Dictionnaire des rimes
Les rimes en : abouchement
Que signifie "abouchement" ?
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- (Vieilli) Action d’aboucher ou de s’aboucher.
- On avait ménagé un abouchement entre eux.
- L’abouchement des deux princes n’eut pas le succès qu’on en attendait.
- (Sens figuré) Entrevue, rencontre, conférence, entretien.
- (Anatomie) Union, jonction de deux vaisseaux.
- L’abouchement de deux tubes, de deux tuyaux.
- La proximité de la terminaison du canal de Wolff et du canal de Müller expliquerait l’abouchement de l’uretère dans ce dernier (vagin, utérus, utricule prostatique), à moins qu’il ne faille faire intervenir dans la genèse de ces ectopies des communications anormales entre canaux de Wolff et de Müller. — (Jean Cibert, Tumeurs de l’uretère, abouchements ectopiques de l’uretère, les urétérocèles, 1960)
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "abouchement".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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typiquement
?- D'une manière typique.
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accroissement
?- Action de croître, de se développer.
- Le développement de cette espèce est de type hétérométabole : l’accroissement de la taille se fait progressivement au cours de quatre mues juvéniles et d'une mue imaginale et s'accompagne de changements dans les proportions du corps. — (Archives de zoologie expérimentale et générale, vol.116, page 175, CNRS, 1975)
- [...] hélas ! tes vingt ans rendront paisible le sommeil des parvenus sexagénaires, à moins que ton sang n’aille, dans les pays équatoriaux, engraisser le territoire enlevé par violence aux peuples indigènes, pour l’accroissement des larrons, prêtres, soudards ou financiers. — (Laurent Tailhade, Discours pour la Paix, Lettre aux conscrits, L’Idée libre, 1928, p. 21-30)
- L’accroissement de la longueur des linéaires s'est accompagné d'une plus grande diversité des références: progression de 11% dans les hypers et de 9% dans les supers. — (Pierre Mora, Les vins de marque: avec 25 études de cas, Éditions Dunod, 2008, p. 62)
- L’augmentation que reçoit la personne ou l’objet qui s’accroît.
- L’accroissement des rivières.
- L’accroissement d’un état.
- Un accroissement, des accroissements de biens, d’honneurs, de fortune.
- (Spécialement) Droit par lequel une chose accroît à quelque personne ou à quelque fonds.
- La loi attribue aux héritiers et aux légataires survivants, capables et acceptants, la part des cohéritiers morts, devenus incapables ou renonçants en vertu d’un droit d’accroissement.
- Les terres que l’eau ajoute peu à peu au bord des fleuves ou des rivières appartiennent aux riverains par droit d’accroissement.
- (Fiscalité) Droit établi dans une société civile sur la part des membres ayant cessé de faire partie de la société, qui augmente la part des membres restants.
- (Sylviculture) Augmentation du volume de bois ou de la surface terrière d’un peuplement du fait de la croissance naturelle des arbres.
- En effet, outre cette approche individuelle des arbres lors du martelage, le niveau de prélèvement est guidé par le capital sur pied (existant et souhaité) et l’accroissement courant du peuplement, évalués de plus en plus souvent en surface terrière, mais qui peuvent l’être aussi en volume. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
-
temps
?- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
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réveillant
?- Participe présent de réveiller.
- Je trouvais ce matin en me réveillant et en pensant que nous n’étions plus brouillés que c’était comme si on m’avait rendu l’usage d’un bras ou d’une jambe. Je tâcherai de ne me plus écloper ni manchoter. — (Isabelle de Charrière, Benjamin Constant, Correspondance (1787-1805), 1996, page 411)
-
uniquement
?- Exclusivement à tout autre.
