Dictionnaire des rimes
Les rimes en : évaporatoire
Que signifie "évaporatoire" ?
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- (Art) Qui a rapport à l’évaporation ou qui sert à l’évaporation.
- Appareil, procédé évaporatoire.
- Est-ce que les appareils évaporatoires fonctionneraient, s’il n’était pas à son poste ? — (Jules Verne, P’tit Bonhomme, chapitre 2-13, J. Hetzel et Cie, Paris, Illustrations par Léon Benett, 1891)
Mots qui riment avec "ar"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "évaporatoire".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ar , ars , art , arts , ard , ards , are , ares , arre , arres , oir , oirs , oire et oires .
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dossard
- Morceau de tissu que portent les participants d'une compétition sportive par-dessus leur tenue, sur lequel est inscrit dans le dos, et souvent sur la poitrine, leur numéro d'ordre ou d'identification.
- Liane rajusta son dossard de coton, qui portait le numéro 9. — (Christine Féret-Fleury, Un cœur de glace, 2010)
- La date a été fixée au 30 août. La remise des dossards et brassards aura lieu à 4 heures du matin sur la place du Capitole, café de la paix — (L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme, Toulouse-Luchon - et retour, Paris, 8 aout 1903)
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dérisoire
- Qui est fait par dérision, contient de la dérision.
- Tous les laquais, tous les coupe-bourses, réunis aux écoliers, avaient été chercher processionnellement, dans l’armoire de la basoche, la tiare de carton et la simarre dérisoire du pape des fous. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1866, livre I, chapitre IV)
- Le combat se déroule malgré son côté dérisoire. Ou plutôt : le combat peut se dérouler justement à cause de son côté dérisoire. — (Christian Duverger, L'esprit du jeu chez les Aztèques, 1978)
- Susceptible de provoquer la dérision du fait de son insignifiance, de sa petitesse.
- Les noms mêmes des petits métiers qui sont à la base de l'édifice du recyclage révèlent le côté dérisoire de ces occupations : plus spécialisés encore que le chiffonnier, il y a le ramasseur de crottes de chien, le ramasseur de bouts de cigare, etc. — (Simone Delattre, Les Douze heures noires: La Nuit à Paris au XIXe siècle, Albin Michel, 2004, p. 328)
- Chacun va à son travail comme à l’habitude ou baguenaude sur les boulevards. La guerre est enfin finie. Napoléon est parti le 20 avril, oublié, relégué dans son dérisoire petit royaume de l'île d'Elbe. — (Georges Rigondet, Louis Auguste Camus de Richemont, général et baron d'Empire, ECB, 1998, page 287)
- (Spécialement) Risiblement inutile, vain, inefficace.
- Cette conservation de la machine avait on ne sait quoi de dérisoire et ajoutait l’ironie à la catastrophe. La sombre malice de l’inconnu éclate quelquefois dans ces espèces de moqueries amères. — (Victor Hugo, Les travailleurs de la mer, 1866, partie II, livre I, chapitre III)
- Dépité, il se retourne vers le rempart dont les flammes lèchent la nuit en un diadème infernal. Derrière, il distingue les efforts dérisoires des hommes qui tentent d'endiguer le brasier. — (Vincent Gessler, Cygnis, L’Atalante, 2010)
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brûloir
- (Vieilli) Réchaud sur lequel tourne un cylindre ou une sphère en tôle pour griller le café en grains.
- Ces fragments, qui portent le nom de cossettes, sont torréfiés dans de grands brûloirs à café, […] ; on les pulvérise entre des cylindres, puis, après un blutage, la poudre grossière est mise en paquets. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 131)
- (Liturgie) Meuble sur lequel sont disposés des cierges ou des veilleuses.
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léopard
- (Zoologie) Espèce de grand félin d’Afrique et d’Asie à peau tachetée, aussi appelé panthère (Panthera pardus). Ce mot est plus spécialement utilisé dans le cas des panthères africaines.
- Il y avait là des autruches, des gazelles, une girafe et, pêle-mêle, des renards fénecs, des léopards, et même un lion ! — (Georges Sim (pseudonyme de Georges Simenon), Les Nains des Cataractes, éditions Jules Tallandier, 1928, réédition 1980, troisième partie, chapitre IV)
- (Héraldique) Meuble représentant un lion dont la tête est de face (au lieu de profil) dans les armoiries. Dans sa position naturelle, il est « passant » (à la différence du lion qui est rampant). Un léopard rampant est dit lionné. À rapprocher de lion et lionne.
