Dictionnaire des rimes
Les rimes en : abominablement
Que signifie "abominablement" ?
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- D’une manière abominable, atroce, inhumaine, terrible.
- Je n’en ai pas voulu parce qu’outre qu’il louchait abominablement ; il aurait fallu me séparer de ma fille, et, de fait, je ne m’en souciais pas. — (Henry Monnier, Les bourgeois de Paris, 1854)
- Pibrac y avait déjeuné aussi, quoi qu'il se fût abominablement grisé au Grand-Quinze, mais il ne paraissait pas encore très bien remis des excès de ce souper […]. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 56)
- Il se conduit abominablement.
- Il se dit aussi par exagération.
- Il chante, il écrit abominablement.
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "abominablement".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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espérant
- Participe présent de espérer.
- Nous tournâmes autour de la chapelle, espérant trouver un presbytère, un recteur ; mais l’église était close. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 155, 2012)
- Comme dans les prépas scientifiques, il est tout à fait possible de la redoubler (on dit « cuber ») en espérant être accepté dans une école plus prestigieuse. — (Philippe Mandry, Bien choisir son école de commerce et sa filière d’économie-gestion à la fac, Éditions l’Étudiant, 2007, page 20)
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quittant
- Participe présent de quitter.
- C’était une journée de solitude glorieuse pour le jeune garçon qui, épuisé mais heureux s’apprêtait à désaccastiller, quand soudain, quittant les véhicules alignés au dessus de la plage déserte, un petit groupe d’hommes se laissa glisser le long du mur de remblai. — (Christophe Thierry, Trous noirs, 2018, page 114)
- Le ferrmier Hourdequin était allé déjeuner à Cloyes, au sortir de la messe, on avait nocé très tard, et les deux garçons arrivaient seulement, ne se quittant plus. — (Émile Zola, La Terre, première partie, chapitre IV)
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longuement
- D’une façon longue et qui passe la durée ordinaire.
- Sur une invitation du commissaire, ils s’étaient présentés au poste de la rue de la Gaîté où on les avait longuement interrogés. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- […], et cette année a vu éclore les fruits de projets longuement mûris et discutés, ainsi que d’autres partenariats plus rapidement conclus. — (Adrienne Alix, Lettre de la présidente, dans le Rapport annuel 2010 de Wikimédia France)
- Je ne puis Durer plus longuement en la peine où je suis. — (Mathurin Régnier, Élégies, II)
- Il faut que nos ossements humiliés dans la poussière du sépulcre expient longuement les vanités et les impuretés de nos corps mortels. — (Esprit Fléchier, Serm. II, 27.)
- Pourvu qu’on me laisse conter le plus longuement qu’il me sera possible, pour contenter mon plaisir. — (Jean-Jacques Rousseau, Confess. I.)
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effrayant
- Qui fait peur ; qui donne de l’effroi ; qui effraye.
- Des bruits effrayants.
- […]; des multitudes éperdues grimpèrent par d’effrayants sentiers jusqu’à ces régions si élevées que les arbres ne poussaient plus. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Son truc : les bébêtes effrayantes, qu’il a notamment croisées à Bekasi, Jakarta, Batam ou encore sur l’île de Java occidentale. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 8 décembre 2022, page 13)
- À la fin de la huitième lune, une chaleur lourde s'étendit sur la vieille cité et ramena avec elle une effrayante recrudescence de puanteur ambiante. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 290)
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priant
- Qui prie, qui est en prière.
- La réalité chrétienne, peut-être, se trouvait là, dans cette vie des âmes priantes. — (Joseph Malègue, Augustin ou Le Maître est là, 1880)
- Alors les mers soulèvent leurs eaux, engloutissent dans leurs abîmes les planches ; les ouragans, les tremblements de terre renversent les maisons ; la peste, les maladies diverses déciment les familles priantes ; mais les hommes ne s’en aperçoivent pas. — (Comte de Lautréamont, Les Chants de Maldoror, Chant premier, 1869)
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fondement
- (Architecture) Maçonnerie qui sert de base à un édifice ou à une construction, et qui se fait dans la terre jusqu’au rez-de-chaussée. — Note : S’emploie surtout au pluriel.
- Fondements profonds, solides.
- Asseoir les fondements.
