Dictionnaire des rimes
Les rimes en : abréviation
Que signifie "abréviation" ?
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- Action d’abréger ; résultat de cette action.
- Le marin payé au voyage […] ne subit aucune réduction de salaires en cas d’abréviation du voyage, quelle qu’en soit la cause. — (Article 36, Code du travail maritime, France, 2009)
- (En particulier) (Linguistique) Procédé graphique consistant généralement à retrancher des lettres d’un mot ou d’un syntagme afin de le raccourcir pour écrire plus vite ou économiser de l’espace.
- Les abréviations, à la différence des abrègements, sont un phénomène strictement graphique permettant de gagner du temps et de l’espace à l’écrit. Ce sont des groupes de lettres auxquels ne correspond aucune forme oralisée. Ainsi, pr (pour), tt (tout), ds (dans), qd (quand), bcp (beaucoup), stp ou svp (s’il te plaît ou s’il vous plaît), pcq (parce que), ss (sans, suis ou sous), rdv (rendez-vous), etc., comptent parmi les abréviations les plus fréquentes du corpus. — (Cédrick Fairon, Jean René Klein, Sébastien Paumier, Le Langage SMS : Étude d’un corpus informatisé à partir de l’enquête « Faites don de vos SMS à la science », Presses universitaires de Louvain, Louvain-la-neuve (Belgique), 2007)
- (Linguistique) Forme raccourcie du mot ou syntagme ayant subi ce procédé.
- Si bien que, gavé d'informations tant sur le patois taafien constitué d’abréviations reposantes, d’apocopes imprévisibles, d’aphérèses inattendues et de métonymies subtiles - OP pour opération portuaire, DZ pour drop zone, bib pour médecin, bout de bois pour menuisier, pimponker pour pompier, etc., j'en passe et des meilleures - que sur le décor de mon futur séjour, j'ai fini par me demander pourquoi diable me donner le mal (de mer) d'y aller, […]. — (Sébastien Sholt, Désolation, Éditions Publishroom, 2019, livre 1)
- Le mot cf. est une abréviation qui doit se lire « confer » et non pas « C.F. », tout comme etc. se lit « et caetera » et non « E.T.C. ».
- Les informations figurant sur la fiche de données de sécurité doivent être exprimées dans des termes simples, clairs et précis, et il convient d’éviter le langage spécialisé, les acronymes et les abréviations. — (Règlement (UE) N°453/2010 de la commission du 20 mai 2010, Journal officiel de l’Union européenne du 31 mai 2010).
- Dans certains cas, l'abus d'abréviations peut aussi donner l'impression qu'on ne veut pas consacrer de temps à son interlocuteur. — (Vincent Thibault, Un texto à la fois, Québec, 2016, page 21)
- (Linguistique) (Par extension) Abrègement. — Voir la note.
- (Musique) Signe destiné à représenter sous une forme abrégée plusieurs notes de musique.
- C’est surtout dans la musique instrumentale que l’on fait usage des abréviations.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "abréviation".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
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adonisons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adoniser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adoniser.
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abrégions
- Première personne du pluriel de l’indicatif imparfait du verbe abréger.
- Première personne du pluriel du subjonctif présent du verbe abréger.
-
dicton
- Mot ou phrase qui a pris la forme d'une référence à l'expérience, au savoir des anciens.
- De tradition ardennaise, la fête de l’Assomption est un jour d'orage. Ce dicton, aujourd'hui, se confirmera: le tonnerre commence de se faire entendre. — (Isabelle Rimbaud, Dans les remous de la bataille (Journal de guerre), vol.1 : 28 juillet-28 août 1914, Le Mercure de France, 15 Juillet 1916)
-
chanson
- (Musique) Texte mis en musique, divisé en strophes ou couplets, avec ou sans refrain.
- Lui-même, à son dernier congé, en plaisantait devant moi, d’être un gradé de la marine qui, comme le petit navire de la chanson, n’avait ja-ja-jamais navigué. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 151)
- Les paroles d'une chanson. — Noter, composer une chanson.
- On a fait des chansons sur lui. Il met tout en chanson.
- Ce texte chanté. — Note : Ce mot implique, par rapport à chant, un côté frivole et léger.
