Dictionnaire des rimes
Les rimes en : abouchant
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "abouchant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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abominablement
- D’une manière abominable, atroce, inhumaine, terrible.
- Je n’en ai pas voulu parce qu’outre qu’il louchait abominablement ; il aurait fallu me séparer de ma fille, et, de fait, je ne m’en souciais pas. — (Henry Monnier, Les bourgeois de Paris, 1854)
- Il se conduit abominablement.
- Il se dit aussi par exagération.
- Il chante, il écrit abominablement.
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accréditant
- Participe présent du verbe accréditer.
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éternellement
- D’une façon éternelle.
- Dieu existe éternellement.
- Sans fin.
- Elle était heureuse simplement, sans réflexion et sans autre désir que celui de voir son bonheur durer éternellement. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Par les Muses seulementL’homme est exempt de la Parque ;Et ce qui porte leur marqueDemeure éternellement. — (François de Malherbe, Poésies, livre premier : Odes, V : Au Roi, sur l’heureux succès du voyage de Sedan, 1606)
- Tous vous savent louer, mais non également :Les ouvrages communs vivent quelques années ;Ce que Malherbe écrit dure éternellement. — (François de Malherbe, Poésies, livre IV : Sonnets, XXV : Au Roi, 1624)
- Ils [les hérétiques et les schismatiques] seront éternellement connus par leur désertion, et il est clair, dit saint Jude, que c’est par ce caractère que tous les apôtres les ont voulu désigner. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes, deuxième partie Développement historique de la religion, livre II, chapitre X, 1688)
- Il y a réussi au-delà de toute expression ; plusieurs de ses bons mots nt même fait proverbe dans la langue, et les Lettres Provinciales seront éternellement regardées comme un modèle de goût et de style. — (Jean le Rond D’Alembert, Sur la destruction des jésuites, Œuvres, tome v)
- Sans cesse, continuellement.
- Ce qui achève le cauchemar, c’est le lugubre postillon en vieille cape déguenillée qui sautille éternellement dans la clarté jaunâtre. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, vol. 2, 1866)
- Voyez-vous, madame, reprit-il, un peu embarrassé, vous ne pouvez pas éternellement moisir dans cette turne. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 61)
- L’avoir [le prince de Condé] entre ses mains c’était y avoir la victoire même, qui le suit éternellement dans les combats : mais il était juste que ce précieux dépôt de l’État demeurât entre les mains du roi, et il lui appartenait de garder une si noble partie de son sang. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Michel le Tellier, 25 janvier 1686)
- Il [le marquis Brisacier] parlait éternellement sans rien dire, et renchérissait dans ses habits sur les modes les plus outrées. — (Antoine Hamilton, Mémoires de Grammont 7)
- Voilà où se réduit la philosophie sublime des impies ; voilà cette force, cette raison, cette sagesse qu’ils nous vantent éternellement. — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon pour le lundi de la première semaine de carême : Sur la vérité d’un avenir, 1745)
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affairement
- Action de s'affairer.
- Un affairement continu l’essouflait. — (André Gide, La porte étroite, 1909, réédition Le Livre de Poche, page 34)
- Surtout que c’est, en plus, un important nœud ferroviaire, qu’il y a du passage, de l’affairement, un roulement d’argent… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 306)
- Pendant plusieurs jours, ce ne fut pour Nazira et sa mêre, qu’affairement parmi les boutiques, discussions de prix, …. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", Édition Corrêa, 1940)
- J’aimais l’affairement de mes soldats, ces grosses faces plébéiennes où le sourire effaçait l’inquiétude. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L’Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000, collection Le Livre de Poche, page 212)
- Traversant les convulsions de notre époque - hystérie de l'actualité, affairements, diktat de la communication - que dit le roman contemporain ?
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répondant
- (Didactique) Celui qui répond.
- (Spécialement) Celui qui subit un examen public, qui soutient une thèse, qui répond à un sondage ou à une enquête sociologique.
