Dictionnaire des rimes
Les rimes en : aboutit
Que signifie "aboutit" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de aboutir.
- Or, celle-ci est une logique « binaire », c’est-à-dire une logique qui, en segmentalisant à outrance les chaînes de transfert de l’information (tout fonctionne sur la base du « oui-non »), et en imposant une logique de dissociation entre chaînes d’information et chaînes d’action de l’entreprise (du fait de la nécessité de « coder » et « traiter » les informations pour les transmettre de la source à l’utilisateur), aboutit à appauvrir considérablement le contenu « qualitatif » du système informationnel de l’entreprise. — (Henri Lepage, Autogestion et Capitalisme, 1977)
- Troisième personne du singulier du passé simple de aboutir.
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "aboutit".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
-
amoindrie
- Participe passé féminin singulier de amoindrir.
-
achondroplasie
- (Médecine) Maladie autosomique dominante qui est la forme la plus fréquente de nanisme à court-membre. Les individus affectés présentent une petite taille provoquée par le raccourcissement rhizomélique des membres, les os sont plus court mais leur volume est augmenté. La tête est volumineuse et le tronc est à peu près normal.
- Schwendener donne, dans sa thèse de 1899, la description de 4 cas d’achondroplasie, dans lesquels la thyroïde fut examinée d’une manière détaillée. — (Revue Neurologique, volume 36, partie 2, 1929)
-
folie
- Dérangement de l’esprit, accès de folie.
- C’est une chose admirable que tous les grands hommes ont toujours quelque petit grain de folie mêlé à leur science. — (Molière, Médecin malgré lui, I, 5)
- Qu'est-ce que la folie ? c’est d’avoir des pensées incohérentes et la conduite de même. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique Folie.)
- S’il est réellement en proie à cette crise encore inobservée dans tous ses modes et que nous appelons folie, je suis tenté d’en attribuer la cause à sa passion. Ses études, son genre de vie avaient porté ses forces et ses facultés à un degré de puissance au delà duquel la plus légère surexcitation devait faire céder la nature ; l’amour les aura donc brisées ou élevées à une nouvelle expression que peut-être calomnions-nous en la qualifiant sans la connaître. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- (Médecine) Lésion plus ou moins complète et ordinairement de longue durée des facultés intellectuelles et affectives, sans trouble notable dans les sensations et les mouvements volontaires, et sans désordre grave ou même apparent des fonctions nutritives et génératrices.
- (Par hyperbole) Absence de raison, extravagance, manque de jugement.
- Ces écarts d’imagination ne paraissent pas invraisemblables, quand on est témoin des folies, des extravagances que ces belles Liméniennes font faire aux étrangers. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Chacun veut en sagesse ériger sa folie,Et, se laissant régler à son esprit tortu,De ses propres défauts se fait une vertu. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Sat. IV)
- Comme le disait Albert Einstein : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. » — (Emmanuelle Latraverse, Réinventer l’école, encore…, Le Journal de Montréal, 15 novembre 2020)
- Action folle, idée folle.
- Qui fait une folie, il doit la faire entière. — (Mathurin Régnier, Satires, XI)
- Oui, il nous a voulu faire accroire qu’il était dans la maison et que nous étions dehors ; et c’est une folie qu’il n'y a pas moyen de lui ôter de la tête. — (Molière, G. Dand. III, 12)
- Faire une folie et se marier par amourette, c’est épouser Mélite, qui est jeune, belle, sage, économe, qui plaît, qui vous aime, qui a moins de bien qu’Aegine qu’on vous propose. — (Jean de la Bruyère, XIV)
- Gaieté vive dans laquelle on fait ou dit des choses propres à divertir.
- Une aimable folie.
- Céliante : Elle est folle à l’excès.Lisette : On plaît par la folie. — (Boissy, Deh. tromp. I, 1)
- Mon pinceau, trempé dans la lie, Sur tous les murs aurait écrit : Entrez, enfants de la folie ; Plus on est de fous, plus on rit. — (A. Gouffé, Chanson)
- La Folie, personnage fictif qu’on représente sous la figure d’une femme joyeuse avec une marotte et des grelots.
- Le résultat de la suprême cour Fut de condamner la Folie [qui d’un coup avait rendu aveugle l’Amour] à servir de guide à l’Amour. — (Jean de la Fontaine, Fabl. XII, 14)
- J’entends au loin l’archet de la Folie ; Ô mes amis, prolongez d’heureux jours. — (Pierre Jean de Béranger, mon Carnaval.)
- Joyeusetés en paroles ou en actions.
- Elle me dit mille folies sur les plaisirs que vous avez. — (Marquise de Sévigné, 438)
- Vous me donnez envie de vous conter des folies, tant vous entrez bien dans celles que je vous mande. — (Marquise de Sévigné, 5 février 1690)
- Caricature, charge plaisante.