- Ce qu’elle chantait – ah ! la fatale et maudite chanson ! –, c’était une vieille romance larmoyante et tendre, pareille à celles que les aveugles nasillent dans les rues. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- Une blonde qui possédait des nichons et une nuque inoubliables a cru bon de venir rompre le silence de l’écran par une chanson où il était question de sa solitude. — (Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches], Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932, éd. 1942, page 159)
- Les ivrognes, maintenant accoudés au comptoir, braillaient une chanson dont ils n’avaient retenu que quelques paroles. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Et, pour égayer le voyage, les chansons bientôt fusèrent d’elles-mêmes. Les notes joyeuses retentissaient au loin sur la terre nue […] — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Car la chanson a été importante dans le dispositif d'une subversion politique qui, tout compte fait, a peut-être plus avancé par le 45 tours que par le tract, par le mange-disques que par le cocktail Molotov. — (Bertrand Dicale, « Subversion », dans le Dictionnaire amoureux de la chanson française, Éditions Plon, 2016)
- (Par extension) Ce texte et sa partition imprimés.
- « On la vend deux sous, paroles et musique ! » clamait la bonisseuse, tendant sa chanson à la ronde. — (Roland Dorgelès, Au beau temps de la Butte, 1949)
- Chanson de geste, poème épique du Moyen Âge.
- La chanson de Roland.
- (Sens figuré) (Familier) Propos futiles, sornettes, discours ou raison frivole.
- Tout ce qu’il vous dit là est une chanson. Il nous conte des chansons. Je ne me paie pas de chansons.
- Chansons, chansons ! Je ne vous écoute point. Chansons que tout cela !
- Il y a plus d’un mois que vous lui chantez cette chanson-là ; mais elle n’est pas si bête que de vous écouter. — (George Sand, Jeanne, 1844)
-
estimation
- Action d’attribuer un prix à quelque chose d’existant, de l’évaluer, d’en estimer la valeur.
- En regardant de plus près, ils s’aperçoivent alors que tous les produits étaient périmés depuis longtemps. Le « partenaire » coréen avait « arrosé » l’auditeur lors de l’estimation comptable de l’apport en capital. — (« Réussir sur le marché coréen : Pour la première fois l’an passé, les Européens ont plus investi en Corée que les Américains ou les Japonais », dans L’Usine Nouvelle n°2593, 30 avril 1997)
- Évaluation d'une quantité.
- Pour certaines opérations ( estimation de la charge d'un camion ou d'un engin, estimation approchée du volume d'une bille, etc.. ) il n'est pas utile d'effectuer un cubage précis. — (Barème de cubage, 7e édition, CIRAD Département Forêts, 1995, page 86)
- Quelques espèces sont assez facilement piégeables et suffisamment étudiées pour permettre, dans quelques milieux, l’estimation de densités à l'hectare. — (Henri Le Louarn & Jean-Pierre Quéré, Les rongeurs de France: faunistique et biologie, avec la collaboration de A. Butet, INRA / Éditions Quae, 2003, page 52)
- (Gestion de projet) Opérations de chiffrage :
- Prédiction d’une grandeur, une performance, le coût ou la durée d’une tâche d’un projet.
- La consommation d’essence était depuis une huitaine d’heures nettement inférieure à nos estimations, pourtant très tirées. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Discipline ou fonction remplie par le personnel qui réalise ces chiffrages, qu’il soit l’exécutant de la tâche estimée ou affecté uniquement à cette fonction.
- On en est où avec l’estimation du projet ?
- Résultat, chiffre résultant de cette opération, coût présenté sur un devis.
- L’'estimation’ est bien supérieure à ce que nous attendions.
- (Par extension) Offre commerciale, budget.
-
appellation
- Action d’appeler.
- Appellation à haute voix, familière, injurieuse.
- (Spécialement) Façon de dénommer quelqu’un ou quelque chose.
- Ces nodules sphéroïdes ou cylindroïdes, si singulièrement affublés, en Champagne, comme en Picardie ou en Haute-Normandie, de l’appellation imprévue de pierres de tonnerre ou de pierres de foudre sont formés de cristaux prismatiques de bisulfure de fer irradiant de leur centre. — (Stanislas Meunier, « Recherches sur la craie blanche », dans le Compte rendu de l’Association française pour l'avancement des sciences, actes du congrès de Reims - 1907, partie 2, 1908, p. 378)
- […], on les désignait généralement, le premier sous le nom de gros Zidore, le second sous celui de gros Léon, appellations qui leur seyaient d’autant mieux qu’ils avaient conquis, comme il convenait à leur âge et à leur position sociale, la pointe de bedon qui confère toute son importance au campagnard cossu. — (Louis Pergaud, Un renseignement précis, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- L’autre, sec, noueux, noiraud, correct à la façon d’un danseur salarié, répondait à l’appellation du « Mondain ». — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- L’appellation « hydroxyde d’ammonium » de cette bouteille contenant de l’ammoniaque, nom donné à une solution aqueuse d’ammoniac, est incorrecte. — (John C. Kotz & Paul M. Treichel Jr, Chimie générale, traduit de l'anglais, De Boeck Supérieur, 2006, page 345)
- Action de nommer chaque lettre de l’alphabet.
