Dictionnaire des rimes
Les rimes en : abrogions
Que signifie "abrogions" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Première personne du pluriel de l’indicatif imparfait du verbe abroger.
- Première personne du pluriel du subjonctif présent du verbe abroger.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "abrogions".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
-
abominons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abominer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abominer.
-
obligation
?- Lien moral qui impose quelque devoir concernant la religion, la morale ou la vie civile.
- Puisqu’il ne faut jamais mentir, alors il faut mentir de temps en temps : l’obligation d’être véridique à tout prix contraint à mentir quand la vérité elle-même est plus fallacieuse que le mensonge. — (Raphaël Enthoven, « Le Mensonge », Philosophie Magazine nº 20, novembre 2009)
- Sa générosité n’est pas faiblesse ; son obligeance ne dépasse pas les obligations normales et naturelles ; aucune arrière-pensée en son comportement. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il peut avoir lieu chez vous, mais aussi hors de votre lieu de vie et de vos habitudes, où il est plus facile de prendre conscience de soi, sans votre quotidien ultrarempli par les distractions et les obligations du foyer. — (Delphine Wespiser, Devenir pleinement et sereinement soi, 2021)
- (Droit) Lien de droit qui oblige à donner, à faire ou à ne pas faire une chose.
- Si la topographie l’exige, le préfet peut imposer sur certaines voies l’obligation de munir tout véhicule d'un frein ou d'un dispositif d’enrayage. — (Article 17, Code de la route, France, 30 octobre 1935)
- Les obligations naissent des conventions ou contrats, ou des quasi-contrats, des délits ou des quasi-délits.
- Obligation solidaire.
- obligation éteinte, prescrite.
- Acte, fait par-devant notaire ou sous seing privé, par lequel on s’oblige à payer une certaine somme, à donner ou à faire telle chose dans un temps fixé.
- Pour le surplus, soit un capital de 4 milliards 25 millions de dollars, la France remit aux États-Unis 62 obligations, datées du 15 juin 1925, et payables au gouvernement des États-Unis ou à son ordre, chacune d'entre elles correspondant à l'une des 62 annuités échelonnées de 1926 à 1988. — (Camille Aymard, Devons-nous payer l'Amérique ?, Éditions Ernest Flammarion, 1932, page 84)
- (Par extension) (Finance) Titres productifs d’intérêt et remboursables dans un temps limité, que le gouvernement, des compagnies, des villes émettent pour se procurer de l’argent.
- Une restructuration classique peut prendre différentes formes en pratique : décote sur la valeur faciale des obligations, baisse des taux d'intérêt, allongement de la maturité, conversion en un autre actif. — (Jean-Hervé Lorenzi, À la recherche de la nouvelle croissance, Presses Universitaires de France, 2015)
- Obligations nominatives, au porteur.
- (Sens figuré) Lien de reconnaissance envers les personnes qui nous ont rendu des services plus ou moins importants.
- Il prétend ne vous avoir aucune obligation.
- Contracter une obligation envers quelqu’un.
- Je lui en ai autant d’obligation que si la chose avait réussi.
- C’est un homme à qui j’ai bien des obligations.
-
affabulation
?- (Littérature) Partie d’une fable, d’un apologue, qui en explique le sens moral.
- Sire, dit alors maître Ogier, permettez que je déduise de ceci une affabulation. Ces passereaux sont vos nobles, cette vigne est le peuple. Les uns banquètent aux dépens de l'autre. Sire, qui gruge le vilain gruge le seigneur. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Trame d’un récit ; intrigue d’une pièce.
- Voici en deux mots l’affabulation de cette comédie.
- Il faut évoquer ici le thème récurrent du « cryptogramme ». Certains romans commencent par la découverte d’un document écrit – incomplet ou chiffré– dont le déchiffrement va jouer un rôle décisif dans l’affabulation. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 91)
- (Par extension) (Péjoratif) Récit mensonger ; déclaration mensongère.
- Rejeter toute affabulation et n’admettre pour matériaux que des faits véridiques (et non pas seulement des faits vraisemblables, comme dans le roman classique), rien que ces faits et tous ces faits, était la règle que je m’étais choisie. — (Michel Leiris, De la littérature considérée comme une tauromachie, 1945-1946 (préface de L’âge d’homme, 1939), collection Folio, page 15)
- Son reportage plein d’affabulations décrivait de faux héros opposés à des administratifs tatillons et avides de pouvoirs. Sous le titre allusif « le poids de l'administration », il taillait un costume sur mesure à Si Omar et pour ce faire rapportait des propos qu'il imputait à Meyer. — (Anne Leduc, Le chant du lendemain: Alger, 1962-1969, Bouchène, 2004, page 63)
- Les affabulations du mythomane finissent par tisser une trame si serrée qu'il a parfois du mal à faire la part entre ce qu'il a imaginé et ce qu'il a réellement vécu. — (Antoine Bello, Scherbius (et moi), Gallimard, page 348)
-
abondons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abonder.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abonder.