- Trois léopards figurent sur l’écu de l’Angleterre.
- D’azur au léopard d'or, qui est de LeFaou du Finistère → voir illustration « armoiries avec un léopard »
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billard
- (Jeux) Jeu qui se joue avec des boules autrefois d’ivoire, aujourd'hui de matière plastique, qu’on pousse avec des bâtons appelés queues sur une table garnie de rebords ou bandes rembourrées, couverte d’un tapis vert.
- À Quiberon, nous revîmes M. Rohan, sa rubiconde et haute épouse et son jeu du « trou-madame » qui remplace dans son établissement le billard obligé et qui paraît être une des curiosités du pays. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 59)
- Je laisse glisser ma main sur le rebord du billard, qui est d’un bois jaune et lisse que des générations ont caressé. Sur ses flancs, au-dessus des pattes trapues qui le soutiennent, les quatre côtés sont envahis par des arabesques en marqueterie où galopent et se penchent de petits singes. Il existe un contraste qui m’a longtemps intrigué entre ce meuble si lourd, et ces petites bêtes qui ont l’air de vous narguer, et de se moquer de quoi, grand Dieu ? — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, pages 22-23)
- On s'y installait parfois, quand on n'avait pas de devoirs à faire. Je faisais une partie de billard contre moi-même tandis qu'Amy me mettait la pâtée au flipper. — (Kody Keplinger, MDR - Menteuse Drôlement Raleuse, traduit de l'américain par Aude Gwendoline, Hachette Livres, 2017, chapitre 3)
- Table sur laquelle on joue.
- Ce billard n’est pas droit. - Le tapis d’un billard.
- (Par métonymie) Salle où est le billard.
- Le billard a des rideaux de calicot gris avec des bordures vertes et deux divans. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, première partie)
- Une chose qui est vraiment surprenante, c’est la fréquence de l’inscription suivante : Juego de villar, qui se reproduit de vingt pas en vingt pas. De peur que vous ne vous imaginiez qu’il y a quelque chose de mystérieux dans ces trois mots sacramentels, je me hâte de les traduire : ils signifient seulement jeu de billard. Je ne conçois pas à quoi diable peuvent servir tant de billards ; l’univers entier y pourrait faire sa partie. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- (Argot) (Chirurgie) Table où l’on réalise une opération chirurgicale.
- « Ça peut aller très vite! Un copain de boubou en a reniflé un aujourd’hui et est passé sur le billard ».— (David Fourmanois, Vous avez un chien ou un chat? Faites très attention aux épillets: "Ils sont rentrés sous la peau et sont remontés le long de la patte", RTL info, 25 juin 2018)
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foulard
- Étoffe de soie, de soie et coton ou de fibres artificielles, très légère et dont on fait des mouchoirs, des cravates, des fichus, des robes, etc.
- Foulard des Indes. — Un mouchoir de foulard. — Une robe de foulard.
- Denise ne portait que les quelques mètres de foulard, achetés par madame Desforges. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Une heure après, madame Martin, reposée, fraîche, en déshabillé de foulard et de dentelle, descendit sur la terrasse où l’attendait miss Bell. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 119)
- Je vis entrer dans la salle dune belle jeune femme coiffée d’une chapeau de paille et vêtue d’une robe de foulard écru. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy, réédition Le Livre de Poche, page 48)
- (Par extension) Pièce d’étoffe servant de mouchoir, de cache-col, d’écharpe ou de fichu.