- Ainsi, 23 % de ceux ayant répondu ont perdu du poids – 2 kg en moyenne – ; les répondants ont été 40 % à passer plus de temps à cuisiner des plats « faits maison » ; 17 % ont cherché à équilibrer leur alimentation pour compenser la perte d’activité physique ; près d’un sur cinq a même pu augmenter celle-ci. — (Mathilde Gérard, Comment le confinement a modifié les comportements alimentaires en France, Le Monde. Mis en ligne le 12 juin 2020)
- Lundi, un sondage Léger publié dans nos pages soulignait que 63 % des répondants étaient préoccupés par la situation du français au Québec. — (Marie-Lise Mormina, Incapable d’être servi en français, Le journal de Montréal, 13 novembre 2020)
- (Religion) Celui qui répond la messe.
- (Commerce, Droit) Celui qui se rend caution, garante pour quelqu’un.
- Se rendre caution et répondant pour quelqu’un.
- Je vous servirai volontiers de répondant.
- Je serai votre répondant.
- Ce domestique a de bons répondants.
- (Familier) et (Ironique) Voilà un bon répondant !
- Messieurs, je suis heureux de vous présenter le comte Charles Forestier, une des personnalités françaises les plus en vue, mon répondant. — (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 166)
- (Courant) Capacité à répondre aisément et avec virulence à une question, à une attaque, à un embarras.
- A la justice pour me juger moi, Gavrilovna Krassavina ! Tu déménages ou quoi ! Tu crois que j'ai les jetons ? D'accord, allons-y pour un procès. Tu peux porter plainte contre moi, j'ai du répondant. Tu prends quel tribunal ? — (Alexandre Ostrovski, Les fiançailles de Balzaminov, ou, On trouve toujours chaussure à son pied, adapté par Monique Lachère, L'Âge d’Homme, 1992)
- Le sultan retrouva son calme. Je m'aperçus qu'il n’aimais rien tant que la joute verbale. Il aimait le répondant. Il aimait aussi que son interlocuteur jouât avec sa vie. — (Olivier Weber, L'Enchantement du monde, Éditions Flammarion, 2015, chapitre 38)
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prévoyant
- Qui juge par avance qu'une chose devrait arriver.
- Les prévoyantes paroles de son père retentissaient derechef à son oreille, et sa conscience lui reprochait d'en avoir méconnu la sagesse. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui s’assure à l’avance des conséquences de ce qui va ou ce qui peut arriver.
- Tu as pensé aux serviettes ! Tu as été prévoyant.
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abordant
- Participe présent du verbe aborder.
- L’auteure injecte dans cette lecture une perspective post-coloniale, en abordant l’exigence de concevoir ces expressions culturelles et linguistiques à la lumière d’un paradigme post-monolingue capable de désassujétir ces voix de leur rapport subalterne à la langue de la nation (pp. 183-184). — (Brice Chamouleau, compte-rendu de : Luisa Elena Delgado, La nación singular. Fantasías de la normalidad democrática española (1996-2011), compte rendu réalisé pour Mélanges de la Casa de Velázquez, 46-1, 2016)
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inlassablement
- D'une manière inlassable ; sans se lasser.
- (Sens figuré) — Le tambour, avec une monotonie obsédante, reprend inlassablement ses battements cadencés. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- À droite, de chaque côté de la fenêtre, deux étagères étroites et hautes contiendraient quelques livres inlassablement repris, des albums, des jeux de cartes, des pots, des colliers, des pacotilles. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, pages 11-12)
- Dès les années 1850, l'ingénieur A. Mille prêche inlassablement en faveur du tout-à-l'égout. S'agissant des immondices, il n'a qu'un évangile : il faut « nettoyer dans l'eau, les perdre à l’égout et les restituer à l'agriculture ». — (P. Strauss, « L'égout-modèle du Second Empire : « Un second Paris souterrain » », dans Idées de villes, villes idéales, sous la direction de Thierry Bonzon & al., Les cahiers de Fontenay n° 69-70, E.N.S. Fontenay/Saint-Cloud, mars 1993, page 136)
- Elle se tranche les veines, elle boit du kerdane, elle aspire le gaz au tuyau, bondit par la fenêtre ou sur les rails quand le train lui corne aux oreilles, elle se vante inlassablement d’être au bout du rouleau. Sa dépendance à la mort violente est une addiction qui fait sourire le toubib. — (Yann Queffélec, L'Amante, éd. Fayard, 2006, chapitre 2)
- Cela fait un an que l’on me promet que cela ne va pas durer toujours ; six mois que l’on me promet des traitements dont on me persuade inlassablement qu’ils doivent marcher potentiellement, mais qui, dans les faits, ne sont jamais ultra-convaincants. — (Clotilde Aubet, Un bac sous perfusion, 2018, page 78)
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correspondant
- Qui correspond à quelque chose.
