Dictionnaire des rimes
Les rimes en : accordoir
Mots qui riment avec "ar"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "accordoir".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ar , ars , art , arts , ard , ards , are , ares , arre , arres , oir , oirs , oire et oires .
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barre
- Pièce de bois, de métal, etc., étroite et longue.
- Je me contentais depuis la veille de monter quelques instants dans la mâture ; à ce moment, je pris définitivement mon poste sur les barres du petit perroquet. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- À 9 heures du soir, la barre en chêne de mon gouvernail se brisait, mais heureusement je possédais une barre de secours en fer. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Il reste à trouver celui qui t’a frappé avec une barre de fer. Celui qui ordonna à quelqu’un d’ordonner à quelqu’un qui ordonna à quelqu’un d’autre de te tuer. — (Vassilis Vassilikos, Z, 1966, traduit du grec par Pierre Comberousse, NRF Gallimard, 1967, page 342)
- Tatiana n'avait pas mis longtemps à trouver le chemin de l'escalier du 100. Une de ses anciennes colocatrices du foyer étudiant de Tomsk officiait à la barre de strip-tease depuis l'hiver d'avant et lui avait proposé de rencontrer son patron. — (Sylvain Tesson, S'abandonner à vivre, Éditions Gallimard/Folio, 2015)
- (En particulier) (Athlétisme) Obstacle horizontal dont le franchissement est l’objectif du saut en hauteur et du saut à la perche.
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champart
- (Droit féodal) Droit qu’avaient certains seigneurs de fiefs de lever, à leur profit, une certaine quantité de gerbes dans leurs censives. Le champart était d’environ une gerbe sur huit.
- Le nommé Jacques Marguelot a été accusé d'avoir, le 22 juillet 1790, proclamé, à son de tambour, dans un jour de foire, à Montargis , qu'il étoit défendu de payer les droits de champart; que les décrets qui ordonnoient ce paiement, étoient faux ; qu'ils avoient été supposés par la noblesse; et qu'il étoit autorisé, par les magistrats, à proclamer la défense de payer les champarts; […]. — (M. Le Hodey, Journal des états généraux, convoqués par Louis XVI, le 27 avril 1789' ; aujourd'hui Assemblée nationale permanente ou Journal logographique, tome 32, Paris : chez Le Hodey, 1791, p. 130)
- Au surplus, presque dans chaque province le champart avait un nom particulier; ainsi il était appelé, selon les lieux et la nature des productions, terrage, agrier, sixte, yohyde, tasque, parciere, meume, complant, terceau, quart ou tiers raisin, vignage, hostise, fouage, festage, herbaux, bordelage, quarpot, cinquain, vingtain, etc. — (Le droit civil français suivant l'ordre du code, par swahili, tome 18, continuation par J.-B. Duvergier, tome 3, Paris : chez Jules Renouerd, 1836, p. 167)
- Les redevables des champarts, terrages, arrages, agriers, complans, & de toutes autres redevances payables en nature, qui n'ont pas été supprimées sans indemnité, seront également tenus de les payer la présente année & les suivantes, jusqu'au rachat, en la manière accoutumée, […]. — (« Décret rendu sur le rapport ci-dessus, le 18 juin 1790 », dans Procès-verbal de l'Assemblée nationale imprimé par son ordre, 7e livraison, tome 22, Paris : chez Baudoin, s.d., p. 13)
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canard
- Oiseau aquatique palmipède dont la chair est très recherchée, qu’il vive à l’état sauvage ou à l’état domestique.
- Es tu venu pour cy faire voler Sacre, faucon, ou éprevier en l'air? Pour joindre & prendre héron, canard, ou pie? Plutôt prendrais a ton nez la roupie. — (L'épistre de M. Malingre envoyée à Clément Marot, en laquelle est demandée la cause de son département de France, avec la responce dudit Marot..., Harlem, Paris, 1546)
- Au menu : apéritif, melon de pays, terrine de poisson, coup du milieu, mouton ou magret de canard, mojhettes, salade, fromage, glace, café cognac. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 15)
- Le canard de Rouen est des plus recommandables par sa taille, sa rusticité, sa précocité et son aptitude à l’engraissement. — (L’Élevage des Canards, dans Almanach de l’Agriculteur français - 1932, éditions La Terre nationale, page 106)
- Je songe à la définition de Victor Hugo : « Le canard est un cochon à plumes. » Il ne savait pas si bien dire. Car leurs ébats sexuels ont de quoi faire rougir le témoin le moins porté sur la pudibonderie. Rien n’égale leur priapisme. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 53)
- Nouvelle fausse, bobard.