- Mais je m’agace de la stupide et pernicieuse manie des foulards. Il semble, dans le peuple, qu’un foulard dispense de donner à un enfant une coiffure, des chaussures, un vêtement suffisant ; du moment qu’il a un chiffon au cou, il est bien soigné, il n’attrapera pas de mal ! — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Deux minutes après, un foulard de coton au cou et son béret « Le Vengeur » planté sur la tignasse épaisse, il attendait dans une posture recueillie et digne les ultimes recommandations paternelles. — (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Ce Binèche, avec sa casquette plate, son costume à carreaux, son foulard et ses chaussures jaunes, représentait le type de la gouape dans toute sa splendeur. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Lorsque je me suis retournée, j’ai aperçu Mina qui se dirigeait vers moi à la vitesse d’une tornade, le foulard bleu pétrole noué autour de son cou se soulevant comme les ailes d’un oiseau. — (Aurélia Demarlier, Le garçon bleu, Alice Éditions, 2015, chapitre 19)
- Le look rappeur, avec ses panoplies fashion, les étiquettes de marques qui dépassent et le cliquetis des bijoux autour du cou, ça fait marcher flouze et bizness. C'est pour ça qu'on préfère les rebeus habillés en dollars aux rebeues fagotées en foulard. — (Lionel Labosse, Karim & Julien, Éditions Publibook, 2007, page 68)
- (Technique) Machine servant à encoller des étoffes avec de l’apprêt ou d’autres substances.
- Foulard gommeur.
- (Botanique) Acalypha, queue de chat.
- Le foulard est aussi appelé cancan ou queue-de-chat.
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collutoire
- (Pharmacologie) Préparation médicamenteuse plus ou moins liquide et servant à traiter certaines muqueuses.
- Le lugol a été utilisé comme traitement iodé interne et comme antiseptique en collutoire.
- Les collutoires sont appliqués directement à l’aide d’une petite éponge ou mieux d’un pinceau à manche long et souvent coudé. — (Albert Astruc, Traité de pharmacie galénique, Volume 2, 1921)
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embauchoir
- (Cordonnerie) Instrument de bois en forme de pied dont on se sert pour élargir les chaussures ou pour empêcher qu’elles ne se déforment.
- Ah! Le bel embauchoir! — (Jean Giraudoux, La guerre de Troie n'aura pas lieu, éditions Livre de poche, 1963, page 52)
- Pour conserver à vos chaussures leur aspect neuf, mettez des embauchoirs à l’intérieur quand vous ne les portez pas. — (Rod Green, Le guide de l’aventurier moderne: Comment maîtriser un alligator, recoudre un bouton… et autres astuces pour échapper à (presque) tous les périls !, 2010)
- ... au sol une exposition de chaussures avec des embauchoirs et des brosses immaculées... — (Véronique Olmi, Les évasions particulières, Le Livre de Poche, 2022, page 58)
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bobard
- (Très familier) (Familier) Mensonge, fausse nouvelle.
- Attention aux artistes ! nous prévint le patron. J’les paie leur poids d'bobards et j’tiens pas à m’faire agonir. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Je ne me laisse pas éblouir par les bobards : je suis pour les actes, moi, mon cher monsieur. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- D’ailleurs on dit que les Allemands sont antisémites, mais ce n’est peut-être même pas vrai ! On nous fait avaler tant de bobards… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 99)
- Comme autres pigistes, il y avait Jean-Joël, que je trouvais un pipoteur de première, je n'arrivais même pas à comprendre comment les gens pouvaient acheter ses bobards […]. — (Marie de Biet, Marie, un peu de biais, Mon Petit Éditeur, 2013, page 200)
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hagard
- le vieil anglais hauke, aujourd'hui hawk, « faucon », avec le suffixe péjoratif -ard ;
- le scandinave hak-r, « tête chaude », avec le même suffixe.
- Huet[3] avait proposé l'allemand Hag, ancien français hague[1] (d'où haie), « lieu propre à rendre fier celui qui l'a pour défense » ; l'explication est mauvaise, mais l'étymologie est bonne[3], car un auteur du XIVe siècle dit que le faucon hagard est celui qui est de mue de haie :N'est mestiers c'om m'apaie [apaise]Par tels discours ; ne sui muiers de haie — (Ménagier, II, 317).Le faucon hagard est le faucon qui mue de haie, c'est-à-dire dans les haies, et non en domesticité[3]. Mais il s'agit vraisemblablement d'une étymologie populaire[1].
- Apparenté[1] à l’anglais haggard, lui-même issu du français mais à rapprocher de hag (« sorcière, vieille femme ») ; étymologie avancée[1] par Kluge pour l'allemand hager (« maigre, hâve ») mais non retenue par la suite[1].
