Dictionnaire des rimes
Les rimes en : abrogation
Que signifie "abrogation" ?
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- Action d’abroger.
 - L’abrogation d’une loi, d’une coutume, d’un usage, d’un rite, d’une cérémonie.
 - Il n'y a pas d'abrogation par désuétude. — (Philippe Bouvier, Éléments du droit administratif, 2002)
 
Mots qui riment avec "on"
                        Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "abrogation".
                        Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
                    
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
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                                            admonestation
                                                                                            
?- Action d’admonester, de faire une réprimande sévère.
 - Le docteur écouta cette admonestation, avec un visage contrit mais avec un sourire narquois qui, malgré lui, glissa sur ses lèvres. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
 - Au bout de quatre heures environ, fort ennuyeusement ruminées en un malpropre petit cachot, on me conduisit devant le commissaire, et je pensais déjà qu’après une admonestation paternelle, ou tout au moins avunculaire, et le conseil de ne pas y revenir, il allait me faire relâcher. Mais il en fut bien autrement. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
 - Son entretien avec David l’avait profondément ému et il dut s’étendre sur son lit pour se remettre, mais le souvenir des dernières paroles sorties de sa propre bouche le troublait beaucoup plus que les admonestations de son camarade. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 166)
 - Par avance, il sait ce qu'il trouvera d'imparfait, de médiocre, de mal, d'immuable, en dépit des conseils, des admonestations ou reproches qu'il prodigue et ressasse à chaque inspection. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
 - Les sceptiques sont comme tout le monde, ils peuvent avoir tort, se tromper. Quand cela leur arrive, ils préfèreraient changer d’avis et laisser derrière eux leurs idées fausses. Mais ils le feront difficilement si vous n’avez pour eux qu’admonestations acrimonieuses, accusations et épithètes désobligeants. — (Acermendax (pseudonyme), La violence épistémique le 19 décembre 2016 sur menace-theoriste.fr)
 
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                                            accueillons
                                                                                            
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de accueillir.
 - Première personne du pluriel de l’impératif de accueillir.
 
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                                            adhésion
                                                                                            
?- Action d’adhérer.
 - Quand l'auteur anonyme de l’acte d’accusation écrit que le complot « résulte aussi bien du fait de l’adhésion respective du Comité de la Troisième Internationale, du Parti Communiste et de la Fédération des Soviets à l'Internationale de Moscou », il juge lui-même sa propre accusation. — (Henry Torrès, Histoire d'un complot, Paris : Éditions Clarté, 1921, p.18)
 - Parce qu'elle est mutilation psychologique, et s'accompagne généralement de pratiques mortificatoires, l’adhésion idéologique doit être considéeée comme un état morbide, même si elle est socialement acceptée, devenant par là psychose socialisée. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 45)
 - Ce n'est pas chaque fin de semaine que le peuple suisse se rend aux urnes pour se prononcer sur un acte de politique étrangère tel que l'adhésion de la Suisse à l'ONU. — (Éric Roethlisberger, Dialogue de Suisses sur l'adhésion à l'ONU, 1986)
 - En effet, la forte mobilité du personnel de la direction fonctionne aussi comme un puissant système d'incitation au légitimisme, c'est-à-dire à l’adhésion aux raisons et intérêts de l'institution budgétaire. — (Alexandre Siné, L'ordre budgétaire: l'économie politique des dépenses de l'État, Éditions Economica, 2006, page 256)
 
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                                            traduction
                                                                                            