- On a fait une assez plaisante folie de la Hollande : c’est une comtesse âgée d’environ cent ans, elle est bien malade, elle a autour d’elle quatre médecins, ce sont les rois d’Angleterre, d’Espagne, de France et de Suède. — (Marquise de Sévigné, 150)
- Les jeunes gens et les femmes lisent cette folie avec avidité ; les éditions de tous les livres dans ce goût se multiplient. — (Voltaire, Lett. Damilaville, 16 octobre 1767)
- Goût exclusif, passionné, idée en laquelle on se complaît.
- Chacun a sa folie.
- D'où vient la folie que j'ai pour ces sottises-là ? — (Marquise de Sévigné, 67)
- J'ai ma folie, hélas ! aussi bien que mon père. — (Jean Racine, Plaid. I, 5)
- C'était la folie des Égyptiens de se perdre dans une antiquité dont aucun autre peuple n'approchât. — (Charles Rollin, Historique ancien Œuvres, tome I, page 152, dans Lacurne)
- Accointance charnelle.
- Avec quelqu'un as-tu fait la folie ? — (Jean de la Fontaine, Lunettes)
- En chaleur, en parlant des animaux.
- Cette chienne est en folie.
- Péronnelle est en folie tous les mois, et le matou n’abonde pas dans la contrée. — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
-
jaillit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de jaillir.
- Troisième personne du singulier du passé simple de jaillir.
- Grange jaillit dans la rue juste à temps pour voir le monstre enfourcher une moto garée le long du mur et mettre les gaz en direction de la place de la Bastille. — (Olivier Cartier, Les Peurs du mal, 2012, page 128)
-
agonie
- Dernière lutte de la nature contre la mort.
- […] il y eut un silence funèbre entre ces trois hommes, silence interrompu seulement par le râle sourd du mourant, dont l’agonie commençait. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- C’était bizarre. Jamalou n’éprouvait plus, devant cette face douloureuse dont les yeux révulsés, la bouche aux lèvres tuméfiée, presque noire, révélaient l’atroce agonie, aucune espèce de compassion. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Par extension) (Christianisme, Religion) Angoisse, combat face à une mort prochaine : en particulier, celle du Christ à Gethsémani.
- Jésus souffre dans l’agonie de sa Passion les tourments que lui font les hommes. Mais dans l’agonie il souffre les tourments qu’il se donne à lui‑même. Turbare semetipsum. C’est un supplice d’une main non humaine, mais toute-puissante. Et il faut être tout‑puissant pour le soutenir. — (Blaise Pascal, Les Pensées, fragment hors copies n° 6F (« Le Mystère de Jésus ») – RO 87-1)
- Le plus pascalien de nos romanciers du XXes., G. Bernanos, est lui aussi hanté par l’agonie du Christ. Elle inspire le thème du Dialogue des Carmélites, pièce dont le thème, moral et spirituel, est celui de la faiblesse ou du courage humain devant la certitude de la mort ou du supplice, de cette agonie qu’est la vie, de son appréhension et du pouvoir de la foi. L’angoisse qui est le lot des personnages bernanosiens les plus mystiques faits de chacun d’eux le prisonnier de la sainte Agonie. — (Chantal Labre, Dictionnaire biblique culturel et littéraire, 2002)
- Dans ce vaste ensemble iconographique, l’œuvre de Dürer mérite une attention particulière. Sans cesse, en effet, il a gravé sur le bois ou sur le cuivre, ou bien dessiné, la scène du Mont des Oliviers. De 1496 ou 1497, date de la Grande Passion, jusqu’à un dessin à la plume de 1524, il est revenu, inlassablement et comme fasciné, sur l’agonie du Christ et le sommeil des apôtres, à la recherche de l’image la plus juste. — (Daniel Ménagier, « Le Sommeil des apôtres au Jardin des Oliviers », Camenae, n° 5, novembre 2008)
- (Par extension) État d’un malade ou d’un blessé dans sa dernière extrémité.
- Cependant, dans ce masque de douleur, presque d’agonie, déjà, l’existence qu’elle menait depuis trois années n’avait laissé qu’une ombre de tristesse plus profonde… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Ici un vieillard tuberculeux tisonnant un poêle et prolongeant son agonie tout en criblant innocemment de ses bacilles les tout petits confiés à sa garde. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- L’église ce dimanche, regorge de gens qui ne fréquentent qu’aux enterrements, aux bouts de l’an, à la fête patronale, des têtes de bois qui ne l’appellent que pour les derniers sacrements, et qu’il oindra, à l’agonie, dans l’inconscience quasi totale, absous néanmoins de toutes leurs fautes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- On causait de mouches ! Vous savez pas ce que c’est que de mourir de soif, mon général. Mais j’ai étudié ça, c’est assez bichant. Votre langue va d’abord gonfler. La déglutition deviendra de plus en plus pénible. Puis viendront les troubles auditifs, les troubles visuels, ensuite. C’est l’évolution classique. Les spasmes viendront plus tard précédant de peu l’agonie. C’est à ce moment là que les mouches attaqueront. — (Michel Audiard, Un taxi pour Tobrouk, 1961)
- (Sens figuré) Décadence à son dernier terme.
