Dictionnaire des rimes
Les rimes en : abîmons
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "abîmons".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
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rayon
- Ligne rectiligne qui part d’un centre et va en divergeant.
- (Géométrie) Segment de droite joignant le centre d’un cercle ou d'une sphère à tout point de la circonférence, représentant la moitié du diamètre.
- On appelle rayon, toute droite CA menée du centre à la circonférence, et diamètre, toute droite DB, qui passe par le centre et qui se termine de part et d'autre à la circonférence. On voit immédiatement par la génération du cercle que tous les rayons sont égaux. — (Cours de mathématiques, par Charles Bossut, membre de l'Institut National des Sciences et des Arts, etc., tome 2, Paris : chez Firmin Didot, an IX, page 7)
- Si l’on piquait la pointe d’un compas à l’emplacement de Rhages, Vezzano était, de tous les points du territoire d’Orsenna, celui qui s’inscrivait dans le cercle de rayon le plus court. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
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adulation
- Action d’aduler.
- Je ne regimbai point contre des adulations qui ne pouvaient plus en aucun cas me faire changer d’avis ; je les accueillis comme la naïve expression du médiocre avait rendu le goût indulgent et émoussé le sens acéré des choses supérieures. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 212)
- Sous les gouvernements autoritaires, comme le premier Empire, l'Etat s’en est servi pour contraindre le clergé catholique à la soumission la plus humiliante, aux adulations les plus basses, même à un rôle répugnant de policier, en usant contre les ministres des cultes récalcitrants de moyens coercitifs violents. — (Discours d’Émile Combes à Auxerre, 4 septembre 1904)
- L’adulation atteignait un tel niveau que la moindre critique émise par des journalistes ou commentateurs politiques était vivement vilipendée. — (Le Journal de Montréal, 4 octobre 2020)
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adduction
- (Technique) Action d’amener.
- L’adduction des eaux d’une source.
- La privatisation de la gestion des réseaux d’adduction d’eau est l’une des solutions pour relancer ce secteur. — (Samuel Badinga, Le Congo-Brazzaville existe-t-il encore ?, 2009)
- Place à une nouvelle architecture électrique redondée, de nouveaux groupes électrogènes, une double adduction réseau vers Londres et bien sûr le refroidissement OVH « in-house », soit la panoplie classique du datacenter OVH. — (Lionel Deny, Revue des datacentres 2019, step 4 : Erith, Royaume-Uni, Europe du Nord, Blog OVH, 17 octobre 2018 → lire en ligne)
- (Anatomie) Action des muscles adducteurs.
- Rapprochement d’un membre vers l’axe sagittal du corps.
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accroupissons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de accroupir.
- Première personne du pluriel de l’impératif de accroupir.
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accordéon
- (Musique) Instrument à vent, composé d’un soufflet permettant le déplacement de l’air et de touches permettant des changements de tonalité, le son est produit par un système d’anches libres. Il dispose de deux claviers : l’un pour le chant à main droite, l’autre pour l’accompagnement à main gauche.
- Godefroid put arriver assez à temps au passage Vivienne pour acheter, avant que la boutique ne fermât, un magnifique accordéon qu’il fit partir devant lui pour M. Bernard, en en indiquant l’adresse. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- Un seul esquimau, Émile, dont j'ai pris la photographie en 1926 jouant de l’accordéon aux côtés de sa jeune femme, est mort d'un accident de chasse. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les Mangaréviens, qui chantaient harmonieusement, se servaient fort mal de la mandoline et de l’accordéon, et jadis leurs instruments préférés pour les danses étaient les tambours en bois. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Dans le Paris des RépubliquesL’accordéon nostalgiqueA semé bien des musiquesDont il reste des échos. — (Jean-Roger Caussimon, Paris jadis, 1977)
- Il y avait un chanteur qui s'accompagnait d'un accordéon, un joueur de guitare et un mandoliniste le secondaient. Les airs que le trio interprétait étaient tantôt gais et entraînants, tantôt plus langoureux […]. — (Richard Dourdea, Une année très particulière, éd. Le Manuscrit, 2006, page 258)
- La syntaxe moderne nous a déjà habitués à considérer la proposition comme un nexus, un noyau, fonctionnant à la manière d'un accordéon dont les éléments sont extensibles ou comprimables à volonté. — (Cahiers de lexicologie, 1961, volume 2, page 48)
- (Par analogie)
- On avançait lentement, en titubant aux cahots du train. Au dernier coude du couloir, à l’instant que le professeur allait s’élancer dans cette sorte d’accordéon qui relie un wagon à l’autre, une secousse plus forte le chavira — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
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accentuons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accentuer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accentuer.
