Dictionnaire des rimes
Les rimes en : aïnou
Que signifie "aïnou" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Linguistique) Langue des Aïnous, peuple aborigène du nord du Japon.
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "aïnou".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
- trevoux
- bretenoux
-
roue
- Objet de forme circulaire, destiné à tourner autour d'un axe et permettant à un véhicule de rouler.
- L’adhérence de la roue sur le rail, qui agit le long du plan incliné en sens contraire du mouvement de translation, et produit la rotation de la roue en s’opposant à ce qu’elle puisse glisser sans tourner. — (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, 1837, V.5, page 910)
- Le train s’ébranle en ce moment, les roues de la locomotive patinent sur le rail, puis la vitesse s’accélère… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- On entendait, sur le pavé, le craquement des roues des hautes charrettes chargées de choux, de navets, de poireaux, de carottes […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Au fracas grinçant des roues, se devinait le cheminement des camions. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 41)
- Pièce, objet en forme de roue qui entre dans la construction d’une machine et qui sert à la faire se mouvoir.
- Deux grands défauts qu’on doit éviter dans un engrenage, c’est qu’il soit trop fort ou trop foible. Dans le premier cas, les dents de la roue sont sujettes à quoter, c'est-à-dire, que les deux pointes de deux dents voisines vont toucher les deux faces opposées des deux ailes du pignon ; de sorte que ni la roue, ni le pignon ne peuvent se mouvoir. — (Denis Diderot, Jean Le Rond d'Alembert, Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, 1782, page 457)
- Objet circulaire que l’on fait tourner.
- Ainsi, sous ce point de vue, l’on peut considérer une roue de Loterie comme un dé à 43,949,268 faces, sur chacune desquelles seroit marqué un quine diffèrent; car on conçoit que la roue en tournant 5 fois, ou que le dé en roulant une fois, présenteront chacun au moment du repos, un quine quelconque. — (Sébastien Antoine Parisot, L'art de conjecturer à la loterie, An X (1801), page 34)
- Devant eux, se dressait une grande roue foraine décorée de sapins et de guirlandes de Noël.[…]. A peine eurent-ils pris place que la roue fit un léger mouvement pour permettre à d’autres passagers de monter à bord dans la nacelle suivante. — (Joël Mulatin, La Roche celtique, 2009, page 19)
- (Gymnastique) Figure consistant, à partir d'une position debout, à retourner son corps avant de le ramener à sa position de départ, en s’aidant généralement des mains pour s’appuyer sur le sol lorsque la tête est en bas.
- (Par ellipse) Roue à aubes.
- Notre paquebot s’appelle l’Astara, de la Compagnie Caucase et Mercure. C’est un gros bateau à roues, qui fait trois fois par semaine le service d’une côte à l’autre. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Supplice où, après avoir rompu les bras, les jambes et les reins au criminel, on l’attachait sur une roue.
- 2500. Le Viol est puni de la Corde, étant commis envers me Vierge, une Femme mariée, &c. […]. On pourroit punir de la Roue le Viol qui auroit été commis envers une Fille non nubile. — (Le droit général de la France et le droit particulier à la Touraine et au Lodunois, contenant les matières civiles, criminelles et ecclésiastiques, et une explication méthodique des disposition des coutumes de Touraine et de Lodunois, tome 1, par Thomas Jules Armand Cottereau, Tours : chez F. Vauquer-Lambert, 1778, p. 213)
- L’on apercevait tout de suite au bout de chaque sentier, sans broussailles et sans détour, la roue, le gibet ou le pilori. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- […] le jour d'hui encore le cadavre du nommé Denise, qui avoit expiré sur la roue pour réparation de l’assassinat par lui commis, & qui avoit été porté & exposé le soir précédent au Lieu-Patibulaire, en fut enlevé, enterré, dit-on, à côté, sur les sept heures du matin, & le poteau & la roue sur lesquels il étoit exposé, emportés. — (Arrêt du Parlement, qui fait défenses d'enterrer les Suppliciés sans une Permission, du 21 Juillet 1755 ; dans Recueil des édits, déclarations, lettres-patentes, arrêts et règlements du Roi, part.1, 1774)
- (Plus rare) (Histoire) Rouelle imposée aux juifs du Moyen Âge.
