Dictionnaire des rimes
Les rimes en : abstrairons
Que signifie "abstrairons" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Première personne du pluriel du futur de abstraire.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "abstrairons".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
-
augmentation
- Action d’augmenter ou le résultat de cette action.
- L’idée de déployer tous les fastes de la République et d'afficher une solennité churchillienne pour annoncer une augmentation de 1,6 point de la TVA ne peut venir que de cerveaux hallucinés. — (Jacques Julliard, Impression, soleil couchant, dans Marianne (magazine), n° 772 du 4 février 2012, page 3)
- On a fait valoir que l’augmentation de la consommation urbaine de viande au XIXe siècle pouvait provenir de la surenchère gastronomique (ou gastrolâtrique) de la bourgeoisie. — (Annales de démographie historique, 1974, page 338)
- (En particulier) (Absolument) Augmentation du salaire ou des prix.
- Si vous allez tous les ans me donner du travail comme ça et des inscriptions à faire au registre des naissances, je serai obligé de demander à la commune une augmentation. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Subir une augmentation.
- (En particulier) (Littéraire) (Vieilli) Ajouts d’un augmentateur au livre d’un autre écrivain.
-
réflexion
- (Physique) Phénomène par lequel les rayons lumineux, caloriques, les ondes sonores, lorsqu’ils rencontrent une surface, sont renvoyés dans une autre direction.
- Un peu plus tard j’aperçus dans le sud un merveilleux reflet vert qui était la réflexion dans le ciel du peu profond lagon de l’atoll d’Anaa, le plus peuplé du groupe. — (Alain Gerbault, À la poursuite du Soleil, t. 1, de New-York à Tahiti, 1929)
- La réflexion des rayons lumineux. La réflexion du son.
- (Sens figuré) Action de l’esprit qui réfléchit, méditation sérieuse, considération attentive sur quelque chose.
- Elle était heureuse simplement, sans réflexion et sans autre désir que celui de voir son bonheur durer éternellement. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Sur le chemin du retour, vers notre maison, je musardai pour me donner loisir de la réflexion. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 46)
- Toute augmentation de l’activité réflexive, stimule, par nature, les tendances schizoïdes. La réflexion est un isolement. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 56)
- La question était si importante qu'elle méritait réflexion. Certes, je savais où j'allais, mais devais-je le lui dire ? — (Jacques Lanzmann, Le Fils de l'Himalaya, Éditions Ramsay, 1996, chapitre 3)
- — […]. En fait elle est aussi nulle que toi.Bennett réfléchit quelques temps, en se demandant comment on quantifiait la nullité. — Peut-être même encore plus nulle, dit-il au bout d'un moment de réflexion. — (Gill Hornby, Tous en chœur, traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Denyse Beaulieu, Paris : JC Lattès, 2017 & Éditions France Loisirs, 2018)
- Pensée qui résulte de cette action de l’esprit.
- Il y avait beau temps, au lavoir communal ou sous les auvents d’aisseaux qu’on échangeait d’oreille à oreille de petites réflexions et qu’on se faisait part d’observations particulières […] — (Louis Pergaud, « Joséphine est enceinte », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Protiste en m’entendant divaguer de la sorte, il s’est fait la réflexion que je venais sûrement de retomber malade. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- Cette réflexion, parce qu’elle me paraît naturelle et paraîtra telle à tous les plébéiens de l’armée, sera affligeante pour nos beaux Messieurs s’ils me lisent. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 120)
- Pour la énième fois, je me fis la réflexion que, depuis un certain temps, je brûlais la chandelle par les deux bouts. En fait, j’étais au bord du surmenage professionnel. — (James Patterson, Une ombre sur la ville, chap. 12, traduit de l’américain par Philippe Hupp, éditions L’Archipel, 2010)
-
adoniserons
- Première personne du pluriel du futur du verbe adoniser.
-
achèterons
- Première personne du pluriel du futur du verbe acheter.
-
abrégerons
- Première personne du pluriel du futur du verbe abréger.
-
accumulons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accumuler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accumuler.
-
accommodation
- Action d’accommoder ou de s’accommoder à quelque chose.
- Qu’il y ait divergence de l’idéal premier, voici qui ne peut être mis en doute. […] Y a-t-il faillite ? ou opportune et indiscutable accommodation à d’imprévues difficultés ? — (André Gide, Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- (Vieilli) Action d’installer convenablement une personne[6].
- Dans chaque maison, même, on recommande de tenir autant que possible le malade en un appartement distinct. Les hôpitaux ne sont que des constructions exceptionnelles et restreintes, pour l’accommodation temporaire de quelques cas pressants. « Vingt, trente malades au plus, peuvent se trouver, − chacun ayant sa chambre particulière, − centralisés dans ces baraques légères… » — (Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, 1879, page 163)
- (Médecine) Mécanisme de positionnement naturel du fœtus pour l’accouchement.
- L’essentiel est la concordance des axes de poussée utérine et de franchissement du détroit supérieur. L’accommodation de la tête fœtale au détroit supérieur se fait dans le même temps, grâce à son orientation en oblique et à sa flexion. — (Cours de gynécologie, l’Engagement, Paris 5)
- (Rare) Fait d’adapter un lieu.
- La nécessité de s’unir pour l’aménagement des eaux, la construction de puits, l’entretien de certains travaux, l’accommodation d’un milieu favorable aux cultures, resserre la cohabitation.— (Paul Vidal de La Blache et Emmanuel de Martonne, Principes de géographie humaine, 1921, page 186)
- Charles V. Aubrun l’appelle « l’accommodation des lieux, la mise en scène ». Je ne m’attacherai pas ici au décor, dont je reconnais que c’est un élément essentiel dans la création de l’espace scénique, mais qui n’est pas spécifique du théâtre. — (Jean-Jacques Alcandre, Enjeux de l’espace littéraire, scénique et filmique : actes du colloque interdisciplinaire 6 et 7 mai 1987, 1988, page 21)
- (Cuisine) Fait d’arranger des aliments entre eux.