-
acagnardassions
?- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif du verbe acagnarder.
-
abonnons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abonner.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abonner.
-
communication
?- Action de communiquer ou résultat de cette action.
- La communication du mouvement.
- La communication de l’aimant, de l’électricité.
- La communication d’une maladie.
- (En particulier) Informations, renseignements que l’on donne.
- Si nous pouvions relever ici nos communications transmises sur de petites feuilles blanches de bloc-notes, on serait étonné de la fréquence de nos relations. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- L'absence de réaction après ses recherches des derniers jours prouvait que son intuition initiale était juste : la sécurité intérieure de l'Entité fliquait ses communications via ses login et mot de passe personnels, […]. — (Cédric Bannel, L'Homme de Kaboul, Robert Laffont, 2011, chapitre 16)
- Il a reçu des communications d’un haut intérêt.
- (En particulier) Conférence.
- Appel à communications : journées d'études, les 40 ans du jeu de rôle […] Les communications pourront ainsi aborder les problématiques suivantes (liste non exhaustive) : […] — (Claire Cornillon, Appel à communications : journées d'études, les 40 ans du jeu de rôle, 2015 → lire en ligne)
- (Droit) Exhibition qu’une partie fait à l’autre des pièces sur lesquelles elle fonde sa demande.
- communication de pièces.
- La communication se fait entre avoués.
- Le délai de la communication.
- Communication d’office.
- Donner, recevoir en communication.
- (Droit) Remise que l’on fait au parquet de toutes les pièces du procès, dans les causes où le ministère public doit ou veu] être entendu.
- Ordonner la communication au ministère public.
- Relation ; commerce ; correspondance.
- Mais vous savez mieux que moi comme il convient d'agir... seulement ne craignez pas qu'il y ait aucune communication ce soir entre ce M. de la Morinière et Lopès; et si demain, au jour, le gentilhomme se plaignait du voisinage, on s'excuserait sur la nécessité et on le conduirait ailleurs. — (Élie Berthet, « Le Gentilhomme verrier », dans L'Écho des feuilletons: recueil de nouvelles, légendes, anecdotes, épisodes, etc., 27e année, Paris : chez les éditeurs, 1866)
- La première zone, je la situe dans la montagne : là, jusqu’à présent, l’éloignement, la difficulté des communications, le retard de ce qu’on appelle le progrès et, il faut le dire loyalement, une persistance plus grande du sentiment religieux ont perpétué les mœurs de bon vieux temps. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Intercepter les communications. — Établir des communications entre deux personnes, entre deux villes.
- Moyen par lequel deux choses communiquent ; passage.
- Des communications fréquentes, sinon continues, existaient à l’Éocène entre les contrées du Sud de l’Europe et le continent africain. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 55)
- La communication d’une chambre, d’un appartement, d’un corps de logis à l’autre.
- Porte ou escalier de communication.
- La communication des deux mers.
- Ouvrir des communications d’un lieu à un autre.
- Canal de communication.
- (Télécommunications) Relation entre deux ou plusieurs personnes par le téléphone, la vidéoconférence, etc.
- Notre esprit est toujours comme à la merci d’un téléphoniste farceur […] qui lui branche la communication avec n’importe qui, n’importe quoi, se plaisant aux pires confusions, aux imbroglios les plus fâcheux, les plus déraisonnables. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Le téléphone d’où est passé l’appel est immédiatement localisé. La communication a été émise depuis une cabine téléphonique située au lieu-dit La Commodité, sur la RN 7 à Solterre dans le Loiret. — (Élise Galand et Romain Icard, Suzy contre mon gros loup, Privé, 2005, page 67)
- Ils sortirent le matériel, branchèrent la gégène que René enfourcha pour pédaler. Le courant passait. L'opérateur radio pouvait émettre le message que lui avait donné Gaëtan. La communication était mauvaise et le radio dut changer de fréquence. — (Joseph Farnel, Canou, éditions De Borée, 2017)
- (Militaire) Ensemble des tranchées ou galeries que l’on pratique afin que deux quartiers de l’armée, deux attaques puissent correspondre à couvert et se secourir mutuellement.
