Dictionnaire des rimes
Les rimes en : absentéisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "absentéisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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dogmatisme
- (Philosophie) Caractère des doctrines philosophiques qui affirment certains principes, certaines vérités.
- La doctrine médicale de l’Ayurvéda est un pur dogmatisme ; elle est toute entière en théories, dont le dogmes, clairs et précis, se tiennent et se relient, et par leur solidarité composent un corps aussi nettement circonscrit que celui de la systématisation galénique. — (Augustin Cabanès, « Médecine », dans La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, par une société de savants et de gens de lettres, tome 23, Paris : Société anonyme de "La Grande encyclopédie", s.d. (vers 1900), p. 513)
- […] il se meut à l’aise dans le bel univers sphérique de son catéchisme, où la Sainte Trinité garantit tout : l’incorruptibilité des essences, la bonté de la création, le sens providentiel de l’histoire, l’infaillibilité du Pape, le dogmatisme ingénu des vicaires de village et des poètes catholiques. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- La rigidité du corps auquel il appartenait, se mariant avec une sévérité innée, l’emprisonnait dans un carcan de dogmatisme. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires : (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Par extension) (Péjoratif) Disposition à donner à ses opinions, à ses raisonnements un caractère affirmatif, impérieux.
- Ce que nous reprochons au bon sens, c’est son dogmatisme, c’est d’être celui qui affirme toujours : — C’est ceci ! ou : c’est cela ! — et d’être celui qui a toujours, qui veut toujours avoir raison. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
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isochronisme
- (Mécanique) Égalité de durée dans les mouvements d’un corps.
- L’isochronisme des vibrations du pendule.
- Le cercle ne possède une telle propriété, qui est l’isochronisme rigoureux , que dans la mesure où l’amplitude est « très petite ». — (Fabien Chareix, La philosophie naturelle de Christiaan Huygens, 2006)
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maniérisme
- Tendance à l’affectation, à la manière ; ensemble des procédés d’un peintre, d’un écrivain maniéré.
- Cette école est tombée dans le maniérisme.
- (Peinture) (Sculpture) Mouvement artistique de la Renaissance allant de 1520 (mort du peintre Raphaël) à 1580, qui visait à rompre avec la perfection recherchée jusqu’alors et à provoquer des émotions.
- Son style est influencé par le maniérisme italien.
- La Babylone imaginaire qui occupe tout le fond de la toile est souvent citée comme exemple de ce maniérisme hambourgeois dont on ne connaît que trop peu d’œuvres. — (Georges Perec, Un cabinet d’amateur, 1979, Le Livre de Poche, page 110)
- (Médecine) Trouble du comportement qui se traduit par des tics ou des états psychotiques.
- Elle peut être désordonnée et maladroite, rigide ou très minimaliste. On constate aussi des maniérismes moteurs. — (Camilla Läckberg, traduit par Lena Grumbach et Catherine Marcus, Le Tailleur de pierre, Actes Sud, 2009 (1re édition 2005), page 258)
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obscurantisme
- (Péjoratif) Attitude des penseurs et des prédicateurs à qui l'on reproche de s'opposer au progrès de la raison et des lumières, dans le domaine scientifique, dans les questions de morale, et dans la vie de tous les jours, parce qu'ils prétendent maintenir et imposer coûte que coûte des préjugés et des croyances d'un autre âge.
