Dictionnaire des rimes
Les rimes en : abolirons
Que signifie "abolirons" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Première personne du pluriel du futur du verbe abolir.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "abolirons".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
-
abréaction
- (Psychanalyse) Réaction émotive par laquelle le malade se libère, par des gestes ou des mots, de tendances refoulées dans le subconscient ou d'obsessions résultant d'un choc affectif ancien.
- Nous avions tous deux l’impression d’avoir achevé notre tâche, néanmoins je me disais que, malgré tout, l’abréaction de la tendance réprimée n’avait pas été poussée jusqu’au bout. — (Sigmund Freud, Études sur l'hystérie, traduction de 1956)
- L'abréaction, c'est la réaction différée ou tardive, qui fait revivre l'événement traumatisant accompagné des affects pénibles avec lesquels il avait été vécu, et qui offre à ces affects une voie d'expression propice à leur décharge. — (Louis Crocq, Les traumatismes psychiques de guerre, 1999)
- (Par extension) Toute réaction psychologique de défense par laquelle le sujet se libère d'une émotion en la racontant.
-
domination
- Action de dominer par la puissance ou l’autorité. — Note : Il se dit tant au propre qu’au figuré.
- D’origine berbère ou carthaginoise, elle passa successivement sous la domination romaine, vandale, byzantine et arabe. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 145)
- Dès qu’on le regarde mieux, on retrouve vite chez lui la tare habsbourgeoise qui, comme la lèvre proéminente de la famille se transmet de génération en génération : l’orgueil impérial, la volonté implacable de domination et le fanatisme de l’Allemagne. — (Ernest Denis, La Question d’Autriche ; Les Slovaques, Paris, Delagrave, 1917, in-6, page 60)
- Encore plus que les armes, la force physique et les lois, l’idéologie assure la domination notamment en s’assurant la complicité forcée des dominés. — (Katherine Roussos, Décoloniser l'imaginaire, L'Harmattan, 2007, page 74)
- Dans cette structure bureaucratique, voire bureaupathologique (Thompson, 1969), la domination de la rationalité légale fait primer le formalisme juridique sur le contenu des productions ou services, autrement dit, systématiquement la forme sur le fond. — (Christophe Bounamous, « La pratique de la psychodynamique du travail en institution, entre domination et résistance », dans Travailler 2019/1, n° 41, pages 97 à 109)
- (Spécialement) (Sexualité) Jeu où un partenaire domine l’autre.
- D'ordinaire, les donjuans, êtres de vanité, êtres de chair et de sang, n'ont pas conscience de grand chose, de sorte qu'ils ne connaissent même point toute l'étendue de leur bonheur ou de leur domination. — (Louis Bertrand, Une destinée, tome 5 : Mes années d'apprentissage, Paris : chez Arthème Fayard, 1938, page 206)
- (Au pluriel) (Religion) Un des ordres de la hiérarchie des anges.
- Je sais que vous gardez une place au PoèteDans les rangs bienheureux des saintes Légions,Et que vous l'invitez à l'éternelle fête,Des Trônes, des Vertus, des Dominations. — (Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857, extrait du poème Bénédiction)
- Voici comment s'exprime saint Grégoire le Biglosse : « Nous reconnaissons neuf degrés ou ordres d’Anges, parce que la Parole de Dieu rend témoignage des Anges, des Archanges, des Vertus, des Puissances, des Principautés, des Dominations, des Trônes, des Chérubins et des Séraphins. — (Macaire, Théologie dogmatique orthodoxe, tome 1, traduit du russe par un russe, Paris : chez Joël Cherbuliez, 1859, page 484)
-
aboutirons
- Première personne du pluriel du futur de aboutir.
-
satisfaction
- Contentement, plaisir que nous éprouvons quand les choses sont telles que nous pouvons les souhaiter.
- À plusieurs reprises, il s’était frotté joyeusement les mains, ce qui, chez lui, ne pouvait passer pour une satisfaction banale. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- Et il savait que la satisfaction de ses désirs d’un moment ne méritait point qu’il s’engageât toute sa vie. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Vois-tu, dans le monde entier, question rigolade et satisfaction, il n’y a que Paris qui compte, et dans Paris, Montmartre. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Ce prologue le fatiguait, mais il ne pouvait l’écourter. L’éloquence fait partie de la fonction ; et il en avait trop complaisamment composé les périodes pour se priver de la satisfaction de s’entendre les phraser et de jouir de ces cadences étudiées. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Réponse à un besoin de sorte qu’il ne soit plus nécessaire.
- Satisfaction des besoins naturels.
