Dictionnaire des rimes
Les rimes en : abruti
Que signifie "abruti" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Physiquement, moralement ou intellectuellement diminué par le bruit, la chaleur, la fatigue, etc.
- Ils étaient là au milieu des malades, vieux hors d’âge, jeunes enfants pleurant dans les bras de leur mère, femmes à l’air hagard, abruties de douleur, jeunes hommes mal rasés au teint de cire. — (Gabriel Privat, De vie, de mort, d’amour, éd. Artège Jeunesse, 2016)
- À force de concentration, Beryl parvient à écarter l’idée qu’il l’a effectivement approchée, qu’il a pu la toucher tandis qu’elle était couchée, abrutie par les drogues qu’il a recommencé à mettre dans ses rations. — (Elie Darco, Inséparables, éd. Magnard Jeunesse, 2017)
- Ce souci rongeur donnait à ce gros petit homme, à sa figure autrefois rieuse, un air sombre et abruti qui le faisait ressembler à un malade dévoré par un poison ou par une affection chronique. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre douzième)
- (Familier) Bête ; stupide ; inconscient.
- Louis XVI n’était pas précisément tel qu’on s’était attaché à le peindre pour l’avilir : ce n’était ni l’imbécile abruti qu’on exposait au mépris du peuple, ni l’honnête homme bon et sensible que préconisaient ses amis. — (« Notices historiques sur la Révolution », dans Mémoires de Mme Roland, éditées par J. Ravenel, vol.1, Paris : chez Auguste Durand, 1840, p. 286)
- Cet homme, sans chaperon et sans veste, au regard abruti, à la barbe et aux sourcils tachetés de plâtre, c’était son père! — (Saintine, Une maitresse de Louis XIII, Paris : Librairie de L. Hachette & Cie, 1858, p. 78)
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "abruti".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
-
muphti
- (Islam) Interprète de la loi musulmane.
- (Sens figuré) (Par euphémisme) Ecclésiastique de n’importe quelle religion revêtu d'un pouvoir (mot utilisé par les écrivains des Lumières pour ne pas avoir l’air de critiquer la religion catholique).
- Enfin le muphti fit condamner le livre par des jurisconsultes qui ne l’avaient pas lu, et l’auteur eut ordre de ne paraître à la cour de huit cents années. — (Voltaire, Micromégas, chapitre premier)
-
aplasie
- (Médecine) Absence d'un organe provoquée par l'absence ou l'insuffisance de développement de son ébauche embryonnaire.
- L’aplasie mammaire est un arrêt du développement de la glande mammaire entrainant une absence de seins, l’aplasie surrénalienne, l’aplasie cutanée.
- L’aplasie cutanée congénitale est définie par l’existence, à la naissance, d’une ulcération ou d’une cicatrice cutanée d’aspect et de forme variables. — (Emmanuelle Odinet, L’Aplasie cutanée congénitale du vertex: à propos de deux cas familiaux, 1994)
- (Par extension) On parle également d'aplasie lors de l'arrêt de la multiplication cellulaire dans un tissu qui se renouvelle habituellement en permanence
- L’aplasie médullaire est une maladie du sang caractérisée par une diminution de la production par la moelle osseuse des trois lignées sanguines que sont les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes.
-
réfléchi
- Fait ou dit avec réflexion.
- Action, pensée réfléchie.
- Opinion peu réfléchie.
- Tout bien réfléchi — Après mûre réflexion.
- Tout bien réfléchi, je trouve qu’il vaut mieux ne pas y aller.
- Qui a l’habitude de réfléchir.
- Un homme réfléchi.
- Un esprit réfléchi.
- (Grammaire) Se dit d'un pronom qui représente le même référent que le sujet.
- En français, « se » est un pronom réfléchi.
- (Grammaire) Se dit d’un verbe dont le sujet exerce l’action sur lui-même.
- « Se promener » est un exemple de verbe réfléchi.
-
allergie
- (Médecine) Réaction anormale, inadaptée, exagérée ou même excessive du système immunitaire de l’organisme, consécutive à un contact avec une substance étrangère à l’organisme (l'allergène) qui provoque une irritation.
- Quand on diagnostique une allergie médicamenteuse, il faut informer le patient qu’il est hypersensible au médicament qui a causé l’allergie et lui recommander de ne plus le prendre. — (Suzanne Smeltzer, Brenda Bare, Soins infirmiers en médecine et en chirurgie: Volume 5, Système immunitaire et tégumentaire, 1994)
- (Sens figuré) Forte aversion envers quelque chose ou quelqu'un.