- La cuisine française est réputée, car, depuis Vatel (1631-1671), on a prêté attention à la présentation et à l’accommodation des plats. Je pense que les Anglais faisaient une très bonne cuisine à la même époque. D'ailleurs, ils mangeaient encore leur rosbif cru. Avant de le faire bouillir plus tard… — (Antoine de Tournemire, Depardieu, citoyen d’honneur belge, se met à table, 22 août 2013)
- Chaque candidat peut se faire assister par un coach. Le coach [sic : l’entraîneur] se positionnera en face du coin cuisine de son candidat, afin de le soutenir. Pendant la compétition il sera strictement défendu au coach de se rendre dans ou derrière le coin cuisine pour y effectuer des activités d’accommodation ou d’assaisonnement des plats et des assiettes. — (Sélection du Bocuse d’Or)
- (Par extension) (Rare) Formation musicale.
- Après son dernier album « Simple » sorti en 2011 sous une formation en trio acoustique, c’est à nouveau sous cette accommodation que Daan nous revenait cette fin d’année sur scène dans plusieurs villes wallonnes. — (Marine Clément, Nouvelle Tournée pour Daan, www.wallonight.be, 19 décembre 2012)
- (Physique) Dans le domaine de la fatigue des matériaux, désigne un chargement cyclique formant une courbe d'hystérésis, par effet Bauschinger.
- Les comportements asymptotiques des structures élasto-visco-plastiques soumises à des chargements mécaniques cycliques sont : élasticité, adaptation, accommodation et rochet. — (Habibou Maitournam, [www.nafems.org/events/nafems/2011/page1/03_maitournam_nafems8juin11.pdf/ Simulation des structures sous chargements cycliques], Département de Mécanique de l’école polytechnique, Palaiseau, planche 13)
- (Droit) (Désuet) Prêt sans intérêt. Note : ce premier sens du mot est encore existant au XVIIe siècle, mais disparaît ensuite.
- […] & à chacun d’eux en ſon égard, & en ce que leſdites difficultez les touchent & regardent, decider & terminer tous les différends qui ſont et pourront eſtre à cauſe deſdites terres de ſurſeance, villages mipartis & tripartis, circonstances, appartenances & dépendances, meſme par échange, accommodation, recompene ou autrement, ainſi que beſoin ſera […] — (Pierre Dupuy, Traitez touchant les droits du Roy, 1670, page 352)
- […] et à chacun d’eux en son égard, et en ce que lesdites difficultés les touchent et regardent, décider et terminer tous les différends qui sont et pourront être à cause desdites terres et surséances, villages mipartis et tripartis, circonstances, appartenances et dépendances, même par échange, accommodation, récompense ou autrement, ainsi que besoin sera […]
- Ce qui monſtre, qu’auant cette donation, il eſtoit Seigneur de la Melleraye, à la reſerue de la iuſtice, & qu’alors icelle Seigneurie releuoit de Vouuent, ce qui n’eſt pas auiourd’huy. Car elle eſt tenuë de Fontenay le Comte ainſi que i’ay deſia dit : poſſible par acommodation d’vn droit de vente, que le Seigneur de Fontenay leuoit ſur les foires de Vouuent. — (André Duchesne, Histoire généalogique de la maison des Chasteigners, seigneurs de la Chasteigneraye, de la Rochepozay, de Saint Georges de Rexe, de Lindoys, de la Rochefaton, et autres lieux, 1634, page 64)
- Ce qui montre, qu’avant cette donation, il était Seigneur de la Melleraye, à la réserve de la justice, et qu’alors cette Seigneurie relevait de Vouvent, ce qui n’est pas aujourd’hui. Car elle est tenue de Fontenay le Comte ainsi que j’ai déjà dit : possible par accommodation d’un droit de vente, que le Seigneur de Fontenay levait sur les foires de Vouvent.
- (Religion) Fait d’accommoder individuellement les paroles de l’Écriture à sa propre pensée en profitant à cet effet d’une ressemblance réelle ou accidentelle.
- Ceux-ci prétendent que Jésus-Christ et ses apôtres ne se sont pas toujours expliqués clairement sur quelques points d’une discussion dangereuse, afin d’éviter les attaques auxquelles aurait pu les exposer cette discussion même, et qu’ils ont professé parfois une doctrine moins élevée, moins céleste que la leur, mais plus propre à frapper les esprits grossiers de leurs contemporains. C’est là, selon les rationalistes, le système d’accommodation. — (Bescherelle, 1845)
- (Par extension) (Philosophie) Procédé par lequel on accommode une doctrine aux opinions, aux connaissances ou aux préjugés de ceux à qui on l’enseigne.
- Le communisme soviétique a compris la gravité du problème ; et c’est justement pourquoi il a entrepris de créer une humanité nouvelle. Comme je l’indiquais plus haut, il s’agit pour lui (je parle des exigences idéales du système, quoi qu’il en soit des atténuations et accommodations que la vie concrète pourra ou a pu déjà introduire), il s’agit pour lui de changer l’homme afin d’évincer le Dieu transcendant dont il est l’image... — (Jacques Maritain, Humanisme intégral, 1936, page 71)
-
conservation
- Action de conserver ou résultat de cette action.
