Dictionnaire des rimes
Les rimes en : accepteur
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "accepteur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
-
aplatisseur
- Celui qui aplatit quelque chose.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Instrument ou engin destiné à aplatir quelque chose.
- Matériel d’élevage - autre: Vends aplatisseur à céréales bon état triphasé 300 euros d'occasion.(Petite annonce)
- Fort dʼun aplatisseur et dʼune meule en pierre, il fabrique des huiles précieuses de fruits secs. — (Collectif, Denise Menu, Yvon Morvan, Territoires ruraux, attentes sociales et services, 2006)
-
afficheur
- Celui qui appose des affiches.
- Il attendait, impatient, derrière l’afficheur, qui, avec son gros pinceau, barbouillait le dos de l'affiche. — (Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830)
- Dispositif comportant des emplacements où l’on peut représenter des chiffres ou des lettres, sur un appareil, un réveil, un tableau etc.
- Smartphones, ordinateurs et tablettes sont passés à l’heure d’hiver automatiquement mais ce n’est pas forcément le cas de votre montre, de l’horloge de mamie ou de l’afficheur du four ou de la voiture. — (Changement d’heure. Nous sommes passés à l’heure d’hiver, pensez à régler vos montres, ouest-france.fr, 31 octobre 2021)
- Quand Maeva, étudiante de 22 ans manie le pistolet de distribution d’essence, c’est avec précaution. Un œil sur l’afficheur de prix, elle presse délicatement la poignée. — (Hocine Zaoui, Toulouse. Les victimes de la flambée du prix de l’essence, ladepeche.fr, 6 novembre 2021)
-
accompagnateur
- Celui qui accompagne.
- Tout accompagnateur, entre autres obligations administratives, est en effet tenu de se déclarer à la Direction départementale de la jeunesse et des sports dont dépend son activité, et à l'URSSAF. — (Jean-Pierre Lamic, Tourisme durable: utopie ou réalité ?, 2008)
- (Musique) Celui qui exécute un accompagnement musical.
- Cette cantatrice, ce virtuose amène son accompagnateur.
-
chanteur
- Personne qui chante, qui module sa voix pour produire de la musique.
- (En particulier) Personne qui fait métier de chanter.
- Appartenant à la grande confrérie des conteurs et chanteurs errants, ce troubadour marocain ne possède pour toute fortune qu’un âne famélique, un vieux haïk en lambeaux, une pipe et une blague à kif et un petit instrument primitif à deux cordes, un gimbri, attribut de son état. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 32)
- Tu n’as pas une vilaine voix et la mienne est très bien. De tous les chanteurs de plages que j’ai entendus, il n’y en a pas un seul que je n’aurais dégoté facilement. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 69 de l’édition de 1921)
- Les chanteurs sont supérieurs à ceux du même ordre entendus à Paris. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le chanteur des rues qui brame :« À vot’bon cœur, messieurs-dames »Paris sera toujours PanameEt tout ça ne vaut pas l’amour. — (Jean-Roger Caussimon, Paris jadis, 1977)
-
barbouilleur
- Personne qui barbouille.
- Dans le contexte culturel de la publication de ce livre, il est observé que, « Les intentions des barbouilleurs nocturnes sont de corsiser les noms des lieux » (Ettori, op. cit. : 360). — (Pierre Bertoncini, Le spectre de la mémoire de Pascal Paoli, 2011, page 11)
- (Sens figuré) (Familier) Mauvais peintre, mauvais écrivain.
- Ce que les romans du dix-septième siècle appelaient le coup de foudre, qui décide du destin du héros et de sa maîtresse, est un mouvement de l"âme qui, pour avoir été gâté par un nombre infini de barbouilleurs, n"en existe pas moins dans la nature; …. — (Stendhal, De l"Amour, 1822, note de bas de page de l’auteur)
-
erreur
- Fausse opinion ; fausse doctrine.
- La Foi qui sert de fondement à toutes les Religions n'est qu'un principe d’erreurs, d’illusions et d’impostures. — (Jean Meslier, Le Testament, chap. X, édition de Rudolf Charles, t.1, p.66, 1864)
- A l'opposé de George Sand qui s'élevait volontiers au-dessus des contingences et, sévère pour les erreurs des autres, était pleine d’indulgence pour ses propres erreurs, s’absolvait de ses chutes en planant, Musset avait une grande puissance de contrition et, par sa nature, était « mea-culpiste ». — (Maurice Donnay, Musset et l'amour, Éditions Flammarion, 1926, p. 42)
- Tirer quelqu’un d’erreur.
