Dictionnaire des rimes
Les rimes en : accointassions
Que signifie "accointassions" ?
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- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif du verbe accointer.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "accointassions".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
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admiration
- Sentiment fort éprouvé à l'égard d'une personne ou d'une manifestation humaine ou animale que l'on considère comme dotée de qualités exceptionnelles.
- — Je déteste l’admiration ; c’est le principe de trop de mauvaises actions. On la donne à trop bon marché à présent, et à tout le monde ; nous devons bien nous garder d’admirer légèrement. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Le phénomène de la croyance ou de l’admiration, qui n’est qu’une croyance éphémère, s’établit difficilement en concubinage avec l’idole. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Une longue période d’admiration pour l’art médiéval et de mépris pour les temps voltairiens sembla menacer de ruine l’idéologie nouvelle ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.III, Les préjugés contre la violence, 1908)
- En longeant l'atoll, j'étais rempli d’admiration et d'étonnement pour l'extraordinaire travail des madrépores. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- À la manière dont Charlotte en parle, l'admiration semble être un sous-produit de l'incompréhension, comme si elle disait : « J'admire la patience de ces moines qui prient toute la journée », comme si elle disait : « En tout cas, moi, je ne ferais pas ce que tu fais », comme si elle disait : « Et donne-moi d'autres exemples des incongruités qui régissent les rapports entre humains dans ta lointaine tribu primitive. » — (Thomas O. St-Pierre, Charlotte ne sourit pas, Leméac, 2016, p. 109)
- Action de regarder en trouvant exceptionnellement beau ou digne d'éloges.
- Vous n'êtes pas une femme, vous êtes la femme ! Et, comme suprême parangon de grâces et de beauté, vous vous devez à l’admiration de tous. — (Émile Colombey, Ninon de Lenclos et sa cour, Paris : Adolphe Delahays, 1858, page 117)
- Le neveu du cheikh Gaafar, qui, tout jeune homme avait lorgné avec une admiration jalouse l'épouse de son oncle, s'enhardit jusqu'à demander sa main. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- L’objet même qu’on admire.
- Il y a des chimistes à la Erlich qui confondent dans la même admiration les mortiers colossaux et le salvarsan, le 420 et le 606. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 485)
- On tient à ses vieilles admirations.
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acétifions
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acétifier.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acétifier.
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pont
- (Architecture) Construction élevée d’un bord à l’autre d’une rivière, d’un ruisseau, d’un fossé pour permettre de les traverser.
- Depuis l’aube, les troupes passaient la Moselle. C'était, sur le tremblement des ponts de bois, l’avalanche interminable des régiments. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, Plon-Nourrit & Cie, 86e éd., page 184)
- […] nous passons sous le pont suspendu de Brooklyn et devant Manhattan et ses gratte-ciel, et ma dernière vision de New-York me laisse une impression de ville monstrueuse et titanesque. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le vénérable pont sur le Tarn a non seulement de hautes arches en ogive, mais ses piles de briques, entre les voûtes et au-dessus des avant-becs, sont percées de baies du même style. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Les mêmes juifs d'Arles avaient été astreints à travailler à la construction du pont de la Crau. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Militaire) Ensemble de toutes les choses nécessaires pour établir le passage sur les rivières que les troupes peuvent être obligées de traverser.
- Le 17 octobre, seulement, Le Caire comprit que les Israéliens continuaient à renforcer leur tête de pont ; à cette date, un pont flottant était déjà en place et une division au grand complet avait pu traverser. — (Edward N. Luttwak, Le grand livre de la stratégie: de la paix et de la guerre, Odile Jacob, 2002, page 381)
- Équipage de pont (Ensemble de toutes les choses nécessaires pour établir des ponts sur les rivières que les troupes peuvent être obligées de traverser).
- Le pont de bateaux est fait de plusieurs bateaux attachés ensemble et recouverts de poutrelles et de madriers.
- Les troupes passèrent la rivière sur un pont de bateaux.
- (France) Jour de congé entre deux jours fériés ou entre un jour férié et le week-end.
- C'est que voici « le pont » c'est-à-dire quatre jours de fête à rester sans argent ou presque. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 73, page 52, mercredi 13 août 1913)
- C'est le jeudi de l'Ascension 1994, avec le pont de quatre jours qui y est associé. Il fait un temps magnifique, soleil, mer déjà tiède propice à la baignade. Les vacanciers ont envahi la côte, le port et la mer en masse, avant-garde de la grande invasion de l'été qui approche. — (Raymond Brunelière, Sauvetages en Méditerranée, Éditions Publibook, 2002, page 61)
- (Automobile) Ensemble de l’essieu et des divers organes qu’il comprend pour transmettre le mouvement moteur aux deux roues.
