Dictionnaire des rimes
Les rimes en : accoucheur
Que signifie "accoucheur" ?
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- (Médecine) Celui dont la profession est de faire des accouchements.
- Il se souvint d’une « médicale » télévisée où l’on montrait des nourrissons soumis ainsi aux investigations manuelles d’un accoucheur. — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Samedi 8 septembre, 9 heures)
- C’est sur-tout depuis quelque temps que j’ai été constamment appellé auprès des femmes mutilées par des accoucheurs et des matrônes mal-habiles que le nombre de ces victimes s’accroît tous les jours ; […] — (Citoyen Tap, Observations sur les accouchemens précipités dans lesquelles on démontre les dangers auxquels les femmes sont exposées par l’ignorance des accoucheurs et des sages-femmes, etc, Paris : chez Gueffier, vendémiaire an V, p. 6)
- (Par apposition) #* Mais pour revenir à cette observation, ce chirurgien-accoucheur fut mandé pour secourir une Dame qui étoit en travail depuis trois jours, à laquelle il proposa une prise de ces poudres, qu'elle accepta avec plaisir dans l'espérance qu'elle alloit accoucher très vite ; […]. — (Mémoire pour le Sieur Ostertag, Docteur en Médecine et Accoucheur juré de la ville de Strasbourg, 1781, page 32)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "accoucheur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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annonceur
- Dans la publicité, personne qui fait la réclame de son produit (par opposition à l’agence qui conçoit la publicité et aux médias qui la diffusent).
- Dans la presse, vous pouvez dire des horreurs sur des personnes humaines mais essayez un peu de descendre un annonceur et vous risquez très vite de faire perdre à votre journal des millions d’euros de rentrées publicitaires. — (Frédéric Beigbeder, 99 francs, Gallimard, 2000, collection Folio, page 236.)
- L’annonceur, chef de produit ou de la division Marketing Research, négocie, sur base d’un briefing, l’étude à réaliser. — (Martine Gauthy-Sinéchal, Marc Vandercammen, Études de marchés: Méthodes et outils, 2005)
- L’affichage grand format est le plus utilisé des annonceurs. Il se présente le plus souvent sous la forme de panneaux de 4 × 3 mètres. — (Philippe Malaval & Jean-Marc Décaudin, Pentacom: Communication : théorie et pratique, éd. Pearson Education France, 2005, page 47)
- (Sport) Personne qui fait les annonces au cours d’une rencontre sportive.
- (Vieilli) Comédien qui venait, à la fin du spectacle, faire l’annonce des pièces qu’on devait jouer le lendemain.
- Personne qui présente ou lance à la radio une émission publicitaire.
- L’annonceur est (…), à la radio, celui qui donne des conseils utiles, mais aussi qui fait prendre conscience d'un besoin, au moment même où il y répond. — (M. Weinand, Quelques aspects de la publicité radiophonique, 1964, page 29)
-
barboteur
- Qui barbote.
- Des canards barboteurs.
-
monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
-
assommeur
- Celui qui assomme.
- Prendrons-nous l’épée du sergent, la trique de l’assommeur, ou le poignard de l’ordre public ? — (Pierre-Clément Bérard, Les cancans politiques, 1832)
- Le Provéditeur. – Eh ! ventrebleu ! quel est l’assommeur, ici ? — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 2, 1834)
-
valeur
- Qualité ou justesse d’une chose, d’une idée, d’un ouvrage.
- Ainsi dans les premiers temps du reboisement, beaucoup de reboiseurs […] ne distinguaient pas la valeur forestière des différents sols. Ils ont eu bien des déboires […]. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 145)
- Ils ont réalisé là un travail de grande valeur.
- Ce plan n’a aucune valeur, il ne peut pas fonctionner.
- (Spécialement) Noblesse de caractère d’une personne.
- Un homme de valeur.
- Importance ou intérêt que l’on porte à un être, à une chose, à un phénomène ou événement.
- Ce bibelot, cette relation, ce souvenir, a beaucoup de valeur à mes yeux.
- (Spécialement) Prix.
- Mais ces belles futaies représentent une valeur commerciale qui a mis en appétit la convoitise du spéculateur, déjà riche de capital, plus riche encore en audace et en influence. — (Thomas Couët, Le bois, voilà l’ennemi !, Revue Franco-Américaine, 1909)
- […]; le système monétaire et le système du crédit reposent sur une vaine tradition de la valeur de l’or et offrent une instabilité presque fantastique. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 406 de l’édition de 1921)
- (Sens figuré) Prix que l’on attache à une chose intellectuelle ou morale.
