Dictionnaire des rimes
Les rimes en : aboli
Que signifie "aboli" ?
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- Mis hors d’usage ; réduit à néant.
- Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l’Inconsolé,Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie :Ma seule Étoile est morte, - et mon luth constelléPorte le Soleil noir de la Mélancolie. — (Gérard de Nerval, « El Desdichado », recueil ‘’Les Chimères’’, 1854)
- — Depuis le terrible choc qu’elle a reçu, expliqua enfin Pascal à voix basse, elle est ainsi : toute intelligence, tout souvenir paraît aboli en elle. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, chapitre III, G. Charpentier, 1893)
- Sur les crédences, au salon vide : nul ptyxAboli bibelot d’inanité sonore,(Car le Maître est allé puiser des pleurs au StyxAvec ce seul objet dont le Néant s’honore.) — (Stéphane Mallarmé, Sonnet en X, 1899)
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "aboli".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
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poursuivie
- Participe passé féminin singulier de poursuivre.
- L’audience étant poursuivie sur un simple acte, de deux choses l’une : ou il n’y a pas de reproches, et dans ce cas les parties, déposant leurs conclusions au fond, cherchent à tirer de l’enquête les preuves ou contre-preuves qu’elle peut fournir ; alors l’affaire marche au fond, comme si l’enquête n'eût pas eu lieu, sauf qu’on invoque les dépositions. — (Leçons de procédure civile par Boitard, publiées par Gustave de Linage, docteur en droit, 1865, page 470)
- Elle s’est poursuivie de la meilleure des manières avec la domination du quatuor Fabien Claude, Quentin Fillon Maillet, Anaïs Chevalier-Bouchet et Julia Simon, qui ont largement remporté le relais mixte, devant l’Italie et la Suède. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 9 janvier 2023, page 15)
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imparti
- Participe passé masculin singulier du verbe impartir.
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afféterie
- Manière précieuse de parler ou d’agir.
- Je pouvais être ravie par la vivacité de son sourire intelligent, la forme de ses yeux de chevreuil, un port de tête exceptionnellement fier, éloigné de l’afféterie. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, page 13)
- S’exprimant avec afféterie, petites façons précieuses, complimenteur sans arrêt. — (Paul Léautaud, Journal littéraire : Juin 1928-Février 1940, 1986)
- Non qu’il fût laid ou contrefait, mais il se dégageait de ses moindres attitudes une afféterie veule, une petitesse et un manque de conviction qui énervaient dès les premières minutes. — (Amélie Nothomb, Le Sabotage amoureux, Albin Michel, 1993)
- Il se rend compte qu’il a en face de lui un être « vrai », dénué de toute afféterie. — (Monique de Huertas, Louise de La Vallière, éditions Pygmalion/Gérard Watelet, Paris, 1998, page 42)
- Plus tard, beaucoup plus tard, c’est une femme, une très belle femme, —la seule que je connaisse à parler encore naturellement, sans affectation ni afféterie, le parigot populaire, idiome inventif, plein d’humour et de trouvailles langagières— qui emploiera devant moi ces expressions désignant la chance : « T’as le cul bordé de médailles ! », ou, encore plus étrange, plus ordurier aussi, « T’as le cul bordé de nouilles ! » — (Jorge Semprún, Le Mort qu’il faut, 2001, page 170)
- Employer le pluriel italien ne se fait plus guère, c’est plutôt de l’afféterie.— (« Tous les scénarii sont sur la table », Le Monde, 2021 → lire en ligne)
- L’afféterie du style.
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aguerri
- Qui est préparé à la guerre, au combat.
- Un des informateurs du patron —[…]– nous a refilé un tuyau d'importance. Deux malfrats aguerris et une petite frappe en devenir ont eu vent de la prochaine opération « sac à dos ». — (François-Xavier Dillard, Un vrai jeu d'enfant, Fleuve Noir, 2012, chap.6)
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écrit
- Recouvert de signes graphiques, se dit spécialement d’un papier, d’un parchemin, etc., sur lequel on a écrit ; antonymes : blanc, vierge.
- Ce n’est pas un papier blanc, c’est un papier écrit.
- Papier écrit des deux côtés.
- Inscrit, marqué, enregistré au moyen de l’écriture ; antonyme : oral.
- Une autorisation écrite.
- Demain, vous aurez une interrogation écrite.
