Dictionnaire des rimes
Les rimes en : abattant
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "abattant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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impliquant
- Qui implique.
- « Mais l’approbation est une notion beaucoup moins impliquante que le soutien », analyse Bruno Jeanbart, de l’institut OpinionWay. — (« Les Français souhaitent la fin des grèves », Figaro.fr, 22 octobre 2010)
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affadissant
- Qui affadit.
- Cuisine affadissante.
- (Sens figuré) Éducation affadissante.
- De ce jour, commença rue Saint-Gilles un de ces drames bourgeois qui attendent encore leur Molière, drames d’une vulgarité désespérante et d’un affadissant réalisme.’’ — (Émile Gaboriau, L’Argent des autres , 1874)
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aisément
- D’une manière aisée.
- J’en viendrai aisément à bout.
- Je veux des chaussures que je puisse mettre aisément.
- Travailler aisément.
- Faire aisément des vers.
- Il change aisément d’avis.
- Vivre aisément.
- Ce cheval va aisément.
- Ce caractère soudain, intuitif, de la «découverte» gœthéenne, peut évidemment être aisément reproché au poète. — (Maurice Elie, Lumière, couleurs et nature, 1993)
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pénétrant
- Qui pénètre.
- Le ciel était nuageux, l'humidité pénétrante. Entre des éclaircies de soleil, des averses tombaient. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, p.255, 86e éd., Plon-Nourrit & Cie)
- Le sel est caustique et pénétrant.
- Liqueur pénétrante.
- Odeur pénétrante.
- Il fait un froid pénétrant.
- (Médecine) Qualifie une plaie qui pénètre dans une cavité du corps, dans la poitrine, dans le ventre.
- (Sens figuré) Qualifie une intelligence vive, qui approfondit promptement les choses difficiles.
- Tous nos étudiants de japonais nous ont apporté une aide considérable par leurs questions franches et pénétrantes. — (Reïko Shimamori, Grammaire japonaise systématique, Paris, Jean Maisonneuve, mars 2000, 2e édition, page x)
- Être pénétrant, avoir l’esprit pénétrant.
- (Sens figuré) Qualifie un regard qui peut lire, deviner, apercevoir ce que les personnes qu’il regarde ont dans l’esprit ou dans le cœur.
- Et pourquoi cela, Madame ? demanda Charles IX en fixant sur sa mère son œil vitreux qui, dans certaines occasions, devenait si pénétrant. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Elle sentait bien qu’il ne l’aimait pas, qu’il en était très loin, au delà même de l’indifférence ; et elle était assez pénétrante pour démêler sous sa politesse quelque chose qui ressemblait plutôt à de l’aversion. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Des yeux trop pénétrants se posèrent sur ceux du jeune homme […] — (Joseph Kessel, L’équipage, Gallimard, 1969, page 92)
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méchant
- Mauvais, contraire de bon.
- De méchante humeur, de mauvaise humeur.
- Après le souper elle joua au quinze, elle perdit de mauvaise grâce, paya de plus mauvaise grâce encore, & se coucha de fort méchante humeur. — (Pierre-François Godard de Beauchamps, Funestine, dans Le Cabinet des fées, ou collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux, volume 31, Barde, Manget & Cie / Cuchet, Genève / Paris, 1786, page 35)
- Faut croire qu’il avait le réveil bien méchant, cet animal-là ; car, au premier mot que j’essayai de lui dire, il se mit à tirer son sabre… — (Alphonse Daudet, Le Prussien de Bélisaire, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 68)
- Ce jour-là, l’ancien garde-du-corps semblait moins disposé que jamais à lier conversation avec son perruquier. Il s’était réveillé de fort méchante humeur ; sa maigre figure était rigide, ses yeux gris restaient fixés droit devant eux, ses sourcils avaient l’air de deux accents circonflexes, et son nez d’aigle était plus pincé que d’habitude. — (André Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875)
- Il a une méchante mine, il a mauvaise mine.
- (Québec) Sentir méchant : Sentir mauvais.
- (En parlant de choses) Qui ne vaut rien dans son genre, qui est maigre ou insuffisant, de mauvaise qualité ou dans un état déplorable, minable, miteux. Note : Dans cette acception, il précède toujours le nom.