- Cet ouvrage a peu de valeur.
- Donner de la valeur à ce qu’on dit : Ajouter de la force ou de la grâce à un discours par la manière de le débiter.
- (Finance) Titre, action, obligation, etc.
- Valeurs mobilières de placement.
- Valeurs cotées à la bourse, en bourse.
- Cette valeur n’est pas négociable.
- (Au pluriel) (Philosophie, Politique) Idéologie ou règle morale d’une personne ou d’un groupe.
- Le statut d’entrepreneur individuel spécialisé dans la chnouf semble en contradiction avec une vocation de pédagogue se destinant à enseigner les valeurs du sport. À moins de se spécialiser dans le cyclisme. — (Bourse d’études, dans Marianne (magazine), n° 772, 11 février 2012, page 43)
- Pauvre Bill. En plus de la gêne occasionnée par la découverte que sa femme était une coureuse de jupons, il lui fallait limiter les dégâts sur sa propre carrière politique en campant sur une position ferme concernant les valeurs familiales. — (Richelle Mead , Succubus Nights, volume 2, Succubus, traduit par Benoît Domis, Paris : Bragelonne/Milady, 2009, 2011, chapitre 22)
- Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis l'incarnation de la vertu ou la réincarnation de Robin des Bois, mais j'ai des valeurs. — (David Goudreault, Abattre la bête (2017), in La bête intégrale, Stanké, 2018, page 571)
- (En particulier) Juste signification des termes, suivant l’usage reçu.
- Cet homme ne connaît pas, ne sait pas la valeur des termes dont il se sert.
- (Colorimétrie) L’amplitude lumineuse définissant la couleur (Voir WP)
- (Mathématiques) Mesure d’une grandeur.
- f
- (
- x
- )
- {displaystyle f(x)}
- : valeur de la fonction f au point x.
- |x| : valeur absolue de x.
- O
- M
- ¯
- {displaystyle {bar {OM}}}
- valeur algébrique de OM.
- (Par extension) (Métrologie, Sciences) Expression quantitative d’une grandeur, constituée d’un nombre – la valeur numérique – et d’une référence[1].
- L’abaque figuré ici comprend toutes les valeurs utiles pour n et D ; mais on a limité le graphique aux cotes comprises entre 100 et 200 millimètres pour T et F, valeurs d'ailleurs très usuelles ; […]. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 123)
- Dans le SI, la valeur d’une grandeur est généralement exprimée comme le produit algébrique d’un nombre et d’une unité de mesure. Certaines grandeurs dites sans dimension n’ont pas d’unité et peuvent être quantifiées par leur seule valeur numérique.
- (Programmation) Contenu d’une variable ou d’une constante
- les instructions d’affectation permettent de donner des valeurs aux variables.
- (Musique) Durée d’une note ou d’un silence.
- La valeur d’une blanche est le double de la valeur d’une noire.
- Bravoure, mérite, vaillance, vertu guerrière.
- Lorsque dans une armée le besoin de récompenses se fait très vivement sentir, on peut affirmer que sa valeur est en baisse. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 359)
- La valeur n’attend pas le nombre des années.
- (Cartographie) Appréciation de l’intensité de la sensation visuelle résultant du graphisme[2].
-
curseur
- Barre de réglage de divers instruments (compas, etc.).
- De là, le fil va s’engager dans le curseur affectant la forme d’un étrier fendu et pouvant courir librement autour d’un anneau qui lui sert de piste. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Astronomie) Fil que l’on peut déplacer dans le champ d’un micromètre pour mesurer le diamètre apparent d’un astre.
- Le micromètre intérieur se place au foyer de la lunette ; il est composé d'un châssis (fig. 52) qui porte deux fils fixes qui se coupent à angles droits, un second châssis mobile porte un fil nommé curseur. — (Jean-Baptiste Joseph Delambre, Astronomie : Théorie et pratique, volume 1, Courcier, Paris, 1814, page 90)
- (Informatique) Pointeur de souris.
- Pour obtenir le code d’intégration, positionnez le curseur de votre souris sur la vidéo, puis cliquez sur le bouton Export […]. — (Guillaume-Nicolas Meyer, David Pauly, Créez vos sites Web avec Joomla!, Dunod, Paris, 2015 (1re édition 2013), 288 pages, ISBN 9782100723973, page 87)
- (Informatique) Barre verticale ou rectangle indiquant la position de la frappe du clavier.