- Bien qu’il ait déjà été question dès 1208, dans les statuts synodaux édictés par Eudes de Sully, évêque de Paris, d’imposer aux juifs un signe en forme de roue, la rouelle ne fut officiellement imposée en France qu’en 1227 par le Concile de Narbonne. […]. La roue devait, ordinairement, se porter sur la poitrine. […]. Le défaut du port de la roue était passible d’amende et même de châtiments corporels. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Héraldique) Meuble représentant l’objet du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée sous la forme d’une roue de char romain ou de carrosse selon les époques, avec un moyeu et des rayons (dont le nombre est à indiquer, habituellement 6 ou 8). À rapprocher de engrenage, roue dentée, roue d’engrenage, roue de moulin, roue de Sainte-Catherine et roue d’horloge.
- D’azur à la roue de six rayons d’or, qui est de la commune de Sorbon des Ardennes → voir illustration « armoiries avec une roue »
-
toux
- (Médecine) Expiration spasmodique et bruyante de l’air, accompagnée d’un mouvement convulsif du larynx et de la trachée-artère.
- Bien qu’il fût Islandais pur sang, il semblait supporter difficilement le climat de son pays : il était affligé d'une toux opiniâtre. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 78)
- Souvent, sa poitrine était douloureusement secouée par une toux prolongée et terrible qui teintait de rouge son mouchoir… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Longue marche dans le brouillard. Le régiment tousse, moins la compagnie du lieutenant Viard, où la toux est punie et où les soldats se rattrapent sur l’éternuement. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Il y a trois choses que l’on ne peut dissimuler, disaient les Ottomans, ce sont : l’amour, la toux et la misère. — (Ivo Andrić, Le Pont sur la Drina, 1945 ; traduit du serbo-croate par Pascale Delpech, 1994, page 290)
- Le signe clinique le plus évident d’une maladie respiratoire est sans doute la toux. Cette manifestation est le résultat d’une irritation de la surface interne de la trachée et des bronches (les voies aériennes inférieures joignant chacun des poumons à la trachée). La toux est une réaction réflexe, involontaire, destinée à expectorer des éléments étrangers présents dans ces voies respiratoires ; une toux persistante indique que ces organes sont affectés par une maladie […] — (Archie Hunter, Gerrit Uilenberg, Christian Meyer, et al., Santé animale, volume 1. Généralités, collection Agricultures tropicales en poche, Cirad/CTA/Karthala/MacMillan, 2006, page 88)
- bouyssou
- heloup
-
mou
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du mogum.
-
proue
- Partie extrême de l’avant d’un vaisseau, l’arrière étant la poupe.
- Heussein Bey était debout, un pied sur la proue ; en approchant de notre bugalet, le Bey saisit un hauban et d’un bond fut à bord. — (Arnauld d’Abbadie, Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie, 1868)
- Ce fut un grand Vaisseau taillé dans l’or massif :Ses mâts touchaient l’azur, sur des mers inconnues ;La Cyprine d’amour, cheveux épars, chairs nuesS’étalait à sa proue, au soleil excessif. — (Émile Nelligan, Le vaisseau d'or (poème), 1903)
- (Sens figuré) Ce qui ressemble à une proue.
- Il était toujours là, le petit visage fasciné au nez crochu observant et souriant au-dessus de la proue de son berceau ; […]. — (Martin Amis, La veuve enceinte : Les dessous de l’histoire, 2013, Editions Gallimard)
- (Sens figuré) Ce qui ouvre la voie.