- L’obscurantisme est un péché, non pas peut-être envers l’esprit saint, mais envers l’esprit humain, c’est-à-dire un péché dont, loin d'accorder jamais le pardon, on doit garder toujours et partout une rancune implacable à celui qui s’en est rendu coupable, pour lui en témoigner son mépris en toute occasion, tout le temps qu’il vit, et même jusqu’après la mort. — (Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation, Supp. au Livre 2, ch. 43, 1859, trad. Burdeau, 1912)
- On sait qu'au programme de l'école primaire, la Révolution tient une place capitale. On s'attache surtout à persuader aux enfants que la période qui précéda cette époque mémorable fut un temps de barbarie, d'obscurantisme et de souffrance où le peuple se composait de faibles agneaux dévorés par les bêtes féroces de la noblesse et du clergé.Il serait donc logique que les faits marquants de la Révolution demeurassent gravés dans la mémoire de ceux à qui on les fit apprendre avec tant de parti pris. — (Adolphe Retté, Au pays des lys noirs, 1913)
- Va-t-il me falloir enregistrer que Castelsarrasin, centre d’un obscurantisme homicide, évolue à rebours de la civilisation ? Non ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- À l’inverse, l’idéologie si moderne du libéralisme ne parvient à s’imposer qu’en s’appuyant ici et là sur des obscurantismes d’un autre temps. Ethnicisme, racisme biologique ou social, retour de la charité publique : […]. — (Pour un autre monde ; Un autre chemin, motion pour le congrès socialiste de Dijon du 16 au 18 mai 2003)
- Cette loi livrait les trois degrés de l’enseignement à l’Église et coiffait la France du trirègne de l’obscurantisme. — (Anatole France, L’Église et la République, Paris : Edouard Pelletan, 1904 - éd. J.-J. Pauvert, 1964, p.60)
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monétarisme
- (Économie, Politique) Doctrine économique pour laquelle l’action de l’État en matière monétaire est inutile voire nuisible et prônant l’indépendance absolue des banques centrales de l’État.
- Déjà en couronnant Sen, puis Stiglitz, puis Krugman, le jury du Nobel d’économie avait montré qu’il tenait pour non pertinents les paradigmes et axiomes de Milton Friedman et du monétarisme. — (Michel Rocard, Le prix Nobel d’économie pour l’autogestion, Libération, 20/10/2009)
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futurisme
- (Littéraire) Mouvement littéraire et artistique qui rejette la tradition esthétique et exalte le monde moderne, en particulier la civilisation urbaine, les machines et la vitesse.
- Le futurisme est certainement l’un des mouvements d’avant-garde qui a le plus choqué. Il prône en effet l’amour de la vitesse, de la violence, de la machine, le mépris de la femme, la guerre « comme seule hygiène du monde ».
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naturisme
- Une manière de vivre en harmonie avec la nature, caractérisée par la pratique de la nudité en commun, ayant pour conséquence de favoriser le respect de soi-même, le respect des autres et de l’environnement. (FFN - Agde 1974)
- Mouvement qui prône la proximité avec la nature, le retour à un état naturel et, incidemment, la nudité, pour assurer une bonne hygiène du corps et de l'esprit.
- Le naturisme est né en France, sous la plume et dans l’entourage du géographe Élisée Reclus, (deuxième moitié du XIXe siècle).
- (Désuet) Désignait le naturalisme.
- Jean-Louis exultait, s'exaltait au point de convergence de ses tendresses essentielles : son naturisme et son christianisme. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
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attentisme
- (Politique) Attitude d’attente d’une occasion favorable pour agir.
- En attendant, les ménages comme les entreprises britanniques sont tentés d’opter pour la prudence et l’attentisme. — (AFP, « L’économie britannique a chuté de manière spectaculaire après le Brexit », Le Soir.be, 22 juillet 2016)
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panlogisme
- Doctrine philosophique selon laquelle la réalité est totalement intelligible, c’est-à-dire qu’elle peut être appréhendée par les concepts et les lois de l’esprit.
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fanatisme
- Zèle outré, et souvent cruel, pour une religion, ou, par extension, attachement opiniâtre et violent à un parti, à une opinion, etc.
