Dictionnaire des rimes
Les rimes en : accore
Que signifie "accore" ?
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- (Marine) Pièce de bois qu’on dresse presque verticalement pour étayer un objet, pour le maintenir en place.
- Les accores qui soutiennent un navire échoué ou sur le chantier.
- (Marine) (Vieilli) Contour d’un banc, d’un écueil.
- Par malheur, le rivage était si rocheux, la plage si accore, qu’on ne pouvait y débarquer de nuit. — (Jules Verne, Les Révoltés de la Bounty, chap. 2, 1879)
- Au milieu du banc, la mer est moins forte, son impétuosité s’étant brisée sur l’accore. — (Henry de Monfreid, les Secrets de la mer Rouge, chapitre II, 1931)
- (Géographie, Géologie) Côte escarpée, voire falaise, qui est bordée de fonds marins verticaux et très profonds.
- Vezzano n’était qu’un îlot minuscule, et les traités de navigation que j’avais feuilletés à l’Amirauté ne lui consacraient qu’une courte notice : on le mentionnait surtout pour la singularité de ses rivages accores et de leurs falaises dressées en face des flèches à demi submergées des lagunes, qui pouvaient offrir un abri aux navires surpris par les brusques coups de vent de l’hiver du Sud. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951, page 141)
- Agile comme un chat sauvage, il escalada la paroi accore, s’aidant des crampons enfoncés dans les moellons à des distances régulières. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Fantôme des Ruines Rouges, 1932)
- On distingue plusieurs genres de ressac :1° Le ressac par choc contre un accore […]1° Ressac dû au choc contre un obstacle. — Lorsqu’une lame vient à rencontrer un obstacle vertical qui résiste, elle est en partie réfléchie, une portion de sa force vive est consommée par le choc et transformée en chaleur, mais la portion la plus forte est annulée par un travail de soulèvement des eaux ; les eaux s’élèvent verticalement le long de l’accore, et montent même quelquefois à des hauteurs considérables ; cette masse ascendante conserve toujours une partie de sa pression horizontale et, si elle arrive à dépasser le sommet de l’accore, cette pression se manifeste par une projection parabolique des eaux […] Cette masse ascendante, lorsqu’elle a épuisé sa force vive, s’affaisse et prend une vitesse croissante de haut en bas ; la surface des eaux se creuse au pied de l’accore, qui peut arriver à se découvrir bien que situé à une assez grande profondeur au-dessous du niveau moyen des lames. Ces eaux descendantes attaquent énergiquement le sol et l’affouillent […] une partie de la lame qui vient frapper l’accore est probablement déviée le long de la surface verticale, de haut en bas, et concourt à produire l’affouillement. La profondeur maxima de l’affouillement n’est pas au pied même de l’accore, mais à une certaine distance, et un certain talus courbe raccorde le point le plus creux avec le pied de l’accore ; cet effet est dû à la déviation des filets liquides ; une certaine quantité d’eau doit, à l’origine du mouvement, se constituer en remous dans l’angle de l’accore et du fond. — (Alphonse Alexis Debauve, Manuel de l’ingénieur des ponts et chaussées, 19e fascicule, Dunod, Paris, 1878)
- Ses embarcations furent envoyées à terre avec mission de visiter les accores de la côte. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1868)
Mots qui riment avec "or"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "accore".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : or , ors , ort , orts , ord , ords , aur , aurs , aure , aures , orps , ore et ores .
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amphore
?- (Antiquité) Jarre à deux anses dans laquelle on mettait le vin, l’huile.
- L’inscription en minuscule d’une amphore de provenance espagnole trouvée au Testaccio à Rome. — (Joseph Déchelette, Manuel d’archéologie préhistorique celtique et gallo-romaine, volume 6, partie 2, 1914)
- (Métrologie) (Désuet) Ancienne mesure de capacité pour les liquides.
