Dictionnaire des rimes
Les rimes en : accouchons
Que signifie "accouchons" ?
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- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accoucher.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accoucher.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "accouchons".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
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prénom
- (Antiquité) Nom qui, chez les anciens Romains, précédait le nom de famille et qui distinguait chaque individu.
- César portait le prénom de Caïus.
- Le prénom de Cicéron était Marcus.
- Nom particulier qu’on donne à un enfant, généralement à sa naissance, venant avant et distinct du nom de famille, et qui sert officiellement à distinguer les individus.
- Qu’y a-t-il Héloïse ? Le prénom familier rompait l’envoûtement, conjurait le péril. Il la rejetait vers l’enfance, niait sa flamboyante puberté […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Ce n’est pas pour ta pomme, Boutros, déclara-t-elle sur un ton de mépris et en traduisant son prénom en arabe. — (Stefanàkis Dimitris, Jours d’Alexandrie, Éditions La Martinière, 2013)
- Le nom se compose tout d’abord du nom de famille, ensuite du prénom et, enfin, de ce que l’on appelle les accessoires du nom, pseudonyme, surnom et titres nobiliaires. — (Aude Bertrand-Mirkovic, Droit civil: personnes, famille, Studyrama, 2004, page 116)
- Eu égard à mon activité, la seule majusculisation de mes nom et prénom suffirait. DICK LAPELOUSE. Pas de chichi, pas de truc emberlificoté avec des termes en triphtongues pour définir la raison sociale. — (Sébastien Gendron, Le tri sélectif des ordures et autres cons, épisode 4, Éditions 12/21 (Univers Poche), 2013, chap. 6)
- (Métrologie) (Désuet) Préfixe du système métrique.
- Une mesure 10 fois plus grande que l’unité principale s’indique par le prénom déca ; 100 fois par celui d’hecto ; 1000 fois par celui de kilo , et 10000 fois par celui de myria. — (D.J. Tremblay, Tableaux de comparaisons des mesures, 1823)
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aboyons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aboyer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aboyer.
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acclamation
- Cris de joie ou d’enthousiasme qu’excite une action ou une personne.
- De longues acclamations accueillirent le roi et la reine de la fête au moment où ils montèrent sur l’estrade qui leur était préparée. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Et, vivement impressionné par la noblesse réelle du spectacle, je ne pus m’empêcher de mêler ma voix aux acclamations enthousiastes des croyants prosternés. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 133)
- Hier les ovations des mineurs du Nord, aujourd’hui les acclamations des cultivateurs du Midi et des citoyens d’une ville, grande par son passé, […]. — (Joseph Caillaux; Discours de Montpellier, dans Ma doctrine, 1926)
- Et, tandis que la foule transportée hurlait ses acclamations, Ahmed Abdou entraîna Zariffa loin de cette bousculade. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Cri unanime des membres d’une assemblée pour approuver, pour montrer leur choix.
- […] : c’est ce qui explique le grand prestige qu’acquirent immédiatement sur de jeunes troupes, tant de sous-officiers de l’Ancien Régime que l’acclamation unanime des soldats porta aux premiers rangs, au début de la guerre. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 350)
- De toutes parts s’élevaient les acclamations et les cris : « A Paris! » Ces vivats, ces enthousiasmes faisaient contraste avec la froideur, les réserves, les critiques, les refus d’obéissance des maréchaux comme Ney, Lefebvre, Oudinot, Mac-Donald qui, la veille, avaient déclaré à Napoléon qu’un projet de retour sur Paris était une folie. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 8)
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attention
- Concentration particulière sur quelque chose ; application d’esprit à quelque chose.
- Le secrétaire examinait le faux-col de Bert avec une attention soutenue. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 158 de l’édition de 1921)
- …vous comprenez bien qu’on ne donne pas une égale attention à tout ce qu’on lit ou qu’on parcourt dans les colonnes des journaux. — (Louis Pergaud, Un point d’histoire, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Le malheur, c'est qu'il attirait singulièrement l'attention et si, comme l'a affirmé le Sage, il arrive que l'attention soit déjà de l'amour, le plus souvent à notre avis, elle n'est que la mère de la malice. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- « Tous les hommes sont à peu près égaux par l’intelligence, disais-je à mes élèves. Ils ne diffèrent que par l’attention. »Je ne lierais ma vie qu’à une femme qui saurait faire attention. L’attention dénoue les complexes, dissipe les obsessions, ventile les ferments. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 113)
- Historiquement, la « tête gouvernante » de l’impérialisme nord-américain prête une attention supérieure au contrôle militaire, tandis que sa « tête privée » de consacre au contrôle économique. — (Armando Uribe, Le livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot et Françoise Campo, Seuil, 1974)
- Cela demande beaucoup d’attention, une grande attention, une attention scrupuleuse.