- La veille même du combat de Zouafques, le prince Thomas avait emporté plusieurs redoutes à la faveur desquelles il rétablit aussitôt ses communications avec les assiégés […] — (Mémoires authentiques du duc de La Force, maréchal de France, et de ses deux fils, volume 1, Paris, 1843, page C)
- Lignes de communication.
- (Marketing) Discipline ou ensemble des activités qui consistent à produire et à encadrer un message dans le but de protéger son image et d'influencer l'interprétation d'une situation ou d'un événement,
- Certaines célébrités, notamment politiques ou artistiques, ont tendance à confondre information et communication.
- Le terme communication a pris du galon depuis quelques années, tout dépend désormais de « la communication »! Les gouvernements en abusent, les entreprises s'en servent pour cacher leurs turpitudes. — (Jacques Godbout, De l'avantage d'être né, Boréal, 2018, « 2007 », page 252)
- (Union européenne) Document interne ou externe des institutions de l'Union européenne afin de faire part d'une décision ou d'une modification de son fonctionnement.
-
contrefaçon
?- Copie, imitation, fabrication d’une chose au préjudice de son auteur, de son inventeur, de celui qui a le droit exclusif de la faire, de la fabriquer, de la vendre.
- Elle fut longtemps le siège d'imprimeries qui commencèrent par répandre en Europe les œuvres hardies des philosophes et des mécontents français, - et qui sont restées, sur certains points, des ateliers de contrefaçon pure et simple, qu'on aura bien de la peine à détruire. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- La contrefaçon d’un livre, d’une pièce de musique, d’une gravure.
- Être condamné pour contrefaçon.
- Chose contrefaite.
- C’est une contrefaçon.
- Il y a plusieurs contrefaçons de cet ouvrage.
-
marron
?- Fruit rond comestible de certains châtaigniers, plus gros qu’une châtaigne ordinaire, de couleur brune.
- Chaud là, les marrons, chaud ! — (Ernest Grenet-Dancourt, Monologues comiques et dramatiques, Librairie Ollendorf, 1883, page 157)
- Quoique la châtaigne et le marron soient de la même espèce, on préfère le marron, parce qu’il est plus gros et plus sucré. — (Balthazar Georges Sage, Supplément aux institutions de physique, 1812, page 46 → lire en ligne)
- Sur le trottoir, un type en passe-montagne vendait des marrons chauds. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 152)
- Nous achetions des marrons pour nous chauffer les doigts dans la poche de nos pèlerines. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 124)
- Devant l’Uniprix t’avais l’hiver un marchand de marrons chauds, qui te les grillait juste devant toi dans une grande bassine en tôle avec des trous partout dans le fond et de la braise en dessous. — (Alain René Poirier, Souvenirs mélangés d’un Parisien malgré lui, 2017, page 178)
- Avec le succès de son entreprise, M. Chestnut décide de se développer et d’acheter le fonds de commerce de son confrère M. Marron, qui vend des marrons chauds au parc Montsouris. — (André Lévy-Lang, L’Argent, la finance et le risque, 2006, page 126)
- Le scientifique appelle marron le fruit du châtaignier qui ne possède qu’une amande sous le tégument coriace et châtaigne celui qui en possède plusieurs séparés par le tan. L’industriel et le commerçant … auraient tendance à élargir la notion de marron à toutes les châtaignes un peu grosses et dodues. Quant au gastronome, … de la purée ou de la crème de marron, … châtaigne blanchie, … on parle de boudins aux châtaignes et de dinde aux marrons ! — (Robert Bourdu, Le châtaignier, 1996, Actes Sud, Le nom de l’arbre, page 21)
- (Par analogie) Brun, couleur du fruit mûr. #a04000 #602000 #402000 Voir la note sur les accords grammaticaux des noms de couleurs employés comme noms ou adjectifs.
- C’était le papier marron qui avait toujours régné chez les miens : « Votre grand-mère adore le marron. » — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 135)
- Le marron est issu du mélange des trois couleurs primaires. Les nuances de marron sont donc infinies selon la proportion de ces trois couleurs, plus le noir et le blanc pour la désaturation. — (Allan Carrasco, Le Grand Livre de la Peinture sur Figurines, 2007, page 46)
- Le choix de la couleur divise la population : le vert ne plaît pas, le marron est jugé fade, le jaune trop voyant et le noir salissant. — (Benigno Cacérès, Le bourg de nos vacances, 1970)
- Malartic et Lampourde, dont l’attention était éveillée, aperçurent un homme de moyenne taille, mais singulièrement alerte et vigoureux, hâlé de visage comme un More d’Espagne, les cheveux noués d’un mouchoir, vêtu d’un caban de couleur marron qui en s’entr’ouvrant permettait de voir un justaucorps de buffle et des chausses brunes ornées sur la couture d’un rang de boutons de cuivre en forme de grelots. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, pages 111-112)
- (Sens figuré) (Populaire) Coup de poing, châtaigne, gnon.
