Dictionnaire des rimes
Les rimes en : accouplant
Que signifie "accouplant" ?
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- Participe présent du verbe accoupler.
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "accouplant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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acquérant
- Participe présent de acquérir.
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accompagnant
- Qui accompagne.
- La famille accompagnante peut être admise dans les mêmes conditions que le travailleur sélectionné ou le demandeur principal : autrement dit, les accompagnants bénéficient de l’accès immédiat au marché du travail et d’une série de prestations sociales. — (, Perspectives Des migrations internationales, éditions OCDE, 2006)
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évitant
- (Psychologie) Relatif à une personnalité prudente et timide, qui fuit les relations avec les autres de peur de leur paraître inférieure.
- Dutton et Kerry (1999) mentionnent que les uxoricides présentent plus souvent un trouble de la personnalité schizoïde, évitante, dépendante, passive-agressive et moins souvent un trouble de la personnalité antisociale comparativement aux hommes qui ont fait de la violence conjugale. — (Julie Lefebvre, Uxoricide et violence conjugale : comparaison de deux groupes d'hommes à partir de variables situationnelles et psychologiques, thèse de doctorat, Université du Québec à Trois-Rivières, octobre 2006, p. 3)
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véritablement
- Conformément à la vérité.
- Parlez-moi véritablement.
- Réellement, de fait.
- Ils [les rois] sont, comme nous sommes, Véritablement hommes, Et meurent comme nous, — (François de Malherbe, Paraphr. du ps. 145)
- Le Vicaire savoyard, le seul véritablement bon ouvrage qu’ait fait. J. J. Rousseau, — (Voltaire, Philos. Instructions)
- Ce fut Babar, petit-fils de Tamerlan, qui forma véritablement l’empire mogol, — (Voltaire, Pol. et lég. Fragm. Inde, 32)
- Mais de fut le comte de Chardonnet, […], qui fut véritablement le père de ce nouveau produit industriel. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Elle parlait pour ne pas faire l'impolie, sans que la chose l'intéressât véritablement. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- — Dites-leur que nous regrettons très véritablement ce retard, souffla Koromindé du fond de la pièce.On devinait à ce « très véritablement » que le français n’était pas sa langue maternelle. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, pages 19-20)
- À la vérité.
- Si nous promettons ces avantages, ce n'est point à quelques réflexions qui s'offrent à l’esprit véritablement, mais qui ne font aucune impression sur le cœur et qui n'ont aucune influence sur la vie, — (Jacques Saurin, Serm. IV, 3)
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passionnément
- Avec beaucoup de passion.
- J'aime pour la première fois de ma vie, et j'aime passionnément, […] — (Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, Vœux témér. tome I, page 139, dans POUGENS)
- Avec beaucoup de désir.
- Cela donna d’extrêmes inquiétudes à la reine, qui souhaitait passionnément sa guérison […] — (Vincent Voiture, Historique Alcidalis, tome II, page 280)
- Le maître [Vauban], passionnément amoureux du bien public, ne demandait qu’à faire des élèves qui l’égalassent […] — (Bernard le Bouyer de Fontenelle, Renau.)
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ans
- (Linguistique) Code ISO 639-3 de l’anserma.
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intriguant
- Participe présent d'intriguer.
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brusquement
- D’une manière brusque, inattendue ou soudaine.
- Nous en profitons pour bifurquer brusquement et nous arrivons enfin en zigzaguant à nous mettre hors de la portée de notre intrus. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895-1923)
- Comme ils franchissaient le seuil, des formes invisibles surgirent, brusquement, de l'ombre. C'était les slouguis qui se précipitaient, menaçants. Mme Durelle poussa un cri. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921 p. 56)
- La vie, après de longs mois d'hivernage, avait été arrêtée brusquement par l'arrivée de navire de la délivrance. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Cette assimilation au statut « d’homme », ce nivellement, cette rapidité de communication profonde avec les gens de notre âge, cet univers quotidien brusquement peuplé de gens de quarante ans finissent par être si évident à Berthoux qu’il hyper-simplifie et se met à inclure dans sa quarantaine tout individu qui recoupe son orbite. — (Michel Barba, Les buffles, 1969)
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définitivement
- D’une manière définitive.