- Attendu que la société Cometik fait grief à l’arrêt d’anéantir les effets du contrat, de la condamner à rembourser à Mme X... les sommes par elle versées en exécution de celui-ci et de rejeter ses demandes, alors, selon le moyen, que l’objet d’un contrat entre dans le champ de l’activité principale du professionnel lorsqu’il participe à la satisfaction des besoins de l’activité professionnelle ; que la cour d’appel a elle-même retenu que le contrat conclu le 17 juillet 2014 par Mme X... portait « notamment sur la création d’un site Internet dédié à son activité » ; qu’en retenant pourtant que ce contrat n’entre pas dans le champ de l’activité principale du professionnel, la cour d’appel n’a pas tiré les conséquences légales de ses propres constatations et a violé l’article L. 121-16-1, III, du code de la consommation, dans sa rédaction applicable en la cause ;[1]
- Action de satisfaire quelqu’un en réparation de l’offense qu’on lui a faite.
- Il faut que la satisfaction soit proportionnée à l’offense.
- (Religion) Ce qu’on est obligé de faire à l’égard de Dieu, en réparation des péchés qu’on a commis.
- La satisfaction fait partie du sacrement de Pénitence.
-
possédons
- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif de posséder.
- Première personne du pluriel de l’impératif de posséder.
-
allusion
- (Rhétorique) Figure de style qui permet d’éveiller l’idée d’une personne ou d’une chose sans en faire expressément mention.
- Ces quatre sources sont 1° le besoin ; 2° le pléonasme ; 3° la métathèse ; 4° l’énallage. Parmi les figures de pensées, au nombre de dix-huit, il [Phœbammon] en distingue deux nées du besoin : l’aposiopèse et l’épitrochasmos ; six nées du pléonasme : la prodiorthose, l’épidiorthose, la procatalepse, la paralipse, la diotypose, l’épimone ; six nées de la métathèse : la prosopopée, l’éthopée, la figure appelée μιϰτόν, parce qu’elle tient de l’une et de l’autre, l’interrogation appelée έρώτησις, l’interrogation appelée πεύσις, et la prétérition ; quatre nées de l’énallage : l’ironie, la dubitation, l’allusion satirique, l’apostrophe. — (Étienne Gros, Étude sur l’état de la rhétorique chez les Grecs, Typographie de Firmin Didot Frères, Paris, 1835)
- Mais m’sieu le curé ne comprit pas sans doute le sens de cette insidieuse allusion […] — (Louis Pergaud, « L’Argument décisif », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Des chut ! s’élevèrent aussitôt, mais les deux acrobates avaient compris l’allusion et ils se sentirent mal à l’aise. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Suivant les positions qu'ils adoptent à l'égard de l'évolution politique de Thèbes et des cités béotiennes, les commentateurs de Ps-Xénophon interprètent son allusion à l'intervention athénienne en Béotie de façons très différentes. — (La Constitution d'Athènes attribuée à Xénophon, traduite et commentée par Claudine Leduc, Annales littéraires de l'Université de Besançon, 1976, page 223)
- Antoine et ma belle-sœur jouaient bien leur jeu ; ils se montraient, à mon égard, pitoyables, ils ne procédaient que par des allusions contristées. — (Pierre Mille, Christine et lui, Librorium Éditions, 2019, page 123)
-
adjugerons
- Première personne du pluriel du futur du verbe adjuger.
-
accroîtrons
- Première personne du pluriel du futur du verbe accroître.
-
garçon
- Enfant ou adolescent mâle, par opposition à fille.
- De ces cervelles fines, la plus fine était la petite Brulette, emmi les filles, et des plus épaisses, la plus épaisse paraissait celle de Joseph, emmi les garçons. — (George Sand, Les Maitres sonneurs, Londres : George Bell & Sons (Les Classiques Français Illustrés, publiés sous la direction de Daniel O’Connor), 1908, page 4)
- Ses deux premières femmes n’avaient pas su lui donner de garçon : tant pis pour elles. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- Devant nous, sur la chaussée, une bande de jeunes garçons s’efforçaient de maîtriser un kérabau emballé. — (Kazuo Ishiguro, Quand nous étions orphelins, traduit par François Rosso, Éditions Gallimard, 2014)
- Madame, les garçons sont les soucis des mères. — (Victor Hugo)
- (Par extension) Jeune homme.
- Pendant la fête, elle ne quittait pas mon bras et refusait de danser avec les autres garçons du village. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 98-99)
- Ce qui tourmentait et désolait et retournait le curé de Melotte, c’était le dévergondage des filles et des garçons du pays. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les garçons revenus du service militaire ont trouvé de plus en plus ennuyeuses les soirées du Causse enténébré et silencieux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- François Cadet, un bel homme, un beau garçon dont les filles s’éprennent d’abord, pour qui elles se jalousent et se déchirent. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- (Par extension) Homme de genre masculin.