- Angles correspondants. - Lignes correspondantes. - « Quant à la couleur bleue, je vous ferai parvenir l'échantillon correspondant. »
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temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
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feignant
- Qui feint une action, un état.
- […] Ceux qui s'entretenaient de son père à Sissoune, disaient qu'il était malade, et la Cauët disait tout bas qu'il était feignant. — (Michel Yell, dans Cauët, 1912)
- (Populaire) Paresseux ; fainéant.
- Les moins feignantes montaient à l'étage, elles négociaient les prix en pointant une langue pleine de promesses sur leurs lèvres mouillées. Ça ne durait pas plus d'un quart d'heure. — (Noël Balen , La Planche à frissons, éditions Mille et une nuits, 2002)
- Entre ses numéros d'acteurs et ses sketches comiques, Érotissimo apparaît comme une aimable critique de la société française pompidolienne de 1968, à travers ses ouvriers rêveurs, ses employés feignants, ses concepteurs lunatiques et incompris, ses chefs d'entreprise âpres au gain et magouilleurs, ses fonctionnaires bornés et revanchards, tout cela confronté à l'évolution des mœurs de la nouvelle liberté sexuelle. — (Alain-Guy Aknin, Philippe Crocq & Serge Vincendet, Le Cinéma de Gainsbourg... affirmatif !, Éditions du Rocher, 2007, page 70)
- On dit bien souvent que les bons développeurs sont feignants. En effet, ils cherchent systématiquement à réaliser toute tâche en déployant le moins d'effort possible. — (Louis-Guillaume Morand & Thomas Garcia, Windows 7 avancé, 2e édition, Éditions Eyrolles, 2011, page 327)
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adverbialement
- (Grammaire) Avec la valeur d’un adverbe.
- J'ai remarqué deux lyonnaisismes : le mot « laurelle, » qui sert, à Lyon, à désigner l'arbuste qui, dans le reste de la France, se nomme « laurier-rose ; » et la préposition « après » employée adverbialement dans le sens de « ensuite, » emploi non prévu par le Dictionnaire de l'Académie française. — (François Collet, « Dames seules », dans la Revue lyonnaise, n° 50, février 1885, p. 146)
- Tous les adjectifs ne peuvent pas, à volonté, être pris adverbialement. — (René Georgin, Le langage de l'administration et des affaires, 1954)
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acidifiant
- Qui acidifie.
- Ceci montre combien est peu fondée la distinction qu’ont établie certains auteurs entre les bactéries acidifiantes et les bactéries alcalinisantes. Ces variations de réaction dépendent essentiellement de la nature du milieu. — (Émile Marchal, « Sur la production de l’ammoniaque dans le sol par les microbes », in Annales de la Société belge de microscopie, tome xvii, A. Manceaux, Libraire-Éditeur, Bruxelles, 1893)
- L’exemple du pain est frappant : certains affirment que le pain à base de farine blanche est acidifiant et que le pain à base de farine complète est alcalinisant. — (Hervé Grosgogeat, La Méthode acide-base, 2007)
- Boire au moins un litre et demi d’eau par jour et adopter une alimentation non acidifiante (pauvre en graisses animales, en sucre, et limitée en laitages), alcalinisante, riche en vitamines C et E, oligoéléments et minéraux (fruits et légumes), en plantes aromatiques et épices (curcuma) et surtout en oméga 3 (poissons gras, huiles de noix et de colza). — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, page 23)
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totalement
- Entièrement ; tout à fait.