?- Action de traduire, travail consistant à traduire un texte d’une langue dans une autre langue.
 - La traduction est un travail difficile.
 - La traduction demande une grande intelligence des deux langues et de la matière dont il s’agit.
 - Quelle magie que la traduction ! — (Dai Sijie, Balzac et la Petite Tailleuse chinoise, Folio, page 71)
 - C’est vrai que la traduction est très utile, directement utile, quoiqu’un esprit cynique – pas le mien : on aura compris que je me tiens loin d’un tel mauvais goût – pourrait faire valoir qu’elle permet plus souvent à des entreprises d’accéder à de nouveaux marchés qu’à des pays d’éviter des guerres. — (Thomas Ouellet-St-Pierre, « Laisser une trace », Blogue Edgar, 15 novembre 2017)
 - Résultat de ce travail ; version d’un ouvrage dans une langue différente de celle où il a été écrit.
 - Rien n’est plus intéressant que de comparer des traductions en vers ; elles révèlent à la fois le génie de la langue traduite et celui des langues dont se sont servi les traducteurs. — (Salomon Reinach, Cornélie, ou Le latin sans pleurs, 1912)
 - Je me décide à leur parler allemand : pour qu’ils comprennent mieux, j’emploie mon haut allemand le plus clair, la langue officielle des théâtres de Meiningen et de Weimar, le hanovrien saccadé des auteurs juifs qui déclament les traductions de Verlaine. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace – Août 1914, 1916)
 - Un texte original peut connaître maintes traductions. — (Charles Le Blanc, Le complexe d'Hermès, Presses de l’Université d’Ottawa, 2009, page 113)
 - [Le Kalevala] est un véritable éblouissement, auquel cette traduction de Gabriel Rebourcet rend sa faconde et son ivresse furibarde. — (André Clavel, « L’Iliade boréale », dans L’Express n° 3081, 21 juillet 2010)
 - (Biologie) Synthèse d’une protéine à partir d’une matrice d’acide ribonucléique.
 
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                                            accastillons
                                                                                            
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accastiller.
 - Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accastiller.
 
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                                            accroîtront
                                                                                            
?- Troisième personne du pluriel du futur de l’indicatif de accroître.
 
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                                            font
                                                                                            
?- (Poétique) (Vieilli) ou (Occitanie) Source, fontaine.
 - J’allais m’asseoir près de la pompe et de son auge, souvent ornée, comme un font gothique, d’une salamandre, qui sculptait sur la pierre fruste le relief mobile de son corps allégorique et fuselé, […] — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio no 1924, 1987, page 71)
 - (Au pluriel) Fonts baptismaux.
 - Tenir un enfant sur les fonts, en être le parrain ou la marraine.
 