-
naquis
- Première personne du singulier du passé simple de naître (ou naitre).
- Deuxième personne du singulier du passé simple de naître (ou naitre).
-
apepsie
- (Médecine) Défaut de digestion.
- Il va sans dire que l’apepsie et la dyspepsie peuvent être réunies, mais elles peuvent aussi être séparées. — («Clinique – mémoires – observations», Journal des connaissance médico-chiruricales, n° 23, 1854)
- De l'apepsie dans la lienterie…. — (Molière, Le Malade imaginaire, Acte III, Scène 5)
-
vie
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du vietnamien.
-
agacerie
- Manières ou paroles par lesquelles on cherche à attirer l’attention de quelqu’un. — Note d’usage : Il s’emploie surtout en parlant des femmes.
- […] les témoignages que nous venons d’entendre pourraient nous porter à croire que, dans cette malheureuse affaire, notre frère a été entraîné par des agaceries et des illusions infernales ? — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Presque toujours le condamné, soit qu’il ait le bon ou le mauvais poignard, est obligé d’aller faire des agaceries au tigre, pour le contraindre à sortir de sa cage, et l’exciter au combat. — (Honoré de Balzac, Voyage de Paris à Java, 1832, réédition Gallimard, collection Folio, pages 46-47)
- La petite Moïna, son aînée de deux ans, provoquait par des agaceries déjà féminines d’interminables rires, qui partaient comme des fusées […]. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- On ne pouvait rien voir de plus gracieux que cette svelte blondine, jeune, gaie, folâtre ; pas un homme qui eût résisté à ses agaceries. — (Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, page 2)
- Après avoir fait gambades sur gambades, exécuté des voltiges hardies autour de sœur Rose très émue, fait niches sur niches et mille agaceries aux militaires qui jouaient à la drogue et dont les pinces en bois posées sur le nez des perdants me faisaient toujours rire, j’étais, on le pense, très animé, très emporté ; […]. — (P.-J. Stahl, Les quatre peurs de notre général : Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Paris : Bibliothèque d’Éducation et de Récréation (éd. J. Hetzel & Cie), s. d. (vers 1881), page 11)
- Les ridicules agaceries qui avaient autrefois un caractère de niaiserie, d’insouciance, semblent trahir maintenant une certaine application volontaire qui ne me permet pas de les mettre tout à fait au compte d’une curiosité maladive commune à beaucoup de ses pareilles. — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, page 88)
-
infinie
- Féminin singulier de infini.
- C’est le « jeune Blanc » alors qui voyait par la première fois un « Noir authentique », avec une « douce peau de chocolat », commence aussi à se désémiotiser en plongeant dans ce monde merveilleux des « serpents », des « petits caïmans », « pythons », « crocodiles sacrés », etc., dans leur « fidélité éternelle et infinie » (TRUDEL, 2001, p. 60). — (Licia Soares De Souza , Figures spatiales de Montréal : Une géopoétique urbaine interaméricaine, 2017)
-
favori
- Qui est l’objet de faveur, d’une préférence marquée.
- Et Charles IX se remit à siffler tranquillement et plus juste que jamais son air favori. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- Il se sert toujours de ce mot, c’est son mot favori.
- C’est sa lecture favorite.
- Horace est son auteur favori.
- La raillerie est un des procédés favoris de Voltaire.
- (Sport) Qui passe pour avoir le plus de chances de gagner.
-
alourdie
- Participe passé féminin singulier de alourdir.
- Oiseaux chanteurs et de joli plumage, dont : le bengali et le colibri, le bec d’argent, le cardinal, le merle métallique, la « veuve » en voile de deuil alourdie à la saison des amours par sa longue traîne empennée, le parlementaire, les gendarmes ou tisserins ou républicains qui ont tôt fait de désenfeuiller palmiers etc. pour tisser leurs nids des longs rubans de feuilles arrachés un par un, etc. — (Gabriel Lefebvre, L’Angola Son histoire, son économie, 1947, page 61)
-
amodie
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe amodier.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe amodier.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe amodier.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe amodier.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe amodier.
-
desservi
- Participe passé masculin singulier de desservir.
-
menti
- Participe passé masculin singulier de mentir.