- C’est une erreur que de s’imaginer que… Vous croyez qu’il est franc avec vous : erreur.
- Vous faites erreur.
- Erreur dans la foi, en matière de foi.
- Vivre dans l’erreur.
- Persister dans l’erreur.
- La doctrine de cet homme est pleine d’erreurs.
- On a condamné ses erreurs.
- Combattre l’erreur.
- Laisser quelqu’un dans l’erreur.
- Triompher de l’erreur.
- Erreurs populaires, Fausses opinions, le plus souvent traditionnelles préjugés des ignorants.
- Les erreurs populaires en astronomie, en histoire.
- Illusion, comme dans cette expression.
- Les erreurs des sens.
- Faute ; méprise.
- Je pouvais être satisfait de mon atterrissage. Après quarante-huit jours de mer, mon erreur de longitude était inférieure à deux milles. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Quelque caillou qu'on lui présentât, il en situait toujours et sans erreur l'emplacement exact : […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958, page 70)
- Même fourmillement de fautes innombrables, d’erreurs ou d'inexactitudes phonétiques, dans les mots souletins que porte le dictionnaire du P. Lhande. — (Jean Larrasquet, Le basque de la Basse-Soule orientale, C. Klincksieck, 1939, page 21)
- (Droit) Erreur de personne ou sur la personne : erreur qui consiste à prendre une personne pour une autre ou à lui attribuer des qualités essentielles qu’elle n’a pas.
- « Au temps pour moi », concède ma prof de maths quand quelqu'un relève une erreur au tableau. — (Lily King, La Pluie et le beau temps, traduit de l'anglais (USA) par Bruno Boudard, Presses de la Cité, 2012, chap. 7)
- Il y a erreur dans ce calcul, dans ce relevé de comptes de droits d’auteur.
- (Proverbial) Erreur n’est pas compte.
- (Vieilli) Action d’errer, au sens d'aller de-ci de-là, ou de voyager.
- Au bord du lac ils viennent en cadenceEntrelacer les erreurs de leur danse,Et prolonger d'invisibles concerts. — (P. Fé de Barqueville, La belle au bois dormant, « Le palais d'Obéron », dans La belle au bois dormant, poème suivi d'élégies ; Urbain Canel libraire, Paris, 1825, page 75)
- Les erreurs d’Ulysse.
- (Psychologie) État d'esprit qui tient pour vrai ce qui est faux et réciproquement.
- Il se prend quelquefois, au pluriel, pour dérèglement dans les mœurs.
- Les folles erreurs de la jeunesse.
- Il est bien revenu de ses erreurs.
- Il est honteux de ses erreurs passées.
- (Sciences) Différence entre la valeur exacte et la valeur mesurée, calculée ou estimée.
- [...] on effectuera les opérations de l’arithmétique avec une erreur comprise entre 1/300 et 1/500 [...]. — (Machine à calculer in Annales des ponts et chaussées. 1. Partie. Mémoires et documents relatifs à l’art des constructions et au service de l’ingénieur ; Lois ; Ordonnances et autres actes concernant l’administration des Ponts et Chaussées - 1ère série, Paris, 1840, 2ème semestre, page 57 → lire en ligne)
- En pratique, suivant la qualité du récepteur employé, on observe une indication de la vitesse horizontale avec une erreur comprise entre 0,7 et 0,1 km/h dans 95 % des observations. — (Paul Correia, Guide pratique du GPS, Editions Eyrolles, 2012, page 41)
-
carillonneur
- Celui qui carillonne.
- Les cloches de la Pentecôte sonnèrent à grande volée dès neuf heures et demie du matin, et Diane, qui avait oublié de faire prévenir le carillonneur, s’éveilla pour la seconde fois. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- Maudit sois-tu carillonneurQue Dieu créa pour mon malheurDès le point du jour, à la cloche,Il s’accroche,Et le soir encore,Carillonne plus fort !Quand sonnera-t-on la mort du sonneur ? — (Comptine anonyme, Maudit sois-tu, carillonneur)
- Par là passait juste à point le curé de Condé, avec ses deux vicaires, ses chantres […] le carillonneur ; pépère Vilain, l’organiste […] — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle)
- Celui qui dénonce des situations intolérables.