 - 
                                            garçon
                                                                                            
?- Enfant ou adolescent mâle, par opposition à fille.
 - De ces cervelles fines, la plus fine était la petite Brulette, emmi les filles, et des plus épaisses, la plus épaisse paraissait celle de Joseph, emmi les garçons. — (George Sand, Les Maitres sonneurs, Londres : George Bell & Sons (Les Classiques Français Illustrés, publiés sous la direction de Daniel O’Connor), 1908, page 4)
 - Ses deux premières femmes n’avaient pas su lui donner de garçon : tant pis pour elles. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
 - Devant nous, sur la chaussée, une bande de jeunes garçons s’efforçaient de maîtriser un kérabau emballé. — (Kazuo Ishiguro, Quand nous étions orphelins, traduit par François Rosso, Éditions Gallimard, 2014)
 - Madame, les garçons sont les soucis des mères. — (Victor Hugo)
 - (Par extension) Jeune homme.
 - Pendant la fête, elle ne quittait pas mon bras et refusait de danser avec les autres garçons du village. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
 - Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 98-99)
 - Ce qui tourmentait et désolait et retournait le curé de Melotte, c’était le dévergondage des filles et des garçons du pays. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
 - Les garçons revenus du service militaire ont trouvé de plus en plus ennuyeuses les soirées du Causse enténébré et silencieux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
 - Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
 - François Cadet, un bel homme, un beau garçon dont les filles s’éprennent d’abord, pour qui elles se jalousent et se déchirent. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
 - (Par extension) Homme de genre masculin.
 - Je me rappelai la soirée et la nuit. Il y avait donc un garçon dans le lit. Quelle stratégie adopter ? — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 61)
 - Je reçois bon nombre de messages me demandant d'expliquer la fin, et la quasi totalité en provenance de... GARÇONS ! — (Solange te parle, tweet du 17 octobre 2012)
 - (Par extension) Homme célibataire.
 - — Ainsi, vous êtes encore garçon ? reprit-elle lorsque l’Anglais lui eut fait observer que sa vie errante depuis trois ans eût été peu conciliable avec les liens de l’hyménée. — (George Sand, Jeanne, 1844)
 - Si ce grand seigneur restait encore garçon, il y avait moins de sa faute que de celle de sa tante, qui ne connaissait pas les fables de La Fontaine. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 252 de l’édition Houssiaux de 1855)
 - […]; sans doute, ils ont, eux aussi, certains du moins, des ascendants névrosiques, mais la mysophobie atteint le plus souvent des gens minutieux ou méticuleux par tempérament, par exemple, des vieilles filles ou des garçons âgés, célibataires. — (Édouard Gélineau, Des peurs maladives ou phobies, Paris : Société d’éditions scientifiques, 1894, page 92)
 - Pinglet. — Toute réflexion faite, je ne dînerai pas ici… Tu vas chez ta sœur, je suis garçon… je vais m’offrir un petit repas fin au restaurant !… — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
 - Être vieux garçon, ça a ses avantages et ses inconvénients. — (Jo Barnais , Mort aux ténors, ch. XIII, Série noire, Gallimard, 1956, page 113)
 - (Travail) Employé subalterne affecté à un service particulier. Celui qui travaille sous les ordres d’un maître, d’un patron ou d’un chef.
 - Bert effleura successivement un bon nombre de métiers : il fut groom dans un magasin de nouveautés et chez un médecin, garçon de pharmacie, apprenti plombier. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 11 de l’édition de 1921)
 - (En particulier) Serveur d’un café, d’un restaurant ou d’un hôtel.
 - Nous nous mîmes à table. J’avais recommandé la carte au garçon : mes convives parurent contents. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
 - Garçon!… garçon!… des pieds de mouton à la poulette, et servez chaud… Allons, vivement. — (J. Gabriel et Charles Dupeuty, Fanfan le batonniste, acte I, scène 5, représentée au théâtre du Vaudeville le 30 août 1845 ; dans La France dramatique au dix-neuvième siècle : choix de pièces modernes, volume 13, Paris : C. Tresse)
 - Les bistros regorgeaient d’hommes, de femmes endormis, que parfois le garçon réveillait pour qu’ils cédassent la place à de nouveaux venus. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
 - Il sollicita le garçon d’un timbre retentissant, en cognant bruyamment ses vastes pattes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 11)
 - Paresseusement, Colombe égoutta les trois verres dans le seau à glace, avec une indifférence de vieux garçon, et les emplit de café tiède. — (Colette, Le toutounier, 1939)
 
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                                            moisson
                                                                                            
?- Récolte des blés et autres céréales.
 - La moisson de l'orge a lieu aux premiers jours de mai, celle du blé dans la seconde quinzaine de ce mois, celle du maïs au commencement de juin, et celle des légumineuses un peu plus tard. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 220)
 - (Par extension) Emblavure de céréales.
 - Le spectre biologique de l'association des moissons siliceuses accuse une proportion très élevée de Thérophytes ; […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 29)
 - Temps de la récolte.
 - La moisson approche.
 - À l’automne le paresseux ne laboure pas,à la moisson il cherche, et… rien ! — (Proverbes XX, 4, traduction Émile Osty)
 - (Sens figuré) Fruit d'un travail, ce qui est récolté.
 - Ce savant a fait une riche moisson dans les archives publiques, il y a recueilli des matériaux précieux.
 - Cette quêteuse a fait une abondante moisson, sa quête a produit beaucoup d’argent.
 - Une moisson de lauriers, beaucoup de succès, un grand nombre de victoires.
 - (Religion) Se dit en parlant de la conversion des âmes.
 - Ce missionnaire a fait, dans l’Inde, une grande moisson.
 
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                                            accorons
                                                                                            
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accorer.
 - Première personne du pluriel de l’impératif présent du verbe accorer.
 