- À travers un monde bouleversé et chaotique, à travers une civilisation secouée par les derniers tressauts de l’agonie, notre faubourien de Londres retrouva son Edna. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 418 de l’édition de 1921)
-
saisit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de saisir.
- Dans le cas d’un vol pré-dédouané, au moment où le passager s’enregistre, il se rend directement du bureau d’enregistrement de la compagnie aérienne à un agent des douanes américain qui saisit les données de son passeport. — (Canada, Délibérations du comité sénatorial permanent des transports et des communications, 2001)
- L’idéalisme existentiel ne se contente pas de falsifier la science et de tautologiciser ses propres postulats ; il se saisit hardiment des mots sans songer qu’ils peuvent presque se défendre par eux-mêmes. — (Jacques Houbart, Un père dénaturé, 1964)
- Troisième personne du singulier du passé simple de saisir.
- Oh ! il aura beau le papelarder, répondit Pigoult qui saisit la pensée cachée dans le calembour du substitut, la main de Cécile ne dépend ni du père ni de la mère. — (Honoré de Balzac, Le Député d’Arcis, roman laissé inachevé par Balzac, 1847)
-
phénix
- (Mythologie) (Fantastique) Oiseau fabuleux qui, disait-on, était unique en son espèce, vivait plusieurs siècles et renaissait de ses cendres.
- Le phénix devint rapidement une figure familière dans les cercles paracelsistes, tout en suscitant des exégèses assez variées. — (Michael Maier, Sylvain Matton, Jacques Rebotier, Chansons intellectuelles sur la résurrection du Phénix, traduit du latin par M. L. L. M. (Monsieur L’abbé [Jean-Baptiste] Le Mascrier), Debure l’aîné, Paris, 1758, reproduction de J.-C. Bailly Éditeur, 1984)
- Autrement dit, le Phénix salamandrique habite dans le feu et il est l’âme iliastrique dans l’être humain. — (ibid.)
- Pour Paracelse, en effet, Adam et Ève existaient avant la chute dans un état de divine perfection qui est la « vie iliastrique » ; en revanche, après la chute, le corps de l’homme devint sujet à la corruption, et cet état correspond à la « vie cagastrique ». Toutefois au sein même de la vie cagastrique subsiste un résidu de la vie iliastrique. Ainsi y a-t-il dans l’homme à côté de l’âme cagastrique une âme iliastrique, qui correspond au phénix alchimique. — (ibid.)
- Jacques Gohory (1520–1576) insiste, en trahissant son vif intérêt pour la magie et son admiration pour Trithème, sur la signification alchimique du phénix. Après avoir décrit ce dernier d’après Pline et Albert le Grand, ainsi que le basilic, Gohory poursuit : « Je conclurai de tous ces mystères que dans les paraboles le Phénix, le Basilic, la Glaure [sic : hapax ?], la Mandragore, le Caméléon sont une même chose à propos de laquelle Roger Bacon écrit […] — (ibid.)
- Le phénix ce bûcher qui soi-même s’engendreUn instant voile tout de son ardente cendre — (Guillaume Apollinaire, « Zone », dans Alcools, 1913)
- Et je chantais cette romanceEn 1903 sans savoirQue mon amour à la semblanceDu beau Phénix s’il meurt un soirLe matin voit sa renaissance. — (Guillaume Apollinaire, « La Chanson du Mal-aimé », dans Alcools, 1913)
- (Sens figuré) Personne que l’on prétend être unique ou rare dans son espèce, que l’on trouve supérieure à toutes les autres personnes qui suivent la même carrière.
- Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. — (Jean de La Fontaine, « Le Corbeau et le Renard », dans Fables)
- On craignit, en recevant ce phénix berruyer, de ne pas dire des choses assez spirituelles, et naturellement on se gourma devant Mme de La Baudraye, qui produisit une espèce de terreur parmi la gent femelle. — (Honoré de Balzac, La Muse du Département, juin 1843-août 1844)
- (Botanique) Genre de palmiers de nom scientifique Phœnix[1].
- Je fus introduit par un laquais en petite tenue — habit noir sur pantalon gris fer — dans un hall jonché de peaux de bêtes, entre des floraisons excessives de phénix et de lataniers. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 28)
- (Agriculture) Variété de coq domestique du Japon dont les plumes de la queue sont très longues.
- Race de poules décoratives, originaires du Japon, de taille moyenne, à très longues plumes chez le coq.
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal fabuleux du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté sous la forme d'un oiseau aux ailes éployées, la tête tournée vers l’angle chef dextre, le bas du corps disparaissant dans un brasier appelé immortalité en héraldique. On doit toujours blasonner la couleur du brasier.