- En Grèce, l’amphore, amphoréus ou diota, se divisait en 6 conges ou chous = 36 xestès = 72 cotyles = 288 oxybaphes = 452 cyathes, et contenait le poids d’un talent d’eau ou les 72/100 d’un pied cube grec = 19.44 litres ou 4.2787 gallons.À Rome, l’amphore, amphora (amphoréus des Grecs), faisait dans le principe la 10e partie du culéus, et se divisait en 6 conges = 56 sextarii = 72 hémines = 288 acétabules = 432 cyathes = 19.44 litres = 4.2787 gallons.Par la suite, ces subdivisions furent changées : l’amphore représenta la capacité du pied cube romain, contenant 80 as ou livres romaines d’eau, et reçut le nom de quadrantal. Cette mesure forma la 20e partie d’un nouveau culéus qui fut substitué à l’ancien. Alors l’amphore ou quadrantal se divisa en 2 urnes = 8 conges = 48 setiers (sextarii) = 96 hémines = 192 quartiers (quartarii) = 384 acétabules = 576 cyathes = 2304 ligules, et valut 25.92 litres = 5.7049 gallons. — (Horace Doursther, Dictionnaire universel des poids et mesures, anciens et modernes, M. Hayez, Bruxelles, 1840)
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picador
?- (Tauromachie) Cavalier qui dans les combats de taureaux attaque l’animal avec la pique.
- Il y a deux classes principales de toreros : les picadors, qui combattent à cheval, armés d’une lance ; et les chulos, à pied, qui harcèlent le taureau en agitant des draperies de couleurs brillantes. Parmi ces derniers sont les banderilleros et les matadors, dont je vous parlerai bientôt. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, pages 38-39)
- mais le silence ne tarda pas à se rétablir, le taureau ayant fendu en deux le cheval du premier picador et désarçonné le second. — (Théophile Gautier, « Malaga, le cirque et le théâtre », Revue des deux Mondes, 1842).
- Le picador a pour arme une lance ferrée d’une pointe d’un ou deux pouces de longueur ; ce fer ne peut pas blesser le taureau dangereusement, mais suffit pour l’irriter et le contenir. Un pouce de peau adapté à la main du picador empêche la lance de glisser ; la selle est très-haute par devant et par derrière, et ressemble aux harnais bardés d’acier où s’enchâssaient, pour les tournois, les chevaliers du moyen âge ; les étriers sont en bois et forment sabots, comme les étriers turcs ; un long éperon de fer, aigu comme un poignard, arme le talon du cavalier ; pour diriger les chevaux, souvent à moitié morts, un éperon ordinaire ne suffirait pas. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Le picador alcoolique et grisonnant avait devant lui un verre d’eau-de-vie de cazalas et se délectait à contempler une table où avaient pris place le matador dont le courage avait fui, et un autre matador qui avait renoncé à l’épée pour redevenir banderillero, et deux prostituées apparemment très décaties. — (Ernest Hemingway, La Capitale du monde, 1936. Traduit de l’anglais américain par Marcel Duhamel, 1946. Traduction revue par Marc Sapora, 2001, page 32)
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ellébore
?- (Botanique) Genre de plantes de la famille des Renonculacées, dont certaines espèces étaient employées autrefois en médecine comme purgatif.
- Mêlez de l'ellébore blanc parmi la nourriture dont vous voulez pour appâter vos oiseaux ; à peine en auront-ils pris, qu'ils tomberont tout étourdis. — (« L'agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur » - Rouen, 1787)
- — Hippocrate pensait que l’emploi fréquent de l’ellébore pouvait guérir et même adoucir l’excitation exagérée du système cérébral. — (Alexandre Dumas, La Princesse Flora, Éditeurs Michel Lévy Frères, 1871, Chapitre II, p. 33).
- (Botanique) Désigne plus particulièrement l'ellébore fétide ou hellébore fétide, Helleborus foetidus [1].
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gor
?- (Linguistique) Code ISO 639-3 du gorontalo.
- lagord
- briord
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pneumatophore
?- (Botanique) Excroissance aérienne des racines de certains arbres vivant dans des zones humides (marais, marécage, mangrove, etc.).
- Le cyprès chauve émet, vers l'âge de 30 ans, des protubérances coniques en forme de genou, qui croissent verticalement sur les racines jusqu’à 1,5 mètre de hauteur, dépassent le niveau des plus hautes eaux et assurent ainsi la respiration radiculaire. D’où leur qualification de pneumatophore. — (Henri Gourdin, Les séquoias. Éditions Actes Sud (Le nom de l’arbre), 2008, page 16)
- (Zoologie) Organe rempli d’air et servant souvent de flotteur.
