Dictionnaire des rimes
Les rimes en : accomplirons
Que signifie "accomplirons" ?
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- Première personne du pluriel du futur de accomplir.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "accomplirons".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
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aérons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aérer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aérer.
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achetons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acheter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acheter.
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comparaison
- Action de comparer, de chercher les ressemblances ou les différences qui peuvent exister entre deux personnes ou deux choses.
- Ce premier mémoire est terminé par des rapprochemens très-ingénieux , qui résultent de la comparaison de la plombagine, de l’anthracite, du charbon et du diamant. — (Extrait de plusieurs Mémoires sur le Diamant; par M. Guyton-de-Morveau, dans la Correspondance sur l'École impériale Polytechnique, Paris : Veuve Courcier, 1814, vol. 2 (janvier 1809-janvier 1813), page 458)
- Faire la comparaison, faire comparaison d’une chose avec une autre.
- Faire la comparaison de deux étoffes, de deux couleurs, de deux odeurs.
- Ce morceau de musique ne soutient pas la comparaison avec tel autre.
- On ne saurait établir de comparaison entre ces deux personnes, entre ces deux choses.
- Cette personne, cette chose ne peut entrer en comparaison avec telle autre.
- Pièce de comparaison, pièce dont l’écriture et la signature sont reconnues pour certaines et que l’on compare à une pièce arguée de faux, pour voir si l’écriture est la même.
- [La commande expr] peut évaluer des expressions arithmétiques, des comparaisons numériques ou de chaînes de caractères, des opérations booléennes, des opérations sur des chaînes de caractères, et des comparaisons de chaînes de caractères avec des expressions régulières. — (Martial Bornet, Expressions régulières, Éditions ENI, 2015, page 239)
- Similitude, se dit de cette figure de style dont les orateurs et les poètes se servent en comparant une chose ou une personne à quelque autre, pour orner le discours ou pour y apporter de la clarté.
- Il y a de belles comparaisons dans Homère.
- Cette comparaison est juste, est ingénieuse.
- Le premier, le second membre d’une comparaison.
- La métaphore n’est qu’une comparaison dont un terme est sous-entendu.
- Rapprochement rapide que l’on fait de deux objets dissemblables, mais entre lesquels on établit par la pensée une certaine analogie.
- Beau comme le jour, Prompt comme l’éclair, Bavard comme une pie sont des comparaisons.
- (Grammaire) Ce qui sert à indiquer un rapport de supériorité, d’égalité ou d’infériorité entre deux ou plusieurs choses, ou entre deux états d’une même chose.
- Degrés de comparaison, le positif, le comparatif et le superlatif.
- Adverbes de comparaison.
- Comparaison de supériorité.
- Comparaison d’égalité.
- Comparaison d’infériorité.
- (Philosophie) Opération de l’esprit qui consiste à rapprocher deux idées pour découvrir leurs rapports.
- Le produit de la comparaison est un jugement.
- (En particulier) (Mathématiques) Détermination du classement relatif de plusieurs éléments (typiquement des nombres) dans une relation d’ordre.
- [La commande expr] peut évaluer des expressions arithmétiques, des comparaisons numériques ou de chaînes de caractères, des opérations booléennes, des opérations sur des chaînes de caractères, et des comparaisons de chaînes de caractères avec des expressions régulières. — (Martial Bornet, Expressions régulières, Éditions ENI, 2015, page 239)
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appellation
- Action d’appeler.
- Appellation à haute voix, familière, injurieuse.
- (Spécialement) Façon de dénommer quelqu’un ou quelque chose.
- Ces nodules sphéroïdes ou cylindroïdes, si singulièrement affublés, en Champagne, comme en Picardie ou en Haute-Normandie, de l’appellation imprévue de pierres de tonnerre ou de pierres de foudre sont formés de cristaux prismatiques de bisulfure de fer irradiant de leur centre. — (Stanislas Meunier, « Recherches sur la craie blanche », dans le Compte rendu de l’Association française pour l'avancement des sciences, actes du congrès de Reims - 1907, partie 2, 1908, p. 378)
- […], on les désignait généralement, le premier sous le nom de gros Zidore, le second sous celui de gros Léon, appellations qui leur seyaient d’autant mieux qu’ils avaient conquis, comme il convenait à leur âge et à leur position sociale, la pointe de bedon qui confère toute son importance au campagnard cossu. — (Louis Pergaud, Un renseignement précis, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- L’autre, sec, noueux, noiraud, correct à la façon d’un danseur salarié, répondait à l’appellation du « Mondain ». — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- L’appellation « hydroxyde d’ammonium » de cette bouteille contenant de l’ammoniaque, nom donné à une solution aqueuse d’ammoniac, est incorrecte. — (John C. Kotz & Paul M. Treichel Jr, Chimie générale, traduit de l'anglais, De Boeck Supérieur, 2006, page 345)
- Action de nommer chaque lettre de l’alphabet.
- (Droit) Appel d’un jugement. — Note : Il ne se dit guère que dans les formules des arrêts et des jugements.
- La Cour a mis l’appellation à néant.
- Le jugement sera exécuté nonobstant opposition ou appellation quelconque.