- Le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère. Celui qui a des extases, des visions, qui prend ses songes pour des réalités, et ses imaginations pour des prophéties, est un enthousiaste ; celui qui soutient sa folie par le meurtre est un fanatique. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique)
- Le plus détestable exemple de fanatisme est celui des bourgeois de Paris, qui coururent assassiner, égorger, jeter par les fenêtres, mettre en pièces, la nuit de la Saint-Barthélémy, leurs concitoyens qui n’allaient point à la messe. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique)
- Lorsqu’une fois le fanatisme a gangréné un cerveau, la maladie est presque incurable. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique)
- Quand le fanatisme, né de l'union monstrueuse de l'ignorance et du despotisme, inventa à son tour les crimes de lèse-majesté divine, quand il conçut, dans son délire, le projet de venger Dieu lui-même, ne fallut-il pas qu'il lui offrit aussi du sang, et qu'il le mit au moins au niveau des monstres qui se disaient ses images ? — (Robespierre, Discours sur la peine de mort, le 30 mai 1791 au sein de l’Assemblée constituante)
- … ; mais différant en cela de l’audacieux Bois-Guilbert, qu’il savait étendre sur son ambition le voile de l’hypocrisie, et remplacer son manque de religion par une apparence de fanatisme superstitieux. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- D'abord, il faut dire que le fer et le feu, aux mains du fanatisme religieux et philosophique, n'avaient pas suffi à extirper radicalement le bouddhisme du sol de l'Inde. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d'Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- En effet, l’histoire du Nouveau Monde n’est qu’un lamentable martyrologe, dans lequel le fanatisme et la cupidité marchent continuellement côte à côte. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
- A l'antisémitisme politique s'associe immanquablement l'antisémitisme religieux : le chauvinisme exploite le fanatisme et le fanatisme se fait le paravent du chauvinisme. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Ici encore, règne un fanatisme d’autant plus dangereux qu’il est armé. — (Pascal Chabot, L’âge des transitions, 2015)
- C'est dans le même esprit mélioriste que Condorcet prône un enseignement élémentaire, moral et civique qui constitue la meilleure réponse au fanatisme religieux. — (Charles Coutel, Les philosophes des Lumières, nos contemporains, dans Marianne, n°878 du 8 janvier 2016, p. 58)
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organisme
- (Biologie) (Nom collectif) Ensemble des organes d’un être vivant.
- Dans le monde actuel se trouvent l’amphioxus, l’animal vertébré dont l’organisme est le plus imparfait, et les lamproies, qui occupent le dernier rang parmi les poissons. — (Émile Blanchard, Revue des Deux Mondes, 1ier octobre 1874, page 612)
- L’alimentation a pour but de faire pénétrer dans l’organisme animal les matériaux nécessaires à la nutrition. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Cela calait l'estomac aux petites heures du matin et la vigueur des currys absorbés contribuait agréablement à remettre d'aplomb un individu dont les gins tonics de la veille avaient compromis l'équilibre d'un organisme fatigué. — (Bertrand C. Bellaigue, Le Reportage : toute une vie, ailleurs, PubliBook, 2007, page 189)
- (Biologie) (Par métonymie) Être vivant organisé, unicellulaire ou pluricellulaire.
- Les anciens avaient justement montré le rôle de l’organisme vivant comme cause génératrice des maladies, les éléments extérieurs en étant les causes provocatrices. — (Joseph Grasset, Traité élémentaire de physiopathologie clinique, tome 2, Éditions Coulet, 1911, p. 13)
- Les phytosanitaires, quant à eux, n'exercent pas seulement leur action toxique sur les espèces ciblées, mais également sur les autres organismes vivants. Le révélateur du problème fut vraisemblablement le cas du DDT, […]. — (Dictionnaire de la pensée écologique, sous la direction de Dominique Bourg & Alain Papaux, Presses Universitaires de France, 2015)
- Inspirée par le fonctionnement des cellules nerveuses des organismes vivants, la logique neuromorphique propose une alternative à la logique booléenne. — (Hervé Fanet, Micro et nano-électronique: Bases, Composants, Circuits, collection Technologie électronique, Paris : Éditions Dunod, 2006, p. 367)
- (Société) Organisation de personnes ayant un but commun, pour effectuer une action à but social ou lucratif, groupement.
- La corporation étant un organisme chrétien, les juifs en étaient ipso facto écartés ; l’exercice des professions étant interdit en dehors des corporations légalement reconnues, ils furent contraints, à leur corps défendant, de renoncer au travail manuel. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
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impérialisme
- Doctrine des partisans du régime impérial.
- Esprit de domination chez un peuple ou ses dirigeants, sur un autre peuple.