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accoutrons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accoutrer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accoutrer.
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précision
- Recherche d'exactitude de netteté dans la pensée et dans l’expression, par accumulation de détails, de distinctions, d'explications, de preuves.
- C’est un homme qui s’exprime, qui écrit avec une grande précision.
- Cet ouvrage est un modèle de précision.
- Justesse ; exactitude dans l’action ; détermination stricte.
- — Voici la mairie ! dit Omer. Nous ne nous sommes pas pressés ; nous n’avons demandé de renseignements à personne, et nous arrivons avec la précision d’une éclipse. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 108)
- Jusque-là, nous avions navigué avec une grande sûreté : le poste de Fernando de Noronha et le bâtiment Cigogne firent des relèvements avec beaucoup de précision. — (Jean Mermoz, Mes Vols, Flammarion, 1937, page 69)
- Le bruit du bombardement au-dessus de l’abri devient formidable. Les obus tombent sur la Chancellerie avec une précision inquiétante. — (Georges Blond, L'Agonie de l'Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 319)
- Les estimations furent faites avec toute la précision possible.
- Il s’inclina devant les précisions qui lui étaient données.
- Information supplémentaire pour préciser.
- Je voudrais vous donner quelques précisions.
- (Informatique) En reconnaissance des formes et recherche documentaire, fraction des retours qui sont pertinents.
- (Physique) Mesure de l’aptitude à distinguer des valeurs très voisines. Étroitesse de l’accord entre les résultats obtenus en appliquant le procédé expérimental à plusieurs reprises dans des conditions déterminées.
- Il ne faut pas confondre précision et exactitude : une mesure précise permet d’obtenir un plus grand nombre de chiffres significatifs, mais peut très bien être erronée.
- (Cartographie) Qualité d’une carte dont l’erreur cartographique est faible[1].
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acculturons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acculturer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acculturer.
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adjuration
- Action d’adjurer, formule qu’on prononce dans les exorcismes.
- Lorsqu'elle eut achevé et préparé le cercle de la manière qu'elle le souhaitait, elle se plaça et s'arrêta au milieu, où elle fit des adjurations, et récita des versets de l'Alcoran. — (Les Mille et Une Nuits, traduction Antoine Galland,1704. Le nuit)
- D’une manière générale, il signifie prière instante.
- … a déclaré Asa, le visage illuminé d'une pathétique adjuration. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
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chanson
- (Musique) Texte mis en musique, divisé en strophes ou couplets, avec ou sans refrain.
- Lui-même, à son dernier congé, en plaisantait devant moi, d’être un gradé de la marine qui, comme le petit navire de la chanson, n’avait ja-ja-jamais navigué. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 151)
- Les paroles d'une chanson. — Noter, composer une chanson.
- On a fait des chansons sur lui. Il met tout en chanson.
- Ce texte chanté. — Note : Ce mot implique, par rapport à chant, un côté frivole et léger.
- Ce qu’elle chantait – ah ! la fatale et maudite chanson ! –, c’était une vieille romance larmoyante et tendre, pareille à celles que les aveugles nasillent dans les rues. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- Une blonde qui possédait des nichons et une nuque inoubliables a cru bon de venir rompre le silence de l’écran par une chanson où il était question de sa solitude. — (Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches], Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932, éd. 1942, page 159)
- Les ivrognes, maintenant accoudés au comptoir, braillaient une chanson dont ils n’avaient retenu que quelques paroles. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Et, pour égayer le voyage, les chansons bientôt fusèrent d’elles-mêmes. Les notes joyeuses retentissaient au loin sur la terre nue […] — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Car la chanson a été importante dans le dispositif d'une subversion politique qui, tout compte fait, a peut-être plus avancé par le 45 tours que par le tract, par le mange-disques que par le cocktail Molotov. — (Bertrand Dicale, « Subversion », dans le Dictionnaire amoureux de la chanson française, Éditions Plon, 2016)
- (Par extension) Ce texte et sa partition imprimés.