- Et le petit appartement de l’abbé, tendu d’un méchant papier neuf et carrelé de rouge, fleurait la tombe. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Le voyageur qui s’embarque sur le méchant petit bateau qui fait trois fois par semaine le service entre Algésiras et Tanger, jouit à mesure que tourne l’hélice d’un spectacle véritablement beau. — (Wladimir d’Ormesson, La Question de Tanger in La Revue de Paris, 1922)
- À l’entrée du carrefour se trouvait un méchant groseillier sur lequel séchaient des guenilles. — (Honoré de Balzac, La Comédie humaine : Scènes de la vie à la campagne : Le Médecin de campagne, 1833, page 8)
- Des chenets à 3.000 francs comme occasion et un dîner composé d’un méchant poulet grillé, voilà ce que nous a rapporté notre journée de Rouen ; et par là-dessus, la rentrée dans la capitale de tous les Rouennais de Paris a amené un retard de deux heures au train. — (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1880, page 69)
- Et les méchants petits meubles d’hôtel, en pitchpin verni, mal d’aplomb sur des jambes trop grêles ! — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- Le tout en assez mauvais état, comme le méchant bout de tapis par terre, les chaises paillées et les rideaux en faux Gobelins qui avaient cet aspect définitivement poussiéreux et passé qui enlève tout courage pour en entreprendre le nettoyage. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs : nouvelles, 1945, page 121)
- (En parlant d’une personne du point de vue de sa fonction) Sans valeur, incompétent.
- Un méchant orateur.
- Un méchant avocat.
- Dites donc une fois pour toutes que c’est l’homme qui honore la fonction, et qu’un bon ouvrier rend plus de services à la société qu’un méchant écrivain. — (Marie Roch Louis Reybaud, Jérôme Paturot à la recherche d’une position sociale, 1844)
- (En parlant de traits ou d’attributs psychologiques) Qui ne remplit pas correctement sa fonction, défectueux.
- Est-ce Vienne ou Valence qu’habite Mlle Sophie de Rivières ? Ma méchante mémoire m’a tenu incertain entre ces deux villes ; mais nous n’avons pris terre ni dans l’une ni dans l’autre. — (M. de Guérin, Correspondance, 1837)
- (En parlant d’événements) Qui provoque des désagréments, des ennuis, désagréable, déplaisant, pénible.
- La mer est méchante ce matin, les plaisanciers ne sortent pas.
- — Si les chemins sont aussi méchants que l’an dernier, dit-elle, on ne pourra pas aller à la messe de minuit. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Diable ! Diable ! Voilà une méchante affaire […] mais tout cela pourra faire chez moi un esclandre. — (Alfred de Vigny, Chatterton, iii, 4, 1835)
- En un instant, il fut entouré par une bande de jeunes boutiquiers qui ne demandaient qu’à lui faire un méchant parti. — (André Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875)
- Les événements les plus graves ont souvent leur source dans de méchants petits hasards de rien du tout.— (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- (Québec) De mauvais goût.
- Cette soupe est méchante.
- Pas mangeable, c’te mousse-là ! C’est pas qu’est ben méchante, est pas agréable au goût, that’s all. Pourtant, en-dessous, c’est bon, c’est à se licher les babines… Même si tu t’étouffes avec un gros morceau envalé de travers, t’en crèveras pas, ça t’apprendra à perdre patience, avance ta montre tandis que c’est encore le temps. — (Jean-Marie Poupart, Chère touffe, c’est plein plein de fautes dans ta lettre d’amour : Roman, Éditions du Jour, 1973)
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accessoirement
- D’une manière accessoire.
- Les harkis n'étaient « administrativement » que des hommes accessoirement armés et équipés pour participer à des tâches secondaires locales […]. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, p.171, France-Empire, 1963)
- Pour le peuple rural, et accessoirement les "demoiselles" et jeunes "messieurs" de la campagne, ce lieu était l’Assemblée. Pour le peuple urbain et accessoirement le bourgeois venu "s’encanailler", c’était le Bal Public en salle (on l’a décrit plus haut). — (Alain Pauquet, La société et les relations sociales en Berry au milieu du XIXe siècle, 1998)
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temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
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quittant
- Participe présent de quitter.