- Il ne fait pas assez attention aux avis que l’on lui donne. — C’est faute d’attention qu’il n'a pas relevé cette erreur.
- (En particulier) Vigilance.
- Le maquignon de bas étage […] refait une jeunesse, farde, corrige, embellit ; mais avec un peu d’attention on peut démolir l’échafaudage, et mettre à nu les défauts que l’on voulait cacher. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Au moment de repartir, notre attention est attirée par une nuée de corbeaux s'agitant au-dessus d'un groupe d’êtres humains. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 54)
- Mon attention a été attirée par un pantalon de velours côtelé, assez usagé, et qui séchait sur un fil de fer à proximité de la porte de la cuisine, ou plus précisément en face de cette porte. — (Jean-Charles Deniau et Madeleine Sultan, Dominici, c’était une affaire de famille, L'Archipel, 2004)
- Disposition qui porte à rendre des soins.
- Depuis ce moment, je fus traité avec un intérêt et des attentions infinis; j’eus cependant beaucoup de peine à me rétablir, et l’on dut me transporter à une annexe de l’hospice, dans l’intérieur de l’île, au quartier de Flic-en—Flac, pour y achever ma longue convalescence. — (Joseph de Villèle, Mémoires et correspondance, volume 1, Paris : chez Perrin, 1888, page 104)
- Il était très dur avec les cascadeurs aussi. Il y avait beaucoup de chevaux qui mouraient dans les scènes d'actions. Des cascadeurs étaient gravement blessés. Il n’avait pas d’attention pour eux. — (Thomas Révay, Ciné-Bazar, les entretiens, tome 1 : A/J, éditions LettMotif, 2018, page 183)
- (Par extension) Marque de prévenance ; soin officieux ou obligeant.
- Et pourquoi tant d’attention et de désir pour le joli village de Lassay-sur-Croisne, aurait-on détecté du gaz de schiste dans son sous-sol ? — (Gérard Bardon, Intercommunalité en Loir-et-Cher : Le sud en miettes !, dans Le petit Solognot (n°550) et Le petit Blaisois (n°8 bis) du 28 novembre 2012, page 19)
- Il a pour moi des attentions infinies.
- Il a eu l’attention de me prévenir.
- Je fus touché de cette attention délicate.
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adulation
- Action d’aduler.
- Je ne regimbai point contre des adulations qui ne pouvaient plus en aucun cas me faire changer d’avis ; je les accueillis comme la naïve expression du médiocre avait rendu le goût indulgent et émoussé le sens acéré des choses supérieures. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 212)
- Sous les gouvernements autoritaires, comme le premier Empire, l'Etat s’en est servi pour contraindre le clergé catholique à la soumission la plus humiliante, aux adulations les plus basses, même à un rôle répugnant de policier, en usant contre les ministres des cultes récalcitrants de moyens coercitifs violents. — (Discours d’Émile Combes à Auxerre, 4 septembre 1904)
- L’adulation atteignait un tel niveau que la moindre critique émise par des journalistes ou commentateurs politiques était vivement vilipendée. — (Le Journal de Montréal, 4 octobre 2020)
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garçon
- Enfant ou adolescent mâle, par opposition à fille.
- De ces cervelles fines, la plus fine était la petite Brulette, emmi les filles, et des plus épaisses, la plus épaisse paraissait celle de Joseph, emmi les garçons. — (George Sand, Les Maitres sonneurs, Londres : George Bell & Sons (Les Classiques Français Illustrés, publiés sous la direction de Daniel O’Connor), 1908, page 4)
- Ses deux premières femmes n’avaient pas su lui donner de garçon : tant pis pour elles. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- Devant nous, sur la chaussée, une bande de jeunes garçons s’efforçaient de maîtriser un kérabau emballé. — (Kazuo Ishiguro, Quand nous étions orphelins, traduit par François Rosso, Éditions Gallimard, 2014)
- Madame, les garçons sont les soucis des mères. — (Victor Hugo)
- (Par extension) Jeune homme.
- Pendant la fête, elle ne quittait pas mon bras et refusait de danser avec les autres garçons du village. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 98-99)
- Ce qui tourmentait et désolait et retournait le curé de Melotte, c’était le dévergondage des filles et des garçons du pays. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les garçons revenus du service militaire ont trouvé de plus en plus ennuyeuses les soirées du Causse enténébré et silencieux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- François Cadet, un bel homme, un beau garçon dont les filles s’éprennent d’abord, pour qui elles se jalousent et se déchirent. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- (Par extension) Homme de genre masculin.
- Je me rappelai la soirée et la nuit. Il y avait donc un garçon dans le lit. Quelle stratégie adopter ? — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 61)
- Je reçois bon nombre de messages me demandant d'expliquer la fin, et la quasi totalité en provenance de... GARÇONS ! — (Solange te parle, tweet du 17 octobre 2012)
- (Par extension) Homme célibataire.