- Je me rappelai la soirée et la nuit. Il y avait donc un garçon dans le lit. Quelle stratégie adopter ? — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 61)
- Je reçois bon nombre de messages me demandant d'expliquer la fin, et la quasi totalité en provenance de... GARÇONS ! — (Solange te parle, tweet du 17 octobre 2012)
- (Par extension) Homme célibataire.
- — Ainsi, vous êtes encore garçon ? reprit-elle lorsque l’Anglais lui eut fait observer que sa vie errante depuis trois ans eût été peu conciliable avec les liens de l’hyménée. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Si ce grand seigneur restait encore garçon, il y avait moins de sa faute que de celle de sa tante, qui ne connaissait pas les fables de La Fontaine. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 252 de l’édition Houssiaux de 1855)
- […]; sans doute, ils ont, eux aussi, certains du moins, des ascendants névrosiques, mais la mysophobie atteint le plus souvent des gens minutieux ou méticuleux par tempérament, par exemple, des vieilles filles ou des garçons âgés, célibataires. — (Édouard Gélineau, Des peurs maladives ou phobies, Paris : Société d’éditions scientifiques, 1894, page 92)
- Pinglet. — Toute réflexion faite, je ne dînerai pas ici… Tu vas chez ta sœur, je suis garçon… je vais m’offrir un petit repas fin au restaurant !… — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- Être vieux garçon, ça a ses avantages et ses inconvénients. — (Jo Barnais , Mort aux ténors, ch. XIII, Série noire, Gallimard, 1956, page 113)
- (Travail) Employé subalterne affecté à un service particulier. Celui qui travaille sous les ordres d’un maître, d’un patron ou d’un chef.
- Bert effleura successivement un bon nombre de métiers : il fut groom dans un magasin de nouveautés et chez un médecin, garçon de pharmacie, apprenti plombier. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 11 de l’édition de 1921)
- (En particulier) Serveur d’un café, d’un restaurant ou d’un hôtel.
- Nous nous mîmes à table. J’avais recommandé la carte au garçon : mes convives parurent contents. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- Garçon!… garçon!… des pieds de mouton à la poulette, et servez chaud… Allons, vivement. — (J. Gabriel et Charles Dupeuty, Fanfan le batonniste, acte I, scène 5, représentée au théâtre du Vaudeville le 30 août 1845 ; dans La France dramatique au dix-neuvième siècle : choix de pièces modernes, volume 13, Paris : C. Tresse)
- Les bistros regorgeaient d’hommes, de femmes endormis, que parfois le garçon réveillait pour qu’ils cédassent la place à de nouveaux venus. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il sollicita le garçon d’un timbre retentissant, en cognant bruyamment ses vastes pattes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 11)
- Paresseusement, Colombe égoutta les trois verres dans le seau à glace, avec une indifférence de vieux garçon, et les emplit de café tiède. — (Colette, Le toutounier, 1939)
-
abdication
- Action de renoncer à une charge importante. — Note : Se dit en parlant de celui qui abdique et de la chose abdiquée.
- Après l'abdication expresse ou légale, le roi sera dans la classe des citoyens, et pourra être accusé et jugé comme eux pour les actes postérieurs à son abdication. — (Constitution du 3 septembre 1791)
- C’est là, se dit-il, en s’asseyant sur une des roches d’où se découvre le beau paysage de Bouron, l’endroit fatal où Napoléon espéra faire un effort gigantesque, l’avant-veille de son abdication. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
- (Sens figuré) Renoncement à ses valeurs, à sa personnalité, à son amour-propre.
- Si ces hommes étaient soumis à ses camarades, jusqu'à l’abdication complète de toute volonté humaine, c'était la peur qui les y contraignait. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- La Pauvreté, ah! la garce! Elle va dans un cortège d'humiliations, de basses rancunes, de fangeuses abdications. Elle traîne, derrière elle, sa sœur la Misère, au rire édenté, aux orbites desséchées, aux doigts mous. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 34)
- (Vieilli) (Jurisprudence ancienne) Acte par lequel un père privait son fils des droits que celui-ci avait, à ce titre, dans sa succession.
- L’abdication était une exhérédation prononcée pendant la vie et susceptible de révocation.
-
adjugeons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adjuger.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adjuger.
-
abattissions
- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif de abattre.