- (Droit) Qui a une valeur juridique fondée sur la jurisprudence, un code, etc. ; antonyme : coutumier.
- C’est un pays de droit écrit.
- Marqué.
- Cet homme porte le malheur écrit sur son visage.
- Il portait son crime écrit sur son front, sa condamnation écrite sur le front.
- Mot exprimant le fatalisme.
- Il était écrit là-haut que ce jour-là, il me faudrait passer par toutes les émotions. Cette dernière fut si forte, que je ne trouvai rien à dire ; je restai assis, les bras croisés, attendant ce qui allait arriver. — (François-Auguste Biard, Deux années au Brésil, 1862)
- Qui suppose un travail de composition, de rédaction, rédigé, soutenu, littéraire.
- Quant à la forme, pas la moindre recherche ni même la moindre élégance; rien de la grâce ni de la finesse de son style écrit. Il parle pour se faire comprendre, voilà tout. — (Lemaitre, Les Contemporains,1885, p. 199)
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joli
- Qui a de la grâce, de l’agrément. — Note : Tend à se dire de ce qui est petit en son espèce.
- J'aurais pu […] accepter les offres engageantes des jeunes et jolies Mangavériennes, avoir là des enfants bronzés qui auraient grandi libres et heureux sous le chaud soleil de la Polynésie. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Et puis il y a Tanya. Elle est jolie Tanya. Pas crédible ni talentueuse mais jolie. Et en peau de bête. Tout le temps. Et puis parfois elle est nue. — (Palplathune, Tanya et les animaux de la jungle : Avis sur Sheena, reine de la jungle, sur le site SensCritique (www.senscritique.com), le 18 novembre 2011)
- Sa maison de campagne est très jolie.
- Un joli site.
- Un joli paysage.
- Un joli spectacle.
- (Sens figuré) Qui plaît par la gentillesse.
- Dire de jolies choses.
- Faire de jolis vers, une jolie chanson.
- Un joli geste.
- (Familier) Qui est plaisant.
- Le tour est joli, Le tour est plaisant.
- Il lui a joué un joli tour.
- Le joli de l’affaire est que…, Le plaisant le plus piquant de l’affaire est que…
- (Familier) Qui est avantageux.
- Le voilà maintenant dans une très jolie position.
- Il vient d’obtenir une assez jolie situation.
- (Ironique) (Familier) Se dit d’une personne ou d’une chose déplaisante, ridicule, pénible, etc.
- Vous tenez là de jolis discours.
- C’est joli de se faire attendre, de me parler de la sorte.
- Il vient de faire là quelque chose de joli.
- C’est un joli monsieur.
- Vous voilà tout trempé, vous êtes dans un joli état.
- Cette mauvaise nouvelle l’a mis dans un joli état.
- Mistingue.– De quel droit, monsieur, me retenez-vous prisonnier ?Lenglumé.– Ah ! je trouve ça joli, par exemple ! — (Eugène Labiche, L’affaire de la rue de Lourcine, 1857, Scène 4)
- D’ailleurs la nuit tombait, et l’on n’a pas encore réussi à établir par où tout ce joli monde s’est sauvé. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
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agui
- (Marine) Nœud appelé aussi nœud de chaise, aisé à défaire ; il forme une boucle qui ne peut se resserrer et s’utilise par exemple pour lier deux aussières.
- Le procédé est des plus simple : deux bouts de filin, munis d’un nœud d’agui, sont passées sous l'avant et l'arrière de la frêle embarcation. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
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agrandi
- Participe passé masculin singulier de agrandir.
- La pandémie n'empêche pas le fabricant d'autobus urbains Nova Bus-Volvo d'aller de l'avant avec une importante expansion: son usine de Saint-François-du-Lac au Centre-du-Québec va être agrandie au coût de 10 millions $ — (Agence QMI, « Nova Bus agrandit son usine de Saint-François-du-Lac », Le journal de Montréal, 13 novembre 2020)
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anthologie
- Recueil de morceaux choisis en prose ou en vers.
- Anthologie des écrivains du XVIe siècle.
- L’anthologie de poésie grecque.
- Pour éditer et faire le choix des textes de cette anthologie, Valiquette retient les services d’Edmond Labelle. — (Jacques Michon, Yvan Cloutier, Histoire de l’édition littéraire au Québec au XXe siècle, Volume 2 : Le temps des éditeurs 1940–1959, 2004)
- (Vieilli) Collection de fleurs.