- Ce serait être incomplet que de ne pas faire observer ici que Gaspard Hauser n'a jamais existé, pas plus que Clara Wendel et le brigand Schubry. Paris, la France et l’Europe ont cru à ces canards. Napoléon a pensionné un homme qui, pendant cinq ans, a publié dans le Moniteur de faux bulletins de la guerre des Affgans contre les Anglais. — (Honoré de Balzac, « Monographie de la Presse parisienne », dans La grande ville nouveau tableau de Paris comique, critique et philosophique, Paris : chez Maresq, 1844, page 146)
- Les quatre vers ci-dessus paraîtraient en effet justifier assez bien cette remarque. Canard, dans le sens de mensonge, serait-il donc une importation champenoise ? Ce qui m'empêche de le croire, c’est que, bien avant Boursault, deux auteurs qui n’étaient pas Champenois, François d'Amboise, dans ses Néapolitaines (1584), et Adrien de Montluc, dans sa comédie des Proverbes (1616), employaient déjà l’expression de bailler un canard à moitié, donneur de canard à moitié, pour tromper, trompeur. J'avoue que ce demi-canard me paraît encore moins clair que le canard tout entier. Car les raisons ne manquent pas tout à fait pour expliquer que canard ait pris l’acception de mensonge. — (O. D., « Canard », dans L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, n° 131, du 25 juin 1870, page 358)
- Dans mes deux discours, je glisse ce canard : l’empereur Dioclétien avait conçu pour son esclave Sébastien une amitié passionnée, et il aurait voulu lui faire jouer le rôle qui avait été celui d’Antinoüs auprès de son prédécesseur Hadrien. Il connaissait leur aventure par les mémoires de la confidente d’Hadrien, Margarita Yourcenaria, qui était son livre de chevet. À Paris quelques sourires accueillent mon histoire. À Francfort personne ne bronche. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 50)
- (Familier) Journal d’actualité de peu de valeur.
- — Tâche à présent, si qu’tu écris des articles sur ici, d’pas oublier d’marquer dans ton canard qu’un bal au jour d’aujourd’hui n’est plus miteux comme autrefois. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Victoire affirmée, Fagerolle […] pensait pouvoir, sans effort, réoccuper son rang. Il dégota, péniblement, une place de sous-reporter, dans un canard impécunieux du matin. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- (Argot) Homme mené à la baguette qui cède à tous les caprices d’une femme et qui fuit toute confrontation.
- Ce mec est une vraie serpillière, j’ai rarement rencontré un canard pareil ! En tout cas, on sait qui porte le caleçon au sein du couple ; c’est elle évidemment.
- (Argot) (Par extension) Homme sortant le grand jeu, offrant énormément de choses gracieusement dans l’espoir d’entamer une relation avec une femme.
- L’un des avantages d’une meuf en boîte c’est qu’elle a juste à se trouver un canard en manque et lui vendre du rêve pour avoir les consos gratuites.
- Sébastien, il faut l’avoir à l’œil, car il s’empresse à faire le canard pour n’importe quels beaux yeux.
- Morceau de sucre que l’on trempe dans un liquide, en particulier dans du café ou une eau-de-vie, avant de le manger.
- […], il n’en va pas de même avec l’alcool. Il arrive même que la première rencontre se situe dès 4 ou 5 ans sous forme d’un « canard » (sucre trempé dans un alcool fort), du cidre, une gorgée de champagne lors d’un mariage, etc. — (O. Phan, « Les alcoolisations aiguës à l’adolescence : le phénomène du binge drinking », chapitre 8 de Alcool et troubles mentaux: De la compréhension à la prise en charge du trouble diagnostic, coordonné par Amine Benyamina, Michel Reynaud & Henri-Jean Aubin, éditions Elsevier-Masson, 2013, page 75)
- (Familier) (Musique) Fausse-note aiguë produite par un instrument à vent, le plus souvent à anche. (Voir aussi couac).
- Personne n’a entendu le canard du hautboïste car au même moment, un spectateur éternuait.
- (Industrie minière) Conduit d’aérage des galeries de mines.