- (Droit) Appel d’un jugement. — Note : Il ne se dit guère que dans les formules des arrêts et des jugements.
- La Cour a mis l’appellation à néant.
- Le jugement sera exécuté nonobstant opposition ou appellation quelconque.
-
abdication
- Action de renoncer à une charge importante. — Note : Se dit en parlant de celui qui abdique et de la chose abdiquée.
- Après l'abdication expresse ou légale, le roi sera dans la classe des citoyens, et pourra être accusé et jugé comme eux pour les actes postérieurs à son abdication. — (Constitution du 3 septembre 1791)
- C’est là, se dit-il, en s’asseyant sur une des roches d’où se découvre le beau paysage de Bouron, l’endroit fatal où Napoléon espéra faire un effort gigantesque, l’avant-veille de son abdication. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
- (Sens figuré) Renoncement à ses valeurs, à sa personnalité, à son amour-propre.
- Si ces hommes étaient soumis à ses camarades, jusqu'à l’abdication complète de toute volonté humaine, c'était la peur qui les y contraignait. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- La Pauvreté, ah! la garce! Elle va dans un cortège d'humiliations, de basses rancunes, de fangeuses abdications. Elle traîne, derrière elle, sa sœur la Misère, au rire édenté, aux orbites desséchées, aux doigts mous. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 34)
- (Vieilli) (Jurisprudence ancienne) Acte par lequel un père privait son fils des droits que celui-ci avait, à ce titre, dans sa succession.
- L’abdication était une exhérédation prononcée pendant la vie et susceptible de révocation.
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acception
- Sens particulier dans lequel un mot est utilisé.
- Ce défaut est celui des esprits cultivés, mais stériles ; ils ont des mots en abondance, point d’idées ; ils travaillent donc sur les mots, et s’imaginent avoir combiné des idées, parce qu’ils ont arrangé des phrases, et avoir épuré le langage quand ils l’ont corrompu en détournant les acceptions. — (Georges Louis Leclerc Buffon, Traité du style).
- C’était en somme, avec sa peau blanche, sa haute taille et ses larges épaules, un fort beau cavalier dans l’acception ordinaire du mot. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- C’était dans toute l’acception du mot, un gosse naïf, heureux de jouer à l’explorateur. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Ce mot, dans son acception la plus naturelle, dans son acception la plus étendue, dans son acception rigoureuse, signifie, etc.
- (Vieilli) Fait de tenir compte injustement d’une condition, d’une qualité ou d’une opinion. Sorte de préférence qu’on a pour une personne au préjudice d’une autre.
- Le premier soin du parti prêtre avait été de prêcher la croisade contre l’Université […]. L’intolérance et le fanatisme allaient si loin, que M. l’abbé Éliça-Garay, inspecteur en chef des collèges, enjoignait expressément aux professeurs de donner les prix à ceux des élèves qui remplissaient avec le plus de ponctualité leurs devoirs religieux, sans acception de mérite, de travail et de talent. — (Eugène de Mirecourt (1880), Méry, collection des Contemporains éditée par Roret, 1854)
- Instituons des règlements de justice et de paix auxquels tous soient obligés de se conformer, qui ne fassent acception de personne, et qui réparent en quelque sorte les caprices de la fortune en soumettant également le puissant et le faible à des devoirs mutuels. — (Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755, deuxième partie, alinéa 31)
- Zadig entra dans le temple en sautant à pieds joints et il prouva ensuite, par un discours éloquent, que le Dieu du ciel et de la terre, qui n’a acception de personne, ne fait pas plus de cas de la jambe gauche que de la jambe droite. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VII. Les disputes et les audiences, 1748)
- La loi ne fait acception de personne et s’applique également à tous, et tous ont droit à la même protection et au même bénéfice de la loi, indépendamment de toute discrimination… — (Charte canadienne des droits et libertés, art. 15(1), 1982)
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accrétion
- (Astronomie) Phénomène, lié à la gravitation, d’agglomération d’éléments matériels pouvant être à l’origine de la formation d’un astre puis le processus d’accumulation de matière à sa surface.