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affalons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe affaler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe affaler.
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marron
- Fruit rond comestible de certains châtaigniers, plus gros qu’une châtaigne ordinaire, de couleur brune.
- Chaud là, les marrons, chaud ! — (Ernest Grenet-Dancourt, Monologues comiques et dramatiques, Librairie Ollendorf, 1883, page 157)
- Quoique la châtaigne et le marron soient de la même espèce, on préfère le marron, parce qu’il est plus gros et plus sucré. — (Balthazar Georges Sage, Supplément aux institutions de physique, 1812, page 46 → lire en ligne)
- Sur le trottoir, un type en passe-montagne vendait des marrons chauds. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 152)
- Nous achetions des marrons pour nous chauffer les doigts dans la poche de nos pèlerines. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 124)
- Devant l’Uniprix t’avais l’hiver un marchand de marrons chauds, qui te les grillait juste devant toi dans une grande bassine en tôle avec des trous partout dans le fond et de la braise en dessous. — (Alain René Poirier, Souvenirs mélangés d’un Parisien malgré lui, 2017, page 178)
- Avec le succès de son entreprise, M. Chestnut décide de se développer et d’acheter le fonds de commerce de son confrère M. Marron, qui vend des marrons chauds au parc Montsouris. — (André Lévy-Lang, L’Argent, la finance et le risque, 2006, page 126)
- Le scientifique appelle marron le fruit du châtaignier qui ne possède qu’une amande sous le tégument coriace et châtaigne celui qui en possède plusieurs séparés par le tan. L’industriel et le commerçant … auraient tendance à élargir la notion de marron à toutes les châtaignes un peu grosses et dodues. Quant au gastronome, … de la purée ou de la crème de marron, … châtaigne blanchie, … on parle de boudins aux châtaignes et de dinde aux marrons ! — (Robert Bourdu, Le châtaignier, 1996, Actes Sud, Le nom de l’arbre, page 21)
- (Par analogie) Brun, couleur du fruit mûr. #a04000 #602000 #402000 Voir la note sur les accords grammaticaux des noms de couleurs employés comme noms ou adjectifs.
- C’était le papier marron qui avait toujours régné chez les miens : « Votre grand-mère adore le marron. » — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 135)
- Le marron est issu du mélange des trois couleurs primaires. Les nuances de marron sont donc infinies selon la proportion de ces trois couleurs, plus le noir et le blanc pour la désaturation. — (Allan Carrasco, Le Grand Livre de la Peinture sur Figurines, 2007, page 46)
- Le choix de la couleur divise la population : le vert ne plaît pas, le marron est jugé fade, le jaune trop voyant et le noir salissant. — (Benigno Cacérès, Le bourg de nos vacances, 1970)
- Malartic et Lampourde, dont l’attention était éveillée, aperçurent un homme de moyenne taille, mais singulièrement alerte et vigoureux, hâlé de visage comme un More d’Espagne, les cheveux noués d’un mouchoir, vêtu d’un caban de couleur marron qui en s’entr’ouvrant permettait de voir un justaucorps de buffle et des chausses brunes ornées sur la couture d’un rang de boutons de cuivre en forme de grelots. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, pages 111-112)
- (Sens figuré) (Populaire) Coup de poing, châtaigne, gnon.
- Il s’était trouvé un cloporte pour le dénoncer, le directeur ne voulait pas d’ennuis et, manque de bol, ça avait déclenché un foin du tonnerre de Zeus vu qu’il lui avait mis un marron dans la gueule, au cloporte, un putain de marron… Les cloportes, c’est tout ce que ça mérite… L’Abbé avait bien fait, considérait Baudelaire. — (Françoise Guyon, Le diable bat sa femme et marie sa fille, 2010, page 32)
- Y m’a filé une beigne,j’y ai filé un marron,m’a filé une châtaigne,j’y ai filé mon blouson. — (Renaud, Laisse béton, 1977)
- — Quand on a reçu un marron, on fait l’mort. — (Léon Frapié, Réalisme, dans Les contes de la maternelle, Éditions Self, 1945, page 131)
- (Botanique) Marron d’Inde, graine non comestible du marronnier d’Inde.
- En 1825 , M. Vergnaud-Romagnési, dans ses travaux sur le marron d’Inde, dit que les marrons les plus avantageux rapportent 30 pour 100 de leur poids en belle fécule. — (Adolphe Thibierge et Dr Remilly, De l’amidon du marron d’Inde, ou des fécules amylacées des végétaux non-alimentaires, 1857, pages 101-102)
- Au fond une vingtaine de marronniers lâchaient comme des bombes leurs bogues piquantes sur la tête des enfants. Ceux-ci nous apportaient en cadeau des dizaines de marrons bien lustrés dont nous ne savions que faire. — (José Herbert, L’instituteur impertinent : Récit de vie, 2016)
- Quant au fruit à venir, le marron, c’est un excellent vasoconstricteur, base appréciée de médicaments pour traiter varices et hémorroïdes. — (Bernard Boullard, Plantes et arbres remarquables des rues, squares et jardins de Rouen, 2006 → lire en ligne)
- (Pyrotechnie) Pétard dont la détonation évoque l’éclatement d’une châtaigne sur le feu.
