Dictionnaire des rimes
Les rimes en : accoutrant
Que signifie "accoutrant" ?
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- Participe présent du verbe accoutrer.
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "accoutrant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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administrant
- Participe présent du verbe administrer.
-
accouant
- Participe présent du verbe accouer.
-
heureusement
- D’une manière heureuse, qui donne lieu à du bonheur.
- Vivre heureusement.
- Vous verrez votre crainte heureusement déçue. — (Pierre Corneille, Cid, I, 1)
- Ainsi finit heureusement la bataille la plus hasardeuse et la plus disputée qui fut jamais. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Louis de Bourbon)
- Plût au ciel que sa main heureusement cruelleEût fait sur moi l’essai de sa fureur nouvelle ! — (Jean Racine, Brit. V, 7)
- Mais un de leurs sujets heureusement coupableM’a fait abandonner les foyers paternels. — (Marie-Joseph Chénier, Oedipe-roi, III, 4)
- Avec succès.
- Il y avait un an que cette famille vivait dans la solitude, lorsque le marchand reçut une lettre par laquelle on lui mandait qu’un vaisseau sur lequel il avait des marchandises venait d’arriver heureusement. — (Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, La Belle et la Bête, 1756)
- Felix Sylla, l’heureux Sylla, un Alexandre VI, un duc de Borgia, ont heureusement pillé, trahi, empoisonné, ravagé, égorgé ; mais, s’ils se sont crus des scélérats, il y a grande apparence qu’ils étaient très malheureux. — (Voltaire, Dict. phil. Heureux)
- Par bonheur ; en ce sens il se met souvent en tête de la phrase.
- À 9 heures du soir, la barre en chêne de mon gouvernail se brisait, mais heureusement je possédais une barre de secours en fer. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Son épée en vos mains heureusement laissée. — (Jean Racine, Phèd. III, 3)
- On a voulu priver le public de ce dictionnaire utile [l’Encyclopédie] ; heureusement on n’y a pas réussi. — (Voltaire, Dict. phil. Heureux.)
- Heureusement il y a toujours d’honnêtes gens parmi les monstres, et des gens de goût parmi les sots. — (Voltaire, Lett. Thiriot, 19 déc. 1756.)
- Dans ce sens, il est quelquefois suivi de « que », en sous-entendant quelque verbe d’un sens très général, comme « il arrive », « il est arrivé ».
- Heureusement pour lui que son père ne l’aperçut pas.
-
tellement
- De telle manière ; à un tel point.
- La Mole fit un mouvement tellement brusque de stupeur et d’effroi que la reine sourit. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- La fromentelle est un calcaire jaunâtre, très-dur, coquillier, passant presque à la lumachelle. Les coquilles y sont tellement agrégées qu’il n’est guère possible d’en déterminer même le genre. — (Nicolas-Armand Buvignier, Statistique géologique, minéralogique, minérallurgique et paléontologique du département de la Meuse, Paris : J.-B. Baillière, 1852, p.390)
- L’agriculture y est d'un maigre profit : le sol est, en effet, tellement rocailleux, qu'il faut le cultiver avec la houe. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 36)
- Les Russes sont tellement imitateurs, que toutes les maladies de la civilisation se répercutent chez eux. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- Tant ; en une telle quantité. — Note : S’emploie aussi avec que comme corrélatif. Un certain haut niveau de qualité dans la proposition précédente résulte à la proposition suivante.
- La grand-mère, tellement vieille qu’on ne voyait plus ses yeux, dormait dans un antique fauteuil, au haut duquel perchait une pie. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Le système de raréfaction des naissances est ici tellement ancré dans les esprits, qu’il finit par être jugé comme le signe d’une vie raisonnable […] — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- C'était la terreur. Un sacré tord-boyaux de frousse tellement on avait peur qu'un des deux se viandât méchamment cinq mètres plus bas. — (Luvan, Susto, Éditions La Volte, 2018, chap. 20)
- (Avec de) Un tel nombre de ; une telle quantité de.