- Sous la pression, pourtant prévisible, des impérialismes adverses naît, en réalité, avec Lénine, l’impérialisme de la justice. Mais l’impérialisme, même de la justice, n’a d’autre fin que la défaite, ou l’empire du monde. — (Albert Camus, L’Homme révolté, in Essais, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1965, page 636)
- Les généraux renégats sont les représentants d’une classe qui, pour survivre en tant que telle, a renoncé à la nation chilienne et est sciemment devenue l’alliée de l’impérialisme nord-américain. — (Armando Uribe, Le livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot et Françoise Campo, Seuil, 1974)
- Or, seule l'avant-garde révolutionnaire incarnée par le FLQ est en mesure d'éveiller le peuple québécois à son état d'aliénation face à l'impérialisme anglo-saxon. — (Éric Bédard, Chronique d'une insurrection appréhendée, Québec, Septentrion, 2020, page 55)
- (Sens figuré) Tendance à la domination morale, psychique ou intellectuelle.
- Combien de politiciens osent-ils dire que les dérives racistes des wokes sont de l’impérialisme culturel américain ? — (Loïc Tassé, La peur au pouvoir, Le Journal de Québec, 15 février 2021)
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catéchisme
- (Religion) Instruction sur les doctrines de la foi chrétienne, particulièrement destinée aux enfants.
- […] il se meut à l’aise dans le bel univers sphérique de son catéchisme, où la Sainte Trinité garantit tout : l’incorruptibilité des essences, la bonté de la création, le sens providentiel de l’histoire, l’infaillibilité du Pape, le dogmatisme ingénu des vicaires de village et des poètes catholiques. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- […], quelqu’un aurait dit aux parents du gamin : « C’est bien fait pour vous ! Si vous l’aviez mis à l’école des Frères, on lui aurait fait apprendre son catéchisme, au lieu de lui faire perdre son temps à apprendre l’histoire et la géographie de la France ». — (Émile Thirion, La Politique au village, page 325, Fischbacher, 1896)
- Je me revois tout chétif, tout mièvre, suivant les cours du catéchisme, où j’arrivais bon premier. Ma piété, mon application épataient le bon curé […] — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
- Le 30 avril 1752, huit enfants du pays, dont l’histoire a conservé les noms, se rendaient à Villers-le-Tourneur, dont Neuvizy était alors l’annexe, pour assister au catéchisme de première Communion. — (A. Deville, Rapport sur la Maison de Neuvizy, dans Missions de la Congrégation des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée, Rome, Maison générale O.M.I., 1932, page 27)
- Le catéchisme consiste en notions à croire et à apprendre et il est contredit par toutes les affirmations et suggestions de la société moderne. — (Arnaud Desjardins, Les chemins de la sagesse, La Table Ronde, Pocket spiritualité, 1999, page 447)
- (Par extension) (Religion) Livre qui contient cette instruction.
- Qu’un catholique romain qui n’a jamais vu que le clocher de son village, qui n’a lu que son catéchisme et son livre d’heures, reproche aux chrétiens évangéliques leur défaut d’unité, à la bonne heure ! mais cet homme ne sera pas vous monsieur le vicaire ; […]. — (Questions d’un vicaire et réponses d’un suffragant, page 15, Georges Bridel à Lausanne, 1845)
- Son oubli vaut algarade et répétition, semaine après semaine, d’une identique sentence, martelée avec un fort accent breton : « Celui qui vient au catéchisme sans son catéchisme est comme le chasseur qui va à la chasse sans son chien. » Nous ouvrons donc le livre dès l’arrivée pour lire la leçon du jour, que le père Dagorn ne commente guère. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 143)
- (Par extension) (Sens figuré) Titre donné à certains ouvrages de vulgarisation, qui contiennent l’exposition abrégée d’une science, et qui sont rédigés par questions et réponses.
- Catéchisme d’économie politique.
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- (Péjoratif) Ensemble de doctrines que l’on assène péremptoirement.
