9% dans les supers. — (Pierre Mora, Les vins de marque: avec 25 études de cas, Éditions Dunod, 2008, p. 62)
- L’augmentation que reçoit la personne ou l’objet qui s’accroît.
- L’accroissement des rivières.
- L’accroissement d’un état.
- Un accroissement, des accroissements de biens, d’honneurs, de fortune.
- (Spécialement) Droit par lequel une chose accroît à quelque personne ou à quelque fonds.
- La loi attribue aux héritiers et aux légataires survivants, capables et acceptants, la part des cohéritiers morts, devenus incapables ou renonçants en vertu d’un droit d’accroissement.
- Les terres que l’eau ajoute peu à peu au bord des fleuves ou des rivières appartiennent aux riverains par droit d’accroissement.
- (Fiscalité) Droit établi dans une société civile sur la part des membres ayant cessé de faire partie de la société, qui augmente la part des membres restants.
- (Sylviculture) Augmentation du volume de bois ou de la surface terrière d’un peuplement du fait de la croissance naturelle des arbres.
- En effet, outre cette approche individuelle des arbres lors du martelage, le niveau de prélèvement est guidé par le capital sur pied (existant et souhaité) et l’accroissement courant du peuplement, évalués de plus en plus souvent en surface terrière, mais qui peuvent l’être aussi en volume. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "accroissement".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
-
accourant
- Participe présent de accourir.
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visiblement
- D’une manière visible ou appréciable à la vue.
- Elizabeth II était visiblement accro à Twin Peaks. C’est ce qu’avait confié le compositeur de la série, Angelo Badalamenti, au New Musical Express. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 16 septembre 2022, page 16)
- Visiblement, en dépit de ses constantes fanfaronnades, le docteur était, à tout le moins, aussi poltron que ses compatriotes de Werst. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 38-52)
- Visiblement, son ex-mari avait laissé ses livres en partant. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 87)
- Son visage portait les marques de la plus profonde perplexité et, visiblement, il se demandait si Tacherot ne se moquait pas un peu de lui. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 76)
- Manifestement ; évidemment.
- L'étendue visible du monde nous surpasse visiblement, — (Blaise Pascal, Pens. I, 1, éd. HAVET.)
- Madame me fit des merveilles d’abord ; mais, quand l’abbé de Chavigny fut entré, mon étoile pâlit visiblement, — (Marquise de Sévigné, 25 juin 1677.)
- Depuis ce malheureux moment tout alla visiblement en décadence, et les affaires furent sans retour, — (Jacques-Bénigne Bossuet, Reine d’Anglet.)
- Puisqu'enfin, quand on aurait multiplié les années au delà de tous les nombres connus, visiblement ce ne sera rien, quand nous serons arrivés au terme fatal, — (Jacques-Bénigne Bossuet, le Tellier.)
- Saturne, qui dévore ses enfants, est visiblement le temps qui détruit ses propres ouvrages, — (Voltaire, Phil. Homélies, 3.)
-
caressant
- Qui aime à caresser.
- Cet enfant est fort caressant. Il est d’humeur caressante. Un chien caressant.
- Elle vécut au jour le jour, comme une enfant, comme une bête caressante qui cède à ses instincts. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- (Sens figuré) Se dit de l’air, des manières, etc.
- Ces morceaux câlins, naïfs, pleins de tendresse, ces vers calmes, purs comme la glace des lacs ; cette caressante poésie femelle a pour auteur un petit ambitieux, …. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Quand les mots ont été très caressants, nous nous taisons pour sentir leur douceur s’élargir à l’infini et, d’un accord spontané, nous nous retournons pour attendre les parents qui sourient derrière nous… — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- La voix se posait sur le nom de Marino avec cette nuance de respect caressant rituelle à l’Amirauté, et qui ce soir m’était insupportable. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- Je ne me souviens pas du tout d’elle, mais je sens sa présence par les petites lettres caressantes qu’elle m’envoie de là-bas, par ces boîtes en bois tendre gravées de jolies images dont on peut suivre les contours creux avec son doigt, ces coupes de bois peint couvertes d’un vernis doux au toucher… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, pages 25-26)
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piquant
- Qui pique.
- Les branches des rosiers sont piquantes.
- Les orties sont piquantes.
- Qui fait une impression vive sur l’organe du goût ou de l’odorat.