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                                            aboulons
                                                                                            
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abouler.
 - Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abouler.
 
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                                            accentuation
                                                                                            
?- Action d’accentuer.
 - Les règles de l’accentuation française.
 - Les règles de l’accentuation grecque.
 - Entendre bien l’accentuation.
 - Cette accentuation est vicieuse.
 - Son accentuation laisse à désirer.
 - Dans ce contexte, on constate une accentuation d'une gestion managériale du sport. — (Marina Honta, Les territoires de l'excellence sportive, 2002)
 - Même si la cadette admire son aînée, elle n'a pas ces coups de griffes, qui, par des accentuations syncopées, font d'Argerich l'interprète d'élection de ce concerto. — (Musique classique - Concerts chez soi, Le Devoir.com, 6 aout 2010)
 
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                                            limitation
                                                                                            
?- Action de limiter.
 - Il a obtenu un congé sans aucune limitation de temps.
 - Limitation des armements.
 - On a pu discuter sur le nombre d’heures qu’il convenait de s’imposer comme limite, mais le principe d’une limitation, une fois admis, suffit à définir l’unité de temps. — (Jacques Scherer, La dramaturgie classique, 2014)
 
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                                            nation
                                                                                            
?- Ethnie, peuple, communauté humaine qui possède une unité historique, linguistique, culturelle, économique plus ou moins forte.
 - Merci, répondit le Cœur-Loyal avec effusion, merci, mes frères, la nation comanche est une grande et noble nation, que j’aime, je suis heureux d’avoir été adopté par elle. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
 - (Chez les Amérindiens) Une nation rassemblait des tribus qui parlaient le même dialecte et suivaient les mêmes coutumes. [...] Ce n'est qu'aux heures de crise, cependant, que les tribus éprouvaient le sentiment d'appartenir à une même nation. — (Jean Hamelin (dir.), Histoire du Québec, Edisem, 1977, p. 30)
 - De nos jours, on commet une erreur plus grave : on confond la race avec la nation, et l’on attribue à des groupes ethnographiques ou plutôt linguistiques une souveraineté analogue à celle des peuples réellement existants. — (Ernest Renan, Qu’est-ce qu’une nation ?, conférence faite en Sorbonne, le 11 mars 1882)
 - En rentrant dans le giron de la nation française, Bordeaux, naguère capitale continentale du royaume d’Angleterre, subissait un dommage considérable. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
 - Il serait bon encore d’invoquer la protection du grand thaumaturge vers qui des milliers et des milliers de pèlerins venaient de toutes les provinces, de toutes les nations. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
 - Si dans le passé l’idéologie soviétique opposait l’U.R.S.S. aux nations capitalistes, Staline substitue désormais les solidarités anti-hitlériennes aux solidarités de classe. — (Renata Fritsch-Bournazel, André Brigot, Jim Cloos, Les Allemands au cœur de l’Europe, 1983)
 - (En particulier) Ensemble des personnes d’un même peuple qui se trouvent dans un pays étranger.
 - En cette occasion, l’ambassadeur assembla la nation.
 - (Éducation, Histoire) Dans l’ancienne Université de Paris, collège d’étudiants rassemblés selon leur origine géographique ou leur patois.
 - On distinguait quatre nations : celle de France, celle de Picardie, celle de Normandie et celle d’Allemagne.
 - L’actuel palais de l’Institut était le Collège des Quatre Nations.
 - (Histoire) Regroupement à valeur juridique d’individus de même origine dans une ville étrangère.
 - Gadagne était un membre important de la nation italienne de Lyon.
 - État dont se dote un peuple ou un ensemble de peuples.
 - Il savait qu’il était en Amérique, une grande et puissante nation, dont les citoyens avaient des manières sèches et humoristiques, se servaient à tout propos de revolvers et de couteaux à virole […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 380 de l’édition de 1921)
 - Des conciliabules inutiles se tiennent entre les envoyés des nations. — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932)
 - L’internationalisme sentimental d’avant 1914 n’a pas résisté au choc des nations. Dans tous les pays en guerre, socialistes et syndicalistes, dans leur grande majorité, ont participé à la défense nationale. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 17)
 - Ensemble des citoyens considérés comme constituant un corps social distinct du gouvernement qui les régit.
 - Il apprit que cent seize millions de dollars-or avaient quitté la Trésorerie en un jour, happés par une nation en panique. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
 - Communauté humaine qui se reconnaît des traits communs, culturels ou ethniques, au nom desquels elle veut constituer une entité politique souveraine.
 - De même que les duchés de France, jadis indépendants, durent se fusionner en une nation, de même à présent les nations auraient dû s’adapter à une fusion plus vaste […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 120 de l’édition de 1921)
 - La France est sans doute la seule nation à laquelle il était loisible d’adhérer par autre chose que son identité, la seule nation à laquelle on puisse se rallier par sa culture et par sa langue. — (Jean-Louis Crémieux-Brilhac, « Ce qui reste du gaullisme, c’est un sens aigu du social », dans Marianne, 12 juin 2010)
 - (Religion) (Au pluriel) Peuples infidèles et idolâtres, par opposition aux Juifs.
 - Saint Paul a été appelé l’apôtre des nations.
 
