Dictionnaire des rimes
Les rimes en : étançon
Que signifie "étançon" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Art) Grosse pièce de bois qu’on met sous un mur, sous une charpente, sous un navire en construction, sous des terres minées, pour les soutenir.
- De forts étançons furent donc appliqués aux murailles de bois. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- (Agriculture) Pièce servant à relier le sep à l'age d'une charrue.
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "étançon".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
-
abattrons
?- Première personne du pluriel du futur de abattre.
-
acagnarderions
?- Première personne du pluriel du conditionnel présent du verbe acagnarder.
-
abaissons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abaisser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abaisser.
-
domination
?- Action de dominer par la puissance ou l’autorité. — Note : Il se dit tant au propre qu’au figuré.
- D’origine berbère ou carthaginoise, elle passa successivement sous la domination romaine, vandale, byzantine et arabe. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 145)
- Dès qu’on le regarde mieux, on retrouve vite chez lui la tare habsbourgeoise qui, comme la lèvre proéminente de la famille se transmet de génération en génération : l’orgueil impérial, la volonté implacable de domination et le fanatisme de l’Allemagne. — (Ernest Denis, La Question d’Autriche ; Les Slovaques, Paris, Delagrave, 1917, in-6, page 60)
- Encore plus que les armes, la force physique et les lois, l’idéologie assure la domination notamment en s’assurant la complicité forcée des dominés. — (Katherine Roussos, Décoloniser l'imaginaire, L'Harmattan, 2007, page 74)
- Dans cette structure bureaucratique, voire bureaupathologique (Thompson, 1969), la domination de la rationalité légale fait primer le formalisme juridique sur le contenu des productions ou services, autrement dit, systématiquement la forme sur le fond. — (Christophe Bounamous, « La pratique de la psychodynamique du travail en institution, entre domination et résistance », dans Travailler 2019/1, n° 41, pages 97 à 109)
- (Spécialement) (Sexualité) Jeu où un partenaire domine l’autre.
- D'ordinaire, les donjuans, êtres de vanité, êtres de chair et de sang, n'ont pas conscience de grand chose, de sorte qu'ils ne connaissent même point toute l'étendue de leur bonheur ou de leur domination. — (Louis Bertrand, Une destinée, tome 5 : Mes années d'apprentissage, Paris : chez Arthème Fayard, 1938, page 206)
- (Au pluriel) (Religion) Un des ordres de la hiérarchie des anges.
- Je sais que vous gardez une place au PoèteDans les rangs bienheureux des saintes Légions,Et que vous l'invitez à l'éternelle fête,Des Trônes, des Vertus, des Dominations. — (Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857, extrait du poème Bénédiction)
- Voici comment s'exprime saint Grégoire le Biglosse : « Nous reconnaissons neuf degrés ou ordres d’Anges, parce que la Parole de Dieu rend témoignage des Anges, des Archanges, des Vertus, des Puissances, des Principautés, des Dominations, des Trônes, des Chérubins et des Séraphins. — (Macaire, Théologie dogmatique orthodoxe, tome 1, traduit du russe par un russe, Paris : chez Joël Cherbuliez, 1859, page 484)
-
stockons
?- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif de stocker.
- Certaines références que nous ne stockons pas, ne peuvent être décolisées. — (site www.materielelectrique.com, 25 mars 2014)
- Première personne du pluriel de l’impératif de stocker.
-
évolution
?- Changement progressif ou graduel d'un être, d'une chose, d'un phénomène ou d'un système.
- Oh ! le participe, présent et passé, voilà un trésor ! En sentez-vous bien, au moins, toutes les beautés ? Avez-vous mesuré le rôle qu’elles jouent et la place qu’elles tiennent dans cette savante évolution de notre idiome national ? — (Anatole Claveau, La langue nouvelle, dans Contre le Flot, Paris : Paul Ollendorff, 1896, 2e éd., page 4)
- La méthode récente des analyses polliniques a permis d’avoir une opinion sur l’évolution de la végétation au voisinage de nombreuses tourbières d’Europe : […]. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.61)
- Les sols formés sur la craie, par contre, ont peu retenu l'attention des pédologues. Ces sols sont considérés comme des exemples de rendzine vraie, où aucune évolution n'est possible. — (Rémi Durand, La pédogenèse en pays calcaire dans le Nord-Est de la France, Strasbourg : Institut de Géologie, Université Louis-Pasteur, Sciences Géologiques, vol. 55, 1979, p. 7)
- Changements d’idées ou de conduite des personnes ou des collectivités.