- La Chine et les Etats-Unis font figure de proue dans le développement du livre numérique. — (Emmanuelle Alféef, Le livre numérique conquiert les campagnes chinoises, L’Express, 9 mai 2011)
-
canezou
- Vêtement de femme, sorte de corps de robe sans manches.
- Laurence avait une amazone vert-bouteille pour se promener à cheval, une robe en étoffe commune à canezou orné de brandebourgs pour aller à pied, et chez elle une robe de chambre en soie. — (Honoré de Balzac, Une Ténébreuse Affaire, 1841, chapitre premier)
- Sa jupe orange, restant attachée sous cette sorte de canezou blanc à manches courtes et très-décolleté, composait ainsi un costume beaucoup moins severe. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Toujours est-il que ce jour-là Pierrotte avait, — c’est bien le cas de le dire, — un air fort singulier, qu’il resta collé tout le soir au canezou de sa demoiselle, que je ne pus dire un seul mot aux yeux noirs, et que je me retirai de très bonne heure. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 196)
- Petit châle composé de trois piécettes, porté jusqu'en 1920 dans la région de Guérande (Bretagne)
-
fout
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de foutre.
- Qu'est-ce qu'il fout, Paul ? On n'attend plus que lui !
-
doux
- Agréable au toucher.
- Mince, brune, dure de tout le corps, elle représentait le type parfait de la race métisse, la chola, avec ses cheveux noirs lisses, sa peau fine et douce. — (Georges Arnaud, Le Salaire de la Peur, 1950)
- D’une saveur peu prononcée, ni acide, ni amer, ni piquante. Se dit aussi d’une saveur crémeuse et à la texture soyeuse.
- Puisque vous êtes sensible, je vous conseille cette sauce plus douce.
- Agréable à entendre, ni heurté, ni fort.
- Que cet air de Caccini est doux !
- Il parle d'une voix plus douce que la première neige et a ce regard tendre et profond des êtres d'exception. — (Anaïs Barbeau-Lavalette, La femme qui fuit, éditions Marchand de feuilles, Montréal, 2015, p. 356)
- Pour une eau, à teneur faible en minéraux, en particulier le sel.
- Cette espèce vit aussi bien dans l’eau douce que dans l’océan.
- Sucré, en évoquant une nourriture, ou une boisson.
- Ce vin est doux et très fruité.
- Apportant du réconfort, du bien-être.
- Je te souhaite une douce nuit.
- Qui n’a rien de fatigant.
- Sur des routes aux doux reliefs, vous prendrez la direction de Champlay, Neuilly et Laduz, où vous pourrez visiter un intéressant musée des Arts et Traditions populaires. — (Balades à vélo en Bourgogne 2009 Petit Futé, p.234)
- Qualifie une consonne sonore, qui n’est pas sourde.
- Il parlait couramment anglais, mais avec un fort accent tudesque, qu’on remarquait spécialement dans la prononciation des lettres v et b ; il adoucissait ses th jusqu’à faire entendre le son dz très doux […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 153 de l’édition de 1921)
- « g » est une consonne douce.
- (Sens figuré) D’un caractère affable et conciliant.
- Un peuple doux et hospitalier.
- (Sens figuré) Peu pénible, peu difficile à supporter, à endurer, à observer, qui n’est pas imposé ou infligé avec trop de rigueur.
- C’est une peine trop douce pour ce criminel.
- Qui est de température tiède.
- Chaque période interglaciaire amène un adoucissement du climat, qui prend le type froid et sec ou bien doux et humide. — (Henri Gaussen, Géographie des plantes, Armand Colin, 1933, p. 58)
- (Métallurgie) Qui se plie aisément sans se casser.
- Le fer le plus doux est le plus propre à faire de l’acier.
-
flou
- (Gravure, Peinture, Photographie, Sculpture) D'un coloris sans vigueur, qui manque de netteté des contours ou des arêtes.