- D'azur au phénix d’or sur son immortalité de gueules, qui est de Sermaize-les-Bains de la Marne → voir illustration « armoiries avec un phénix »
-
nuit
- Période quotidienne durant laquelle le soleil est sous notre horizon et qu'il fait noir.
- Nous avions mis trois jours à l’œuvre, Varsovie n’eut besoin que d’une nuit, de la nuit du 29 novembre 1830! — (François-Vincent Raspail, De la Pologne — Les deux insurrections, 1839)
- Mme, M. et Mlle Chapoulot étaient éveillés, ne pouvaient plus se rendormir, et faisaient observer que la journée était assez longue pour répéter les musiques de théâtre, et que, dans une maison du Marais, on ne devait pas toucher du forté pendant la nuit… — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- Le baromètre a baissé terriblement pendant la nuit et la matinée. Je m’attends à du gros temps. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Par extension) Obscurité, ténèbres.
- […] dans la nuit, les pauvres arbres, sous l’effort du vent plus colère, gémissent et craquent. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- […] je vis tragiquement émerger de la nuit une étonnante masure en ruines à un étage, aux persiennes vermoulues et closes. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Je monte sur le pont et aperçois dans la nuit très noire les nombreuses lumières d’un vapeur qui s’éloigne. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Noire, très large, plus haute encore, la cheminée nous protège de sa hotte ; sur le rebord, entre deux boîtes de plantes médicinales, se dresse la lampe, qu’on n’allumera qu’à la nuit pleine. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 18)
- D’une lucarne, dans le haut du mur, je voyais la nuit s’éclaircir. J’entendis un coq chanter […] — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Il entra dans la grotte et se trouva alors dans une nuit profonde.
- Symbole de destruction, d’oubli, de mort, de néant.
- La nuit éternelle.
-
achylie
- (Physiologie) Absence de sécrétion d’acide chlorhydrique et de pepsine dans le suc gastrique, cliniquement caractérisée par des troubles gastriques, intestinaux et nerveux banaux, parfois une anémie est associée.
- Même quand il existe une diarrhée de putréfaction, la suspicion d’achylie est fondée. — (Acta gastro-enterologica belgica, volume 13, partie 1, 1950)
-
demi
- (Mathématiques) Moitié d’unité.
- Quatre demis valent deux unités.
- (France) Verre de bière de volume de la moitié d’une pinte, de nos jours de 25 cL (250 mL).
- Certes, je ne suis pas, en l’article boisson,Un rimeur néo-sec : je connais la façonDe tarir maints demis de bière brune ou blonde. — (Albert Truphémus ; Poème aux nobles vins d’Algérie, paru dans La Parenthèse n° 36 de mai 1934)
- De temps à autre, Debussy ne détestait pas de « faire la noce » avec Mélisande, Paul Robert, le peintre et son « ami comme cochon », P.-J. Toulet. Cette « noce » peu ruineuse consistait à aller au cirque et à boire au retour un demi au Weber. — (Jean Lépine, La vie de Claude Debussy, Éditions Albin Michel, 1930, chap. 5)
- Il buvait beaucoup, c'était vrai, de la bière, des demis et des demis, qui le rendaient somnolent. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. I, Gallimard, 1937)
- (Suisse) Demi-litre de vin ouvert servi en pichet ou en carafe.
- Simon alla chercher du pain et du fromage, qu’il apporta sur une assiette avec un demi de vin blanc. — (Charles Ferdinand Ramuz, Le règne de l’esprit malin, chapitre premier, 1917)
- En Valais, imaginerait-on de régler des affaires, d’aborder une discussion sérieuse ou d’entamer un « brainstorming » sans avoir préalablement commandé un demi de fendant ? — (Robert Ayrton, L’impossible politique budgétaire, collection Le savoir suisse, Presses polytechniques et universitaires romandes 2002, page 122)
- (Alsace) Verre ou cruche d'un demi-litre de bière.
- (Sport) Joueur dans une équipe de football ou de rugby occupant une position intermédiaire entre les avants et les arrières.
-
anthropophagie
- Action ou habitude de manger de la chair humaine.
- En 1972, une équipe de rugby uruguayenne se retrouva isolée pendant 72 jours sur un glacier de la cordillère des Andes à la suite d’un accident d’avion avant de recevoir du secours. Les 16 rescapés durent leur survie à l’anthropophagie. Cette tragédie donna lieu au livre et au film « Les Survivants ».
- Bien que plus nombreux qu’on le pense généralement, les lions, tigres et léopards convertis à l’anthropophagie n’en constituent pas moins une minorité. C’est le fait de quelques individus ; alors qu’il semble que l’anthropophagie était la règle chez l’espèce à laquelle appartenaient la Bête du Gévaudan et les Bêtes Mystérieuses qui furent à l’origine d’une quinzaine d’affaires analogues. — (Robert Dumont, Note sur La Bête du Gévaudan de Pascal Cazottes)
-
anthologie
- Recueil de morceaux choisis en prose ou en vers.