- Le tir de deux marrons d’air qui ont éclaté à 300 ou 350 mètres de hauteur a fait dans le nuage une large échancrure à travers laquelle apparut le ciel bleu ; deux autres marrons divisèrent le nuage en deux parties, qui prirent la direction des forces composant la résultante suivant laquelle se dirigeait sa masse. — (Congrès international de défense contre la grêle, Troisième Congrès international de défense contre la grêle et Congrès de l'hybridation de la vigne, 1902, tome 1, page 306)
- Peu d’instans après, le marron éclate en donnant une détonation sourde, et le glaçon se trouve brisé en morceaux assez petits pour passer sous les ponts ou dans les canaux d’une usine, sans causer aucun dommage. — (Bulletin des sciences technologiques, 1829, tome 12, page 363 → lire en ligne)
- Jeton servant à contrôler la présence d’une personne à son poste. Notamment en usage dans les mines, les casiers où ils se rangeaient se nommaient marronniers.
- Les marrons sont entre les mains des factionnaires : les rondiers les trouvent en faisant leur ronde et les déposent ensuite dans la boîte à marrons, dont le contenu est vérifié le matin par le capitaine d’armes. — (Robert de Parfouru, Manuel du marin, 1911, page 86)
- Un surveillant de ronde, qui inspectait le dortoir d’en bas du bâtiment-neuf, au moment de mettre son marron dans la boîte à marrons, − c’est le moyen qu’on employait pour s’assurer que les surveillants faisaient exactement leur service ; toutes les heures un marron devait tomber dans toutes les boîtes clouées aux portes des dortoirs. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- (Populaire) Tête.
- Il a reçu un coup sur le marron.
- (Technique) Grumeau de farine se formant dans la pâte à pain lors du pétrissage.
- Marron, grumeau dans la pâte mal pétrie. — (Prudence Boissière, Dictionnaire analogique de la langue française, 1862, page 1080)
- (Technique) Peloton coagulé dans une table de plomb mal fondue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- MARRON […] Sorte de grumeau qui reste dans le plomb mal fondu. — (Pierre Larrouse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1873, tome 10, page 1247)
- (Technique) Noyau non calciné d’une pierre passée au four à chaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marbrerie) Partie très dure incluse dans le marbre et nuisant à son polissage.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Plâtrerie) Grumeau dans le plâtre.
- Cette gâchée est pleine de marrons !
- (Coiffure) Grosse boucle de cheveux ronde et nouée avec un ruban.
- Étienne de Jouy, le célèbre librettiste d’opéra, s’étonne en arrivant chez un ami pour dîner d’y trouver le père de celui-ci en habit de droguet à fleurs avec une perruque à marrons, son ami vêtu d’un habit français, sa femme en grande robe à la Médicis, tenant sur son bras un châle indien ; sa fille est vêtue à la grecque, son fils aîné à l’anglaise et les petits en mameluks. — (Patrick Barbier, À l’Opéra au temps de Balzac et Rossini, 2003 → lire en ligne)
- Le costume des juges peut paraître grotesque à un étranger : non que leur robe rouge doublée de satin blanc et leur rochet d’hermine n’aient de l’éclat et de la dignité ; mais ils sont affublés d’une perruque à marrons et à petite queue retroussée en plusieurs nœuds, poudrée plus ou moins également, et jetée au hasard de travers sur leurs cheveux, qu’elle ne cache pas en entier et qui déborde de toutes parts. — (Basile-Joseph Ducos, Itinéraire et souvenirs d’Angleterre et d’Écosse, 1834, page 34)
- (Ichtyologie) Petit poisson méditerranéen de la famille des pomacentridés, aplati latéralement (Chromis chromis)[17].
- Le Marron, ſelon Willughby, eſt un petit poiſſon qui n’a qu’environ quatre pouces de longueur, ſur une épaiſſeur aſſez conſidérable. — (Encyclopédie méthodique, Histoire naturelle, 1787, tome 3, page 247 → lire en ligne)
- Le marron a la chair fade et pleine d’arêtes.
- (Cinéma) Copie intermédiaire d’un film permettant de travailler sur une copie sans abîmer l’original.
- La première étape de la restauration a donc consisté à tirer un nouveau marron image à partir du négatif original et de rajouter les éléments manquants grâce à ce safety. — (Béatrice Valbin-Constant, Camille Blot-Wellens, Restauration du film « Donne-moi tes yeux » de Sacha Guitry, 3 décembre 2007, www.cinematheque.fr)
- Lettres et chiffres découpés en à jour dans une feuille de métal, destiné à être utilisé en tant que pochoir.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) (Alpes) (Lanslebourg-Mont-Cenis) Porteur savoyard dans les Alpes, guide de montagne, en particulier en Maurienne au Mont-Cenis.
