Dictionnaire des rimes
Les rimes en : académie
Que signifie "académie" ?
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- (France) (Nom collectif) Assemblée de gens de lettres, de savants ou d’artistes reconnus par leurs pairs, qui a pour mission de veiller aux usages dans leurs disciplines respectives et de publier des ouvrages tels que des dictionnaires, des grammaires, etc.
- L’Académie française, qui depuis 1694 a donné sept éditions de son Dictionnaire et commence à publier la huitième, donne au début de l'année 1932, la première édition de sa Grammaire rédigée en conformité des articles 24 et 26 de ses statuts des mois de mars et d’avril 1634. — (Préface, Grammaire de l’Académie française, 1932)
- (France) Divisions territoriales de l’Université de France dont chacune est dirigée par un recteur.
- L’académie de Paris, de Lyon, de Bordeaux, de Poitiers, etc.
- Le recteur de cette académie.
- Cette ville est du ressort de telle académie.
- Lieu d’enseignement avancé.
- (Beaux-arts) Figure entière, nue ou légèrement drapée.
- Et ils trouvèrent Antoine au bout de la salle des Primitifs, très absorbé, dessinant une académie d’après Mantegna, avec un soin scrupuleux, une sorte de dévotion. — (Émile Zola, Les Trois Villes : Paris, 1897)
- À un confrère malheureux qui ne parvenait pas à vendre ses « académies » de Montmartroises : « Fiche-leur des bas noirs et tu m’en diras des nouvelles ». — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 205)
- (Vieilli) Maison de jeu.
- Il a perdu son argent dans une académie.
- (Vieilli) Lieu où les jeunes gens apprenaient l’équitation.
- Il mit son fils à l’académie.
- Au sortir de l’académie, il partit pour l’armée.
- (Vieilli) Lieu où les jeunes gens apprenaient l’escrime.
- Ces exercices auxquels il s’était livré avec son vieux domestique, faute de pouvoir suivre les académies comme il eût été convenable pour un jeune gentilhomme, avaient développé sa force, corroboré ses muscles, augmenté sa souplesse naturelle. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
- (Histoire) Institut d’enseignement supérieur du protestantisme.
- Attiré à Sedan, sans doute par les avantages que l’académie naissante de cette ville procurait aux savants étrangers qui voulaient contribuer à sa célébrité, il y arriva dans les premiers jours de novembre 1603, […]. — (Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs vertus et leurs erreurs, Paris, 1830, volume 2, page 60)
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "académie".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
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averti
- Qui est informé, prévenu.
- Nous voici devisant avec des Montalbanais de toutes sortes, gens fins et subtils, très avertis du fléau dont nous recherchons les causes, […]. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Par extension) Qui se tient sur ses gardes.
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abruti
- Physiquement, moralement ou intellectuellement diminué par le bruit, la chaleur, la fatigue, etc.
- Ils étaient là au milieu des malades, vieux hors d’âge, jeunes enfants pleurant dans les bras de leur mère, femmes à l’air hagard, abruties de douleur, jeunes hommes mal rasés au teint de cire. — (Gabriel Privat, De vie, de mort, d’amour, éd. Artège Jeunesse, 2016)
- À force de concentration, Beryl parvient à écarter l’idée qu’il l’a effectivement approchée, qu’il a pu la toucher tandis qu’elle était couchée, abrutie par les drogues qu’il a recommencé à mettre dans ses rations. — (Elie Darco, Inséparables, éd. Magnard Jeunesse, 2017)
- Ce souci rongeur donnait à ce gros petit homme, à sa figure autrefois rieuse, un air sombre et abruti qui le faisait ressembler à un malade dévoré par un poison ou par une affection chronique. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre douzième)
- (Familier) Bête ; stupide ; inconscient.