- […] ; le jour où ils ont suffisamment pénétré dans les sanctuaires de l’État, dans les salons, dans les lieux de plaisir, ils cessent généralement d’être révolutionnaires et parlent savamment de l’évolution. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, p.227)
- Les comptes nationaux sont une construction sociale, en perpétuelle évolution, reflétant toujours les préoccupations d’une époque. Les chiffres qui en sont issus ne doivent pas être fétichisés. — (Thomas Piketty, Le capital au XXIe siècle, éd. du Seuil, 2013, p. 103)
- L’évolution politique de cet homme a été rapide. — Il a fait faire à son parti une complète évolution.
- (Biologie) Théorie affirmant que la vie sur terre subit des transformations depuis son origine jusqu’à la forme et la diversité actuelles.
- René Jeannel est un cas de lamarckiste finaliste, partisan d’une thèse orthogénétique de l’évolution, par laquelle les organes se compliquent de plus en plus : les spécialisations progressives, par ajustement de plus en plus fin aux conditions de milieu, deviennent héréditaires […]. — (Annette Chomard-Lexa, Lucien Cuénot : l’intuition naturaliste, L’Harmattan, 2004, page 265)
- Si un animal plus modeste qu’une éponge se classait avec des animaux dotés d’un système nerveux, sa simplicité n’était sans doute pas ancestrale, mais résultait d’une évolution régressive. — (Le Guyader, Hervé. « Notre cousin Trichoplax », Pour la Science, vol. 521-, no. 3, 2021, pp. 92-94.)
- (Militaire) Mouvement que font des troupes pour prendre une nouvelle disposition.
- Il faut faire exécuter des évolutions à nos régiments d’infanterie.
- Le public suivait avec intérêt les évolutions des avions.
- (Par extension) Tout mouvement de personnes ou d’animaux.
- Dans la baie de Panama, j’avais été environné de nombreuses baleines (probablement baleœopteris musculus) et j’avais pu filmer leurs évolutions. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Après une demi-heure d’évolutions, le valet était parvenu, sans exciter aucun soupçon, à s’isoler dans un couloir où Marion, qui le suivait comme une ombre, le rejoignit. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Philosophie) Développement successif, intérieur et spontané de l’être.
- Doctrine de l’évolution.
- (Médecine) Modification du cours d’une maladie.
- (Botanique) Action de sortir en se déroulant.
- L’évolution des feuilles hors des bourgeons est parfois surprenante de beauté.
-
étions
?- Première personne du pluriel de l’imparfait de être.
- Grant et moi y étions tout à l’heure et je me suis remaquillée. — (Patricia Wentworth, La trace dans l’ombre, traduction de Corine Derblum, chapitre 4)
- Nous en étions certains.
-
accrussions
?- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif du verbe accroître (ou accroitre).
-
abandon
?- État d’une personne, d’une chose abandonnée.
- C’est ton propre corps, toi, qui a lâché. Ton si beau corps. Confié maintenant aux accueils ultimes de la terre. Et par delà l’épouvante de mes chairs, et de l’amour, il me semble parfois que cette noce te convient, cet abandon, ce silence. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, page 123)
- Ce vieillard est dans le plus affreux abandon.
- Il mourut dans l’abandon.
- Il laisse sa maison dans un abandon, dans un état d’abandon qui en augmente tous les jours la dégradation.
- L’abandon de ses amis l’a consterné.
- Action d’abandonner, de délaisser.
- Presque partout dans le département, l'abandon des campagnes a causé un recul de l'olivier et parfois même de la vigne, submergés par la croissance spontanée des pins. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- De nombreux abandons d’animaux de compagnie ont lieu chaque année.
- Son absence et l’abandon de sa maison, de sa terre, ont achevé de le ruiner.
- L’abandon de ses amis l’a consterné.
- Acte de renoncer à une qualité, un emploi ou un poste.
- Un abandon de poste permet à un employeur de mettre fin à un contrat de travail.
- Fait de renoncer à une cause, une croyance.
- L'abandon de la foi.
- Fait de renoncer à un parti, un engagement.
- La crise d’un parti politique s’est traduite par une série d'abandons des militants.
- (Par extension) Renonciation à la possession, à la jouissance d’une chose.
- Il a fait sans hésiter l’abandon de sa fortune et même de sa vie.
- Il consent à l’abandon de ses droits.
- Le chrétien vit dans un parfait abandon à la Providence, à la volonté de Dieu.
- Fait de renoncer à une candidature dans une élection ou un concours.
- Les élections ont été marquées par l'abandon d’un des candidats.
- (Droit) Don, renonciation à un droit, abandon de famille.