- Le soleil, la lune et les autres astres, qui se formaient par eux-mêmes, étaient ensuite enveloppés par le monde, ainsi évidemment que tout ce qu’il préserve, mais dès le début ils se façonnaient et s’accroissaient (de la même façon que la terre et la mer) grâce à des accrétions et des tournoiements de fines particules […] — (Épicure, Lettre à Pythoclès, traduction anonyme)
- Processus d’accumulation de limon, de sable, de galets par l’eau courante quelle qu’en soit la cause.
- Sur les côtes basses et meubles, les taux d'évolution peuvent être importants, tant en érosion qu'en accrétion, au gré des mouvements sédimentaires. — (Denis Sergent, Comment la mer modifie les contours de la France, Journal La Croix, 20 mars 2015, page 3)
- Le Pilat est aussi sous l’influence des phénomènes d’érosion et d’accrétion (d’avancée) qui redessinent souvent le trait de côte. — (Émilie Veyssié, La dune du Pilat a grandi de 1,30 m en un an, Le Monde 13 juillet 2017)
- (Médecine) Accumulation de dépôts dans l’organisme.
- Il y a accrétion lorsque des sels forment un calcul de la vessie.
- (Géologie) Accroissement de volume d’un corps par apport de matière extérieure.
- La formation de plaque océanique est appelée l’accrétion océanique.
- Un prisme d’accrétion est formé par l'accumulation de sédiment dans la zone de subduction.
- (Par extension) (Sens figuré) Tout procédé d’accumulation, de stratification.
- Quel que soit le soin avec lequel ces archives sont tenues —conservées, classées, informatisées— elles finissent par devenir floues avec le temps. Des histoires se bâtissent par accrétion. Des contes naissent par accumulation —comme des amoncellements de poussière. — (Isaac Asimov, Fondation foudroyée (traduction de Jean Bonnefoy), Denoël-Présence du futur, page 430)
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affirmation
- Action d’affirmer.
- De l’autre côté, quelques-uns parmi nous discutaient s'il fallait ajouter foi aux affirmations du criminel qui s'était montré menteur incorrigible. — (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Sommeil impossible pour quatre, car Laurent ronfle. Nous vérifions enfin sur lui l'affirmation classique des ronfleurs qui ne ronflent prétendent-ils, que couchés sur le dos. Les ronfleurs sont des menteurs : Laurent ronfle quand nous le tournons sur le côté droit, et sur le côté gauche, et sur le ventre. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Il est donc légitime lorsque la foi et la raison semblent en désaccord, de tenir pour vraies les affirmations de la foi, puisque le miracle est chose toujours réalisable pour un Dieu tout-puissant. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- Une longue fréquentation des ouvrages ésotériques m’a souvent fait croiser des ouvrages bourrés d’affirmations non vérifiées et contraires à toute démarche scientifique, garnis de citations introuvables, […]. — (Les grands esprits manipulés par les astrologues, dans Le Québec sceptique, n°56, p.29, printemps 2005)
- (Logique) Expression par laquelle une proposition est affirmative.
- L’affirmation est opposée à la négation.
- (Justice) Assurance avec serment et dans les formes juridiques.
- Prendre un acte d’affirmation.
- Je m’en rapporte à votre affirmation.
- Affirmation de compte.
- Le juge a pris leur affirmation.
- Le greffe des affirmations.
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affectation
- Destination, application d’une chose à un certain usage.
- L’affectation d’une somme à telle dépense, d’un monument à tel usage.
- Action d’assigner un poste ; ce poste lui-même.
- Rejoindre son affectation.
- Action de doter une grandeur d’un signe qui en modifie la valeur.
- (Droit) Acte ou fait ayant pour conséquence d’incorporer un bien au domaine public.
- (Programmation) Attribution d’une valeur à une variable.
- (Sylviculture) Dans une forêt traitée en futaie régulière, surface qui doit être régénérée pendant un temps déterminé, appelé période.
- Action de feindre ou d’exagérer certains sentiments et certaines qualités.
- Je suis bien assuré de déplaire à ces femmes qui, dans ces mêmes salons, emportent d’assaut la considération par une affectation de tous les instants. — (Stendhal, De l’Amour, 1re préface de 1826)
- Il était accoutumé aux vieillards coquets de Paris. L’absence d’affectation et la conversation sage et nourrie de faits de M. de Serpierre achevèrent la conquête de Lucien ; l’absence d’affectation surtout lui parut chose incroyable en province. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La blouse glissait sur son épaule, elle la remonta et Benjamin aperçut la paire de lunettes dans sa main gauche, elle les mit sur son nez, lui tendit la joue et avec une affectation coquine : — Femme à lunettes, femme à quéquette, dit-elle. — (Serge Koster, La condition du passager : roman, éd. Flammarion, 1987, page 116)
- (Par extension) Manière de parler et d’agir qui s’éloigne du naturel.