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démarre
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de démarrer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de démarrer.
- Une auxiliaire de puériculture démarre au smic (1 678 € brut mensuels). — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 14 novembre 2022, page 8)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de démarrer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de démarrer.
- « Le scénario qui nous a fait faire des cauchemars, c’est qu’on démarre notre campagne le matin, qu’il y ait un peu de traction, mais qu’une mégagrosse nouvelle vienne tout briser », se remémore Philip. — (Le Devoir, 27 mars 2020)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de démarrer.
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bolivar
- (Habillement) Chapeau évasé en vogue en France vers 1820, imité des chapeaux qu’avait coutume de porter Simón Bolívar.
- C’était le temps de la lutte des républiques de l’Amérique méridionale contre le roi d’Espagne, de Bolivar contre Morillo. Les chapeaux à petits bords étaient royalistes et se nommaient des morillos ; les libéraux portaient des chapeaux à larges bords qui s’appelaient des bolivars. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862.)
- Ah ! l’étrange passant ! Sa mise, toujours d’une élégance négligée, était sommée d’un légendaire chapeau bossué — n’est-ce pas incroyable ? — comme celui de Robert-Macaire, et affectant la forme indécise d’un bolivar d’ivrogne après vingt chutes. — (Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Le Tzar et les Grands Ducs, 1883, dans Derniers Contes : L’Amour suprême, Mercure de France, 1909, p. 331)
- Il en avait assez des feutres à la Verdi ; il prit un Bolivar à bords durs. — (Jean Giono, Le Bonheur fou, 1957)
- (Désuet) (Textile) Sorte de flanelle.
- Nous fabriquons de la draperie d'été, qui se divise en foulés [articles pour hommes], demi-foulés [articles pour femmes], et bolivars, fantaisie remplissant l'usage de flanelle de santé. — (Traité de commerce avec l'Angleterre, t. III, p. 232)
- (Numismatique) Unité monétaire du Venezuela.
- Le bolivar souverain est la monnaie du Venezuela depuis le 20 août 2018.
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asseoir
- Mettre quelqu’un sur un siège ou sur quelque chose qui tient lieu de siège.
- Asseoir un malade.
- Asseyons-nous sur ce banc, par terre.
- On le fit asseoir.
- (Sens figuré) L’y admettre.
- Faire asseoir quelqu’un à sa table,
- (Sens figuré) Faire monter au trône, faire devenir roi ou reine.
- Qu’à enfin produit, chez nous, l’esprit démocratique ? La constitution éphémère de 1791, chef-d’œuvre d’imbécilité (imbecillitas) […] qui, au lieu de la liberté nous a légué le plus horrible esclavage ; qui devait asseoir le Roi sur un trône constitutionnel et par suite inébranlable, et qui l’a fait périr sur un échafaud, etc. ? — (Jean François Aubuisson de Voissins, Considérations sur l’autorité royale et sur les administrations locales, Ponthieu, 1825)
- (Architecture) Poser solidement et à demeure.
- Par une douce soirée du mois d’août, en 1821, deux personnes gravissaient les chemins pierreux qui découpent les rochers sur lesquels est assis le château. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Le plateau sur lequel est assise la cité de Carcassonne commande la vallée de l’Aude, qui coule au pied de ce plateau. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Militaire) Placer, établir un camp.
- Asseoir un camp,
- Il assit son camp hors de la portée du canon de la ville.
- (Manège) Dresser un cheval à exécuter ses airs de manège ou à galoper avec la croupe plus basse que les épaules.
- Asseoir un cheval,
- (Sens figuré) Fonder ; établir.
- D’autre part, cette mansuétude et cette bonté vraiment chrétiennes lui avaient assis, parmi les ouailles, une solide réputation de brave et d’honnête homme. — (Louis Pergaud, « Le Sermon difficile », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Mais, depuis la bataille de Tolbiac et la conversion de Clovis, L'Église eut ses coudées franches et put rapidement asseoir son influence à travers le territoire. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Partout le rail assied la victoire de l’industrialisation, relance toutes les activités de pointe, ancre le capitalisme. — (Jean-Pierre Rioux, La Révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, page 78)
- (Sens figuré) Se fier à une parole, à des promesses.