- Je suis consterné. Grâce aux progrès du progrès, il va devenir impossible de faire des photos floues. — (Alain Rémond, « Il est fou, ce flou ! » in Marianne du 6 au 12 octobre 2007)
- Qualifie une chose un peu indistincte, dont le caractère n’est pas facilement déterminable ou discernable.
- Ces idées floues Là comme un serment qui gêneJe sais tu t'en fousC'est un soupirUn frisson qui ne vaut pas cesTrois francs six sousJ'ai les idées flouesJe sais tu t'en fousJ'ai les idées floues. — (Enzo Enzo, Deux, 1994, Les idées floues)
-
bouteroue
- (Art) Bande de fer dont on garnissait la chaussée d’un pont de bois pour protéger le tablier contre le frottement des roues des voitures.
- Le pont s'ouvre en tournant à peu près horizontalement sur un pivot : pour diminuer le poids et la portée, il est coupé en deux moitiés au milieu du passage, en sorte que chaque moitié tourne de son côté et vient se placer parallèlement à la rive. La fig. 3 représente une de ces moitiés : elle est composée de fortes longrines, croisées par des traversines, avec madriers en plate-forme, garde-fous , bouteroues, etc. — (Dictionnaire technologique ou nouveau dictionnaire universel des Arts et Métiers, Paris : chez Thomine, 1829, vol. 16, p 477)
- Borne mise à l'angle des bâtiments pour les préserver des frottements des véhicules qui prennent leur virage trop près.
- Alors, il pense aux murs gris du pensionnat, cette longue et étroite rue au pavement inégal que bordait le haut mur de la pension, et cette porte cochère, immense, bornée de deux bouteroues comme au temps des calèches, […]. — (Henry Bonnier, Le Cœur violé, éd. Albin Michel, 1978)
- Les façades et fontaines se protégeaient par des bouteroues. Seules ces ébauches de trottoir étaient pavées de galets ronds au frais du propriétaire. C'est là qu'il se tenait, sur « le haut du pavé », les autres étaient nés « dans le ruisseau ». — (Daniel De Roulet, Légèrement seul: Sur les traces de Gall, éd. Phébus, 2013)
-
désavoue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de désavouer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de désavouer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de désavouer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de désavouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de désavouer.
- halbout
- ascou
-
houp
- Sert pour appeler ou houper quelqu'un, ou pour exciter un cheval.
- — Fichtre ! ça n’a pas été sans peine ! murmura madame Gabin. Allons, houp ! maintenant que le plancher est débarrassé ! — (Émile Zola, La Mort d’Olivier Bécaille, 1879)
- Au coin de la rue il y eut un tout petit gosse. Berthe, aux trois quarts en danse, faisait le balancier comme un danseur à la corde. Elle lui passa la jambe par-dessus la tête en disant : Et houp ! Le gosse se mit à rire, Berthe se baissa pour l’embrasser et dit : Qu’il est gentil ! — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 174)
- Enfin mettez-vous autour du cou ce serpent floconneux qui vous donne l’air d’avoir passé la tête à travers un édredon. Et houp ! — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
-
itou
- (Familier) (Vieilli) De même, également, pareillement.
- « En ces temps-là, la Bourgogne était heureuse »… et la Franche-Comté itou. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- PIERROT : Aga, guien, Charlotte, je m’en vas te conter tout fin drait comme cela est venu ; car, comme dit l’autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. Enfin donc j’estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avec des mottes de tarre que je nous jesquions à la teste ; car, comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole itou. — (Molière, Dom Juan ou le Festin de pierre, acte II, scène première)
- Le mot itou est aussi un bel exemple d’étymologie populaire […]. Beaucoup de gens croient qu’il viendrait du too anglais […]. Pourtant, une simple recherche dans le Petit Robert permet de trouver que itou ne vient pas de l’anglais. Il s’agit d’une altération dialectale de l’ancien français et atot, qui voulait dire « avec ». — (Anne-Marie Beaudoin-Bégin, La langue rapaillée, éditions Somme toute, 2015, page 87)
- « Salut Fozzy— Salut, mec.— Content de te retrouver.— Itou, mec. » — (Bernard Lenteric, La nuit des enfants rois, 1981, édition Le livre de poche, page 45.)
