Dictionnaire des rimes
Les rimes en : accaparant
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "accaparant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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enfant
- Garçon ou fille qui n’a pas encore atteint l’adolescence.
- Mais l’enfant, de plus en plus épeuré, s’était caché dans les jupons de la femme. — (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- Je vis toute la famille de mon hôte, une vingtaine de personnes, dont une dizaine d’enfants, qui dormaient, serrés les uns contre les autres, sur des nattes de pandanus. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- C’est avec de telles calembredaines que le prêtres s’imaginent piper la confiance des enfants à l’âge où, précisément, ils commencent à discerner qu’ils n’ont pas poussé dans les choux. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
- Cet enfant unique est d’ailleurs élevé très mal : un enfant gâté, dorloté, pourri d’égoïsme. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La salle de réunion du conseil municipal avait autrefois servi de salle de classe pour les enfants du village. — (Bernard Rougier, Des fleurs pour Clémentine, Publibook, 2011, page 33)
- Avec le développement des sciences humaines nous sommes parvenus à une perception de plus en plus attentive de l’individualité de l’enfant. Cet enfant n’est plus ainsi celui qui, selon l’étymologie latine, « ne parle pas ». Bien au contraire, il parle et il est écouté. On peut même affirmer que l’essentiel de la vie familiale est bien ce dialogue de plus en plus égalitaire et ouvert entre les enfants et leurs parents, entre les enfants et le monde. — (Simone Veil, discours à la Conférence internationale de la famille à l’UNESCO, Paris, 8 janvier 1979, dans Simone Veil, Mes combats, Bayard, 2016, page 380)
- Fils ou fille, de tout âge, par relation au père ou à la mère.
- Cette infécondité, qui, de mois en mois, lui fit verser des torrents de larmes, entretint longtemps le mépris de Brigitte, qui lui reprochait de n’être bonne à rien, pas même à faire des enfants. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- L’inconnu devait être le père de cette enfant qui, sans le remercier, lui prit familièrement le bras et l’entraîna brusquement dans le jardin. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Fils, par relation à ses parents.
- — Laisse-t-elle plusieurs enfants ?— Elle ne laisse pas d’enfants, Monsieur ; elle n’a qu’une fille, dit Claudie, qui n’appliquait, comme font les Berrichons, le mot d’enfant qu’au sexe masculin. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- J’aurais pu […] avoir là des enfants bronzés qui auraient grandi libres et heureux sous le chaud soleil de la Polynésie. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- On ne fait plus d’enfants, chez nous, sauf dans les coins pouilleux, dans les milieux de misère, certains samedi de paye, après stations devant les comptoirs des bistrots. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 75)
- Celle-ci, mariée à un ingénieur du P.-L.-M., vivait avec ses trois enfants, dans une maisonnette que le ménage avait fait élever, après la guerre, sur un lotissement de Brunoy. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Dès que leurs enfants pourraient s’y aventurer, […], les mères les sermonnent à grosse voix : « Ne va jamais là tout seul, sais-tu : la bête à crochets te mangerait ». — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Un capitulaire prescrit de ne contracter que des unions légitimes, car celles-là seules donnent des enfants capables de succéder. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l’Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e édition, 1956, page 113)
- (Par extension) Descendant, descendante en ligne directe et indirecte.
- Nous sommes tous enfants d’Adam.
- Personne proche de manière affective, amicale, filiale.
- Ma belle enfant.
- Venez, mon enfant.
- Ma chère enfant, écoutez-moi.
- Courage, enfants, criait-il à ses soldats.
- Voilà une belle enfant !
- Vous êtes une aimable enfant.
- Représentants les plus jeunes d’une population.
- Partout, les ministres affirmaient que « la Patrie pouvait compter sur ses enfants ». Et ce mot « enfants » avait un prestige tout neuf. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, pages 135-136)
- (Sens figuré) (Vieilli) Chose qui est produite par une autre, qui en naît, qui en résulte.
- Le remords est enfant du crime.
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incluant
- (Lexicologie) Catégorie générique d’objets par laquelle est défini le référent (le signifié) d’un mot dans un dictionnaire (complétée par les traits différenciateurs permettant de le distinguer des autres membres de cette catégorie, et donc des autres mots).