- Il n’y tint plus, repoussa d’un coup de pied courtepointe et plumasse. Assez hésitaillé ! Il avait menti mais n’avait pas juré sur l'Évangile. — (Jacqueline Mirande, Crime à Hautefage, chapitre 6)
-
anarthrie
- (Médecine) Trouble du langage caractérisé par une forme d’aphasie dans lequel le malade ne peut articuler les mots.
- L’anarthrie est démontrée si le patient lit et écrit comme il le faisait avant l’A.V.C. ; peut-être pas immédiatement, car il faut passer l’effet inhibiteur de la diaschisis, mais peu de temps après. — (Anny Lanteri, Restauration du langage chez l’aphasique, 1995)
-
vit
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du viti.
-
fruit
- (Botanique) Partie d’une plante produite après la floraison et contenant une ou plusieurs graines.
- Le fruit nommé cul-de-chien, nèfle d'Allemagne, est astringent avant sa maturité ; lorsqu'il a molli sur la paille c'est un aliment fort agréable ; par la fermentation ou en fait une espèce de cidre. — (Édouard Adolphe Duchesne, Répertoire des plantes utiles et des plantes vénéneuses du globe, Paris, Jules Renouard, 1836, page 249)
- Le sucre de raisin que l'on appelle aussi glucose, se rencontre dans les fruits sucrés qui présentent en même temps une saveur acide, comme les raisins, les groseilles, etc. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 120)
- Et pourtant les figuiers s'obstinent à pousser spontanément parmi les gravats et je me gorge, sans rien payer, de leurs fruits cramoisis. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La tomate est un fruit au sens botanique mais un légume au sens culinaire.
- La fraise et la pomme ne sont pas de vrais fruits.
- Le fruit du noyer, du chêne, de l’orme, du frêne, etc. Il se dit aussi de ces sortes de productions qui servent à la nourriture de l’homme.
- (En particulier) (Cuisine) Produit végétal sucré utilisé essentiellement comme dessert ou utilisé en cuisine pour préparer des desserts ou des préparations alimentaires sucrées (par opposition aux légumes).
- La banane, la cerise, la pomme et la fraise sont des fruits.
- (Par extension) (Désuet) Dessert, tout ce qu’on sert au dernier service de table, après les viandes et entremets (dans ce sens, le mot n’a pas de pluriel).
- Servir le fruit.
- Il en est au fruit.
- (Droit) Produits ou revenus d’une terre, d’un immeuble, d’un fonds quelconque ou d’une charge.
- Le baillistre, aussi bien que le gardien, n’administre pas pour le compte du mineur, mais pour son propre compte : il a la jouissance du fief dont il fait les fruits siens, civils ou naturels. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l’Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e édition, 1956, page 228)
- C’est une maxime de droit, que tout possesseur de bonne foi fait les fruits siens.
- Rendre compte des fruits.
- Restitution de fruits.
- Les fruits échus.
- Les fruits, profits et émoluments d’une charge.
- Fruits naturels, les productions spontanées d’une terre, d’un fonds, comme le foin, le bois, le croît des animaux.
- Fruits industriels, les productions qu’on obtient par la culture, comme le blé, le vin, etc.
- Fruits civils, le loyer des maisons, les baux à ferme, les intérêts des sommes exigibles, etc.
- Fruits pendants par les racines, par racines, Les blés, les raisins, et généralement tous les fruits, lorsqu’ils sont encore sur pied.
- Les fruits pendants par les racines font partie du fonds.
- On ne peut saisir les fruits pendants par racine qu’après telle époque.
- (Soutenu) Enfant, par rapport à sa mère ou une union.
- Assis moi-même sous l’arbre, tenant ma bien-aimée sur mes genoux, et réchauffant ses pieds nus entre mes mains, j’étais plus heureux que la nouvelle épouse qui sent pour la première fois son fruit tressaillir dans son sein. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- Elles s’enfuient ensuite vers leur demeure inexpugnable, portant dans leurs seins les fruits d’unions brutales et sans volupté. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- (Sens figuré) Utilité, profit ou avantage qu’on retire de quelque chose.