- Les organismes de l’ordre des Siphonophorae comme la physalie flottent à l’aide d’un pneumatophore.
- montresor
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périgord
?- (Viticulture) Ce nom est synonyme de mérille dans le département de la Dordogne
- [...] auxquels se joignent le fer, le périgord (ou mérille) et le cot. — (M. Mastrojanni, Le grand livre des vins de France, 1982)'
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désincorpore
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désincorporer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désincorporer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe désincorporer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe désincorporer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe désincorporer.
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endort
?- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de endormir.
- Le Suvorexant inhibe l’action des neurotransmetteurs orexines qui jouent un rôle essentiel pour le maintien de l’éveil. Il n’endort pas, il « déséveille ». — (Guillaume Moingeon, Breizh vindicte ; Crève sur la grève, 2020)
- La lumière, dans cet air humide et épais, colorait les objets de teintes un peu pâles et en émoussait les angles, comme il arrive quand on s’endort et que rien ne se voit plus distinctement. — (Jules Michelet, Journal, 1820)
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ichor
?- (Médecine) Sang aqueux mêlé de pus âcre, qui est le produit d’une inflammation.
- On doit, sans perdre un instant, extirper la tumeur : opération qui exige la main d’un anatomiste, et qui n’est pas sans danger pour celui qui la pratique, l’inoculation de l’ichor gangreneux pouvant causer la mort. — (Mémoires d’agriculture, d’économie rurale et domestique, 1831, page 423)
- (Mythologie grecque)[2] Chez Homère, liquide qui coule dans les veines des dieux et leur sert de sang.
- (Géologie)[1] Substance minérale émanant du magma puis se solidifie et métamorphise certaines roches.
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thyristor
?- (Électronique) (Électrotechnique) Composant électronique semi-conducteur de puissance permettant de contrôler le passage du courant électrique.
- Contrairement au transistor, l’ouverture d’un thyristor au passage du courant n’est pas progressive, mais brutale. Dès que l’intensité dans la gâchette a dépassé une certaine valeur, le courant d’anode ne peut plus être interrompu que par passage à zéro de la tension entre anode et cathode.
- Un thyristor est un composant à état solide similaire à une diode à la différence près que sa fermeture est commandée par une borne supplémentaire : la gâchette. Les thyristors, individuellement, ne peuvent bloquer une tension que de quelques kV, les valves sont donc constituées d'un grand nombre de thyristors en série. Des capacités et des résistances sont également insérées dans les valves pour assurer une répartition homogène de la tension entre les thyristors : ensemble ils forment un « thyristor level ». — (Courant continu à haute tension sur l’encyclopédie Wikipédia )
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ignore
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de ignorer.
- Il suffit, pour s’en convaincre, d’observer Mathilde, le respect religieux qui préside à son installation « dans le fauteuil de Monsieur Antoine », la bonne volonté qu’elle met à s’auto-fasciner en regardant fixement le « point brillant » que je lui propose, un accessoire chromé, prélevé sur le socle d’un microscope, et dont j’ignore l’usage exact ! — (G. Morris, Les plasmoïdes au pouvoir ?, 1981)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de ignorer.
- Tel quel, le récit biblique du Jardin d’Eden ignore les notions de chute et de péché originels. — (Jean Alexandre, Eden, huis-clos, une parabole du dieu critique, 2002)
- Et l’on peut croire qu’il existe réellement « une raison qui s’ignore » de faits semblables, parce que si dans notre cas, le Moi subconscient du sensitif avait prévu l’accident fatal qui le menaçait en inférant l’avenir du présent, très libre comme il était de pourvoir à sa propre sûreté, il aurait pu télépathiser à sa femme l’événement en termes assez clairs pour atteindre son but. — (Annales des sciences psychiques, volume 23, 1913, page 176)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de ignorer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de ignorer.
- Il arrive presque toujours qu’un homme ignore les bruits qui courent sur son compte : une ville entière s’occupe de lui, le calomnie ou le tympanise ; s’il n’a pas d’amis, il ne saura rien. — (Honoré de Balzac, La Vieille fille, 1844)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de ignorer.