- Fonte : alliage de fer et de carbone [...]Cette définition du Petit Robert se compose de l’incluant (« alliage »), qui nomme la catégorie générale à laquelle appartient le référent, et de traits différentiateurs (« fer » et « carbone ») qui le distinguent des autres alliages (laiton, bronze, etc.), c’est-à-dire des autres référents nommés de la catégorie. « Alliage » est l’incluant ou l’hyperonyme de « fonte ». La définition est ordonnée (incluant placé, en général, en premier), hiérarchisée et distinctive. — (Alise Lehmann et Françoise Martin-Berthet, Lexicologie : Sémantique, morphologie et lexicographie, Armand Collin, 2018, chapitre 3)
- Par opposition aux « vrais » incluants, les faux incluants ne permettent pas de répondre de façon minimale à la question : Qu’est-ce que le concept X ? Le faux incluant n’évoque pas le genre de concepts auquel appartient le défini et, de ce fait, le recours à un faux incluant est souvent considéré comme la marque d’une définition inadéquate. Ainsi, si l’on définit « bouillie » par : « Farine que l’on fait bouillir dans du lait ou de l’eau jusqu’à ce qu’elle ait la consistance d’une pâte plus ou moins épaisse », la définition n’est pas satisfaisante puisque la bouillie n’est pas un type de farine. — (Robert Vézina, Xavier Darras, Jean Bédard et Micheline Lapointe-Giguère, La rédaction de définitions terminologiques, Office québécois de la langue française, 2009, page 10)
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aboyant
- Participe présent du verbe aboyer.
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approfondissant
- Participe présent de approfondir.
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affectionnant
- Participe présent du verbe affectionner.
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accostant
- Participe présent du verbe accoster.
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affadissement
- Action d’affadir, entraînant une perte d’intensité.
- L’affadissement, que j’avais tant redouté, ne ternit pas cette frénésie : au contraire, celle-ci s’approfondissait à chaque fois. — (Amélie Nothomb, Journal d’Hirondelle, Éditions Albin Michel, Paris, 2006, page 28)
- La mondialisation et le grand métissage qui l’accompagne entraînent, partout dans le monde, l’affadissement des croyances, voire leur disparition pure et simple. — (Patrick Jean-Baptiste, Par tous les dieux !, Télérama, 14 décembre 2016)
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temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
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accidentellement
- D’une manière accidentelle.
- Des scientifiques créent la pile du futur accidentellement. Souvent, les avancées scientifiques sont les résultats de plusieurs années de recherche… Mais certaines d’entre elles se découvrent accidentellement. Deux scientifiques de l’Université de Californie à Los Angeles ont inventé la pile du futur par total hasard. Chose assez surprenante nous direz-vous ! — (Bigorre Informatique Solution, 24 mai 2013)
- […] ; encore sa vie fut-elle accidentellement écourtée, puisqu’il périt « de langueur » un an après avoir été éborgné par un corbeau. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- Les courroies ont l’avantage de glisser sur la poulie lorsque l’action de l’outil devient accidentellement trop forte : ce glissement fait éviter la rupture de l’outil ou des appareils de tour. — (Coquilhat, Cours élémentaire sur la fabrication des bouches à feu en fonte et en bronze, et des projectiles, part. 3, dans Mémoires de la Société royale des sciences de Liège, t. 13, 1858)
- On sait que l’emploi du fer fut inconnu de toute l’Amérique avant l’arrivée de Colomb. […]. Parfois cependant le fer météorique est employé accidentellement. — (René Thévenin & Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e éd., p.18)
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accueillant
- Qui fait bon accueil.
- Les îliens sont aussi très accueillants. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 31 juillet 2022, page 3)
- Il la reportait au contraire, en pleine connaissance de cause, dans le château si accueillant de la vallée du Rhône. — (Georges Lambin, Voyages de Shakespeare en France et en Italie, 1962)
- Et quelle que soit votre méthode, tâchez de vous faire accueillant dès la salutation. Pas hypocrite, niais ou fleur bleue : accueillant, simplement. — (Vincent Thibault, Un texto à la fois, Québec, 2016, p 33)
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additionnant
- Participe présent du verbe additionner.