- […] ; il vaudrait mieux pour votre honneur avoir conservé la voix et le langage d’un bandit, que de voiler vos projets sous l’affectation du langage et des manières d’un gentilhomme. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Canalis, pris jeune par la belle duchesse de Chaulieu, se justifia donc à lui-même ses affectations en se disant qu’elles plaisaient à cette femme dont le goût faisait loi. […]. Il se permettait des œillades interrogatives à son public, des poses de satisfaction, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
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acon
- Chaland à fond plat servant au chargement et au déchargement des navires.
- (Marine) (Vieilli) Bateau plat dont on se servait pour aller sur les vases, sur les bas-fonds.
- Le boucholeur plonge un pied sur la vase et de cette matière à demi fluide fait un point d'appui pour lancer son acon. — (Agnès Claverie, La vie d'autrefois en Charente-Maritime, 1999)
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admiration
- Sentiment fort éprouvé à l'égard d'une personne ou d'une manifestation humaine ou animale que l'on considère comme dotée de qualités exceptionnelles.
- — Je déteste l’admiration ; c’est le principe de trop de mauvaises actions. On la donne à trop bon marché à présent, et à tout le monde ; nous devons bien nous garder d’admirer légèrement. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Le phénomène de la croyance ou de l’admiration, qui n’est qu’une croyance éphémère, s’établit difficilement en concubinage avec l’idole. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Une longue période d’admiration pour l’art médiéval et de mépris pour les temps voltairiens sembla menacer de ruine l’idéologie nouvelle ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.III, Les préjugés contre la violence, 1908)
- En longeant l'atoll, j'étais rempli d’admiration et d'étonnement pour l'extraordinaire travail des madrépores. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- À la manière dont Charlotte en parle, l'admiration semble être un sous-produit de l'incompréhension, comme si elle disait : « J'admire la patience de ces moines qui prient toute la journée », comme si elle disait : « En tout cas, moi, je ne ferais pas ce que tu fais », comme si elle disait : « Et donne-moi d'autres exemples des incongruités qui régissent les rapports entre humains dans ta lointaine tribu primitive. » — (Thomas O. St-Pierre, Charlotte ne sourit pas, Leméac, 2016, p. 109)
- Action de regarder en trouvant exceptionnellement beau ou digne d'éloges.
- Vous n'êtes pas une femme, vous êtes la femme ! Et, comme suprême parangon de grâces et de beauté, vous vous devez à l’admiration de tous. — (Émile Colombey, Ninon de Lenclos et sa cour, Paris : Adolphe Delahays, 1858, page 117)
- Le neveu du cheikh Gaafar, qui, tout jeune homme avait lorgné avec une admiration jalouse l'épouse de son oncle, s'enhardit jusqu'à demander sa main. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- L’objet même qu’on admire.
- Il y a des chimistes à la Erlich qui confondent dans la même admiration les mortiers colossaux et le salvarsan, le 420 et le 606. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 485)
- On tient à ses vieilles admirations.
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réaction
- (Physique) Action d’un corps sur un autre qui agit ou vient d’agir sur lui.
- La réaction est toujours égale à l’action.
- (Chimie) Modifications d’ordre chimique résultant de l’action d’un corps sur un autre.
- Les hydrocarbures ainsi que les glucosines déterminent indirectement cette réaction, car ils donnent naissance à des sucres lorsqu’on les traite à l’acide sulfurique. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Un tel milieu est susceptible de protoner tout substrat organique et de favoriser des réactions improbables en chimie classique. — (Michel Marty, Michel Boiron, Eurocancer 2003, compte-rendu du XVIe congrès, 8-9-10 juillet 2003, 2003)
- C'est le cas par exemple de la réaction d'un diacide sur un dialcool qui donne naissance à un polyester et à de l'eau qui doit être éliminée si on souhaite que la réaction conduise effectivement à des grandes molécules. — (Claude Duval, Matières plastiques et environnement, Dunod, 2e éd, 2009, p.11)
- Le diiode permettant d’étalonner la solution de thiosulfate peut être aussi préparé extemporanément par oxydation des iodures par le dichromate de potassium en milieu acide selon la réaction : Cr2O72- + 6 I- + 14 H+ → 2 Cr3+ + 3 I2 + 7 H2O. — (Jean-Louis Burgot, Chimie analytique et équilibres ioniques, Lavoisier, 2011, page 332)
- (Physiologie) Action de l’organisme en réponse à une excitation quelconque.