- Pouvez-vous avoir , pour les alimonies personnelles qui vous sont uniquement dues ([…]), un meilleur garant que la Nation entière dans une de ses plus augustes Diètes ? — (Jean-Joseph Rive, Lettre vraiment philosophique, à monseigneur l'évêque de Clermont ; sur les différentes motions qu'il a faites dans notre auguste Assemblée nationale, […], Nomopolis : chez le compère Eleuthère, 1790, p. 124)
- Le terrible, c’est que le succès dépendait maintenant uniquement du vote de ces deux olibrius, […]. — (Louis Pergaud, Deux Électeurs sérieux, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Je continue à me nourrir presque uniquement de biscuits. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Tom s’efforçait de vendre uniquement la récolte de son jardin, produits excellents assurément, mais de variété limitée. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 8 de l’édition de 1921)
- Il est bien évident que les plantes vivent uniquement dans les milieux qui leur conviennent, […] : ainsi l’isotherme de 4°5 moyenne du mois de janvier concorde remarquablement avec la répartition de Rubia peregrina en Europe occidentale. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.67)
- La distinction que l'on fait entre un astéroïde et une planète est purement arbitraire puisque fondée uniquement sur la dimension. — (Barry Williams (traduit par Claude Lafleur), L'astrologie confrontée aux progrès de l'astronomie, dans Le Québec sceptique, n°24, p.41, décembre 1992)
- Comme anémomètre, le venturi est utilisé uniquement sur les avions lents et les planeurs. — (Pierre Rebuffet, Aérodynamique expérimentale : Cours professé à l’Ėcole nationale supérieure de l’aéronautique, 1958)
- D’une façon unique, au-dessus de tout, préférablement à tout.
- Il l’aime uniquement.
- Nous causons sans cesse de vous ; c’est un sujet qui nous mène bien loin, et qui nous tient uniquement au cœur, — (Marquise de Sévigné, à Mme de Grignan, 5 juin 1675. — Cité par Littré)
- D’une façon excellente.
- Corbinelli m’a été uniquement bon à Livry, 29 mai 1675.
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follement
?- D’une manière folle, imprudente, excessive.
- Il se souvint tout à coup d'une vieille chronique où il avait, pour flétrir, stigmatiser, juvénaliser les comportements bourgeois, […] projeté le feu rouge des catachrèses les plus imprévues, des synecdoches les plus arbitraires, des antonomases les plus follement tirées par les cheveux, […]. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 81-82)
- Malgré moi, les doigts de mes deux mains s'agitèrent follement. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Vers la droite, l’un des aéroplanes piqua follement du nez, se redressa presque perpendiculairement, explosa avec un bruit énorme et s’abîma en flammes dans la mer. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 192 de l’édition de 1921)
- Les appareils de contrôle se mirent à s’emballer tous ensemble et à clignoter follement. — (Helen Kay Dimon, Sylvie Kurtz, Ma vie entre tes mains - Une troublante amnésie, 2014)
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aérant
?- Participe présent du verbe aérer.
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dispersant
?- (Chimie) Adjuvant qui a la propriété de maintenir en suspension des particules se trouvant dans un bain.
- La société Oil spill response limited (OSRL, basée en Grande-Bretagne) doit prendre part à l’opération d’urgence et livrer 210 tonnes de dispersants, des produits chimiques utilisés pour limiter la pollution d’hydrocarbures, a-t-il précisé. — (AFP, LAGOS - Mesures d’urgence au Nigeria face à une marée noire causée par Shell, 20minutes.fr, 23 décembre 2011)
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étonnement
?- Vive surprise.
- Il remarqua l'étonnement ironique du caporal... Le tirailleur était impassible. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- Sylvia le regarda un peu surprise, un rien fâchée. L’étonnement était, des deux émotions, la plus forte. C'est pourquoi elle laissa Bertrand poursuivre. — (Thierry Guimonneau, Six voyageurs chez les Petits Peuples, Éditions Cathier/Lulu.com, 2018, page 10)
- Surprise mêlée d’admiration.