- Il s’était trouvé un cloporte pour le dénoncer, le directeur ne voulait pas d’ennuis et, manque de bol, ça avait déclenché un foin du tonnerre de Zeus vu qu’il lui avait mis un marron dans la gueule, au cloporte, un putain de marron… Les cloportes, c’est tout ce que ça mérite… L’Abbé avait bien fait, considérait Baudelaire. — (Françoise Guyon, Le diable bat sa femme et marie sa fille, 2010, page 32)
- Y m’a filé une beigne,j’y ai filé un marron,m’a filé une châtaigne,j’y ai filé mon blouson. — (Renaud, Laisse béton, 1977)
- — Quand on a reçu un marron, on fait l’mort. — (Léon Frapié, Réalisme, dans Les contes de la maternelle, Éditions Self, 1945, page 131)
- (Botanique) Marron d’Inde, graine non comestible du marronnier d’Inde.
- En 1825 , M. Vergnaud-Romagnési, dans ses travaux sur le marron d’Inde, dit que les marrons les plus avantageux rapportent 30 pour 100 de leur poids en belle fécule. — (Adolphe Thibierge et Dr Remilly, De l’amidon du marron d’Inde, ou des fécules amylacées des végétaux non-alimentaires, 1857, pages 101-102)
- Au fond une vingtaine de marronniers lâchaient comme des bombes leurs bogues piquantes sur la tête des enfants. Ceux-ci nous apportaient en cadeau des dizaines de marrons bien lustrés dont nous ne savions que faire. — (José Herbert, L’instituteur impertinent : Récit de vie, 2016)
- Quant au fruit à venir, le marron, c’est un excellent vasoconstricteur, base appréciée de médicaments pour traiter varices et hémorroïdes. — (Bernard Boullard, Plantes et arbres remarquables des rues, squares et jardins de Rouen, 2006 → lire en ligne)
- (Pyrotechnie) Pétard dont la détonation évoque l’éclatement d’une châtaigne sur le feu.
- Le tir de deux marrons d’air qui ont éclaté à 300 ou 350 mètres de hauteur a fait dans le nuage une large échancrure à travers laquelle apparut le ciel bleu ; deux autres marrons divisèrent le nuage en deux parties, qui prirent la direction des forces composant la résultante suivant laquelle se dirigeait sa masse. — (Congrès international de défense contre la grêle, Troisième Congrès international de défense contre la grêle et Congrès de l'hybridation de la vigne, 1902, tome 1, page 306)
- Peu d’instans après, le marron éclate en donnant une détonation sourde, et le glaçon se trouve brisé en morceaux assez petits pour passer sous les ponts ou dans les canaux d’une usine, sans causer aucun dommage. — (Bulletin des sciences technologiques, 1829, tome 12, page 363 → lire en ligne)
- Jeton servant à contrôler la présence d’une personne à son poste. Notamment en usage dans les mines, les casiers où ils se rangeaient se nommaient marronniers.
- Les marrons sont entre les mains des factionnaires : les rondiers les trouvent en faisant leur ronde et les déposent ensuite dans la boîte à marrons, dont le contenu est vérifié le matin par le capitaine d’armes. — (Robert de Parfouru, Manuel du marin, 1911, page 86)
- Un surveillant de ronde, qui inspectait le dortoir d’en bas du bâtiment-neuf, au moment de mettre son marron dans la boîte à marrons, − c’est le moyen qu’on employait pour s’assurer que les surveillants faisaient exactement leur service ; toutes les heures un marron devait tomber dans toutes les boîtes clouées aux portes des dortoirs. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- (Populaire) Tête.
- Il a reçu un coup sur le marron.
- (Technique) Grumeau de farine se formant dans la pâte à pain lors du pétrissage.
- Marron, grumeau dans la pâte mal pétrie. — (Prudence Boissière, Dictionnaire analogique de la langue française, 1862, page 1080)
- (Technique) Peloton coagulé dans une table de plomb mal fondue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- MARRON […] Sorte de grumeau qui reste dans le plomb mal fondu. — (Pierre Larrouse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1873, tome 10, page 1247)
- (Technique) Noyau non calciné d’une pierre passée au four à chaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marbrerie) Partie très dure incluse dans le marbre et nuisant à son polissage.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Plâtrerie) Grumeau dans le plâtre.