- On ne peut asseoir aucun fondement sur ce qu’il dit, sur ce qu’il promet,
- S’emploie particulièrement, dans l’acception qui précède, en matière d’impositions, de rentes, etc.
- Asseoir un impôt, une contribution sur un genre de propriété, d’industrie.
- Asseoir une hypothèque sur un immeuble.
- (Eaux et forêts)
- Asseoir les ventes, Marquer le canton de bois qui doit être coupé.
- Magistrature assise. Voyez « magistrature ».
- Voter par assis et levé, se dit, dans une assemblée délibérante, lorsque les membres font connaître leur opinion, leur vote en se levant ou en restant assis.
- (Pronominal) Se mettre sur son séant. Voir s’asseoir.
- On s’assoit sur deux congèles poussés le long d’une planche… — (Alain Damasio, Les Furtifs, 2019)
- (Pronominal) (Sens figuré) Ne pas tenir compte de, désobéir. Voir s’asseoir.
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chambard
- (Argot polytechnicien) (Vieilli) Brimade à l’égard des nouveaux.
- (Familier) Désordre.
- C'est un vrai chambard ici.
- Il faut que je vous dise que j’ai une vieille marotte : c’est de croire que lorsqu’on essaie de découvrir quelque chose, le bon truc c’est de faire le plus de chambard possible, car lorsqu’il y a du pétard, les gens commencent à faire des tas de choses qu’ils ne feraient pas normalement […]. — (Peter Cheyney, La Môme vert-de-gris, chapitre V, traduction de Marcel Duhamel, Gallimard, 1945)
- Tous, jusqu’aux plus petits, sont pris par le besoin subit et irrésistible d’exécuter le chambard aux simulacres du délire bestial et alcoolique. — (Léon Frapié, La ribouldingue, dans Les contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 49)
- Le grand chambard tirait sur sa fin, ce n’était pas le moment d’être séparé de Maria. — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 69)
- (Familier) Bruit intense.
- Quel chambard!… Qu’on expulse ces bagarreurs!! — (Morris [Maurice de Bevere], Lucky Luke contre Pat Poker, éditions Dupuis, 1970, page 43)
- Shed a rampé vers le raffut tonitruant. Qu’est-ce qu’il fabriquait au juste, pour faire un chambard pareil ? — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- N’ai-je pas somnolé bercé par la rumeur du port, les fanfares, les chambards ? — (François Beccaria, Les dessous d’une trahison, 2016)
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fumigatoire
- (Médecine) Qui sert à faire des fumigations.
- Appareil fumigatoire.
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gémellipare
- (Zoologie) Qui produit des jumeaux.
- D'ailleurs, pour éviter un trop grand poids ; la nature n'a formé la femme que pour être unipare, ou rarement gémellipare, tandis que la plupart des quadrupèdes (...) sont multipares. — (J.-J. Virey, Histoire naturelle du genre humain, 1834)
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essart
- Terre qu’on a déboisée pour la défricher.
- Les clairières des forêts calcaires ont la flore des essarts; celles des forêts marneuses ont la flore des ruz marneux. A cette dernière viennent s'ajouter les sceaux de Salomon et les prêles des forêts, le chèvrefeuille à fruits bleus. — (Bulletin de la Société neuchâteloise de géographie, vol. 18-19, Neuchâtel, 1907, page 38)
- Il semble, d'après les exemples ci-dessus, que le régime juridique de l’essart ne soit pas le même que celui des rizières.— (André-Georges Haudricour, La technologie, science humaine: recherches d'histoire et d'ethnologie des techniques, 1988, page 239)
- L’essart ne permet d'obtenir que quelques récoltes, avant de disparaître sans que l'on ait pu réellement prévoir sa durée de vie ou ses résultats agronomiques. — (Pascale de Robert, Apprivoiser la montagne: portrait d'une société paysanne dans les Andes (Venezuela), IRD Éditions, 2001, page 200)
- Taillis qu’on défriche après chaque coupe.
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liquidambar
- Genre d’arbres à feuilles caduques de la famille des Hamamélidacées composé de quatre espèces.