- Anthologie des écrivains du XVIe siècle.
- L’anthologie de poésie grecque.
- Pour éditer et faire le choix des textes de cette anthologie, Valiquette retient les services d’Edmond Labelle. — (Jacques Michon, Yvan Cloutier, Histoire de l’édition littéraire au Québec au XXe siècle, Volume 2 : Le temps des éditeurs 1940–1959, 2004)
- (Vieilli) Collection de fleurs.
- (Par analogie) Collection des meilleurs éléments d’un ensemble.
-
allergie
- (Médecine) Réaction anormale, inadaptée, exagérée ou même excessive du système immunitaire de l’organisme, consécutive à un contact avec une substance étrangère à l’organisme (l'allergène) qui provoque une irritation.
- Quand on diagnostique une allergie médicamenteuse, il faut informer le patient qu’il est hypersensible au médicament qui a causé l’allergie et lui recommander de ne plus le prendre. — (Suzanne Smeltzer, Brenda Bare, Soins infirmiers en médecine et en chirurgie: Volume 5, Système immunitaire et tégumentaire, 1994)
- (Sens figuré) Forte aversion envers quelque chose ou quelqu'un.
-
petit
- De taille réduite.
- Un petit caillou.
- C’est un homme de petite taille.
- Jeune.
- Quand j’étais petit, je jouais souvent à la balle.
- La vieille devait être beaucoup plus grande quand elle était petite. — (San Antonio, Réflexions définitives sur l'au-delà , S-A 9 , Fleuve noir, 2000)
- Par contre, la grande gueule, celui qui balance les « krèles », je le connais. Il tape sa petite sœur. La gamine a déjà fait trois séjours à l’hosto. — (Gipsy Paladini, Vices : 2e enquête : Zabulu, Éditions Fleuve Noir, 2017, chapitre 7)
- Mesquin ; médiocre.
- Ah ! Ce que tu dis est vraiment petit !
- M. le prince lui répondit fièrement qu’il était las de rendre compte de ses actions à de petits messieurs comme lui, qui en jugeraient à leur mode. — (Valentin Conrart, Mémoires, 1652, dans : Collection des mémoires relatifs à l’histoire de France, tome XLVIII ; Foucault libraire, Paris, 1825, page 73)
- Les moyennes calculées portent sur l’année de calendrier et ne comprennent que du cidre de bonne qualité à l’exclusion du petit cidre et de l’« halbi », boisson fabriquée avec des pommes et des poires. Il en est de même pour le poiré. — (Henri Hauser, avec la collaboration de Jean-Jules Denuc et P.-J. Burin, Recherches et documents sur l'histoire des prix en France de 1500 à 1800, chapitre 2 : Normandie, Paris : Les presses modernes, 1936, réédition Slatkine, 1985, page 165)
- Qui est peu élevé en quantité, qui n’atteint pas la mesure ordinaire.
- Les Spartiates étaient petits en nombre, grands de cœur, ambitieux et violents ; de fausses lois n’en aurait tiré que de pâles coquins ; Lycurgue en fit d’héroïques brigands. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 99)
- Un petit nombre de convives a repris du dessert.
- Il me faudra encore une petite heure pour arriver à Lyon.
- En raccourci, en miniature.
- Cette ville est un petit paris.
- D'autres immigrants venus de pays plus lointains ont pris racine au Québec, essentiellement dans la région montréalaise où se sont multipliés les quartiers que l'on baptise par les pays d'origine d'une partie de leur population : Petite Italie, Petit Haïti, Petite Grèce, Petite Portugal, Petit Liban, Petit Maghreb. Pour la même raison Trois-Rivières a eu sa Petite Pologne où vivaient de nombreux Polonais embauchés à l'usine de textile Wabasso. — (Henri Dorion, Ce que cache le nom des lieux, éditions Multimonde, 2022, page 135)
- (Familier) Marque d’affection.
- Mon petit mari.
- Chère petite.
- En voyant entrer Lucien, M. Berchu père dit à sa femme, personne énorme de cinquante à soixante ans :— Ma petite, offre une tasse de thé à M. Leuwen.Comme madame Berchu n’écoutait pas, M. Berchu répéta deux fois sa phrase avec ma petite. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Péjoratif) Marque de rabaissement.
- Et ce petit imbécile prétentieux qui nous raconte tout sur une Chine qu’il ne connaît pas ? — (Pierre-Jean Remy, Chine, 1990)
- (Sciences) Négligeable, dont on peut s’abstenir de tenir compte dans les calculs sans qu'ils soient significativement altérés.
- Appel adressé à un jeune garçon.
- Non, bien certainement, il n’y a plus aujourd’hui des couchers de soleils comme ceux-là… Quand ils s’annonçaient plus spécialement magnifiques ou extraordinaires, et que je n’y étais pas, tante Berthe, qui n’en manquait pas un, m’appelait en hâte : « Petit !… petit !… viens vite ! » — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- Appel répété lancé aux volailles d'une basse-cour pour les rassembler.