- Louis XVI n’était pas précisément tel qu’on s’était attaché à le peindre pour l’avilir : ce n’était ni l’imbécile abruti qu’on exposait au mépris du peuple, ni l’honnête homme bon et sensible que préconisaient ses amis. — (« Notices historiques sur la Révolution », dans Mémoires de Mme Roland, éditées par J. Ravenel, vol.1, Paris : chez Auguste Durand, 1840, p. 286)
- Cet homme, sans chaperon et sans veste, au regard abruti, à la barbe et aux sourcils tachetés de plâtre, c’était son père! — (Saintine, Une maitresse de Louis XIII, Paris : Librairie de L. Hachette & Cie, 1858, p. 78)
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abasourdie
- Féminin singulier de abasourdi.
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amaigrit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de amaigrir.
- Troisième personne du singulier du passé simple de amaigrir.
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aérologie
- Science qui s’occupe des mouvements et variations barométriques et thermiques de l’atmosphère.
- C’est pourquoi il [Jules Marie Charles Jaumotte] est considéré, à juste titre, comme l’un des fondateurs de l’aérologie synoptique. — (Ciel et terre, volume 87, Société belge d’astronomie, météorologie et de physique du globe, Bruxelles, 1971)
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noirci
- Devenu noir.
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aboulie
- (Psychiatrie) Trouble mental caractérisé par une perte de la volonté et une grande difficulté à se décider, à agir (perte de l’initiative).
- En fait l’aboulie est toujours plus ou moins générale. — (Charles Joseph Bouchard, Joseph Babinski, Édouard Brissaud, Traité de médecine: Volume 10, 1905)
- Les prières collectives qui rythmaient les jours et les heures (…) installaient les ouailles dans une bienheureuse hébétude, et les psalmodies diffusées entre les neuf prières quotidiennes par des haut-parleurs infatigables, accrochés aux bons endroits du sanatorium, se répercutaient de cloisons en parois, de couloirs en chambrées, entrelaçant à l'infini leurs échos lénitifs pour maintenir l'attention au ras de l'aboulie. […] Dans le regard absent des orants brillait la même douce et vibrante lumière de l'acceptation, elle ne les quittait jamais. — (Boualem Sansal, 2084. La fin du monde, Éditions Gallimard, collection « Folio », 2015, pages 48-49)
- (Philosophie) Incapacité anormale du passage à l’action dans le vouloir.
- « J’ai passé mon temps à avertir et à protester contre nos postures, nos facilités, parce que cette aboulie m’est devenue insupportable » (Manuel Valls) — (AFP 14/06/2009)
- On diagnostiquera à juste titre ce que Besnier-Thomas nomment « une maladie de la volonté ». Mais cette maladie est peut-être davantage qu’une aboulie. La gauche « qui ne sait plus ce qu’elle veut » ne se contente plus de se taire, mais prend l’habitude de faire sien le grand discours de régression d’une droite dont elle envie la bonne santé, d’une droite à l’entrain réactionnaire communicatif. — (Élisabeth Guibert-Sledziewski, Une culture de régression, dans Flash sur la droite, Raison présente n° 88, 4e trimestre 1988, page 115)
- qu’aujourd’hui
-
cri
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du forro.
-
agi
- Participe passé masculin singulier de agir.
- Ils ont tous en commun — et bien que nous ne puissions être les fabricateurs de notre histoire, mais seulement les acteurs — de nous doter d’une certaine façon et dans une certaine mesure de la capacité de « désagir » ce que nous avons « agi », de maîtriser au moins partiellement les processus que nous avons déclenchés. — (Revue d’économie politique, 1978, volume 88, page 418)
-
allopathie
- Méthode thérapeutique traditionnelle, considérée par opposition à l’homéopathie et l’énantiopathie.