- — Ainsi, vous êtes encore garçon ? reprit-elle lorsque l’Anglais lui eut fait observer que sa vie errante depuis trois ans eût été peu conciliable avec les liens de l’hyménée. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Si ce grand seigneur restait encore garçon, il y avait moins de sa faute que de celle de sa tante, qui ne connaissait pas les fables de La Fontaine. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 252 de l’édition Houssiaux de 1855)
- […]; sans doute, ils ont, eux aussi, certains du moins, des ascendants névrosiques, mais la mysophobie atteint le plus souvent des gens minutieux ou méticuleux par tempérament, par exemple, des vieilles filles ou des garçons âgés, célibataires. — (Édouard Gélineau, Des peurs maladives ou phobies, Paris : Société d’éditions scientifiques, 1894, page 92)
- Pinglet. — Toute réflexion faite, je ne dînerai pas ici… Tu vas chez ta sœur, je suis garçon… je vais m’offrir un petit repas fin au restaurant !… — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- Être vieux garçon, ça a ses avantages et ses inconvénients. — (Jo Barnais , Mort aux ténors, ch. XIII, Série noire, Gallimard, 1956, page 113)
- (Travail) Employé subalterne affecté à un service particulier. Celui qui travaille sous les ordres d’un maître, d’un patron ou d’un chef.
- Bert effleura successivement un bon nombre de métiers : il fut groom dans un magasin de nouveautés et chez un médecin, garçon de pharmacie, apprenti plombier. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 11 de l’édition de 1921)
- (En particulier) Serveur d’un café, d’un restaurant ou d’un hôtel.
- Nous nous mîmes à table. J’avais recommandé la carte au garçon : mes convives parurent contents. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- Garçon!… garçon!… des pieds de mouton à la poulette, et servez chaud… Allons, vivement. — (J. Gabriel et Charles Dupeuty, Fanfan le batonniste, acte I, scène 5, représentée au théâtre du Vaudeville le 30 août 1845 ; dans La France dramatique au dix-neuvième siècle : choix de pièces modernes, volume 13, Paris : C. Tresse)
- Les bistros regorgeaient d’hommes, de femmes endormis, que parfois le garçon réveillait pour qu’ils cédassent la place à de nouveaux venus. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il sollicita le garçon d’un timbre retentissant, en cognant bruyamment ses vastes pattes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 11)
- Paresseusement, Colombe égoutta les trois verres dans le seau à glace, avec une indifférence de vieux garçon, et les emplit de café tiède. — (Colette, Le toutounier, 1939)
- simon
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accouplons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accoupler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accoupler.
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possédons
- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif de posséder.
- Première personne du pluriel de l’impératif de posséder.
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proposition
- Action de proposer, de soumettre à un examen, à une délibération.
- Favrolles prend la parole. Son vide intérieur, son inconscience braillarde se masquent sous l'énergie de ses propositions. — (Léon Trotsky, Le drame du prolétariat français, 1922, annexe à l'édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- (Spécialement) (Par ellipse) Proposition de loi.
- Chose qui a été proposée.
- La proposition de ce député a été prise en considération.
- Il a retiré sa proposition.
- (En particulier) Chose proposée pour arriver à la conclusion d’une affaire ou à un arrangement.
- Le résultat de cette proposition conciliatrice fut que les deux jeunes gens […] se prirent par le bras, et, ajustant leurs épées, se dirigèrent vers la porte de l’hôtellerie, sur le seuil de laquelle se tenait l’hôte. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Tout ce qu'il entendait autour de lui, les tuyaux refilés d'une oreille à l'autre, les vaines discussions d'intérêts sordides, les propositions abracadabrantes, lui occasionnaient parfois des nausées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- proposition raisonnable, satisfaisante, absurde, ridicule.
- Faire des propositions à quelqu’un.
- Propositions de paix, d’accommodement, de conciliation.
- Expression d’une idée, affirmation ou la négation de quelque chose.
- […], ils formulèrent la proposition suivant laquelle l’obéissance au souverain, bon ou mauvais, était préférable à la fitna (anarchie, désordre). Ce qui équivalait à la consécration formelle du quiétisme politique de l’islam. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 93)
- proposition universelle, générale, particulière.
- proposition hasardée.
- proposition insoutenable.
- Soutenir une proposition.
- Condamner une proposition.
- Censurer une proposition.
- proposition en matière de foi.
- (Grammaire) Membre de phrase composé essentiellement d’un sujet et d’un verbe et accessoirement d’un complément ou d’un attribut.