- Pour l'aérage, l'air arrive dans un royon ou compartiment en briques situé dans le bouveau du Nord, monte dans le touret par les canards, puis de là redescend par le compartiment des hourds dans le bouveau du Nord , et enfin remonte au jour par le puits n° 7 muni d'un foyer d'appel. — (Henri Glépin, Note sur le creusement sous stot des puits de mines, Revue Universelle des Mines, de la Métallurgie, des Travaux Publics, des Sciences et des Arts appliqués à l'industrie, Pais & Liège, 1872, volume 31, page 9)
- Verre ergonomique permettant de boire sans en renverser.
- Armoiries avec 3 canards (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est normalement représenté de profil mais souvent, il est présenté volant. À rapprocher de cane, canette, cygne, jars et oie.
- D’azur à la fasce ondée d’argent soutenue d’un canard d’or, au chef du même chargé de deux canards affrontés de sinople, qui est de Sost des Hautes-Pyrénées → voir illustration « armoiries avec 3 canards »
- (Sports de glisse) Plongeon en canard.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Québec) Bouilloire.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Belgique) Petit bisou sur les lèvres.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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épaulard
- (Zoologie) Grand mammifère marin du sous-ordre des cétacés et de la famille des delphinidés, souvent appelé orque. (Orcinus orca)
- L’épaulard a une réputation de tueur, en fait, il a surtout un solide appétit.
- L’épaulard a glissé sous notre canot ses huit ou dix tonnes, qu’il manœuvre avec une curiosité intelligente. — (L’Express, numéros 1395 à 1407, 1978)
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entrevoir
- Voir imparfaitement, ou en passant.
- Et une jeune courtisane d'aspect joyeux bouscula quelques passants pour rejoindre une amie entrevue. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Au nord, j'entrevoyais Jersey, cette île toujours anglaise à la honte de nos gouvernemens, où se conservent encore les antiques coutumes de France et notre vieille langue d'oil. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Souvenirs d’un Naturaliste, dans Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- À la lueur de la petite lanterne que tenait le religieux, j’entrevoyais sa barbe et ses cheveux tout trempés d’eau ; […] — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- Tu entreverras donc, mon cher Daniel, une créature vraiment supérieure. — (Honoré de Balzac, Mémoires de Deux Jeunes Mariées, 1842, chapitre XLIX)
- La porte ouverte un moment laissa passer un rayon de lumière. J'entrevis sa silhouette : il était jeune, correctement habillé : […]. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Sens figuré) Avoir une vue de l’esprit.
- Pour rappeler en lui la chaleur disparue, le caporal Joliffe n'entrevoyait qu'un moyen héroïque, et ce moyen, c'était de plonger le patient dans le punch brûlant. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Pour la première fois peut-être depuis qu’il avait entrepris cette expédition, il l’entrevoyait sous son véritable jour ; …. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Je glissai tout doucement vers un mariage de résignation dont j'entrevoyais par échappées qu'il ne pourrait pas durer. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- L'âme de Wesley avait besoin d'un feu plus vif. Un jour (24 mai 1738), dans une sorte d’illumination, il entrevit la vraie foi qui est un lien vivant et non une opération de la raison. — (André Maurois, Histoire de l'Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p. 600)
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encart
- (Cartographie, Imprimerie) Document isolé ou fraction de document, carte ou imprimé quelconque, inséré dans un ouvrage, libre ou relié avec les cahiers[1].
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gars
- (Familier) Garçon.
- Il était mort. On n’en disait pas davantage.Félicité tomba sur une chaise, en s’appuyant la tête à la cloison, et ferma ses paupières, qui devinrent roses tout à coup. Puis, le front baissé, les mains pendantes, l’œil fixe, elle répétait par intervalles :— Pauvre petit gars ! pauvre petit gars ! — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- D’un coup d’œil scrutateur, le père l’examinait et le gars, craignant d’être fouillé, commençait à n’en pas mener large. — (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- […] et, fort beau gars encore, malgré sa corpulence, présentait dans l’ensemble l’allure d’un écuyer de cirque. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- C’est un type. Mais que j’te prévienne, pas fortiche du tout, ni mariole. Un gars quoi ! Un bon gars. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Tu as pourtant l’air d’un gars costaud, un gars à qui on ne la fait pas, avec ton blouson, tes santiags et ta banane. Un vrai rocker… — (Didier Kiefer, Le Cri du baby-foot au fond du sous-marin, Éditions Publibook, 2010, page 74)
- (Familier) Fils.