- En additionnant les dépenses de son procès et de son séjour, il se promettait à son retour d’empoisonner le préfet ou de le minotauriser ! — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
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réveillant
- Participe présent de réveiller.
- Je trouvais ce matin en me réveillant et en pensant que nous n’étions plus brouillés que c’était comme si on m’avait rendu l’usage d’un bras ou d’une jambe. Je tâcherai de ne me plus écloper ni manchoter. — (Isabelle de Charrière, Benjamin Constant, Correspondance (1787-1805), 1996, page 411)
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allant
- Qui aime à aller et venir ; qui montre de l’activité.
- Je ne t'ai pas trouvée bien allante, ma chérie. Ce qui te soucie n'est pas trop grave, j'espère ! — (Pierre Lemaitre, Le Silence et la Colère, Calmann-Lévy, 2023)
- Je crois bien que, sous ses airs allants et vigoureux, il était faible et influençable. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 117)
- Au temps de ma jeunesse allante et vagabonde,J’ai goûté l’hydromel avecque Kunégonde,Et le vin de groseille et des ersatz aussi… — (Albert Truphémus, Poème aux nobles vins d’Algérie, paru dans La Parenthèse n°36 de mai 1934)
- (Sens figuré) (Par analogie) Motivé.
- [Titre] Peu allante sur l’élargissement, l’UE soutient les Balkans face à la pandémie — (Jean-Pierre Stroobants, Peu allante sur l’élargissement, l’UE soutient les Balkans face à la pandémie, Le Monde. Mis en ligne le 7 mai 2020)
- (Sports hippiques) En parlant d'un cheval dans une course, impétueux, brillant, qui tire, qui va plus vite que ne le voudrait son cavalier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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peinant
- Participe présent de peiner.
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affectant
- Participe présent du verbe affecter.
- M’autorisez-vous, maintenant, s’informa-t-il, en affectant une rondeur pleine de suffisance, à évoquer l’atmosphère du crime ? — (Francis Carco, L’Homme de minuit, 1938)
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actionnement
- Mise en œuvre, mise en marche, fait d’actionner.
- L’actionnement à distance d’une machine.
- L’actionnement des condenseurs se faisait autrefois sur les machines à allure lente, par l’attaque directe de la pompe par la machine elle-même. — (La Revue électrique, volume 16, 1911)
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aérant
- Participe présent du verbe aérer.
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achigan
- (Zoologie) Poisson du genre Micropterus (famille des Centrarchidae). On distingue l’achigan à petite bouche et l’achigan à grande bouche.
- Le passage de l'achigan en amont des barrages peut cependant très bien s'expliquer. — (Québec (Province). Dept. of Fish and Game, Rapport Général. General Report, 1945)
- L’achigan est présent, pour sa part, dans le sud de ce territoire structuré, au grand plaisir des amateurs de sensations fortes. — (Patrick Campeau, Expéditions sans prétention, Le Journal de Montréal, 13 février 2021)
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distant
- Qui est séparé par un intervalle plus ou moins grand.
- Leur but est de démontrer l’homologie de la flore et de la faune dans trois stations édaphiquement et climatiquement proches, distantes d'une dizaine de kilomètres. — (Jean-Michel Gobat, Michel Aragno et Willy Matthey, Le sol vivant: bases de pédologie, biologie des sols, Presses polytechniques & universitaires romandes, 2010, page 502)
- (Informatique) Qui est situé à un autre emplacement géographique, dont l’accès nécessite un passage par le réseau ajoutant de la latence.
- Au tout départ, les VMs hébergées sur Public Cloud étaient associées à du stockage distant : c’était la solution logique d’un point de vue mutualisation, mais la latence réseau limitait les performances dans des proportions trop importantes. — (Damien Rannou, Public Cloud accélère jusqu’à x10 sur les IOPS, Blog OVH, 1er octobre 2018 → lire en ligne)
- (Sens figuré) Qui tient les gens à distance ; qui repousse la familiarité.