- Ma conduite dissipa totalement les inquiétudes de son père, — (Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, Veillées du château t. II, p. 360, dans POUGENS.; cité par Littré)
- Totalement crédible en Marylin Monroe, elle pourrait même décrocher un Oscar pour sa performance dans cette adaptation du best-seller de Joyce Caroll Oates. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 11)
- Tenez vos engagements. Cela découragera totalement vos adversaires. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 36)
- Pour que le téléspectateur ne soit pas totalement abruti par des talk-shows et leurs têtes à clashs ou des téléréalités avec des personnages ignares et exubérants. — (Jean-Marc Gheraille, La culture à la télévision: encore quelques îlots de résistance, le 10 novembre 2019, sur le site de La DH Les Sports+ (www.dhnet.be))
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accaparement
- Action d’accaparer ; résultat de cette action.
- […], M. Smallways se livrait à l’horticulture, sur ce dernier bout de terrain investi de jour en jour plus étroitement par les accaparements urbains. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 7 de l’édition de 1921)
- En effet, les contrats de vente et d'achat ne servaient qu'à légaliser un accaparement opéré au détriment du petit paysan. — (Khăć Viện Nguyêñ, Vietnam: une longue histoire, 1999)
- L’accaparement des terres agricoles par les grands producteurs n’est pas le seul problème, soulignent les auteurs. — (Étienne Ravary Ouellette, Les petits producteurs dans les Prairies menacés de perdre leurs terres, radio-canada.ca, 20 novembre 2020)
- L’accaparement toujours plus grand des richesses par une minorité dans plusieurs démocraties et les conséquences catastrophiques de cet accaparement sur le niveau de vie permettent à la Chine de se proposer en modèle alternatif aux démocraties. — (Loïc Tassé, Biden, lui, ne doute pas des démocraties, Le Journal de Québec, 20 février 2021)
- Des accaparements de blés, de farines.
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affaitement
- (Fauconnerie) Action d'apprivoiser l'oiseau de proie.
- Oiseau de malheur pour les institutions sociales, affaitement et chaperon glissent sur ses plumes : son vol, de nature, est libre de toute entrave. — (Nouvelle nouvelle revue francaise, La Nouvelle revue française: Numéros 303 à 305, 1978)
- Manière de façonner les peaux à la tannerie.
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abasourdissement
- (Rare) État d’une personne étourdie par un grand bruit.
- (Sens figuré) Stupeur.
- […] l’embarquement, le départ, tout cela confondu dans le tangage et l’abasourdissement des premiers jours de mer. — (Alphonse Daudet, Monologue à bord, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 145)
- Alors, partagé entre l'abasourdissement et l'indignation, je commençai à dire quelques mots dans cette langue que je parle depuis l'enfance, et qui leur fut à peine plus familière que le latin. — (Michel Hochmann, Venise et Rome 1500-1600: deux écoles de peinture et leurs échanges, 2004)
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absorbant
- Qui absorbe.
- Une terre absorbante.
- Des sables absorbants.
- (Médecine, Pharmacie) Se dit des substances et des préparations médicinales ayant la propriété d’absorber les acides qui se développent spontanément dans l’estomac. Médicaments servant à absorber les liquides et les gaz.
- Substance, poudre absorbante.
- (Sens figuré) Qui s’empare de l’esprit, qui l’occupe tout entier.
- Pensées, occupations absorbantes.
- (Sens figuré) Qui est absorbé.
- La normalienne donnait un simple exposé historique. Superficiellement, tous les enfants avaient l’air aussi absorbant, aussi bénéficiant ; mais, à fixer mon attention, je voyais les phrases tomber différemment sur eux ; un dépit irrésistible me crispait : cette forme de parole ne s’adapte pas à cette forme de tête… — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- (Sens figuré) (Rare) Qualifie une personne désireuse avant tout de faire connaître ses idées.