- Cette fabrication spéciale se dénomme pont Banjo. Sa particularité réside dans le fait que tout le pont arrière est construit d’une seule pièce, mais le différentiel est accessible de l’avant et de l’arrière par des couvercles ronds. — (Fernand Navez, L’automobile d’aujourd'hui, A. de Boeck, 1947, page 125)
- Il a son air matois de marchand de vieilles bagnoles, de ceux en tout cas qui mettent de la sciure dans le pont pour l’empêcher de chanter. — (Frédéric Dard (San-Antonio), En peignant la girafe, Fleuve Noir, 1969, page 151)
- (Marine) Plancher ou divers planchers établis dans la longueur du navire.
- Les vagues brisent à bord et submergent constamment le pont qui, mal calfaté à New-York, laisse pénétrer l'eau dans la cabine. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Un vaisseau à trois ponts.
- Quand on dit le pont, on entend ordinairement le pont supérieur.
- Nous passions le temps, tous les deux, sur le pont supérieur, à prendre des bains de soleil et à lire des poètes... — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VI, Gallimard, 1937)
- (Vieilli) Partie antérieure du pantalon ou de la culotte qui se boutonnait à droite et à gauche et qui pouvait s’abaisser.
- Son pantalon à grand pont, éraillé aux boutonnières et bombé aux genoux, s’arrêtait à mi-jambe sur la tige d’une forte botte dont le cuir ne ployait pas — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 180)
- (Électricité) Montage de semi-conducteurs destiné à produire et moduler du courant continu à partir de courant alternatif.
- Ainsi, pour le contrôle de moteurs à commutation électronique ([…]), une carte contient généralement un pont de transistors de puissance alimenté par une tension continue et commandé par un circuit de modulation de largeur d’impulsions. — (Sylvain Allano, Petits moteurs électriques, Éditions Techniques de l'Ingénieur, n° D 3 720, juin 1995, page 13)
- (Réseaux informatiques) Dispositif destiné à assurer entre deux réseaux locaux l’échange des trames de données sans les modifier, tout en détectant et en corrigeant les erreurs.
- Le pont, encore appelé « bridge » par les anglophiles, est l’équipement le plus ancien et le plus facile à mettre en œuvre. Il unit des réseaux proches ou distants en interprétant les deux premières couches du modèle OSI, […] — (Guy Pujolle, Les Réseaux, Eyrolles, 2002, page 707)
- (Musique) Courte séquence instrumentale d'une chanson chantée, dans sa seconde partie, avant le dernier couplet ou le dernier refrain.
- Que serait un morceau sans pont ?
- On a vu que le « format » des petits ensembles bebop repose sur une règle assez simple : énoncé une ou deux fois du thème (qui comporte le plus souvent un pont, genre AABA), improvisation ad lib sur la grille, puis dernier exposé. — (Laurent de Wilde, Monk, 1996, collection Folio, pages 139-140)
- J’ai toujours aimé la façon dont Thelonius dénommait le « pont » d’une chanson. Les Américains ont une douzaine d’appellations pour ce passage quasi imposé de toutes les mélodies : the bridge, the channel the tunnel… Monk dit : the inside. Le dedans. — (Laurent de Wilde, Monk, 1996, collection Folio, page 141)
- (Héraldique) Meuble représentant l’ouvrage d’art du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté avec un nombre d’arches qui doit être précisé dans le blasonnement. Contrairement aux meubles classiques, le pont va d’un flanc à l’autre de l’écu, ce qui le rapproche des fasces. À rapprocher de aqueduc.
- De gueules au pont de trois arches d’or sur une rivière d’azur où nage un poisson aussi d’or, surmonté d’un léopard du même, qui est de la commune de Pont-d’Ouilly du Calvados → voir illustration « armoiries avec un pont »
- (Gymnastique) Élément de souplesse statique, réalisé en appui sur les mains et les pieds avec une extension répartie sur toute la colonne vertébrale, les épaules et les hanches, jambes et bras tendus.
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garçon
- Enfant ou adolescent mâle, par opposition à fille.
- De ces cervelles fines, la plus fine était la petite Brulette, emmi les filles, et des plus épaisses, la plus épaisse paraissait celle de Joseph, emmi les garçons. — (George Sand, Les Maitres sonneurs, Londres : George Bell & Sons (Les Classiques Français Illustrés, publiés sous la direction de Daniel O’Connor), 1908, page 4)
- Ses deux premières femmes n’avaient pas su lui donner de garçon : tant pis pour elles. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- Devant nous, sur la chaussée, une bande de jeunes garçons s’efforçaient de maîtriser un kérabau emballé. — (Kazuo Ishiguro, Quand nous étions orphelins, traduit par François Rosso, Éditions Gallimard, 2014)
- Madame, les garçons sont les soucis des mères. — (Victor Hugo)
- (Par extension) Jeune homme.