- dinausaure
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diaspore
?- (Minéralogie) Espèce minérale de formule AlO(OH).
- Il existe des hydrates d’alumine naturels. On donne le nom de gibsite à l’hydrate qui a pour formule Al2O3,3HO. Le diaspore, qui a été trouvé en Sibérie, l’hydrargilite, sont aussi des hydrates d’alumine ; le diaspore a pour propriété caractéristique de se réduire en poussière lorsqu’on le chauffe fortement au chalumeau. — (J. Elouze et E. Fremy, Abrégé de chimie, volume 2 : Métaux et Métallurgie, Victor Masson & fils, Paris, 1856, 5e édition, page 173)
- L’origine des bauxites, dit M. Coquand, se rattache incontestablement à l’intervention de sources minérales qui ont apporté, soit dans les lacs, soit à la surface des sols immergés, les aluminates de fer et les diaspores qui constituent les minerais de bauxite. — (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, volume 96, Paris, 1883, page 1738)
- Le diaspore, de structure analogue (l’aluminium remplaçant le fer), se présente en cristaux lamellaires parfaitement clivables (parfois taillés pour la bijouterie, malgré leur fragilité) donnant des lamelles flexibles, et en agrégats écailleux. — (Jean-Paul Poirot, Minéralia : les minéraux & les pierres précieuses du monde, Éditions Artemis, 2004, page 68)
- rochemaure
- durfort
- blanquefort
- montord
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sonore
?- Qui rend un son.
- Tous les hommes, […], écoutaient nonchalamment, sans y prêter grande attention, un mauvais phonographe, aux accents métalliques. Du pavillon sonore sortaient des paroles qui serrèrent le cœur de Bert d’une angoisse nostalgique […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 385 de l’édition de 1921)
- Les cris des coqs, les sabots des ânes poussés par l'encouragement sonore et monotone des paysans, réveillèrent Elhamy le lendemain. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Qui donne beaucoup de son, qui a un beau son.
- Deux escaliers, sous un maigre lumignon, plongent aussitôt vers un sous-sol d'où la musique sonore et nasillarde de l'accordéon monte avec des accords de banjo. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Qui renvoie bien le son, où le son résonne bien.
- Le vieillard et sa fille […] distinguèrent alors un bruit d'éperons et un cliquetis d'épées qui retentirent sous le sonore péristyle du château. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui est mal isolé.
- Le palier était sombre, sonore. On entendait les bruits sourds de la maison comme les borborygmes d'un corps au repos. — (Henri Troyat, A demain Sylvie, J'ai lu, page 153)
- Qui est relatif au son.
- Le yé-yé désigne un genre, l'ensemble des exhibitions de mineurs ignares, exhibitions vocales ou instrumentales, individuelles ou collectives, caractérisées par leur outrance sonore et leur indigence d’expression. — (Jean-Louis Gérard, L'imposture Yé-Yé, dans Le Monde libertaire, n°107, décembre 1964, p.7)
- (Phonétique) Se dit d’une consonne dont la prononciation s’accompagne d'une vibration des cordes vocales.
- En français, les consonnes orales sonores sont b, d, ɡ, v z, et ʒ ; les autres sont dites sourdes.
-
colore
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent de colorer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de colorer.
- Je me promenais dans cette ville si chère à ses habitants, j’allais du Rialto au grand canal, du quai des Esclavons au Lido, je revenais à sa cathédrale, si originalement sublime ; je regardais les fenêtres de la Casa Doro, dont chacune a des ornements différents ; je contemplais ces vieux palais si riches de marbre, enfin toutes ces merveilles avec lesquelles le savant sympathise d’autant plus qu’il les colore à son gré, et ne dépoétise pas ses rêves par le spectacle de la réalité. — (Honoré de Balzac, Facino Cane, 1837)
- Ainsi tous les chasseurs, les marins et autres spécialistes, desquels le langage se colore et se sapidifie à l’usage des termes de leur métier. — (Alphonse Allais, Le Boomerang, 1912)
- Première personne du singulier du subjonctif présent de colorer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de colorer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de colorer.
- monfort
- montlaur
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core
?- Variante de cuere.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.