- Avec l’utilisation d’antigènes de tréponèmes pâles tués, les réactions sérologiques ont vu leur sensibilité et leur spécificité nettement améliorées. — (François Pebret, Maladies infectieuses : toutes les pathologies des programmes officiels des études médicales ou paramédicales, Heures de France, 2003, page 497)
- Émotion que provoque un reproche, une menace, une nouvelle heureuse ou fâcheuse, etc.
- Plus que l’opinion cancanière, l’instituteur redoute l’intime réaction d’Héloïse. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- J'eus envie de demander où était mon erreur, mais il était clair que mon chef ne tolérait pas les questions, comme l'avait prouvé sa réaction à mon investigation au sujet du destinataire. — (Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Éditions Albin Michel S.A., 1999, page 11)
- Il manque de sang-froid, ses réactions sont violentes. Je croyais l’affliger en lui apprenant cette nouvelle : sa réaction a été faible, a été nulle.
- (Politique) Mouvement d’opinion qui agit dans un sens contraire au mouvement qui a précédé.
- Sous Auguste, toutefois, une profonde réaction se produisit. En 27, on décida le rétablissement de la vieille république, c’est-à-dire, de l’aristocratie […] — (Alfred Naquet, Vers l’union libre, E. Juven, Paris, 1908)
- Plusieurs fois, des écrivains éloquents crurent qu’ils pourraient déterminer un courant de réaction contre ces doctrines […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. III, Les Préjugés contre la violence, 1908, page 125)
- Toutefois la pacification des villes ne va pas sans réactions parfois violentes et soudaines de fanatiques irréductibles. — (Michel Droit, De Lattre, maréchal de France, Pierre Horay, éditions de Flore, 1952, page 21)
- (En particulier) Action d’un parti politique qui s’efforce de rétablir l’état de choses antérieur.
- La réaction thermidorienne.
- (En particulier) (Par ellipse) Ce parti lui-même.
- Combattre la réaction, les menées de la réaction.
- L’opposition accusait les conservateurs de favoriser la réaction.
- Ce fut donc le clergé qui, à Plassans, mena la réaction. La noblesse devint son prête-nom, rien de plus ; il se cacha derrière elle, il la gourmanda, la dirigea, parvint même à lui rendre une vie factice. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 88)
- (Équitation) Chacun des mouvements plus ou moins vifs et brutaux d’un cheval, et chacune des secousses que ces mouvements font éprouver au cavalier.
- Ce cheval a les réactions dures.
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adjurons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adjurer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adjurer.
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cresson
- (Botanique) (Cuisine) Plante de la famille des Brassicacées dont l’espèce la plus connue pousse dans les eaux vives et se mange ordinairement en salade ou avec du rôti (→ voir cresson de fontaine).
- Mais les antipathies qui résultent d’affinités contrariées ont été fort heureusement notées quand elles se rencontraient en des hommes célèbres. Ainsi Bayle éprouvait des convulsions en entendant jaillir de l’eau. Scaliger pâlissait en voyant du cresson. Érasme avait la fièvre en sentant du poisson. Ces trois antipathies procédaient de substances aquatiques. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- Pour que le cresson pousse, il n’y a point besoin d’un climat spécial : c’est une plante qui s’accommode sans souffrir d’une température même rigoureuse l’hiver. — (Cultivez le cresson de fontaine : la santé du corps, dans Almanach de l’Agriculteur français - 1932, Éditions La Terre nationale, page 28)
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abdiquons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abdiquer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abdiquer.
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inscription
- Action d’inscrire, résultat de cette action.
- Inscription de faux ou en faux, en termes de procédure, acte par lequel on soutient en justice qu’un pièce de la partie adverse est fausse ou falsifiée.
- Si vous allez tous les ans me donner du travail comme ça et des inscriptions à faire au registre des naissances, je serai obligé de demander à la commune une augmentation. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il a requis son inscription sur la liste des jurés, sur la liste électorale.
- (Épigraphie) Suite de caractères gravés ou fixés sur la pierre, le bois, le marbre, le cuivre, soit pour conserver la mémoire d’une personne ou d’un événement, soit pour indiquer la destination d’un édifice.