- Tout homme est chargé de sa conservation sous peine de souffrance, et il souffre seul quand il manque à ce devoir envers lui même, ce qui l’oblige à le remplir préalablement à tout autre. — (François Quesnay, Observations sur le Droit naturel des hommes réunis en société, 1765)
- Une conservation prolongée exigera la congélation, qui s'opère à des températures allant jusqu'à - 12 °. C'est une opération qui ne pourra se faire qu'au frigo même. — (Bulletin trimestriel de l'enseignement professionnel et technique des pêches maritimes, vol. 19, n° 2, 1914, page 574)
- Vous me répondez : « Je ne fais de mal à personne. » Attention : la haine n’est pas le contraire de l’amour ; c’est l’égoïsme qui s’oppose à l’amour, ou plus exactement, monsieur, un sentiment dont vous entendrez désormais beaucoup parler en bien et en mal : l’esprit de conservation. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 338)
- …deux ouvriers recouvrent les poissons d'une pelletée de sel avant de les précipiter dans une fosse de conservation. — (Jacky Durand, La nuit où le hareng sort, dans Libération (journal) du 29 novembre 2010, pages 30-31)
- On parle généralement de conservation lorsqu’il s’agit de maintenir des races dont les effectifs sont en déclin et sont susceptibles de continuer à décroître jusqu’à extinction si aucune mesure de sauvegarde n’est prise. — (Wiener Gerald, Rouvier Roger, Amélioration génétique animale, 2009, 280 pages, page 231)
- (En particulier) (Beaux-arts) Qualité de ce qui est bien entier, bien conservé, en bon état.
- Ce tombeau est un monument fort intéressant, bien que la figure du personnage, traitée en bas-relief, soit médiocre ; le simulacre du sarcophage qui la porte donne une série de figurines d’une conservation parfaite. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
-
cresson
- (Botanique) (Cuisine) Plante de la famille des Brassicacées dont l’espèce la plus connue pousse dans les eaux vives et se mange ordinairement en salade ou avec du rôti (→ voir cresson de fontaine).
- Mais les antipathies qui résultent d’affinités contrariées ont été fort heureusement notées quand elles se rencontraient en des hommes célèbres. Ainsi Bayle éprouvait des convulsions en entendant jaillir de l’eau. Scaliger pâlissait en voyant du cresson. Érasme avait la fièvre en sentant du poisson. Ces trois antipathies procédaient de substances aquatiques. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- Pour que le cresson pousse, il n’y a point besoin d’un climat spécial : c’est une plante qui s’accommode sans souffrir d’une température même rigoureuse l’hiver. — (Cultivez le cresson de fontaine : la santé du corps, dans Almanach de l’Agriculteur français - 1932, Éditions La Terre nationale, page 28)
-
administration
- Action d’administrer ; direction ou conduite des affaires publiques ou particulières.
- Il me semble que l’administration d’un grand peuple peut être comparée à une chaîne immense. Si chacun des anneaux n’est pas proportionné au poids qu’il supporte, la chaîne se brise… — (Anonyme, Brésil. - situation financière, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Mais New York ne copiait aucun peuple pour le désordre et le gâchis de son administration intérieure, un désarroi, grâce auquel des quartiers entiers échappaient à toute loi, devenaient impénétrables aussitôt que des batailles et des tueries de rue à rue y éclataient. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 210 de l’édition de 1921)
- Enfin, en pays de droit écrit, au moins après la renaissance du droit de Justinien, la femme pouvait avoir des paraphernaux dont elle gardait la propriété, la jouissance et même l’administration, […]. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e édition, 1956, page 189)
- Pierre Savary avait au surplus l’administration des fiefs de Boutervilliers et de la Grimbardière, dévolus à ses enfants sur la succession de sa femme. — (Jean-Claude Waquet, Les Grands maîtres des eaux et forêts de France de 1689 à la Révolution, Genève & Paris : Droz, 1978, page 128)
- (Par extension) Période de cette direction des affaires.
- Pendant la longue durée de son administration il avait amassé une fortune considérable, si considérable, en effet, qu’un jour le gouvernement chérifien jugea le moment venu de s’en emparer. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 44)
- Corps des fonctionnaires chargés collectivement de quelque partie de l’administration publique.
- En Angleterre la séparation est complète entre l’administration locale et l’administration centrale. — (Anonyme, Angleterre. - Administration locale, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- Yasmina entendait tous les Arabes des environs se plaindre d’avoir à payer des impôts écrasants, d’être terrorisés par l’administration militaire, d’être spoliés de leurs biens. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- L’administration romaine était extrêmement dure pour tout homme qui lui semblait susceptible de troubler la tranquillité publique et surtout pour tout accusé qui bravait sa majesté. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre vi, La Moralité de la violence, 1908, page 260)
- […] les landes à Bruyères déjà troublées dans leur évolution naturelle par des plantations de Bouleaux, le seront plus encore lorsque dans un avenir prochain l’administration forestière aura enrésiné par des plantations d’Épicéa le plateau tourbeux d’Ecromagny […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, page 133)
- (Absolument) Un de ces corps administratifs.
- Il est en procès avec l’administration.
- Un bâtiment accueillant un de ces corps administratifs.
- Il s’est rendu à l’administration des eaux et forêts.
-
accrochons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accrocher.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accrocher.
-
affectation
- Destination, application d’une chose à un certain usage.
- L’affectation d’une somme à telle dépense, d’un monument à tel usage.
- Action d’assigner un poste ; ce poste lui-même.
- Rejoindre son affectation.
- Action de doter une grandeur d’un signe qui en modifie la valeur.
- (Droit) Acte ou fait ayant pour conséquence d’incorporer un bien au domaine public.
- (Programmation) Attribution d’une valeur à une variable.
- (Sylviculture) Dans une forêt traitée en futaie régulière, surface qui doit être régénérée pendant un temps déterminé, appelé période.
- Action de feindre ou d’exagérer certains sentiments et certaines qualités.