- Ébranler, saper les fondements.
- Reprendre des fondements.
- Poser, jeter les fondements d’un édifice.
- Fondements sur roc, sur pilotis.
- (Par extension) (Au pluriel) Tranchée ou fossé que l’on fait pour commencer à bâtir.
- Fouiller, creuser les fondements d’un édifice.
- (Par extension) (Poétique) La terre ou les rocs qui sont au-dessous de la base d’une montagne et qui la soutiennent.
- La montagne fut ébranlée jusque dans ses fondements.
- Les fondements de la terre, de l’univers.
- (Philosophie) Ce qui sert de base à une thèse ou à une théorie.
- Mais ces distinctions hypothétiques sont dépourvues de fondement solide, et après avoir beaucoup varié sur la classification de l’hydrophobie, presque tout restait encore à faire pour la bien connaître. — (L.-J. Bégin, commentant le « Nouveau traité de la rage » de L.-F. Trolliet, dans le Journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, tome 9, Paris : chez C.-L.-F. Panckoucke, 1821, page 66)
- (Sens figuré) Ce qui fait le premier établissement d'une chose, ce qui le forme, ce qui le constitue.
- Jeter, poser, établir les fondements d’un empire, d’un royaume.
- (Sens figuré) Ce qui sert de base, de principal soutien, de principal appui.
- À peu près en même temps que Bonnet faisait ses curieuses observations, les naturalistes découvraient d’autres phénomènes bien autrement inconciliables avec les idées qu’on regardait alors comme les fondemens[sic] de la science. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496-519)
- La justice, les lois sont les fondements de la société.
- Saper les fondements de l’état.
- Les fondements de la philosophie d’Aristote.
- Cause, motif, sujet.
- Il se plaint avec fondement.
- Je ne dis pas cela sans fondement, sans quelque fondement.
- C’est un bruit sans fondement.
- Les plus implacables haines n’ont pas souvent des fondements plus importants. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, IV. « L’Envieux », 1748)
- (Familier) Le derrière et plus particulièrement l’anus, l’extrémité du gros intestin.
- Le médecin te prédit une nouvelle fistule à l’anus ; le doigt du Tout-Puissant assainira ton fondement. — (Paul Lafargue, Pie IX au Paradis, 1890)
- Parfois elles étaient si dures les nouvelles selles merveilleuses, qu’elle en éprouvait un mal affreux au fondement… Des déchirements… Elle était obligée de se mettre de la vaseline alors avant d’aller aux cabinets. — (Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches], Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- Eux, ils n’ont pas besoin de faire travailler leur fille, va. Je l’ai vue, moi, leur petite effrontée. Elle se promène avec des tabliers à fleurs, va. Et des bottines aussi. Et ça se tortille du fondement, comme si ça avait été élevé dans des châteaux. — (Marcel Aymé, La Jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 147)
- Nous nous assîmes sur l’extrême bord des sièges, nos fondements républicains et laïques ayant besoin d’un peu d’accoutumance pour prendre possession jusqu’au fond de ces royales banquettes. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 165)
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accourant
- Participe présent de accourir.
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impliquant
- Qui implique.
- « Mais l’approbation est une notion beaucoup moins impliquante que le soutien », analyse Bruno Jeanbart, de l’institut OpinionWay. — (« Les Français souhaitent la fin des grèves », Figaro.fr, 22 octobre 2010)
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remettant
- Participe présent du verbe remettre.
- Les instituteurs, loin de jouer sur cette demande, la dé-court-circuitent en remettant au premier plan la base hiérarchique, se tenir bien dans la classe, alors qu’on est si exubérant par ailleurs. — (Vie quotidienne en milieu urbain, 1980, page 234 (dé-court-circuite corrigé en dé-court-circuitent))
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vraiment
- Effectivement, véritablement, d’une manière vraie.
- Il est vraiment arrivé ? — C’est vraiment un grand fripon.
- — Calvâsse! vraiment? Je croyais que les correspondants parlementaires étaient détendus comme des coqs en pâte. — (Loraine Lagacé, Stratège, Stanké, 1992, vol.1, p.34)
- Tout à fait, absolument. — Note : Il se prend dans ce sens, dans une expression, pour affirmer plus fortement :
- Ce conte est vraiment plaisant.