- Pendant longtemps ils se virent poursuivis par le roi, suivi d’une troupe nombreuse d’hommes armés, mais qui ne purent lutter contre des chevaux fées ; le char volait toujours avec rapidité ; les chevaux redoublaient tellement de vitesse qu’ils finirent par faire cent lieues à l’heure. — (Comtesse de Ségur, Histoire de la princesse Rosette, dans Nouveaux Contes de fées, 1857)
-
temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
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promenant
- Participe présent de promener.
- Je me vengerai, dit-il en se promenant à grands pas, elle en mourra de honte : je la peindrai ! oui, je la représenterai sous les traits de Messaline sortant à la nuit du palais de Claude. — (Honoré de Balzac, La Maison du Chat-qui-pelote, 1830)
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assurément
- (Vieilli) De manière ferme, assurée ;
- Il marchait assurément vers le ring.
- Certainement.
- Tom s’efforçait de vendre uniquement la récolte de son jardin, produits excellents assurément, mais de variété limitée. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 8 de l’édition de 1921)
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venant
- Qui vient.
- Les derniers venants.
-
abonnement
- Contrat de fourniture, convention ou marché de service forfaitaire qui se fait d’avance pour une période donnée, par lequel on paie à un prix déterminé ce qui se paie d’ordinaire successivement et par portion avec un échéancier de facturation convenu à la signature.
- Certains impôts s’acquittent par abonnement.
- Faire un abonnement avec la régie.
- Payer par abonnement.
- Prendre un abonnement à un journal, à une revue, à un théâtre, etc.
- Dans les représentations extraordinaires, les abonnements sont suspendus, Les abonnés sont obligés de payer leurs places.
- Les mardis et les jeudis sont les jours d’abonnement à la Comédie-française, Les jours où les abonnés sont admis au théâtre.
- Pouvait-elle, dans sa position, aller à l’Opéra un jour d’abonnement ? elle y rencontrerait le monde entier ! — (Léon Tolstoï, Anna Karénine, tome II, Nelson, Paris, 1910, page 271)
- On sait que les deux grands types de distribution de la presse écrite sont l’abonnement et la vente au numéro. — (Roland Cayrol, Les Médias: Presse écrite, radio, télévision, 1991)
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cliquant
- Les agréments recherchés, prétentieux et trop brillants du style, en parlant des productions de l’esprit.
- Tous ces costumes, tant regrettés des romantiques, font rire; ils donnent l’horreur du cliquant et de l’oripeau.
- Elle était en robe du soir avec des cliquants de strass aux oreilles et des ongles de canard laqué. — (Anne Carpentier, Sui generis, 1974)
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aimant
- (Magnétisme) (Minéralogie) Minéral dont une des propriétés est d’attirer le fer.
- Pierre d’aimant. L’aimant communique sa vertu attractive au fer et à l’acier. Aiguille frottée d’aimant.
- Du côté de l’Ouest, au bout des lointains, je cherchais des yeux la mer qui, parfois, quand on était allé très loin, montrait au-dessus de ces lignes déjà si planes, une autre petite raie bleuâtre plus complètement droite, — et attirante, attirante à la longue comme un grand aimant patient, sûr de sa puissance et pouvant attendre. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- Deux jeunes femmes, seules, habitant ensemble, attirent vers elles hommes et femmes comme un aimant. L’aimant, un si joli mot, et qui dit si bien ce qu’il veut dire. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 285)
- Objet décoratif aimanté.
- Au magasin du musée, on s'arrachait les souvenirs du maître: des aimants pour frigo frappés du portrait de Dora Maar aux répliques à 136 dollars de son indémodable pull marin en passant par les T-shirts estampillés d'une citation du maître [...]. — (Le Figaro, 13 avril 2011)
- (Sens figuré) Ce qui attire et attache.
- Les embouchures de rivières et les ruisseaux sont de vrais aimants à dorés. — (Patrick Campeau, Les sites à privilégier pour le doré et la perchaude, Le Journal de Montréal, 30 janvier 2021)
- La modestie, la douceur est un aimant qui attire les cœurs.