- C’était une journée de solitude glorieuse pour le jeune garçon qui, épuisé mais heureux s’apprêtait à désaccastiller, quand soudain, quittant les véhicules alignés au dessus de la plage déserte, un petit groupe d’hommes se laissa glisser le long du mur de remblai. — (Christophe Thierry, Trous noirs, 2018, page 114)
- Le ferrmier Hourdequin était allé déjeuner à Cloyes, au sortir de la messe, on avait nocé très tard, et les deux garçons arrivaient seulement, ne se quittant plus. — (Émile Zola, La Terre, première partie, chapitre IV)
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surement
- De manière sure ; certainement.
- Il a surement bu la tasse en se baignant.
- (Dans un sens affaibli et par antithèse exprimant l’incertitude) Probablement, sans doute.
- Il a encore surement fait une erreur.
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brutalement
- Avec brutalité ; violemment.
- Reprenez tout ce sang de qui la lâcheté a si brutalement souillé la pureté. — (Pierre Corneille, Horace V, 1)
- Soudainement ; de manière inattendue.
- D'un seul coup, brutalement, le flotteur gauche s'engagea. Je fus emmené dans un « cheval de bois » à gauche, que je pus contrecarrer quelque peu en accélérant. — (Jean Mermoz, Mes Vols, Flammarion, 1937, page 62)
- Il hocha la tête, soupirant, s’avouant très bas, que peut-être il eût préféré que Jeanne noçât sans rien lui dire, plutôt que de l’abandonner brutalement ainsi. — (Joris-Karl Huysmans, En ménage, Paris : chez Charpentier, 1881 ; édition critique de Gilles Bonnet, Librairie Droz, 2005, p. 254)
- Pris d’un zèle soudain, il redéposa son fardeau dans la camionnette, bondit à son volant, et dégagea le véhicule avec une telle brusquerie, qu’un conducteur, trop serré, freina brutalement, et l’agonit d'insultes. — (Serge Montigny, Meurtres pour dames, Librairie des Champs-Élysées, 1978, chapitre VIII)
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affichant
- Participe présent du verbe afficher.
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permettant
- Participe présent de permettre.
- Parallèlement à la rivière, afin de régulariser le cours de l’eau, les paysans ont d’abord creusé puis cimenté un canal de dérivation équipé de batardeaux, ouvrages permettant de régler le débit de l’eau. — (Michelle Jeanguyot, Nour Ahmadi, Grain de riz, grain de vie, CIRAD/Magellan & Cie, 2002, page 55)
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éventuellement
- D’une manière éventuelle.
- Une bureaucratie manie beaucoup de petits papiers, éventuellement des armes. Elle est surtout un groupe d'hommes hiérarchiquement organisés. C'est à l'équilibre psychique des hommes qui composent cette machine centrale qu'on doit s'intéresser. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 53)
- Notre premier objectif final était de produire un cédérom interactif de la Bible Porta qui puisse être éventuellement commercialisé et qui de ce fait doit être multiplate-forme même si le produit de base est établi sur Macintosh. — (Danielle Mincio, La mise en valeur des anciens documents écrits par la création de cédéroms dans les bibliothèques, dans Multimédia et construction des savoirs: actes du colloque tenu à Besançon les 25-28 mai 1999, Presses Universitaire de Franche-Comté, 2000, p.297)
- (Québec) À la fin, finalement, tôt ou tard
- Nous allons y arriver éventuellement.
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simplement
- Sans complication.
- L’action de cette pièce est conduite simplement.
- Seulement.
- S'il n'y a aucun signe plessimétrique ou stéthoscopique indiquant une lésion superficielle du poumon, et si la respiration est simplement affaiblie, on ne peut guère hésiter qu'entre l'existence d'indurations centrales ou disséminées et un état emphysémateux du poumon. — (Commentaire sur De l'auscultation plessimétrique, du docteur Noël Gueneau de Mussy (article paru dans L'Union médicale, 1976, n° 83, 85 et 87), publié dans Archives médicales belges, 1876, vol. 10, page 198)
- Mais aussi parce que nous nous trouvons à la veille d’une tragédie. L’angoisse monte, celle de perdre nos proches, ou simplement celle de mourir. — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)
- Avez-vous jamais rien vu qui paraisse plus contraire [les lois de l’Évangile et les lois du monde] ? Et cependant, quand je vous dis que nos pères ont accordé ces choses, vous me dites simplement que cela vous étonne. — (Blaise Pascal, Les Provinciales, VII, 25 avril 1656)
- […] mais dans la pensée que ce n’est pas votre faute [si je n’ai pas reçu vos dernières nouvelles], je ne fais simplement que me plaindre de l’infidélité de nos courriers […] — (Marquise de Sévigné, Lettres de Madame de Sévigné, 21 (À Ménage, 19 août 1652))
- Mais Longin ne fut pas simplement un critique habile, ce fut un ministre d’État considérable […] — (Nicolas Boileau-Despréaux, Traité du sublime, Préface)
- D’une manière simple, sans recherche, sans ornement.