- L’historien n’a pas à délivrer des prix de vertu, à proposer des projets de statues, à établir un catéchisme quelconque ; son rôle est de comprendre ce qu’il y a de moins individuel dans les événements […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence - Avant-propos de la première publication (1906), 1908)
- Chaque Français de douze ans puise dans l’École l’essence extraite pour lui de la Philosophie. Un catéchisme moral est enseigné. Un catéchisme où les démonstrations ne sont pas faites. Mais ce catéchisme est donné comme le résultat des méditations pénibles et consciencieuses et méritoires des hommes de bien qui fabriquent la Philosophie. — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932)
- Épris d’absolu, s’étant fabriqué une sorte de catéchisme de principes et d’idées auquel il n’admettait d’autres modifications que celles qu’il apportait lui-même, il écrasait de son mépris, il combattait avec une violence effrénée les idées qui s’opposaient aux siennes, les hommes qu’il rencontrait en face de lui. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
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équinisme
- (Anatomie) Synonyme de pied équin.
- Les pieds équins sont les plus communs des pieds bots accidentels, et les plus rares des pieds bots congénitaux. Je parle de l’équinisme pur ou dominant, et non de l’équinisme accessoire qui accompagne presque tous les varus de naissance. — (« Du pied bot », article V, 2e année (1856), dans le Leçons cliniques sur les maladies chroniques de l'appareil locomoteur, professées à l'hôpital des Enfants malades pendant les années 1855, 1856 et 1857 par M. le Henri Bouvier, Paris : J.-B. Baillière et fils, 1858, p. 205)
- L’équinisme est dû au déséquilibre entre la force, le tonus du triceps, accessoirement des fléchisseurs des orteils, et la force, le tonus des antagonistes, c’est-à-dire entre les abaisseurs et les releveurs du pied. — (Annales de chirurgie infantile - Volume 18, 1977)
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agnosticisme
- (Philosophie) Doctrine selon laquelle l’absolu ne peut être appréhendé.
- Ses ouvrages […] contiennent nombre de pensées inspirées par ce vaillant optimisme matérialiste et orientées contre l’agnosticisme, le relativisme et d’autres variétés d’idéalisme. — (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, page 147, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953)
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique: la Scolastique, 1966)
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démonisme
- Croyance aux démons.
- Ces destins démoniques valent qu’on les contemple, mais démonisme ne signifie pas toujours génie ou sublimité humaine. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 104)
- En regard, l’ancien démonisme apparaît comme un creux bien plus dangereux et la nature-dragon comme le vide du champ de bataille moderne ; par bonheur le sujet procédant à l’électrification ne sait pas ou guère plus ce qu’est l’obscurité, ce que sont le tocsin dans la nuit du village, les ténèbres du mal, de Franz Moor, de Richard III (« La lumière brûle bleu, c’est l’heure sinistre de minuit »), mais en retour un autre sentiment mythique s’est d’autant plus nettement imposé à lui : l’expérience de l’image de Saïs. — (Ernst Bloch, L’Angoisse de l’ingénieur, 1985 ; traduit de l’allemand par Philippe Ivernel, 2015, pages 14-15)
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loyalisme
- Obéissance fidèle à son souverain, au gouvernement établi.
- Dans le Haouz, dont la population était en général plus maniable et où il n’y avait qu’une garnison de mokhaznis à Marrakech, le makhzen s’appuyait sur quelques tribus d’un loyalisme plus ou moins éprouvé […]. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 75)
- Toutefois, les cités islamiques n’avaient jamais créé d’institutions autonomes […] Leurs habitants n’avaient aucun loyalisme civique ; ils n’étaient pas d’authentiques citoyens. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
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illettrisme
- Maîtrise insuffisante de l’écriture et de la lecture.
- En 1984, le gouvernement français prend connaissance de l’existence de l’illettrisme et affirma sa volonté d’y remédier. — (Ministère de l'emploi et de la solidarité, Groupe permanent de lutte contre l'illettrisme, sous la direction de Christiane El Hayek, Illettrisme : de l’enjeu social à l’enjeu citoyen, La Documentation française, collection « En toutes lettres », 1998.)
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moralisme
- Forme intégriste ou formaliste de l’attachement à la morale.