- Samuel, comme on le voit, rentrait dans la classe des gens absorbants, — des hommes insupportables et passionnés, chez qui le métier gâte la conversation, et à qui toute occasion est bonne, même une connaissance improvisée au coin d’un arbre ou d’une rue, — fût-ce d’un chiffonnier, — pour développer opiniâtrement leurs idées. — Il n’y a entre les commis voyageurs, les industriels errants, les allumeurs d’affaires en commandite et les poëtes absorbants, que la différence de la réclame à la prédication ; le vice de ces derniers est tout à fait désintéressé. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, réédition Folio, page 20)
- (Théorie des graphes) Qualifie un sous-graphe orienté pour lequel il n’existe aucun arc de son graphe qui ne lui soit pas un arc incident vers l’intérieur.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Élément absorbant (ou élément permis) : (Mathématiques) Élément d’un ensemble qui, pour une loi de composition interne donnée, transforme tous les autres éléments en lui-même lorsqu’il est combiné avec eux par cette loi.
- L’élément absorbant de la multiplication est le zéro.
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légèrement
- D’une manière légère, non pesante.
- Il s’avance seul légèrement armé, couvert d’un casque d’acier garni d’or, ombragé de trois queues de cheval blanches comme la neige. — (Voltaire, La Princesse de Babylone, 1768, 1)
- Avec agilité.
- Marcher, courir légèrement.
- Pour moi, je ne crois pas que sans enchantement On puisse aller plus loin et plus légèrement. — (Jean de Mairet, La Sophonisbe, 1634, IV, 5)
- Est-il rien qui aille plus vite ni qui s’écoule, s’échappe et vole plus légèrement que le temps passé parmi les délices ? — (Jacques-Bénigne Bossuet, Panég. Ste Thér. 3.)
- (Sens figuré) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- Vous passez légèrement sur des endroits difficiles. — (Marquise de Sévigné, 603.)
- Pour sortir du monde plus légèrement, il [le chrétien] s’est déjà déchargé lui-même d’une partie de son corps, comme d’un empêchement importun à l’ame. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Bourgoing.)
- (Musique) Se met quelquefois sur les partitions pour indiquer, dans certains passages, un mouvement analogue à celui de l’allegro vivace et joué de la pointe de l’archet, ou sans forcer le souffle si ce sont des instruments à vent.
- D’une façon peu copieuse.
- Mangez légèrement. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 36)
- Vous avez soupé hier si légèrement que vous serez malade, si vous ne prenez rien ce matin. — (Pierre de Marivaux, Double inconst. I, 1.)
- D’une façon peu considérable, peu grave.
- Nous nous plaignons quelquefois légèrement de nos amis, pour justifier par avance notre légèreté. — (Larochefouc., Réflex. mor. 179.)
- Il [le Saint-Esprit] ne descend pas sur la terre pour passer légèrement sur les cœurs ; il vient établir sa demeure dans la sainte société des fidèles. — (Jacques-Bénigne Bossuet, 2e sermon, Pentec. Préambule.)
- Les grâces […] ne feront plus alors que vous émouvoir légèrement. — (Jean-Baptiste Massillon, Carême, Fausse conf.)
- Je ne connais que légèrement Helvétius ; mais je ne puis m’empêcher d’être indigné de la barbarie avec laquelle on le traite. — (Jean le Rond D’Alembert, Lett. à Voltaire, 6 mai 1760.)
- Blessé légèrement. — (Marie-Joseph Chénier, Oedipe-roi, III, 4.)
- Par antiphrase, légèrement est quelquefois pris aujourd'hui pour fortement, gravement, très fort.