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                                            adjugerons
                                                                                            
?- Première personne du pluriel du futur du verbe adjuger.
 
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                                            acception
                                                                                            
?- Sens particulier dans lequel un mot est utilisé.
 - Ce défaut est celui des esprits cultivés, mais stériles ; ils ont des mots en abondance, point d’idées ; ils travaillent donc sur les mots, et s’imaginent avoir combiné des idées, parce qu’ils ont arrangé des phrases, et avoir épuré le langage quand ils l’ont corrompu en détournant les acceptions. — (Georges Louis Leclerc Buffon, Traité du style).
 - C’était en somme, avec sa peau blanche, sa haute taille et ses larges épaules, un fort beau cavalier dans l’acception ordinaire du mot. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
 - C’était dans toute l’acception du mot, un gosse naïf, heureux de jouer à l’explorateur. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
 - Ce mot, dans son acception la plus naturelle, dans son acception la plus étendue, dans son acception rigoureuse, signifie, etc.
 - (Vieilli) Fait de tenir compte injustement d’une condition, d’une qualité ou d’une opinion. Sorte de préférence qu’on a pour une personne au préjudice d’une autre.
 - Le premier soin du parti prêtre avait été de prêcher la croisade contre l’Université […]. L’intolérance et le fanatisme allaient si loin, que M. l’abbé Éliça-Garay, inspecteur en chef des collèges, enjoignait expressément aux professeurs de donner les prix à ceux des élèves qui remplissaient avec le plus de ponctualité leurs devoirs religieux, sans acception de mérite, de travail et de talent. — (Eugène de Mirecourt (1880), Méry, collection des Contemporains éditée par Roret, 1854)
 - Instituons des règlements de justice et de paix auxquels tous soient obligés de se conformer, qui ne fassent acception de personne, et qui réparent en quelque sorte les caprices de la fortune en soumettant également le puissant et le faible à des devoirs mutuels. — (Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755, deuxième partie, alinéa 31)
 - Zadig entra dans le temple en sautant à pieds joints et il prouva ensuite, par un discours éloquent, que le Dieu du ciel et de la terre, qui n’a acception de personne, ne fait pas plus de cas de la jambe gauche que de la jambe droite. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VII. Les disputes et les audiences, 1748)
 - La loi ne fait acception de personne et s’applique également à tous, et tous ont droit à la même protection et au même bénéfice de la loi, indépendamment de toute discrimination… — (Charte canadienne des droits et libertés, art. 15(1), 1982)
 
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                                            adjoindront
                                                                                            
?- Troisième personne du pluriel du futur de adjoindre.
 