- Le père Jouen tomba la face contre terre, et le gars de la mère Alison le porta dans la barque. — (Charles-Philippe de Chennevières-Pointel, Contes normands par Jean de Falaise, 1e édition 1869, 2018, La Piterne)
- (Familier), (au pluriel) Individus quelconques, sans rendre visible la diversité de genre du groupe.
- Un vieillard aux cheveux gris, le gardien de nuit, entonna une vieille chanson qu’aimaient chanter, avant la révolution, les gars de l’usine française, à Tsaritsyne. — (Vassili Grossman, Vie et destin, traduction de Alexis Berelowitch, L’Âge d’Homme, 1995)
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nasillard
- Qui nasille.
- Et, de ce ton nasillard et monotone qui n’appartient qu’aux fonctionnaires publics, il lut: […]. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes,)
- Ou bien, elle chantait, et cette voix lente, lente, douce et un peu nasillarde était comme la cadence de son rêve, à lui. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- S’accompagnant de son gimbri, il nous chante, d'une voix tantôt gutturale, tantôt nasillarde, d’interminables mélopées, que l’assistance reprend aux refrains avec des battements rythmiques des mains. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 33)
- Deux escaliers, sous un maigre lumignon, plongent aussitôt vers un sous-sol d’où la musique sonore et nasillarde de l’accordéon monte avec des accords de banjo. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Sur ces entrefaites elle a rencontré par hasard une de ses anciennes copines, une nommée Suzanne, une brune en minijupe, une sorte de grande sauterelle à la voix nasillarde. — (Daniel Apruz, La Bêlamour, éditions Buschet/Chastel, 1970)
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ébarboir
- (Art) Outil qui sert à ébarber.
- Enlever à l’aide d’un grattoir spécial, nommé aussi ébarboir, les barbes ou saillies irrégulières de métal bordant les tailles faites au burin ou les traits obtenus avec la pointe sèche. — (Jules Adeline, Lexique des termes d’art, 1884)
- (Plâtrerie) Grattoir à lame triangulaire montée perpendiculairement à l'axe du manche et utilisé entre autre pour ouvrir (élargir) une fissure avant de la combler.
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arrêtoir
- (Mécanique) Butée qui limite le mouvement d’une pièce mobile dans un mécanisme.
- Ces arrêtoirs sont de simples leviers en fer pivotant autour de la seconde entretoise. L’affût, en reculant, force la tête de ces leviers à baisser, et dès que cette tête est dégagée, elle se relève par le poids de la crosse de l’arrêtoir. — (A. Thiery, Applications du fer aux constructions de l’artillerie, 1834)
- J’avais obtenu d’elle l’autorisation de fixer à l’arrêtoir de son contrevent une ficelle qui traversait la rue, et venait chez moi s’enrouler en pelote sur un bâton. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- (Sens figuré) — Dans celui-là, les deux puissantes agglomérations industrielles de Rouen et du Havre agirent littéralement comme des arrêtoirs, en exerçant localement assez d’attraction pour empêcher un prolétariat, voué, de toute manière, à l’exode, de s’éloigner trop de sa terre natale. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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bobard
- (Très familier) (Familier) Mensonge, fausse nouvelle.
- Attention aux artistes ! nous prévint le patron. J’les paie leur poids d'bobards et j’tiens pas à m’faire agonir. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Je ne me laisse pas éblouir par les bobards : je suis pour les actes, moi, mon cher monsieur. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- D’ailleurs on dit que les Allemands sont antisémites, mais ce n’est peut-être même pas vrai ! On nous fait avaler tant de bobards… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 99)
- Comme autres pigistes, il y avait Jean-Joël, que je trouvais un pipoteur de première, je n'arrivais même pas à comprendre comment les gens pouvaient acheter ses bobards […]. — (Marie de Biet, Marie, un peu de biais, Mon Petit Éditeur, 2013, page 200)
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démêloir
- Machine ou instrument qui sert à démêler.
- La laine apparait au mois de septembre, croît pendant l'hiver et tombe au printemps, au moment de la mue; on peigne tous les deux jours, sur l'animal vivant, la toison avec un démêloir jusqu'à ce que celui-ci n'amène plus de duvet. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (En particulier) Sorte de peigne à grosses dents, fort espacées, qui sert à démêler les cheveux.