- Les syndicats peuvent être fort utilement employés à faire de la propagande électorale ; il faut, pour les utiliser avec fruit, une certaine adresse, mais les politiciens ne manquent pas de légèreté de main. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre V, La grève générale politique, 1908, page 207)
- […], et cette année a vu éclore les fruits de projets longuement mûris et discutés, ainsi que d’autres partenariats plus rapidement conclus. — (Adrienne Alix, Lettre de la présidente, dans le Rapport annuel 2010 de Wikimédia France)
- Cette législation, a-t-il souligné, est le fruit d’un compromis qui a pris en compte les inquiétudes des partisans d’un contrôle des armes et les défenseurs du port d’arme. — (Le Monde.fr avec Reuters, Le gouverneur de Floride signe la loi sur le contrôle des armes, Le Monde. Mis en ligne le 9 mars 2018)
- Il s'est mis en frais pour la nouvelle édition du Siècle de Louis XIV; il n'a épargné aucun soin; et voilà que, pour fruit de ses peines, M. de La Beaumelle fait imprimer sous main une édition subreptice à Francfort, ville impériale, malgré le privilège de l'empereur, dont Walther est en possession. — (Voltaire, Lettre n° 27, à M. Roques, d’avril 1752, dans « Correspondance générale », tome 4, dans les Œuvres de Voltaire, Paris : chez P. Pourrat frères, 1839, page 50)
- (Sens figuré) Effet ou résultat d’une cause, soit bonne, soit mauvaise.
- Comme en un concert d'instruments, on n'oit pas un luth, une épinette et la flûte, on oit une harmonie en globe, l'assemblage et le fruit de tout cet amas. — (Montaigne, Essais, Livre III, chapitre VIII, 1592)
- Si ces modèles se sont largement répandus, ce n’est pas le fruit du hasard, mais la conséquence directe des révélations d’Edward Snowden sur la surveillance massive pratiquée par la NSA et ses épigones. — (Amaelle Guiton, Terrorisme : Macron en marche contre la cryptographie, Libération. Mis en ligne le 10 avril 2017)
- Les grandes découvertes sont le fruit d’une longue patience.
- Ces mesures imprudentes ne tardèrent pas à porter leur fruit.
- La méthode a fait ses preuves: les cas enregistrés dans les CHSLD de la Mauricie au printemps ont nettement diminué après l’implantation de la stratégie. «Il a fallu inventer la recette. Tout ce qu’on fait aujourd’hui est vraiment le fruit du travail qui a été fait», a-t-elle affirmé. — (Patricia Hélie, Le savoir d'une infectiologue de la Mauricie exporté, Le Journal de Montréal, 18 novembre 2020)
- (Architecture) Non-verticalité du côté extérieur d'une muraille, le côté intérieur étant vertical (la muraille étant ainsi plus épaisse en bas qu'en haut ; beaucoup plus rarement, la muraille s’épaissit en montant, et l’on parle de contre-fruit.)
- Nous calculerons d’abord les dimensions de la base inférieure ; elles sont commandées par le fruit, c’est-à-dire par l’inclinaison donnée aux maçonneries pour assurer leur solidité. — (Antoine Dominique Eysséric et Joseph Casimir Pascal, Géométrie, Delagrave, 1880, page 288)
- (Argot polytechnicien) Personne qui ne remplit pas ou mal une fonction qu’elle occupe, et par extension, personne inutile, incapable, maladroite voire plus généralement imbécile.
- Le respo matos est vraiment un fruit cette année, tout est toujours en bazar dans le local.
- N’essaie pas de faire affaire avec eux, il n’y a que des fruits dans ce binet.
-
actinothérapie
- (Médecine) Traitement par les rayons lumineux (ultraviolets ou infrarouges).
- Quant au physique, l’inspecteur Bret de taille moyenne, bien bâti, blond de poil et le teint hâlé, souvenir de sa vie aux tropiques, qu’il entretenait soigneusement par l’actinothérapie. — (Étienne Alleret, La mort en blouse blanche, Librairie des Champs-Élysées, 1936)
-
affranchie
- Féminin singulier de affranchi.
-
affaibli
- En parlant d’une personne, physique ou morale : rendu faible, diminué physiquement, moralement ou intellectuellement.
- Elle parlait à peine, affaiblie et dolente.
- C’est dans un pays affaibli que les troupes entrèrent.
- Sa vivacité semblait avoir fondu ; ce n’était plus qu’un esprit affaibli.
- Une aube affaiblieVerse par les champsLa mélancolieDes soleils couchants. — (Paul Verlaine, Poèmes saturniens)
- Le Gouvernement sortit très affaibli de cette période d’émeutes.