- Cette gâchée est pleine de marrons !
- (Coiffure) Grosse boucle de cheveux ronde et nouée avec un ruban.
- Étienne de Jouy, le célèbre librettiste d’opéra, s’étonne en arrivant chez un ami pour dîner d’y trouver le père de celui-ci en habit de droguet à fleurs avec une perruque à marrons, son ami vêtu d’un habit français, sa femme en grande robe à la Médicis, tenant sur son bras un châle indien ; sa fille est vêtue à la grecque, son fils aîné à l’anglaise et les petits en mameluks. — (Patrick Barbier, À l’Opéra au temps de Balzac et Rossini, 2003 → lire en ligne)
- Le costume des juges peut paraître grotesque à un étranger : non que leur robe rouge doublée de satin blanc et leur rochet d’hermine n’aient de l’éclat et de la dignité ; mais ils sont affublés d’une perruque à marrons et à petite queue retroussée en plusieurs nœuds, poudrée plus ou moins également, et jetée au hasard de travers sur leurs cheveux, qu’elle ne cache pas en entier et qui déborde de toutes parts. — (Basile-Joseph Ducos, Itinéraire et souvenirs d’Angleterre et d’Écosse, 1834, page 34)
- (Ichtyologie) Petit poisson méditerranéen de la famille des pomacentridés, aplati latéralement (Chromis chromis)[17].
- Le Marron, ſelon Willughby, eſt un petit poiſſon qui n’a qu’environ quatre pouces de longueur, ſur une épaiſſeur aſſez conſidérable. — (Encyclopédie méthodique, Histoire naturelle, 1787, tome 3, page 247 → lire en ligne)
- Le marron a la chair fade et pleine d’arêtes.
- (Cinéma) Copie intermédiaire d’un film permettant de travailler sur une copie sans abîmer l’original.
- La première étape de la restauration a donc consisté à tirer un nouveau marron image à partir du négatif original et de rajouter les éléments manquants grâce à ce safety. — (Béatrice Valbin-Constant, Camille Blot-Wellens, Restauration du film « Donne-moi tes yeux » de Sacha Guitry, 3 décembre 2007, www.cinematheque.fr)
- Lettres et chiffres découpés en à jour dans une feuille de métal, destiné à être utilisé en tant que pochoir.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) (Alpes) (Lanslebourg-Mont-Cenis) Porteur savoyard dans les Alpes, guide de montagne, en particulier en Maurienne au Mont-Cenis.
- Du Passeur au Guide. Alors, et alors seulement, les marrons de Novalaise prennent une autre figure, à l’image de la montagne. On voit ses marrons l’aider, lui expliquer ce qu’on trouve en montagne […]. — (Renaud de Bellefon, Histoire des Guides de Montagne : Alpes et Pyrénées, 1760-1980, 2003, page 123)
- Apparut alors, disent les textes, quoddam genus hominum qui « marrones » vocantur (une sorte d’homme qu’on appelait marrons). On relève marones, marronai, marronnes, marucci, mazanes, et, en Val d’Aoste plus particulièrement, celle de marronniers. Leur clientèle était faite de grands personnages : diplomates, ambassadeurs, parfois de papes, d’ecclésiastiques […]. — (Nicolas Giudici, La philosophie du Mont-blanc, 2003, Literary Collections)
- On les appelle ordinairement Marrons. Ils sont divisés en plusieurs bandes et ont des petites chaises qu’ils portent tousjours à la main Quand la neige ni y est pas assez forte ni assez gelée, ils portent sur ces chaises les voyageurs, mais quand le froid a rendu la neige bien dur, et ils accommodent leurs chaises de façon, qu’ils ne portent a plus les voyageurs, mais les font glisser sur la neige avec tant de vitesse, particulièrement à la descente du Mont-Cenis, qu’à peine les peut on suivre des yeux. — (Guido Bentivoglio, 1713, Mémoires du Cardinal Bentivoglio, page 39)
- (Argot) Bagarre, baston, rixe.
- Prens toutes tes Baioffes [armes à feu], car il pourra bien y avoir du marron. — (Louis Ansiaume, Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest, 1821)
- (Argot) Testicule.
- À ce moment précis, j’ai dû vraiment agacer les abeilles car, à peine avais-je grimpé un iota de plus que BEEUUINZZZ BZZZZZ, toute une brigade ou compagnie m’attaqua, et vas-y que je te pique de la tête aux pieds, partout, semblait-il, avec un acharnement particulier sur mes fesses, ma saucisse beige et mes deux marrons couleur foncée ! — (Saer Maty Ba, Le serment du maître ignorant, 2020)
- (Cameroun) Beignet à base de farine de manioc ou de maïs.