- Le calme était déjà revenu dans ce dandy, le plus carré et le plus majestueux des dandys, lesquels — vous le savez ! — méprisent toute émotion, comme inférieure, et ne croient pas, comme ce niais de Goethe, que l’étonnement puisse jamais être une position honorable pour l’esprit humain. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 35)
- En longeant l'atoll, j'étais rempli d'admiration et d’étonnement pour l'extraordinaire travail des madrépores. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Invariablement les fonctionnaires, arrivés récemment ici des autres parties de la France, éprouvent de l'étonnement en voyant ces classes drues, ces hordes de galopins qui déambulent par les routes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Quand le monde apprend que les Soviétiques ont lancé, le 4 octobre 1957, un satellite artificiel de la Terre, c'est l’étonnement et l’admiration chez beaucoup, qui prennent conscience que l’ère spatiale commence vraiment, et c’est la panique chez les Américains. — (Jean C. Baudet, Les plus grandes inventions: Essai historique, Paris : La boîte à Pandore, 2015)
- Pour mon regard neuf, chaque détail de mon univers était source d’étonnements, de l'intensité du bleu du ciel aux herbes de notre courette deux fois plus hautes que moi. — (Monique Cluzeau, Paysanne dans une autre vie, Éditions des Souvenirs d'antan, 2011, page 51)
- (Construction) Ébranlement d'un bâtiment suite à un choc, un glissement de terrain, etc. [1]
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Fissure qui en résulte.
-
autrement
?- D’une façon autre.
- À peu près en même temps que Bonnet faisait ses curieuses observations, les naturalistes découvraient d’autres phénomènes bien autrement inconciliables avec les idées qu’on regardait alors comme les fondemens de la science. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))
- Avant, il était impossible d’accéder aux textes autrement qu'en ouvrant mécaniquement le papyrus. Là, avec la tomographie X en contraste de phase (XPCT), on arrive à reconstituer des lettres, un alphabet. — (Iegor Gran, Entretien avec Daniel Delattre, papyrologue : « Avec la technologie, on a l'impression de comprimer le temps », dans Charlie hebdo n°1240 du 27 avril 2016, page 15)
- Si la réussite d'un pétanquiste chevronné est imputable à sa capacité technique, il en va autrement de l'échec. Celui-ci est attribué à des causes extérieures au joueur, qui pour l'expliquer invoque la « déveine ». — (Hélène Vouhé, « Le métal, ça s'travaille : La pétanque, ou comment la technique transforme un monde régi par la chance », dans Jeux rituels: dédiés à la mémoire d'Éric de Dampierre et en hommage à sa vision de la recherche, Paris : Centre d'études mongoles & sibériennes/ Librairie C. Klincksieck, 2000, p. 358)
- Sinon ; sans quoi.
- L’exécution des condamnés a lieu l'hiver, à 7 heures du matin ; mais il fallait être rendu avant minuit : autrement on ne pourrait plus fendre la foule. — (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Dites-lui qu’il soit plus sage, qu’autrement on le châtiera, qu’autrement il s’en trouvera mal.
- Beaucoup plus.
- Cette affaire est bien autrement importante.
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publiquement
?- D’une manière publique, avec publicité, au vu et au su de tout le monde.
- Ce n’est pas un spectacle extraordinaire à Saint-Louis que de voir deux hommes « respectables » mettre habit bas et se colleter publiquement. — (Ernest Duvergier de Hauranne, Huit mois en Amérique : Lettres et notes de voyage, 1864–1865, Vol. 1, 1866, page 270)
- C’est par mes seuls conseils qu’il veut publiquementDu prince Héraclius faire le châtiment. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, IV, 6)
- Elle s’en est vantée assez publiquement. — (Jean Racine, Britannicus, IV, 4)
- En 1670, M. Leibnitz, âgé de vingt-quatre ans, se déclara publiquement philosophe dans un livre dont voici l’histoire… — (Bernard le Bouyer de Fontenelle, Leibnitz)
- Les belles tous les jours vous trompent, on le leur rend ;On se prend, on se quitte assez publiquement ;Les maris savent vivre, et sur rien ne contestentLes hommes s’aiment tous ; les femmes se détestentMieux que jamais : enfin c’est un monde charmant ;Et Paris s’embellit délicieusement. — (Jean-Baptiste Louis Gresset, Le Méchant, II, 7)
- Il ne me reste plus qu’à rapporter plusieurs traits de la vie privée de Louis XI […] Ce prince est le premier de nos rois qui ait introduit ou du moins fort étendu l’usage de manger publiquement avec ses sujets : une de ses plus grandes dépenses étoit pour sa table. — (Charles Pinot, Œuvres, t. III : Histoire de Louis XI)
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accordement
?- Action d’accorder des personnes.