- Je suis bien assuré de déplaire à ces femmes qui, dans ces mêmes salons, emportent d’assaut la considération par une affectation de tous les instants. — (Stendhal, De l’Amour, 1re préface de 1826)
- Il était accoutumé aux vieillards coquets de Paris. L’absence d’affectation et la conversation sage et nourrie de faits de M. de Serpierre achevèrent la conquête de Lucien ; l’absence d’affectation surtout lui parut chose incroyable en province. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La blouse glissait sur son épaule, elle la remonta et Benjamin aperçut la paire de lunettes dans sa main gauche, elle les mit sur son nez, lui tendit la joue et avec une affectation coquine : — Femme à lunettes, femme à quéquette, dit-elle. — (Serge Koster, La condition du passager : roman, éd. Flammarion, 1987, page 116)
- (Par extension) Manière de parler et d’agir qui s’éloigne du naturel.
- […] ; il vaudrait mieux pour votre honneur avoir conservé la voix et le langage d’un bandit, que de voiler vos projets sous l’affectation du langage et des manières d’un gentilhomme. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Canalis, pris jeune par la belle duchesse de Chaulieu, se justifia donc à lui-même ses affectations en se disant qu’elles plaisaient à cette femme dont le goût faisait loi. […]. Il se permettait des œillades interrogatives à son public, des poses de satisfaction, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
-
addition
- Action d’ajouter.
- Dans ce cas, l’addition d'un acaricide à l’aphicide ajoute donc de façon toujours significative 20,1 % de production. — (Coton et fibres tropicales, volume 36, n° 2, volume 37, n° 2, Paris, Institut de recherches du coton et des textiles exotiques, 1981)
- (En particulier) (Mathématiques) Relation faisant correspondre à deux objets mathématiques (en arithmétique deux nombres) un troisième appelé somme (dans le cas des nombres mesurant des quantités, on parle aussi de total).
- Il ne sait encore que l’addition.
- Faire une addition.
- Cette addition est bonne, est exacte.
- Ce qu’on ajoute à quelque chose ; ajout.
- Quant aux Russes, généralement sobres, l’infusion de thé leur suffit, paraît-il, non sans une certaine addition de « vodka », qui est l’eau-de-vie moscovite par excellence. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Le Wahhabites, en Arabie, à la fin du XVIIIe siècle, […], lancèrent un mouvement virulent d'islam purifié - et puritain - fondé strictement sur les enseignements du Coran et sur la sunna du Prophète, débarrassé des additions séculaires. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 96)
- L'utilisation des additions minérales dans les bétons en remplacement au ciment est une pratique courante depuis de nombreuses années. En France, du fait de leur grande disponibilité et leur prix modéré, les additions calcaires sont majoritairement utilisées. — (Paco Diederich, Contribution à l’étude de l’influence des propriétés des fillers calcaires sur le comportement autoplaçant du béton, thèse de doctorat de l'Université Toulouse III - Paul Sabatier, 17 décembre 2012)
- (En particulier) (Imprimerie) Ajout de dates, citations, petites notes, etc., en marge d’un texte.
- (Familier) Note de la dépense qu’on a faite dans un restaurant.
- […] puis, comme la demie sonnait à la pendule, les dîneurs attardés finirent par réclamer l’addition. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Mais quand l’addition arriva, mon père et mon oncle eurent, en la découvrant, l’expression qu’on a en ouvrant un faire-part mortuaire. Ils appelèrent le maître d’hôtel. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 156)
-
génération
- Action d’engendrer, de produire son semblable.
- Jean Borie, en accord avec Sartre aussi bien qu'avec Foucault, souligne qu’un retournement s’était, à ce propos, opéré depuis le XVIIIe siècle; le désir et la jouissance, que l’on cesse d’exalter en les associant à la génération, se trouvent relégués au nouveau statut d’instinct génésique; dès lors, le coït conjugal se trouve plus étroitement associé à la notion de devoir. — (Alain Corbin, Les filles de noce, 1978)
- (Par extension) Ce qui est engendré, la postérité, les descendants d’une personne.
- Chez tous les animaux dont il a été question précédemment, le concours de deux individus de sexe différent est indispensable pour donner naissance à une nouvelle génération. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496-519)
- Chaque filiation et descendance de parents à enfants. Statue polychrome qui représente 3 générations : la grand-mère, la mère et l'enfant encore poupon.
- Faites venir des chevaux boulonnais dans le Midi de la France ou en Espagne à la seconde génération vous ne les reconnaîtrez plus. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Une étude portant sur plusieurs générations de rats a montré que le phosphamidon, administré à des doses toxiques pour la mère, influait sur la taille de la portée et sur la viabilité des jeunes rats. — (Résidus de pesticides dans les produits alimentaires, FAO, 1986)
- Dès qu'on le regarde mieux, on retrouve vite chez lui la tare habsbourgeoise qui, comme la lèvre proéminente de la famille se transmet de génération en génération : l'orgueil impérial, la volonté implacable de domination et le fanatisme de l'Allemagne. — (Ernest Denis, La Question d'Autriche ; Les Slovaques, Paris, Delagrave, 1917, in-6, page 60)
- Longtemps encore, la jeune génération du village de Werst croira que les esprits de l’autre monde hantent les ruines du château des Carpathes. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 195-199)
- La Bruche du Pois n'a donc qu'une génération par an, et c'est par conservation en grenier des grains secs bruchés qu'on perpétue ce dangereux insecte. — (André Leroy, Culture des légumineuses potagères : Haricots . Pois, Librairie Hachette, 1941, page 82)
- (Nom collectif) Réunion, collection de tous les hommes du même âge, ou à peu près, qui vivent dans le même temps.