- Pendant la fête, elle ne quittait pas mon bras et refusait de danser avec les autres garçons du village. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 98-99)
- Ce qui tourmentait et désolait et retournait le curé de Melotte, c’était le dévergondage des filles et des garçons du pays. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les garçons revenus du service militaire ont trouvé de plus en plus ennuyeuses les soirées du Causse enténébré et silencieux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- François Cadet, un bel homme, un beau garçon dont les filles s’éprennent d’abord, pour qui elles se jalousent et se déchirent. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- (Par extension) Homme de genre masculin.
- Je me rappelai la soirée et la nuit. Il y avait donc un garçon dans le lit. Quelle stratégie adopter ? — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 61)
- Je reçois bon nombre de messages me demandant d'expliquer la fin, et la quasi totalité en provenance de... GARÇONS ! — (Solange te parle, tweet du 17 octobre 2012)
- (Par extension) Homme célibataire.
- — Ainsi, vous êtes encore garçon ? reprit-elle lorsque l’Anglais lui eut fait observer que sa vie errante depuis trois ans eût été peu conciliable avec les liens de l’hyménée. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Si ce grand seigneur restait encore garçon, il y avait moins de sa faute que de celle de sa tante, qui ne connaissait pas les fables de La Fontaine. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 252 de l’édition Houssiaux de 1855)
- […]; sans doute, ils ont, eux aussi, certains du moins, des ascendants névrosiques, mais la mysophobie atteint le plus souvent des gens minutieux ou méticuleux par tempérament, par exemple, des vieilles filles ou des garçons âgés, célibataires. — (Édouard Gélineau, Des peurs maladives ou phobies, Paris : Société d’éditions scientifiques, 1894, page 92)
- Pinglet. — Toute réflexion faite, je ne dînerai pas ici… Tu vas chez ta sœur, je suis garçon… je vais m’offrir un petit repas fin au restaurant !… — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- Être vieux garçon, ça a ses avantages et ses inconvénients. — (Jo Barnais , Mort aux ténors, ch. XIII, Série noire, Gallimard, 1956, page 113)
- (Travail) Employé subalterne affecté à un service particulier. Celui qui travaille sous les ordres d’un maître, d’un patron ou d’un chef.
- Bert effleura successivement un bon nombre de métiers : il fut groom dans un magasin de nouveautés et chez un médecin, garçon de pharmacie, apprenti plombier. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 11 de l’édition de 1921)
- (En particulier) Serveur d’un café, d’un restaurant ou d’un hôtel.
- Nous nous mîmes à table. J’avais recommandé la carte au garçon : mes convives parurent contents. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- Garçon!… garçon!… des pieds de mouton à la poulette, et servez chaud… Allons, vivement. — (J. Gabriel et Charles Dupeuty, Fanfan le batonniste, acte I, scène 5, représentée au théâtre du Vaudeville le 30 août 1845 ; dans La France dramatique au dix-neuvième siècle : choix de pièces modernes, volume 13, Paris : C. Tresse)
- Les bistros regorgeaient d’hommes, de femmes endormis, que parfois le garçon réveillait pour qu’ils cédassent la place à de nouveaux venus. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il sollicita le garçon d’un timbre retentissant, en cognant bruyamment ses vastes pattes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 11)
- Paresseusement, Colombe égoutta les trois verres dans le seau à glace, avec une indifférence de vieux garçon, et les emplit de café tiède. — (Colette, Le toutounier, 1939)
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aidons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aider.
- « Le pays dans lequel nous intervenons importe peu. Nous aidons nos collègues français », avance le chef du détachement Cristian Buhaiànu. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 2)
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aider.
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dragon
- (Militaire) (Désuet) Qui est propre aux soldats nommés dragons.
- Il était, de la tête aux pieds, un officier du temps, avec tous les défauts et, les qualités de ce temps, pétri par la guerre et pour la guerre, et ne croyant qu’à elle, et n’aimant qu’elle ; un de ces dragons qui font sonner leurs gros talons, — comme dit la vieille chanson dragonne. — (Jules Barbey d’Aurevilly, Les Diaboliques, A. Lemerre, Paris, 1883, page 337)
- (Sens figuré) (Désuet) Qui est cavalier, sans gêne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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acceptons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accepter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accepter.