- Kanga, achète-moi des marrons !
- Dans le calendrier républicain, nom du 29e jour du mois de fructidor[18].
- Dans le calendrier républicain c’était le 29e jour dans le mois de fructidor, le jour du marron. — (Jean Mayet, 365 jours ou Les Éphémérides allant du XVIe au XXe siècle, 2013, page 500 → lire en ligne)
-
acquerront
?- Troisième personne du pluriel du futur de acquérir.
-
acculturation
?- (Psychologie) Changement de la culture d’une population par le contact avec des personnes venant d’ailleurs ou avec d’autres cultures.
- Les consignes étaient probablement de consolider les positions militaires et de favoriser l'acculturation des peuplades conquises. — (Pierre Renucci, Claude, Perrin, Paris, 2012, page 181)
- L’identité [nationale] est aujourd’hui menacée de toutes parts par de puissants courants mondiaux de standardisation et d’acculturation radicale, et c’est contre ces courants que le printemps érable s’est dressé en bonne partie. — (Catherine Dorion, Le Devoir, 19 avril 2014)
- Nicolas Raisky reconnaît que ce programme en trois actes suppose une acculturation progressive entre élus et agents. — (Jean-Marc Joannès, « Économie circulaire et commande publique : l’œuf ou la poule ? », achatpublic.info, 4 janvier 2021 ; consulté le 4 janvier 2021)
- (Éthologie) Acquisition et transmission aux générations suivantes d’un trait de comportement.
- L’acculturation demande du temps, plusieurs générations pour être efficace, par l’adhésion que suscite une culture jugée plus gratifiante, séduisante par son exemple patent. — (Gérard Zwang, Les Comportements humains : Éthologie humaine, chez elsevier Masson, 2000)
-
achalandons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe achalander.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe achalander.
-
domination
?- Action de dominer par la puissance ou l’autorité. — Note : Il se dit tant au propre qu’au figuré.
- D’origine berbère ou carthaginoise, elle passa successivement sous la domination romaine, vandale, byzantine et arabe. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 145)
- Dès qu’on le regarde mieux, on retrouve vite chez lui la tare habsbourgeoise qui, comme la lèvre proéminente de la famille se transmet de génération en génération : l’orgueil impérial, la volonté implacable de domination et le fanatisme de l’Allemagne. — (Ernest Denis, La Question d’Autriche ; Les Slovaques, Paris, Delagrave, 1917, in-6, page 60)
- Encore plus que les armes, la force physique et les lois, l’idéologie assure la domination notamment en s’assurant la complicité forcée des dominés. — (Katherine Roussos, Décoloniser l'imaginaire, L'Harmattan, 2007, page 74)
- Dans cette structure bureaucratique, voire bureaupathologique (Thompson, 1969), la domination de la rationalité légale fait primer le formalisme juridique sur le contenu des productions ou services, autrement dit, systématiquement la forme sur le fond. — (Christophe Bounamous, « La pratique de la psychodynamique du travail en institution, entre domination et résistance », dans Travailler 2019/1, n° 41, pages 97 à 109)
- (Spécialement) (Sexualité) Jeu où un partenaire domine l’autre.
- D'ordinaire, les donjuans, êtres de vanité, êtres de chair et de sang, n'ont pas conscience de grand chose, de sorte qu'ils ne connaissent même point toute l'étendue de leur bonheur ou de leur domination. — (Louis Bertrand, Une destinée, tome 5 : Mes années d'apprentissage, Paris : chez Arthème Fayard, 1938, page 206)
- (Au pluriel) (Religion) Un des ordres de la hiérarchie des anges.
- Je sais que vous gardez une place au PoèteDans les rangs bienheureux des saintes Légions,Et que vous l'invitez à l'éternelle fête,Des Trônes, des Vertus, des Dominations. — (Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857, extrait du poème Bénédiction)
- Voici comment s'exprime saint Grégoire le Biglosse : « Nous reconnaissons neuf degrés ou ordres d’Anges, parce que la Parole de Dieu rend témoignage des Anges, des Archanges, des Vertus, des Puissances, des Principautés, des Dominations, des Trônes, des Chérubins et des Séraphins. — (Macaire, Théologie dogmatique orthodoxe, tome 1, traduit du russe par un russe, Paris : chez Joël Cherbuliez, 1859, page 484)
-
absolvons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe absoudre.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe absoudre.
-
vont
?- Troisième personne du pluriel de l’indicatif présent de aller.