- (Par analogie) Collection des meilleurs éléments d’un ensemble.
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antonymie
- (Linguistique) Caractère des mots qui sont de sens contraire.
- Comme pour les relations de synonymie, on ne peut parler de relations dʼantonymie que pour les expressions en usage au sein dʼune même communauté géographique de francophones. — (Béatrice Lamiroy, Les expressions verbales figées de la francophonie: Belgique, France, Québec et Suisse, 2010)
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agouti
- (Zoologie) Rongeur terrestre d’Amérique tropicale, du genre Dasyprocta.
- L’agouti est un rongeur, de la famille des caviens, dont on connaît trois espèces : l’agouti simple, l’agouchi et l’agouti huppé. Les agoutis sont de jolis animaux, de la taille et presque de la forme de nos lapins. — (Georges Haurigot, Excursion aux Antilles françaises, H. Lecène et H. Oudin, 1890, page 105.)
- L’agouti vit de graines de palétuvier jaune, de fruits d’icaque, de graines de pistolet, de racines de manioc, de patates, de bananes ; les heures de ses repas semblent être réglées : c’est ordinairement entre six et sept heures du matin et entre quatre et cinq heures du soir qu’on le voit manger. — (Félix Longin, Voyage à la Guadeloupe, Monnoyer, 1848, page 77.)
- (Zoologie) Gros rongeur d’Afrique tropicale, également appelé aulacode ou encore rat des roseaux, de nom scientifique Thryonomys swinderianus.
- La chair d’agouti est très prisée dans les restaurants populaires ou maquis ivoiriens. — (Jérémie Kouadio N’Guessan, Kouakou Kouame, Parlons baoulé : langue et culture de la Côte d’Ivoire, 2004)
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ironie
- (Rhétorique) Figure de rhétorique par laquelle on dit le contraire de ce qu’on veut faire entendre.
- Ce compliment n’est qu’une ironie.
- L’ironie abonde dans les lettres provinciales, dans les lettres persanes.
- Il a une grande facilité à manier l’ironie.
- Il y a un tour de Fiction, au moyen duquel la penſée ne doit pas être entendue littéralement comme elle eſt énoncée, mais qui laiſſe apercevoir le véritable point de vûe en le rendant ſeulement plus ſenſible & plus intéreſſant par la Fiction même. De là naissent l’Hyperbole, la Litote, l’Interrogation, la Dubitation, la Prétérition, la Réticence, l’Interruption, le Dialogiſme, l’Épanorthoſe, l’Épitrope, & l’Ironie ; celle-ci ſe ſoudiviſe, à raison des points de vûe ou des tons, en ſix eſpèces ; ſavoir, la Mimèſe, le Chleuaſme ou Perſifflage, l’Aſtéiſme, le Charientiſme, le Diaſirme, & le Sarcaſme. — (Encyclopédie méthodique : Grammaire et Littérature, tome second, Panckoucke / Plomteux, Paris / Liège, 1784)
- Le docteur Du Poirier lui avait dit que c’était un homme de plaisir et d’esprit, dominé par ce penchant infernal, le plus grand ennemi du trône et de l’autel : l’ironie. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Ces quatre sources sont 1° le besoin ; 2° le pléonasme ; 3° la métathèse ; 4° l’énallage. Parmi les figures de pensées, au nombre de dix-huit, il [Phœbammon] en distingue deux nées du besoin : l’aposiopèse et l’épitrochasmos ; six nées du pléonasme : la prodiorthose, l’épidiorthose, la procatalepse, la paralipse, la diotypose, l’épimone ; six nées de la métathèse : la prosopopée, l’éthopée, la figure appelée μιϰτόν, parce qu’elle tient de l’une et de l’autre, l’interrogation appelée έρώτησις, l’interrogation appelée πεύσις, et la prétérition ; quatre nées de l’énallage : l’ironie, la dubitation, l’allusion satirique, l’apostrophe. — (Étienne Gros, Étude sur l’état de la rhétorique chez les Grecs, Typographie de Firmin Didot Frères, Paris, 1835)
- Quelque citation latine banale de ci, de là, un aphorisme philosophique ou pédagogique, une ironie forcée mais acerbe, rehaussent son prestige. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Des figures de style comme l’ironie introduisent la possibilité que l’orateur dise autre chose que ce qu’il pense, qu’il use de détours, qu’il cache le fond de sa pensée, voire qu’il mente. — (Marie de Gandt, Sous la plume. Petite exploration du pouvoir politique, Éditions Robert Laffont, Paris, 2013, page 152)
- Attitude sarcastique par laquelle on regarde les autres de haut.