- Mais vous êtes en train de prier un dieu romain, vous vous foutez de ma gueule ? Je vous signale que vous êtes légèrement engagé dans une quête au nom du dieu unique ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre III, épisode Le Culte secret)
- Il dîne ici pour la première fois, et, comme vous le savez peut-être, on le dit légèrement pointilleux et moraliste. — (Ch. de Bernard, le Gentilhomme campagnard, I, 13.)
- Avec délicatesse et agrément.
- Ce tableau est légèrement touché. Ce dessin est légèrement fait.
- Le Vatican a réclamé une enquête au réseau social Instagram pour comprendre comment le compte officiel du pape François a pu «aimer» la photographie osée d'une Brésilienne très légèrement vêtue. — (AFP, « Le Vatican veut une enquête sur une photo osée «aimée» par le pape sur Instagram », Le journal de Montréal, 21 novembre 2020)
- D’une façon inconsidérée.
- Croire légèrement.
- Pour moi, quoique je susse les incommodités qui suivent nécessairement les siéges [sic] qui se font en cette saison, j’arrêtai mon jugement ; je pensai que ceux qui avaient présidé à ce conseil avoient vu les mêmes choses que je voyois, et qu’ils en voyoient encore d’autres que je ne voyois pas ; qu’ils ne se seraient pas engagés légèrement au siége [sic] d’une place sur laquelle toute la chrétienté avoit les yeux ; et dès que je fus assuré qu’elle étoit attaquée, je ne doutai quasi plus qu’elle ne dût être prise. — (Vincent Voiture, Lett. 74.)
- Vous en prenez [des alarmes] sans doute un peu légèrement. — (Jean de Rotrou, Venceslas, IV, 1)
- Il vous dira ses ennuis ; il m’en a dit assez pour me faire voir qu’il a été trompé ; c’est dommage ; mais il ne faut pas se marier si légèrement. — (Marquise de Sévigné, 7 déc. 1689.)
- Si le roi n'avait pas révoqué la permission qu’il avait donnée trop légèrement. — (Marthe-Marguerite de Caylus, Souvenirs de Madame de Caylus, page 225, dans POUGENS)
- Quelques faits que j'ai trop légèrement affirmés sur la foi des premiers voyageurs. — (Georges Louis Leclerc, Suppl. à l’hist. nat. Œuv. t. XI, page 209, dans POUGENS.)
- Sans égards suffisants.
- Et que, pour vos projets, il fallait sans scrupule Traiter légèrement un vieillard ridicule. — (Jean-Baptiste Louis Gresset, Méchant, II, 7.)
- Lorsque Saint-Évremond s’expliquait si légèrement sur Sénèque, il ne l’avait pas lu. — (Denis Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron, 1778, II, 37)
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essentiellement
- Par essence.
- Un moulin à vent se compose essentiellement d'un arbre porté sur un petit bâtiment en bois, qui est susceptible de tourner autour d'un fort pivot vertical, et qui peut par conséquent être orienté convenablement. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 114)
- La moniale bénédictine Hildegarde von Bingen décrivit une cosmologie des affections des plantes qui attribue essentiellement aux vapeurs toxiques du macrocosme les dégâts observés dans les champs du microcosme. — (Jean Semal, Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
- La podzolisation est essentiellement un processus d'altération chimique intense des éléments silicatés, se produisant sous l'action de cet humus brut et libérant des sesquioxydes. — (Philippe Duchaufour, Précis de pédologie, p. 286, Masson, 1965)
- Il est nécessaire, pour la conservation du corps, que nous ayons des sensations essentiellement différentes, quoique les impressions que les objets font sur notre corps ne diffèrent que très peu. — (Nicolas Malebranche, Rech. I, 16.)
- À un très haut degré.
- Des discours […] lesquels à la vérité n’attaquaient pas essentiellement votre honneur et votre probité, mais qui répandaient dans le public […] — (Jean-Baptiste Massillon, Car. Médis.)
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effectuant
- Participe présent de effectuer.