- carnoux
-
courroux
- (Soutenu) Irritation véhémente, colère.
- Il faut perdre Aricie, il faut de mon épouxContre un sang odieux réveiller le courroux. — (Racine, Phèdre, acte IV, scène 6)
- Tandis que les courtisans, […], suivaient l’exemple de leur prince, en lançant un trait de ridicule contre Cédric, la figure du Saxon s’enflammait de courroux, et il dardait des regards fiers de l’un à l’autre, …. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- « C’est étrange, il y a des mots qui sont aussi beaux dans les deux langues… écoute comme il est beau en russe, le mot ‘gniev’, et comme en français ‘courroux’ est beau… c’est difficile de dire lequel a plus de force, plus de noblesse… elle répète avec une sorte de bonheur ‘Gniev’… ‘Courroux’… elle écoute, elle hoche la tête… Dieu que c’et beau… et je réponds Oui. » — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 258)
- Une publicité […] faisant un "usage abusif" de son image déclenche le courroux de M. Sarkozy. — (Le Monde, 30 janvier 2008)
- (Sens figuré) (Poétique) Le courroux de la mer, des flots. - Les flots en courroux.
- Done Elvire -- Je ne viens point ici pleine de ce courroux que j'ai tantôt fait éclater, et vous me voyez bien changée de ce que j'étais ce matin. — (Molière, Don Juan, acte IV, scène V)
- couzou
- injoux
-
glouglou
- Bruit que fait un liquide qui se déverse ou qui est en train de bouillir.
- Les gaz poussèrent des bulles dans le naphte, une sorte de glouglou régulier qui couvrait le bruit du moteur au ralenti. — (Georges Arnaud, Le Salaire de la Peur, 1950)
- Rond en affaires, bon homme, rigoleur, vous eussiez reconnu en lui l’homme aimable de la grisette, qui […] imite à table le glouglou d’une bouteille en se donnant des chiquenaudes sur une joue tendue. — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
- C’étaient un cliquetis grandissant de fourchettes, des glouglous de bouteilles qu’on vidait. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Les glouglous de la marmite s’accentuaient. Son couvercle se mit à se soulever, livrant passage à des bouffées d’écume jaune. — (Pierre Benoit, Le lac salé, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 154)
- […]; par intervalles, un hibou ricanait et, continus, en sourdine, susurraient le glouglou des ruisselets, la chanterelle des pisselottes, le chuchotis des goutelles. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Lili coucha sous l’eau une bouteille vide : le glouglou roucoula comme un pigeon ramier. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 159)
- Au cœur de Montpellier, un petit bassin à l’eau cristalline fait entendre un glouglou rafraîchissant.— (Lorène Lavocat, Les piscines naturelles se la coulent douce, Reporterre, 17 juillet 2017)
- Cri du dindon.
- (Botanique) Autre nom du baguenaudier (Colutea arborescens ssp. gallica) [1].
-
escout
- Écoute, action d’écouter.
- Tuit li baron sont en escot — (Le Roman de Thèbes, édition de Constans, page 73, tome I)
- Tous les barons sont à l’écoute
- Espion.
- Par Deu ! ço dist l’escut, cist gab valt .iij. des altres — (Pèlerinage de Charlemagne, édition de Francisque Michel, page 26.)
-
dalou
- (Agriculture) Variante de delou.
- Prenons maintenant le dalou au moment ou il s’enfonce dans la nappe d’eau; le djebbad et l’âne sont en haut de la rampe juste au-dessus du puits et lui faisant face. — (Les Cahiers de Tunisie, Volume 5, 1968)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.