- […] la tristesse doit parler simplement, si elle veut nous intéresser […] — (César Chesneau Dumarsais, Traité des Tropes, 1730, II, 9 (L’Hypotypose))
- On s’accoutume à bien parler en lisant souvent ceux qui ont bien écrit ; on se fait une habitude d’exprimer simplement et noblement sa pensée sans effort. — (Voltaire, Correspondance générale : À Mme Dupuy, 20 juin 1756)
- S’il [Marivaux] ne pouvait se résoudre à dire simplement les choses même les plus communes, du moins la facilité avec laquelle il parlait de la sorte, semblait demander grâce pour ses écrits […] — (Jean le Rond D’Alembert, Éloge de Marivaux)
- Sitôt que la petite maison de Mont-Louis fut prête, je la fis meubler proprement, simplement, et retournai m’y établir, ne pouvant renoncer à cette loi que je m’étais faite, en quittant l’Ermitage, d’avoir toujours mon logement à moi : mais je ne pus me résoudre non plus à quitter mon appartement du petit château. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre X)
- Mais, madame, vous serez la seule, à cette fête, mise aussi simplement […] — (Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, Les Veillées du château, tome I)
- Naïvement, sans détour.
- Elle était heureuse simplement, sans réflexion et sans autre désir que celui de voir son bonheur durer éternellement. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Bonnement, sans finesse.
- C’est un bon homme, il y procède simplement.
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admirativement
- D’une manière admirative.
- Témoin les possibilités prodigieuses du diamant flottant et de son aimant, dont le narrateur décrit minutieusement et admirativement le fonctionnement. — (Thierry Hentsch, Le temps aboli : l’Occident et ses grands récits, 2005)
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aboutissant
- (Extrêmement rare) Qui aboutit en un lieu, en parlant de voiries.
- Cette maison, revêtue d’ardoises, se trouvait entre un passage et une ruelle aboutissant à la rivière. — (Gustave Flaubert, Trois Contes, 1877)
- J’ai donc repris la file des passants qui s’engageaient dans une des rues aboutissantes et nous avançâmes par saccades […] — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932, éd. mars 1942, page 155)
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contenant
- Qui contient.
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diffamant
- Qui diffame.
- Discours diffamant.
- Paroles diffamantes.
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adossement
- État de ce qui est adossé.
- L’adossement d’une maison contre un coteau, à un coteau..
- Les points particuliers à examiner sont l'adossement de constructions neuves à un immeuble classé, la constitution des servitudes légales, puis des servitudes conventionnelles. — (Robert Brichet, Le régime des monuments historiques en France, 1952)
- (En particulier) (Architecture) État ou mise en place d’un ouvrage contre un autre.
- adossement d'un conduit de cheminée contre un mur.
- (Finance) Garantie à terme pour mieux certifier le remboursement du principal d’un emprunt.
- Selon la nature du contrat (location de titres, subrogation, nantissement, hypothèque….) permettant de déterminer la cessibilité éventuelle, conditionnelle ou immédiate, ou l’incessibilité assortie de clauses de mise à disposition, l'adossement sera l’ultime moyen de compenser l'éventuelle défaillance de l’offreur d’un ados.
- (Relations internationales) Activité de conseil et de suivi assurée par des consultants extérieurs pour mener à bien des projets de développement.
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abréviativement
- (Vieilli) (Rare) Par abréviation.
- Mater aurait été mis là abréviativement pour mater sacrorum. — (Société historique, littéraire et scientifique du Cher, Bourges, Mémoires de la Société historique, littéraire et scientifique du Cher, 1876)
- – Gomme ?… Curaçao ?… Quoi ?… me demanda abréviativement le glorieux soldat. — (Octave Mirbeau, Les vingt et un Jours d’un neurasthénique, Fasquelle, Paris, 1901)
- En dehors du culte de Mars qui y conserva son principal sanctuaire, le Champ, comme on l'appelait abréviativement , fut le lieu des exercices ou divertissements qui exigeaient plus d'espace que n'en offraient les bâtiments couverts, […]. — (Auguste Castan, Le Champ-de-Mars de Vesontio, dans Mémoires de la Société d'émulation du Doubs, séance du 8 mars 1869, page 16, 4e série, volume 5, 1970)
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académiquement
- D’une manière académique, conformément aux usages, aux traditions de l’académie.