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                                            acclamation
                                                                                            
?- Cris de joie ou d’enthousiasme qu’excite une action ou une personne.
 - De longues acclamations accueillirent le roi et la reine de la fête au moment où ils montèrent sur l’estrade qui leur était préparée. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
 - Et, vivement impressionné par la noblesse réelle du spectacle, je ne pus m’empêcher de mêler ma voix aux acclamations enthousiastes des croyants prosternés. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 133)
 - Hier les ovations des mineurs du Nord, aujourd’hui les acclamations des cultivateurs du Midi et des citoyens d’une ville, grande par son passé, […]. — (Joseph Caillaux; Discours de Montpellier, dans Ma doctrine, 1926)
 - Et, tandis que la foule transportée hurlait ses acclamations, Ahmed Abdou entraîna Zariffa loin de cette bousculade. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
 - Cri unanime des membres d’une assemblée pour approuver, pour montrer leur choix.
 - […] : c’est ce qui explique le grand prestige qu’acquirent immédiatement sur de jeunes troupes, tant de sous-officiers de l’Ancien Régime que l’acclamation unanime des soldats porta aux premiers rangs, au début de la guerre. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 350)
 - De toutes parts s’élevaient les acclamations et les cris : « A Paris! » Ces vivats, ces enthousiasmes faisaient contraste avec la froideur, les réserves, les critiques, les refus d’obéissance des maréchaux comme Ney, Lefebvre, Oudinot, Mac-Donald qui, la veille, avaient déclaré à Napoléon qu’un projet de retour sur Paris était une folie. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 8)
 
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                                            abstiendrons
                                                                                            
?- Première personne du pluriel du futur de s’abstenir.
 
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                                            afféageront
                                                                                            
?- Troisième personne du pluriel du futur du verbe afféager.
 
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                                            pigeon
                                                                                            
?- (Génériquement) Oiseau de la famille des columbidés vivant en plaine et dans les villes, et se nourrissant principalement de graines.
 - Comment faire imaginer, par exemple, une ville sans pigeons ? — (La Tête en friche)
 - Tout autour de la jeune femme, les pigeons voletaient, roucoulaient. Les mâles, empressés, la gorge gonflée, saluaient jusqu’à terre les femelles. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
 - La Coccinelle était couverte de crottes de pigeons. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 57)
 - La dépigeonnisation, c'est moins sévère que la dératisation. Ce qui est gênant avec les pigeons, c'est tout ce guano frais qu'ils posent sur les bancs. — (Pierre Lagorce, Élie, mon nom secret : et autres pièces, éd. L'Harmattan, 2015, page 13)
 - Elles mangent des sandwichs, des wraps et des chips, rient avec leurs collègues et amis, qui sont parfois au bout du fil. Et visiblement désopilants. Des écureuils et des pigeons attendent qu'on leur donne les restes. — (Justin Cartwright, Au paradis par la voie des eaux, traduit de l'anglais par France Camus-Pichon, Éditions Jacqueline Chambon (Actes Sud), 2017, chap. 8)
 - (Par ellipse) Pigeon voyageur.
 - Le dernier pigeon du fort de Vaux est mort. Les transmissionnaires du fort de Souville, jumelles aux yeux, regardent clignoter les messages optiques. — (Georges Blond, Verdun, chap. 10, Paris : Presses de la Cité, 1961, rééd. 1973, p. 229)
 - (Ornithologie) (Spécifiquement) Nom donné à trois genres d'oiseaux bien définis au sein de l'ordre des columbiformes, appellation qui a fait l'objet d'une normalisation par des ornithologues francophones, et dont la liste des espèces pertinentes est donnée plus bas (cf. "hyponymes"); de façon générale, on nomme pigeon tout oiseau du genre Columba par voie de préséance puisqu'il s'agit de celui dont toutes les races d'élevage descendent (et plus précisément, le pigeon biset, Columba livia), ainsi que les deux genres très voisins Patagioenas (les 'Columba" du Nouveau Monde) et Nesoenas (les "Columba" des îles Mascareignes).→ voir columbidés
 - (Sens figuré) Personne à qui l’on joue un tour, que l’on escroque ou dupe.
 - Je soupçonne Max et la Rabouilleuse d’avoir formé le plan de chipper les cinquante mille francs de rente sur le Grand-Livre, et de s’en aller se marier je ne sais où, après avoir tiré cette aile à leur pigeon. — (Honoré de Balzac, La Rabouilleuse, Furne, Paris,1843)
 - Il sait que tel convoi arrive à telle heure, de telle ou telle ville et, à la tête du type qui sort, il voit si le pigeon est bon à plumer ou non. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
 - Al Capin’s méritait son nom. Essayer de me vendre, à ce prix, un pin’s de chat ! Parole, en me prenant pour un pigeon, il tombait mal, cet escroc. — (Jean-Loup Craipeau, Pin's panique, Editions Casterman, 1991, chap. 1)
 - (Chasse) Cible de ball-trap.
 - (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté de profil, ailes repliées. Il peut adopter différentes couleurs mais on parlera plutôt de colombe quand il est d’argent ou de tourterelle quand il est de sable mais il ne s’agit pas d'une règle bien établie. Il y a donc un risque de confusion entre ces différents oiseaux.
 - Taillé : au 1) d’or à l’arbre arraché au naturel, au 2) de gueules au pigeon contourné d’or perché sur une branche de sable ; à la barre de sinople brochant sur la partition, qui est de Folembray de l’Aisne → voir illustration « armoiries avec un pigeon »
 - (Familier) (Argot militaire) (Argot poilu) Torpille aérienne à ailettes française.
 - Il y a trois grandeurs de pigeons, mais tous sont terminés par un manchon cylindrique de même calibre qui permet de les lancer indistinctement avec le canon de 58. — (François Déchelette, L'argot des poilus : dictionnaire humoristique et philologique, Les Editions de Paris, 2004, p.158-159)
 