- Un malentendu existe entre lui et les simples mortels […] Il arbore superbement un scepticisme, un snobisme de décadence qui leur reste inaccessible et fermé. Son ironie naturelle les gêne et les déconcerte. Il est ennuyé, blasé […] — (Anatole Claveau, Le Tout-Paris, dans Sermons laïques, Paul Ollendorff, Paris, 1898, 3e édition, page 31)
- J’ai rêvé d’un ironiste qui, un beau jour, tout à coup, perdait son ironie. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Mon ironie, ce cynisme des eunuques volontaires, s'accompagne d'une fascination absolue pour les idées fixes des autres. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, page 15)
- Propos sarcastiques.
- Je serai là dans peu de temps. Quand je rallumerai ce feu, Arthur sera mort. C’est tout, c’est simple, ça se passe de vos ironies. — (Kaamelot, livre V, épisode 28, Exsecutor)
- Toutefois, dans son aveuglement judéophobique, il fait de cette ironie non pas un simple bon mot, fruit éphémère d'un jeu de manche rhétorique, mais une attaque en règle contre les Juifs de Rome. — (Philippe Borgeaud, À chacun sa religion, chapitre 11 de Exercices d’histoire des religions: Comparaisons, rites, mythes et émotions, textes réunis & édités par Daniel Barbu & Philippe Matthey, Boston : Brill, 2016, page 177)
- (Sens figuré) Ce qui, dans sa dérision ou sa contradiction, ressemble à une plaisanterie.
- Le lieutenant-colonel du Paty de Clam est en prison. Ô lendemains des jours de victoire. Du Paty de Clam est en prison, et dans la propre cellule de Dreyfus, pour comble d’ironie. — (Georges Clemenceau, Au Cherche-Midi dans L’Aurore, 3 juin 1899, en réunion dans Justice militaire, Stock, 1901, page 96)
- Il y a une grande ironie : on cherche la perle rare et on tombe sur quelqu’un de banal. — (Iegor Gran, Entretien avec Daniel Delattre, papyrologue : « Avec la technologie, on a l'impression de comprimer le temps », dans Charlie hebdo n° 1240 du 27 avril 2016, page 15)
- Ironie de l’actualité, le procès de l’Union des banques suisses (UBS) s’est ouvert au début d’octobre à Paris, pour démarchage illicite de clients français. — (Mathilde Damgé, Comment la France a raté le coche de la fin du secret bancaire suisse, Le Monde. Mis en ligne le 18 octobre 2018)
- Les cinquante titres récupèrent et déroutent, avec un zeste d’ironie et, parfois, avec un léger effet captieux, le lexique sur la pandémie de COVID-19, le vocabulaire et les syntagmes titrés dans les journaux.— (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d'intérieur illustrés, Créatique, Québec, 2020, page 8)
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accueillie
- Participe passé féminin singulier de accueillir.
- Arrivée dans la soirée à bord d’un avion militaire américain, la dirigeante a été accueillie à son arrivée par Joseph Wu, le ministre taïwanais des Affaires étrangères. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, page 4)
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naquit
- Troisième personne du singulier du passé simple de naître (ou naitre).
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suffit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de suffire.
- Son Diable amoureux, où la passion est kabbalistiquement analysée, suffit à lui assurer l’estime et la sympathie, non l’admiration des adeptes. — (Stanislas de Guaita, Essais de sciences maudites, tome 1 : Au seuil du mystère, 2015)
- Ainsi il se détache du monde et de la société, il se construit un univers qui se suffit à lui-même et qui, à force de se déconcrétiser et de se dématérialiser, se fige, se pétrifie pour n’être plus qu’une image, qu’une ombre idéalisée, une illusion, une chimère. — (Raymond Lauener, Robert Walser ou La primauté du jeu, 1970, page 201)
- Troisième personne du singulier du passé simple de suffire.
- Joint à la panique qui le tenaillait, cet effort suffit à l’épuiser : ce n’est pas impunément que vingt années durant on se laisse décalcifier par les travaux de bureau. — (André Benzimra, Le livre où rien n’était écrit, nouvelle, 1969)
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anatomopathologie
- (Médecine) Spécialité médicale et vétérinaire consacrée à l’étude des anomalies macroscopiques et microscopiques des tissus biologiques et des cellules pathologiques obtenus par prélèvement.