- L’un entreprend de ressusciter la vocation européenne d’un État fondateur qui, jamais, n’a affiché autant de scepticisme. Il s’appelle Sammy Van Tuyll Van Serooskerken et dirige la liste « Europe démocratique ». L’autre est ce que la langue néerlandaise baptise un « carillonneur », celui qui tente d’éveiller ses concitoyens à un problème, la corruption en l’occurrence. — (Jean-Pierre Stroobants, Le « carillonneur » Van Buitenen chamboule le jeu aux Pays-Bas, Le Monde, 8 juin 2004)
- Sans carillonneurs, pas de démocratie.
- citatteur
-
monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
-
compteur
- (Mécanique) Instrument qui indique combien une machine accomplit de mouvements dans un temps donné.
- Dans le Point-d'Interrogation, […], nous avons toujours quelque chose à faire. […]. Les niveaux d'essence, le compte-tours, le thermomètre intérieur, le compteur de vitesse et le spiro-bloc d'huile à inspecter. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- (Par ellipse) Compteur kilométrique, dispositif servant à indiquer l’espace parcouru dans un temps donné.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par ellipse) Appareil qui sert à déterminer la quantité de gaz, d’électricité, d’eau, etc., consommée dans un temps donné.
- Un compteur à gaz, d'électricité, à eau.
- 15 janvier 42 – Les Martinez, eux, se chauffent à gogo à l’électricité : après le passage de l’employé de la C.P.D.E., ils piquent une épingle à travers le voyant et immobilisent le compteur. Papa nous a interdit d’employer cette méthode. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 200)
- (Grammaire) Type de classificateur utilisé seulement quand on compte. Les classificateurs en japonais sont des compteurs.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Argot) Prostituée, du point de vue du souteneur.
- Moi qui étais toujours si bien nippé, dites, vous vous souvenez, hein ? Et bourré de fric, avec mes deux compteurs de la Caumar. Tandis que maintenant. — (Léo Malet, Les rats de Montsouris, Robert Laffont, Paris, 1955)
- (Programmation) Variable qui s’incrémente pour compter quelque chose.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
fleur
- (Botanique) Ensemble des organes de la reproduction sexuée et des enveloppes qui les entourent chez les angiospermes, aussi appelés « plantes à fleurs ».
- Soudain, sans raison valable, elle se réveillait chez un tel parce que les sorbiers croulaient de fleurs musquées, chez un autre parce qu’un gel tardif avait rôti leurs blancs corymbes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- La scène de la réconciliation, où Béatrix fit rejurer haine à l’épouse qui jouait, dit-elle, la comédie du lait répandu, se passa dans un vrai bocage où elle minaudait environnée de fleurs ravissantes, de jardinières d’un luxe effréné. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, troisième partie)
- (Sens figuré) — Elle contempla longtemps, comme pour engourdir sa peine, le patient manège des abeilles qui s’affairaient d’une fleur à l’autre. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par métonymie) La plante à fleurs elle-même.
- Madame Hanson a la gracieuseté de nous apporter des fleurs, la chose la plus précieuse qu'elle puisse nous offrir sous ce triste climat; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- Mais je n’aime pas les fleurs bêtes, car si blasphématoire que cela paraisse, il y a des fleurs bêtes, ou plutôt des fleurs, des pauvres fleurs à qui les horticulteurs ont communiqué leur bêtise contagieuse. — (Octave Mirbeau, Le Concombre fugitif, édition 1921)
- Non, il cultivait toutes sortes de fleurs, pas seulement des ipomées.— (Keigo Higashino, La Fleur de l’illusion, traduit par Sophie Refle, 2016)
- (Par extension) Motif décoratif qui imite ces fleurs.
- Mariées au lendemain de la Grande Guerre, on les a peut-être vues en robe à pois et blouse à fleurs, l’été, pendant quatre ou cinq ans, le temps que les funérailles entrent dans la danse. — (Maxime Rapaille, Le feu des Fagnes, Dricot, 2001, page 59)
- Au contraire, rien de plus gracieux que la statue de Xochipilli, dieu de la jeunesse, de la musique et des jeux, tout décoré de fleurs.— (Jacques Soustelle, Les Aztèques: « Que sais-je ? » n° 1391, octobre 2011)
- (Sens figuré) Service rendu aimablement par une personne à une autre.
- Le patron n'a pas voulu que je paie ma note. C'était bien le premier jour qu'il me faisait une fleur. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XXV, Série noire, Gallimard, 1956, page 227)
- (Sens figuré) Le meilleur de quelque chose.