- La lune peignait ses cheveux avec un démêloir d'ébène qui argentait d'une pluie de vers luisants les collines, les prés et les bois. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Mme Pinchard, de l’autre côté du lit. — Mon démêloir, passe-moi mon démêloir. — (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
- Elle rangea une paire de chaussures, le pyjama de crêpe satin, un démêloir. — (Colette, Le toutounier, 1939)
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bonsoir
- Formule de politesse amicale et souvent mot d’introduction lors d’une rencontre ou lors d’un départ en soirée pour saluer. — Note d’usage : Selon le moment de la journée, on utilisera bonjour ou bonsoir.
- Il plongea ses yeux dans ceux de Nan.Bonsoir, dit-il, gaiement. N'étiez-vous pas au bar, il y a quelques minutes ? — (Maeve Binchy, Le cercle des amies, traduit par Martine Céleste Desoille, éd. 12/21 (Univers poche), 1997)
- Nicolas m'adresse un petit sourire et prend la parole. — Bien, bonsoir à tous, je pense que nous allons pouvoir commencer tout le monde est arrivé. — (Nathalie P., Mon cœur t'appartient à jamais, Evidence Éditions (collection Vénus), 2017, chap. 1)
- Maman, dit-il, je viens te dire bonsoir. — (Georges Ribemont-Dessaignes, Adolescence, 1930)
- (Ironique) L’affaire est réglée, n’en discutons plus.
- Mais si un roman est aussi embêtant qu’un bouquin scientifique, bonsoir, il n’y a plus d’Art. — (Gustave Flaubert, Correspondance, lettre à Ernest Feydeau, 15 juillet 1861)
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écumoire
- Ustensile de cuisine fait en forme de grande cuiller plate, percée de plusieurs petits trous ou de longues fentes et qui sert à écumer ou à égoutter.
- Et, au-dessus du fourneau, plus haut que les écumoires, les cuillers, les fourchettes à longs manches, dans une rangée de tiroirs numérotés, s’alignaient les chapelures, la fine et la grosse, les mies de pain pour paner, les épices, le girofle, la muscade, les poivres. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- À l’aide d'une écumoire, récupérer les nouilles udon et les placer au fond du bol. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 9 septembre 2022, page 16)
- Les écumoires en cuivre (fig. 140), une grande cuiller ronde, un cassin à bec (fig. 141) pour les gelées, un pochon avec son plat pour les marmelades, un grand versoir pour les calottes (fig. 142); voilà les ustensiles en cuivre. — (Léon Arnou, Manuel du confiseur-liquoriste, 2e édition, Paris : chez J. B. Baillière et fils, 1920, p. 169)
- (Sens figuré) Objet, souvent métallique, percé de trous.
- Belle écumoire, remarqua-t-il. Vingt-huit trous dans le fuselage. — (Joseph Kessel, L’Équipage, Gallimard, 1969, page 124)
- (Sens figuré) Action, situation, agréant les uns et rejetant les autres.
- Pas un, deux ou cent, mais par billions. S’en tirer dans ces conditions-là devient une oeuvre authentique de préservation. Carnaval le jour, écumoire la nuit, la guerre en douce. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, 1932, Gallimard (Folio #28 réédition 2019) page 159)
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asseoir
- Mettre quelqu’un sur un siège ou sur quelque chose qui tient lieu de siège.
- Asseoir un malade.
- Asseyons-nous sur ce banc, par terre.
- On le fit asseoir.
- (Sens figuré) L’y admettre.
- Faire asseoir quelqu’un à sa table,
- (Sens figuré) Faire monter au trône, faire devenir roi ou reine.
- Qu’à enfin produit, chez nous, l’esprit démocratique ? La constitution éphémère de 1791, chef-d’œuvre d’imbécilité (imbecillitas) […] qui, au lieu de la liberté nous a légué le plus horrible esclavage ; qui devait asseoir le Roi sur un trône constitutionnel et par suite inébranlable, et qui l’a fait périr sur un échafaud, etc. ? — (Jean François Aubuisson de Voissins, Considérations sur l’autorité royale et sur les administrations locales, Ponthieu, 1825)
- (Architecture) Poser solidement et à demeure.
- Par une douce soirée du mois d’août, en 1821, deux personnes gravissaient les chemins pierreux qui découpent les rochers sur lesquels est assis le château. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Le plateau sur lequel est assise la cité de Carcassonne commande la vallée de l’Aude, qui coule au pied de ce plateau. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Militaire) Placer, établir un camp.