- Dans le grand nombre d’êtres, jetés par le hasard de la vie sociale sur la terre pour y composer une génération, il est des exceptions. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Il avait marié les vieux, baptisé les jeunes, enterré les aïeuls, catéchisé des générations de moutards, […]. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n'a point soutenu sa valeur, […]. — (Émile Ripert, Le Félibrige, Armand Collin, 1924, page 129)
- La génération actuelle, en effet, ne se contente pas d'utiliser tels quels les procédés légués par le devanciers ; elle les perfectionne […]. — (Chanoine Kir, Le problème religieux à la portée de tout le monde, Paris : imp. des Orphelins d'Auteuil, 1923, réédition 1950, page 19)
- Ces lois de la nature, les écologistes des quelques dernières générations ont pensé qu’on pouvait les formuler en distinguant l’autécologie, la synécologie et la dynécologie. — (Pierre Dansereau, L’envers et l’endroit: le désir, le besoin et la capacité, 1994, page 19)
- Un agrégé, pensa-t-il. Un barbeur qui a dû faire suer des générations d'élèves. Et qui va faire à Londres ses emplettes de shakespearophilie. — (Laurent Carpentier, Les bannis, Éditions Stock, 2015)
- Espace de temps, qui est regardé comme la durée moyenne de chaque génération d’hommes.
- Les juifs originaires d'Algérie, qui ont très tôt bénéficié du décret Crémieux, sont donc tous français depuis des générations et ont une sensibilité très nettement consistoriale (cf. p.315) agrémentée d'un esprit autant yekke (cf. p. 76) que méditerranéen. — (Gilbert Werndorfer, Juifs d'Algérie, Soline éditions, 2003, page 148)
- Prenons, par exemple, une bien courte période de notre histoire, de 1790 à 1820 seulement, c’est-à-dire trente ans, la durée d’une génération. — (Gustave Le Bon, Psychologie des foules, Alcan, 1895, livre II)
- Production.
- Génération des plantes.
- (Sens figuré) (Didactique) Choses qui naissent les unes des autres.
- La génération des idées.
- (Géométrie) Formation par le mouvement.
- On appelle rayon, toute droite CA menée du centre à la circonférence, et diamètre, toute droite DB, qui passe par le centre et qui se termine de part et d'autre à la circonférence. On voit immédiatement par la génération du cercle que tous les rayons sont égaux. — (Cours de mathématiques, par Charles Bossut, membre de l'Institut National des Sciences et des Arts, etc., tome 2, Paris : chez Firmin Didot, an IX, page 7)
- La génération du cône par le mouvement d'un cercle dont le rayon va en diminuant sans cesse jusqu'à zéro, est fondée sur ce que toute section DMEN (fig. 189) par un plan parallèle à la base est un cercle; ce que l'on prouve en menant un plan SM'N' qui passe par l’axe, et qui, par la similitude des triangles SM'N', SMN, SAB et SDE, donne DE = MN , à cause de AB = M'N'. — (P. H. Suzanne, De la manière d'étudier les mathématiques, partie 3 : géométrie, Paris : chez Veuve Courcier, 1810, page 525)
-
toison
- Ensemble de la laine qui recouvre une brebis, un mouton.
- […], et l'on y voit de grands troupeaux de mérinos, remarquables par leur bonne conformation et l'abondance et la finesse de leurs toisons […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 103)
- La laine est une matière textile fournie par la toison du mouton. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Par analogie) Poils pubiens, chez la femme.
- Rien de très précis, mais un peu comme ces effluves électriques qui vous chatouillent le cuir, avant l'orage, et font se redresser à rebrousse-poil la toison intime des ménesses. — (Marcel-Étienne Grancher, Ce mec est contagieux, Lyon :Éditions Champs fleuris, 1951, chapitre 1)
- Au sujet de la toison sexuelle, je suis tentée de croire que le sieur de Brantôme a voulu faire de la fantaisie dans son livre : Des dames galantes. S'attacher les poils pubiques autour des cuisses me paraît absolument invraisemblable. — (Marcelle Gauvreau, Lettre à Marie-Victorin, 24 mai 1940, dans Lettres au frère Marie-Victorin, éditions Boréal, Montréal, 2019, page 196)
- Je n’en avais pas moins l’impression bizarre que c’était sa toison intime que Thérèse exhibait aussi ostensiblement aux yeux du promeneur ! — (José Pierre, Qu’est-ce que Thérèse ?, Har/Po, 1985, page 78)
- (Par analogie) Poils du torse, chez l’homme.
- Abondante, sa toison pileuse bouffe jusqu'à mi-cou, faisant comme un col roulé. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, page 403)
- (Par analogie) Poils sous les aisselles.
- À intervalle régulier, le mouvement saccadé de ses bras découvrait la fine toison sous ses aisselles et des effluves capiteux remontaient jusqu’à Gabriel. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, page 8, 2018)
- Madonna avait, elle aussi, déjà choqué bon nombre d'âmes sensibles en posant en 2014 avec une toison dorée sous les aisselles. — (Magazine Madame Figaro, Lourdes Leon et ses aisselles au naturel, invitées "au poil" du gala du Met à New York, 2021)
-
affalons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe affaler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe affaler.
-
achèteront
- Troisième personne du pluriel du futur du verbe acheter.
-
adjectivisons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adjectiviser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adjectiviser.
-
appellation
- Action d’appeler.
- Appellation à haute voix, familière, injurieuse.
- (Spécialement) Façon de dénommer quelqu’un ou quelque chose.
- Ces nodules sphéroïdes ou cylindroïdes, si singulièrement affublés, en Champagne, comme en Picardie ou en Haute-Normandie, de l’appellation imprévue de pierres de tonnerre ou de pierres de foudre sont formés de cristaux prismatiques de bisulfure de fer irradiant de leur centre. — (Stanislas Meunier, « Recherches sur la craie blanche », dans le Compte rendu de l’Association française pour l'avancement des sciences, actes du congrès de Reims - 1907, partie 2, 1908, p. 378)
- […], on les désignait généralement, le premier sous le nom de gros Zidore, le second sous celui de gros Léon, appellations qui leur seyaient d’autant mieux qu’ils avaient conquis, comme il convenait à leur âge et à leur position sociale, la pointe de bedon qui confère toute son importance au campagnard cossu. — (Louis Pergaud, Un renseignement précis, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- L’autre, sec, noueux, noiraud, correct à la façon d’un danseur salarié, répondait à l’appellation du « Mondain ». — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- L’appellation « hydroxyde d’ammonium » de cette bouteille contenant de l’ammoniaque, nom donné à une solution aqueuse d’ammoniac, est incorrecte. — (John C. Kotz & Paul M. Treichel Jr, Chimie générale, traduit de l'anglais, De Boeck Supérieur, 2006, page 345)
- Action de nommer chaque lettre de l’alphabet.