- Je pensai que j'avais été trop aimable ou familière avec Adam Johnson et je rédigeai un texte froid et distant: [...]. — (Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Éditions Albin Michel S.A., 1999, page 11)
- Tous deux, comme moi, sont grouillots mais un peu distants tout de même, une sorte de grouillots chefs qui ne m'appellent que « Petit Pierre » ce que je n'apprécie pas trop, mais je souhaite tellement être des leurs que j'accepte cette sorte de subordination. — (Pierre Biais, Du feu à l'incendie, Éditions Publibook, 2009, page 13)
- Sofer se rendit compte qu'il souriait niaisement bien que les questions posées méritassent beaucoup plus de sérieux. Il se contrôla et reprit sa posture distante, plus ironique que vraiment sévère. — (Marek Halter, Le Vent des Khazars, Éditions Robert Laffont, 2011, chapitre 4)
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abasourdissement
- (Rare) État d’une personne étourdie par un grand bruit.
- (Sens figuré) Stupeur.
- […] l’embarquement, le départ, tout cela confondu dans le tangage et l’abasourdissement des premiers jours de mer. — (Alphonse Daudet, Monologue à bord, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 145)
- Alors, partagé entre l'abasourdissement et l'indignation, je commençai à dire quelques mots dans cette langue que je parle depuis l'enfance, et qui leur fut à peine plus familière que le latin. — (Michel Hochmann, Venise et Rome 1500-1600: deux écoles de peinture et leurs échanges, 2004)
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mondialement
- D’une manière mondiale.
- C’est un produit reconnu mondialement donc la demande est plus importante. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 34 (an parlant du caviar))
- Sur les îles toutes proches de Murano et Burano, des maîtres verriers et denteliers mondialement reconnus poursuivent cette tradition artistique. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, page 19)
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abstrayant
- Participe présent de abstraire.
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rendant
- Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
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restaurant
- (Désuet) Aliment ou nourriture qui revigore, d’où repas.
- Je me contenterai de remarquer très sérieusement, que le substantif féminin Frigousse, salade de viandes froides, est oublié dans le Dictionnaire de l’Académie ; ce qui n’est guère excusable, une copieuse frigousse étant le meilleur restaurant qu’on puisse offrir à des chasseurs en halte, ou à des pêcheurs fatigués. — (Gabriel Feydel, Remarques morales, philosophiques et grammaticales, sur le Dictionnaire de l’Académie, Antoine-Augustin Renouard, Paris, 1807, page 118)
- (Sens figuré) — Chacune de vos conquêtes est mon restaurant. — (Voltaire)
- Établissement commercial où l’on vend des repas.
- Ils s’attablent dans de bons restaurants, se font déboucher des bouteilles de Châteauneuf-du-Pape, dégustent des liqueurs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il continua sa marche, pénétrant dans la vieille ville, et entra dans un petit restaurant qui servait de la socca, un plat traditionnel qu'il appréciait. — (Michael Genelin, Les jeunes filles et la mort, 2013)
- Et pourtant Elhamy est un gourmand, qui ne mangerait pas aussi souvent au restaurant, si sa femme savait mieux l’allécher ici. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Les adresses gourmandes connaissent le même phénomène, les brasseries, salons de thé, cafés-restaurants côtoient les fast-food, et les restaurants de cuisine étrangère font leur apparition. — (Delphine Christophe, Georgina Letourmy, Paris et ses cafés, 2004, page 101)
- Nous étions en pleine déclaration d’amour quand un maître d’hôtel, ou quelque chose du genre, habillé en pingouin cravaté, est sorti du restaurant chic en face de nous. — (Claude Champagne, Amour et Jules, Québec Amérique, 2009)
- Service d’une collectivité servant des repas à leurs adhérents.
- Le lundi, c’est spaghetti au restaurant universitaire.
- (Régionalisme) Pain de quatre-cents grammes dans certaines régions du sud de la France.
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faisant
- Participe présent du verbe faire.
- Cette interprétation transhistoricise le dit « esprit du capitalisme », faisant de la tradition un obstacle à une nature humaine à priori compatible avec une morale capitaliste moderne. — (Maxime Robert, Analyse sociohistorique de l’influence des invasions vikings sur le processus de formation étatique en Angleterre, Université du Québec à Montréal, 2013)
- Ne va-t-il pas jusqu’à comparer le fait de se déberbériser à l’acte de sortir de la jâhiliya en se faisant musulman ? — (Daniel Rivet, Histoire du Maroc, 2012)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.