- Dans la mesure du possible, l’interface doit optimiser autant que possible la saisie clavier qui, pour la plupart des utilisateurs, est une activité consommatrice en ressources. Pour cela, lorsqu’une fenêtre contenant une zone de saisie s’affiche, il est préférable de positionner directement le curseur dans le premier champ à saisir. — (Jean-François Nogier, Thierry Bouillot, Jules Leclerc, Ergonomie des interfaces : Guide pratique pour la conception des applications web, logicielles, mobiles et tactiles, collection « Études et développement », 2011, 320 pages, ISBN 9782100571468)
- (Bases de données) Objet informatique permettant de parcourir les enregistrements d'une base de données comme un itérateur.
- Un curseur est un pointeur qui parcourt un ensemble de tuples dans un certain ordre prédéterminé par le système de bases de données. — (Andreas Meier, traduit par allemand, Introduction pratique aux bases de données relationnelles (Relationale Datenbanken), Springer, collection « IRIS », Berlin, 2006, 2e édition (1re édition 1992), 291 pages, ISBN 9782287252051, page 92)
- (Sens figuré) (Par analogie) Référence à un positionnement par rapport à un ensemble de choix, une manière de penser.
- Des ersatz du repas classique, comme le snacking, se sont mêlés à cette déclinaison classique, susceptibles de modifier nos habitudes non seulement comportementales mais aussi métaboliques et de déplacer le curseur de notre faim. — (Pierre Peuteuil, Les corps malmenés : Anorexie, boulimie, obésité, Éditions Armand Colin, 2014)
- L’objet de cet exercice démocratique sera de trouver où placer le curseur entre contrainte et besoin d’agir pour le climat. — (Le Monde avec Reuters, Le gouvernement répond à la pétition dénonçant son « inaction climatique », Le Monde. Mis en ligne le 26 décembre 2018)
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castrateur
- Qui castre, qui châtre.
- De nos jours, les transsexuels sont des individus ayant eu recours à la chirurgie castratrice pour ressembler à l'autre sexe qu'ils auraient voulu être anatomiquement et pensent être déjà mentalement. — (Alex Raffy, La théorie psychanalytique et l'enfant: Développement et temporalité, Éditions L'Harmattan, 2010)
- (Psychologie) Qui va engendrer un complexe de castration.
- (Sens figuré) Qualifie une personne trop autoritaire soumettant une autre personne à sa volonté.
- Autoritaire, castratrice et manipulatrice, elle avait encastré, son fils dans un schéma de soumission. — (Odette Verhooste, L'âme en charpie, Publibook, 2004)
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asservisseur
- Celui qui asservit.
- C’est le grand asservisseur des rois et des consciences, le grand despote religieux, Grégoire VII, qui favorise la hardiesse et le premier élan de l’esprit populaire. — (Abel-François Villemain, Cours de littérature française Moyen âge, tome I, page 28)
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canneur
- Ouvrier qui tresse les cannes pour chaises et, plus généralement, qui confectionne les cannages d’ameublement.
- […] ;enfin, il tourna dans les ruelles dont les étrangers disent tant de mal, dans ces ruelles qui ne bouillonnent pas, où l’on ne trouvait que de loin en loin la boutique d’un barbier avec des lys dessinés au-dessus des portes, ou celle d’un chapelier, qui faisait sortir hors de ses portes à lui le chapeau à longs bords d’un cardinal, ou celle d’un canneur de chaises, qui les cannait là, dans la rue. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Rome, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 334))
- Amédée exerçait l’activité de canneur et rempailleur de chaises.
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brûleur
- Celui qui brûle.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (En particulier) (Vieilli) Celui qui fait brûler, qui distille une boisson ou un moût alcoolisé, pour en faire de l’eau-de-vie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Appareil servant à brûler un combustible.
- Les aliments détaillés en menus morceaux sont sautés très rapidement avec très peu de matière grasse dans un récipient hémisphérique placé sur un brûleur très puissant. — (Michel Maincent-Morel, Techno Culinaire — Bac Pro, Éditions BPI , 2011, page 270)
- (En particulier) Élément réglant la combustion sur un appareil destiné à produire une flamme.
- Veillez à nettoyer régulièrement les brûleurs de votre gazinière.
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conformateur
- Instrument qui sert au chapelier pour prendre la forme de la tête.