- Et quand elle se sentit définitivement seule et abandonnée, Yasmina se rendit chez ses deux amies qui l'accueillirent avec joie. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Elle enrageait de ne pas être sortie major. Elle l’aurait mérité pourtant, et cela aurait définitivement claqué le beignet à tous ces types qui ne la calculaient pas. — (Jacques Expert, Sauvez-moi, Sonatine Éditions, 2018, première partie, chapitre 5)
- Toutefois, si un magnanime sentiment de fraternité s'imposait sincèrement et définitivement, sans arrière-pensée, à tous les esprits européens, alors nous n'aurions pas à nous inquiéter du cosmopolitisme marseillais, intéressant embryon de la civilisation future. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Ces messieurs me catalogueraient définitivement et toute démarche de ma part afin de me justifier ne servirait qu'à aggraver la situation. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Je me contentais depuis la veille de monter quelques instants dans la mâture ; à ce moment, je pris définitivement mon poste sur les barres du petit perroquet. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Droit) Par jugement définitif.
- L’affaire a été jugée définitivement.
- (Anglicisme) (Usage critiqué) Assurément, comme on peut le conclure sans l’ombre d’un doute.
- Donc, oui, définitivement, le Parisien est ultra-sociable. — (Caroline Rochet, Comment devenir Parisien en 8 leçons, 2014)
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affectueusement
- D’une manière affectueuse.
- Il m’a parlé affectueusement.
- C’est par le sentiment et l’impression de ce désir du salut que le saint roi David s'écriait si souvent et disait si affectueusement à Dieu… — (Louis Bourdaloue, Pensées, t. I, p. 44)
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plaisant
- Agréable ; qui plaît. — Note : Ce sens est courant au Québec, mais peu usité en France, où il s’emploie surtout dans des phrases négatives.
- Ce jardin est plaisant.
- Il n’est guère plaisant d’avoir affaire à ces gens-là.
- Ce fut encore cette diarrhée verte qui faillit l’enlever, qui, d'une enfant « rêtue » déjà, et plaisante, fit une sorte de morte. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 27)
- Malgré son air un peu ridicule, ce garçon te plaisait. Et c'était sans aucun doute ce qu'il y avait de plus constant chez lui : il plaisait. Plaisante, sa peau devait l'être au toucher. Son sourire était plaisant, sa démarche l'était aussi. Résultat : tout en lui était si plaisant qu'il en devenait insipide. — (Serge Lamothe, Mektoub, éditions Alto, Québec, 2016, p. 76)
- Amusant.
- Il nous a fait un récit très plaisant.
- Il est plaisant de voir les airs qu’elle se donne.
- Je ne trouve rien de plaisant dans votre histoire.
- (Ironique) (placé avant le nom) impertinent, ridicule.
- C’est un plaisant personnage.
- Ce sont de plaisantes gens.
- Il vous a fait un plaisant accueil.
- Je vous trouve bien plaisant de vouloir.
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accentuant
- Participe présent du verbe accentuer.
- À la lueur de ce que nous venons d’avancer, nous pourrions plutôt dire qu’il est le premier peintre florentin « déflorentinisé », son élève Sebastiano Galeotti accentuant ce processus d’internationalisation des manières. — (Musée de Grenoble, Éric Pagliano, Catherine Monbeig-Goguel, Philippe Costamagna, De chair et d’esprit, 2010, page 200)
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éternellement
- D’une façon éternelle.
- Dieu existe éternellement.
- Sans fin.
- Elle était heureuse simplement, sans réflexion et sans autre désir que celui de voir son bonheur durer éternellement. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Par les Muses seulementL’homme est exempt de la Parque ;Et ce qui porte leur marqueDemeure éternellement. — (François de Malherbe, Poésies, livre premier : Odes, V : Au Roi, sur l’heureux succès du voyage de Sedan, 1606)
- Tous vous savent louer, mais non également :Les ouvrages communs vivent quelques années ;Ce que Malherbe écrit dure éternellement. — (François de Malherbe, Poésies, livre IV : Sonnets, XXV : Au Roi, 1624)
- Ils [les hérétiques et les schismatiques] seront éternellement connus par leur désertion, et il est clair, dit saint Jude, que c’est par ce caractère que tous les apôtres les ont voulu désigner. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes, deuxième partie Développement historique de la religion, livre II, chapitre X, 1688)
- Il y a réussi au-delà de toute expression ; plusieurs de ses bons mots nt même fait proverbe dans la langue, et les Lettres Provinciales seront éternellement regardées comme un modèle de goût et de style. — (Jean le Rond D’Alembert, Sur la destruction des jésuites, Œuvres, tome v)
- Sans cesse, continuellement.