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                                            adonisions
                                                                                            
?- Première personne du pluriel de l’indicatif imparfait du verbe adoniser.
 - Première personne du pluriel du subjonctif présent du verbe adoniser.
 
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                                            introspection
                                                                                            
?- (Philosophie) Observation intérieure, observation par la conscience, examen fait par le sujet lui-même des phénomènes psychologiques qui se passent en lui.
 - Quand il avait achevé un examen il tombait dans une longue méditation, que nous nous gardions d’interrompre, le regard en introspection, le visage incliné de côté, ainsi que s’il percevait de très loin le confidentiel chuchotement de la nature. Il en oubliait la circonstance, ses obligations, l’heure de son repas. Il sortait de cette rêverie brusquement quelquefois, par un « ah bah ! » retentissant, à l’aide duquel il se raillait de lui-même. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 129)
 - …le génie spirituel de Bergson se détache de l’introspection d'un Maine de Biran en ce sens que c’est le Moi profond à l’état pur qui l’a ressaisi par delà tout caractère accidentel d’un Moi individuel : la personne ici est vraiment le lieu et rien que le lieu où passe, que traverse, le courant spirituel. — (Du Bos, Journal, 1922)
 - C’est sous l’emprise de cette introspection que je me suis abîmé dans la contemplation, habité par l’esprit des temps qui courent … — (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d'intérieur illustrés, Créatique, Québec, 2020, page 8)
 - (Programmation) Capacité d'un programme à examiner son propre état.
 
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                                            préparation
                                                                                            