- Au moment où il est arrêté en juillet 1999, sous un motif fallacieux, Youri Bandajevsky est professeur d’anatomopathologie et recteur de l’Institut de médecine de Gomel. Il travaillait depuis dix ans sur la dégradation de l’état de santé des enfants vivant dans les territoires contaminés par la catastrophe de Tchernobyl. — (CRIIRAD, Le Pr Youri Bandajevsky effectue une tournée en France [1])
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abolie
- Féminin singulier de aboli.
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tri
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du trio.
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chérit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de chérir.
- Privilégiez le naturel et la simplicité. Cela comblera d’aise la personne qui vous chérit le plus. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 36)
- Troisième personne du singulier du passé simple de chérir.
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phénix
- (Mythologie) (Fantastique) Oiseau fabuleux qui, disait-on, était unique en son espèce, vivait plusieurs siècles et renaissait de ses cendres.
- Le phénix devint rapidement une figure familière dans les cercles paracelsistes, tout en suscitant des exégèses assez variées. — (Michael Maier, Sylvain Matton, Jacques Rebotier, Chansons intellectuelles sur la résurrection du Phénix, traduit du latin par M. L. L. M. (Monsieur L’abbé [Jean-Baptiste] Le Mascrier), Debure l’aîné, Paris, 1758, reproduction de J.-C. Bailly Éditeur, 1984)
- Autrement dit, le Phénix salamandrique habite dans le feu et il est l’âme iliastrique dans l’être humain. — (ibid.)
- Pour Paracelse, en effet, Adam et Ève existaient avant la chute dans un état de divine perfection qui est la « vie iliastrique » ; en revanche, après la chute, le corps de l’homme devint sujet à la corruption, et cet état correspond à la « vie cagastrique ». Toutefois au sein même de la vie cagastrique subsiste un résidu de la vie iliastrique. Ainsi y a-t-il dans l’homme à côté de l’âme cagastrique une âme iliastrique, qui correspond au phénix alchimique. — (ibid.)
- Jacques Gohory (1520–1576) insiste, en trahissant son vif intérêt pour la magie et son admiration pour Trithème, sur la signification alchimique du phénix. Après avoir décrit ce dernier d’après Pline et Albert le Grand, ainsi que le basilic, Gohory poursuit : « Je conclurai de tous ces mystères que dans les paraboles le Phénix, le Basilic, la Glaure [sic : hapax ?], la Mandragore, le Caméléon sont une même chose à propos de laquelle Roger Bacon écrit […] — (ibid.)
- Le phénix ce bûcher qui soi-même s’engendreUn instant voile tout de son ardente cendre — (Guillaume Apollinaire, « Zone », dans Alcools, 1913)
- Et je chantais cette romanceEn 1903 sans savoirQue mon amour à la semblanceDu beau Phénix s’il meurt un soirLe matin voit sa renaissance. — (Guillaume Apollinaire, « La Chanson du Mal-aimé », dans Alcools, 1913)
- (Sens figuré) Personne que l’on prétend être unique ou rare dans son espèce, que l’on trouve supérieure à toutes les autres personnes qui suivent la même carrière.
- Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. — (Jean de La Fontaine, « Le Corbeau et le Renard », dans Fables)
- On craignit, en recevant ce phénix berruyer, de ne pas dire des choses assez spirituelles, et naturellement on se gourma devant Mme de La Baudraye, qui produisit une espèce de terreur parmi la gent femelle. — (Honoré de Balzac, La Muse du Département, juin 1843-août 1844)
- (Botanique) Genre de palmiers de nom scientifique Phœnix[1].
- Je fus introduit par un laquais en petite tenue — habit noir sur pantalon gris fer — dans un hall jonché de peaux de bêtes, entre des floraisons excessives de phénix et de lataniers. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 28)
- (Agriculture) Variété de coq domestique du Japon dont les plumes de la queue sont très longues.
- Race de poules décoratives, originaires du Japon, de taille moyenne, à très longues plumes chez le coq.
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal fabuleux du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté sous la forme d'un oiseau aux ailes éployées, la tête tournée vers l’angle chef dextre, le bas du corps disparaissant dans un brasier appelé immortalité en héraldique. On doit toujours blasonner la couleur du brasier.