- Il me montrait le dessin de ma tête, en pointillé, au conformateur.« En général, me disait-il, la tête des hommes a la forme d’une ellipse allongée. La vôtre est presque ronde. Le petit axe de votre ellipse est presque égal au grand !… » — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 64)
- Roger se retrouva aux prises avec deux gentlemen qui le vissèrent sur un tabouret, le visage d’équerre, tandis qu’on lui ajustait sur la tête un conformateur, espèce de sextant à mesurer les azimuts crâniens, qui le transforma en divinité aztèque. Autour de lui s’agitait un congrès d’experts en phrénologie. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 203)
- Le conformateur de chapelier est un instrument métallique qui se pose sur le haut du crâne et l’enserre pour en donner un tracé fidèle, l’éclaira Lefebvre. — (Hervé Jubert, Blanche, 2014)
- (Ensachage industriel) Partie d’une ensacheuse qui forme les sacs à partir d'une bande de papier, de plastique, etc.
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caboteur
- (Marine) Marin qui fait le cabotage.
- Edmond était devenu aussi habile caboteur qu’il était autrefois hardi marin ; — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), volume 1, page 238)
- (Marine) Navire côtier.
- Effectivement, un beau matin l’Utile, petit caboteur qui fait le service de l’île, appareilla, l’emporta avec toute sa famille, et nous revint avec un autre régisseur. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- C’est là qu’ils s'étaient réunis, entrechoquaient leurs verres pleins d’une rude eau-de-vie ou des petits vins de Bordeaux apportés sur ces côtes par les caboteurs. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 153-154)
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racoleur
- (Vieilli) Celui qui faisait profession d’engager des hommes pour le service militaire.
- Dans ce petit cabaret, je trouvai trois braves dont les chapeaux étaient galonnés d’or, l’uniforme blanc, les revers roses, les moustaches cirées de noir, les cheveux tout poudrés à frimas, et qui parlaient aussi vite que des vendeurs d’orviétan. Ces trois braves étaient d’honnêtes racoleurs. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Personne qui racole.
- — On a toujours fait pour le bien ! leur psychologie du racoleur leur ayant depuis longtemps appris que celui-ci interprétait toujours le « bon côté » et le « bien » comme étant sa façon de voir à lui et d’agir. — (Louis Pergaud, Deux Électeurs sérieux, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
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intérieur
- Qui est au dedans ; qui est relatif au dedans.
- D'un autre côté on a prohibé l’exportation de certains produits, dans la crainte qu'il n'en restât plus en assez grande quantité pour la consommation intérieure, ou que les autres nations n'en tirassent avantage. — (James William Gilbart, Lectures sur l'histoire et les principes du commerce chez les anciens, traduit de l'anglais par Mlle F. G., Paris : chez Guillaumin & Cie, 1856, page 117)
- La loi du 21 mars 1991 est venue considérablement bouleverser le régime du transport ferroviaire intérieur, resté pratiquement inchangé depuis 1891. — (Traité pratique de droit commercial : T.P.D.C., t. 2, page 1 068, Kluwer, 1990)
- Les parties intérieures du corps.
- Il sent un feu intérieur qui le consume.
- Maintenir la tranquillité intérieure.
- Relatif à l’âme.
- Un mouvement intérieur.
- Sentiments intérieurs.
- La paix intérieure.
- Le for intérieur.
- (En particulier) (Religion) Spirituel.
- L’homme intérieur, l’homme spirituel, qui est opposé à l’homme charnel.
- La vie intérieure.
- Qui est personnel, propre à soi.
- […] Nijô, qui est pourtant tout sauf modeste, nous chuchote qu’il existe une ironie intérieure, des nouveautés sans tapage, des aveux en demi-teinte ; […] — (Dame Nijo, Splendeurs et misères d’une favorite, traduit par Alain Rocher, édition Picquier, 2004, Introduction, page 9)
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coopérateur
- Celui qui opère avec quelqu’un.
- Dès le mois suivant, le 25 mars, je saisis l’occasion d’une cérémonie relative à la Garde Nationale; je me présentai à la porte principale de l’église, à la tête de mes coopérateurs, et je demandai à la municipalité de recevoir mon serment et le leur. — (Nicolas Philbert, L’évêque des Ardennes à la Convention nationale, Paris : impr. de Froullé, 1792 ou 1793)
- Titulaire d’une participation dans une coopérative.