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adorant
- Qui adore ; qui vénère.
- Et elle répète la plus étrangement adorante, la plus follement éperdue des prières que jamais une Sainte ait adressée à Dieu. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Tandis qu’il m’auscultait, son grand chien, couché sur le seuil, suivait chacun de ses mouvements avec une attention extraordinaire, adorante. — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 72)
- Il sourait, généreux et bienveillant. L’Infante le regardait, adorante, et elle dit :« Loïs, vous êtes trop bon ! » — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 169)
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piquant
- Qui pique.
- Les branches des rosiers sont piquantes.
- Les orties sont piquantes.
- Qui fait une impression vive sur l’organe du goût ou de l’odorat.
- À mesure que le rhum vieillit, il se colore, se brunit ; il prend, avec une odeur piquante, une saveur acre & desséchante, dont la nuance empyreumatique huileuse fait dire, à ceux qui n’y sont point accoutumés, que cette liqueur sent le vieux cuir. — (Antoine-François Fourcroy et Louis-Nicolas Vauquelin, Encyclopédie méthodique: Chimie et métallurgie, volume 6, 1815, page 51)
- La nature, pimpante et piquante comme une brune au printemps, devient mélancolique et douce comme une blonde, les gazons se dorent, les fleurs d’automne poussent leurs pâles corolles, ce n’est plus les marguerites qui percent les pelouses de leurs yeux blancs, mais de rares calices violâtres. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre septième)
- (Cuisine) (En particulier) Stimulant comme le piment et le gingembre.
- Qualifie la température, quand elle est très froide.
- Un froid piquant.
- Un vent piquant.
- Une bise extrêmement piquante.
- (Sens figuré) Qui est offensant, en parlant principalement des discours.
- Ils se sont dit des mots piquants, des paroles piquantes.
- Il lui a répondu d’une manière piquante.
- Raillerie piquante.
- (Sens figuré) Qualifie ce qui fait une impression vive et agréable sur l’esprit, sur les sens, et particulièrement des discours, des écrits et des ouvrages d’art qui plaisent par quelque chose de fin et de vif.
- Le sel piquant de ses bons mots, de ses reparties, de ses plaisanteries.
- Il faut remarquer que cette portion de la littérature du moyen-âge est peut-être la plus piquante, mais à coup sûr est la plus frivole. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Se dit des personnes qui plaisent par la vivacité et par l’agrément de leur physionomie plus que par la régularité de leurs traits.
- Nous eûmes hier un joli concert suivi d'un bal : on ne connaît ici que le menuet. J'eus le plaisir d'en danser plusieurs avec une Portugaise charmante de seize ans et demi : elle a une taille de nymphe , une physionomie piquante, et la grâce plus belle encore que la beauté, on la nomme Dona Theresa. — (Évariste de Parny, « Lettre à son frère, de Rio-Janéiro, septembre 1773 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l'aîné, 1808, page 213)
-
prochainement
- Bientôt ; dans un temps fort peu éloigné.
- Un mémoire que je publierai prochainement ne laissera plus, je l'espère, aucune incertitude dans l'esprit de tous les archéologues de bonne foi. — (Prosper Mérimée, Carmen, 1845 (Pocket, 1990, page 30))
- Un brise-glace avait délivré le bateau qui devait repartir prochainement. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 181)
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effrayant
- Qui fait peur ; qui donne de l’effroi ; qui effraye.
- Des bruits effrayants.
- […]; des multitudes éperdues grimpèrent par d’effrayants sentiers jusqu’à ces régions si élevées que les arbres ne poussaient plus. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Son truc : les bébêtes effrayantes, qu’il a notamment croisées à Bekasi, Jakarta, Batam ou encore sur l’île de Java occidentale. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 8 décembre 2022, page 13)
- À la fin de la huitième lune, une chaleur lourde s'étendit sur la vieille cité et ramena avec elle une effrayante recrudescence de puanteur ambiante. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 290)
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choquant
- Qui offense, qui déplaît par son immoralité ou son inconvenance.