- L’accordement, c’est, en somme, la formule suprême des réalisations juridiques ; la contrainte n’en est peut-être que le substitut. — (Bulletin thomiste, volumes 8 à 10, 1931)
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frénétiquement
?- D’une manière frénétique.
- Gregor sentit ses petites pattes s'agiter frénétiquement, en s'avançant vers la nourriture. — (Franz Kafka, La Métamorphose, 1915)
- Décrétant réactivement leur absoluité comme l'esclave nietzschéen décrète réactivement sa bonté, elles cherchent frénétiquement à discréditer toutes les autres idées comme « méchantes », parce que susceptibles d'être l'index de leur propre accidentalité. — (Richard Sinding, Qu'est-ce qu'une crise?, Presses universitaires de France, 1981, page 97)
- J’aurais aimé dire quelque chose, trouver une formule exprimant ma reconnaissance et mon admiration, je recherchai frénétiquement une formule pendant les trente secondes qu’il me fallut pour mettre mon manteau, pour marcher jusqu’à la porte ; mais, cette fois encore, les mots me manquèrent. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 321.)
- Pétrifiée, je suis restée longtemps immobile, les yeux fixés sur la fente sombre, aussi effrayée à l'idée que le papillon surgisse qu'à l'idée de l'avoir tué. Comme il ne ressortait pas, je me suis lavé les mains frénétiquement. Je tremblais. J'avais envie de vomir. — (Tatiana Vialle, Belle-fille, NIL éditions, 2019)
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affaiblissement
?- État de ce qui est affaibli.
- Le défaut d'exercice, le confinement dans une atmosphère très-limitée, sont des causes d’affaiblissement de l’organisme, et par suite des causes prédisposantes de la tuberculose. — (Alphonse Laveran, Traité des maladies et épidémies des armées, Paris : chez G. Masson, 1875, p. 323)
- Quant au comté de Flandre, sa dépendance politique envers la France l’entraîna, malgré lui et contre ses intérêts traditionnels, dans les conséquences de l’affaiblissement de la monnaie royale. — (Albert Marignan, Jean Georges Platon, Maurice Prou, Le Moyen âge: Volumes 59 à 60, 1953)
- (Télécommunications) Diminution d’une puissance électrique, acoustique ou électromagnétique entre deux points.
- (Métrologie, Télécommunications) (En particulier) Expression quantitative de cette diminution par le rapport, généralement en décibels, de la valeur en deux points d’une puissance ou d’une grandeur qui est liée à la puissance par une relation bien définie.
- L'ARCEP a dans un premier temps ouvert le Re-ADSL2 aux lignes dont l'affaiblissement est inférieur à 75 dB et a défini un mode de calcul de cette valeur théorique d'affaiblissement de la ligne. En décembre 2005, la valeur maximale d'affaiblissement validant l'éligibilité aux offres commerciales Re-ADSL2 a été repoussée à 78 dB.
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marrant
?- (Familier) Comique ; drôle ; ludique.
- Comme il est têtu, il finit par faire des trucs marrants sans que l'on puisse les décrire. Ou plus exactement, en les décrivant, on ne voit pas bien pourquoi ils sont marrants. Ils sont marrants, c'est tout. — (Dominique Angel, Petites farces de la vie quotidienne, Éditions Actes Sud, 1998, p. 18)
- J'étais marrante avant. Vraiment marrante. Tout ce que je disais ou faisais était marrant. Je pense que vous auriez ri. J'aimerais bien. J'aimerais pouvoir vous prouver à quel point j'étais marrante avant, ça me rendrait encore plus marrante. — (Eve Ensler, « La blague sur mon nez : Téhéran, Iran », dans Je suis une créature émotionnelle : La vie secrète des filles à travers le monde, traduit de l'anglais (États-Unis) par Alexia Périmony, Éditions 10-18, 2011)
- (Familier) (Sens figuré) Curieux ; étrange ; surprenant.