- Des gisements célèbres du Groenland ont été étudiés par Heer. On y trouvait Noisetiers, Magnolias, Liquidambars, Vignes, Platanes, et des Conifères comme les Cyprès chauves. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 55)
- Le liquidambar a été introduit en 1681 en Europe où il est aujourd’hui très répandu. — (Wikipédia, article Liquidambar)
- Baume sécrété par cet arbre et utilisé autrefois dans la fabrication de certains vernis.
- [...] ce baume liquide qui se sépare, par le repos, en deux parties connues sous le nom de liquidambar liquide ou huile de liquidambar et de liquidambar mou ou blanc. Ce dernier seul sert dans la fabrication des vernis à l'alcool. — (Laurent Naudin, Fabrication des vernis, Éd. Gauthier-Villars, 1893)
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baignoire
- Récipient dans lequel on prend des bains de corps.
- En quoi pensez-vous que pouvaient être faites les baignoires ? en cuivre, en zinc, en pierre, en bois ! Pas du tout, vous n’y êtes pas ; nous allons vous le dire, car vous ne devineriez jamais. C’étaient d’énormes jarres d’argile comme celles ou l’on conserve l’huile ; ces baignoires d’un nouveau genre étaient enterrées jusqu’aux deux tiers à peu près de leur hauteur. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Un morceau de savon traînait sur le bord de la baignoire en bois. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Mon père avait reçu en héritage de ses parents une baignoire de cuivre qui avait, paraît-il, appartenu au tsar de Russie. C’était une œuvre d’art qui épousait la forme du corps et ressemblait à une grosse botte. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 24)
- — J’ai été à Bordeaux en 93, j’y suis resté trois jours, à l’hôtel Montré. Il y avait une baignoire…— Vous vous en êtes servi ?— Pour prendre mal ? Eh ! bé ! — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 37)
- Remarquons que le mot « baignoire » n’apparaît jamais dans les inventaires de l’époque médiévale. Le bassin proprement dit se nommait « cuve baigneresse » alors que la baignoire désignait le linge dont on s’enveloppait après le bain. — (M. Hilscher, cité dans Nathalie Mikaïloff, Les manières de propreté : du Moyen Âge à nos jours, Maloine, Paris, 1990, page 24)
- Dans les salles de spectacle, loge placée au rez-de-chaussée du théâtre.
- En bas, sous la galerie, les baignoires s’enfonçaient dans une nuit complète. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- Quand je suis dans sa baignoire, elle me fait asseoir près d’elle, tout près.« Encore plus près. Je te fais donc peur ? »Un peu. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Jusque-là, comme beaucoup d’hommes chez qui leur goût pour les arts se développe indépendamment de la sensualité, un disparate bizarre avait existé entre les satisfactions qu’il accordait à l’un et à l’autre, jouissant, dans la compagnie de femmes de plus en plus grossières, des séductions d’œuvres de plus en plus raffinées, emmenant une petite bonne dans une baignoire grillée à la représentation d’une pièce décadente qu’il avait envie d’entendre […] — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 79)
- Nous allons quelquefois à l’Opéra, quelquefois aux soirées d’abonnement de la princesse de Parme, c’est tous les huit jours ; il paraît que c’est très chic ce qu’on voit : il y a pièces, opéra, tout. Madame la Duchesse n’a pas voulu prendre d’abonnements mais nous y allons tout de même une fois dans une loge d’une amie à Madame, une autre fois dans une autre, souvent dans la baignoire de la princesse de Guermantes, la femme du cousin à Monsieur le Duc. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, tome 3, Le Côté de Guermantes, 1920–1921)
- Ils entrèrent tous deux et s’installèrent dans une baignoire obscure. À ce moment, au fond d’une autre baignoire située près de la scène, ils eurent le temps d’apercevoir, avant que l’ouvreuse relevât le grillage, la silhouette de Beaumagnan et de ses deux acolytes. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Louer une baignoire.
- (Marine) Abri de navigation intégré dans le massif d’un sous-marin d’où s’effectue la veille optique quand il navigue en surface. Exposé aux paquets de mer (d’où son appellation de baignoire), cet abri de navigation est complètement rempli d’eau quand le sous-marin est en plongée.
- (Marine) Cockpit d’un voilier.
- Supplice de la baignoire : Méthode de torture où le supplicié attaché sur une chaise est plongé la tête en avant dans une baignoire pleine d'eau jusqu’à suffocation.