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con
- (Linguistique) Code ISO 639-3[1] du cofan.
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bison
- Grand bovidé (du genre Bison) existant en Amérique (Bison bison) et en Europe (Bison bonasus).
- Quelquefois un bison chargé d’années, fendant les flots à la nage, se vient coucher parmi de hautes herbes, dans une île du Meschacebé. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- Un second trappeur était accroupi devant la hutte, occupé à surveiller la cuisson de la bosse de bison que l’Élan-Noir avait annoncée à ses convives. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- "C'est inestimable. Certaines personnes viennent ici, elles n'ont pas le moral et repartent changées", explique l’éleveur de Siksika. "Par le passé, la naissance d’un bison blanc a toujours été un signe d'espoir. Je suis sûr que de bonnes choses vont arriver." — (Radio-Canada, La naissance d’un bison blanc vue comme un signe d’espoir, radio-canada.ca, 21 mai 2021)
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est parfois assimilé au buffle. On le retrouve surtout dans les armoiries canadiennes. À rapprocher de bœuf, buffle, taureau et vache.
- D’azur à une gerbe de blé d’or au chef de bleu céleste chargé d’un bison arrêté d’or, qui est de Regina du Saskatchewan → voir illustration « armoiries avec un bison »
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abandon
- État d’une personne, d’une chose abandonnée.
- C’est ton propre corps, toi, qui a lâché. Ton si beau corps. Confié maintenant aux accueils ultimes de la terre. Et par delà l’épouvante de mes chairs, et de l’amour, il me semble parfois que cette noce te convient, cet abandon, ce silence. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, page 123)
- Ce vieillard est dans le plus affreux abandon.
- Il mourut dans l’abandon.
- Il laisse sa maison dans un abandon, dans un état d’abandon qui en augmente tous les jours la dégradation.
- L’abandon de ses amis l’a consterné.
- Action d’abandonner, de délaisser.
- Presque partout dans le département, l'abandon des campagnes a causé un recul de l'olivier et parfois même de la vigne, submergés par la croissance spontanée des pins. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- De nombreux abandons d’animaux de compagnie ont lieu chaque année.
- Son absence et l’abandon de sa maison, de sa terre, ont achevé de le ruiner.
- L’abandon de ses amis l’a consterné.
- Acte de renoncer à une qualité, un emploi ou un poste.
- Un abandon de poste permet à un employeur de mettre fin à un contrat de travail.
- Fait de renoncer à une cause, une croyance.
- L'abandon de la foi.
- Fait de renoncer à un parti, un engagement.
- La crise d’un parti politique s’est traduite par une série d'abandons des militants.
- (Par extension) Renonciation à la possession, à la jouissance d’une chose.
- Il a fait sans hésiter l’abandon de sa fortune et même de sa vie.
- Il consent à l’abandon de ses droits.
- Le chrétien vit dans un parfait abandon à la Providence, à la volonté de Dieu.
- Fait de renoncer à une candidature dans une élection ou un concours.
- Les élections ont été marquées par l'abandon d’un des candidats.
- (Droit) Don, renonciation à un droit, abandon de famille.
- Il a souhaité l'abandon de ses biens.
- (Droit) Acte par lequel un débiteur abandonne tous ses biens à ses créanciers, pour se mettre à l’abri de leurs poursuites.
- Il a fait abandon de biens.
- Commissaire à l’abandon de biens.
- (Sens figuré) Sans contrainte. En toute confiance.
- Elle et sa meilleure amie se sont parlées avec abandon.
- Il m’a parlé avec abandon, avec un entier abandon.
- Il m’a touché par l’abandon qu’il a mis dans ses discours, dans ses confidences.
- (Sens figuré) Confidence.
- Je l'avais déjà trouvé mieux disposé ces derniers temps, et c'est finalement devant un plat de viande de boeuf, met emblématique de la gastronomie française, qu'il se sera laissé aller à quelques abandons. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
- En parlant des manières, des discours, des ouvrages d’esprit et des productions des arts, pour exprimer une sorte de facilité, de négligence heureuse qui exclut toute recherche, toute affectation, et ne laisse jamais sentir l’effort, ni le travail.
- Cette femme a de l’abandon dans ses manières, un gracieux abandon.
- Il a dans la conversation le plus aimable abandon.
- On remarque dans le style de cet auteur une sorte d’abandon.
- En bourse, acte par lequel l’acheteur renonce a un marché conclu en consentant à payer la prime.
- (Psychologie) Rupture des liens affectifs et matériels qui attachent un individu à son entourage plus ou moins proche.