- Il a souhaité l'abandon de ses biens.
- (Droit) Acte par lequel un débiteur abandonne tous ses biens à ses créanciers, pour se mettre à l’abri de leurs poursuites.
- Il a fait abandon de biens.
- Commissaire à l’abandon de biens.
- (Sens figuré) Sans contrainte. En toute confiance.
- Elle et sa meilleure amie se sont parlées avec abandon.
- Il m’a parlé avec abandon, avec un entier abandon.
- Il m’a touché par l’abandon qu’il a mis dans ses discours, dans ses confidences.
- (Sens figuré) Confidence.
- Je l'avais déjà trouvé mieux disposé ces derniers temps, et c'est finalement devant un plat de viande de boeuf, met emblématique de la gastronomie française, qu'il se sera laissé aller à quelques abandons. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
- En parlant des manières, des discours, des ouvrages d’esprit et des productions des arts, pour exprimer une sorte de facilité, de négligence heureuse qui exclut toute recherche, toute affectation, et ne laisse jamais sentir l’effort, ni le travail.
- Cette femme a de l’abandon dans ses manières, un gracieux abandon.
- Il a dans la conversation le plus aimable abandon.
- On remarque dans le style de cet auteur une sorte d’abandon.
- En bourse, acte par lequel l’acheteur renonce a un marché conclu en consentant à payer la prime.
- (Psychologie) Rupture des liens affectifs et matériels qui attachent un individu à son entourage plus ou moins proche.
- Mais une attente l’énervait : celle du courrier. Il avait télégraphié à Paris et écrit à Fontainebleau pour qu’on lui renvoyât ses lettres. Il ne recevait rien, et la sensation d’un grand abandon commençait à l’oppresser. — (Guy de Maupassant, Notre cœur, 3e partie, chapitre I, 1890)
- (Québec) Terrain en jachère.
-
affermirons
?- Première personne du pluriel du futur du verbe affermir.
-
acceptation
?- Action d’accepter.
- Parmi les conditions que Mouley Hafid avait mises à l’acceptation du traité figurait son départ dans le plus bref délai pour Rabat, puis pour l’Europe, avec un viatique d’un million. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 273)
- À coup sûr, l’essence de la laïcité, mis à part la séparation de la religion et de l’État, est l’acceptation de la proposition selon laquelle il n’y a pas de finalité des formes, pas de possession exclusive de la vérité absolue et indivisible. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 159)
- Plusieurs constitutions adoptées récemment ont inclus des garanties spécifiques liées à la liberté d'information, reflétant une acceptation croissante de ce droit humain fondamental. — (Rapport mondial sur la corruption 2003, Transparency international, sous la direction de Robin Hodess, Karthala Éditions, 2003, page 91)
- (Droit) Approbation dans les formes légales.
- Acceptation d’une donation. — Acceptation d’une succession sous bénéfice d’inventaire.
- (Banque) Promesse de payer à échéance.
- Acceptation d’une lettre de change.
- L’acceptation, une fois donnée, ne peut plus être révoquée.
- (Catholicisme) (Rare) Ensemble des agissements, pensées et mœurs d'une personne permettant au diable ou à ses démons de la tourmenter, voire de la posséder.
-
mont
?- (Géographie) Montagne. Il s’emploie surtout dans certaines expressions géographiques consacrées par l’usage. Au pluriel, le terme géographique est généralement suivi de la préposition de.
- Le mont Blanc.
- Le mont Dore.
- Le mont Athos.
- Le mont Sinaï.
- Les monts du Velay.
- Les monts du Rouergue.
- Les monts d’Auvergne.
- Les monts des Géants.
- Les monts Métallifères.
- Au pluriel et pris absolument, désigne ordinairement les Alpes.
- Passer, repasser les monts.
- Au-delà des monts.
- Deçà les monts.
- (Héraldique) Meuble représentant le relief du même nom dans les armoiries. Il est généralement mouvant de la pointe ou d’une partition. On doit blasonner le nombre de coupeaux quand il y en a plusieurs. Il se distingue de la montagne par sa forme arrondie au sommet. À rapprocher de colline et montagne.
- De gueules, à la tour d'or posée sur un mont de sinople, lui-même chargé d'un besant d'argent, surmontée d'un coucou en vol contourné d'or, surmonté d'une croix pattée du même accostée de deux fers de moulin d'argent, qui est de la commune de Mont-Roc du Tarn → voir illustration « armoiries avec un mont »
-
absolvons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe absoudre.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe absoudre.
-
discussion
?- Action de discuter.