- En parlant d’une sensation, d’un sentiment, d’une perception : diminué, atténué.
- Le vent amenait jusqu’à nous une odeur affaiblie de blé mûr.
- C’était un son affaibli, comme irréel.
-
ennemi
- Concept antagoniste, en conflit avec un autre.
- Au milieu de la lutte contre le chaos, dans le sillage de la famine, survint une autre vieille ennemie de l’humanité : la peste, la Mort Pourpre. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 417 de l’édition de 1921)
- L’eau est l’ennemie du feu.
- La folie est l’ennemie de la raison.
- Le temps est l’ennemi de la jeunesse.
- Ces individus sont des ennemis, car ils veulent les mêmes terres.
- Celui, celle qui veut du mal à quelqu’un.
- Bien, bien, ma cousine ! il y a deux façons de me servir : l’une en exterminant mes ennemis, l’autre en secourant mes amis. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre XI)
- Le parti adverse est un parti de concussionnaires, d’ennemis du peuple, traîtres à la patrie, vendus à l’ennemi, à quelque parti que tu appartiennes […] — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- En passant au large d’El-Kçar, nous vîmes au flanc des montagnes des Ahl Serif le camp de Raïssouli, qui mettait à la raison les derniers partisans de son ennemi mortel le caïd Er-Remiki. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 241)
- Et puis, je peux faire clamser nos ennemis, en piquant d’une certaine façon un crapaud que j’aurai baptisé au nom de la personne condamnée. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Pour le Chili du XIXe siècle, qui faisait l’expérience d’un début d’industrialisation, l’ennemi et le partenaire principal était l’Empire britannique. — (Armando Uribe, Le Livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot et Françoise Campo, Seuil, 1974)
- (Religion) (Absolument) (Au singulier) Le diable ; le démon. Souvent capitalisé en Ennemi.
- (Courant) (Absolument) (Au singulier ou au pluriel) Nation armée avec laquelle une autre nation est en guerre.
- Tout ce qui sert votre ennemi vous nuit ; tout ce qui lui nuit vous sert. — (Machiavel, Maximes et pensées, traduction de Toussaint Guiraudet, Éditions André Silvaire, Paris, 1975)
- Les reflets du couchant, le vent de la mer nous viennent aussi ce soir de chez nos ennemis, de l’Est, du Rhin. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace – Août 1914, 1916)
- La soudaine irruption d’un ennemi prêt à l’offensive n’eut d’autre effet immédiat sur New York que d’accroître sa véhémence habituelle. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 212 de l’édition de 1921)
- Passer à l’ennemi.
- Repousser l’ennemi, les ennemis.
- Mettre l’ennemi en fuite.
- De nouvelles troupes qui n’ont pas encore vu l’ennemi.
- Personne, groupe de personnes ou sentiment intérieur contre qui ou contre quoi l'on combat.
- Par contre, si je considère ma peur comme un ennemi, je cours un grand risque d’être vaincu. L'ennemi est sournois; il n’a pas les mêmes règles du jeu et je ne les connais d’ailleurs pas. Il ne s’annonce pas clairement et peut me surprendre par derrière. Je considère donc mon ennemi comme plus fort et plus rusé que moi. […] Je n’ai pas confiance en moi face à cet ennemi et je sais qu’il m’aura par ses ruses. — (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana, éditions Fidélité, Namur, 1999, pages 151-152)
- (Sens figuré) C’est autant de pris sur l’ennemi : C’est toujours avoir obtenu quelque avantage, avoir tiré quelque parti d’une mauvaise affaire.
- Personne qui éprouve de l’aversion pour des choses bonnes ou mauvaises, justes ou injustes.
- Oui, nous nous avouons les ennemis de l’ordre, de cet ordre qui ne profite qu’à ceux qui, à force d’exploitation et de roueries, sont parvenus à empiler des millions dans leur coffre-fort. — (Virginie Barbet, dans le journal Égalité du 13 mars 1869 ; cité par Oscar Testut, L’Internationale, 1871)
- Ennemi de toute violence.
- (Proverbial) Le mieux est l’ennemi du bien. → voir mieux
-
hongroierie
- État, commerce du hongroyeur.
- Atelier où l’on hongroie.