- Mais une attente l’énervait : celle du courrier. Il avait télégraphié à Paris et écrit à Fontainebleau pour qu’on lui renvoyât ses lettres. Il ne recevait rien, et la sensation d’un grand abandon commençait à l’oppresser. — (Guy de Maupassant, Notre cœur, 3e partie, chapitre I, 1890)
- (Québec) Terrain en jachère.
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adhésion
- Action d’adhérer.
- Quand l'auteur anonyme de l’acte d’accusation écrit que le complot « résulte aussi bien du fait de l’adhésion respective du Comité de la Troisième Internationale, du Parti Communiste et de la Fédération des Soviets à l'Internationale de Moscou », il juge lui-même sa propre accusation. — (Henry Torrès, Histoire d'un complot, Paris : Éditions Clarté, 1921, p.18)
- Parce qu'elle est mutilation psychologique, et s'accompagne généralement de pratiques mortificatoires, l’adhésion idéologique doit être considéeée comme un état morbide, même si elle est socialement acceptée, devenant par là psychose socialisée. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 45)
- Ce n'est pas chaque fin de semaine que le peuple suisse se rend aux urnes pour se prononcer sur un acte de politique étrangère tel que l'adhésion de la Suisse à l'ONU. — (Éric Roethlisberger, Dialogue de Suisses sur l'adhésion à l'ONU, 1986)
- En effet, la forte mobilité du personnel de la direction fonctionne aussi comme un puissant système d'incitation au légitimisme, c'est-à-dire à l’adhésion aux raisons et intérêts de l'institution budgétaire. — (Alexandre Siné, L'ordre budgétaire: l'économie politique des dépenses de l'État, Éditions Economica, 2006, page 256)
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raison
- (Au singulier) Faculté intellectuelle par laquelle l’homme connaît, juge et se conduit, entendement.
- Ce principe de la philosophie cartésienne, je pense, donc je suis, est ce que les adversaires du cartésianisme ont attaqué avec le plus de persévérance; et cela se conçoit, car ce principe admis, l'autorité de la conscience et de la raison s'ensuit nécessairement. — (Jules Simon, Introduction de: « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
- Nous aurions pu discuter à l'infini sans tomber d'accord sur la nécessité qu'évoquait l'inspecteur. C'était, en effet, plus au sentiment qu'à la raison qu'il appartenait, somme toute, de nous départager. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- L’esprit de l’islam n'est pas rationnel, au sens grec du terme, puisque Dieu était au-delà de la raison et que « Son ordonnance de l'univers » devait être acceptée et non expliquée. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- Souvent, l'instance pour connaître le monde et prendre le contrôle de soi-même a été désignée sous le nom de « raison ». Celle-ci s'inscrit dans une structure hiérarchique où elle se trouve à représenter le plus haut de l'esprit, alors que les autres instances, imagination, mémoire, perception, sensation, se situent de l'autre côté, en direction du corps. — (Pierre Bertrand, Éloge de la fragilité, éditions Liber, Montréal, 2000, page 121)
- Sa raison s’affaiblit. — Sa raison s’égare. — Un être privé de raison. — Il a recouvré la raison.
- (Au singulier) (En particulier) (Philosophie) Ensemble de principes philosophiques de la connaissance ou de l'action
- L'âme de Wesley avait besoin d'un feu plus vif. Un jour (24 mai 1738), dans une sorte d’illumination, il entrevit la vraie foi qui est un lien vivant et non une opération de la raison. — (André Maurois, Histoire de l'Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p.600)
- Si Gobineau a été l'objet du dégoût, de la crainte, de l’ostracisme de nos « rationalistes », c'est qu'il s'est élevé à la fois contre leurs faux raisonnements et contre leur absurde principe de la primauté de la raison : […]. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 33)
- Martin Luther était un défenseur acharné de la foi, […]. Luther blâmait la raison d'être « une belle putain » et la « fiancée du diable ». Il écrivait : « Il n'existe sur Terre, parmi tous les périls, rien de plus dangereux qu'une raison adroite et bien pourvue, surtout si elle s'occupe de questions spirituelles qui touchent à l'âme et à Dieu ». — (David E. Walker, La pauvreté de la foi, dans Le Québec sceptique, n°21, p.32, hiver 1992)
- (Au singulier) Faculté de raisonner, d’établir des démonstrations, d’administrer des preuves.
- La raison discursive.
- La raison géométrique.
- (Au singulier) Le bon sens, le bon usage de la raison, la sagesse, la justesse d’esprit.