- Nos immenses possessions dans tous les empires de l’Europe, notre haute réputation militaire, qui fait que la fleur de la chevalerie, dans tous les climats chrétiens, s’est rangée sous nos bannières, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- C’est une femme de vingt-cinq ans, dans la plus belle fleur de la jeunesse. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- D’un radieux univers villageois ils ne voulaient que la fleur, le meilleur, le plus désert, le non-foulé, tout ce qui rajeunit et recommence à l’écart de l’homme. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 84.)
- D’ailleurs, qui est sur l’autre liste ? Toute la fleur : le quincaillier, le tailleur, le cordonnier… bref, un échantillon de tous les réactionnaires. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 87)
- Le 4 août 1578, à Ksar el-Kébir, la bataille des Trois Rois se solda par une tragique victoire de l'allié d'Élisabeth : 8 000 morts, 15 000 prisonniers, la fleur de la noblesse portugaise décimée, et ce fut bien le diable si une centaine de survivants en réchappèrent. — (Joanny Moulin, Elisabeth : La reine de fer, Éditions du Cerf, 2015, chap. 23)
- (Canada) (Désuet) (Français dialectal) Farine. Note : Par réduction de fleur de farine.
- Va me chercher la fleur dans le garde-manger.
- Je me suis acheté quelques livres de fleur d’avoine et du sucre […]. — (Journal de Lorenzo Létourneau (1899), 17 Eldorado, Qualigram/Linguatech, Montréal, 2006)
- « Le lundi matin on ouvrait une poche de fleur et on se faisait des crêpes plein un siau, et tout le reste de la semaine, trois fois par jour, pour manger, on allait puiser dans le siau. Le mercredi n’était pas arrivé qu’il n’y avait déjà plus de crêpes, parce qu’elles se collaient toutes ensemble ; il n’y avait plus rien qu’un bloc de pâte. On se coupait un gros morceau de pâte avec son couteau, on se mettait ça dans le ventre et puis bûche et bûche encore !… — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Ce mot n’est plus vraiment employé. Quand j’en entends parler, c’est toujours quelqu’un qui me raconte un souvenir d’une de ses aïeules qui utilisait le mot fleur pour nommer la farine. Évidemment, comme l’anglais flour « farine » se prononce de la même manière que flower « fleur », il est très facile de conclure à l’anglicisme. Pourtant, il n’en est rien. […] L’expression fleur de farine était utilisée pour faire référence à la farine la plus fine. Par économie, on en est venu à utiliser seulement le mot fleur. — (Anne-Marie Beaudoin-Bégin, La langue rapaillée, éditions Somme toute, 2015, page 88)
- (Par analogie) Virginité d’une femme.
- Il est bon de garder sa fleur;Mais pour l’avoir perdue il ne se faut pas pendre — (Jean de la Fontaine, La fiancée du roi de Garbe)
- (Par analogie) Sexe des femmes.
- Aude m'observait toujours, les jambes légèrement écartées, et j'aperçus, tout en nageant, cette petite fleur rose et nacrée qui m'avait fait dire à Aude, chez Mme de Lugarde, qu'elle avait le sexe le plus élégant qu'il m'ait jamais été donné de contempler [...] — (Jean Raspail, Les Yeux d'Irène, Paris, Albin Michel, 1984)
- (Chimie) Substances à l’état de pureté ou d’extrême division, produites par sublimation. → voir fleur de sel → voir fleur de soufre
- […], on descendit dans des caves, on suivit des souterrains dont les parois, cotonnées par les fleurs du nitre, […], laissaient suinter l’eau qui retombait en gouttes. — (Maurice Maindron, Blancador l’avantageux, Éditions de la Revue Blanche, 1901, page 362)
- Surface d’une chose.
-
calibreur
- Personne ou machine qui calibre.
- Je recherche un calibreur à rouleau pour calibrer des pommes de terre.
- Un tube d’enrichissement, débouchant dans l’arrivée principale d’air permet à la dépression amont de s’exercer sur le puits, lequel est également équipé d’un calibreur d’air fournissant de l’air prélevé au-dessus de la cuve à niveau constant. — (André Nouven, La carburation, 1971)
-
avorteur
- Personne pratiquant un avortement.
- Les peines sont criminelles lorsque l’avortement a été procuré en l’absence de consentement de la femme, lorsque la femme est décédée des suites des manœuvres abortives et lorsque l’avorteur est membre du corps médical. — (Stéphanie Villers, L’avortement et la justice, une répression illusoire ?: Discours normatifs et pratiques judiciaires en Belgique (1918-1940), 2009)
-
affameur
- Celui qui réduit une ou plusieurs personnes à la faim.