- Petits ! Petits !
-
imparti
- Participe passé masculin singulier du verbe impartir.
-
maladie
- (Médecine) Problème de santé chez un être vivant qui se traduit par une baisse des capacités physiques ou par un dysfonctionnement, une altération du métabolisme.
- De toutes les maladies, la plus sauvage, c'est de mépriser notre être. — (Montaigne)
- […] je ne voulais pas me faire à l’idée que mon père fût mort, et que plus jamais il ne reviendrait. Durant sa maladie, on m’avait défendu de pénétrer dans sa chambre, et il était parti sans que je l’eusse embrassé. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Une maladie est tout processus qui porte atteinte aux fonctions normales d’un animal. Toutefois, si un individu dont un membre est fracturé peut, en principe et dans la mesure où il ne peut plus se mouvoir correctement, être considéré comme souffrant d’une maladie, il reste que, dans la pratique, ce terme exclut en général les dysfonctionnements d’origine accidentelle. Les maladies se divisent en plusieurs types […] — (Archie Hunter, Gerrit Uilenberg, Christian Meyer et al., Santé animale, vol 1. Généralités, Collection Agricultures tropicales en poche, Cirad/CTA/Karthala/MacMillan, 2006, page 9)
- Après Prévost, il faudra attendre près de 50 ans encore et traverser les terribles famines d’Irlande pour que l'on reconnaisse enfin de façon irréfutable que les champignons vivants peuvent être la cause de maladies chez les végétaux. — (Jean Semal, Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
- Pasteur diagnostiqua le mal : c’était la maladie dite des morts flats ou flacherie, indépendante de la pébrine. Contrairement à l’opinion générale, deux maladies différentes, mais concomitantes, décimaient les magnaneries. — (Maurice Vallery-Radot, Pasteur, Librairie académique Perrin, 1994)
- (Par euphémisme) (Désuet) (Précédé de l'article défini) Menstruations.
- Ce mois-ci, donc, j'attendais la maladie vers le 10 juin. — (Marcelle Gauvreau, Lettre à Marie-Victorin, 24 mai 1940, dans Lettres au frère Marie-Victorin, éditions Boréal, Montréal, 2019, page 199)
- (Sens figuré) Mal moral.
- On se souvient que le pape avait décrit 15 maladies à Noël en 2014, lors de son adresse au haut clergé de la curie vaticane. Le cardinal Wuerls ne serait-il pas atteint de la maladie 14, celle des cercles fermés? En effet, il a fait carrière comme évêque de Pittsburgh de 1988 à 2006, puis archevêque de Washington. Vivait-il dans un genre de bulle ecclésiastique? — (Alain Pronkin, Le plus grand secret du Vatican, Fides, 2020, page 150)
- (Familier) Affection excessive pour quelque chose ; manie.
- Rome a eu l’équivalent des purges et procès à grand spectacle, et de la maladie du soupçon ; tout sénateur était soupçonnable, et il en fut ainsi jusqu'à la fin de l'Empire. — (Paul Veyne, Le Pain et le Cirque : Sociologie historique d'un pluralisme politique, éditions du Seuil, 1976)
- Tu regardes tous les jours ce vieux feuilleton ? C’est une vraie maladie !
-
zoolâtrie
- Adoration des animaux.
- Il faut attendre l'essor de l'égyptologie scientifique pour comprendre que cette vénération du régne animal est bien plus subtile qu'une simple zoolâtrie.— (Cécile Jaurés, Le bestiaire divin des pharaons, Journal La Croix, page 21, 17-18 janvier 2015)
-
abêti
- Qui est devenu stupide.
- Et elle était là, à genoux encore aujourd’hui, devant son lit de mort, en cheveux grisonnants, avec ses yeux couleur de cendre, dans sa face blême de nonne abêtie par le célibat. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XII)
-
apagogie
- (Littéraire) Raisonnement philosophique consistant à démontrer la vérité d’une proposition en prouvant l’absurdité de la proposition contraire.
- L’apagogie est aussi appelée raisonnement par l’absurde.
- Ce qui est donné pour accompli, dans la forme et le style, est rendu stérile par sa perfection même; la chance d’énoncer une vérité réside dans l’ironie, le détour, l’analogie et jusqu’à l’apagogie. — (La Nouvelle revue française, numéros 448 à 451, 1990)
-
alentit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe alentir.
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe alentir.
-
poésie
- Art de faire des ouvrages en vers.