- (Ironique) — Vraiment je vous en croirai. — Vraiment vous êtes un joli monsieur.
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naturellement
- Par une propriété naturelle.
- Ces expériences (marcher au moins six minutes par jour, instaurer des moments de sortie de routine, s’exposer une heure par jour à la lumière forte ou encore écouter certains morceaux de musique) contribuent en effet à augmenter la sécrétion d’endorphines (les morphines produites naturellement dans le cerveau) et de sérotonine (la molécule de la bonne humeur), qui diminuent la douleur ou la sensation de douleur. — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, page 24)
- L’esprit croit naturellement, et la volonté aime naturellement. — (Blaise Pascal, Pensées, t. I, p. 287, édit. LAHURE.)
- Comme une source envoie ses eaux naturellement, comme le soleil naturellement répand ses rayons, ainsi Dieu naturellement fait du bien. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Sermons, Bonté, I.)
- Il est évident que des sons et des paroles n’ont point et ne peuvent avoir naturellement de rapport aux choses qu’elles signifient, quoi qu’en disent le divin Platon et le mystérieux Pythagore. — (Nicolas Malebranche, Rech. vér. Éclairciss. liv I, t. IV, p. 101, dans POUGENS.)
- Dion avait naturellement beaucoup de noblesse, d’élévation et de grandeur d’âme. — (Charles Rollin, Historique ancien Œuv. t. V, p. 191, dans POUGENS.)
- Naturellement l’homme ne pense guère ; penser est un art qu’il apprend comme tous les autres et même plus difficilement. — (Jean-Jacques Rousseau, Ém. V.)
- Par le seul secours, par les seules forces de la nature, par opposition à surnaturellement.
- Naturellement parlant, un mort ne peut revivre.
- Comme on doit s’y attendre par une conséquence naturelle.
- Je me suis trouvée naturellement dans cette affaire par le plaisir que je pris de lui dire [au maréchal d’Estrées] ce que vous me mandiez de lui sur sa nouvelle dignité. — (Marquise de Sévigné, à Bussy, 24 juin 1681.)
- Les produits viennent surtout naturellement des grandes régions de l’industrie textile : Mulhouse pour les tissus de coton et la mercerie, le Nord pour les lainages, Troyes pour la bonneterie. — (Jean Pierre Fruit, Vexin normand ou Vexin parisien?: Contribution à l'étude géographique de l'espace rural, Presse Universitaires de France, 1974, p. 158)
- (Ironique) — Il me quitte ; il doit acheter du jambon et du vinaigre, car les officiers l’ont naturellement chargé de leur cuisine, comme ils en chargent immanquablement tout professeur, tout prêtre, tout poète. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- De famille, de naissance.
- Il [le chancelier Pierre Séguier] ne laisse que soixante et dix mille livres de rente : est-ce du bien pour un homme qui a été quarante ans chancelier, et qui était riche naturellement ? — (Marquise de Sévigné, 3 fév. 1672.)
- D’une manière naturelle, simple, facile.
- Voilà le sens qui s’offre naturellement à l’esprit. Cela s’explique naturellement.
- Une espèce de fatalité veut qu’en tout genre les méthodes ou les idées les plus naturelles ne soient pas celles qui se présentent le plus naturellement. — (Bernard le Bouyer de Fontenelle, l’Hôpitalien)
- D’une manière naïve et propre à imiter la nature.
- Il contrefait les gens très naturellement.
- Sans affectation ni recherche.
- Parler, écrire naturellement.
- Reconnaissez le héros, qui, toujours égal à lui-même, sans se hausser pour paraître grand, sans s’abaisser pour être civil et obligeant, se trouve naturellement tout ce qu’il doit être envers tous les hommes. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Louis de Bourbon.)
- Le comble de ma bonne fortune, c’est que vous écrivez naturellement, et que votre esprit n’a pas besoin d’art : on dit que votre figure est comme votre esprit. — (Voltaire, Lett. Mme de Beauharnais, 1772.)
- Lorsque nous disons que Racine, Despréaux, Bossuet et Mme de Sévigné écrivent naturellement, nous sommes portés à prendre ce mot dans un sens absolu, comme si le naturel était le même dans tous les genres. — (Etienne Bonnot de Condillac, Art d’écr. IV, 5.)