- À mesure que le rhum vieillit, il se colore, se brunit ; il prend, avec une odeur piquante, une saveur acre & desséchante, dont la nuance empyreumatique huileuse fait dire, à ceux qui n’y sont point accoutumés, que cette liqueur sent le vieux cuir. — (Antoine-François Fourcroy et Louis-Nicolas Vauquelin, Encyclopédie méthodique: Chimie et métallurgie, volume 6, 1815, page 51)
- La nature, pimpante et piquante comme une brune au printemps, devient mélancolique et douce comme une blonde, les gazons se dorent, les fleurs d’automne poussent leurs pâles corolles, ce n’est plus les marguerites qui percent les pelouses de leurs yeux blancs, mais de rares calices violâtres. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre septième)
- (Cuisine) (En particulier) Stimulant comme le piment et le gingembre.
- Qualifie la température, quand elle est très froide.
- Un froid piquant.
- Un vent piquant.
- Une bise extrêmement piquante.
- (Sens figuré) Qui est offensant, en parlant principalement des discours.
- Ils se sont dit des mots piquants, des paroles piquantes.
- Il lui a répondu d’une manière piquante.
- Raillerie piquante.
- (Sens figuré) Qualifie ce qui fait une impression vive et agréable sur l’esprit, sur les sens, et particulièrement des discours, des écrits et des ouvrages d’art qui plaisent par quelque chose de fin et de vif.
- Le sel piquant de ses bons mots, de ses reparties, de ses plaisanteries.
- Il faut remarquer que cette portion de la littérature du moyen-âge est peut-être la plus piquante, mais à coup sûr est la plus frivole. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Se dit des personnes qui plaisent par la vivacité et par l’agrément de leur physionomie plus que par la régularité de leurs traits.
- Nous eûmes hier un joli concert suivi d'un bal : on ne connaît ici que le menuet. J'eus le plaisir d'en danser plusieurs avec une Portugaise charmante de seize ans et demi : elle a une taille de nymphe , une physionomie piquante, et la grâce plus belle encore que la beauté, on la nomme Dona Theresa. — (Évariste de Parny, « Lettre à son frère, de Rio-Janéiro, septembre 1773 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l'aîné, 1808, page 213)
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administrativement
- Suivant les formes, les règlements administratifs ; conformément aux règles de l’administration.
- Il faut entrer de force dans le domicile du citoyen : il faut arrêter administrativement l’homme qui ne peut être arrêté qu’en vertu d'une loi ; il faut violer la liberté de l’opinion et la liberté individuelle ; il faut en un mot mettre en péril la constitution même de l’État. — (Résumé politique, dans L’Ambigu : ou Variétés littéraires et politiques, V.56, 1818, p.243)
- Les harkis n'étaient « administrativement » que des hommes accessoirement armés et équipés pour participer à des tâches secondaires locales […]. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, p.171, France-Empire, 1963)
- La paix a donné le mouvement à l’industrie, et l’établissement de nouvelles usines et fabriques a nécessairement amené des oppositions d’intérêts et de droits qu’il faut régler administrativement. — (Louis-Marie de Laheye de Cormenin, Questions de droit administratif, p.IV, 1834)
-
affermissant
- Participe présent de affermir.
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étant
- Participe présent de être.
- Mais l’opérateur, lui, absorbe les rayons égarés — et ils sont nombreux — tout le jour et tous les jours ; il n’a encore que des moyens bien infidèles de protection : on lui a fait des lunettes, des gants, de grands tabliers où le plomb entre en plus ou moins grande quantité et arrête les rayons au passage, souvent, des fissures se produisent, ou, ces accessoires étant lourds, gênants, empêchant les mouvements du radiologue, ne sont pas gardés par lui ; on a fait aussi des cages en verre plombé, où se place l’opérateur avec les appareils de commande, mais souvent, le patient à radiographier ou radiothérapiser, a bougé, on va à lui pour faire rectifier la position, les appareils étant en marche. — (journal Le Matin, 6 avril 1920)
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accastillant
- Participe présent du verbe accastiller.
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tombant
- Qui tombe, qui pend.
- Les tiges de cette plante sont grêles et tombantes.
- La paupière gauche était tombante, recouvrait presque tout le globe de l’œil. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 13)
- Ils achevaient maintenant leur vie de manière paisible, ils n’étaient pas les derniers à l’heure de l’apéritif, et promenaient avec bonhomie leurs fesses tombantes, leurs seins redondants et leurs bites inactives du bar à la plage, de la plage au bar. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 20)
- Qualifie des cheveux longs qu’on laisse pendre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Qui décline, en parlant du jour.