- L’allopathie soutire les sucs vitaux et épuise les forces du malade, le vidant par le haut et par le bas, le forçant à transpirer ou à saliver, mais surtout, comme le veux la routine régnante, par l’usage aveugle et sans ménagement de saignées profuses, gaspillage de sang irremplaçable ! Tout cela sous le prétexte que le médecin doit imiter et favoriser la nature malade dans les efforts qu’elle fait pour se rétablir. — (Samuel Hahnemann, S. M. (1952). Doctrine homœopathique ou Organon de l’Art de guérir (VI éd.). Vigot Frères, Les trois méthodes thérapeutiques)
- Au Kerala, l’État se soucie activement de la santé de ses administrés depuis des temps très anciens. Aujourd’hui, trois systèmes de médecine cohabitent : l’ayurvéda, l’allophatie et l’homéopathie. — (P. K. B. Nayar, « Le cas du Kerala, Inde », chap. 17 de La lutte contre la mort : l’influence des politiques sociales et des politiques de santé sur l’évolution de la mortalité, travaux et documents n° 108, INED/Presses Universitaires de France, 1985, p. 363)
- Lʼallopathie est plus rapide, plus spectaculaire et comme ce sont les malades qui décident, cela explique leur préférence pour lʼallopathie qui pourtant est plus chère. — (Bernard Hours, Monique Sélim, Une entreprise de développement au Bangladesh : le centre de Savar, 1989)
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promis
- Qui fait l’objet d'une promesse.
- C’est chose promise.
- (Vieilli) Fiancé.
- Il ne savait pas que Rosalie était promise. — (Pierre Gamarra, Rosalie Brousse, chapitre V ; Éditeurs Français Réunis, Paris, 1953)
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apagogie
- (Littéraire) Raisonnement philosophique consistant à démontrer la vérité d’une proposition en prouvant l’absurdité de la proposition contraire.
- L’apagogie est aussi appelée raisonnement par l’absurde.
- Ce qui est donné pour accompli, dans la forme et le style, est rendu stérile par sa perfection même; la chance d’énoncer une vérité réside dans l’ironie, le détour, l’analogie et jusqu’à l’apagogie. — (La Nouvelle revue française, numéros 448 à 451, 1990)
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agoraphobie
- (Médecine) Peur irraisonnée des espaces libres et des lieux publics, de se retrouver dans une situation embarrassante dans de tels lieux.
- En général, la vue se heurte à des rochers serrés, à des amoncellements de prisons. Cette concentration trahit un désespoir paralysant comme une crampe : une sorte d’agoraphobie caractérise ces gravures. — (Carl Einstein, Gravures d’Hercules Seghers (1585-1645), Revue Documents n°4, septembre 1929)
- Les attaques de panique et l’agoraphobie sont des syndromes anxieux fréquemment rencontrés en pratique clinique : la souffrance et le handicap qu’ils entraînent en font un réel problème de santé publique. — (Dominique Servant, Attaques de panique et agoraphobie: diagnostic et prise en charge, 2001)
- Ce B.A-BA des phobies dresse un inventaire assez vaste des quelque six cents phobies répertoriées dans le monde. Il les sectionne en trois grandes parties distinctes : les phobies physiques (la claustrophobie, la thalassophobie, l’anémophobie...), les phobies mentales (l’agoraphobie, la bacillophobie, l’anorgasmophobie, la cafféapullophobie...) et les phobies animales (l'arachnophobie, la batracophobie, la musophobie...). — (La sélection Culture, sur le site Le guide gay.com (www.leguidegay.com), décembre 2008)
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antibruit
- Qui assourdit, qui atténue le bruit.
- Une barrière antibruit.
- Le casque antibruit XYZ combine une excellente atténuation et une utilisation confortable.
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aérobie
- (Biologie) Qui a besoin d’air pour vivre.
- Microbe aérobie.
- (Biologie) Relatif à une activité biologique qui demande de l'oxygène.
- Fermentation aérobie.
- L’inertie du métabolisme aérobie joue un rôle important dans la mesure où sa vitesse d'adaptation favorise la récupération. — (Christian Vaast, Les fondamentaux du cyclisme: Programmer et gérer son entraînement: Volume 2, 2008)
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ameubli
- Participe passé masculin singulier du verbe ameublir.
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jeudi
- Quatrième jour de la semaine. Suit le mercredi et précède le vendredi.