- Il existe à Cambrai trois tanneries dont deux réunissent la corroierie et une l’hongroierie, mais aucune de ces fabriques n’est présentement en activité. — (Bulletin de la Société de géographie de Lille (Lille, Roubaix, Tourcoing), volumes 82 à 84, 1938)
-
aérophagie
- (Médecine) Aspiration excessive de l’air dans les voies digestives, qui provoque la dilatation de l’œsophage ou de l’estomac.
- L'aérophagie se manifeste par des éructations, des ballonnements et quelquefois des lourdeurs d'estomac. — (Jean-Pierre Krasensky, Qi Gong pour chacun : La santé au quotidien, 1998)
-
phénix
- (Mythologie) (Fantastique) Oiseau fabuleux qui, disait-on, était unique en son espèce, vivait plusieurs siècles et renaissait de ses cendres.
- Le phénix devint rapidement une figure familière dans les cercles paracelsistes, tout en suscitant des exégèses assez variées. — (Michael Maier, Sylvain Matton, Jacques Rebotier, Chansons intellectuelles sur la résurrection du Phénix, traduit du latin par M. L. L. M. (Monsieur L’abbé [Jean-Baptiste] Le Mascrier), Debure l’aîné, Paris, 1758, reproduction de J.-C. Bailly Éditeur, 1984)
- Autrement dit, le Phénix salamandrique habite dans le feu et il est l’âme iliastrique dans l’être humain. — (ibid.)
- Pour Paracelse, en effet, Adam et Ève existaient avant la chute dans un état de divine perfection qui est la « vie iliastrique » ; en revanche, après la chute, le corps de l’homme devint sujet à la corruption, et cet état correspond à la « vie cagastrique ». Toutefois au sein même de la vie cagastrique subsiste un résidu de la vie iliastrique. Ainsi y a-t-il dans l’homme à côté de l’âme cagastrique une âme iliastrique, qui correspond au phénix alchimique. — (ibid.)
- Jacques Gohory (1520–1576) insiste, en trahissant son vif intérêt pour la magie et son admiration pour Trithème, sur la signification alchimique du phénix. Après avoir décrit ce dernier d’après Pline et Albert le Grand, ainsi que le basilic, Gohory poursuit : « Je conclurai de tous ces mystères que dans les paraboles le Phénix, le Basilic, la Glaure [sic : hapax ?], la Mandragore, le Caméléon sont une même chose à propos de laquelle Roger Bacon écrit […] — (ibid.)
- Le phénix ce bûcher qui soi-même s’engendreUn instant voile tout de son ardente cendre — (Guillaume Apollinaire, « Zone », dans Alcools, 1913)
- Et je chantais cette romanceEn 1903 sans savoirQue mon amour à la semblanceDu beau Phénix s’il meurt un soirLe matin voit sa renaissance. — (Guillaume Apollinaire, « La Chanson du Mal-aimé », dans Alcools, 1913)
- (Sens figuré) Personne que l’on prétend être unique ou rare dans son espèce, que l’on trouve supérieure à toutes les autres personnes qui suivent la même carrière.
- Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. — (Jean de La Fontaine, « Le Corbeau et le Renard », dans Fables)
- On craignit, en recevant ce phénix berruyer, de ne pas dire des choses assez spirituelles, et naturellement on se gourma devant Mme de La Baudraye, qui produisit une espèce de terreur parmi la gent femelle. — (Honoré de Balzac, La Muse du Département, juin 1843-août 1844)
- (Botanique) Genre de palmiers de nom scientifique Phœnix[1].
- Je fus introduit par un laquais en petite tenue — habit noir sur pantalon gris fer — dans un hall jonché de peaux de bêtes, entre des floraisons excessives de phénix et de lataniers. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 28)
- (Agriculture) Variété de coq domestique du Japon dont les plumes de la queue sont très longues.
- Race de poules décoratives, originaires du Japon, de taille moyenne, à très longues plumes chez le coq.
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal fabuleux du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté sous la forme d'un oiseau aux ailes éployées, la tête tournée vers l’angle chef dextre, le bas du corps disparaissant dans un brasier appelé immortalité en héraldique. On doit toujours blasonner la couleur du brasier.
- D'azur au phénix d’or sur son immortalité de gueules, qui est de Sermaize-les-Bains de la Marne → voir illustration « armoiries avec un phénix »
-
grandi
- Participe passé masculin singulier de grandir.
- Fils d’un boisier de Camore, il était né et avait grandi dans la forêt. — (Revue des deux mondes, 1851, volume 2, page 876)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.