- Le terme de proposition remonte aux grammaires logiques où il désignait toute construction minimale porteuse d'un jugement : l'association d'un sujet (ce dont on dit quelque chose) et d'un prédicat (ce que l'on dit du sujet). Ainsi les grammairiens de Port-Royal analysaient la phrase « Dieu invisible a créé le monde visible » en trois propositions : Dieu a créé le monde — Dieu est invisible — Le monde est visible. Progressivement, la notion de proposition s'est confondue avec celle de phrase pour désigner l'unité syntaxique et prédicative combinant un sujet grammatical et un groupe verbal. — (Martin Riegel et alii, Grammaire méthodique du français, 1994)
- Ce La Fontaine qui me prouvait qu’il existe des propositions dont le verbe est au participe : Marché fait, les oiseaux forgent une machine. Ce Corneille qui me fournissait un exemple de propositions principales juxtaposées : J’ai fait ce que j’ai dû, je fais ce que je dois, tandis que Victor Hugo m’offrait un modèle d’indépendantes juxtaposées :Esclave, apporte-moi des roses !Le parfum des roses est doux ! — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 74)
- La syntaxe moderne nous a déjà habitués à considérer la proposition comme un nexus, un noyau, fonctionnant à la manière d'un accordéon dont les éléments sont extensibles ou comprimables à volonté. — (Cahiers de lexicologie, 1961, volume 2, page 48)
- Un cahier de grammaire m’apprend que la proposition indépendante était dite absolue, la principale pouvait s’appeler aussi primordiale alors que la subordonnée se satisfaisait de secondaire. La nomenclature grammaticale a quelque peu évolué depuis, mais à force de nuances, est-elle devenue plus claire ? — (Édouard Bled, Mes écoles, Robert Laffont, 1977, page 128)
- (Logique) Énoncé doué d’une valeur de vérité, généralement le vrai ou le faux.
- Une phrase impérative ou interrogative n’est pas une proposition logique.
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affectation
- Destination, application d’une chose à un certain usage.
- L’affectation d’une somme à telle dépense, d’un monument à tel usage.
- Action d’assigner un poste ; ce poste lui-même.
- Rejoindre son affectation.
- Action de doter une grandeur d’un signe qui en modifie la valeur.
- (Droit) Acte ou fait ayant pour conséquence d’incorporer un bien au domaine public.
- (Programmation) Attribution d’une valeur à une variable.
- (Sylviculture) Dans une forêt traitée en futaie régulière, surface qui doit être régénérée pendant un temps déterminé, appelé période.
- Action de feindre ou d’exagérer certains sentiments et certaines qualités.
- Je suis bien assuré de déplaire à ces femmes qui, dans ces mêmes salons, emportent d’assaut la considération par une affectation de tous les instants. — (Stendhal, De l’Amour, 1re préface de 1826)
- Il était accoutumé aux vieillards coquets de Paris. L’absence d’affectation et la conversation sage et nourrie de faits de M. de Serpierre achevèrent la conquête de Lucien ; l’absence d’affectation surtout lui parut chose incroyable en province. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La blouse glissait sur son épaule, elle la remonta et Benjamin aperçut la paire de lunettes dans sa main gauche, elle les mit sur son nez, lui tendit la joue et avec une affectation coquine : — Femme à lunettes, femme à quéquette, dit-elle. — (Serge Koster, La condition du passager : roman, éd. Flammarion, 1987, page 116)
- (Par extension) Manière de parler et d’agir qui s’éloigne du naturel.
- […] ; il vaudrait mieux pour votre honneur avoir conservé la voix et le langage d’un bandit, que de voiler vos projets sous l’affectation du langage et des manières d’un gentilhomme. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Canalis, pris jeune par la belle duchesse de Chaulieu, se justifia donc à lui-même ses affectations en se disant qu’elles plaisaient à cette femme dont le goût faisait loi. […]. Il se permettait des œillades interrogatives à son public, des poses de satisfaction, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
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fraction
- Portion ou partie d'un tout.
- Après la dénomination des mois, nous nous sommes occupés des fractions du mois. Nous avons vu que les fractions des mois étant périodiques et revenant trois fois par mois et trente-six fois par an, étaient déjà fort bien nommées décades ou révolution de dix jours; […]. — (Calendrier républicain: décrété par la Convention Nationale, pour la IIIe année de la République française, Paris, 1795, p. 43)
- L'« éventrement » d'un supertanker menace la vie d'un petit équipage, mais pollue une fraction notable de la Manche ou de la mer du Nord. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 156)
- (En particulier) (Mathématiques) Écriture d’une quantité ou d’un nombre sous forme d’un quotient, dont les termes séparés par un trait de fraction sont appelés le numérateur et le dénominateur de la fraction.
- La fraction 4/6 n'est pas sous forme irréductible car 4 et 6 ont en plus de 1 le nombre 2 comme diviseur commun. Cette fraction est donc simplifiable et on a : 4/6 = 2×2/3×3 = 2/3 en simplifiant par 2 en haut et en bas. — (Marie-Virginie Speller, Se préparer au test d'aptitude : Tremplin 2, Passerelle 2, AST2, HEC, Essec, […], éd. Dunod, 2012, page 17)
- La fraction “un demi” peut s’écrire
- 1
- 2
- {displaystyle ,textstyle {frac {1}{2}},}
- ou
- 1
- /
- 2
- {displaystyle ;^{1}!/_{2},}
- , elle représente le même nombre que 0,50 ou
- 50
- 100
- {displaystyle ,textstyle {frac {50}{,100,}}}
- : cinquante centièmes.