- Comment faire parler naturellement un villageois, un homme du peuple, sans blesser la délicatesse d’un homme poli, cultivé ? — (Jean-François Marmontel, Élém. litt. Œuv. t. VII, p. 91, dans POUGENS.)
- Sans déguisement, avec franchise.
- Cet homme ne va pas naturellement, il dissimule. Répondez-moi naturellement.
- Pourquoi me faire des excuses de me parler naturellement ? — (Marquise de Maintenon, Lett. à Mme de R. 11 octobre 1693.)
- Dites-moi naturellement comment vous la trouvez. — (Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, Théât. d’éduc. Zélie, II, 4.)
- (En particulier) Bien sûr. — Note : Il sert alors à renforcer l'assertion de la phrase.
- Celui-ci promettait naturellement à ses électeurs, comme don de joyeux avènement, la séparation de l’Église et de l’État, l'instruction laïque et la suppression du budget des cultes. — (Paul-Gabriel d’Haussonville, L’Enfance à Paris, 1879, Calmann-Lévy, p.161)
- Dans une prairie, toutes les plantes sont herbacées et on n’y voit en général pas un arbuste ou un arbre isolé. Je parle naturellement des paysages naturels comme la Prairie ou la Pampa. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.101)
- Roger, le patron, apportait naturellement un soin maniaque à sélectionner les produits qu'il proposait à sa clientèle, qu'il s'agisse de charcutaille, de fromage ou de pichtegorne. — (Maurice Léger, Moi, Antoinette Védrines, thanatopractrice et pilier de rugby, Editions Publibook, 2006, p. 239)
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inexistant
- Qui n’existe pas.
- Gabriel Fauré disait de la musique que son écriture comme son audition entraînaient un « désir de choses inexistantes ». — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 218)
- Cet état de fait singulier interpella aussitôt le jeune homme : soit Diana était de mèche avec le géant et jouait un rôle pour mieux tromper Germaine de Picou-Sinbrac, soit elle était atteinte d’une double personnalité qui lui permettait de psychosomatiser des maux inexistants. — (Tony Baillargeat, Le secret de Diana Danesti, 2020)
- (Sens figuré) Dont l’existence, dont la nature est sans valeur.
- Non contents d'être inexistants eux-mêmes, les gens voulaient encore annihiler sa personnalité à lui, réglementer ses idées, enrayer l'indépendance de ses actes... — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
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accédant
- Celui qui accède.
- "On réfléchit sur le type de profils qu’on veut comme étudiants et comme accédants au marché du travail", "dans le cadre du pacte de compétitivité, il s’agit de réfléchir au rayonnement et à l’attractivité de la France qui est en baisse", explique-t-on place Beauvau. — (Contre l’immigration clandestine, Valls donne ses ordres aux préfets, LeParisien.fr, 13 mars 2013)
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aboiement
- Son émis par le chien et par d’autres canidés.
- À l’époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l’aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- La porte ayant été ouverte, les chiens s'échappèrent en jetant de longs aboiements de satisfaction. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Ils fuyaient, et déjà les aboiements des chiens s’étaient lassés. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune)
- Je passe une nuit excellente dans mon lit de camp, et mon long sommeil réparateur n’est interrompu que pendant quelques instants par des aboiements furibonds répondant aux glapissements lointains d’un chacal. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 40)
- Le chant des coqs, l’aboiement des chiens, les appels des oiseaux l’éveillèrent. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 99 de l’édition de 1921)
- (Par extension) Bruit ou cri désarticulé ressemblant à un aboiement.
- Au loin, Siry entendait l'aboiement incompréhensible d’un haut-parleur espagnol où parlait le père Barca. — (André Malraux, L’Espoir, 1937)
- (Sens figuré) Paroles, discours violents ou haineux.
- Lui-même, de temps en temps, publiait, ou faisait publier, quelque remarque caustique, quelque petit aboiement aux talons de confrères dont le succès (ou insuccès) l’agaçaient. — (Valery Larbaud, Journal, novembre 1934)
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comptant
- Qui compte.