- Cinq mois après l’annonce de la mise en vente du groupe de cinéma CGR (Circuit Georges-Raymond), dont la valeur était estimée à 1 milliard d'euros, « l’heure n’est pas encore aux discussions serrées avec un repreneur potentiel », indique Jocelyn Bouyssy, le directeur général. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 17)
- Quant aux discussions philosophiques, je pense qu’elles sont absolument vaines. On ne peut rien contrôler, rien vérifier. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Car, insoucieux en effet du temps, ivre de vin et de discussions métaphysiques, le Mousse avait visité une à une toutes les fermes du plateau. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La connaissance, dis-je, avancera par la discussion, la confrontation, parlons... — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 897)
- Le dialogue est le contraire d'une discussion, qui correspond au langage du plus fort : quand le conjoint exprime une idée, avant même qu'il ne l'ait exprimée à fond, l'autre entre en discussion. Il a son avis sur la chose, et il émet jugements et/ou critiques. […] La discussion est un combat avec un gagnant et un perdant. — (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana, éditions Fidélité, Namur, 1999, page 153)
- (Droit) Recherche des biens d’un débiteur pour les faire vendre en justice.
- Dispute, contestation.
- L’Assemblée de Versailles, […], consuma toute une année en controverses stériles, en discussions puériles, en luttes bysantines. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Les discussions avec les camarades se réglaient toujours à la manière antique, par des bordées d’injures qui précédaient le crêpage en règle des tignasses. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Tout ce qu’il entendait autour de lui, les tuyaux refilés d’une oreille à l’autre, les vaines discussions d’intérêts sordides, les propositions abracadabrantes, lui occasionnaient parfois des nausées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Le ton péremptoire et l’expression allusive me glacèrent. J’eus le pressentiment d’une discussion immédiate et violente. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 142)
-
exploitation
?- Action d’exploiter, de faire valoir une chose, d'en tirer le profit du produit.
- C'est vers le milieu du XIe siècle que parait avoir été établie la première exploitation de la houille dans les environs de Newcastle en Angleterre, du moins en ce qui concerne l'Europe, car, d'après les récits des missionnaires, les Chinois se seraient servis de ce combustible bien avant notre ère. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 87)
- Grâce à la nature du sol (tirs et hamri) et à l’abondance des précipitations, une grande partie de la zone côtière se prête admirablement à l’exploitation agricole. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 219)
- A Arles, l'archevêque, qui avait le monopole de l'exploitation de la graine d'écarlate, avec laquelle on fabriquait le teinture rouge, ne traitait, pour la vente de ses récoltes, qu'avec les juifs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- L’exploitation des mines de la côte Ouest du Spitzberg a fait surgir à Kings Bay comme à Advent Bay des villages peuplés toute l'année; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (En particulier) (Agriculture) Exploitation agricole.
- Suspectant un foyer de grippe aviaire dans un élevage de canards, la préfecture des Landes a mis en place un périmètre de contrôle temporaire autour de cette exploitation qui est en cours de dépeuplement à titre préventif. — (« Virus : Suspicion de grippe aviaire dans un élevage de canards », le 7 décembre 2020, sur le site de La France agricole (www.lafranceagricole.fr))
- (Sens figuré) Action de tirer de quelque chose ou de quelqu'un un profit illicite ou excessif.
- Pour les radicaux, les multinationales sont des profiteuses de la faim qui jouent un rôle prépondérant dans l’exploitation des pauvres. L’aide et le commerce alimentaires sont « principalement des armes politiques dans les mains des puissants pour maintenir leur domination ». — (Marilee Karl, « Tendances générales dans le développement rural », dans Femmes et développement: outils pour l'organisation et l'action, traduit de l’anglais, Éditions D’en Bas & L’Harmattan, 1988, page 79)
- Exploitation de la crédulité publique.
- (Réseaux informatiques) Ensemble des activités nécessaires pour mettre en œuvre une installation, par exemple, un réseau de télécommunication.
- (Informatique) Utilisation d'un exploit.
-
activons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe activer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe activer.
-
marron
?- Fruit rond comestible de certains châtaigniers, plus gros qu’une châtaigne ordinaire, de couleur brune.