- Les fractions
- 2
- 3
- {displaystyle ,textstyle {frac {2}{3}},}
- et
- 3
- 4
- {displaystyle ,textstyle {frac {3}{4}},}
- peuvent se lire “deux tiers” et “trois quarts”, ou “deux sur trois” et “trois sur quatre”.
- (Vieilli) (Religion) Action par laquelle on rompt, on divise.
- Le corps de Jésus-Christ n’est point rompu par la fraction de l’hostie.
-
évolution
- Changement progressif ou graduel d'un être, d'une chose, d'un phénomène ou d'un système.
- Oh ! le participe, présent et passé, voilà un trésor ! En sentez-vous bien, au moins, toutes les beautés ? Avez-vous mesuré le rôle qu’elles jouent et la place qu’elles tiennent dans cette savante évolution de notre idiome national ? — (Anatole Claveau, La langue nouvelle, dans Contre le Flot, Paris : Paul Ollendorff, 1896, 2e éd., page 4)
- La méthode récente des analyses polliniques a permis d’avoir une opinion sur l’évolution de la végétation au voisinage de nombreuses tourbières d’Europe : […]. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.61)
- Les sols formés sur la craie, par contre, ont peu retenu l'attention des pédologues. Ces sols sont considérés comme des exemples de rendzine vraie, où aucune évolution n'est possible. — (Rémi Durand, La pédogenèse en pays calcaire dans le Nord-Est de la France, Strasbourg : Institut de Géologie, Université Louis-Pasteur, Sciences Géologiques, vol. 55, 1979, p. 7)
- Changements d’idées ou de conduite des personnes ou des collectivités.
- […] ; le jour où ils ont suffisamment pénétré dans les sanctuaires de l’État, dans les salons, dans les lieux de plaisir, ils cessent généralement d’être révolutionnaires et parlent savamment de l’évolution. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, p.227)
- Les comptes nationaux sont une construction sociale, en perpétuelle évolution, reflétant toujours les préoccupations d’une époque. Les chiffres qui en sont issus ne doivent pas être fétichisés. — (Thomas Piketty, Le capital au XXIe siècle, éd. du Seuil, 2013, p. 103)
- L’évolution politique de cet homme a été rapide. — Il a fait faire à son parti une complète évolution.
- (Biologie) Théorie affirmant que la vie sur terre subit des transformations depuis son origine jusqu’à la forme et la diversité actuelles.
- René Jeannel est un cas de lamarckiste finaliste, partisan d’une thèse orthogénétique de l’évolution, par laquelle les organes se compliquent de plus en plus : les spécialisations progressives, par ajustement de plus en plus fin aux conditions de milieu, deviennent héréditaires […]. — (Annette Chomard-Lexa, Lucien Cuénot : l’intuition naturaliste, L’Harmattan, 2004, page 265)
- Si un animal plus modeste qu’une éponge se classait avec des animaux dotés d’un système nerveux, sa simplicité n’était sans doute pas ancestrale, mais résultait d’une évolution régressive. — (Le Guyader, Hervé. « Notre cousin Trichoplax », Pour la Science, vol. 521-, no. 3, 2021, pp. 92-94.)
- (Militaire) Mouvement que font des troupes pour prendre une nouvelle disposition.
- Il faut faire exécuter des évolutions à nos régiments d’infanterie.
- Le public suivait avec intérêt les évolutions des avions.
- (Par extension) Tout mouvement de personnes ou d’animaux.
- Dans la baie de Panama, j’avais été environné de nombreuses baleines (probablement baleœopteris musculus) et j’avais pu filmer leurs évolutions. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Après une demi-heure d’évolutions, le valet était parvenu, sans exciter aucun soupçon, à s’isoler dans un couloir où Marion, qui le suivait comme une ombre, le rejoignit. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Philosophie) Développement successif, intérieur et spontané de l’être.
- Doctrine de l’évolution.
- (Médecine) Modification du cours d’une maladie.
- (Botanique) Action de sortir en se déroulant.
- L’évolution des feuilles hors des bourgeons est parfois surprenante de beauté.
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adaptation
- (Littérature) Action de transposer une œuvre de l’esprit d’un genre littéraire ou artistique dans un autre.
- L’adaptation d’un roman au théâtre, l’adaptation d’un ouvrage dramatique à une scène étrangère.
- L’adaptation du roman feuilleton au théâtre est semblable à une toile immense. — (Florent Montaclair, Adaptation du roman-feuilleton au théâtre, 1998)
- Œuvre résultant de cette action de transposition.