- Le bien Bon vous aime, et vous conjure d’être toujours habile, comptante, calculante et supputante. — (Madame de Sévigné, IV, 279, 1726)
- Il suffit pour cela d’avoir attention que les voix comptantes des enquêtes excèdent de peu celles de la grand’chambre : par exemple, si le Parlement de Paris est composé de cent cinquante membres, la grand’chambre, compris les présidents, sera de soixante. Les enquêtes et requêtes seront de quatre-vingt-dix, sur lesquels il y aura au moins vingt-cinq voix mineures et conséquemment non comptantes. Ce sera donc soixante-cinq, sur lesquels il est impossible qu’il n’y en ait dix à douze qui ne soient soigneux de plaire à la cour, pour accrocher une place de maître des enquêtes ou de président, des clercs qui ne rêvent pas de temps en temps à des abbayes, d’autres individus qui ne soient curieux de faire des mariages de protection. — (Jacques Mathieu Augeard, Évariste Bavoux, Mémoires secrets de J. M. Augeard, Secrétaire des commandements de la Reine Marie-Antoinette (1760 à 1800), Henri Plon, Imprimeur-Éditeur, Paris, 1866)
- Qui se compte sur le champ.
- Payer argent comptant. Il refusa les chèques, et il voulut de l’argent comptant. On ne lui délivra les marchandises qu’argent comptant. Payer en deniers comptants.
- Dans la masse active, se trouvait mentionné un dernier poste, dans les termes suivants : « En espèces comptantes provenant d’immeubles vendus, effets, capitaux, loyers et arrérages rentrés, argent comptant, une somme de 48,000 florins […] — (Journal de l’enregistrement et du notariat, 1872)
- (Finance) Se dit d’un paiement immédiat quel que soit le moyen de paiement utilisé dès lors que ce moyen de paiement ne prévoit pas de délai.
-
incessant
- Qui ne cesse pas, qui dure sans interruption.
- La nature a sur la matière vivante de tels droits, qu’il faut à l’homme des efforts incessants pour les contrebalancer. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Le mouvement du ballon, son trajet sinueux, ses plongeons et ses remontées, étaient nettement perceptibles, et l’incessante trépidation des moteurs semblait se ralentir et s’accélérer tour à tour. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 151 de l’édition de 1921)
- D'un étage à l'autre, c'était un remue-ménage incessant de paras, qui montaient et descendaient, chassant devant eux des Musulmans, […], le tout dans un grand bruit de bottes, d'éclats de rire, de grossièretés et d'insultes entremêlés. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
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adossement
- État de ce qui est adossé.
- L’adossement d’une maison contre un coteau, à un coteau..
- Les points particuliers à examiner sont l'adossement de constructions neuves à un immeuble classé, la constitution des servitudes légales, puis des servitudes conventionnelles. — (Robert Brichet, Le régime des monuments historiques en France, 1952)
- (En particulier) (Architecture) État ou mise en place d’un ouvrage contre un autre.
- adossement d'un conduit de cheminée contre un mur.
- (Finance) Garantie à terme pour mieux certifier le remboursement du principal d’un emprunt.
- Selon la nature du contrat (location de titres, subrogation, nantissement, hypothèque….) permettant de déterminer la cessibilité éventuelle, conditionnelle ou immédiate, ou l’incessibilité assortie de clauses de mise à disposition, l'adossement sera l’ultime moyen de compenser l'éventuelle défaillance de l’offreur d’un ados.
- (Relations internationales) Activité de conseil et de suivi assurée par des consultants extérieurs pour mener à bien des projets de développement.
-
accostant
- Participe présent du verbe accoster.
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affaitement
- (Fauconnerie) Action d'apprivoiser l'oiseau de proie.
- Oiseau de malheur pour les institutions sociales, affaitement et chaperon glissent sur ses plumes : son vol, de nature, est libre de toute entrave. — (Nouvelle nouvelle revue francaise, La Nouvelle revue française: Numéros 303 à 305, 1978)
- Manière de façonner les peaux à la tannerie.
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accaparant
- Qui prend à son usage exclusif une personne, son temps, son affection ….
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brusquement
- D’une manière brusque, inattendue ou soudaine.