- Seuls les professionnels ont tout loisir, du prime matin au soir tombant, d’inspecter cinq mille — voire dix mille crins. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il rentra de la chasse à la nuit tombante.
- (Héraldique) Se dit des armes (javelots, flèches, épées…) qui sont représentés pointe en bas contrairement à l’ordinaire. Pour les autres meubles, on dira plutôt renversé ou versé.
- Parti : au premier d’or à la moucheture d’hermine de sable en chef et au rencontre de vache du même en pointe, au second d’azur à la moucheture d’hermine d’argent en chef et au rencontre de vache du même en pointe ; à la croix latine alésée d’argent, chargée d’un glaive tombant de sable, brochant sur le tout, qui est de Plouider → voir illustration « glaive tombant »
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affiliant
- Participe présent du verbe affilier.
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accomplissant
- Participe présent d'accomplir.
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temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
-
abracadabrant
- (Familier) Complètement incroyable, qu’une personne sensée ne peut pas croire.
- M. Viennet veut sans doute que, si l’ennemi paraît, au lieu d’aller faire le coup de fusil pour l’empêcher d’entrer, nos gardes civiques continuent paisiblement de labourer leurs champs, d’ouvrir leurs boutiques, de faire des vers abracadabrans, et d’aller toucher à l’Académie leur jeton de présence. — (Le Charivari, n° 10, 10 décembre 1832, page 1, « Poésies abracadabrantes : deuxième partie ». Note : cet article prenait pour cible Jean-Pons-Guillaume Viennet, élu à l’Académie française le 18 novembre 1830 et reçu sous la Coupole le 5 mai 1831.)
- […] flétrissez aussi le charlatanisme de ces pseudo-virtuoses qui ont obtenu des succès apocryphes à New-York ou en Californie, et qui, précédés de réputations flambardes, à base de réclame, escortés de notices abracadabrantes, viennent défigurer sur nos grandes scènes lyriques des partitions dont elles ridiculisent la majesté par les exagérations de leur style exotique. — (Stéphen de La Madelaine, Études pratiques de style vocal, tome 1, 1868, page 18)
- Jacques et elle continuent de se communiquer les réflexions les plus abracadabrantes qu’ils font sur les uns et sur les autres. Ils ont le même tour d’esprit et plus d’une fois, sur la même personne, le même trait jaillit de leurs lèvres en même temps. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 185.)
- Tout ce qu’il entendait autour de lui, les tuyaux refilés d’une oreille à l’autre, les vaines discussions d’intérêts sordides, les propositions abracadabrantes, lui occasionnaient parfois des nausées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Quels ragots couraient la ville ! Pourquoi diantre ne pouvait-on plus mettre le nez dehors sans être assommé d’histoires abracadabrantes ? — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842, traduction de Henri Mongault, 1949)
- Une avalanche d’opinions absolues - et absolument contradictoires - déferle chaque jour dans la presse ; les images défilent : Nationalisme, Fédéralisme, Séparatisme, Colonialisme, Terrorisme […] ensemble abracadabrant, qui fait songer à trois ou quatre romans de la Série Noire dont un éditeur négligent aurait mélangé les pages avant le brochage. — (Germaine Tillon, L’Algérie en 1957, 1957)
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apparemment
- Manifestement, assurément. — Note : Ce sens a vieilli, il a été très utilisé autrefois.
- Un psaume qui apparemment est de Salomon. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Polit.)
- Quoi qu’il en soit, deux choses sont assurées, l’une que le miracle de l’apparition de l’étoile servit de règle à Hérode pour étendre son massacre ; l’autre que celui qu’il cherchait fut le seul apparemment qui lui échappa. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Élévations sur les mystères, 19e semaine, 4)
- Ce discours apparemment véritable. — (Claude Favre de Vaugelas, Q. C. 273)
- Selon les apparences ; vraisemblablement.
- Le grand jeune homme dégingandé, qui s’appelait Laurier, s’était apparemment institué chef en raison de sa position sociale et de ses aptitudes naturelles. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 390 de l’édition de 1921)
- C’est la nécessité de ce concours de tant de qualités… qui fait apparemment que le génie est toujours si rare. — (Vauvenargues, Du génie)
- En apparence ; visiblement.