- […], car elle se rattache à la grande et inévitable inimitié qui oppose dans toute la France détaillants et coopérateurs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Grâce, en particulier, aux efforts d’Élie Cathala, l'expérience maraussanaise est très connue en France, même si elle ne fait pas l’unanimité en raison du conflit qui oppose, depuis 1903, les coopérateurs de Maraussan aux coopératives de consommation de la région parisienne qui achètent le vin. — (Jean Sagnes, Jean Jaurès et le Languedoc viticole, Presses du Languedoc, 1988, p. 41)
- (Par apposition) — La qualité d'associé coopérateur est établie par la souscription ou par l'acquisition d'une ou plusieurs parts sociales de la coopérative. — (Article R522-2, Code rural et forestier, France, 2008)
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aboyeur
- Qui aboie ou pousse des cris semblables à des aboiements.
- Les conquérants espagnols ont soumis les empires d’Amérique du Sud en partie grâce à de grands chiens aboyeurs et féroces. — (Pierre Schulz, Consolation par le chien : De la caninisation, PUF, 2010)
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brasseur
- Personne qui brasse de la bière et qui en vend en gros.
- Quand les Fresnois sortirent des vêpres, le brasseur les engagea de nouveau à se rafraîchir. — (Charles Deulin, Cambrinus)
- En vérité je vous le dis, s’il existe en ce coin reculé de France un seul brasseur qui substitue encore au houblon un ersatz chimique, c’est bien grand malfaiteur, car l’Alsace, à elle seule, regorge en ce moment de houblon au point de ne savoir qu’en faire. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Par extension) Tenancier d’une brasserie.
- (Sens figuré) (Péjoratif) Personne qui brasse.
- (Vieilli) (Désuet) Personne qui machine, trame, complote.
- Aristide Saccard avait enfin trouvé son milieu. Il s’était révélé grand spéculateur, brasseur de millions. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
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moralisateur
- Qui moralise.
- Influence moralisatrice.
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certificateur
- (Vieilli) Celui qui certifie une caution, une promesse, un billet, une criée.
- Celui qui dresse un certificat.
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assesseur
- (Désuet) (Rare) Celui qui détermine l’assiette d’une taxe ou d’un impôt.
- Si une personne refuse ou néglige de donner la liste de ses propriétés après que l’Assesseur en aura fait la demande, l’Assesseur procédera à assesser les propriétés de la personne d’après ses connaissances et d’après les meilleures informations obtenues. — (No 55 Acte pourvoyant à l’Augmentation des Revenus de l’État et aux Moyens de payer l’intérêt sur la dette de l’État, dans Laws for the Government of the District of Louisiana/Actes passés par l’assemblée générale de l’État de Louisiane, du 4 octobre 1865, Nouvelle-Orléans, 1865, page 155)
- (Justice) Officier de justice adjoint à un juge principal, pour l’assister dans ses fonctions ou le suppléer en son absence.
- Sur la scène était dressée une estrade où était placée une table drapée de rouge, devant laquelle s’asseyaient le président, son assesseur et son assesseuse. — (Journal des économistes, Société de statistique de Paris, 1878)
- Comme il faut que Paris soit toujours la ville des excentricités, il s’y fonda un club de femmes, où les hommes n’étaient admis que comme spectateurs. Le président était une présidente, les assesseurs des assesseuses. J’ignore s’il tint plusieurs séances. […] Le possesseur de la voix est un garde national de six pieds de haut, qui saute d’un bond à la tribune. À sa vue éclate un tumulte éprouvantable [sic] : présidente, assesseuses, et zouavesses se jettent sur lui, le pincent, l’égratignent, et il ne s’échappe qu’en lambeaux de leurs mains… — (Francisque Sarcey, Le Siège de Paris : Impressions et souvenirs, tome 1, E. Lachaud, Libraire-Éditeur, Paris, 1871, 5e édition)
- (En particulier) (France) Personne qui surveille le bon déroulement des opérations dans un bureau de vote.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- En Vallée d'Aoste, désigne les membres du Conseil de la Vallée (conseil régional), ainsi que des Conseils communaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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covendeur
- Celui qui vend avec un autre un objet possédé en commun.