- Du Passeur au Guide. Alors, et alors seulement, les marrons de Novalaise prennent une autre figure, à l’image de la montagne. On voit ses marrons l’aider, lui expliquer ce qu’on trouve en montagne […]. — (Renaud de Bellefon, Histoire des Guides de Montagne : Alpes et Pyrénées, 1760-1980, 2003, page 123)
- Apparut alors, disent les textes, quoddam genus hominum qui « marrones » vocantur (une sorte d’homme qu’on appelait marrons). On relève marones, marronai, marronnes, marucci, mazanes, et, en Val d’Aoste plus particulièrement, celle de marronniers. Leur clientèle était faite de grands personnages : diplomates, ambassadeurs, parfois de papes, d’ecclésiastiques […]. — (Nicolas Giudici, La philosophie du Mont-blanc, 2003, Literary Collections)
- On les appelle ordinairement Marrons. Ils sont divisés en plusieurs bandes et ont des petites chaises qu’ils portent tousjours à la main Quand la neige ni y est pas assez forte ni assez gelée, ils portent sur ces chaises les voyageurs, mais quand le froid a rendu la neige bien dur, et ils accommodent leurs chaises de façon, qu’ils ne portent a plus les voyageurs, mais les font glisser sur la neige avec tant de vitesse, particulièrement à la descente du Mont-Cenis, qu’à peine les peut on suivre des yeux. — (Guido Bentivoglio, 1713, Mémoires du Cardinal Bentivoglio, page 39)
- (Argot) Bagarre, baston, rixe.
- Prens toutes tes Baioffes [armes à feu], car il pourra bien y avoir du marron. — (Louis Ansiaume, Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest, 1821)
- (Argot) Testicule.
- À ce moment précis, j’ai dû vraiment agacer les abeilles car, à peine avais-je grimpé un iota de plus que BEEUUINZZZ BZZZZZ, toute une brigade ou compagnie m’attaqua, et vas-y que je te pique de la tête aux pieds, partout, semblait-il, avec un acharnement particulier sur mes fesses, ma saucisse beige et mes deux marrons couleur foncée ! — (Saer Maty Ba, Le serment du maître ignorant, 2020)
- (Cameroun) Beignet à base de farine de manioc ou de maïs.
- Kanga, achète-moi des marrons !
- Dans le calendrier républicain, nom du 29e jour du mois de fructidor[18].
- Dans le calendrier républicain c’était le 29e jour dans le mois de fructidor, le jour du marron. — (Jean Mayet, 365 jours ou Les Éphémérides allant du XVIe au XXe siècle, 2013, page 500 → lire en ligne)
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acception
- Sens particulier dans lequel un mot est utilisé.
- Ce défaut est celui des esprits cultivés, mais stériles ; ils ont des mots en abondance, point d’idées ; ils travaillent donc sur les mots, et s’imaginent avoir combiné des idées, parce qu’ils ont arrangé des phrases, et avoir épuré le langage quand ils l’ont corrompu en détournant les acceptions. — (Georges Louis Leclerc Buffon, Traité du style).
- C’était en somme, avec sa peau blanche, sa haute taille et ses larges épaules, un fort beau cavalier dans l’acception ordinaire du mot. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- C’était dans toute l’acception du mot, un gosse naïf, heureux de jouer à l’explorateur. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Ce mot, dans son acception la plus naturelle, dans son acception la plus étendue, dans son acception rigoureuse, signifie, etc.
- (Vieilli) Fait de tenir compte injustement d’une condition, d’une qualité ou d’une opinion. Sorte de préférence qu’on a pour une personne au préjudice d’une autre.
- Le premier soin du parti prêtre avait été de prêcher la croisade contre l’Université […]. L’intolérance et le fanatisme allaient si loin, que M. l’abbé Éliça-Garay, inspecteur en chef des collèges, enjoignait expressément aux professeurs de donner les prix à ceux des élèves qui remplissaient avec le plus de ponctualité leurs devoirs religieux, sans acception de mérite, de travail et de talent. — (Eugène de Mirecourt (1880), Méry, collection des Contemporains éditée par Roret, 1854)
- Instituons des règlements de justice et de paix auxquels tous soient obligés de se conformer, qui ne fassent acception de personne, et qui réparent en quelque sorte les caprices de la fortune en soumettant également le puissant et le faible à des devoirs mutuels. — (Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755, deuxième partie, alinéa 31)
- Zadig entra dans le temple en sautant à pieds joints et il prouva ensuite, par un discours éloquent, que le Dieu du ciel et de la terre, qui n’a acception de personne, ne fait pas plus de cas de la jambe gauche que de la jambe droite. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VII. Les disputes et les audiences, 1748)
- La loi ne fait acception de personne et s’applique également à tous, et tous ont droit à la même protection et au même bénéfice de la loi, indépendamment de toute discrimination… — (Charte canadienne des droits et libertés, art. 15(1), 1982)
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adoubons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adouber.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adouber.
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contagion
- (Médecine) Propagation d’une maladie transmissible par un contact direct ou différé, infection, contamination.
- Ce mal se prend par contagion.
- Pendant la contagion.
- (Médecine) (Par extension) La maladie qui se communique par ce contact.
- Il y a de la contagion en tel pays.
- Les ravages de la contagion.
- (Sens figuré) Habitude commune considérée comme néfaste.