- La poésie de la renaissance ne peut pas se contenter de cette simplicité biblique, et, pour célébrer cette nuit de réparation, elle appelle la Joie, personnage allégorique… — (Saint-Marc Girardin, L'Épopée chrétienne, dans la Revue des deux mondes, V.6, 1850, page 156)
- Ce cabinet était la demeure favorite du roi; c’était là qu’il prenait ses leçons d’escrime avec Pompée, et ses leçons de poésie avec Ronsard. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- Mais il était poète aussi et la poésie, à cette époque d’absolutisme et de barbarie, était chose dangereuse lorsqu’on avait l’esprit aussi caustique que Thierrat; […]. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- La poésie du Divan et la poésie populaire, issues de classes sociales différentes, ont su parfois puiser aux mêmes sources d’inspiration : mais ce qui forme entre elles cloison étanche, c’est la forme de la langue : la poésie du Divan emploie le vers métrique, la poésie populaire le vers syllabique. — (Nimet Arzık, Anthologie des poètes turcs contemporains, Gallimard (NRF), 1953, page 10)
- (Spécialement) Différentes matières que l’on traite en vers et des différents styles qu’on y emploie.
- Poésie sacrée.
- Mais le seul nom qui ait été sauvé de l’oubli, dans la poésie profane, est celui de ce médiocre rimeur de Mathieu-le-Juif, d’Arras, qui vivait au XIIIe siècle […]. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Poésie noble, élevée, poésie burlesque.
- Poésie familière.
- Art et manière de faire des vers, de la simple versification.
- Il a choisi un genre de poésie convenable à son sujet.
- Qualités essentielles au genre poétique.
- La poésie est une clameur, elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n’être que lue, est enfermée dans sa typographie n’est pas finie, elle ne prend son sexe qu’avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l’archet qui le touche. — (Léo Férré)
- Ouvrage en prose qui tient de l’élévation et du sentiment poétiques.
- Il y a de la poésie dans Pascal, dans Bossuet.
- Les écrits de Platon sont pleins de poésie.
- Liberté, richesse particulière aux pensées, aux expressions, aux tours que l’on emploie dans la poésie.
- La poésie du style
- C’est la poésie du style qui a fait le succès de l’œuvre de Chateaubriand.
- Ce qu’il y a d’élevé, de touchant dans une œuvre, dans le caractère ou la beauté d’une personne, dans les aspects de la nature ou dans une situation.
- Il y a de la poésie dans ses regards, dans sa manière de s’exprimer.
- La poésie d’un paysage.
- La poésie d’un tableau.
- Un peu de poésie est introduite par le biais du soleil couchant. — (Bruno Chenu, Disciples d'Emmaüs, Bayard, Paris, 2003, p. 100)
- Ensemble des ouvrages en vers composés dans une langue, ou selon leurs caractères communs les plus généraux, ou des traits auxquels se reconnaît la manière d’un poète.
- Si les pièces qu’on y insère n’ont pas toutes le même mérite, au moins est-on sûr de n’y jamais rencontrer de ces fades et plattes rimailles qui, tant de fois on servi de prétexte à calomnier la Poésie. — (Journal de Paris, no 1, 1er janvier 1777, page 1)
- La poésie française.
- La poésie anglaise.
- La poésie de Victor Hugo, de Lamartine.
- La poésie grecque nous charme par son naturel.
- Tableau de la poésie française au XVIe siècle, par Sainte-Beuve.
- Une histoire de la poésie anglaise.
- Ouvrage en vers ; il ne se dit guère que des Ouvrages de peu d’étendue et s’emploie surtout en parlant des modernes.
- Les poésies de Malherbe, de Racan.
- Recueil de poésies satiriques, de poésies morales, de poésies fugitives.
- (Éducation) (Belgique) (Plus rare) Classe de cinquième secondaire, équivalente à la première française, où l’on enseigne la poésie.
-
mythologie
- Ensemble des histoires fabuleuses des dieux, des demi-dieux et des héros de tel ou tel peuple, civilisation, ou région.
- Les Féroésiens l’ont consacrée à Thor : de tous les dieux de l’ancienne mythologie scandinave, Thor est celui qui a la vie la plus dure. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 31)
- Ils manient avec une élégante aisance les mètres latins les plus compliqués et les vocables les plus choisis de la mythologie. — (J. Huizinga, Érasme, traduction de V. Bruncel, Gallimard, 1955)
- En sixième, quand on a fait la mythologie grecque, je me suis dit que c’était normal que les gouers, ils croyaient que Jésus était le fils de Dieu parce que leurs ancêtres, ils croyaient bien qu’Héraclès était le fils de Zeus. — (Houda Rouane, Pieds-blancs, Éditions Philippe Rey, 2006, page 128)
- Le portail de cette dernière est surmonté de deux sirènes, ces êtres mythiques qui, selon la mythologie inca, servaient de messagers entre le monde d’en bas (urin) et le monde d’en haut (hanan). — (Pérou, Michelin, 2010, page 220)
- (Péjoratif) Ensemble des idées qu'un groupe humain se fait de certaines choses.