- D'azur au phénix d’or sur son immortalité de gueules, qui est de Sermaize-les-Bains de la Marne → voir illustration « armoiries avec un phénix »
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omis
- (Militaire) Personne qui n'avait pas été inscrite sur les listes de recrutement de l'armée.
- Omis dans la armées précédentes , 6. Peines contre les omis volontaires, 91, 93. N'a pas d'effet rétroactif sur 1831. — (Manuel portatif du recrutement de l'Armée contenant la Loi du 21 mars 1832)
- Un omis est un individu qui n'a pas été inscrit à temps sur les tableaux de recensement,... — (Loi du 7 août 1913 sur le recrutement militaire)
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mélodie
- (Musique) Suite de sons d’où résulte un chant agréable et régulier.
- La mélodie est, à la musique, ce que l’image et le sentiment sont à la poésie, une fleur qui peut s’épanouir spontanément. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Une recette, c’est comme une partition. La musicienne lit les notes qui se présentent à elle et, simultanément, elle en entend la mélodie : les voir c’est les entendre, avant même de les jouer. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 319)
- La basse-cour, les écuries, l’étable reportées dans les bâtiments de la faisanderie et cachées par des massifs, au lieu d’attrister le regard par leurs inconvénients, mêlaient au continuel bruissement particulier aux forêts ces murmures, ces roucoulements, ces battements d’ailes, l’un des plus délicieux accompagnements de la continuelle mélodie que chante la nature. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre dixième)
- Arrangement de sons, exécutés, entendus successivement dans un même air, par opposition à l’harmonie qui consiste dans l’accord de plusieurs sons exécutés, entendus simultanément.
- Le jazz c'est chiant en fait. Certes les musiciens touchaient leur bille mais les mélodies sont toujours pourraves. Ça ne raconte rien, seulement un enchaînement de notes sans histoire. Les musiques sans saveur ni paroles, c'est bon pour les ascenseurs. — (Paul Mettery, Palmaille: ou la stratégie du retour, BoD - Books on Demand, 2020)
- Les règles de la mélodie.
- La mesure est essentielle à la mélodie et ne l’est point à l’harmonie.
- Pièce de musique vocale avec accompagnement.
- Les mélodies de Fauré.
- (Par extension) (Poésie et prose) Qualité harmonieuse d’une suite de mots ou de phrases.
- La mélodie des vers de Racine.
- Chaque langue orale possède sa propre mélodie.
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abonnie
- Participe passé féminin singulier du verbe abonnir.
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détruit
- Participe passé masculin singulier de détruire.
- Terme ultime d’une interrogation à laquelle, comme d’habitude, Flaubert n’apporte pas de solution, mais à quoi Maupassant répond (et cela aussi c’est déflaubertiser) : le livre va au néant - ou au feu -, car l’ouvrage qui se feuillette tout seul dans “Le Horla” sera détruit dans l’incendie sur lequel se clôt le récit. — (Liana Nissim, Le Letture/la lettura di Flaubert: Gargnano del Garda, Gargnano del Garda, 7-10 aprile 1999, 2000, page 191)
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de détruire.
- On détruit, on nettoie, on re-détruit, on re-nettoie. — (Philippe Labro, journal CNEWS, 7 décembre 2018, page 6)
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paradis
- (Bible, Religion) Jardin de délices, d’éden.
- Dieu chassa Adam du paradis.
- (Bible, Religion) Selon certaines religions, lieu de bonheur éternel et de délices où vont les hommes bienheureux, les âmes des justes (parfois aussi les animaux), après leur mort.
- Les approches du bonheur sont, pour les vrais amants, comparables à ce que la poésie catholique a si bien nommé l’entrée du paradis, pour exprimer un lieu ténébreux, difficile, étroit, et où retentissent les derniers cris d’une suprême angoisse. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Les âmes de nos chastes fondateurs, […] et de ces sept saints qui se sont réunis les premiers pour le service du Temple sont troublées même dans les joies célestes du paradis. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Sous la première République, au moment même où toute l’Europe nous tombait sur le dos, c'est les curés qui ont excités la guerre civile en Vendée, fanatisant les paysans, les menant au combat, et leur promettant le paradis s'ils étaient tués. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 203)
- Des associations d’idées s’étaient, là-dessus, faites en lui naturellement, et bien malin eût été celui qui l’aurait pu convaincre que l’église est le vestibule d’un lieu de délices appelé « Paradis ». — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Et sais-tu ce que je me disais à l’instant, en t’apercevant, si gracieuse, qui cueillais les fleurs parmi la rosée du matin ? Que les jeunes Parisiennes, et même que les houris qui nous attendent au paradis sont, à coup sûr, moins belles que toi […] — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par extension) Lieu merveilleux, qui apporte le bonheur ; séjour délicieux, charmant, orné par la nature ou par l’art.