- Une étrange contagion, en ces contrées, s’était emparée des esprits. Pas d’enfants ! Aujourd’hui, tous les biens, ici, tombent en déshérence ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Sens figuré) Communication (d'un comportement bon ou mauvais) par la fréquentation ou par l’exemple.
- Les premières communautés ont sans doute grandi par « contagion » : la manière de vivre des croyants donnait envie de les rejoindre. — (Après Jésus. L'invention du christianisme, sous la dir. de Roselyne Dupont-Roc et Antoine Guggenheim, Albin Michel, 2020, p. 444.)
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accoudons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accouder.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accouder.
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acromion
- (Anatomie) Protubérance osseuse latérale partant de l’épine de l’omoplate (scapula) et qui va s'articuler avec la clavicule.
- Le moyne avec son baston de croix luy donna entre col et collet sur l’os acromion si rudement qu’il l’estonna. — (Rabelais, Œuvres)
- Un paparazzi mitraillait Amanda von Comodoro-Rivadavia qui fondait, ru lacrymal, sur l’acromion d’Urbain d’Agostino, son soupirant favori. — (Georges Perec, La Disparition, Gallimard, Paris, 1969)
- ...dans le miroir, chaque soir avant de se doucher, elle regardait ses os saillant sous la peau, les acromions qui faisaient deux petites crêtes en haut des épaules, la ligne tendue des clavicules, ce drôle de point au milieu du sternum. — (Sandrine Collette, Ces orages-là, J-C Lattès, 2021)
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admission
- Le fait d’être admis.
- Depuis son admission dans la compagnie, il n’a pas manqué une séance.
- La disposition ci-dessus n'est applicable aux examens d'admission pour l'école navale qu'à dater du concours de 1854. — (Théodore-Henri Barrau, Législation de l'instruction publique, 1853)
- Il se dit spécialement du fait d’être admis après épreuves à un examen, à un concours.
- (Mécanique) Conduit par lequel les gaz frais arrivent dans la chambre de combustion dans un moteur à explosion ou diesel. Phase du cycle d'un moteur à piston (à eau, à vapeur, ou à combustion interne) pendant laquelle des fluides non combustibles sont introduits dans le volume variable.
- (Par extension) Ensemble de la chaîne qui permet la création et le cheminement des gaz inflammables dans un moteur à combustion interne.
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activation
- Action de rendre actif.
- Si une molécule du réactif acquiert une énergie suffisante pour vaincre l'obstacle d'activation, il est possible qu'elle se coupe en deux. — (Gérald Karp, Jean-Claude Wissocq, Biologie cellulaire et moléculaire, 2004)
- Markus Söder, le ministre-président de la Bavière, annonce l’activation du plan d’urgence dans les cliniques et les hôpitaux pour pouvoir accueillir les nombreux vaccinés ayant des problèmes cardiaques ou d’autres maladies comme le cancer. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 19 octobre 2022, page 17)
- (Physique) Bombardement d’un matériau à l’aide de particules qui donne lieu à la production (par transmutation) d’atomes radioactifs.
- (Nucléaire) Résultat de ce bombardement.
- La pièce, il l’a identifiée immédiatement. Un frein d’écrou. Il pense qu’il s’est détaché de la cuve, et après un séjour assez long au cœur du réacteur, a migré vers la boîte à eau lors de l’épreuve hydraulique. Très irradiant du fait de son activation. Ce que confirme l’expertise par le laboratoire de métallurgie. — (Élisabeth Filhol, La Centrale, 2010. p. 57.)
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vocation
- (Religion) Mouvement intérieur ressenti comme un appel de Dieu à se consacrer à son service.
- De là vint l’usage, pour les matrones et les jeunes filles nobles, de prendre le voile et de se réfugier dans les couvents, non pas parce qu’elles y étaient appelées par la vocation, mais seulement pour préserver leur honneur de la méchanceté sans frein de l’homme. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Inclination que l’on ressent pour un état.
- Charles résolut de hasarder sur le tapis rouge de la Guerre son audace provençale qu’il prit, à l’exemple de tant d’autres, pour une vocation. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- La vraie marque d'une vocation est l'impossibilité d'y forfaire, c'est-à-dire de réussir à autre chose que ce pour quoi l'on a été créé. L'homme qui a une vocation sacrifie tout involontairement à sa maîtresse œuvre. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 52.)
- La nostalgie d'une vocation est elle-même une vocation. — (Julien Green, Journal, 10 décembre 1961)
- Le statut d’entrepreneur individuel spécialisé dans la chnouf semble en contradiction avec une vocation de pédagogue se destinant à enseigner les valeurs du sport. À moins de se spécialiser dans le cyclisme. — (Bourse d'études, dans Marianne (magazine), n°772 du 11 février 2012, page 43)
- Disposition, talent.
- De ces leçons, de ces efforts, il en était résulté ce phénomène, assez ordinaire chez les natures poussées par la vocation, que, sans le savoir, Modeste composait, comme on peut composer sans connaître l’harmonie, des cantilènes purement mélodiques. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- M. Tom Smallways était fruitier de son état et jardinier par vocation, et Jessica, sa modeste épouse, vaquait aux soins de la boutique. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 6 de l’édition de 1921)
- Fonction supérieure que l'on croit devoir remplir pour des raisons morales ou transcendantes.