- Nous en profitons pour bifurquer brusquement et nous arrivons enfin en zigzaguant à nous mettre hors de la portée de notre intrus. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895-1923)
- Comme ils franchissaient le seuil, des formes invisibles surgirent, brusquement, de l'ombre. C'était les slouguis qui se précipitaient, menaçants. Mme Durelle poussa un cri. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921 p. 56)
- La vie, après de longs mois d'hivernage, avait été arrêtée brusquement par l'arrivée de navire de la délivrance. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Cette assimilation au statut « d’homme », ce nivellement, cette rapidité de communication profonde avec les gens de notre âge, cet univers quotidien brusquement peuplé de gens de quarante ans finissent par être si évident à Berthoux qu’il hyper-simplifie et se met à inclure dans sa quarantaine tout individu qui recoupe son orbite. — (Michel Barba, Les buffles, 1969)
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tranchant
- Qui tranche.
- Le père prévenu, court furieux , après son voisin, lui lance un marteau de sellier , dont la partie tranchante s'enfonça dans l'endroit appelé la fossette du cou, et coupa la moelle épinière, ce qui occasions la mort à l'instant même. — (Moelle, Dictionaire des sciences médicales, tome 33 (Mét-Moi)), Paris : chez C. F. L. Panckouke, 1819, page 561)
- L’ouvrier se sert d'une lame courte et tranchante, engagée dans un manche d’os, avec laquelle il pratique, au bas de l’arbre, une entaille circulaire et assez profonde pour arriver jusqu'à l’aubier. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 174)
- Ces remarques, faîtes au sujet des biseaux d’affutage doubles, tels que ceux des haches, s'appliquent également, aux outils tranchants avec un seul biseau, comme les ciseaux à bois. — (Claude Dalois, Manuel de sciage et d'affûtage, chap. 8 : Affûtage des outils manuels, Nogent-sur-Marne : Centre technique forestier tropical, 1990, p. 137)
- Ces créatures redoutables se cachaient sous le fond des mers et attrapaient leurs proies avec des mâchoires tranchantes pour ensuite les traîner sous terre et les dévorer. — (Radio-Canada, Un ver géant aux dents tranchantes terrorisait jadis les océans, radio-canada.ca, 21 janvier 2021)
- (Sens figuré) Qui est décisif, péremptoire.
- Des raisons tranchantes. - Un argument tranchant. - Il a le ton tranchant. - Il a toujours à la bouche des paroles tranchantes.
- J’avais un beau tranchant de voix dans le temps, et des prétentions, mais vous savez que ça ne suffit pas. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- Qui décide hardiment.
- Cet homme est trop tranchant. - C’est un esprit tranchant.
- Qui fait un contraste, une opposition sans nuance.
- Le recours au béton autoplaçant a permis de diminuer les épaisseurs des dalles et refends et d'accentuer leur netteté, leur aspect tranchant et radical. — (AMC: Le Moniteur Architecture, 2008, n° 178 à 181, page 27)
- Des couleurs tranchantes.
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acculturant
- Participe présent du verbe acculturer.
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acérant
- Participe présent du verbe acérer.
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actuellement
- Au moment où l’on parle ; à présent ; présentement.
- Ils arrivent actuellement au terme de la protection humorale dont ils bénéficiaient après leur 1ère dose de rappel et sont donc très exposés. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 3)
- Hier, en France, il fallait être humanitaire, kantien, philosémite. Actuellement, la mode, chez nous, penche vers un christianisme édulcoré. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 43)
- Il [Moïse] a joint aux choses passées, qui contenaient l’origine et les anciennes traditions du peuple de Dieu, les merveilles que Dieu faisait actuellement pour sa délivrance — (Jacques-Bénigne Bossuet, Historique univ. I, 3.)
- Toute l’autorité du gouvernement était entre ses mains ; il était actuellement consul. — (Vert., Rév. rom. XIV, 291.)
- Un tribun du peuple fit assigner L. Manlius, qui sortait actuellement de la dictature, sous ce prétexte que ce patricien traitait un de ses enfants avec trop de dureté. — (Vert., ib. VIII, 256)
- Vous à qui je parle et de qui il s’agit actuellement entre vous et moi. — (Louis Bourdaloue, ib. page 346)
- (Rare) En acte.
- La donation entre vifs est un acte par lequel le donateur se dépouille actuellement et irrévocablement de la chose donnée en faveur du donataire qui l’accepte. — (Article 894, Code civil, France, version en vigueur au 1er janvier 2007)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.