- (Droit) Appel d’un jugement. — Note : Il ne se dit guère que dans les formules des arrêts et des jugements.
- La Cour a mis l’appellation à néant.
- Le jugement sera exécuté nonobstant opposition ou appellation quelconque.
-
aberration
- Écart d’imagination ; erreur de jugement ; absurdité.
- Le médecin attribua d’abord cet accès subit de violente émotion à une aberration d’esprit […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Il avait conservé, de la très petite enfance, cette aberration douce, cette paisible sauvagerie qui garde l’enfant tout jeune contre la peur de la mort et du sang. À treize ans, il ne faisait pas beaucoup de différence entre un vivant et un mort. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Livre de Poche, 1960, page 54)
- Aimery crut avoir subi une aberration semblable quand il se réveilla de son mirage optimiste […] — (Pierre Louÿs, Psyché, 1927, page 85)
- La caserne est l’école de toutes les aberrations. Elle est également le terrain le plus propice à l’éclosion des révoltes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 28)
- Il y a un passage étonnant, dans Du côté de chez Swann. Le grand-père du narrateur fait une visite de condoléances au père de Charles Swann, qui vient de perdre sa femme. En sortant de la chambre mortuaire, ils font quelques pas dans le jardin et M. Swann dit quelque chose comme : « Ah ! quel bonheur de se promener ensemble par ce beau temps… On a beau dire, la vie a quand même du bon ! » Et il a à peine fini de prononcer ces phrases qu’il se rend compte de leur aberration, mais il se contente de prendre un air stupéfait et de secouer la tête… — (Philippe Delerm, La Bulle de Tiepolo, Gallimard, 2005, collection Folio, pages 93-94)
- Il représentait une véritable aberration vestimentaire. — (Hervé Jubert, Le Tournoi des ombres, 2013)
- « De toutes les aberrations sexuelles, la plus singulière est encore la chasteté » , disait Remy de Gourmont.Ses contemporains étaient de son avis. Dieu merci ! — (Laure Desroches, Sous l’édredon : le couple de 1870 à 1914, Genève : Éditions Crémille, 1994, préface)
- Il sera prêt à tout donner à l’autre, à tout autre, sauf à donner à cet autre la parole, sa parole. Pathétique aberration : des narcisses prêts à tout donner et ne donnant rien. Ces paradoxes se retrouvent à tout bout de champ dans le social. — (Daniel Sibony, Don de soi ou partage de soi ?, Éditions Odile Jacob, 2000)
- (Philosophie, Technique) Anomalie d’une fonction.
- (Astronomie) Mouvement apparent observé dans les astres et qui résulte du mouvement de la lumière combiné avec celui de la Terre.
- L’aberration des étoiles fixes.
- (Optique) Dispersion qui s’opère entre les divers rayons lumineux émanés d’un même point, lorsqu’ils rencontrent des surfaces courbes qui les réfléchissent ou les réfractent, de sorte qu’ils ne peuvent plus ensuite être concentrés exactement en un même foyer.
- Les opticiens se sont acharnés pendant plus de 60 ans à corriger ces multiples aberrations avec plus ou moins de bonheur ; mais c'est seulement vers 1890, époque où apparurent les premiers anastigmats, qu'ils purent présenter une solution satisfaisante. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 88)
- (Médecine) Anomalie dans la disposition ou dans le fonctionnement des organes.
- Le chromosome supplémentaire sur la vingt et unième paire chromosomique avait été découvert en France, deux ans plus tôt, par le professeur Lejeune, qui avait établi, pour la première fois au monde, le lien entre l’état de déficience mentale et l’aberration chromosomique, et lui avait donné le nom de « trisomie 21 » — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- (Botanique) Exception que présente un système.
- Les fleurs dans les capitules sont remplacées par des pédoncules longs jusqu’à 5 cm, qui portent de petits capitules, pour la plupart virescents et stériles. Cette aberration, qui jusqu’à présent n’avait pas été observée en Belgique, est connue de la littérature. — (Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique, 1975)
-
abattons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de abattre.
- Première personne du pluriel de l’impératif de abattre.
-
affabulons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe affabuler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe affabuler.
-
raison
- (Au singulier) Faculté intellectuelle par laquelle l’homme connaît, juge et se conduit, entendement.
- Ce principe de la philosophie cartésienne, je pense, donc je suis, est ce que les adversaires du cartésianisme ont attaqué avec le plus de persévérance; et cela se conçoit, car ce principe admis, l'autorité de la conscience et de la raison s'ensuit nécessairement. — (Jules Simon, Introduction de: « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
- Nous aurions pu discuter à l'infini sans tomber d'accord sur la nécessité qu'évoquait l'inspecteur. C'était, en effet, plus au sentiment qu'à la raison qu'il appartenait, somme toute, de nous départager. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- L’esprit de l’islam n'est pas rationnel, au sens grec du terme, puisque Dieu était au-delà de la raison et que « Son ordonnance de l'univers » devait être acceptée et non expliquée. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- Souvent, l'instance pour connaître le monde et prendre le contrôle de soi-même a été désignée sous le nom de « raison ». Celle-ci s'inscrit dans une structure hiérarchique où elle se trouve à représenter le plus haut de l'esprit, alors que les autres instances, imagination, mémoire, perception, sensation, se situent de l'autre côté, en direction du corps. — (Pierre Bertrand, Éloge de la fragilité, éditions Liber, Montréal, 2000, page 121)
- Sa raison s’affaiblit. — Sa raison s’égare. — Un être privé de raison. — Il a recouvré la raison.