- Le raisonnement semble logique : « Si je mets une photo de moi avec une meuf bonne, toutes les meufs vont croire que je suis un bogosse irrésistible qui se tape uniquement des meufs bonnes et vont vouloir me pécho par mimétisme ». — (Steeve Bourdieu, L’Art de la drague 2.0, Éditions Flammarion, 2015)
-
achevons
?- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif de achever.
- Mon ami Destinge, qui fricotte à l’office, m’apporte les restes d’une pièce montée que nous achevons de démonter le plus consciencieusement du monde. — (journal Le petit français illustré, 1901)
-
importation
?- (Commerce) Action d’importer.
- Ces derniers jugent déloyales les importations de tomates iraniennes. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 16 septembre 2022, page 16)
- La société Funboard importe des planches à roulettes de Corée et de Taïwan selon les modèles. La dernière commande concerne l’importation de 8 000 planches à roulettes au prix unitaire de 100 USD CIF Le Havre. — (Ghislaine Legrand & Hubert Martini, Gestion des opérations import-export (cours/applications), Dunod, 2008, page 371)
- (Sens figuré) — Faudra-t-il donc, écrit Jules Marouzeau à propos du français, chaque fois que nous pratiquons une importation, avoir recours pour la désigner à quelque procédé périphrastique ? C’est ce que nous avons fait, après quelles hésitations ! pour le mot pomme de terre. — (Louis Deroy, dans L'emprunt linguistique, Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université de Liège, n° 141, Paris : Les Belles Lettres, 1956, chapitre VI : Nécessité pratique)
- Marchandises importées.
- Si l'on prend comme exemple l'approvisionnement alimentaire, on entend par autosuffisance une complète indépendance à l'égard des importations pour répondre aux besoins alimentaires d'une collectivité ou d'une ville, un objectif difficilement atteignable même en vertu du scénario le plus optimiste. — (Luc J A Mougeot, Cultiver de meilleures villes : agriculture urbaine et développement durable, 2006, page 96)
- Les importations ont été beaucoup moins considérables que les exportations.
- (Par analogie) Transport d’un pays dans un autre.
- Ce constat n’est pas nouveau : le keynésiano-fordisme des Trente Glorieuses s’est bâti sur le recours massif à l’importation de travailleurs immigrés venus du Tiers monde. — (Christian Pradeau & Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d'Outre-Mer n° 234/vol. 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006)
- L’importation du choléra en Europe.
- (Sens figuré) L’importation de modes étrangères. — L’importation d’idées subversives.
-
abasourdissons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abasourdir.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abasourdir.
-
acidifions
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acidifier.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acidifier.
-
accroupirons
?- Première personne du pluriel du futur du verbe accroupir.
-
traduction
?- Action de traduire, travail consistant à traduire un texte d’une langue dans une autre langue.
- La traduction est un travail difficile.
- La traduction demande une grande intelligence des deux langues et de la matière dont il s’agit.
- Quelle magie que la traduction ! — (Dai Sijie, Balzac et la Petite Tailleuse chinoise, Folio, page 71)
- C’est vrai que la traduction est très utile, directement utile, quoiqu’un esprit cynique – pas le mien : on aura compris que je me tiens loin d’un tel mauvais goût – pourrait faire valoir qu’elle permet plus souvent à des entreprises d’accéder à de nouveaux marchés qu’à des pays d’éviter des guerres. — (Thomas Ouellet-St-Pierre, « Laisser une trace », Blogue Edgar, 15 novembre 2017)
- Résultat de ce travail ; version d’un ouvrage dans une langue différente de celle où il a été écrit.
- Rien n’est plus intéressant que de comparer des traductions en vers ; elles révèlent à la fois le génie de la langue traduite et celui des langues dont se sont servi les traducteurs. — (Salomon Reinach, Cornélie, ou Le latin sans pleurs, 1912)
- Je me décide à leur parler allemand : pour qu’ils comprennent mieux, j’emploie mon haut allemand le plus clair, la langue officielle des théâtres de Meiningen et de Weimar, le hanovrien saccadé des auteurs juifs qui déclament les traductions de Verlaine. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace – Août 1914, 1916)
- Un texte original peut connaître maintes traductions. — (Charles Le Blanc, Le complexe d'Hermès, Presses de l’Université d’Ottawa, 2009, page 113)
- [Le Kalevala] est un véritable éblouissement, auquel cette traduction de Gabriel Rebourcet rend sa faconde et son ivresse furibarde. — (André Clavel, « L’Iliade boréale », dans L’Express n° 3081, 21 juillet 2010)
- (Biologie) Synthèse d’une protéine à partir d’une matrice d’acide ribonucléique.