- On ne compte pas moins de neuf adaptations majeures des Misérables au cinéma, quatre au théâtre et deux au music-hall.
- Totalement crédible en Marylin Monroe, elle pourrait même décrocher un Oscar pour sa performance dans cette adaptation du best-seller de Joyce Caroll Oates. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 11)
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admettront
- Troisième personne du pluriel du futur de admettre.
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accédons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accéder.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accéder.
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validation
- Action de valider, spécialement en termes de procédure.
- La validation d’une élection.
- Cette formalité est nécessaire pour la validation de l’acte.
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aboutiront
- Troisième personne du pluriel du futur de aboutir.
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front
- Partie antérieure de quelque chose. → voir de front
- Représentation de quelques parties du cerveau , depuis le côté antérieur, ou le front, jusqu'au côté postérieur. — (Mémoires de l'Académie [royale] de Prusse concernant l'anatomie, la physiologie, la physique, l’histoire naturelle ; la botanique ; la minéralogie, volume 8, Jean Joseph Niel, 1774, page 468)
- (Anatomie) Partie supérieure de la face.
- De l’occiput au front, la tête semble rasée. — (Paul Gervais, Animaux nouveaux ou rares ... dans les parties centrales de l’Amérique du Sud, Bertrand, 1855, page 17)
- (Anthropologie) Partie du visage qui est comprise entre la racine des cheveux et les sourcils. → voir front bas et front haut
- Doués d’une force prodigieuse, les gens employés à ce métier de portefaix mettent sur leur dos, les sacs et les meubles les plus lourds : c’est leur front seul, ceint d’une corde plate, qui soutient tout le poids du fardeau. On les voit ainsi traverser la ville, chargés d’un piano ou d’une armoire à glace. — (Eugène Blairat, Tunis : Impressions de voyages, Paris : Librairie Ch. Delagrave, 1891)
- J’aperçois, dans le décor que la pénombre commence à envahir, le modelé de mon front, l’ovale de mon visage et, sous paupière clignante, mon regard par lequel j’entre en moi comme dans un tombeau. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Ses yeux bruns étaient bordés de noir ou plutôt meurtris ; sa lèvre supérieure était ornée d’un duvet brun qui dessinait une espèce de fumée ; elle avait les lèvres menues, et son front impérieux était rehaussé par une chevelure jadis noire, mais qui tournait au chinchilla. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- Ses petits cheveux filasse, frisottants, hérissés autour du front, lui donnaient un aspect farouche de méduse domestique tel qu’il fit reculer Théodule et Julot, venant, à la fin de la veillée, prendre des nouvelles de leur ami Le Mousse. — (Louis Pergaud, Le Retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Ses cheveux, étalés en frange sur le front, s’y déroulaient avec une élégance foraine du meilleur aloi. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Je jette les feuilles dans un tiroir et, le front dans les mains, je me prends à rêvasser. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 205)
- Il releva ses lunettes d’acier sur son front totalement chauve et ses yeux papillotèrent […] — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Zoologie) Partie supérieure de la tête.
- Mais ces animaux à grand front manquent d’occiput, et le sommet de leur tête n’a qu’une petite étendue. — (Pline l’Ancien, Histoire des animaux, Lefèvre, 1845, Page 646)
- La surface, la ligne, le point le plus avancé d'une chose qui progresse.
- (Glaciologie) Le point inférieur d'un glacier.
- (Industrie minière) Façade de l'épaisseur d'une partie d'un gisement exploité en un passage, dans une carrière.
- Depuis le milieu de l'année 1984 et pour des raisons de productivité, l’abattage des terrains de découverture de la mine à ciel ouvert de Bellezane est réalisé avec des fronts de 15 m de haut. — (Les techniques, vol. 70, n° 1 à 3, Société de l'industrie minérale, 1988, page 111)
- (Sens figuré) (Psychologie) Partie visible du soi.
- Etre jeune et Noir suffit à faire de nous des suspects, qu’on soit en survêt ou bien habillés. T’as l’impression que c’est collé sur ton front. A force, ça rend fou. — (Camille Bordenet, Le difficile dialogue sur les contrôles policiers : « J’ai vite capté qu’il fallait que j’aie le moins de contact possible avec le bleu-blanc-rouge », Le Monde. Mis en ligne le 26 juin 2020)
- (Poésie) (Soutenu) Expression de l’état intérieur. → voir marcher le front haut et marcher le front levé
- Il marche, le front calme, et le pas affermi. — (Troisième et dernière Encyclopédie théologique, J.P. Migne, 1864, page 1195)
- (Société) (Vieilli) Attitude sociale. → voir avoir le front et effronté
- De quel front osez-vous tenir un semblable langage ? — (Jean Chrysostome, Œuvres complètes, Bordes frères, 1867, page 169)
- Attitude adoptée, marquant la hardiesse, l’impudence.