?- Action par laquelle on prépare, on se prépare.
 - Entre la poire et le fromage Bianchon arriva, par d’habiles préparations, à parler de la messe, en la qualifiant de momerie et de farce. — (Honoré de Balzac, La Messe de l’athée,)
 - Après une minutieuse préparation, tant de la machine que du passager, à 4 heures du matin, je décolle dans les ténèbres, emmenant un solide gaillard Serbe, ex-chef célèbres de comitadjis. — (Jacques Mortane, Missions spéciales, 1933, page 223)
 - Parler, prêcher, plaider sans préparation.
 - La préparation d’une conférence, d’une leçon.
 - La préparation d’une offensive.
 - (Militaire) Action de libérer le terrain des troupes ennemies, avant une d’une attaque, par un tir d’artillerie.
 - (Religion) Méditation, prières par lesquelles on se prépare à dire ou à entendre la messe, à communier, etc.
 - Action d’annoncer quelque chose par degrés et en employant des ménagements.
 - On lui a appris cette triste nouvelle sans préparation.
 - (Art) Action, de la manière de préparer certaines choses pour les employer ou les garder.
 - La noix verte du cocotier donne une eau rafraîchissante, […]; de l'amande râpée on extraie par compression un lait crémeux qui entre dans la préparation des aliments ; […]. — (Alain Gerbault, À la poursuite du Soleil; tome 1, de New-York à Tahiti, 1929)
 - La préparation des peaux, des laines, des soies.
 - La préparation de la pâte.
 - La préparation des mets, des aliments.
 - La préparation des insectes.
 - Ils ne faisaient aucune recherche ; leurs préparations les plus complexes étaient le melon au porto, la banane flambée, le concombre à la crème. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, pages 57-58)
 - (Pharmacie) Produit résultant de la composition d'un médicament.
 - La préparation de ce remède a été mal faite.
 - Le docteur Léo, de Varsovie, avait aussi recommandé cette préparation dans le choléra de Pologne, et il passait même à ses yeux pour un remède héroïque et presque spécifique. — (Du sous-nitrate de bismuth dans le traitement des diarrhées rebelles., dans Encyclographie des sciences médicales, volumes 6 à 8, 1833, page 171)
 - (Par analogie) (Agriculture) Produit phytosanitaire prêt à l’emploi.
 - La matière active triasulfuron et la préparation commerciale AMBER® 75WG, utilisées pour lutter contre plusieurs mauvaises herbes latifoliées dans les systèmes de production de blé de printemps au Canada, ont reçu l'homologation complète en août 1992. — (Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire - Canada ; Document des décisions - E95-03; Triasulfuron, 8 décembre 1995)
 - Les produits font l'objet d'un classement en 8 catégories de substances et préparations vénéneuses et 6 catégories de substances et préparations dangereuses, qui en déterminent l’emballage et l’étiquettage commercial sur lequel on peut lire la nature des risques et des conseils de prudence. — (Jean-François Abgrall et Alain Soutrenon, Protection phytosanitaire: Guide technique du forestier méditerranéen, CEMAGREF, 1991)
 - Les potions, les pilules, etc., sont des préparations pharmaceutiques.
 - Préparation chimique, Mélange de plusieurs substances en vue d’une expérience.
 - Préparation anatomique, Pièce de dissection présentant une partie du corps de l’homme ou des animaux préparée de manière à en montrer la structure interne et à en faciliter l’étude.
 - (Peinture) Application sur la toile de couches de couleur sur lesquelles l’œuvre définitive sera peinte.
 - (Cartographie) Ensemble des opérations permettant d’établir et de rédiger les documents graphiques qui serviront de base à la rédaction définitive d’une carte[1].
 - (Cartographie) Document qui résulte de l’opération de préparation cartographique[1].
 - (Éducation) (Familier) Classe préparatoire des grandes écoles.
 - À ce titre, prenez très au sérieux les « khôlles » que vous passez pendant votre préparation, en principe trois en mathématiques supérieures et deux en mathématiques spéciales. — (France Farago et Gilles Vannier, L'Argent : Prépas scientifiques - Programme 2009-2010, éd. Armand Collin, 2009, chapitre 3.1.2)
 - Pour ma part, ayant perdu l'année scolaire 1943-1944 à cause des événements dramatiques du Dauphiné à cette époque de guerre, j'ai eu la chance de rentrer directement à l'essai en maths spé au lycée du Parc à Lyon et de ne faire qu'une année de préparation pour rentrer à l’École centrale de Paris. — (Yvon Gattaz, Mes vies d'Entrepreneur, Librairie Fayard, 2006, partie 1, chapitre 1)
 
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                                            aboyons
                                                                                            
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aboyer.
 - Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aboyer.
 
 
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.