- Le moment est enfin venu de penser académiquement d’abord et d’ordonner les institutions selon les principes du sens commun. — (Claude Corbo, Jean-Pierre Couture, Repenser l’école: une anthologie des débats sur l’éducation au Québec de 1845 au rapport Parent, 2000)
- Avec contrainte, avec emphase, sans simplicité, sans naturel.
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mettant
- Participe présent de mettre.
- Vous aviez été mon nourrisson, car votre mère était morte en vous mettant au monde. — (Alexandre Dumas, Les Deux Diane, 1847, chapitre 1)
- Lorsqu’on commence à les décontenir, ces pré-adolescents trouvent d’autres dispositifs de contention, par exemple en se mettant dans des cartons, dans des tunnels de jeu, moments où ils montrent qu’ils peuvent reprendre à leur compte cette expérience psychosomatique qu’est la contention. — (Maurice Berger, Voulons-nous des enfants barbares ?, 2013)
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aboutement
- (Construction, Marine) Assemblage de plusieurs pièces mises bout à bout avec un ou des éléments de liaison.
- Les raccords d’aboutement de diagonales sollicitées à la traction doivent être construits pour résister aux efforts de traction à envisager. — (René Vitton, Bâtir: manuel de la construction, 1996)
- (Télécommunications) Mise en relation de deux lignes sans interrompre la connexion.
- En fait par rapport à un transfert, l'aboutement se fait au niveau de la carte vocale, alors que lorsque le serveur vocal transfère l'appel, un aboutement est aussi effectué, mais au niveau de l'autocommutateur. — (site www.e-rezo.com)
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allant
- Qui aime à aller et venir ; qui montre de l’activité.
- Je ne t'ai pas trouvée bien allante, ma chérie. Ce qui te soucie n'est pas trop grave, j'espère ! — (Pierre Lemaitre, Le Silence et la Colère, Calmann-Lévy, 2023)
- Je crois bien que, sous ses airs allants et vigoureux, il était faible et influençable. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 117)
- Au temps de ma jeunesse allante et vagabonde,J’ai goûté l’hydromel avecque Kunégonde,Et le vin de groseille et des ersatz aussi… — (Albert Truphémus, Poème aux nobles vins d’Algérie, paru dans La Parenthèse n°36 de mai 1934)
- (Sens figuré) (Par analogie) Motivé.
- [Titre] Peu allante sur l’élargissement, l’UE soutient les Balkans face à la pandémie — (Jean-Pierre Stroobants, Peu allante sur l’élargissement, l’UE soutient les Balkans face à la pandémie, Le Monde. Mis en ligne le 7 mai 2020)
- (Sports hippiques) En parlant d'un cheval dans une course, impétueux, brillant, qui tire, qui va plus vite que ne le voudrait son cavalier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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clignotant
- Qui clignote, qui s’ouvre et se ferme alternativement.
- Tout lui coûtait un effort. Perpétuellement somnolent et perpétuellement obligé d’agir, il ne sortait pas de la mauvaise humeur découragée et baillante [sic : bâillante] d’un serviteur tiré de son repos avant l’heure. Il avait la vue clignotante, l’accentuation hésitante, les jambes flanchantes. Le marasme le rongeait. Comment guérir ? — (Edmond Picard, « La Veillée de l’huissier », in Scènes de la vie judiciaire, Paul Lacomblez, Bruxelles, 1893)
- […] le vieux souriait, et, dans sa figure madrée, plissée de rides, creusée de sillons, embroussaillée de poils, ses petits yeux vifs et clignotants brillaient étrangement. — (Louis Pergaud, « La Vengeance du père Jourgeot », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Qui clignote, qui s’éteint et se rallume alternativement.
- À la tombée de la nuit, les rues s’illuminent des lumières magiques des guirlandes et étoiles clignotantes. — (My Anh, Hô Chi Minh-Ville scintille aux couleurs de Nöel [sic], lecourrier.vn, 20 décembre 2020)
- Nous venons de croiser un feu clignotant.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.