-
réflexion
- (Physique) Phénomène par lequel les rayons lumineux, caloriques, les ondes sonores, lorsqu’ils rencontrent une surface, sont renvoyés dans une autre direction.
- Un peu plus tard j’aperçus dans le sud un merveilleux reflet vert qui était la réflexion dans le ciel du peu profond lagon de l’atoll d’Anaa, le plus peuplé du groupe. — (Alain Gerbault, À la poursuite du Soleil, t. 1, de New-York à Tahiti, 1929)
- La réflexion des rayons lumineux. La réflexion du son.
- (Sens figuré) Action de l’esprit qui réfléchit, méditation sérieuse, considération attentive sur quelque chose.
- Elle était heureuse simplement, sans réflexion et sans autre désir que celui de voir son bonheur durer éternellement. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Sur le chemin du retour, vers notre maison, je musardai pour me donner loisir de la réflexion. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 46)
- Toute augmentation de l’activité réflexive, stimule, par nature, les tendances schizoïdes. La réflexion est un isolement. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 56)
- La question était si importante qu'elle méritait réflexion. Certes, je savais où j'allais, mais devais-je le lui dire ? — (Jacques Lanzmann, Le Fils de l'Himalaya, Éditions Ramsay, 1996, chapitre 3)
- — […]. En fait elle est aussi nulle que toi.Bennett réfléchit quelques temps, en se demandant comment on quantifiait la nullité. — Peut-être même encore plus nulle, dit-il au bout d'un moment de réflexion. — (Gill Hornby, Tous en chœur, traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Denyse Beaulieu, Paris : JC Lattès, 2017 & Éditions France Loisirs, 2018)
- Pensée qui résulte de cette action de l’esprit.
- Il y avait beau temps, au lavoir communal ou sous les auvents d’aisseaux qu’on échangeait d’oreille à oreille de petites réflexions et qu’on se faisait part d’observations particulières […] — (Louis Pergaud, « Joséphine est enceinte », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Protiste en m’entendant divaguer de la sorte, il s’est fait la réflexion que je venais sûrement de retomber malade. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- Cette réflexion, parce qu’elle me paraît naturelle et paraîtra telle à tous les plébéiens de l’armée, sera affligeante pour nos beaux Messieurs s’ils me lisent. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 120)
- Pour la énième fois, je me fis la réflexion que, depuis un certain temps, je brûlais la chandelle par les deux bouts. En fait, j’étais au bord du surmenage professionnel. — (James Patterson, Une ombre sur la ville, chap. 12, traduit de l’américain par Philippe Hupp, éditions L’Archipel, 2010)
-
accotons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accoter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accoter.
-
adjectivisons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adjectiviser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adjectiviser.
-
acétifions
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acétifier.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acétifier.
-
accointerions
- Première personne du pluriel du conditionnel présent du verbe accointer.
-
abjurons
- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif du verbe abjurer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abjurer.
-
aboulons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abouler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abouler.
-
acclamation
- Cris de joie ou d’enthousiasme qu’excite une action ou une personne.
- De longues acclamations accueillirent le roi et la reine de la fête au moment où ils montèrent sur l’estrade qui leur était préparée. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Et, vivement impressionné par la noblesse réelle du spectacle, je ne pus m’empêcher de mêler ma voix aux acclamations enthousiastes des croyants prosternés. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 133)
- Hier les ovations des mineurs du Nord, aujourd’hui les acclamations des cultivateurs du Midi et des citoyens d’une ville, grande par son passé, […]. — (Joseph Caillaux; Discours de Montpellier, dans Ma doctrine, 1926)
- Et, tandis que la foule transportée hurlait ses acclamations, Ahmed Abdou entraîna Zariffa loin de cette bousculade. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Cri unanime des membres d’une assemblée pour approuver, pour montrer leur choix.
- […] : c’est ce qui explique le grand prestige qu’acquirent immédiatement sur de jeunes troupes, tant de sous-officiers de l’Ancien Régime que l’acclamation unanime des soldats porta aux premiers rangs, au début de la guerre. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 350)
- De toutes parts s’élevaient les acclamations et les cris : « A Paris! » Ces vivats, ces enthousiasmes faisaient contraste avec la froideur, les réserves, les critiques, les refus d’obéissance des maréchaux comme Ney, Lefebvre, Oudinot, Mac-Donald qui, la veille, avaient déclaré à Napoléon qu’un projet de retour sur Paris était une folie. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 8)
-
gestion
- Action et effet de gérer, d’administrer.