- Asseoir un camp,
- Il assit son camp hors de la portée du canon de la ville.
- (Manège) Dresser un cheval à exécuter ses airs de manège ou à galoper avec la croupe plus basse que les épaules.
- Asseoir un cheval,
- (Sens figuré) Fonder ; établir.
- D’autre part, cette mansuétude et cette bonté vraiment chrétiennes lui avaient assis, parmi les ouailles, une solide réputation de brave et d’honnête homme. — (Louis Pergaud, « Le Sermon difficile », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Mais, depuis la bataille de Tolbiac et la conversion de Clovis, L'Église eut ses coudées franches et put rapidement asseoir son influence à travers le territoire. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Partout le rail assied la victoire de l’industrialisation, relance toutes les activités de pointe, ancre le capitalisme. — (Jean-Pierre Rioux, La Révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, page 78)
- (Sens figuré) Se fier à une parole, à des promesses.
- On ne peut asseoir aucun fondement sur ce qu’il dit, sur ce qu’il promet,
- S’emploie particulièrement, dans l’acception qui précède, en matière d’impositions, de rentes, etc.
- Asseoir un impôt, une contribution sur un genre de propriété, d’industrie.
- Asseoir une hypothèque sur un immeuble.
- (Eaux et forêts)
- Asseoir les ventes, Marquer le canton de bois qui doit être coupé.
- Magistrature assise. Voyez « magistrature ».
- Voter par assis et levé, se dit, dans une assemblée délibérante, lorsque les membres font connaître leur opinion, leur vote en se levant ou en restant assis.
- (Pronominal) Se mettre sur son séant. Voir s’asseoir.
- On s’assoit sur deux congèles poussés le long d’une planche… — (Alain Damasio, Les Furtifs, 2019)
- (Pronominal) (Sens figuré) Ne pas tenir compte de, désobéir. Voir s’asseoir.
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mâchoire
- (Anatomie) Chacune des deux parties osseuses de la bouche dans lesquelles les dents sont enchâssées.
- La mâchoire inférieure de M. de Riquebourg s’abaissa lentement, sa considération pour Leuwen doubla en un instant. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Il avait surtout deux mâchoires arquées qui, broyant les aliments avec un craquement d’os et de nerfs et de muscles, montraient toute leur anatomie. Ceci ne veut pas dire qu’il avait des appétits énormes, mais simplement qu’il avait le coup de dent décisif. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 69)
- Une jeune fille a été frappée d’un coup de baïonnette à la mâchoire gauche et l’arme est ressortie par la pommette droite. — (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915)
- Les angles de ses lèvres semblaient tirés, ses mâchoires étaient contractées, ses yeux, souvent douloureusement cernés. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Elle vérifia que la mentonnière maintenait bien la mâchoire. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 121)
- Je sentais l’intensité du courant grandir et à mesure ma gorge, mes mâchoires, tous les muscles de mon visage, jusqu’à mes paupières se contracter dans une crispation de plus en plus douloureuse. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Par analogie) (Mécanique) Deux pièces qui s’éloignent et se rapprochent pour assujettir un objet, pour le serrer, le tenir ferme et fixe, ou pour en ralentir le mouvement.
- Les mâchoires seront serrées automatiquement et progressivement jusqu’à ce qu’elles s’approchent des tambours peigneurs. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (En particulier) Chacune des deux pièces d'un étau qui se sont face et servent à serrer.
- (En particulier) Chacune des deux des deux extrémités, servant à serrer, d'une pince ou d'une tenaille.
- (En particulier) Lamelles conductrices fixes entre lesquelles s'engage la lame mobile d'un interrupteur à couteau.