- La parfaite raison fuit toute extrémité,Et veut que l’on soit sage avec sobriété. — (Molière, Le Misanthrope, Philinte, acte I, scène I, 1667)
- Il faut que la raison domine tous nos actes. Or, que nous dit la raison : c’est que si le colonel Everest et ses compagnons, harassés par un voyage pénible, manquant peut-être du nécessaire, perdus dans cette solitaire contrée, ne nous trouvaient pas au lieu de rendez-vous, nous serions blâmables à tous égards. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- (Au singulier) Ce qui est de devoir, de droit, d’équité, de justice.
- Se rendre à la raison.
- Réduire quelqu’un à la raison, le ranger, l’amener, le mettre à la raison.
- La droite raison le veut.
- C’est la raison même.
- C’est raison, c’est bien raison que chacun soit maître chez soi.
- Cela est contre tout droit et raison, contre toute raison.
- Mettre la raison de son côté.
- Mettre quelqu’un à la raison signifie réduire quelqu’un par la force.
- Un homme politique ne doit pas devancer les circonstances. C’est un tort que d’avoir raison trop tôt. On ne fait pas les affaires avec des penseurs. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 327)
- Avoir raison, être fondé dans ce qu’on dit, dans ce qu’on fait.
- Vous avez tort, c’est lui qui a raison.
- Il a raison contre vous.
- C’est un homme qui veut toujours avoir raison.
- Ils prétendent tous deux avoir raison.
- Il a eu raison de congédier ce domestique.
- Il a eu raison en cela.
- Vous n’avez pas eu raison de vous emporter ainsi contre lui.
- (Au singulier) Réparation d’un outrage, d’un affront.
- Demander, tirer raison d’une offense.
- Demander raison à quelqu’un.
- Tirer raison de quelqu’un.
- Faire raison à quelqu’un.
- Preuve par discours, par argument.
- Forte, puissante raison.
- Raison démonstrative, décisive, péremptoire.
- Raison valable.
- Faible raison.
- Raison plausible, spécieuse.
- Donnez-nous de meilleures raisons.
- Je suis frappé, touché de vos raisons.
- Je me rends à vos raisons.
- Il m’a payé de mauvaises raisons.
- Sujet ; cause ; motif.
- C’est pourquoi José n’avait pas compris grand-chose aux raisons fournies par Esprit et qui voulaient qu’on épargnât Castagnier, meurtrier de ses copains, ses copains qui avaient eu confiance en lui. — (Exbrayat, Les Menteuses, Librairie des Champs-Élysées, 1970, chapitre IV)
- Il était question dans la complainte d’un assassin qui expose aux juges les raisons qui l’ont poussé à tuer sa maîtresse. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Catherine Guillouard, la PDG de la RATP, va quitter ses fonctions, « pour raisons personnelles », ont annoncé, jeudi, le gouvernement et l’entreprise publique. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 2 septembre 2022, page 2)
- (Droit) Titres et prétentions qu’une personne peut avoir. On l’emploie principalement dans ces phrases :
- Céder ses droits, noms, raisons et actions; être subrogé aux droits, noms, raisons et actions de quelqu’un.
- (Droit) Dénomination d’une société par les noms des associés, énoncés de la manière prévue par l’acte d’association pour signer toutes les pièces commerciales.
- Cette maison de banque est sous la raison, sous la raison sociale Gautier, Lefèvre et compagnie.
- (Désuet) La part d’un associé dans le fonds d’une société de commerce.
- Sa raison est d’un tiers, d’un cinquième. En ce sens il a vieilli; on dit : Son intérêt, sa part est de tant.
- (Mathématiques) Différence ou quotient de deux termes consécutifs, dans une progression, suivant qu’il s’agit d’une progression arithmétique ou d’une progression géométrique.
- Dans le deuxième cas, montrer que le mouvement est uniformément accéléré en vérifiant que la vitesse varie linéairement avec le temps (v = at + b) ou, ce qui est équivalent, en vérifiant que les intervalles entre les points forment une progression arithmétique de raison r = a(Δt)2. — (Roger Duffait, Expériences de physique: CAPES de sciences physiques, Éditions Bréal, 2e édition, 1996, page 213)
-
affectation
- Destination, application d’une chose à un certain usage.
- L’affectation d’une somme à telle dépense, d’un monument à tel usage.
- Action d’assigner un poste ; ce poste lui-même.
- Rejoindre son affectation.
- Action de doter une grandeur d’un signe qui en modifie la valeur.
- (Droit) Acte ou fait ayant pour conséquence d’incorporer un bien au domaine public.
- (Programmation) Attribution d’une valeur à une variable.