- C’était jeudi. C’était un jour amorphe et neutre, glissé entre les deux parties de la semaine comme un État tampon entre deux nations jalouses. On y peut rire et médire sans châtiment. C’était aussi le jour où Dieu créa les animaux, et tous, fiers de leur anniversaire, s’amusaient à confondre, ainsi qu’au Paradis, leurs habitudes. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 53)
- Il n'y avait plus qu'a faucher le blé noir, arracher les pommes de terre et gauler noix et châtaignes ; de ceci les gamins se chargeaient le jeudi et le dimanche, pour se distraire. — (Henri Bachelin, Le Village, Marivole Éditions, 2013, chapitre 3)
- Lors d’un point presse jeudi, Météo-France a reconnu avoir été « surprise par les valeurs des rafales », « tout à fait exceptionnelles ». Les plus fortes ont été enregistrées à Marignana (225 km/h), à L’Île-Rousse (206 km/h) et à Calvi (197 km/h) — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 5)
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antisepsie
- (Médecine) Destruction des micro-organismes pathogènes capables de provoquer des infections
- (Médecine) Ensemble des techniques ayant pour objectif la destruction des micro-organismes pathogènes.
- Lʼantisepsie et la désinfection sʼinscrivent depuis très longtemps dans le cadre de la lutte contre les maladies infectieuses. — (Bruno Pozzetto, Infections nosocomiales virales et à agents transmissibles non conventionnels, 2001)
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envahit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de envahir.
- Philippe Marlière, qui évoque à la marge le « dessein intelligent », entend réaliser l'ultime étape de Teilhard de Chardin : l’homme, point d'aboutissement de la céphalisation qui fait de la biosphère une noosphère, envahit le monde de « matière hominisée » et devient le « seul paramètre de l'évolution » pour se « supra-humaniser ». — (Philippe Descola, Les Natures en question, Colloque de rentrée du Collège de France 2017)
- Troisième personne du singulier du passé simple de envahir.
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desservi
- Participe passé masculin singulier de desservir.
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accourcit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe accourcir.
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe accourcir.
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albuminurie
- (Médecine) Maladie dans laquelle on émet des urines qui contiennent de l’albumine.
- Si les reins sont plus insuffisants encore, l'influence de l'orthostatisme se traduit en outre par l'apparition d'albumine, ou l'exagération d'une albuminurie déjà existante. — (Georges Dieulafoy, Manuel de pathologie interne: Volume 3, 1904)
- Quand le malade ne succombe pas, la convalescence est ordinairement longue. […]. L’albuminurie peut continuer pendant des mois. — (Charles-Albert Vibert, Précis de toxicologie clinique et médico-légale, Paris, Baillière, 1907, p.225)
- Décédé à Paris le 11 novembre 1872, des suites d’une albuminurie, son corps a été transporté le soir même pour être inhumé dans un caveau de famille, à Sedan. — (Eugène Dupont, Notice nécrologique de François Clément Sauvage, dans La vie rémoise, vol.4, 1869-1872)
- Quand il est amené dans notre clinique, on constate mouvement subfébrile à 37,8 ; albuminurie légère. Au point de vue psychique, dépression avec anxiété et préoccupations hypocondriaques. — (C. I. Urechia, « Les psychoses grippales », dans les Annales médico-psychologiques, 14e série/91e année, tome 1 (janvier-mai 1933), Paris : chez Masson & Cie, 1933, p. 460)
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mythomanie
- (Vieilli) Recours systématique aux mythes.
- Une seule exception à la mythomanie, exception caractéristique : parce qu’elle fut durable et profonde, se remarque dans l’histoire de l’art : — chez les Néerlandais. Le génie germanique, en opposition au vieux génie romain, ne s’est jamais affolé de traditions qui lui sont étrangères. La race du Nord n’est point porté à dissimuler l’homme sous le dieu et le héros. Chez elle, l’homme de la nature, comme on eût dit au XVIIIe siècle, s’affirme et s’étale carrément, tel qu’il est, sans nimbe ni auréole. — (W. Burger, Nouvelles tendances de l’art dans Revue Germanique, volume 19, page 71, 1862)
- La mythomanie — Les patriarches antédiluviens nommés par la Genèse sont-ils des mythes. […] La mythomanie est une véritable maladie de notre époque et bien des savants qu’on croit sérieux et graves n’ont pas échappé à la contagion. — (Fulcran Vigouroux, Les Livres Saints et la critique rationaliste : histoire et réfutation des objections des incrédules contre les Saintes Écritures, volume 3, pages 443-445, 1887)
- En effet, certains des arguments critiques avancés par les détracteurs de la mythomanie de l’époque s’adressent indifféremment aux ethnologues, aux mytholoques, et aux membres du Collège de sociologie. — (Dominique Lecoq, Jean-Luc Lory, Écrits d’ailleurs : Georges Bataille et les ethnologues, page 128, 1987)
- (Médecine) Tendance pathologique psychique, plus ou moins volontaire et consciente, au mensonge.