-
désintégration
?- Action de se désintégrer ; le fait de se désintégrer.
- La désintégration des structures étatiques, en Autriche-Hongrie ou en Allemagne, produit les mêmes effets suicidigènes. Ces personnalités fragiles ont besoin de cadres sociaux rigides. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 82)
- De plus, une ligne est restée connectée pendant 45 minutes après la désintégration complète de l’avion. — (Quentin Convard, Les attentats du 11 septembre 2001, le traumatisme de toute une nation: Le jour où tout a changé, 2014)
- (Nucléaire, Physique) Destruction spontanée ou provoquée du noyau atomique d’un élément chimique, qui se transforme en d’autres éléments de masse atomique plus faible, avec libération d’énergie sous forme de radiations.
-
acoquinons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acoquiner.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acoquiner.
-
destination
?- Emploi auquel une personne ou une chose doit être affectée ou usage qu’on en peut faire.
- Les objets de ménage prédominaient ; parmi ceux-ci le vase de nuit en tôle émaillée tenait une place importante ; je crois fort qu'il servait à des usages nombreux et très différents de sa destination primitive. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Cet édifice a changé de destination.
- On a employé cette somme, ces fonds suivant la destination qui en avait été faite.
- Lieu où l’on doit se rendre ; lieu où une chose est envoyée, expédiée ; la détermination ou l'adresse de ce lieu.
- Lorsque nous arrivâmes à destination, la mer trop houleuse nous interdisait toute nouvelle tentative de débarquement. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- – Voici. Je m'appelle Jean Valjean. Je suis un galérien. J'ai passé dix-neuf ans au bagne. Je suis libéré depuis quatre jours et en route pour Pontarlier qui est ma destination. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3 ; 1862)
- Au carrefour de Mazagran, les Allemands m’ont interpelée pour me questionner sur mes intentions et ma destination. — A Vouziers, je vais a Vouziers, leur ai-je répondu, haletante, tout en leur présentant mes papiers. — (Marie-Gabrielle Copin-Barrier, Robert-Espagne, une tragédie oubliée: Une femme de gendarme raconte, L'Harmattan, 2009)
- Arriver au lieu de sa destination.
-
abduction
?- (Anatomie) Action des muscles qui écartent de la ligne médiane du corps les parties auxquelles ils sont attachés.
- Dans ce cas, le patient peut élever son épaule en abduction presque jusqu’à 90° en utilisant la seule mobilité scapulothoracique. — (Stanley Hoppenfeld, Examen clinique des membres et du rachis, 2009)
- (Logique) Action d’inférer les prémisses les plus vraisemblables permettant de parvenir, par déduction, à une conclusion concordante aux observations.
- Percy Spencer avait des bonbons chocolatés dans la poche de sa chemisette […]. Il s’aperçut qu’ils avaient fondu […]. Il n’y avait pas d’autre explication que celle qui conduisit à l’abduction suivante : ils avaient été réchauffés par les ondes du magnétron près duquel il venait de passer — (Pek Van Andel & Danièle Bourcier, De la sérendipité, Herrmann, 2013, page 143)
- L’abduction est utilisée pour faire des diagnostics.
- Le raisonnement par abduction est un composant important de la démarche scientifique. — (Patrice Degoulet, Marius Fieschi, Informatique médicale, 1998)
- Peirce a développé la logique de l’abduction, le raisonnement sérendipien par excellence, en s’affranchissant des limites de l’épistémologie positiviste. — (Sylvie Catellin, « Sérendipité et réflexivité », Alliage, no 70, juillet 2012)
- (Épistémologie) Procédé consistant à introduire une règle à titre d’hypothèse afin de considérer un résultat ou une observation comme un cas particulier tombant sous cette règle.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Psychologie cognitive) Forme de raisonnement intuitif qui consiste à supprimer les solutions improbables et qui s’oppose à une logique d’exploration systématique.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Ufologie) Pour les ufologues, enlèvement d’une personne à son insu par des extraterrestres, sans souvenir de la victime après coup.
- Les cas de contacts extraterrestres ou d'abductions (enlèvements supposés en lien direct avec un ovni) sont légions. Plusieurs milliers dans le monde et près de quatre cents en France ont été répertoriés, mais rares sont ceux à avoir été reconnus comme authentique par les autorités. — (Jean-Pierre Troadec - Les contactés révèlent-ils la non-localité de la conscience? – Journal NEXUS - page 102, n° 109- Mars avril 2017)
- (Désuet) (Militaire) À l'époque romaine, tactique consistant à dissoudre une troupe en ligne, afin de passer un endroit étroit.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.