- Chaud là, les marrons, chaud ! — (Ernest Grenet-Dancourt, Monologues comiques et dramatiques, Librairie Ollendorf, 1883, page 157)
- Quoique la châtaigne et le marron soient de la même espèce, on préfère le marron, parce qu’il est plus gros et plus sucré. — (Balthazar Georges Sage, Supplément aux institutions de physique, 1812, page 46 → lire en ligne)
- Sur le trottoir, un type en passe-montagne vendait des marrons chauds. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 152)
- Nous achetions des marrons pour nous chauffer les doigts dans la poche de nos pèlerines. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 124)
- Devant l’Uniprix t’avais l’hiver un marchand de marrons chauds, qui te les grillait juste devant toi dans une grande bassine en tôle avec des trous partout dans le fond et de la braise en dessous. — (Alain René Poirier, Souvenirs mélangés d’un Parisien malgré lui, 2017, page 178)
- Avec le succès de son entreprise, M. Chestnut décide de se développer et d’acheter le fonds de commerce de son confrère M. Marron, qui vend des marrons chauds au parc Montsouris. — (André Lévy-Lang, L’Argent, la finance et le risque, 2006, page 126)
- Le scientifique appelle marron le fruit du châtaignier qui ne possède qu’une amande sous le tégument coriace et châtaigne celui qui en possède plusieurs séparés par le tan. L’industriel et le commerçant … auraient tendance à élargir la notion de marron à toutes les châtaignes un peu grosses et dodues. Quant au gastronome, … de la purée ou de la crème de marron, … châtaigne blanchie, … on parle de boudins aux châtaignes et de dinde aux marrons ! — (Robert Bourdu, Le châtaignier, 1996, Actes Sud, Le nom de l’arbre, page 21)
- (Par analogie) Brun, couleur du fruit mûr. #a04000 #602000 #402000 Voir la note sur les accords grammaticaux des noms de couleurs employés comme noms ou adjectifs.
- C’était le papier marron qui avait toujours régné chez les miens : « Votre grand-mère adore le marron. » — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 135)
- Le marron est issu du mélange des trois couleurs primaires. Les nuances de marron sont donc infinies selon la proportion de ces trois couleurs, plus le noir et le blanc pour la désaturation. — (Allan Carrasco, Le Grand Livre de la Peinture sur Figurines, 2007, page 46)
- Le choix de la couleur divise la population : le vert ne plaît pas, le marron est jugé fade, le jaune trop voyant et le noir salissant. — (Benigno Cacérès, Le bourg de nos vacances, 1970)
- Malartic et Lampourde, dont l’attention était éveillée, aperçurent un homme de moyenne taille, mais singulièrement alerte et vigoureux, hâlé de visage comme un More d’Espagne, les cheveux noués d’un mouchoir, vêtu d’un caban de couleur marron qui en s’entr’ouvrant permettait de voir un justaucorps de buffle et des chausses brunes ornées sur la couture d’un rang de boutons de cuivre en forme de grelots. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, pages 111-112)
- (Sens figuré) (Populaire) Coup de poing, châtaigne, gnon.
- Il s’était trouvé un cloporte pour le dénoncer, le directeur ne voulait pas d’ennuis et, manque de bol, ça avait déclenché un foin du tonnerre de Zeus vu qu’il lui avait mis un marron dans la gueule, au cloporte, un putain de marron… Les cloportes, c’est tout ce que ça mérite… L’Abbé avait bien fait, considérait Baudelaire. — (Françoise Guyon, Le diable bat sa femme et marie sa fille, 2010, page 32)
- Y m’a filé une beigne,j’y ai filé un marron,m’a filé une châtaigne,j’y ai filé mon blouson. — (Renaud, Laisse béton, 1977)
- — Quand on a reçu un marron, on fait l’mort. — (Léon Frapié, Réalisme, dans Les contes de la maternelle, Éditions Self, 1945, page 131)
- (Botanique) Marron d’Inde, graine non comestible du marronnier d’Inde.
- En 1825 , M. Vergnaud-Romagnési, dans ses travaux sur le marron d’Inde, dit que les marrons les plus avantageux rapportent 30 pour 100 de leur poids en belle fécule. — (Adolphe Thibierge et Dr Remilly, De l’amidon du marron d’Inde, ou des fécules amylacées des végétaux non-alimentaires, 1857, pages 101-102)
- Au fond une vingtaine de marronniers lâchaient comme des bombes leurs bogues piquantes sur la tête des enfants. Ceux-ci nous apportaient en cadeau des dizaines de marrons bien lustrés dont nous ne savions que faire. — (José Herbert, L’instituteur impertinent : Récit de vie, 2016)
- Quant au fruit à venir, le marron, c’est un excellent vasoconstricteur, base appréciée de médicaments pour traiter varices et hémorroïdes. — (Bernard Boullard, Plantes et arbres remarquables des rues, squares et jardins de Rouen, 2006 → lire en ligne)
- (Pyrotechnie) Pétard dont la détonation évoque l’éclatement d’une châtaigne sur le feu.