- — M'man, viens voir les tartisses, elles sont marrantes ! clamait un petit garçon, à peu près au moment où l'une de mes amies anglaises me demandait discrètement si j'avais compris où l'on pouvait « dépenser un penny.» Les « tartisses » du Club sont des w.c. « à l'arabe », qu'on vide soi-même à l'aide de seaux bleus. — (Muriel Reed, « Chez les Gentils Membres du Club Méditerranée », dans Visites chez les Français, Éditions Prentice-Hall, 1966, p. 159)
- (Mauritanie) Ennuyeux, fâcheux.
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aboiement
?- Son émis par le chien et par d’autres canidés.
- À l’époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l’aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- La porte ayant été ouverte, les chiens s'échappèrent en jetant de longs aboiements de satisfaction. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Ils fuyaient, et déjà les aboiements des chiens s’étaient lassés. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune)
- Je passe une nuit excellente dans mon lit de camp, et mon long sommeil réparateur n’est interrompu que pendant quelques instants par des aboiements furibonds répondant aux glapissements lointains d’un chacal. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 40)
- Le chant des coqs, l’aboiement des chiens, les appels des oiseaux l’éveillèrent. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 99 de l’édition de 1921)
- (Par extension) Bruit ou cri désarticulé ressemblant à un aboiement.
- Au loin, Siry entendait l'aboiement incompréhensible d’un haut-parleur espagnol où parlait le père Barca. — (André Malraux, L’Espoir, 1937)
- (Sens figuré) Paroles, discours violents ou haineux.
- Lui-même, de temps en temps, publiait, ou faisait publier, quelque remarque caustique, quelque petit aboiement aux talons de confrères dont le succès (ou insuccès) l’agaçaient. — (Valery Larbaud, Journal, novembre 1934)
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accoudement
?- Action de s’appuyer sur le coude.
- Criquette observait depuis un instant cette immobilité, discernait dans la lassitude de l’accoudement, dans l’abandon de la tête sur la main, quelque chose dont on devait se préoccuper. — (Marcelle Tinayre, La douceur de vivre, 1910)
- Position au coude à coude sur les rangs.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Militaire) Partie antérieure du parapet d’une tranchée, destinée à l’appui des coudes des tireurs.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
intéressant
?- Qui intéresse ; qui suscite l’intérêt.
- Ces photographies étaient cependant fort intéressantes : elles vérifiaient ce que la méthode graphique m’avait fait saisir relativement au mécanisme du vol, […]. — (Étienne-Jules Marey, Le Fusil photographique, dans La Nature - Revue des sciences, page 326, 1882)
- À Mayence se trouve une colonie sarmatique intéressante où les sables portent des Stipa et diverses Composées. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p. 96)
- Sur des routes aux doux reliefs, vous prendrez la direction de Champlay, Neuilly et Laduz, où vous pourrez visiter un intéressant musée des Arts et Traditions populaires. — (Balades à vélo en Bourgogne 2009 Petit Futé, p.234)
- Vous connaissez cette intéressante confrérie des cornichons. Elle a un uniforme. Ceux du sexe masculin portent de longues redingotes […]. — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.35)
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affectant
?- Participe présent du verbe affecter.
- M’autorisez-vous, maintenant, s’informa-t-il, en affectant une rondeur pleine de suffisance, à évoquer l’atmosphère du crime ? — (Francis Carco, L’Homme de minuit, 1938)
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achoppement
?- Action de heurter du pied en marchant, de trébucher.
- L'achoppement sur les dalles parisiennes rappelle les "achoppements" passés du narrateur dans sa quête, en même temps qu'il fait ressurgir Venise. — (Société des amis de Marcel Proust et des amis de Combray, Bulletin Marcel Proust, n° 49, 1999)
- « La vraie difficulté, le point d’achoppement des négociations, c’est l'Éducation nationale » — (Michel Houellebecq, Soumission, page 81)
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abloquant
?- Participe présent du verbe abloquer.