- La vocation de l’homme est d’être utile à ses semblables.
- Il remplit sa vocation en soulageant les infortunés.
- But, utilité, fonction, raison d'être.
- [...] les deux types de société qui s'affrontent depuis la victoire, à la fin des années 1920, de la révolution bolchevique en Russie, exaltent le travail en oubliant que les machines n'ont d'autre vocation que de nous en délivrer. — (Virgil Tanase, Saint-Exupéry, Gallimard, « folio - biographies », 2013, page 193)
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accusons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accuser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accuser.
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puissions
- Première personne du pluriel du subjonctif présent de pouvoir.
- Ils ont tous en commun — et bien que nous ne puissions être les fabricateurs de notre histoire, mais seulement les acteurs — de nous doter d’une certaine façon et dans une certaine mesure de la capacité de « désagir » ce que nous avons « agi », de maîtriser au moins partiellement les processus que nous avons déclenchés. — (Revue d’économie politique, 1978, volume 88, page 418)
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adjudication
- (Droit de propriété) Acte par lequel on adjuge une chose.
- Il attendait, impatient, derrière l’afficheur, qui, avec son gros pinceau, barbouillait le dos de l’affiche. À peine fut-elle en place, que la curiosité de Julien y vit l’annonce fort détaillée de la location aux enchères publiques de cette grande et vieille maison, dont le nom revenait si souvent dans les conversations de M. de Rênal avec sa femme. L’adjudication du bail était annoncée pour le lendemain à deux heures, en la salle de la commune, à l’extinction du troisième feu. Julien fut fort désappointé ; il trouvait bien le délai un peu court : comment tous les concurrents auraient-ils le temps d’être avertis ? — (Stendhal, Le rouge et le noir)
- Mais des deux côtés, ceux qui y gagnaient, c’étaient les entrepreneurs qui avaient en adjudication les travaux des fortifications militaires. — (Mario Rigoni Stern, Histoire de Tönle, 1978 ; traduit de l’italien par Claude Ambroise et Sabina Zanon Dal Bo, 1988, page 45)
- Adjudication publique.
- Jugement adjudication.
- Un bail par adjudication.
- Vente et adjudication sur soumissions cachetées.
- L’adjudication de cette fourniture fut faite publiquement.
- (Finance) Procédure d’émission de titres en procédant à une mise aux enchères.
- Dans le détail, deux lignes de bons du Trésor à taux fixe et intérêts annuels ont été émises à échéance 2 et 5 ans avec des taux qui s’inscrivent respectivement à 0,74 % contre 0,85 % et à 1,72 % contre 1,83 %, lors de la dernière adjudication comparable le 19 avril. — (Dette : l’Etat français continue à emprunter moins cher, Le Monde, 16 Mai 2012)
-
décortiquons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe décortiquer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe décortiquer.
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accueillissions
- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif du verbe accueillir.
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abreuvons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abreuver.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abreuver.
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évolution
- Changement progressif ou graduel d'un être, d'une chose, d'un phénomène ou d'un système.
- Oh ! le participe, présent et passé, voilà un trésor ! En sentez-vous bien, au moins, toutes les beautés ? Avez-vous mesuré le rôle qu’elles jouent et la place qu’elles tiennent dans cette savante évolution de notre idiome national ? — (Anatole Claveau, La langue nouvelle, dans Contre le Flot, Paris : Paul Ollendorff, 1896, 2e éd., page 4)
- La méthode récente des analyses polliniques a permis d’avoir une opinion sur l’évolution de la végétation au voisinage de nombreuses tourbières d’Europe : […]. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.61)
- Les sols formés sur la craie, par contre, ont peu retenu l'attention des pédologues. Ces sols sont considérés comme des exemples de rendzine vraie, où aucune évolution n'est possible. — (Rémi Durand, La pédogenèse en pays calcaire dans le Nord-Est de la France, Strasbourg : Institut de Géologie, Université Louis-Pasteur, Sciences Géologiques, vol. 55, 1979, p. 7)
- Changements d’idées ou de conduite des personnes ou des collectivités.
- […] ; le jour où ils ont suffisamment pénétré dans les sanctuaires de l’État, dans les salons, dans les lieux de plaisir, ils cessent généralement d’être révolutionnaires et parlent savamment de l’évolution. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, p.227)
- Les comptes nationaux sont une construction sociale, en perpétuelle évolution, reflétant toujours les préoccupations d’une époque. Les chiffres qui en sont issus ne doivent pas être fétichisés. — (Thomas Piketty, Le capital au XXIe siècle, éd. du Seuil, 2013, p. 103)
- L’évolution politique de cet homme a été rapide. — Il a fait faire à son parti une complète évolution.
- (Biologie) Théorie affirmant que la vie sur terre subit des transformations depuis son origine jusqu’à la forme et la diversité actuelles.