- Aucune faute ne saurait non plus être imputée au notaire si toutes les démarches par lui faites auprès du covendeur pour obtenir la mainlevée de l’inscription échouent devant la résistance obstinée et invincible de celui-ci. — (Pasicrisie belge: Recueil général de la jurisprudence des cours et tribunaux et du conseil d’état de Belgique, Partie 2, 1913)
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bouchoteur
- Celui qui dirige un bouchot ou parc à moules, c'est-à-dire un enclos fait de forts pieux enfoncés dans la vase, dont les intervalles sont clayonnés avec des fascines ou branchages[1].
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bafouilleur
- Balbutieur, personne qui s’exprime d’une façon confuse, incohérente, embarrassée.
- Sans oublier deux bafouilleurs d’exception, Pierre Repp et Darry Cowl, inégalables dans le yaourt et le bégaiement. — (Bernard Gourbin, L’esprit des années 60, 2006)
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contemplateur
- Celui qui contemple.
- Contemplateur des merveilles de la nature.
- Ce que n’ont pu abattre ni le temps, ni les hommes, ni le bon goût, ni l’industrie, voilà que l’achève sans le savoir le contemplateur naïf, dans l’exercice même de sa curiosité admirative. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 174, 2012)
- Les couleurs découragent le plus intrépide des contemplateurs : bruns grumeleux, marrons, beiges maladifs, ocres diarrhéiques, gris intestinaux. — (Philippe Claudel, Parfums, Station d’épuration des eaux, Stock, 2012)
- Se dit surtout de celui qui se livre à la méditation intérieure.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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auteur
- Personne qui est à l’origine de quelque chose.
- Le sang coule à flots. Le gémissement des blessés, le murmure étouffé de ceux qui s’efforcent de se dégager de cette mêlée de mort et de mourants, navrent le cœur du soldat, auteur innocent de ce massacre, […]. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Si certaines industries du Maroc sont technologiquement proches de l’Oldowayen, en l’absence de fouille de sols d'habitat, on ne peut rien dire sur le plan palethnologique du mode de vie de leurs auteurs. — (Hélène Roche, Premiers outils taillés d’Afrique, Société d’ethnologie, 1980, page 47)
- Voilà l’ancien révolutionnaire, député de la Convention sous Robespierre, enrôlé sous la bannière de l’auteur du coup d’État du 2 décembre, restaurateur d’une monarchie ! — (Georges Valance, Haussmann le grand, Éditions Flammarion, 2011)
- (Littérature) Personne qui a rédigé un ouvrage de littérature, de science ou d’art.
- D’autres auteurs ont été plus loin dans le domaine des suppositions. — (René Thévenin et Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e édition, page 15)
- Du coup, pour ce qui est de sa thèse, le livre fait pschitt. Il ne reste que des morceaux de bravoure au long desquels l’auteur s’en prend à son adversaire favori. — (Jean-Michel Aphatie, Sa thèse fait pschitt, dans Marianne (journal) du 14 mai 2011)
- Dans tous les articles, les auteurs s’attachent scrupuleusement aux faits, aux données brutes et concrètes : pas de bavardage, pas d’interprétations oiseuses, mais des informations précises étayées par des citations sourcées. — (Bulletin critique du livre français, no 666-669, Association pour la diffusion de la pensée française, 2005, page 5)
- (Par extension) Production d’un auteur, ce qu’il a écrit.
- Sieger dira qu’il énonce en exégète et non en théologien […], et que citer un auteur n’est pas reprendre à son compte l’énoncé. — (De l’art du passage : histoire et représentation, L’Harmattan, 2010, note de bas de page 515)
- Quand vous vous donnez pour auteur, en auteur souffrez qu’on vous critique. — (Antoine-Vincent Arnault)
- Inventeur.
- Il est l’auteur de ce procédé.
- L’auteur d’un projet.
- (Vieilli) Source, celui de qui on a appris quelque nouvelle.
- C’est elle mon auteur.
- Il ne veut pas dire son auteur.
- (Droit) Personne de qui on tient quelque droit.
- On lui disputait la possession de cette terre, il fit appeler ses auteurs en garantie.
- (Plus rare) Ascendant.
- La succession a lieu par parentèles, groupes de personnes issues d’un auteur commun. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l’Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e édition, 1956, page 117)
- (Cartographie) (Documentation) Toute personne, groupe de personnes ou organisme, qui assume le choix de l’information présentée sur la carte, et le plus souvent a participé à sa conception et/ou au choix du mode de représentation[1].
- (Cartographie) (Documentation) Au sens juridique, personne ou groupe de personnes physiques ou morales détentrices du droit d’auteur attaché à ce document[1].
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.