- « On la vend deux sous, paroles et musique ! » clamait la bonisseuse, tendant sa chanson à la ronde. — (Roland Dorgelès, Au beau temps de la Butte, 1949)
- Chanson de geste, poème épique du Moyen Âge.
- La chanson de Roland.
- (Sens figuré) (Familier) Propos futiles, sornettes, discours ou raison frivole.
- Tout ce qu’il vous dit là est une chanson. Il nous conte des chansons. Je ne me paie pas de chansons.
- Chansons, chansons ! Je ne vous écoute point. Chansons que tout cela !
- Il y a plus d’un mois que vous lui chantez cette chanson-là ; mais elle n’est pas si bête que de vous écouter. — (George Sand, Jeanne, 1844)
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accaparons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accaparer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accaparer.
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accouplons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accoupler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accoupler.
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accumulons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accumuler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accumuler.
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con
- (Linguistique) Code ISO 639-3[1] du cofan.
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proposition
- Action de proposer, de soumettre à un examen, à une délibération.
- Favrolles prend la parole. Son vide intérieur, son inconscience braillarde se masquent sous l'énergie de ses propositions. — (Léon Trotsky, Le drame du prolétariat français, 1922, annexe à l'édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- (Spécialement) (Par ellipse) Proposition de loi.
- Chose qui a été proposée.
- La proposition de ce député a été prise en considération.
- Il a retiré sa proposition.
- (En particulier) Chose proposée pour arriver à la conclusion d’une affaire ou à un arrangement.
- Le résultat de cette proposition conciliatrice fut que les deux jeunes gens […] se prirent par le bras, et, ajustant leurs épées, se dirigèrent vers la porte de l’hôtellerie, sur le seuil de laquelle se tenait l’hôte. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Tout ce qu'il entendait autour de lui, les tuyaux refilés d'une oreille à l'autre, les vaines discussions d'intérêts sordides, les propositions abracadabrantes, lui occasionnaient parfois des nausées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- proposition raisonnable, satisfaisante, absurde, ridicule.
- Faire des propositions à quelqu’un.
- Propositions de paix, d’accommodement, de conciliation.
- Expression d’une idée, affirmation ou la négation de quelque chose.
- […], ils formulèrent la proposition suivant laquelle l’obéissance au souverain, bon ou mauvais, était préférable à la fitna (anarchie, désordre). Ce qui équivalait à la consécration formelle du quiétisme politique de l’islam. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 93)
- proposition universelle, générale, particulière.
- proposition hasardée.
- proposition insoutenable.
- Soutenir une proposition.
- Condamner une proposition.
- Censurer une proposition.
- proposition en matière de foi.
- (Grammaire) Membre de phrase composé essentiellement d’un sujet et d’un verbe et accessoirement d’un complément ou d’un attribut.
- Le terme de proposition remonte aux grammaires logiques où il désignait toute construction minimale porteuse d'un jugement : l'association d'un sujet (ce dont on dit quelque chose) et d'un prédicat (ce que l'on dit du sujet). Ainsi les grammairiens de Port-Royal analysaient la phrase « Dieu invisible a créé le monde visible » en trois propositions : Dieu a créé le monde — Dieu est invisible — Le monde est visible. Progressivement, la notion de proposition s'est confondue avec celle de phrase pour désigner l'unité syntaxique et prédicative combinant un sujet grammatical et un groupe verbal. — (Martin Riegel et alii, Grammaire méthodique du français, 1994)
- Ce La Fontaine qui me prouvait qu’il existe des propositions dont le verbe est au participe : Marché fait, les oiseaux forgent une machine. Ce Corneille qui me fournissait un exemple de propositions principales juxtaposées : J’ai fait ce que j’ai dû, je fais ce que je dois, tandis que Victor Hugo m’offrait un modèle d’indépendantes juxtaposées :Esclave, apporte-moi des roses !Le parfum des roses est doux ! — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 74)
- La syntaxe moderne nous a déjà habitués à considérer la proposition comme un nexus, un noyau, fonctionnant à la manière d'un accordéon dont les éléments sont extensibles ou comprimables à volonté. — (Cahiers de lexicologie, 1961, volume 2, page 48)
- Un cahier de grammaire m’apprend que la proposition indépendante était dite absolue, la principale pouvait s’appeler aussi primordiale alors que la subordonnée se satisfaisait de secondaire. La nomenclature grammaticale a quelque peu évolué depuis, mais à force de nuances, est-elle devenue plus claire ? — (Édouard Bled, Mes écoles, Robert Laffont, 1977, page 128)
- (Logique) Énoncé doué d’une valeur de vérité, généralement le vrai ou le faux.