- Sa directrice était une mégère doublée d'un tyran qui n'avait apparemment pas inventé l'eau chaude à part peut-être celle qui coule dans les veines des assoiffés de pouvoir. — (Hervé Mosquit, Au coin de l'ordinaire, Mon Petit Éditeur, 2012, page 129)
- Le coadjuteur ne laissa apparemment d’employer la dignité de son caractère et ses persuasions pour calmer les orages. — (Larochef., Mém. 30)
- Tant que Galba vivra, le respect de son âge,Du moins apparemment, soutiendra son suffrage. — (Pierre Corneille, Othon, III, 5)
- En public elle me persécutait apparemment avec plus d’animosité que les autres. — (Paul Scarron, Rom. com. II, 14)
- Ô ciel ! ta providence, apparemment prospère,Au gré de mes soupirs de deux fils m’a fait père. — (Jean de Rotrou, Vencesl. IV, 6)
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bougeant
- Participe présent du verbe bouger.
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abréviativement
- (Vieilli) (Rare) Par abréviation.
- Mater aurait été mis là abréviativement pour mater sacrorum. — (Société historique, littéraire et scientifique du Cher, Bourges, Mémoires de la Société historique, littéraire et scientifique du Cher, 1876)
- – Gomme ?… Curaçao ?… Quoi ?… me demanda abréviativement le glorieux soldat. — (Octave Mirbeau, Les vingt et un Jours d’un neurasthénique, Fasquelle, Paris, 1901)
- En dehors du culte de Mars qui y conserva son principal sanctuaire, le Champ, comme on l'appelait abréviativement , fut le lieu des exercices ou divertissements qui exigeaient plus d'espace que n'en offraient les bâtiments couverts, […]. — (Auguste Castan, Le Champ-de-Mars de Vesontio, dans Mémoires de la Société d'émulation du Doubs, séance du 8 mars 1869, page 16, 4e série, volume 5, 1970)
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abâtardissement
- État ou fait de ce qui est abâtardi, au propre comme au figuré. Caractérisation d'une dégénérescence, d'une corruption ou d'une altération.
- — L’homme redeviendra ce qu’il était avant son abâtardissement, nos hommes de six pieds seront alors des nains… — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- Les Arabes considèrent également le cheval avec quatre balzanes comme un animal sans mérite; et, de même que beaucoup parmi nous, ils regardent la belle face et les balzanes haut chaussées comme des preuves d’abâtardissement. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l’écuyer et de l'homme de cheval, Bruxelles : chez A.-N. Lebègue & Cie & Paris : chez J. Dumaine, 1866, page 321)
- Les changements linguistiques qui ont eu lieu au Québec, de même que ceux qui sont en cours, ne peuvent en rien être considérés comme un appauvrissement, un abâtardissement ou une déchéance de la langue. — (Noël Lynn Corbett, Langue et identité, 1990)
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abattant
- Partie d’un meuble d’un siège qu’on lève et qu’on abaisse suivant besoin.
- L’étroit strapontin à droite de la porte l’attendait. Il préférait la dureté de l’abattant orangé au moelleux des banquettes. — (Jean-Paul Didierlaurent, Le liseur de 6h27, Au Diable Vauvert, 2014, page 11)
- En chêne ton ébène, ce meuble-bar a un abattant comme un secrétaire et un support pour les verres. — (magazine Réponses Cuisine, automne 2006, page 25)
- Pièce du métier à bas qui fait descendre les platines à plomb.
- Châssis de fenêtre ou volet basculant sur un axe horizontal.
- (Anjou) Mineur chargé de l'abatage de l'ardoise dans les ardoisières d'Angers.
- L'abattant gagne en moyenne de 4 fr. à 4 fr. 30 par jour. — (L'organisation du travail aux ardoisières d'Angers in Études Sociales, volume 39, 1900)
- (En particulier) Lunette de WC.
- L'abattant est généralement "soft-close", c'est à dire que sa fermeture est assistée et qu'il se rabat silencieusement. — (article in Réponses Bain Printemps 2009)
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accueillant
- Qui fait bon accueil.
- Les îliens sont aussi très accueillants. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 31 juillet 2022, page 3)
- Il la reportait au contraire, en pleine connaissance de cause, dans le château si accueillant de la vallée du Rhône. — (Georges Lambin, Voyages de Shakespeare en France et en Italie, 1962)
- Et quelle que soit votre méthode, tâchez de vous faire accueillant dès la salutation. Pas hypocrite, niais ou fleur bleue : accueillant, simplement. — (Vincent Thibault, Un texto à la fois, Québec, 2016, p 33)
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retournant
- Participe présent de retourner.