- Le tir de deux marrons d’air qui ont éclaté à 300 ou 350 mètres de hauteur a fait dans le nuage une large échancrure à travers laquelle apparut le ciel bleu ; deux autres marrons divisèrent le nuage en deux parties, qui prirent la direction des forces composant la résultante suivant laquelle se dirigeait sa masse. — (Congrès international de défense contre la grêle, Troisième Congrès international de défense contre la grêle et Congrès de l'hybridation de la vigne, 1902, tome 1, page 306)
- Peu d’instans après, le marron éclate en donnant une détonation sourde, et le glaçon se trouve brisé en morceaux assez petits pour passer sous les ponts ou dans les canaux d’une usine, sans causer aucun dommage. — (Bulletin des sciences technologiques, 1829, tome 12, page 363 → lire en ligne)
- Jeton servant à contrôler la présence d’une personne à son poste. Notamment en usage dans les mines, les casiers où ils se rangeaient se nommaient marronniers.
- Les marrons sont entre les mains des factionnaires : les rondiers les trouvent en faisant leur ronde et les déposent ensuite dans la boîte à marrons, dont le contenu est vérifié le matin par le capitaine d’armes. — (Robert de Parfouru, Manuel du marin, 1911, page 86)
- Un surveillant de ronde, qui inspectait le dortoir d’en bas du bâtiment-neuf, au moment de mettre son marron dans la boîte à marrons, − c’est le moyen qu’on employait pour s’assurer que les surveillants faisaient exactement leur service ; toutes les heures un marron devait tomber dans toutes les boîtes clouées aux portes des dortoirs. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- (Populaire) Tête.
- Il a reçu un coup sur le marron.
- (Technique) Grumeau de farine se formant dans la pâte à pain lors du pétrissage.
- Marron, grumeau dans la pâte mal pétrie. — (Prudence Boissière, Dictionnaire analogique de la langue française, 1862, page 1080)
- (Technique) Peloton coagulé dans une table de plomb mal fondue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- MARRON […] Sorte de grumeau qui reste dans le plomb mal fondu. — (Pierre Larrouse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1873, tome 10, page 1247)
- (Technique) Noyau non calciné d’une pierre passée au four à chaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marbrerie) Partie très dure incluse dans le marbre et nuisant à son polissage.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Plâtrerie) Grumeau dans le plâtre.
- Cette gâchée est pleine de marrons !
- (Coiffure) Grosse boucle de cheveux ronde et nouée avec un ruban.
- Étienne de Jouy, le célèbre librettiste d’opéra, s’étonne en arrivant chez un ami pour dîner d’y trouver le père de celui-ci en habit de droguet à fleurs avec une perruque à marrons, son ami vêtu d’un habit français, sa femme en grande robe à la Médicis, tenant sur son bras un châle indien ; sa fille est vêtue à la grecque, son fils aîné à l’anglaise et les petits en mameluks. — (Patrick Barbier, À l’Opéra au temps de Balzac et Rossini, 2003 → lire en ligne)
- Le costume des juges peut paraître grotesque à un étranger : non que leur robe rouge doublée de satin blanc et leur rochet d’hermine n’aient de l’éclat et de la dignité ; mais ils sont affublés d’une perruque à marrons et à petite queue retroussée en plusieurs nœuds, poudrée plus ou moins également, et jetée au hasard de travers sur leurs cheveux, qu’elle ne cache pas en entier et qui déborde de toutes parts. — (Basile-Joseph Ducos, Itinéraire et souvenirs d’Angleterre et d’Écosse, 1834, page 34)
- (Ichtyologie) Petit poisson méditerranéen de la famille des pomacentridés, aplati latéralement (Chromis chromis)[17].
- Le Marron, ſelon Willughby, eſt un petit poiſſon qui n’a qu’environ quatre pouces de longueur, ſur une épaiſſeur aſſez conſidérable. — (Encyclopédie méthodique, Histoire naturelle, 1787, tome 3, page 247 → lire en ligne)
- Le marron a la chair fade et pleine d’arêtes.
- (Cinéma) Copie intermédiaire d’un film permettant de travailler sur une copie sans abîmer l’original.
- La première étape de la restauration a donc consisté à tirer un nouveau marron image à partir du négatif original et de rajouter les éléments manquants grâce à ce safety. — (Béatrice Valbin-Constant, Camille Blot-Wellens, Restauration du film « Donne-moi tes yeux » de Sacha Guitry, 3 décembre 2007, www.cinematheque.fr)
- Lettres et chiffres découpés en à jour dans une feuille de métal, destiné à être utilisé en tant que pochoir.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) (Alpes) (Lanslebourg-Mont-Cenis) Porteur savoyard dans les Alpes, guide de montagne, en particulier en Maurienne au Mont-Cenis.