- Il était très ennuyé car, pour lui, cette histoire était choquante au possible, dénuée de toute dignité. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
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abâtardissement
- État ou fait de ce qui est abâtardi, au propre comme au figuré. Caractérisation d'une dégénérescence, d'une corruption ou d'une altération.
- — L’homme redeviendra ce qu’il était avant son abâtardissement, nos hommes de six pieds seront alors des nains… — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- Les Arabes considèrent également le cheval avec quatre balzanes comme un animal sans mérite; et, de même que beaucoup parmi nous, ils regardent la belle face et les balzanes haut chaussées comme des preuves d’abâtardissement. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l’écuyer et de l'homme de cheval, Bruxelles : chez A.-N. Lebègue & Cie & Paris : chez J. Dumaine, 1866, page 321)
- Les changements linguistiques qui ont eu lieu au Québec, de même que ceux qui sont en cours, ne peuvent en rien être considérés comme un appauvrissement, un abâtardissement ou une déchéance de la langue. — (Noël Lynn Corbett, Langue et identité, 1990)
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accroissant
- Participe présent d'accroître (ou accroitre).
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chaudement
- Avec chaleur ; de manière à conserver sa chaleur.
- Aussi lorsque mon conducteur me voit apparaître, chaudement emmitouflée dans ma veste de ragondin et chaussée de confortables après-skis bien fourrés, il applaudit : — Vous avez l'air d'une vraie Canadienne. — (Magali, La crique aux bleuets, Éditions Tallandier, 1983, chap. 6)
- (Sens figuré) Avec ardeur et vivacité.
- Ils poursuivaient chaudement leur ennemi. — (Claude Favre de Vaugelas, Q. C. liv. VI, ch. 1. dans Richelet)
- Le prince qui prend si chaudement les intérêts d’Alexandre. — (Antoine Hamilton, Gramm. 7)
- (Vieilli) Tout de suite, à l’instant même.
- Voilà ses mêmes paroles que je vous écris tout chaudement. — (Marquise de Sévigné, 208)
-
accessoirement
- D’une manière accessoire.
- Les harkis n'étaient « administrativement » que des hommes accessoirement armés et équipés pour participer à des tâches secondaires locales […]. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, p.171, France-Empire, 1963)
- Pour le peuple rural, et accessoirement les "demoiselles" et jeunes "messieurs" de la campagne, ce lieu était l’Assemblée. Pour le peuple urbain et accessoirement le bourgeois venu "s’encanailler", c’était le Bal Public en salle (on l’a décrit plus haut). — (Alain Pauquet, La société et les relations sociales en Berry au milieu du XIXe siècle, 1998)
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étonnant
- Qui étonne, qui surprend.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, p.82)
- […], je vis tragiquement émerger de la nuit une étonnante masure en ruines à un étage, aux persiennes vermoulues et closes. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Ce qui est plus grave, c'est que, d’auteur en auteur, les hypothèses sont devenues des certitudes et l'on peut lire dans des ouvrages de vulgarisation les plus étonnantes affirmations, jamais vérifiées, jamais critiquées, prises un jour à la source du possible et entraînées depuis dans le flot de l’indiscutable. — (André Leroi-Gourhan, Les religions de la préhistoire, Presses universitaires de France, 1971, p. 144)
- Qualifie quelqu’un qui est extraordinaire, soit en bien, soit en mal.
- C’est un homme étonnant.
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affilant
- Participe présent du verbe affiler.
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vivant
- Qui est doué de vie, qui est organisé de façon à vivre.
- La biologie étudie les organismes vivants.
- Un organisme vivant est un ensemble organisé de matière qui tend à maintenir l’état homéostatique par une utilisation concertée d’énergie. — (Wikipédia, article Vie)
- Qui est en vie, qui n’est pas encore mort.