- Une phrase impérative ou interrogative n’est pas une proposition logique.
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inspiration
- (Physiologie) Action par laquelle l’air entre dans le poumon ; mouvement opposé à l’expiration.
- (Par analogie) Sorte de souffle divin qui pousse à tel ou tel acte.
- Après la défaite de Koeniggraetz […], François-Joseph reçut du Saint-Esprit l’ordre d’appeler au pouvoir, […], un ministre saxon. L’inspiration céleste est ici manifeste, parce que le choix de l’Empereur ne saurait évidemment s’expliquer par aucune raison humaine. — (Ernest Denis, La Question d’Autriche ; Les Slovaques, Paris, Delagrave, 1917, in-6, page 197)
- (Par extension) Acte de stimulation de l’intellect, des émotions et de la créativité à partir d’une influence.
- Tous deux passés par des maisons étoilées avant de créer Bo-tannique en association avec Guillaume Rossi, ils proposent une cuisine semi-gastronomique française, twistée par les inspirations rapportées de leur voyage, épices et mélanges de saveurs originaux. — (journal Sud-Ouest, supplément C’est l’été au n° du 11 juillet 2022, page 6)
- On dit que la misère est un stimulant : je n'en crois rien. La misère tue l'inspiration ; elle a fait un révolté de Jules Vallès. — (Antoine Albalat, Comment on devient écrivain, 1925)
- Je vagis doucement dans l’extase de mon inspiration et je perds presque conscience. — (Knut Hamsun, La Faim, traduction de Georges Sautreau, 1961, page 268)
- (Art) Idée créatrice, élan créateur d'origine mystérieuse.
- Je manque d'inspiration. L'inspiration ne vient pas.
- Cette faculté singulière, toujours dominante et jamais soumise, inégale, indisciplinable, impitoyable, venant à son heure et s’en allant comme elle était venue, ressemblait, à s’y méprendre, à ce que les poëtes nomment l’inspiration et personnifient dans la Muse. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 92)
- Dans le secret de ton être peut se manifester l'inspiration. Ce mot, « inspiration », vient du latin in spiritu : cela signifie que tu es alors immergé dans la profondeur de ton propre esprit. En cet instant privilégié s'entremêlent l'intuition, le sentiment, l'émotion et la joie. Tu as alors rendez-vous avec ta créativité. — (Jean Proulx, Grandir en humanité, Fides, 2018, page 54)
- Ne me parlez surtout pas d'inspiration. Ce vieux mot galvaudé que trop de gens interprètent comme une fièvre ou comme une transe. Elle ferait que l'auteur (surtout le poète) entre dans un état second et sublime au cours duquel, porté par une émotion quelconque, il invente à son insu des mots cabalistiques ou même indéchiffrables. Non, l'inspiration n'est pas cela. Elle est plutôt ce poulain qu'on attelle une première fois et qu'on doit retenir fermement pour calmer ses excès, le mettre au pas et en tirer un sevice utile. L'inspiration ne m'inspire pas. Ou si peu. L'intention et la réflexion m'interpellent bien davantage. — (Maurice Henrie, La tête haute, Presses de l'Université d'Ottawa, 2022, page 161)
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vocation
- (Religion) Mouvement intérieur ressenti comme un appel de Dieu à se consacrer à son service.
- De là vint l’usage, pour les matrones et les jeunes filles nobles, de prendre le voile et de se réfugier dans les couvents, non pas parce qu’elles y étaient appelées par la vocation, mais seulement pour préserver leur honneur de la méchanceté sans frein de l’homme. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Inclination que l’on ressent pour un état.
- Charles résolut de hasarder sur le tapis rouge de la Guerre son audace provençale qu’il prit, à l’exemple de tant d’autres, pour une vocation. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- La vraie marque d'une vocation est l'impossibilité d'y forfaire, c'est-à-dire de réussir à autre chose que ce pour quoi l'on a été créé. L'homme qui a une vocation sacrifie tout involontairement à sa maîtresse œuvre. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 52.)