- Cette chapelle renferme le tombeau de l’évêque Radulphe, dont l’inscription donne la date de 1266, comme étant celle de la mort du prélat. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Un jour, montant l’escalier de l’Institut, en compagnie de Renan et d’Oppert, il rencontra Marmet et lui tendit la main. Marmet refusa de la prendre et dit : « Je ne vous connais pas. — Me prenez-vous pour une inscription latine ? » répliqua Schmoll. C’est un peu de ce mot-là que le pauvre Marmet est mort et enterré. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 19)
- La salle de réunion du conseil municipal avait autrefois servi de salle de classe pour les enfants du village. Le frontispice de l’édifice public comportait d'ailleurs toujours l’inscription « Ecole-Mairie ». — (Bernard Rougier, Des fleurs pour Clémentine, Publibook, 2011, page 33)
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allusion
- (Rhétorique) Figure de style qui permet d’éveiller l’idée d’une personne ou d’une chose sans en faire expressément mention.
- Ces quatre sources sont 1° le besoin ; 2° le pléonasme ; 3° la métathèse ; 4° l’énallage. Parmi les figures de pensées, au nombre de dix-huit, il [Phœbammon] en distingue deux nées du besoin : l’aposiopèse et l’épitrochasmos ; six nées du pléonasme : la prodiorthose, l’épidiorthose, la procatalepse, la paralipse, la diotypose, l’épimone ; six nées de la métathèse : la prosopopée, l’éthopée, la figure appelée μιϰτόν, parce qu’elle tient de l’une et de l’autre, l’interrogation appelée έρώτησις, l’interrogation appelée πεύσις, et la prétérition ; quatre nées de l’énallage : l’ironie, la dubitation, l’allusion satirique, l’apostrophe. — (Étienne Gros, Étude sur l’état de la rhétorique chez les Grecs, Typographie de Firmin Didot Frères, Paris, 1835)
- Mais m’sieu le curé ne comprit pas sans doute le sens de cette insidieuse allusion […] — (Louis Pergaud, « L’Argument décisif », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Des chut ! s’élevèrent aussitôt, mais les deux acrobates avaient compris l’allusion et ils se sentirent mal à l’aise. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Suivant les positions qu'ils adoptent à l'égard de l'évolution politique de Thèbes et des cités béotiennes, les commentateurs de Ps-Xénophon interprètent son allusion à l'intervention athénienne en Béotie de façons très différentes. — (La Constitution d'Athènes attribuée à Xénophon, traduite et commentée par Claudine Leduc, Annales littéraires de l'Université de Besançon, 1976, page 223)
- Antoine et ma belle-sœur jouaient bien leur jeu ; ils se montraient, à mon égard, pitoyables, ils ne procédaient que par des allusions contristées. — (Pierre Mille, Christine et lui, Librorium Éditions, 2019, page 123)
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afféagerons
- Première personne du pluriel du futur du verbe afféager.
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explication
- Discours par lequel on cherche à faire comprendre un texte, une idée ou une œuvre en ajoutant des renseignements supplémentaires ou en en exposant les détails ou les motifs.
- Cela demande explication.
- L’explication d’une scène, d’un tableau, d’un panorama.
- Cet article n’est pas clair, il peut souffrir/recevoir deux explications différentes.
- La leçon de droit débute par la dictée des cahiers du professeur, et se poursuit par une explication, voire des interrogations. Cette procédure didactique n'est pas sans rappeler l'enseignement du droit tel qu'il se développe depuis le Moyen Âge. — (Nader Hakim, L'autorité de la doctrine civiliste française au XIXe siècle, éditions L.G.D.J., 2002, page 177)
- En vain donc ces dangereux interprètes nous crient que le gros des Pères n'a jamais examiné critiquement, le vrai ou le faux des explications littérales de la Bible ; […]. — (Père Ignace de Laubrussel, Traité des Abus de la Critique en Matière de Religion, Paris : Grégoire du Puis, 1711, volume 2, page 135)
- À la fin des trois confinements, on avait 60 millions d’épidémiologistes tellement nous étions abreuvés d’explications. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 2 septembre 2022, page 6)
- Ce qui aide à trouver la cause, le motif d’une chose difficile à concevoir.
- Cela me donne l’explication d’un fait dont je n’avais pu encore me rendre compte.
- Informations peu satisfaisantes données pour justifier un acte, un comportement ou une situation; faux-fuyant.
- C'est une gang d'hypocrites ! Menteurs un jour, menteurs toujours ! Ils changeront jamais. Tout le temps des cachettes, des belles explications pour se justifier, du blabla, du blabla… pas autre chose que du blabla. — (Robert Maltais, Le Curé du Mile End, Québec Amérique, 2009, page 251)
- Ce par quoi l'on prouve ou démontre.