- Il y a présentement le risque d'une mythologie du nègre en soi qui n'est qu'une évasion du blanc devant ses propres problèmes. Il existe le danger d'une négrophilie philistine, d'une négrophilie sans obligation ni sanction ; […]. — (Georges Mounin, Émile Dermemghem et Magdeleine Paz, « Premières réponses à l'enquête sur le « Mythe du Nègre » », dans Présence Africaine 1948/1 (n° 2), page 197)
- Ainsi la télévision publique est-elle un thème de débat, une posture obligée, une rhétorique de salon qui mériterait de figurer dans les mythologies des couches cultivées. — (Monique Dagnaud, L’État et les Médias: Fin de partie, Éditions Odile Jacob, 2000)
- Mythologie du village français ? Oui, complètement ! C’est même drôle à quel point nous recouvrons la réalité par des métaphores et des mythes. Actuellement, ce sont l’image de la guerre et de l’abri qui dominent. — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)
- (Par extension) Ouvrage qui traite de cette matière.
- Il a acheté une mythologie.
- Science qui étudie les mythes.
-
amphigouri
- (Rhétorique) Figure de rhétorique qui consiste à écrire un discours ou un texte de manière volontairement burlesque, obscure ou inintelligible.
- L’amphigouri semble avoir connu une grande vogue dans les années 1730 à 1740 : un opuscule de 1739 évoque l’« amphigouri, qui plaît tant à nos personnes de bon goût », et l’un des personnages de L’Amphigouri de Panard, créé la même année, déplore que le succès des amphigouris ait fait oublier les lazzis traditionnels du théâtre de la Foire. — (Élisabeth Bourguinat, Persiflage dans la littérature du XVIIIe siècle (1735-1810), modernité d’un néologisme, Presses universitaires de France, 1998, page 26)
- Ils ont laissé couler leur plume sans se prescrire d’autre règle que celle de la versification et de la langue, ne comptant pour rien le bon sens ; c’est ce que les Français ont appelé amphigouri. — (Mathieu Brunet, L’Appel du monstrueux : Pensées et poétiques du désordre en France au XVIIIe siècle, 2008)
- (Par extension) Propos désordonné dont les phrases mal construites et le vocabulaire incertain n’aboutissent à aucun sens satisfaisant. Discours confus, embrouillé et obscur.
- Il prend son amphigouri pour une contribution savante.
- Il tourne autour du sujet sans savoir de quoi il parle : c’est un véritable amphigouri d’un bout à l’autre.
- De par l’orteil de Brama, j’ai fait un prodige ; j’ai retenu son amphigouri mot pour mot, bien qu’il soit tellement dénué de sens et de clarté, que si vous m’en donniez une fine et critique exposition, vous me feriez, madame, un présent gracieux. — (Denis Diderot, Les Bijoux indiscrets, 1748)
- – Qui êtes-vous et que voulez-vous?L’autre salua militairement:– Qui je suis ?… N’y a pas de devinette… On va s’obtempérer l’honneur de vous l’inculquer sans embarras, tergiversation, amphigouri ni verbiage…Il prit la position du soldat dans le rang :–Népomucène Briquet, […].Puis, scandant les mots :–Présentement, rentré dans le civil et homme de confiance de mon ami Roger de Saint-Pons, dont j’ai eu l’avantage superlatif, incohérent et incombustible d’être le camarade de lit pendant son volontariat… — (Émile Blondet, La Filleule de Lagardère, II L’Héritière, 1885)
-
réfléchi
- Fait ou dit avec réflexion.
- Action, pensée réfléchie.
- Opinion peu réfléchie.
- Tout bien réfléchi — Après mûre réflexion.
- Tout bien réfléchi, je trouve qu’il vaut mieux ne pas y aller.
- Qui a l’habitude de réfléchir.
- Un homme réfléchi.
- Un esprit réfléchi.
- (Grammaire) Se dit d'un pronom qui représente le même référent que le sujet.
- En français, « se » est un pronom réfléchi.
- (Grammaire) Se dit d’un verbe dont le sujet exerce l’action sur lui-même.
- « Se promener » est un exemple de verbe réfléchi.
-
jolie
- Féminin singulier de joli.
- La conversation fut d’abord assez triste, car l’hôte et ses enfants ne répondaient que par oui et par non, et semblaient bouder ; mais Gaspard, qui avait de l’esprit, s’adressa à la fille de la maison, lui dit qu’elle était jolie, et, pour mieux la muguetter, se plaça vis-à-vis d’elle, derrière le père, assis lui-même, entre ses deux fils, qui riaient d’un sot rire des compliments qu’on faisait à leur sœur. — (Charles Thuriet, Le Moulin-Rouge, in Contes populaires et légendes de Franche-Comté, Presses de la Renaissance, 1978, page 312)
- Les grandes marées attirent toujours du monde, des pêcheurs, des familles qui s’en vont joyeusement grattouiller les rochers à découvert, dans l’espoir de ramener une jolie petite pêche. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 2)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.