- La nostalgie d'une vocation est elle-même une vocation. — (Julien Green, Journal, 10 décembre 1961)
- Le statut d’entrepreneur individuel spécialisé dans la chnouf semble en contradiction avec une vocation de pédagogue se destinant à enseigner les valeurs du sport. À moins de se spécialiser dans le cyclisme. — (Bourse d'études, dans Marianne (magazine), n°772 du 11 février 2012, page 43)
- Disposition, talent.
- De ces leçons, de ces efforts, il en était résulté ce phénomène, assez ordinaire chez les natures poussées par la vocation, que, sans le savoir, Modeste composait, comme on peut composer sans connaître l’harmonie, des cantilènes purement mélodiques. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- M. Tom Smallways était fruitier de son état et jardinier par vocation, et Jessica, sa modeste épouse, vaquait aux soins de la boutique. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 6 de l’édition de 1921)
- Fonction supérieure que l'on croit devoir remplir pour des raisons morales ou transcendantes.
- La vocation de l’homme est d’être utile à ses semblables.
- Il remplit sa vocation en soulageant les infortunés.
- But, utilité, fonction, raison d'être.
- [...] les deux types de société qui s'affrontent depuis la victoire, à la fin des années 1920, de la révolution bolchevique en Russie, exaltent le travail en oubliant que les machines n'ont d'autre vocation que de nous en délivrer. — (Virgil Tanase, Saint-Exupéry, Gallimard, « folio - biographies », 2013, page 193)
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adjoignissions
- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif du verbe adjoindre.
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abréaction
- (Psychanalyse) Réaction émotive par laquelle le malade se libère, par des gestes ou des mots, de tendances refoulées dans le subconscient ou d'obsessions résultant d'un choc affectif ancien.
- Nous avions tous deux l’impression d’avoir achevé notre tâche, néanmoins je me disais que, malgré tout, l’abréaction de la tendance réprimée n’avait pas été poussée jusqu’au bout. — (Sigmund Freud, Études sur l'hystérie, traduction de 1956)
- L'abréaction, c'est la réaction différée ou tardive, qui fait revivre l'événement traumatisant accompagné des affects pénibles avec lesquels il avait été vécu, et qui offre à ces affects une voie d'expression propice à leur décharge. — (Louis Crocq, Les traumatismes psychiques de guerre, 1999)
- (Par extension) Toute réaction psychologique de défense par laquelle le sujet se libère d'une émotion en la racontant.
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abominons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abominer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abominer.
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discrétion
- Réserve, retenue, dans les actions et dans les paroles.
- Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare dont la bague rouge, ornée d’un somptueux écu gaufré d’or, indiquait sans discrétion le prix. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Et cette identité peut fort bien se décliner de la façon la plus typée qui soit : non seulement ces jeunes refusent d'abandonner leur identité Beatles au seuil de l'établissement qu'ils fréquentent, mais ils se réclament d'une posture rebelle qui ne prédispose ni à la discrétion ni à l’invisibilité. — (Christian Le Bart, Les fans des Beatles: Sociologie d'une passion, Presses universitaires de Rennes, 2000, p. 151)
- Voyant que je ne mangeais pas, Mlle Préfère fit mille efforts pour vaincre ce qu’elle était assez bonne pour nommer ma discrétion. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, p. 198.)
- Agir, parler avec discrétion.
- Un zèle sans discrétion.
- User d’une permission avec discrétion.
- (En particulier) Qualité qui consiste à garder un secret.
- […], M. de Persigny discourait à perte de vue, au hasard de l’improvisation, sans se préoccuper de la discrétion de ses interlocuteurs. — (Gustave Rothan, Souvenirs diplomatiques : L'Europe et l'avènement du Second Empire, Éditions Calman-Lévy, 1890, page 165)
- Ne dévisage pas ainsi… Ici, la discrétion est de règle. On ne se connaît ou l’on ne se reconnaît pas. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 78)
- Le bitcoin est défini comme une donnée informatique qui passe directement de l’ordinateur du vendeur à celui de l’acheteur en P2P (peer to peer, d’ordinateur à ordinateur). Ces monnaies virtuelles représentent donc l’outil rêvé pour les transactions qui nécessitent une opacité extrême et une discrétion totale comme celles qui participent au blanchiment de l’argent sale. — (Michel Hautefeuille et Emma Wieviorka, La Légalisation des drogues : Une mesure de salut public, Odile Jacob, 2014)
- Droit ou pouvoir qu’on a de décider.