- – Nom d’un chien ! – marmonna-t-il. – Je n’ai aucune sympathie pour les cadavres… J’aimerais mieux, ma foi, que l’individu fût vivant. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 331 de l’édition de 1921)
- C’est que, dit le petit, le garde me mettrait en prison, s’il trouvait dans mes fagots du bois vivant… — (Gérard de Nerval, « Les Filles du feu », Chansons et légendes du Valois, 1854)
- Qui demeure, subsiste.
- Carmen est morte, l’innocente et plaintive Carmen. Mais la chanson est plus vivante que jamais, plus impitoyable que jamais, plus torturante que jamais. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- […] ce terme est très fréquent dans toute la microtoponymie du Mâconnais ; il est même tellement vivant que les géomètres des cadastres l’ont considéré comme une forme correcte […] — (Annales de l’Académie de Mâcon, 2000, page 132)
- (Sens figuré) Qui dérive d’une personne en vie.
- Exemple vivant, leçon vivante : Exemple ou leçon qu’on tire d’une personne en vie.
- (Sens figuré) Qui est animé, vif.
- Cette rue est vivante.
- (Sens figuré) Exact.
- Ce jeune homme est le portrait vivant, est l’image vivante de son père : Il a tous ses traits, toute sa physionomie.
- « Vous êtes le portrait vivant de votre grand-oncle Langévol, tel qu’il est représenté dans une photographie de lui que nous possédons, d’après une toile du peintre indien Saranoni. » — (Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Hetzel, 1879, chapitre I)
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soudainement
- D’une manière soudaine.
- […]…, et que le templier garderait près de lui une vingtaine d’hommes, comme corps de réserve, et avec lesquels il serait prêt à se porter sur tous les points qui pourraient être soudainement menacés. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Son absence durait un an, deux ans. Et puis, un beau soir, sans que personne de son entourage fût prévenu, il reparaissait soudainement. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Il faut qu’on la retire, et que soudainement On la fasse sans bruit porter au monument, — (Tristan, M. de Chrispe, V, 10.)
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mutuellement
- D’une manière mutuelle ; réciproquement.
- Il pourrait arriver que plusieurs personnes, sans former actuellement une société en nom collectif, convinssent d'en former une à une certaine époque, jetassent les bases de cette société future, et se promissent mutuellement, sous peine de payer une certaine somme à titre de dédit, de régulariser la constitution de cette société par la rédaction d'un acte écrit et par l'accomplissement des formalités de publication. — (D. Dalloz ainé & Armand Dalloz, Répertoire méthodique et alphabétique de législation de doctrine et de jurisprudence, tome 40, Paris, 1859, page 543)
- Puis sans considérer aucune différence entre ces lignes connues et inconnues, on doit parcourir la difficulté selon l’ordre qui montre, le plus naturellement de tous, en quelle sorte elles [des lignes, dans un problème de géométrie] dépendent mutuellement les unes des autres. — (René Descartes, Géométrie I, 372, 14–18)
- L’accumulation des critères et l’émiettement des dotations et sous-dotations ne permettent plus de percevoir la direction principale de la péréquation, quand les choix devenus trop nombreux ne se neutralisent pas mutuellement. — (Alain Guengant, Jean-Michel Uhaldeborde, Crise et réforme des finances locales, 1989)
- C’est ainsi qu’ils se donnaient mutuellement un repos qui les appliquait chacun tout entier à son action. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Louis de Bourbon — cité par Littré)
- Les poëtes, et ceux qu’on nomme littérateurs, sont presque les seuls artistes auxquels on puisse reprocher ce ridicule de se déchirer mutuellement sans raison. — (Voltaire, Mémoire sur la satire)
- L'un par rapport à l'autre.
- Aujourd'hui, nous savons que les deux rayons réfractés par un cristal biréfringent sont polarisés linéairement dans des directions mutuellement perpendiculaires; […]. — (Douglas C. Giancoli, Physique générale: Ondes, optique et physique moderne, traduit de l'anglais (U.S.A.), De Boeck Supérieur, 1993, page 177)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.