- Avec Ecomobicoin, « un validateur devient éligible en effectuant une action vertueuse, comme se déplacer à pied ou à vélo », explique son co-créateur Pascal Lafourcade, docteur en informatique et maître de conférences à l’université Clermont-Auvergne. — (20 mint, édition spéciale du journal 20 minutes consacrée au Web 3, 16 juin 2022, page 4)
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actant
- (Linguistique) Constituant syntaxique imposé comme paramètre par la valence de certaines classes lexicales, comme le verbe principalement, mais aussi l’adjectif, la préposition, etc.
- Chaque actant, outre son rôle grammatical, joue un rôle sémantique.
- Dans la phrase Il pleut , il n’y a pas d’actant.
- Comme à l’accoutumée, c’est dans le lieu par excellence de la manifestation sémantique, le discours, que nous rencontrerons l’actant comme une force non plus inerte mais en pleine phase de transitivité. — (Clément Legaré, La structure sémantique: Le lexème cœur dans l’œuvre de Jean Eudes, 1976)
- On se demande pourquoi l’Université s’obstine à enseigner les principes narratifs à coups de Propp, Greimas ou autres pensums au lieu d’investir dans une salle de projection. Prémices, intrigue, actants, péripéties, quête, héros et autres adjuvants : il vous suffit d’un Sean Connery en uniforme de sous-marinier russe et de quelques porte-avions bien placés. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 88)
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enseignement
- Action de transmettre des connaissances à un élève.
- Louis Pasteur alla d'abord à l’école primaire qui occupait une des salles-annexes du collège d'Arbois. L’enseignement mutuel était alors de mode. Les élèves étaient divisés par séries. Un camarade apprenait à lire aux autres qui épelaient ensuite à haute et assourdissante voix. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, p. 11)
- L’importance d’Hippocrate et du Corpus hippocratique ne saurait être surestimée car l’œuvre du Maître de Cos fut objet d’enseignement médical jusqu’au milieu du XIXème siècle avant de devenir objet d’histoire. — (Simon Byl, Hippocrate: De la médecine magique et religieuse à la médecine relationnelle, L’Harmattan, 2011)
- C’est dans le même esprit mélioriste que Condorcet prône un enseignement élémentaire, moral et civique qui constitue la meilleure réponse au fanatisme religieux. — (Charles Coutel, Les philosophes des Lumières, nos contemporains, dans Marianne, n°878 du 8 janvier 2016, page 58)
- Connaissance nouvelle ou savoir, qu’on retire d’une expérience.
- Ce voyage nous a fourni de nombreux enseignements.
- Corps des maîtres chargés d’enseigner.
- Cette loi livrait les trois degrés de l’enseignement à l’Église et coiffait la France du trirègne de l’obscurantisme. — (Anatole France, L’Église et la République, Paris : Edouard Pelletan, 1904 - éd. J.-J. Pauvert, 1964, p.60)
- […] ; jadis, on croyait que la férule était l’outil le plus nécessaire pour le maître d’école ; aujourd’hui, les peines corporelles ont disparu de notre enseignement public. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.266)
- (Par extension) Savoir transmis.
- Ce nouvel enseignement me semble d’autant plus grave qu’il s’adresse à une humanité qui, de son propre chef, se pose aujourd’hui dans le temporel avec une décision inconnue jusqu’à ce jour. — (Julien Benda, La trahison des clercs : Avant-propos de la première édition, 1927, éd. 1946)
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lâchement
- Avec mollesse, avec nonchalance, sans énergie.
- Il travaille bien lâchement. - Il mène trop lâchement sa besogne. - Il y va si lâchement!
- Sans cœur et sans honneur, honteusement, avec bassesse.
- Se conduire lâchement. - Trahir lâchement son ami. - Se venger lâchement. - Il s’est comporté lâchement dans cette circonstance.
-
acrobatiquement
- De manière acrobatique.
- Les colobes qui se balancent acrobatiquement de branche en branche et les barrissements d’éléphants, cachés au loin dans les épaisses forêts, sont des causes supplémentaires d’émerveillement. — (Luigi Cantamessa, Ethiopie, 2010)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.