- René Jeannel est un cas de lamarckiste finaliste, partisan d’une thèse orthogénétique de l’évolution, par laquelle les organes se compliquent de plus en plus : les spécialisations progressives, par ajustement de plus en plus fin aux conditions de milieu, deviennent héréditaires […]. — (Annette Chomard-Lexa, Lucien Cuénot : l’intuition naturaliste, L’Harmattan, 2004, page 265)
- Si un animal plus modeste qu’une éponge se classait avec des animaux dotés d’un système nerveux, sa simplicité n’était sans doute pas ancestrale, mais résultait d’une évolution régressive. — (Le Guyader, Hervé. « Notre cousin Trichoplax », Pour la Science, vol. 521-, no. 3, 2021, pp. 92-94.)
- (Militaire) Mouvement que font des troupes pour prendre une nouvelle disposition.
- Il faut faire exécuter des évolutions à nos régiments d’infanterie.
- Le public suivait avec intérêt les évolutions des avions.
- (Par extension) Tout mouvement de personnes ou d’animaux.
- Dans la baie de Panama, j’avais été environné de nombreuses baleines (probablement baleœopteris musculus) et j’avais pu filmer leurs évolutions. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Après une demi-heure d’évolutions, le valet était parvenu, sans exciter aucun soupçon, à s’isoler dans un couloir où Marion, qui le suivait comme une ombre, le rejoignit. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Philosophie) Développement successif, intérieur et spontané de l’être.
- Doctrine de l’évolution.
- (Médecine) Modification du cours d’une maladie.
- (Botanique) Action de sortir en se déroulant.
- L’évolution des feuilles hors des bourgeons est parfois surprenante de beauté.
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pigeon
- (Génériquement) Oiseau de la famille des columbidés vivant en plaine et dans les villes, et se nourrissant principalement de graines.
- Comment faire imaginer, par exemple, une ville sans pigeons ? — (La Tête en friche)
- Tout autour de la jeune femme, les pigeons voletaient, roucoulaient. Les mâles, empressés, la gorge gonflée, saluaient jusqu’à terre les femelles. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- La Coccinelle était couverte de crottes de pigeons. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 57)
- La dépigeonnisation, c'est moins sévère que la dératisation. Ce qui est gênant avec les pigeons, c'est tout ce guano frais qu'ils posent sur les bancs. — (Pierre Lagorce, Élie, mon nom secret : et autres pièces, éd. L'Harmattan, 2015, page 13)
- Elles mangent des sandwichs, des wraps et des chips, rient avec leurs collègues et amis, qui sont parfois au bout du fil. Et visiblement désopilants. Des écureuils et des pigeons attendent qu'on leur donne les restes. — (Justin Cartwright, Au paradis par la voie des eaux, traduit de l'anglais par France Camus-Pichon, Éditions Jacqueline Chambon (Actes Sud), 2017, chap. 8)
- (Par ellipse) Pigeon voyageur.
- Le dernier pigeon du fort de Vaux est mort. Les transmissionnaires du fort de Souville, jumelles aux yeux, regardent clignoter les messages optiques. — (Georges Blond, Verdun, chap. 10, Paris : Presses de la Cité, 1961, rééd. 1973, p. 229)
- (Ornithologie) (Spécifiquement) Nom donné à trois genres d'oiseaux bien définis au sein de l'ordre des columbiformes, appellation qui a fait l'objet d'une normalisation par des ornithologues francophones, et dont la liste des espèces pertinentes est donnée plus bas (cf. "hyponymes"); de façon générale, on nomme pigeon tout oiseau du genre Columba par voie de préséance puisqu'il s'agit de celui dont toutes les races d'élevage descendent (et plus précisément, le pigeon biset, Columba livia), ainsi que les deux genres très voisins Patagioenas (les 'Columba" du Nouveau Monde) et Nesoenas (les "Columba" des îles Mascareignes).→ voir columbidés
- (Sens figuré) Personne à qui l’on joue un tour, que l’on escroque ou dupe.
- Je soupçonne Max et la Rabouilleuse d’avoir formé le plan de chipper les cinquante mille francs de rente sur le Grand-Livre, et de s’en aller se marier je ne sais où, après avoir tiré cette aile à leur pigeon. — (Honoré de Balzac, La Rabouilleuse, Furne, Paris,1843)
- Il sait que tel convoi arrive à telle heure, de telle ou telle ville et, à la tête du type qui sort, il voit si le pigeon est bon à plumer ou non. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Al Capin’s méritait son nom. Essayer de me vendre, à ce prix, un pin’s de chat ! Parole, en me prenant pour un pigeon, il tombait mal, cet escroc. — (Jean-Loup Craipeau, Pin's panique, Editions Casterman, 1991, chap. 1)
- (Chasse) Cible de ball-trap.
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté de profil, ailes repliées. Il peut adopter différentes couleurs mais on parlera plutôt de colombe quand il est d’argent ou de tourterelle quand il est de sable mais il ne s’agit pas d'une règle bien établie. Il y a donc un risque de confusion entre ces différents oiseaux.
- Taillé : au 1) d’or à l’arbre arraché au naturel, au 2) de gueules au pigeon contourné d’or perché sur une branche de sable ; à la barre de sinople brochant sur la partition, qui est de Folembray de l’Aisne → voir illustration « armoiries avec un pigeon »
- (Familier) (Argot militaire) (Argot poilu) Torpille aérienne à ailettes française.