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dressoir
- (Mobilier) Sorte d’étagère sur laquelle on range ou l’on fait sécher des porcelaines, de la vaisselle, de l’argenterie.[1][2]
- Un dressoir en chêne supportait toutes sortes d’ustensiles, des brocs, des assiettes, des écuelles d’étain, des pièges à loup, des forces pour les moutons ; une seringue énorme fit rire les enfants. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- Tandis que nous nous entretenions amicalement avec ces bonnes gens, j’observais l’heureuse disposition du dressoir, de l’évier, des tablettes, où étaient rangés les pots et les assiettes. — (Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, page 93)
- Il alluma sa pipe, descendit à la cave, y chargea son épaule d’un baril de bière, se rendit ensuite à la salle à manger, choisit dans le dressoir une pinte de la contenance d’un pot, […] — (Charles Deulin, Martin et Martine)
- À l’intérieur de la maison, il y a de belles pièces bien propres, […], avec leurs meubles peinturlurés, tables, lits, bancs et escabeaux, leurs dressoirs où brillent les pots et les plats, les poutrelles apparentes du plafond, d’où pendent des vases enrubannés et des étoffes aux vives couleurs, […]. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 28-37)
- Malgré les chaises anglaises au dossier inhospitalier, malgré les dressoirs Maple et le nickel Kirby, la longue salle à manger est restée provinciale, Dieu merci, un peu sombre et sérieuse : une seule fenêtre et beaucoup de placards pour les liqueurs, l’épicerie et les confitures… — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
- Enfin, une troisième fois, elle en reparla et montra à Swann l’adresse de l’homme qui avait fait cette salle à manger et qu’elle avait envie de faire venir, quand elle aurait de l’argent, pour voir s’il ne pourrait pas lui en faire, non pas certes une pareille, mais celle qu’elle rêvait et que, malheureusement, les dimensions de son petit hôtel ne comportaient pas, avec de hauts dressoirs, des meubles Renaissance et des cheminées comme au château de Blois. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 77)
- (Mobilier) Sorte d’étagère sur laquelle on fait égoutter le fromage
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cossard
- (Familier) Fainéant, paresseux, qui a la cosse.
- Il est intelligent mais trop cossard.
- Mais quelle cossarde celle-là, elle n’a pas encore commencé, allez vite au travail !
- On traverse la nuit. Les panneaux espacés – Futuroscope, Poitiers-Nord, Poitiers-Sud, prochaine sortie Marais poitevin – ont des noms bien français qui sentent les leçons de géographie. Mais c’est une saveur abstraite, une réalité aveugle que l’on efface avec un vieux fond de roublardise cossarde : cette France virtuelle que l’on abolit, un pied sur l’accélérateur, un œil sur le compteur kilométrique, c’est une leçon de plus que l’on n’apprendra pas. — (Philippe Delerm, La Première Gorgée de Bière et autres plaisirs minuscules, Gallimard, 1997, page 34)
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gabarre
- Variante orthographique de gabare.
- Passionné dès l’enfance pour les voyages, M. Caillié, âgé de 16 ans, et ne possédant que 60 fr., s’embarque sur la gabarre la Loire, qui allait au Sénégal de conserve avec la Méduse. — (Revue littéraire, 1830)
- Un jour, en buvant le verre de goutte chez nous, avec Sandrot, un grand canalou avait annoncé une drôle de nouvelle : des bateaux à moteur allaient être mis en service ! Non pas des gabarres halées par un tracteur à moteur comme on en avait vu passer quelques-unes déjà, mais des péniches équipées d’un moteur et d’une hélice. — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 150)
- Le fleuve aidait à les porter ensuite jusqu'à Bordeaux : une aquatinte de Louis Burgade, vers 1830, nous montre un portefaix qui décharge une gabarre venue de Langon et empile du faissonnat face au quai Louis XVIII. — (Jacques Sargos, Histoire de la forêt landaise: du désert à l'âge d'or, éditions L’Horizon chimérique, 1997, page 148)
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flottard
- (Argot scolaire) Élève en classe préparatoire du concours d’entrée à « Navale », l’École navale.
- Encouragé par ses nouveaux camarades, qui profitent de son ingéniosité à inventer des tours tordus, Antoine prend une part active à la guégerre que les flottards, autrement dit ceux qui, comme lui, préparent la Navale, mènent contre les cyrards, les taupins et les pistons, qui voudraient intégrer, eux, Saint-Cyr, Polytechnique ou l’École centrale. — (Virgil Tanase, Saint-Exupéry, Gallimard, « folio - biographies », 2013, pages 29-30)
- (Argot militaire) (Désuet) Saroual porté par les zouaves et d’autres troupes coloniales françaises.