- Enfin ne craignons pas de substituer à la science cabalistique ancienne, l’explication du monde par l’observation des phénomènes de la nature. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Simple traduction ou interprétation orale d’un auteur.
- Le professeur nous fait faire des explications de Virgile, de Tacite.
- Cet élève s’est fort bien tiré de son explication.
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admonition
- (Soutenu) Action d’admonester, avertissement.
- Après plusieurs admonitions.
- De temps à autre, la petite main s’allonge, cueille maladroitement, ou plutôt arrache, une tige ou une touffe. L’oncle un peu solennel proteste : « Songe à la plante mutilée, à ses racines laborieuses, à la sève qui découle de sa blessure… » […] Se souviendra-t-elle de l’admonition au bal, quand elle portera dans les cheveux ou au corsage ce que Victor Hugo appelle un bouquet d’agonies ? — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 282)
- Selon l’admonition, le frère ne fait pas sien le bon travail qu’il accomplit. — (David Flood, Frère François et le mouvement franciscain, 1983)
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introduction
- Action d’introduire, de faire entrer une chose dans une autre.
- C'est en 1875 que Copeman a proposé la dilatation du col par l’introduction du doigt contre l’hyperemesis gravidarum ; l'auteur publie deux faits favorables à la méthode. — (Lyon médical, 1880, volume 33, page 289)
- Une étude récente a démontré que les chances de valider son billet de train dès la première introduction dans le composteur sont de 1 sur 200 000 et qu'en moyenne, […]. — (Pascal Fioretto, Petit dictionnaire énervé de nos vies de cons, Paris : Éditions de l'Opportun, 2011)
- (Sens figuré) — L’introduction d’une coutume nouvelle, d’un usage étranger.
- (Justice) L’introduction d’une instance, Le commencement d’une procédure à quelque tribunal.
- Mise en place.
- Tout échange monétaire est délicat : il serait bon de faire coïncider l’introduction du saarmark, et plus encore l’introduction du franc, avec une amélioration des conditions matérielles et politiques de la vie sarroise. — (Documents diplomatiques français: 1947 (1er janvier-30 juin), Paris, Ministère des Affaires étrangères, 2007, page 337)
- Action d’introduire quelqu’un.
- L’introduction d’un ambassadeur auprès du chef de l’état.
- Son introduction dans leur société ne doit pas vous surprendre.
- Donner à quelqu’un une lettre d’introduction auprès d’un grand personnage.
- Jérôme d’abord avait essayé de trouver du travail ; il s’était plusieurs fois rendu à Tunis et grâce à quelques lettres d’introduction qu’il s’était fait donner en France, et à l’appui de ses amis tunisiens, avait rencontré quelques fonctionnaires à l’Information, à la Radio, au Tourisme, à l’Éducation nationale. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, pages 131-132)
- (Sens figuré) Ce qui sert comme d’entrée, d’acheminement ou de préparation à une science, à une étude, etc.
- Introduction à la physique, à la géographie.
- Introduction à la vie dévote.
- (En particulier) Sorte d’avertissement explicatif qu’on met en tête d’un ouvrage.
- Armé d'un coupe-papier, tu sabres la liasse sous blister, survoles fébrilement l’introduction où Jean-Paul expose les mérites comparés des bétons bitumineux, des bétons autoplaçants, des bétons fibrés, des bétons précontraints, des bétons cyclopéens, […]. — (Julia Deck, Viviane Élisabeth Fauville, Éditions de Minuit, 2012, chapitre 11)
- (Musique) Quelques accords, du prélude plus ou moins développé qui préparent, dans une œuvre symphonique, l’entrée du thème ; dans une œuvre lyrique, le lever du rideau.
- L’introduction est une sorte de prélude qui se contente d’une seule idée mélodique.
- L’introduction de la Sonate pathétique.
- L’introduction de Roméo et Juliette.
- L’introduction de l’ouverture de Don Juan,
- (Littérature) Premier paragraphe d’une rédaction ou dissertation.
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feront
- Troisième personne du pluriel du futur de faire.
- Je t’assure, Suzanne, ils feront très bien dans ta salle de séjour, ces fauteuils et ce canapé, bon il est un peu cra-cra, mais tu le recouvres d’un drap fleuri et te voilà vraiment chez toi ! — (Christine Cotaz-Bertholet, Lettres à Talitha, 1996)
-
mettrons
- Première personne du pluriel du futur de mettre.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.