- (Populaire) Exploiteur.
- La bouche grasse, les pommettes rouges, les yeux injectés de bourgogne, Guillaume-Adolphe Porcellet célébra la grève, la sainte grève!... Avec une rare éloquence, il parla des exploiteurs de peuples, des affameurs de pauvres. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
-
approbateur
- Celui qui approuve par un témoignage d’estime.
- Une pareille conduite n’aura guère d’approbateurs.
- (Vieilli) (En particulier) Censeur qui avait donné son approbation publique à un livre, à un ouvrage.
- Les approbateurs de son livre furent tels et tels docteurs.
-
cumulateur
- (Arithmétique) Dans une addition, l’opérande ajouté au cumulande pour obtenir la somme. Dans l’addition 2 + 1 = 3, le cumulateur est 1.
- Le nombre placé en haut est appelé cumulande tandis que celui du bas porte le nom de cumulateur. Le résultat final est la somme. — (Addition et report en base 10)
-
appareilleur
- (Désuet) Chef ouvrier qui trace le trait, la coupe de la pierre à tous les tailleurs de pierre d’un chantier.
- En plus de la réalisation des épures à l'échelle, l'appareilleur établissait également les commandes de pierres.
- La fonction dʼappareilleur était à cet égard, un bon tremplin. — (Société des historiens médiévistes de lʼenseignement supérieur public, Les serviteurs de lʼétat au moyen âge, 1999)
- Il me parlait parfois, très gravement, de son métier, ou plutôt de son art, car il était maître appareilleur.Il n'estimait pas beaucoup les maçons : « Nous, disait-il, nous montions des murs en pierres appareillées, c'est-à-dire qui s'emboîtent exactement les unes dans les autres, par des tenons et des mortaises, des embrèvements, des queues d'aronde, des traits de Jupiter... Bien sûr, nous coulions aussi du plomb dans des rainures, pour empêcher le glissement. Mais c'était incrusté dans les deux blocs, et ça ne se voyait pas ! Tandis que les maçons ils prennent les pierres comme elles viennent, et ils bouchent les trous avec des paquets de mortier… Un maçon, c'est un noyeur de pierres, et il les cache parce qu'il n'a pas su les tailler. » — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, pages 17-18)
- (Par extension) Personne qui prépare le travail de toute fabrication.
- (Rare) Proxénète.
- Rétif, le sociologue de la prostitution à Paris, est une mine pour celui qui veut étudier ce phénomène ainsi que le milieu des maquerelles et des appareilleurs. La traite des enfants était parfaitement organisée. Sa Majesté en avait besoin. — (Otto Flake, Le Marquis de Sade, 1933)
-
contacteur
- Appareil électromécanique permettant d’établir à distance un contact électrique.
- Les contacts sont formés par un contacteur à ressort fixé à un bras radial qui, en tournant, amène le contacteur sur une bague à surfaces alternantes, conductrices et isolantes, fermant ainsi ou interrompant le circuit [...]. — (Description des machines et procédés pour lesquels des brevets d'invention ont été pris sous le régime de la loi du 5 Juillet 1844, Imprimerie nationale, 1890)
- Contacteur : interrupteur capable de nombreuses manœuvres et télécommandable. — (Mini-centrales hydroélectriques - Page 87, Pierre Lavy - 2011)
- Un contacteur défectueux ne faisait plus correctement son boulot et laissait passer le courant au gré de ses caprices, même lorsque le levier était basculé sur off. — (Jean-Paul Didierlaurent, Le liseur de 6h27, Au Diable Vauvert, 2014, p. 63)
- (Marketing) Dans le commerce de rue, la brocante, personne chargée par un contactable de repérer tel ou tel objet à acquérir.
- Le lien entre contacteur et contactable est mutuel, c’est-à-dire implicitement moral, et porte sur des opérations éventuelles. — (Hervé Sciardet, Les marchands de l’aube: ethnographie et théorie du commerce aux puces de Saint-Ouen, Economica, 2003, page 149)
- Une part essentielle des transactions se déroule dans un cadre de relations personnelles entre contacteur et contactable. Le contactable, au travers de ces conversations répétées ou de transactions commentées, fournit à son contacteur une image du type d’objet qu’il serait susceptible de lui acheter. — (Jeanne Brody, La Rue, Presses universitaires du Mirail, 2005, page 230)
-
adjudicateur
- Celui qui est chargé d’une adjudication.