- Dans les jardins d'Europe, et jusque chez les peuples les plus naturels, en Italie et en Espagne, l'indécrottable moralisme petit-bourgeois a représenté le progrès, l'humanité, le courage militaire, en personnages hideux. — (Henry de Montherlant, La Petite Infante de Castille, 1929, page 610)
- Si l’idée de déflétrir notre nature équivaut à transformer nos besoins, à ne pas les satisfaire en l’état, il peut sembler que le danger moral que l’on encourt est celui d’un moralisme idéaliste, d’oublier les besoins de l’autre en l’état. — (Stanley Cavell, Conditions nobles et ignobles, traduction de C. Fournier et S. Laugier, 1993, page 114)
- La morale aboutit à la nature cultivée; le moralisme équivaut à une amputation. — (Irène de Buisseret, Deux langues, six idiomes, Ottawa, Carlton Green, 1975, page 379)
- (Philosophie, Religion) Doctrine ou attitude qui érige la morale en absolu et affirme la prééminence des valeurs morales sur les autres valeurs.
- Nul en effet, si ce n’est Bourdaloue peut-être, ne représente plus parfaitement que l’auteur des Essais de morale [Pierre Nicole] ce moralisme chrétien (…) qui va dominer pendant la seconde moitié du XVIIe siècle. — (Henri Bremond, Histoire littéraire du sentiment religieux en France depuis la fin des guerres de religion jusqu’à nos jours, tome 4, 1920, page 419)
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humorisme
- (Médecine) Doctrine des médecins qui attribuent les affections aux humeurs.
- La première, issue de l’humorisme hippocratique et galénique met l’accent sur l’intérêt des régimes restrictifs et les cures de jeûne en cas de maladies chroniques. — (Alain Drouard, Les Français et la table: alimentation, cuisine, gastronomie du moyen âge à nos jours, 2005)
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ergotisme
- (Médecine, Médecine vétérinaire) Maladie provoquée par l’ingestion de céréales contaminées par l’ergot de seigle, ou par les dérivés médicamenteux de celui-ci, et qui provoque la gangrène des membres.
- L’un des derniers exemple d’ergotisme se rapporte au pain maudit de Pont-Saint-Esprit en 1951. […]. Trois cents habitants furent victimes du mal et 5 décédèrent tandis qu’une trentaine demeuraient atteints sur le plan mental. — (Jean Semal, Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
- Les manifestations de l’ergotisme sont connues de longue date. Les cas d’ergotisme actuellement observés sont d'origine médicamenteuse, essentiellement secondaires à l’intoxication par alcaloïdes dérivés de l’ergot de seigle. — (Collectif, Manifestations cardiovasculaires de l’ergotisme, La Presse médicale, Masson, 1998, vol. 27, n°7, pp. 304-306)
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annexionnisme
- Théorie politique qui préconise l’annexion d’autres territoires.
- L’annexionnisme constitua une sorte de voie intermédiaire, surtout à partir de 1846, qui alliait à la fois anti-colonialisme et volonté du maintien de l’esclavage. — (Elyette Benjamin-Labarthe, Éric Dubesset, Émancipations caribéennes: Histoire, mémoire, enjeux socio-économiques et politiques, 2010)
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nihilisme
- (Philosophie) Doctrine selon laquelle aucune existence n’a de justification ou de sens en soi.
- Dans ces conditions, il n’y avait plus de réponse à la question métaphysique : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Comme le redira André Comte-Sponville, c’est alors la question du sens qui paraît elle-même dépourvue de sens. La doctrine de Schopenhauer fut ainsi, à l’époque contemporaine, la première des philosophies de l’absurde. Il résulta de ce nihilisme ontologique que rien n’a en soi plus de valeur que de sens, pas plus la vie que le reste, puisque rien ne saurait avoir d’autre destination que l’anéantissement dans la suite du devenir. — (Michel Nodé-Langlois, Au service de la sagesse, Editions Artège, 2009, p. 418))
- Autre idée, plus piteuse : le nihilisme serait une réaction de désenchantement face à «l'imperfection du monde et de l'Homme », qui engendre chez le nihiliste une volonté de nier toute valeur aux hommes réels, au profit d'un homme rêvé (et de même pour le monde)... Les nihilistes sont donc des dépressifs. — (Auteur inconnu, Le nihiliste et l’antidémocrate, Éditions Le Manuscrit, 2002, p.26)
- (Philosophie) Doctrine d’après laquelle rien de ce que nous croyons connaître par les sens n’a de réalité substantielle. Par extension, scepticisme radical affirmant l’impossibilité de constituer un savoir scientifique qui puisse être tenu pour vrai.