- […] le professeur Haug […] nous signala l’intérêt qu’il y avait à recueillir des ammonites et autres fossiles sur la Terre de Jameson ; ce paradis des géologues, côte Nord de L’Hurry Inlet, était à une vingtaine de milles de la station de Rosenving. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Cette île est un paradis perdu en pleine mer. - Ce magasin de jouets est un paradis pour les enfants. - Cette campagne, cette vallée, ce jardin est un paradis terrestre, est un vrai paradis, un petit paradis, un paradis.
- (Par extension) L’état le plus heureux dont on puisse jouir.
- Si je pouvais me réincarner, je serai plante, plus précisément coton. Car avec un peu de chance je finirai comme bonnet de sous-tif, le paradis quoi..... — (Erick Belot, Pensées, Passez....., BoD/Books on Demand France, 2010, page 37)
- (Architecture) Étage le plus élevé d’une salle de spectacle ou d’un théâtre.
- Les deux plus intrépides hurleurs qui se répondaient de l’orchestre au paradis, avaient cessé leurs cri. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- J’ouvrais les narines toutes larges pour humer l’odeur de gaz et d’oranges, de pommades et de bouquets, qui rendait l’air lourd et vous étouffait un peu. Comme j’aimais cette impression chaude, ces parfums, ce demi-silence !… ce froufrou de soie aux premières, ce bruit de sabots au paradis ! Les dames décolletées se penchaient nonchalamment sur le devant des loges ; les voyous jetaient des lazzis et lançaient des programmes. Les riches mangeaient des glaces ; les pauvres croquaient des pommes ; il y avait de la lumière à foison ! — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Trois rangées d’arcades superposées, et au-dessus un très haut mur avec les trous très nets où s’inséraient les poutres de la charpente qui faisaient le paradis, les septièmes loges. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- (Jeux) Dernière case du jeu de la marelle, celle où l'on a gagné.
- Quand j’arrivais au « paradis » , c’était vraiment le paradis. — (Marie Cardinal, Les mots pour le dire, Le Livre de Poche, page 76)
- (Antiquité) Jardin d'agrément.
- Arsame promit de nous conduire à la fête de Milyta, et nous invita à diner pour le lendemain à son paradis, avec une autre de ses maîtresses. — (Étienne-François de Lantier, Voyages d’Anténor en Grèce et en Asie avec des notions sur l’Égypte, Paris : Belin & Bernard, an VI, 2e édition, tome 3, pages 25-26)
- Les satrapes (gouverneurs des satrapies, régions de l'Empire perse) se sont mis à imiter le roi en bâtissant des jardins dans leur palais que les grecs ont nommé "paradeiso", qui veut dire "paradis". Un satrape de Babylone, entre l'époque d'Hérodote et celle d'Alexandre le Grand, aurait très bien pu bâtir un jardin dans le palais royal, en s'inspirant à la fois des paradis perses et des jardins assyriens. — (Les Jardins suspendus de Babylone, site http://lemondeantique.org, lu le 14-10-2014)
- (Beaujolais) Jus qui coule du pressoir avant même sa mise en action. Ce jus donne un vin de beaujolais particulièrement alcoolisé.
- On appelle “paradis”, en Beaujolais, le premier jus qui sort du pressoir. Le paradis est d'ailleurs un vin tout à fait délicieux. — (Édouard Brasey, L'effet pivot, Éd. Ramsay, 1986)
- (Marais poitevin) Jardin, verger planté d’arbres fruitiers.
- Elle savait un peu conduire, maintenant ; sans trop de peine, elle gagna la conche Saint-Jean, tourna au premier fossé et alla aborder dans un pré planté d’arbres fruitiers, dans un paradis pour appeler les choses par leur vrai nom. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 130)
- Et faible encore, la poitrine sifflante, le cœur défaillant, elle s’aventura jusqu’au pré paradis nouvellement acquis que les grandes eaux baignaient. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 173)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.