- (Au singulier) (En particulier) (Philosophie) Ensemble de principes philosophiques de la connaissance ou de l'action
- L'âme de Wesley avait besoin d'un feu plus vif. Un jour (24 mai 1738), dans une sorte d’illumination, il entrevit la vraie foi qui est un lien vivant et non une opération de la raison. — (André Maurois, Histoire de l'Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p.600)
- Si Gobineau a été l'objet du dégoût, de la crainte, de l’ostracisme de nos « rationalistes », c'est qu'il s'est élevé à la fois contre leurs faux raisonnements et contre leur absurde principe de la primauté de la raison : […]. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 33)
- Martin Luther était un défenseur acharné de la foi, […]. Luther blâmait la raison d'être « une belle putain » et la « fiancée du diable ». Il écrivait : « Il n'existe sur Terre, parmi tous les périls, rien de plus dangereux qu'une raison adroite et bien pourvue, surtout si elle s'occupe de questions spirituelles qui touchent à l'âme et à Dieu ». — (David E. Walker, La pauvreté de la foi, dans Le Québec sceptique, n°21, p.32, hiver 1992)
- (Au singulier) Faculté de raisonner, d’établir des démonstrations, d’administrer des preuves.
- La raison discursive.
- La raison géométrique.
- (Au singulier) Le bon sens, le bon usage de la raison, la sagesse, la justesse d’esprit.
- La parfaite raison fuit toute extrémité,Et veut que l’on soit sage avec sobriété. — (Molière, Le Misanthrope, Philinte, acte I, scène I, 1667)
- Il faut que la raison domine tous nos actes. Or, que nous dit la raison : c’est que si le colonel Everest et ses compagnons, harassés par un voyage pénible, manquant peut-être du nécessaire, perdus dans cette solitaire contrée, ne nous trouvaient pas au lieu de rendez-vous, nous serions blâmables à tous égards. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- (Au singulier) Ce qui est de devoir, de droit, d’équité, de justice.
- Se rendre à la raison.
- Réduire quelqu’un à la raison, le ranger, l’amener, le mettre à la raison.
- La droite raison le veut.
- C’est la raison même.
- C’est raison, c’est bien raison que chacun soit maître chez soi.
- Cela est contre tout droit et raison, contre toute raison.
- Mettre la raison de son côté.
- Mettre quelqu’un à la raison signifie réduire quelqu’un par la force.
- Un homme politique ne doit pas devancer les circonstances. C’est un tort que d’avoir raison trop tôt. On ne fait pas les affaires avec des penseurs. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 327)
- Avoir raison, être fondé dans ce qu’on dit, dans ce qu’on fait.
- Vous avez tort, c’est lui qui a raison.
- Il a raison contre vous.
- C’est un homme qui veut toujours avoir raison.
- Ils prétendent tous deux avoir raison.
- Il a eu raison de congédier ce domestique.
- Il a eu raison en cela.
- Vous n’avez pas eu raison de vous emporter ainsi contre lui.
- (Au singulier) Réparation d’un outrage, d’un affront.
- Demander, tirer raison d’une offense.
- Demander raison à quelqu’un.
- Tirer raison de quelqu’un.
- Faire raison à quelqu’un.
- Preuve par discours, par argument.
- Forte, puissante raison.
- Raison démonstrative, décisive, péremptoire.
- Raison valable.
- Faible raison.
- Raison plausible, spécieuse.
- Donnez-nous de meilleures raisons.
- Je suis frappé, touché de vos raisons.
- Je me rends à vos raisons.
- Il m’a payé de mauvaises raisons.
- Sujet ; cause ; motif.
- C’est pourquoi José n’avait pas compris grand-chose aux raisons fournies par Esprit et qui voulaient qu’on épargnât Castagnier, meurtrier de ses copains, ses copains qui avaient eu confiance en lui. — (Exbrayat, Les Menteuses, Librairie des Champs-Élysées, 1970, chapitre IV)
- Il était question dans la complainte d’un assassin qui expose aux juges les raisons qui l’ont poussé à tuer sa maîtresse. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Catherine Guillouard, la PDG de la RATP, va quitter ses fonctions, « pour raisons personnelles », ont annoncé, jeudi, le gouvernement et l’entreprise publique. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 2 septembre 2022, page 2)
- (Droit) Titres et prétentions qu’une personne peut avoir. On l’emploie principalement dans ces phrases :
- Céder ses droits, noms, raisons et actions; être subrogé aux droits, noms, raisons et actions de quelqu’un.
- (Droit) Dénomination d’une société par les noms des associés, énoncés de la manière prévue par l’acte d’association pour signer toutes les pièces commerciales.
- Cette maison de banque est sous la raison, sous la raison sociale Gautier, Lefèvre et compagnie.
- (Désuet) La part d’un associé dans le fonds d’une société de commerce.
- Sa raison est d’un tiers, d’un cinquième. En ce sens il a vieilli; on dit : Son intérêt, sa part est de tant.
- (Mathématiques) Différence ou quotient de deux termes consécutifs, dans une progression, suivant qu’il s’agit d’une progression arithmétique ou d’une progression géométrique.
- Dans le deuxième cas, montrer que le mouvement est uniformément accéléré en vérifiant que la vitesse varie linéairement avec le temps (v = at + b) ou, ce qui est équivalent, en vérifiant que les intervalles entre les points forment une progression arithmétique de raison r = a(Δt)2. — (Roger Duffait, Expériences de physique: CAPES de sciences physiques, Éditions Bréal, 2e édition, 1996, page 213)
-
prénom
- (Antiquité) Nom qui, chez les anciens Romains, précédait le nom de famille et qui distinguait chaque individu.
- César portait le prénom de Caïus.
- Le prénom de Cicéron était Marcus.