- Ce qui achève le cauchemar, c’est le lugubre postillon en vieille cape déguenillée qui sautille éternellement dans la clarté jaunâtre. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, vol. 2, 1866)
- Voyez-vous, madame, reprit-il, un peu embarrassé, vous ne pouvez pas éternellement moisir dans cette turne. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 61)
- L’avoir [le prince de Condé] entre ses mains c’était y avoir la victoire même, qui le suit éternellement dans les combats : mais il était juste que ce précieux dépôt de l’État demeurât entre les mains du roi, et il lui appartenait de garder une si noble partie de son sang. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Michel le Tellier, 25 janvier 1686)
- Il [le marquis Brisacier] parlait éternellement sans rien dire, et renchérissait dans ses habits sur les modes les plus outrées. — (Antoine Hamilton, Mémoires de Grammont 7)
- Voilà où se réduit la philosophie sublime des impies ; voilà cette force, cette raison, cette sagesse qu’ils nous vantent éternellement. — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon pour le lundi de la première semaine de carême : Sur la vérité d’un avenir, 1745)
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actualisant
- Participe présent du verbe actualiser.
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certainement
- D'une manière certaine.
- Le roi veut qu’on l’arrête, et qu’on sache certainement de quel pays il est. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, Les Aventures de Télémaque, livre III, 1699)
- Cependant, il ne voulait point lui dire que leur séparation serait probablement, certainement même, éternelle... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Saint Augustin le déclare expressément : « une chose notifiée par allégorie est certainement plus expressive, plus agréable, plus imposante que lorsqu’on l’énonce en des termes techniques. » — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Par extension) Sans doute ; en vérité ; assurément.
- Et certainement on ne saurait assez plaindre la perte de ces excellents originaux. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Longin, Préface.)
- Les deux officiers avaient trouvé plusieurs clés USB, ainsi que trois disques durs externes et des brouillons de formules mathématiques, certainement le fruit des recherches du défunt chercheur. — (Mirabelle C. Vomscheid, Meurtres à la Pépinière, BoD/Books on Demand, 2014, chapitre 20)
- Très probablement mais exprimant une certaine incertitude.
- Pour sonder son frère, Aristide, qui n’osait paraître inquiet ouvertement, se contenta de lui demander :— As-tu lu mon article d’hier ? Qu’en penses-tu ?Eugène eut un léger mouvement d’épaules.— Vous êtes un niais, mon frère, répondit-il simplement.— Alors, s’écria le journaliste en pâlissant, tu donnes raison à Vuillet, tu crois au triomphe de Vuillet.— Moi !… Vuillet…Il allait certainement ajouter : « Vuillet est un niais comme toi. » Mais en apercevant la face grimaçante de son frère qui se tendait anxieusement vers lui, il parut pris d’une subite défiance. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 99-100)
- (Ironique) Utilisé en ce sens pour marquer une certaine circonspection de manière atténuée, et qui signifie en définitive l’inverse de ce qu’il devrait signifier.
- Je veux faire plein de choses dans ma vie : parler 10 langues, faire le tour du monde, avoir 3 chiens et 4 enfants, plusieurs voitures !— Ah, mais certainement, me dit mon père, dubitatif.
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abusant
- Participe présent du verbe abuser.
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publiant
- (Néologisme) (Didactique) (Jargon) Celui qui publie.
- La filiale commerciale du CNRS (Inist-Refdoc) a vendu ainsi à la pièce des dizaines de milliers de photocopies d’articles scientifiques ou techniques, parfois aussi sous forme de fichiers numériques, au prix fort, ceci des années durant en dépit de plusieurs condamnations judiciaires et de la dénonciation de ses pratiques par des centaines de chercheurs et publiants. — (David Forest, “Droit d’auteur : Google, CNRS, même combat !”, Libération, nº 10159, lundi 13 janvier 2014, p. 25)
- La menace d’une perte de la tutelle du CNRS (dite « desumérisation ») pour les laboratoires mal évalués, en particulier à cause d’une trop faible proportion de « publiant·es », a été utilisée pour pousser à l’exclusion de « non-publiant·es ». — (Hugo Harari-Kermadec, Le cassement de Shanghaï, l'Université marchandisée, Editions LE BORD DE L'EAU, 2019)
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piquant
- Qui pique.
- Les branches des rosiers sont piquantes.
- Les orties sont piquantes.
- Qui fait une impression vive sur l’organe du goût ou de l’odorat.
- À mesure que le rhum vieillit, il se colore, se brunit ; il prend, avec une odeur piquante, une saveur acre & desséchante, dont la nuance empyreumatique huileuse fait dire, à ceux qui n’y sont point accoutumés, que cette liqueur sent le vieux cuir. — (Antoine-François Fourcroy et Louis-Nicolas Vauquelin, Encyclopédie méthodique: Chimie et métallurgie, volume 6, 1815, page 51)
- La nature, pimpante et piquante comme une brune au printemps, devient mélancolique et douce comme une blonde, les gazons se dorent, les fleurs d’automne poussent leurs pâles corolles, ce n’est plus les marguerites qui percent les pelouses de leurs yeux blancs, mais de rares calices violâtres. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre septième)
- (Cuisine) (En particulier) Stimulant comme le piment et le gingembre.