- Et si l’on veut thérapeutiser le zozo, c’est en retournant calmement au texte fondateur de l’ère chrétienne pour essayer de savoir comment se dépatouiller dans ses propres filets. — (René Ehni, Le voyage en Belgique, 1988, page 29)
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sachant
- Qui sait, qui peut apporter un éclairage.
- « Sur toutes ces plateformes, on a du plus ou moins vrai, et du plus ou moins sachant », rappelle Laurence Allard. — (journal 20 minutes, 18 mars 2022, page 8)
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normalement
- D’une manière normale, régulière.
- Dans un cas normal ou courant ; sauf circonstance particulière.
- Le revêtement en place, souvent recouvert de gravillons, n’est pas conçu pour être normalement circulable, mais seulement ponctuellement emprunté dans le cadre d’interventions de maintenance. — (Terrasse privative : dépasser les difficultés administratives et réglementaires, dans Copropriété & Travaux, n°10, Été 2009, page 41)
- Ainsi chez le Flet, poisson normalement droitier, les individus dits inversés « gauchers » représentent près d'un tiers dans certaines populations. — (Fabrice Teletchea, Guide des poissons de France : Côtes de l'Atlantique et de la Manche, Éditions Belin, 2014, page 176)
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adjudant
- (Militaire) (France) Grade donné à un sous-officier. En France, dans l’armée de terre, l’armée de l’air et la gendarmerie nationale, il est situé entre son supérieur hiérarchique, l’adjudant-chef, et son subordonné, le sergent-chef (armée de terre, armée de l’air) ou le maréchal des logis-chef (gendarmerie). Ce grade correspond à celui de premier maître dans la Marine nationale française. Le code OTAN : OR-8.
- À vos ordres, mon adjudant !
- Plus d’ombre ; elle se sont déjà séparées de nous, comme si la bataille allait être grave, comme si les adjudants nous les avait réclamées tout à l’heure, avec les livrets matricules. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Sur les deux mâles, l’un rempilait comme adjudant au 55e de ligne, en Avignon, cité des Papes et des punaises, et cueillait une flamboyante vérole parmi les nymphes de la rue des Grottes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 27)
- (Militaire) (Canada) Grade des Forces armées canadiennes. Le code OTAN : OR-7.
- Pour de nombreux escadrons à travers le Canada, l'adjudant deuxième classe est le cadet portant le grade le plus élevé.
- (Ornithologie) L'un des noms vulgaires du marabout argala (Leptotilos dubius), ou argilah, une espèce d'échassier de la famille des ciconiidés.
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incluant
- (Lexicologie) Catégorie générique d’objets par laquelle est défini le référent (le signifié) d’un mot dans un dictionnaire (complétée par les traits différenciateurs permettant de le distinguer des autres membres de cette catégorie, et donc des autres mots).
- Fonte : alliage de fer et de carbone [...]Cette définition du Petit Robert se compose de l’incluant (« alliage »), qui nomme la catégorie générale à laquelle appartient le référent, et de traits différentiateurs (« fer » et « carbone ») qui le distinguent des autres alliages (laiton, bronze, etc.), c’est-à-dire des autres référents nommés de la catégorie. « Alliage » est l’incluant ou l’hyperonyme de « fonte ». La définition est ordonnée (incluant placé, en général, en premier), hiérarchisée et distinctive. — (Alise Lehmann et Françoise Martin-Berthet, Lexicologie : Sémantique, morphologie et lexicographie, Armand Collin, 2018, chapitre 3)
- Par opposition aux « vrais » incluants, les faux incluants ne permettent pas de répondre de façon minimale à la question : Qu’est-ce que le concept X ? Le faux incluant n’évoque pas le genre de concepts auquel appartient le défini et, de ce fait, le recours à un faux incluant est souvent considéré comme la marque d’une définition inadéquate. Ainsi, si l’on définit « bouillie » par : « Farine que l’on fait bouillir dans du lait ou de l’eau jusqu’à ce qu’elle ait la consistance d’une pâte plus ou moins épaisse », la définition n’est pas satisfaisante puisque la bouillie n’est pas un type de farine. — (Robert Vézina, Xavier Darras, Jean Bédard et Micheline Lapointe-Giguère, La rédaction de définitions terminologiques, Office québécois de la langue française, 2009, page 10)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.