- Si ce n'était que cela, comme au bon vieux temps, mais la gestion d'une entreprise viticole nécessite une paperasserie courtelinesque et kafkaïenne à la fois. — (Jacques Dupont, Le guide des vins de Bordeaux, Grasset, 2011)
-
achèteront
- Troisième personne du pluriel du futur du verbe acheter.
-
révélation
- Action de révéler.
- Les enzymes utilisées dans le conjugué sont principalement la HRP (horse radish peroxidase) pour une révélation chimioluminescente ou la PAL (phosphatase alcaline) pour une révélation colorimétrique. — (ANOFEL, Sandrine Houzé, Françoise Botterel-Chartier, Parasitologie et mycologie médicales, 2018, chapitre 11)
- Et Pausole observait debout les révélations successives d'un corps teinté, ferme, vivace, tandis qu'elle ouvrait tour à tour la chemisette bossue, la jupe monastique, le difforme pantalon blanc. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Certaines informations, orales ou écrites, qui expliquent des événements obscurs, ou font connaître des faits nouveaux.
- Ces mémoires contiennent des révélations importantes, curieuses, étranges. Il est venu trouver la police, disant qu’il avait des révélations à faire.
- (Sens figuré) Fait inattendu que l’on apprend soudain, ou qui, une fois connu en explique un grand nombre d’autres.
- Tout, dans cette Algérie, avait été une révélation pour lui... une cause de trouble - presque d'angoisse. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- (Familier) Manifestation soudaine des qualités, d'un talent qu’on ignorait, chez quelqu'un.
- La publication de cette œuvre a été une révélation.
- (Religion) Manifestation directe de la pensée et de la volonté divines.
- […], les institutions nouvelles étaient devenues intangibles et l'idéologie qui fut construite pour les expliquer devint comme une foi qui sembla longtemps avoir pour les Français la valeur que la révélation de Jésus a pour les catholiques. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.III, Les préjugés contre la violence, 1908)
- Face à cette majestas absolue, irrévélable, la révélation de Dieu apparaît comme un voilement miséricordieux de cette majesté consumante. — (Emil Brunner, Dogmatique, t. 1: La doctrine chrétienne de Dieu, 1948, éd Labor et Fides, 1964, page 188)
- C'est là un élément important de la pensée islamique, […]. Il ne fallait rechercher la vérité que dans la Révélation divine. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- (Spécialement) (Christianisme) Enseignement direct ou inspiration par lesquels Dieu a fait connaître ses mystères, sa volonté, sa venue, etc.
- Oui, l’agonisant est plutôt esprit que matière ; voilà pourquoi, à l’heure suprême, les hommes les plus athées sont revenus aux croyances éternelles et aux vérités de révélation. — (Hubert Lauvergne, Les Forçats, J.-B. Baillière, 1841, édition Jérôme Millon, 1991, p.60)
- (Absolument) (Religion) Cette révélation divine ou la religion révélée elle-même.
- Ce sont d'abord les saints ayant foi en la révélation qui, prochainement et du jour au lendemain, disparaîtront tous de ce monde pour être transportés au ciel, sans laisser ici-bas aucune dépouille mortelle. — (Une station sur les côtes d'Amérique — II. New-York et la société américaine, dans La revue des deux mondes, 1862, p.197)
- (Par extension) (Religion) Les choses révélées elles-mêmes.
- Les révélations de saint Jean.
- (Religion) Communications supposées des païens avec leurs dieux.
-
abstention
- Action de s’abstenir, non-exercice d’un droit, refus de prendre part, d’intervenir.
- L'abstention de vote. L'abstention des électeurs.
- Ce qu’ils rêvaient, c’était l’abstention complète, la panique générale des fonctionnaires. Si toute administration régulière disparaissait, et s’ils étaient alors un seul jour les maîtres des destinées de Plassans, leur fortune était solidement fondée. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- On passerait d’une abstention passive à une abstention active et interactive. — (Antoine Buéno, No vote ! Manifeste pour l’abstention, 2017)
- L’expérience négative du mérite peut ainsi avoir un effet sur la participation au jeu politique : soit pour s’en exclure, avec l’abstention, soit pour s’engager dans des mouvements alternatifs ou extrêmes.— (Annabelle Allouch interviewée par Alice Raybaud « Le mérite est un mode de justification des inégalités très commode », selon la sociologue Annabelle Allouch, Le Monde, 2 septembre 2021)
- Résultat de cette action.
- Il y a eu, à ces élections, un grand nombre d'abstentions.
- Acte par lequel un juge s’abstient, se récuse lui-même.
- Attitude d’une personne se retenant à jouir d’un plaisir.
-
accourons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de accourir.
- Première personne du pluriel de l’impératif présent de accourir.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.