- Qualifie la température, quand elle est très froide.
- Un froid piquant.
- Un vent piquant.
- Une bise extrêmement piquante.
- (Sens figuré) Qui est offensant, en parlant principalement des discours.
- Ils se sont dit des mots piquants, des paroles piquantes.
- Il lui a répondu d’une manière piquante.
- Raillerie piquante.
- (Sens figuré) Qualifie ce qui fait une impression vive et agréable sur l’esprit, sur les sens, et particulièrement des discours, des écrits et des ouvrages d’art qui plaisent par quelque chose de fin et de vif.
- Le sel piquant de ses bons mots, de ses reparties, de ses plaisanteries.
- Il faut remarquer que cette portion de la littérature du moyen-âge est peut-être la plus piquante, mais à coup sûr est la plus frivole. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Se dit des personnes qui plaisent par la vivacité et par l’agrément de leur physionomie plus que par la régularité de leurs traits.
- Nous eûmes hier un joli concert suivi d'un bal : on ne connaît ici que le menuet. J'eus le plaisir d'en danser plusieurs avec une Portugaise charmante de seize ans et demi : elle a une taille de nymphe , une physionomie piquante, et la grâce plus belle encore que la beauté, on la nomme Dona Theresa. — (Évariste de Parny, « Lettre à son frère, de Rio-Janéiro, septembre 1773 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l'aîné, 1808, page 213)
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approfondissant
- Participe présent de approfondir.
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adoubant
- Participe présent du verbe adouber.
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donnant
- (Familier) Qui aime à donner. — Note : On l’emploie surtout avec la négation.
- Il n’est pas donnant. — La bonne femme n’est guère donnante.
- Mon maréchal, assez donnant dans ce temps là, tire deux billets de mille francs de son secrétaire. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
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temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
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pénétrant
- Qui pénètre.
- Le ciel était nuageux, l'humidité pénétrante. Entre des éclaircies de soleil, des averses tombaient. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, p.255, 86e éd., Plon-Nourrit & Cie)
- Le sel est caustique et pénétrant.
- Liqueur pénétrante.
- Odeur pénétrante.
- Il fait un froid pénétrant.
- (Médecine) Qualifie une plaie qui pénètre dans une cavité du corps, dans la poitrine, dans le ventre.
- (Sens figuré) Qualifie une intelligence vive, qui approfondit promptement les choses difficiles.
- Tous nos étudiants de japonais nous ont apporté une aide considérable par leurs questions franches et pénétrantes. — (Reïko Shimamori, Grammaire japonaise systématique, Paris, Jean Maisonneuve, mars 2000, 2e édition, page x)
- Être pénétrant, avoir l’esprit pénétrant.
- (Sens figuré) Qualifie un regard qui peut lire, deviner, apercevoir ce que les personnes qu’il regarde ont dans l’esprit ou dans le cœur.
- Et pourquoi cela, Madame ? demanda Charles IX en fixant sur sa mère son œil vitreux qui, dans certaines occasions, devenait si pénétrant. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Elle sentait bien qu’il ne l’aimait pas, qu’il en était très loin, au delà même de l’indifférence ; et elle était assez pénétrante pour démêler sous sa politesse quelque chose qui ressemblait plutôt à de l’aversion. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Des yeux trop pénétrants se posèrent sur ceux du jeune homme […] — (Joseph Kessel, L’équipage, Gallimard, 1969, page 92)
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fièrement
- D’une manière fière.
- Il allongeait sa jambe, sèche comme un échalas, qui flottait dans une molletière trop large et sans couleur, pour montrer fièrement sa chaussure. — (François Barberousse, L'Homme sec, Paris : Gallimard, 1935 & Romorantin : Marivole Éditions, 2013, chap. 7)
- (Familier) Extrêmement, fortement.
- Il a eu fièrement peur.
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accélérant
- Qui accélère.
- J’appelle machines accélérantes celles qui sont mises en mouvement par des puissances accélérantes ou retardantes. — (Abbé Sauri, Cours complet de mathématiques, 1778, p. 408)
- Pour reprendre des exemples célèbres, il est certain que si la température allait en se différenciant, ou si la viscosité se faisait accélérante, on ne pourrait plus « prévoir ». — (Gilles Deleuze, Logique du sens, chapitre « douzième série sur le paradoxe », Les Éditions de Minuit, 1969)
- Le cadre en acacia massif donne un rebond incomparable. Son cadre est doté de bandes accélérantes permettant un rebond respectant la norme officielle de jeu. — (carrom-online.com, consulté en octobre 2018)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.