- Huissier, notaire adjudicateur.
- Dès les premiers objets exposés – des tasses, des pots à épices, une poissonnière, des plats de toutes sortes, le dialogue entre le public et l’adjudicateur est d’une familiarité croustillante :– Cinq pots en étain ! Enfin… six pots. Quand on aime, on compte pas. Mise à prix, six euros ! — (Philippe Delerm, Enregistrements pirates, Éditions du Rocher, 2003, page 139)
- Un adjudicateur provisoire a été désigné pour l’usine à glace. — (Octave Jokung Nguéna, Initiative PPTE, quels enjeux pour l’Afrique, 2005)
-
découpeur
- Celui qui travaille en découpure.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
agioteur
- Qui concerne ou se livre à l’agiotage.
- Nous demandons ce que fait là cette aristocratie agioteuse, et comment la plèbe actionnaire ne songe pas à l’éliminer ? — (Georges Duchêne, La Spéculation devant les tribunaux : pratique et théorie de l’agiotage, Librairie centrale, 1867, page 319)
- Les avertissements que l’Economist fit entendre à l’endroit de la fièvre agiotrice dont les chemins de fer, à cette époque, étaient devenus l’objet, ainsi que ses articles sur la crise financière et commerciale de 1847, ont eu plus que du mérite littéraire : ils ont exercé une grande influence pratique ; ils ont, de l’avis des grands hommes compétents, contribué beaucoup à empêcher des désastres plus grands et plus graves. — (Journal des économistes, 1860)
-
crocheteur
- Celui qui crochète.
- Crocheteur de serrures.
- Crocheteur de portes.
- Il ne lui répugnait pas de se comparer à un habile crocheteur de serrures qui, par ruse ou par violence, va prendre sa part de la richesse commune. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Celui qui porte des fardeaux avec des crochets.
- La charge d’un crocheteur.
- Fort comme un crocheteur.
- Des injures de crocheteur.
- Un valet.— Monsieur, il vient d’arriver un domestique qui demande à vous parler ; il est suivi d’un crocheteur qui porte une valise. — (Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, 1730)
- Saint Jean devait être tout à fait le contraire d’un athlète : c’était, je le parierais, un beau jeune homme pâle et frêle, avec une expression mélancolique, et non une espèce de crocheteur dont la mine farouche aurait suffi pour intimider Hérode et Pilate. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, page 128)
-
aboyeur
- Qui aboie ou pousse des cris semblables à des aboiements.
- Les conquérants espagnols ont soumis les empires d’Amérique du Sud en partie grâce à de grands chiens aboyeurs et féroces. — (Pierre Schulz, Consolation par le chien : De la caninisation, PUF, 2010)
-
calomniateur
- Celui qui calomnie.
- Une autre calomniatrice se joignit à elle, & sçut donner de telles couleurs a ses impostures qu’elle les fit croire enfin à plusieurs. — (Adrien Baillet, Les Vies des saints : disposées selon l’ordre des calendriers, page 386, 1701)
- Leur bonheur à tous deux faisait une part du sien, c’était donc à lui d’essayer de leur rendre cette splendeur ternie un moment par un calomniateur ; […]. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Le démon recourt à des calomniateurs pour nuire à François. Maintes fois l’évêque de Genève a fait l’objet de calomnies et de ragots de la part de certains ministres du culte réformé : […]. — (Gilles Jeanguenin, Saint François de Sales : son combat contre le démon, page 38, Éditions de l’Emmanuel, 2009)
- C’est un mensonge et c’est une calomnie ! Vous êtes un petit calomniateur en disant ça… — (Nicolas Sarkozy à François Hollande, 2012 : Le débat, 2 mai 2012)
-
bourlingueur
- (Terme historiquement marin) Marin qui prend la mer par gros temps et dont le navire chahuté est soumis à des manœuvres complexes.
- (Par extension) Aventurier ou quelqu’un qui voyage beaucoup.
- Je l’interrogeai en pidgin, la langue internationale des bourlingueurs de l’immense Pacifique et du non moins vaste Océan Indien : […]. — (Sylvio Sereno, Latitude 9°-S, Éditions du Faucon Noir, 1956, page 18)
- Un bourlingueur sait emporter tout ce qui lui est nécessaire dans un volume réduit. — (Gilbert Bordes, La rebelle des sentiers de Lure, 2013)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.