- Du Passeur au Guide. Alors, et alors seulement, les marrons de Novalaise prennent une autre figure, à l’image de la montagne. On voit ses marrons l’aider, lui expliquer ce qu’on trouve en montagne […]. — (Renaud de Bellefon, Histoire des Guides de Montagne : Alpes et Pyrénées, 1760-1980, 2003, page 123)
- Apparut alors, disent les textes, quoddam genus hominum qui « marrones » vocantur (une sorte d’homme qu’on appelait marrons). On relève marones, marronai, marronnes, marucci, mazanes, et, en Val d’Aoste plus particulièrement, celle de marronniers. Leur clientèle était faite de grands personnages : diplomates, ambassadeurs, parfois de papes, d’ecclésiastiques […]. — (Nicolas Giudici, La philosophie du Mont-blanc, 2003, Literary Collections)
- On les appelle ordinairement Marrons. Ils sont divisés en plusieurs bandes et ont des petites chaises qu’ils portent tousjours à la main Quand la neige ni y est pas assez forte ni assez gelée, ils portent sur ces chaises les voyageurs, mais quand le froid a rendu la neige bien dur, et ils accommodent leurs chaises de façon, qu’ils ne portent a plus les voyageurs, mais les font glisser sur la neige avec tant de vitesse, particulièrement à la descente du Mont-Cenis, qu’à peine les peut on suivre des yeux. — (Guido Bentivoglio, 1713, Mémoires du Cardinal Bentivoglio, page 39)
- (Argot) Bagarre, baston, rixe.
- Prens toutes tes Baioffes [armes à feu], car il pourra bien y avoir du marron. — (Louis Ansiaume, Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest, 1821)
- (Argot) Testicule.
- À ce moment précis, j’ai dû vraiment agacer les abeilles car, à peine avais-je grimpé un iota de plus que BEEUUINZZZ BZZZZZ, toute une brigade ou compagnie m’attaqua, et vas-y que je te pique de la tête aux pieds, partout, semblait-il, avec un acharnement particulier sur mes fesses, ma saucisse beige et mes deux marrons couleur foncée ! — (Saer Maty Ba, Le serment du maître ignorant, 2020)
- (Cameroun) Beignet à base de farine de manioc ou de maïs.
- Kanga, achète-moi des marrons !
- Dans le calendrier républicain, nom du 29e jour du mois de fructidor[18].
- Dans le calendrier républicain c’était le 29e jour dans le mois de fructidor, le jour du marron. — (Jean Mayet, 365 jours ou Les Éphémérides allant du XVIe au XXe siècle, 2013, page 500 → lire en ligne)
-
explication
?- Discours par lequel on cherche à faire comprendre un texte, une idée ou une œuvre en ajoutant des renseignements supplémentaires ou en en exposant les détails ou les motifs.
- Cela demande explication.
- L’explication d’une scène, d’un tableau, d’un panorama.
- Cet article n’est pas clair, il peut souffrir/recevoir deux explications différentes.
- La leçon de droit débute par la dictée des cahiers du professeur, et se poursuit par une explication, voire des interrogations. Cette procédure didactique n'est pas sans rappeler l'enseignement du droit tel qu'il se développe depuis le Moyen Âge. — (Nader Hakim, L'autorité de la doctrine civiliste française au XIXe siècle, éditions L.G.D.J., 2002, page 177)
- En vain donc ces dangereux interprètes nous crient que le gros des Pères n'a jamais examiné critiquement, le vrai ou le faux des explications littérales de la Bible ; […]. — (Père Ignace de Laubrussel, Traité des Abus de la Critique en Matière de Religion, Paris : Grégoire du Puis, 1711, volume 2, page 135)
- À la fin des trois confinements, on avait 60 millions d’épidémiologistes tellement nous étions abreuvés d’explications. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 2 septembre 2022, page 6)
- Ce qui aide à trouver la cause, le motif d’une chose difficile à concevoir.
- Cela me donne l’explication d’un fait dont je n’avais pu encore me rendre compte.
- Informations peu satisfaisantes données pour justifier un acte, un comportement ou une situation; faux-fuyant.