- Tout le monde est soldat, aujourd’hui, mais tout le monde ne sert pas en Afrique. C’est donc à ceux qui ignorent ce vocable familier dans l’argot des casernes que nous dirons ce qu’est le flottard. Le flottard, oh pékin ! est ce pantalon vaste, sorte de jupe que portent les zouaves, les turcos et les spahis. — (Tout-Paris, Bloc-Notes Parisien - Le flottard, Le Gaulois, 5 mars 1889)
- Mohamed, très touché, porta ma main à son front, à son cœur, et partit radieux, bien que visiblement gêné par son flottard. Il marchait les jambes écartées et n’avait plus sa belle allure martiale ; d’ailleurs plus ému par cette entrevue qu’il ne voulait le laisser paraître. — (Richard O’Monroy, L’être ou ne pas l’être ?, P. Arnould, 1890, Le flottard, pages 184-185)
- Des cantinières de zouavesVersent des champoreaux suavesEn chéchia, veste et flottard,Et par maintes rondeurs de formes,Ajoutent pour leur quote-partAu prestige de l’uniforme !— (Louis Marsolleau, Vive l’almée !, La Petite République, 26 mars 1900)
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braquemart
- (Vieilli) Épée courte et large à deux tranchants.
- On voyait dans la salle d’armes, entre des étendards et des mufles de bêtes fauves, des armes de tous les temps et de toutes les nations, depuis les frondes des Amalécites et les javelots des Garamantes jusqu’aux braquemarts des Sarrasins et aux cottes de mailles des Normands. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1897)
- (Marine) (Vieilli) (Désuet) Sabre, cimeterre.
- (Familier) (Par analogie) Pénis.
- Mais Mony au lieu de répondre avait sorti sa pine menaçante et, tout armé il monta sur le lit et fit entrer son braquemart en colère dans la fente poilue de l’inconnue — (Guillaume Apollinaire, Les Onze Mille Verges, chap. V)
- Sur l’écran, une transgenre à la peau cuivrée, visage de cochonne et seins énormes, se tient accroupie, fringuée dans une tenue en latex, un immense braquemart pendant entre ses cuisses. — (Johann Zarca, Chems, Éditions Bernard Grasset, 2021)
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babillard
- Qui aime à babiller, à converser par plaisir.
- Mettons dans la même classe les dialecticiens et les sophistes, gens qui font plus de bruit que tous les chaudrons de Dodone, et dont le moins babillard pourrait tenir tête aux vingt plus bavardes commères qu’on puisse trouver sous le ciel. — (Erasme ; « Éloge de la folie » , 1509. Traduction de Thibault de Laveaux en 1216.)
- Silvia.—Eh bien, l’honneur de lui plaire ne me sera pas inutile ; les valets sont naturellement indiscrets ; l’amour est babillard, et j’en ferai l’historien de son maître. — (Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, 1730)
- Il ne réfléchit point qu’un simple grognement issu de son gosier suffirait à faire s’éloigner, vite et docilement, cette créature débonnaire, babillarde et piaillarde, qui sans cesse monologue avec elle-même. — (James Oliver Curwood, Kazan, 1914, traduit de l’anglais par P. Gruyer et L. Postif, Hachette, 1937, page 169)
- Qualifie un oiseau parleur.
- Un perroquet babillard. Une pie babillarde.
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cisoires
- (Technique) Gros ciseaux dont le manche est attaché et monté sur un pied.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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cougouar
- Autre nom du puma.
- Il est difficile à apprivoiser et se distingue en cela du cougouar ou puma appelé encore lion d’Amérique. — (Jules Macé, Les merveilles de la vie animale: Les mammifères, 1876)
- Je ne savais pas ce que tu étais. Tu as surgi de nulle part, et je t’ai pris pour un cougouar… — (Octavia E. Butler, Novice, traduit de l’anglais américain par Philippe Rouard, Au diable vauvert, 2008, page 80)
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hilare
- Qui est gai, riant.
- De volumineux autobus arrivent, chargés à craquer : leur toit est même garni de paysans hilares assis en rang, à la place des marchandises, comme sur une impériale. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- L'Allemand éclata de rire et se retourna vers ses confrères, eux-mêmes hilares. — (Pierre Bordage, Wang – I. Les portes d'Occident, « J'ai Lu », 1997, p. 162)
- Il regagna sa place au volant et démarra fissa. Au bout de quelques mètres, il eut l'idée de brancher la sirène pour ne plus entendre la rumeur hilare qui se propageait dans les équipes de pétanquistes de la paisible place des Moulins. — (Inspecteur Space (Olivier Roche), Hémophile à retordre, Paris : Florent Massot / Poche Révolver, 1996, chap. 9)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.