- (Sylviculture) Dans une forêt traitée en futaie régulière, surface qui doit être régénérée pendant un temps déterminé, appelé période.
- Action de feindre ou d’exagérer certains sentiments et certaines qualités.
- Je suis bien assuré de déplaire à ces femmes qui, dans ces mêmes salons, emportent d’assaut la considération par une affectation de tous les instants. — (Stendhal, De l’Amour, 1re préface de 1826)
- Il était accoutumé aux vieillards coquets de Paris. L’absence d’affectation et la conversation sage et nourrie de faits de M. de Serpierre achevèrent la conquête de Lucien ; l’absence d’affectation surtout lui parut chose incroyable en province. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La blouse glissait sur son épaule, elle la remonta et Benjamin aperçut la paire de lunettes dans sa main gauche, elle les mit sur son nez, lui tendit la joue et avec une affectation coquine : — Femme à lunettes, femme à quéquette, dit-elle. — (Serge Koster, La condition du passager : roman, éd. Flammarion, 1987, page 116)
- (Par extension) Manière de parler et d’agir qui s’éloigne du naturel.
- […] ; il vaudrait mieux pour votre honneur avoir conservé la voix et le langage d’un bandit, que de voiler vos projets sous l’affectation du langage et des manières d’un gentilhomme. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Canalis, pris jeune par la belle duchesse de Chaulieu, se justifia donc à lui-même ses affectations en se disant qu’elles plaisaient à cette femme dont le goût faisait loi. […]. Il se permettait des œillades interrogatives à son public, des poses de satisfaction, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
-
accointerions
- Première personne du pluriel du conditionnel présent du verbe accointer.
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abasourdirons
- Première personne du pluriel du futur du verbe abasourdir.
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vont
- Troisième personne du pluriel de l’indicatif présent de aller.
- Le raisonnement semble logique : « Si je mets une photo de moi avec une meuf bonne, toutes les meufs vont croire que je suis un bogosse irrésistible qui se tape uniquement des meufs bonnes et vont vouloir me pécho par mimétisme ». — (Steeve Bourdieu, L’Art de la drague 2.0, Éditions Flammarion, 2015)
-
adjurons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adjurer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adjurer.
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restons
- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif de rester.
- Première personne du pluriel de l’impératif de rester.
-
acculturation
- (Psychologie) Changement de la culture d’une population par le contact avec des personnes venant d’ailleurs ou avec d’autres cultures.
- Les consignes étaient probablement de consolider les positions militaires et de favoriser l'acculturation des peuplades conquises. — (Pierre Renucci, Claude, Perrin, Paris, 2012, page 181)
- L’identité [nationale] est aujourd’hui menacée de toutes parts par de puissants courants mondiaux de standardisation et d’acculturation radicale, et c’est contre ces courants que le printemps érable s’est dressé en bonne partie. — (Catherine Dorion, Le Devoir, 19 avril 2014)
- Nicolas Raisky reconnaît que ce programme en trois actes suppose une acculturation progressive entre élus et agents. — (Jean-Marc Joannès, « Économie circulaire et commande publique : l’œuf ou la poule ? », achatpublic.info, 4 janvier 2021 ; consulté le 4 janvier 2021)
- (Éthologie) Acquisition et transmission aux générations suivantes d’un trait de comportement.
- L’acculturation demande du temps, plusieurs générations pour être efficace, par l’adhésion que suscite une culture jugée plus gratifiante, séduisante par son exemple patent. — (Gérard Zwang, Les Comportements humains : Éthologie humaine, chez elsevier Masson, 2000)
-
mont
- (Géographie) Montagne. Il s’emploie surtout dans certaines expressions géographiques consacrées par l’usage. Au pluriel, le terme géographique est généralement suivi de la préposition de.
- Le mont Blanc.
- Le mont Dore.
- Le mont Athos.
- Le mont Sinaï.
- Les monts du Velay.
- Les monts du Rouergue.
- Les monts d’Auvergne.
- Les monts des Géants.
- Les monts Métallifères.
- Au pluriel et pris absolument, désigne ordinairement les Alpes.
- Passer, repasser les monts.
- Au-delà des monts.
- Deçà les monts.
- (Héraldique) Meuble représentant le relief du même nom dans les armoiries. Il est généralement mouvant de la pointe ou d’une partition. On doit blasonner le nombre de coupeaux quand il y en a plusieurs. Il se distingue de la montagne par sa forme arrondie au sommet. À rapprocher de colline et montagne.