- De quel front soutenir ce fâcheux entretien ? — (Jean Racine, Britannicus)
- Quoi ! Vous avez le front de trouver cela beau ! — (Molière, Le Misanthrope)
- Partie supérieure de quelque chose.
- Je me servirai donc du mot « cime » ou « front » pour l’opposer à la « base » qui est la partie pointue. — (Amédée de Foras, Le blason, Allier, 1883, page 437)
- (Métaphore) (Littérature) Partie la plus élevée d’un être.
- Chaque pas que fait le temps imprime alors sur les champs qui se dépouillent, ou au front des arbres qui jaunissent, un nouveau signe de caducité plus grave et plus imposant. — (Charles Nodier, Nouvelles, Charpentier, 1850, page 126)
- (Architecture) Sommet d’un bâtiment.
- Ce nouveau passage doit même être prolongé le long du mur au nord de l’hôtel du Préfet de police, jusqu’à une autre galerie transversale qui le réunira sur le front du bâtiment projeté pour les Assises, à la galerie Lamoignon. — (Seine (France). Préfecture, Documents relatifs aux travaux du Palais de justice de Paris, Typographie Charles de Mourgues Frères, 1858, page 181)
- Ligne séparative entre deux choses mouvantes. → voir ligne de front
- Son pied colossal laisse une trace éternelle sur le front mouvant du désert. — (Le littérateur universel, volume 3, 1837, page 370)
- (Météorologie) Ligne évolutive d’une perturbation. → voir front froid, front chaud et front d’orage
- L’arrivée d’un front annonce donc un changement dans le temps. — (Atlas de la météo, Québec Amerique, 2003, page 59)
- (Militaire) Ligne marquant la zone des combats. → voir à front renversé et monter au front
- Fallait être complètement fou, mais quoi, j’étais jeune ! La bêtise de jeunesse, comme on dit. Je me suis dit : « ces ordures-là, je les mène pas en Suisse », et j’obliquais aussi sec sur Provins. Je retournais au front ! Crédié ! Avec mes malades de la poitrine ! Je voulais leur faire goûter l’air de là-bas, à l’air gorgé de poudre ! Ça les amuserait sûrement pas autant que l’air des montagnes suisses mais j’étais trop furieux ! — (Pierre Siniac, L’Unijambiste de la cote 284)
- Cela par esprit de repartie, pour la raison qu'à la mi-février les Allemands, profitant d'une relève sans doute nonchalante, avaient lancé une attaque surprise qui leur avait permis d'avancer sur un front d'un kilomètre et demi au sud de Ripont. Il s'agissait de regagner coûte que coûte le terrain perdu... — (Claude Duneton, Le Monument : roman vrai, Paris : Balland, 2003, nouvelle éd. augmentée, Presses de la Cité, 2014, chapitre 25)
- Loin des réalités du front, les civils se laissaient plus facilement bourrer le crâne, selon l'expression familière aux combattants. À moins qu'ils n'aient adopté, par conformisme, le langage imposé par la société. — (Rémy Cazals, Les mots de 14-18, Presses universitaires du Mirail, 2003, page 21)
- (Politique) Lieu d’expression des idées progressistes. → voir front commun
- Notre front idéologique n’a pas encore fait face aux exigences urgentes de la reconstruction socialiste, entreprise dans le pays. — (Vŭlko Chervenkov, L’éducation marxiste-léniniste et la lutte sur le front idéologique, Direction de la presse, Ministère des affaires étrangères, 1949)
- (Sociologie) Réceptacle des propositions sociétales.
- Si un discours peut être étudié en tant que front de propositions, ces propositions n’ont pas toutes la même efficacité. — (Régine Delamotte-Legrand, Morales langagières, Publications des universités de Rouen et du Havre, 2008, page 172)
- (Histoire) Mouvement populaire qui s’oppose à un ordre établi. Note d’usage : Utilisé essentiellement avec une majuscule. → voir Front populaire et Front de libération
- Grèves des taxis et des minibus, manifestations de rue des militants du Front républicain, turbulence au sein du Rassemblement des républicains. — (Jeune Afrique économie, numéros 272 à 277, 1998, page 110)
- (Société) Domaine sur lequel les discussions sont vives.
- La pression est énorme sur le système de santé alors que l’on compte plus de 1200 hospitalisations. C'est critique sur ce front-là et c'est les soins à tous les malades qui sont en jeu. — (TVA Nouvelles, «Il y aura encore des hausses significatives», dit un microbiologiste, Le Journal de Montréal, 4 janvier 2021)
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obligation
- Lien moral qui impose quelque devoir concernant la religion, la morale ou la vie civile.