- J’essaierai de vous exposer, dans une histoire d’ensemble, l’histoire de la Mythomanie. — (La Mythomanie : Étude psychologique et médico-légale du mensonge et de la fabulation morbides, Dupré, 25 mars 1905, p. 1)
- Sa mythomanie est un moyen de nier la vie… de nier, et non pas d’oublier. — (La Condition humaine, Malraux, éd. Gallimard, 1933, p. 45)
- Chez l’enfant et l’adolescent, les principaux troubles sont : le mensonge, la mythomanie, les délires imaginatifs, l’hystérie. — (Léon Michaux, Psychiatrie infantile, 1967)
- Par mythomanie, j’entends évidemment cette attitude qui consiste à défaire auprès des auditeurs/lecteurs la perception qu’ils auraient pu avoir d’une situation, d’un évènement, en leur imposant un autre, « inventée », modifiée, « fausse ». — (Relectures de Madeleine Monette par Ricouart, éd. Summa Publications, Inc., 1999, p. 75)
- (Par extension) Fabulation, fait d’inventer et de raconter un mensonge.
- Il a installé chez les Zaïrois la mythomanie, le mensonge surréaliste. — (L’illusion tragique du pouvoir au Congo-Zaïre par Bwatshia, éd L’Harmattan, 2007, p. 119)
- Celui-ci avait nié en bloc, parlant de « mythomanie » alors que nous lui faisions part de plusieurs témoignages concordants. — (Policiers infiltrés à Lyon : le préfet lance une enquête, Burlet, sur le site rue89.com, « Celui » corrigé en « Celui-ci, » 27 octobre 2010)
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afféterie
- Manière précieuse de parler ou d’agir.
- Je pouvais être ravie par la vivacité de son sourire intelligent, la forme de ses yeux de chevreuil, un port de tête exceptionnellement fier, éloigné de l’afféterie. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, page 13)
- S’exprimant avec afféterie, petites façons précieuses, complimenteur sans arrêt. — (Paul Léautaud, Journal littéraire : Juin 1928-Février 1940, 1986)
- Non qu’il fût laid ou contrefait, mais il se dégageait de ses moindres attitudes une afféterie veule, une petitesse et un manque de conviction qui énervaient dès les premières minutes. — (Amélie Nothomb, Le Sabotage amoureux, Albin Michel, 1993)
- Il se rend compte qu’il a en face de lui un être « vrai », dénué de toute afféterie. — (Monique de Huertas, Louise de La Vallière, éditions Pygmalion/Gérard Watelet, Paris, 1998, page 42)
- Plus tard, beaucoup plus tard, c’est une femme, une très belle femme, —la seule que je connaisse à parler encore naturellement, sans affectation ni afféterie, le parigot populaire, idiome inventif, plein d’humour et de trouvailles langagières— qui emploiera devant moi ces expressions désignant la chance : « T’as le cul bordé de médailles ! », ou, encore plus étrange, plus ordurier aussi, « T’as le cul bordé de nouilles ! » — (Jorge Semprún, Le Mort qu’il faut, 2001, page 170)
- Employer le pluriel italien ne se fait plus guère, c’est plutôt de l’afféterie.— (« Tous les scénarii sont sur la table », Le Monde, 2021 → lire en ligne)
- L’afféterie du style.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.