-
accouplant
?- Participe présent du verbe accoupler.
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inintéressant
?- Qui n'est pas digne d'intérêt.
- Un lien inintéressant.
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clairement
?- D’une manière claire et nette.
- Les principaux problèmes auxquels il faudra faire face dans vingt ans sont clairement posés : la Corée du Nord et l’Iran auront-ils à cette date une arme nucléaire qui puisse être vectorisée ? — (Thérèse Delpech, L'ensauvagement : Le retour de la barbarie au XXIe siècle, éd. Bernard Grasset, 2005, p. 199)
- Si vous vous expliquiez un peu plus clairement. — (Pierre Corneille, Sertor. IV, 1. - cité par Littré)
- [Elle] […] fait voir clairement les merveilleux effets Qu’en un cœur irrité produisent les bienfaits. — (Pierre Corneille, Médée, IV, 4. - cité par Littré)
- Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Art p. I. - cité par Littré)
- (Néologisme) Indéniablement, sans aucun doute.
- C’est clairement moins cher dans ce magasin.
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département
?- Chacune des parties des affaires d’État, distribuées entre les ministres et dont la connaissance leur est attribuée.
- A l’est de l’afrag s’étendait une sorte d’esplanade, le mechouar, bordé de tentes faisant office de benikas ou bureaux où les vizirs et leurs secrétaires venaient expédier les affaires de leur département. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 50)
- Le département de la Guerre.
- Le département des affaires étrangères.
- (Administration territoriale) Principale division administrative du territoire français. La France compte cent départements dont quatre départements d’outre-mer.
- Le 22 décembre 1789, la France fut divisée en quatre-vingt-trois départements à peu près égaux en étendue et en population. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Vous, dont la vie a été la poésie la plus inutile de ce siècle, puisque votre sang répandu sur l’Europe, et vos énormes souffrances exigées par un colosse, n’ont pas empêché la France de perdre dix départements acquis par la République, comment donnez-vous dans ce raisonnement. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- « J’ai vu quatre-vingt-six départements l’un à côté de l’autre, messieurs, rangés sagement l’un à côté de l’autre d’une façon dont vous n’avez pas idée.« Quatre-vingt-six départements qui ont des dents !« Quatre-vingt-six départements qui ont des pointes, des épines, des crêtes, des lames, des tenons, des crochets, des griffes, des ongles, et qui ont aussi des fentes, des fissures, des crevasses, des creux, des trous ; et qui s’engrènent, qui s’ajustent, qui s’emboîtent, et qui s’accouplent comme une bande de cochons.« Chose étrange, au milieu de chaque département il y a un œil ! » — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 17)
- Je sors d’un département, l’Orne, qui est celui où l’on trouva le plus de réfractaires sous le premier Empire. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 173)
- Il possédait si bien la carte des fossiles du département qu’il ne donnait jamais un coup de piochon sans exhumer un spécimen rare. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958, page 70)
- A la frontière de quatre départements (Haute-Saône, Territoire de Belfort, Vosges, Haut-Rhin), le ballon d’Alsace constitue également l’un des plus beaux points de vue de la région (sommet à 1 247 m). — (Le Petit Futé Franche-Comté & Jura, 2006, page 339)
- (Par extension) L’administration qui dirige ce territoire.
- Le département fait de louables efforts pour créer un dispensaire antituberculeux. Il organise l’inspection des écoles. Quant à un sanatorium, n’en parlons pas pour l’instant. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Par extension) L’ensemble des habitants de ce territoire.
- Tout le monde étant d’accord pour me désigner nettement sous le nom de scepticisme, d’impiété ou de laïcisme l’esprit dominant du département, tout le monde aussi, on l’a vu, reconnaît son esprit de progrès …. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Au pluriel) Province, par opposition à la capitale.
- à Paris et dans les départements.
- Faire des envois dans les départements.
- Unité dans le schéma d’organisation hiérarchique à l’intérieur d’une entreprise.
- Le département d’informatique est un des départements essentiels d’une banque d’aujourd’hui.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.