- C'est une gang d'hypocrites ! Menteurs un jour, menteurs toujours ! Ils changeront jamais. Tout le temps des cachettes, des belles explications pour se justifier, du blabla, du blabla… pas autre chose que du blabla. — (Robert Maltais, Le Curé du Mile End, Québec Amérique, 2009, page 251)
- Ce par quoi l'on prouve ou démontre.
- Enfin ne craignons pas de substituer à la science cabalistique ancienne, l’explication du monde par l’observation des phénomènes de la nature. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Simple traduction ou interprétation orale d’un auteur.
- Le professeur nous fait faire des explications de Virgile, de Tacite.
- Cet élève s’est fort bien tiré de son explication.
-
acérons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acérer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acérer.
-
morfond
?- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de morfondre.
-
accusons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accuser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accuser.
-
proposition
?- Action de proposer, de soumettre à un examen, à une délibération.
- Favrolles prend la parole. Son vide intérieur, son inconscience braillarde se masquent sous l'énergie de ses propositions. — (Léon Trotsky, Le drame du prolétariat français, 1922, annexe à l'édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- (Spécialement) (Par ellipse) Proposition de loi.
- Chose qui a été proposée.
- La proposition de ce député a été prise en considération.
- Il a retiré sa proposition.
- (En particulier) Chose proposée pour arriver à la conclusion d’une affaire ou à un arrangement.
- Le résultat de cette proposition conciliatrice fut que les deux jeunes gens […] se prirent par le bras, et, ajustant leurs épées, se dirigèrent vers la porte de l’hôtellerie, sur le seuil de laquelle se tenait l’hôte. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Tout ce qu'il entendait autour de lui, les tuyaux refilés d'une oreille à l'autre, les vaines discussions d'intérêts sordides, les propositions abracadabrantes, lui occasionnaient parfois des nausées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- proposition raisonnable, satisfaisante, absurde, ridicule.
- Faire des propositions à quelqu’un.
- Propositions de paix, d’accommodement, de conciliation.
- Expression d’une idée, affirmation ou la négation de quelque chose.
- […], ils formulèrent la proposition suivant laquelle l’obéissance au souverain, bon ou mauvais, était préférable à la fitna (anarchie, désordre). Ce qui équivalait à la consécration formelle du quiétisme politique de l’islam. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 93)
- proposition universelle, générale, particulière.
- proposition hasardée.
- proposition insoutenable.
- Soutenir une proposition.
- Condamner une proposition.
- Censurer une proposition.
- proposition en matière de foi.
- (Grammaire) Membre de phrase composé essentiellement d’un sujet et d’un verbe et accessoirement d’un complément ou d’un attribut.
- Le terme de proposition remonte aux grammaires logiques où il désignait toute construction minimale porteuse d'un jugement : l'association d'un sujet (ce dont on dit quelque chose) et d'un prédicat (ce que l'on dit du sujet). Ainsi les grammairiens de Port-Royal analysaient la phrase « Dieu invisible a créé le monde visible » en trois propositions : Dieu a créé le monde — Dieu est invisible — Le monde est visible. Progressivement, la notion de proposition s'est confondue avec celle de phrase pour désigner l'unité syntaxique et prédicative combinant un sujet grammatical et un groupe verbal. — (Martin Riegel et alii, Grammaire méthodique du français, 1994)
- Ce La Fontaine qui me prouvait qu’il existe des propositions dont le verbe est au participe : Marché fait, les oiseaux forgent une machine. Ce Corneille qui me fournissait un exemple de propositions principales juxtaposées : J’ai fait ce que j’ai dû, je fais ce que je dois, tandis que Victor Hugo m’offrait un modèle d’indépendantes juxtaposées :Esclave, apporte-moi des roses !Le parfum des roses est doux ! — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 74)
- La syntaxe moderne nous a déjà habitués à considérer la proposition comme un nexus, un noyau, fonctionnant à la manière d'un accordéon dont les éléments sont extensibles ou comprimables à volonté. — (Cahiers de lexicologie, 1961, volume 2, page 48)
- Un cahier de grammaire m’apprend que la proposition indépendante était dite absolue, la principale pouvait s’appeler aussi primordiale alors que la subordonnée se satisfaisait de secondaire. La nomenclature grammaticale a quelque peu évolué depuis, mais à force de nuances, est-elle devenue plus claire ? — (Édouard Bled, Mes écoles, Robert Laffont, 1977, page 128)
- (Logique) Énoncé doué d’une valeur de vérité, généralement le vrai ou le faux.
- Une phrase impérative ou interrogative n’est pas une proposition logique.
-
acheminons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acheminer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acheminer.
-
adonnons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adonner.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adonner.
-
abonnissons
?- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abonnir.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abonnir.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.