- Quelques maisons furent livrées au pillage, et trois des principaux habitants fusillés par jugement du conseil de guerre, exécution qui ne violait pas la capitulation, dont les clauses avaient mis les Véronais à la discrétion des vainqueurs. — (Abel Hugo, France militaire. Histoire des armées françaises de terre et de mer de 1792 à 1837, Paris : Delloye, 1838, volume 2, page 182)
- Se remettre à la discrétion de quelqu’un dans une affaire, S’en rapporter absolument à son jugement, à sa décision, à sa volonté pour une affaire, dans la confiance qu’on a en sa justice et en sa sagesse.
- Laisser quelque chose à la discrétion de quelqu’un.
- Être à la discrétion de quelqu’un, Dépendre absolument de quelqu’un.
- Se rendre à discrétion, Se mettre à la merci du vainqueur.
- (Jeux) Ce qu’on gage ou ce qu’on joue, sans le déterminer précisément, et qu’on laisse à la volonté soit de celui qui gagne, soit de celui qui perd.
- Gagner, perdre une discrétion.
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trahison
- Action d’une personne qui trahit.
- Gaubertin crut à quelque trahison de Soudry, comme Lupin et Soudry se crurent joués par Gaubertin ; mais la déclaration de command les réconcilia. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre sixième)
- Cette trahison se colore de grands mots. Aimer son pays c’est toujours, selon l’opinion régnante, aimer la gloire, la richesse, et le pouvoir. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 236)
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abrutissons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abrutir.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abrutir.
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situation
- Position d’une ville, d’un château, d’une maison, d’un jardin, etc.
- […] et, sans doute pour éviter que le fugitif ne renseignât les assiégeants sur la situation de la ville, on dût renoncer au projet. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Situation commode, agréable, pittoresque.
- Cette ville est dans une situation favorable au commerce.
- (Sens figuré) État ou position d’une personne ou d’une chose.
- La partie repart, les clients sadiques s’approchent, soudain intéressés de voir un froggy en situation délicate, et arrive mon tour. — (Bruno Léandri, C’est curieux ce truc…, 2016)
- Ces messieurs me catalogueraient définitivement et toute démarche de ma part afin de me justifier ne servirait qu’à aggraver la situation. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Pendant que les lames attaquaient mon vaillant navire […], je restai allongé sur ma couchette, philosophant sur le manque de confort de ma présente situation. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Il s’ensuit un prix nettement supérieur au coût de la dernière unité produite, ce qui va permettre de maximiser le profit en situation d’oligopole. — (Pierre Jeanblanc, Analyse stratégique - Les Fondements économiques, Dunod, 2011)
- (Politique) État général des affaires.
- De Bilma, par câble, nous apprenons que la situation se trouble là-bas. Les Toubbou menacent nos positions du Tibesti. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 20)
- (Littéraire) Moment critique dans l’action d’un drame, d’un roman, etc.
- Ces objectifs sont déterminés par un plan à long terme, pour l'atteinte duquel on ménagera au maximum ses forces tout en cherchant les prises les plus variées qu'offre la situation du moment. — (François Sellier, Stratégie de la lutte sociale, Les Éditions ouvrières, 1961, page 308)
- Le drame ivoirien mêle inextricablement ces deux dimensions et a abouti à partir de la tentative d’instauration du concept d’« ivoirité » à une coupure du pays en deux et à une situation de guerre civile. — (Christian Pradeau et Jean-François Malterre, Migrations et Territoires, dans Les Cahiers d'Outre-Mer n° 234 / volume 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006, page 199)
- (Administration, Finance) État où se trouve une caisse, un approvisionnement, etc.
- J’ai examiné la situation de sa caisse, de son magasin; tout était en règle.
- État, tableau de situation en argent, en denrées.
- Position, emploi, place rémunératrice.
- Ma venue définitive de province à Paris marque une grande phase dans ma vie. J’ai trouvé une situation dans une banque. Mes jours vont changer. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Une situation brillante, avantageuse.
- Une situation subalterne.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.