- Puisqu’il ne faut jamais mentir, alors il faut mentir de temps en temps : l’obligation d’être véridique à tout prix contraint à mentir quand la vérité elle-même est plus fallacieuse que le mensonge. — (Raphaël Enthoven, « Le Mensonge », Philosophie Magazine nº 20, novembre 2009)
- Sa générosité n’est pas faiblesse ; son obligeance ne dépasse pas les obligations normales et naturelles ; aucune arrière-pensée en son comportement. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il peut avoir lieu chez vous, mais aussi hors de votre lieu de vie et de vos habitudes, où il est plus facile de prendre conscience de soi, sans votre quotidien ultrarempli par les distractions et les obligations du foyer. — (Delphine Wespiser, Devenir pleinement et sereinement soi, 2021)
- (Droit) Lien de droit qui oblige à donner, à faire ou à ne pas faire une chose.
- Si la topographie l’exige, le préfet peut imposer sur certaines voies l’obligation de munir tout véhicule d'un frein ou d'un dispositif d’enrayage. — (Article 17, Code de la route, France, 30 octobre 1935)
- Les obligations naissent des conventions ou contrats, ou des quasi-contrats, des délits ou des quasi-délits.
- Obligation solidaire.
- obligation éteinte, prescrite.
- Acte, fait par-devant notaire ou sous seing privé, par lequel on s’oblige à payer une certaine somme, à donner ou à faire telle chose dans un temps fixé.
- Pour le surplus, soit un capital de 4 milliards 25 millions de dollars, la France remit aux États-Unis 62 obligations, datées du 15 juin 1925, et payables au gouvernement des États-Unis ou à son ordre, chacune d'entre elles correspondant à l'une des 62 annuités échelonnées de 1926 à 1988. — (Camille Aymard, Devons-nous payer l'Amérique ?, Éditions Ernest Flammarion, 1932, page 84)
- (Par extension) (Finance) Titres productifs d’intérêt et remboursables dans un temps limité, que le gouvernement, des compagnies, des villes émettent pour se procurer de l’argent.
- Une restructuration classique peut prendre différentes formes en pratique : décote sur la valeur faciale des obligations, baisse des taux d'intérêt, allongement de la maturité, conversion en un autre actif. — (Jean-Hervé Lorenzi, À la recherche de la nouvelle croissance, Presses Universitaires de France, 2015)
- Obligations nominatives, au porteur.
- (Sens figuré) Lien de reconnaissance envers les personnes qui nous ont rendu des services plus ou moins importants.
- Il prétend ne vous avoir aucune obligation.
- Contracter une obligation envers quelqu’un.
- Je lui en ai autant d’obligation que si la chose avait réussi.
- C’est un homme à qui j’ai bien des obligations.
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adressons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adresser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adresser.
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accroîtront
- Troisième personne du pluriel du futur de l’indicatif de accroître.
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prison
- Endroit clos où sont enfermés les personnes condamnées à une peine de privation de liberté ou les prévenus en attente de jugement.
- Une insulte faite au baylon (syndic) est punie d’une amende de dix écus, et même de la prison, à la diligence du viguier ; le délinquant ne sortait de prison que sur l’intervention du syndic. — (Archives israélites de France, t. 4, 1843, page 685)
- Nos terroristes du quinzième et du seizième siècle ont été des moines. Les prisons monastiques furent toujours les plus cruelles. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, Préface de la 3e édition, page XVII)
- Tout s’est modernisé, et il y a de tout, sauf des gendarmes et des prisons, car le crime est encore inconnu. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- La plupart de ces messieurs que tu vois là, autour de nous, s’enorgueillissent de casiers judiciaires confortables… Ils sortent de prison ou vont y entrer. Ce sont les risques du métier, Mais le métier a du bon. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 19-20)
- Il entre en prison pour vol de voiture et en sort pour bonne conduite. — (Michel Beaudry, Le vélo tricolore, Le Journal de Montréal, 29 mai 2021)
- (Par extension) Peine afflictive subie dans un tel lieu ; emprisonnement.
- Ces gens-là savent bien qu’ils sont exposés à des dommages-intérêts et même à la prison ; mais que leur importe ? ils ont changé d’habit, donné un faux nom et une fausse adresse et par-dessus tout ils sont insolvables. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Un travail conduit démocratiquement serait réglementé par des arrêtés, surveillé par une police et soumis à la sanction de tribunaux distribuant des amendes ou de la prison. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, page 347)
- Un jour, il « chroniqua » si fort que le Parquet lui réclama des comptes. Traduit en justice pour avoir injurié les « armées de terre et de mer » et prêché la guerre civile, il s’en tira avec deux mois de prison et quelques francs d’amende. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 28-29)
- (Sens figuré) Ce qui tient enfermé quelqu’un ou quelque chose.
- La chrysalide est sortie de sa prison pour se transformer en papillon.
- (Sens figuré) (Par hyperbole) Lieu sombre et triste.
- Cette maison est une prison.
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adjurons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adjurer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adjurer.
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accompliront
- Troisième personne du pluriel du futur de accomplir.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.