- Nom particulier qu’on donne à un enfant, généralement à sa naissance, venant avant et distinct du nom de famille, et qui sert officiellement à distinguer les individus.
- Qu’y a-t-il Héloïse ? Le prénom familier rompait l’envoûtement, conjurait le péril. Il la rejetait vers l’enfance, niait sa flamboyante puberté […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Ce n’est pas pour ta pomme, Boutros, déclara-t-elle sur un ton de mépris et en traduisant son prénom en arabe. — (Stefanàkis Dimitris, Jours d’Alexandrie, Éditions La Martinière, 2013)
- Le nom se compose tout d’abord du nom de famille, ensuite du prénom et, enfin, de ce que l’on appelle les accessoires du nom, pseudonyme, surnom et titres nobiliaires. — (Aude Bertrand-Mirkovic, Droit civil: personnes, famille, Studyrama, 2004, page 116)
- Eu égard à mon activité, la seule majusculisation de mes nom et prénom suffirait. DICK LAPELOUSE. Pas de chichi, pas de truc emberlificoté avec des termes en triphtongues pour définir la raison sociale. — (Sébastien Gendron, Le tri sélectif des ordures et autres cons, épisode 4, Éditions 12/21 (Univers Poche), 2013, chap. 6)
- (Métrologie) (Désuet) Préfixe du système métrique.
- Une mesure 10 fois plus grande que l’unité principale s’indique par le prénom déca ; 100 fois par celui d’hecto ; 1000 fois par celui de kilo , et 10000 fois par celui de myria. — (D.J. Tremblay, Tableaux de comparaisons des mesures, 1823)
-
garçon
- Enfant ou adolescent mâle, par opposition à fille.
- De ces cervelles fines, la plus fine était la petite Brulette, emmi les filles, et des plus épaisses, la plus épaisse paraissait celle de Joseph, emmi les garçons. — (George Sand, Les Maitres sonneurs, Londres : George Bell & Sons (Les Classiques Français Illustrés, publiés sous la direction de Daniel O’Connor), 1908, page 4)
- Ses deux premières femmes n’avaient pas su lui donner de garçon : tant pis pour elles. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- Devant nous, sur la chaussée, une bande de jeunes garçons s’efforçaient de maîtriser un kérabau emballé. — (Kazuo Ishiguro, Quand nous étions orphelins, traduit par François Rosso, Éditions Gallimard, 2014)
- Madame, les garçons sont les soucis des mères. — (Victor Hugo)
- (Par extension) Jeune homme.
- Pendant la fête, elle ne quittait pas mon bras et refusait de danser avec les autres garçons du village. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 98-99)
- Ce qui tourmentait et désolait et retournait le curé de Melotte, c’était le dévergondage des filles et des garçons du pays. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les garçons revenus du service militaire ont trouvé de plus en plus ennuyeuses les soirées du Causse enténébré et silencieux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- François Cadet, un bel homme, un beau garçon dont les filles s’éprennent d’abord, pour qui elles se jalousent et se déchirent. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- (Par extension) Homme de genre masculin.
- Je me rappelai la soirée et la nuit. Il y avait donc un garçon dans le lit. Quelle stratégie adopter ? — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 61)
- Je reçois bon nombre de messages me demandant d'expliquer la fin, et la quasi totalité en provenance de... GARÇONS ! — (Solange te parle, tweet du 17 octobre 2012)
- (Par extension) Homme célibataire.
- — Ainsi, vous êtes encore garçon ? reprit-elle lorsque l’Anglais lui eut fait observer que sa vie errante depuis trois ans eût été peu conciliable avec les liens de l’hyménée. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Si ce grand seigneur restait encore garçon, il y avait moins de sa faute que de celle de sa tante, qui ne connaissait pas les fables de La Fontaine. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 252 de l’édition Houssiaux de 1855)
- […]; sans doute, ils ont, eux aussi, certains du moins, des ascendants névrosiques, mais la mysophobie atteint le plus souvent des gens minutieux ou méticuleux par tempérament, par exemple, des vieilles filles ou des garçons âgés, célibataires. — (Édouard Gélineau, Des peurs maladives ou phobies, Paris : Société d’éditions scientifiques, 1894, page 92)
- Pinglet. — Toute réflexion faite, je ne dînerai pas ici… Tu vas chez ta sœur, je suis garçon… je vais m’offrir un petit repas fin au restaurant !… — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- Être vieux garçon, ça a ses avantages et ses inconvénients. — (Jo Barnais , Mort aux ténors, ch. XIII, Série noire, Gallimard, 1956, page 113)
- (Travail) Employé subalterne affecté à un service particulier. Celui qui travaille sous les ordres d’un maître, d’un patron ou d’un chef.
- Bert effleura successivement un bon nombre de métiers : il fut groom dans un magasin de nouveautés et chez un médecin, garçon de pharmacie, apprenti plombier. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 11 de l’édition de 1921)
- (En particulier) Serveur d’un café, d’un restaurant ou d’un hôtel.
- Nous nous mîmes à table. J’avais recommandé la carte au garçon : mes convives parurent contents. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- Garçon!… garçon!… des pieds de mouton à la poulette, et servez chaud… Allons, vivement. — (J. Gabriel et Charles Dupeuty, Fanfan le batonniste, acte I, scène 5, représentée au théâtre du Vaudeville le 30 août 1845 ; dans La France dramatique au dix-neuvième siècle : choix de pièces modernes, volume 13, Paris : C. Tresse)
- Les bistros regorgeaient d’hommes, de femmes endormis, que parfois le garçon réveillait pour qu’ils cédassent la place à de nouveaux venus. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il sollicita le garçon d’un timbre retentissant, en cognant bruyamment ses vastes pattes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 11)
- Paresseusement, Colombe égoutta les trois verres dans le seau à glace, avec une indifférence de vieux garçon, et les emplit de café tiède. — (Colette, Le toutounier, 1939)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.