- Mais le « négationnisme » n’est qu’un miroir grossissant d’un phénomène affectant l’ensemble des sciences historiques et sociales. Ce fictionnalisme postmoderne a séduit nombre d’historiens, qui ont ainsi légitimé un « nihilisme épistémologique » privant le concept de vérité de toute signification. — (Pierre-André Taguieff, Court traité de complotologie, Editions Mille et une nuits, 2013, p. 97)
- (Philosophie) Doctrine niant l’existence de toute valeur morale objective.
- Il partage donc bien cette impression assez généralisée au sein de la jeunesse européenne des années 1880 et 1890, que l’on manque de principe dirigeant, de valeurs solides, de vérités. Les maitres à penser de la jeunesse portent une lourde responsabilité. Selon Barrès, Renan, plus que quiconque, a contribué à répandre ce « nihilisme moral ». — (Zeev Sternhell, Maurice Barrès et le nationalisme français, Editions Complexe, 1970, p.39)
- Comportement ignorant tout objectif transcendant, de long terme, ou tout critère éthique. A l’extrême, comportement recherchant la destruction comme un but en soi.
- Rejetons la voie de la violence, qui est le produit du nihilisme et du désespoir. — (Kofi Annan, discours à l’Assemblée générale de l’ONU, 24 septembre 2001)
- Système de pensée politique qui vise à la destruction de toutes les institutions religieuses, sociales, politiques.
- L’argument qui lui fait juger « faible » le nihilisme russe, c’est le besoin d’obéir à une cause, le fanatisme. — (François Guéry, Archéologie du nihilisme : De Dostoïevski aux djihadistes, Editions Grasset, 2015, p.80)
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anglicisme
- (Linguistique) Mot ou locution emprunté à la langue anglaise et utilisé dans une autre langue.
- Il y a lieu également d’éviter les anglicismes, tel l’emploi du verbe « présumer » pour « supposer », « impacter » pour « affecter », « générer » pour « engendrer » ou encore ministre « en charge de » pour « chargé de ». — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
- Si certains sont réfractaires aux anglicismes, force est de constater que le verbe spoiler est dans toutes les bouches, et décrit une révélation de nature à gâcher le plaisir. Un gros divulgâchis quoi, tabarnak ! — (Mathilde Degorce, Spoiler Alert, Hachette Heroes, 2018, p. 6)
- Eux qui adoraient les anglicismes, les voilà ébranlés par deux petites syllabes de rien du tout, « me » « too ».— (Raphaëlle Bacqué, Patrick Poivre d’Arvor, Nicolas Hulot, Gérard Louvin… Retour sur l’âge d’or des intouchables de TF1, Le Monde, 19 janvier 2022)
- Idiotisme propre à la langue anglaise.
- Il parle bien le français mais ses tournures sont parfois des anglicismes.
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hirsutisme
- (Médecine) Développement excessif du système pileux, notamment chez des femmes.
- De même l’hirsutisme et le masculisme observés dans les tumeurs surrénales de la femme adulte ont pu aussi être vus dans des cas de tumeurs ovariennes ; j'en ai moi-même publié un cas […]. — (Eugène Apert, La croissance, Éditions Flammarion, 1921, p. 168)
- L'apparition d'une pilosité faciale anormalement fournie (hirsutisme) est invalidante pour les femmes. Il existe des différences en fonction des races : l'hirsutisme physiologique est moins apparent chez les Japonaises et les Chinoises ; c'est pour les femmes de race noire, indienne et des pays du pourtour méditerranéen et du Moyen-Orient qu'il est le plus remarquable. — (Owen Epstein, Guide pratique de l'examen clinique, 2005, page 36, ISBN 284299566X)
- L’hirsutisme est le développement excessif de la pilosité chez la femme dans les territoires androgéno-dépendants qui en sont habituellement dépourvus : visage, thorax, ligne blanche, région fessière et intergénitocrurale. — (Loïc Guillevin, Sémiologie médicale, 2e éd., Lavoisier, 2011, p.343)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.