- Il y a trois grandeurs de pigeons, mais tous sont terminés par un manchon cylindrique de même calibre qui permet de les lancer indistinctement avec le canon de 58. — (François Déchelette, L'argot des poilus : dictionnaire humoristique et philologique, Les Editions de Paris, 2004, p.158-159)
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situation
- Position d’une ville, d’un château, d’une maison, d’un jardin, etc.
- […] et, sans doute pour éviter que le fugitif ne renseignât les assiégeants sur la situation de la ville, on dût renoncer au projet. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Situation commode, agréable, pittoresque.
- Cette ville est dans une situation favorable au commerce.
- (Sens figuré) État ou position d’une personne ou d’une chose.
- La partie repart, les clients sadiques s’approchent, soudain intéressés de voir un froggy en situation délicate, et arrive mon tour. — (Bruno Léandri, C’est curieux ce truc…, 2016)
- Ces messieurs me catalogueraient définitivement et toute démarche de ma part afin de me justifier ne servirait qu’à aggraver la situation. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Pendant que les lames attaquaient mon vaillant navire […], je restai allongé sur ma couchette, philosophant sur le manque de confort de ma présente situation. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Il s’ensuit un prix nettement supérieur au coût de la dernière unité produite, ce qui va permettre de maximiser le profit en situation d’oligopole. — (Pierre Jeanblanc, Analyse stratégique - Les Fondements économiques, Dunod, 2011)
- (Politique) État général des affaires.
- De Bilma, par câble, nous apprenons que la situation se trouble là-bas. Les Toubbou menacent nos positions du Tibesti. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 20)
- (Littéraire) Moment critique dans l’action d’un drame, d’un roman, etc.
- Ces objectifs sont déterminés par un plan à long terme, pour l'atteinte duquel on ménagera au maximum ses forces tout en cherchant les prises les plus variées qu'offre la situation du moment. — (François Sellier, Stratégie de la lutte sociale, Les Éditions ouvrières, 1961, page 308)
- Le drame ivoirien mêle inextricablement ces deux dimensions et a abouti à partir de la tentative d’instauration du concept d’« ivoirité » à une coupure du pays en deux et à une situation de guerre civile. — (Christian Pradeau et Jean-François Malterre, Migrations et Territoires, dans Les Cahiers d'Outre-Mer n° 234 / volume 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006, page 199)
- (Administration, Finance) État où se trouve une caisse, un approvisionnement, etc.
- J’ai examiné la situation de sa caisse, de son magasin; tout était en règle.
- État, tableau de situation en argent, en denrées.
- Position, emploi, place rémunératrice.
- Ma venue définitive de province à Paris marque une grande phase dans ma vie. J’ai trouvé une situation dans une banque. Mes jours vont changer. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Une situation brillante, avantageuse.
- Une situation subalterne.
-
migration
- (Didactique) Action de passer d’un pays dans un autre pour s’y établir.
- L'origine de cette espèce asiatique a été très discutée : suivant De Candolle [Augustin Pyrame deCandolle] et divers auteurs, elle serait originaire des pays caspiens et aurait suivi en Europe les migrations des tribus nomades des Zingaris. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 187)
- La flore française contient aussi quelques plantes dont l'origine doit être recherchée dans une migration vers l'Ouest de plantes aralo-caspiennes au Miocène ou au Pliocène. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.96)
- L’intérêt phytogéographique des Corbières réside d'une part dans le fait qu'elles ont dû jouer un rôle important dans les migrations d'espèces qui se sont effectuées entre les Pyrénées et le Massif Central, entre les Pyrénées et les Alpes. — (Josias Braun-Blanquet, Jean Susplugas, Reconnaissance phytogéographique dans les Corbières, Station internationale de géobotanique méditerranéenne et alpine, Montpellier, communication nº 61, 1937)
- Parfois voulues, parfois subies, les migrations introduisent un mode d’organisation réticulaire dans le pavage territorial, d’autant qu’on constate que leur fonctionnement est de plus en plus de type diasporique. — (Christian Pradeau et Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d'Outre-Mer n° 234/volume 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006, page 199)
- Voyages que font certaines espèces d’animaux, soit périodiquement, soit à des époques irrégulières.
- Les smolts parviennent ainsi à la mer soit par une migration unique présentant des pointes correspondant aux montées d'eau, soit plus généralement, semble-t-il, par une série de migrations fractionnées qui se produisent toujours au printemps. — (Hommes et mondes, vol. 13, Société d'édition de revues et publications, 1950, p. 554)
- (Informatique) Passage d'un état existant d’un système d’information ou d'une application vers une cible définie dans un projet ou un programme. Autrement dit, c’est changer de logiciel ou de machine, ce qui peut impliquer des traitements complexes des données déjà existantes.
- (Chimie) Déplacement d'espèces chimiques, par agitation thermique aléatoire (mouvement brownien), sous un gradient de potentiel chimique, sous un gradient de potentiel électrostatique (électrophorèse), sous un gradient de pression (vent, chromatographie), sous l'effet de la pesanteur ou d'une force inertielle.
-
abusons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abuser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abuser.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.