- De gueules, à la tour d'or posée sur un mont de sinople, lui-même chargé d'un besant d'argent, surmontée d'un coucou en vol contourné d'or, surmonté d'une croix pattée du même accostée de deux fers de moulin d'argent, qui est de la commune de Mont-Roc du Tarn → voir illustration « armoiries avec un mont »
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acagnardassions
- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif du verbe acagnarder.
-
mettrons
- Première personne du pluriel du futur de mettre.
-
inflexion
- Action de fléchir, de plier, de courber.
- Le président répète que la démocratie américaine se trouve à un «point d’inflexion», et assure que lui, Joe Biden, peut la sauver. — (AFP, Un an après l’assaut du Capitole, Biden et Trump s’affrontent à distance, Le Journal de Québec, 4 janvier 2022)
- Inflexion du corps, de corps.
- Saluer en faisant une légère inflexion de corps.
- Changement léger de direction. Infléchir une orientation définie, c'est modifier sa tendance.
- Il ne s'agit pas d'une rupture profonde mais plutôt d'une inflexion.
- (Mathématiques) un point d’inflexion est un changement de la concavité sur la courbe d'une fonction continue.
- Il se dit, en termes d’optique, de l’espèce particulière de déviation que les rayons lumineux subissent lorsqu’ils passent dans les confins de deux milieux dont le pouvoir réfringent est différent.
- Le point d’inflexion.
- Il se dit aussi des changements de ton, d’accent dans la voix, soit en chantant, soit en parlant.
- Ce chanteur, cet acteur a des inflexions de voix agréables.
- Les inflexions justes font une bonne déclamation. Il se dit quelquefois de la disposition, de la facilité qu’on a à faire ces changements et à passer d’un ton à un autre.
- Cet orateur n’a point d’inflexion de voix.
- Un homme qui n’a point d’inflexion dans la voix ne saurait bien chanter.
- Ce récit a été fait avec une parfaite justesse d’inflexions. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre XXII, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- La voix des femmes qui sont belles ou le furent, qui plaisent ou qui plurent, peut seule avoir cette abondance d’inflexions heureuses et le son argentin qui est un rire encore. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 44)
- Il y avait dans cette joie tant de santé, d’innocence et d’entier oubli de soi que le visage de Toursène, mal habitué à sourire, eut une inflexion de gaieté. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Grammaire) (Vieilli) Flexion.
- Les diverses inflexions qu’un mot peut recevoir.
- (Linguistique) Mutation vocalique, comme dans die Häuser contre das Haus en allemand.
-
fraction
- Portion ou partie d'un tout.
- Après la dénomination des mois, nous nous sommes occupés des fractions du mois. Nous avons vu que les fractions des mois étant périodiques et revenant trois fois par mois et trente-six fois par an, étaient déjà fort bien nommées décades ou révolution de dix jours; […]. — (Calendrier républicain: décrété par la Convention Nationale, pour la IIIe année de la République française, Paris, 1795, p. 43)
- L'« éventrement » d'un supertanker menace la vie d'un petit équipage, mais pollue une fraction notable de la Manche ou de la mer du Nord. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 156)
- (En particulier) (Mathématiques) Écriture d’une quantité ou d’un nombre sous forme d’un quotient, dont les termes séparés par un trait de fraction sont appelés le numérateur et le dénominateur de la fraction.
- La fraction 4/6 n'est pas sous forme irréductible car 4 et 6 ont en plus de 1 le nombre 2 comme diviseur commun. Cette fraction est donc simplifiable et on a : 4/6 = 2×2/3×3 = 2/3 en simplifiant par 2 en haut et en bas. — (Marie-Virginie Speller, Se préparer au test d'aptitude : Tremplin 2, Passerelle 2, AST2, HEC, Essec, […], éd. Dunod, 2012, page 17)
- La fraction “un demi” peut s’écrire
- 1
- 2
- {displaystyle ,textstyle {frac {1}{2}},}
- ou
- 1
- /
- 2
- {displaystyle ;^{1}!/_{2},}
- , elle représente le même nombre que 0,50 ou
- 50
- 100
- {displaystyle ,textstyle {frac {50}{,100,}}}
- : cinquante centièmes.
- Les fractions
- 2
- 3
- {displaystyle ,textstyle {frac {2}{3}},}
- et
- 3
- 4
- {displaystyle ,textstyle {frac {3}{4}},}
- peuvent se lire “deux tiers” et “trois quarts”, ou “deux sur trois” et “trois sur quatre”.
- (Vieilli) (Religion) Action par laquelle on rompt, on divise.
- Le corps de Jésus-Christ n’est point rompu par la fraction de l’hostie.
-
abstinssions
- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif du verbe s’abstenir.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.