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bazar
- (Commerce) Marché public, lieu destiné au commerce en Orient.
- À présent voici les bazars avec les mille produits de la Perse, de la Chine, de la Turquie, de la Sibérie, de la Mongolie. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Bazar et vacarme sont le même mot. Le mot persan bazar s’analyse en wescar. Le mot arménien vacarme se décompose en wahacarana. L’un et l’autre disent la rue marchande (mot à mot « l’endroit où on marche pour acheter », la ville). — (Pascal Quignard, La Haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 268)
- Je voudrais être un des deux cèdres bleus, dont les branches, la nuit, servent d’asile aux nuées de colombes et, le jour, abritent les petits bazars bruyants sous leurs ombrages. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L’Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000, collection Le Livre de Poche, page 63)
- (Par analogie) Lieu couvert où sont réunis des marchands tenant des boutiques d’étoffes, de meubles, de bijouterie, etc.
- (Sens figuré) — Quant aux pauvres filles sans dot, elles deviennent folles, elles meurent ; pour elles aucune pitié ! La beauté, les vertus ne sont pas des valeurs dans votre bazar humain et vous nommez Société ce repaire d’égoïsme. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Vaste magasin où se vendent au détail des marchandises diverses, généralement à bas prix.
- Un Petit Dunkerque est une sorte de bazar de fines porcelaines et de curiosités artistiques, de charmantes et délicates inutilités , qui en font un bric-à-brac fashionable. — (Arthur Dinaux, « Au Petit Dunkerque », dans Archives historiques et littéraires du Nord de la France et du Midi de la Belgique, tome 3 de la 3e série, Valenciennes, 1852, page 119)
- Et ce cube énorme, ce colossal bazar leur bouchait le ciel. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Le matériel est plus onéreux pour la pêche de la crevette grise et les pêches au filet, car il ne faut pas hésiter à investir dans un équipement résistant en évitant les vagues imitations vendues dans les bazars de plage, qui rendront l'âme dès votre première sortie. — (Gérard Houdou & Pascal Durantel, Pêche à pied en bord de mer, Losange, 2005 & Éditions Artemis, 2007, page 100)
- (Par analogie) Fourbi, grand désordre.
- Quel bazar !
- Les oignons de l’Église, ça devait être, sans doute, pour le général, les sacristies sentant le moisi, les nonciatures, les pastorales d'ensemble, et tout notre bazar extérieur. — (Guy Gilbert, La Rue est mon église, Stock, 1980)
- Ensemble d’objets et de matériels divers.
- Ma foi ! comme il fallait qu’on revienne à côté pour récupérer notre matériel, échafaudage, draperies, tout le bazar, j’ai dit à mon collègue : « Ça tombe bien, on va le raccompagner, ça fera toujours moins ballot que de s’en retourner à vide. » Et on l’a collé dans le fourgon. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 87)
- (Argot polytechnicien) (Désuet) Lycée.
- Sécher le bazar.
- (Vieilli) (Ardennes) Sorte de lit mobile pour les douaniers en embuscade.
- Vers la fin de ce siècle, la brigade d’embuscade était composée de deux hommes : alors que l’un surveillait, l’autre se reposait sur un lit d’embuscade, appelé aussi “bazar”, et qui lui appartenait ! — (Jacques Lambert , « Un douanier ardennais, inventeur astucieux, Jean Victor Risse », dans Le Journal du confinement, du mercredi 24 juin 2020, Charleville-Mézières : Éditions Terres Ardennaises)
- (Familier) Sexe de l'homme.
- ...il a demandé à faire sa toilette, eh bien vous me croirez ou non, mais pour quelqu'un qui vient de la ville il a fait ça dans l'arrière-cour du café, torse nu, à l'eau froide et que je lave les bras… Et le bazar en même temps. Comme un Américain. — (Pierre Lemaitre, Le Silence et la Colère, Calmann-Lévy, 2023)
- « Vous avez bien nettoyé vot’ p’tit bazar Ivo ? » — (Samuel Gance, La chapelle des damnés, Ex-Aequo, 2013)
-
bécarre
- (Musique) Caractère de musique en forme de petit carré (♮) : on le met devant une note qui avait été haussée ou baissée d’un demi-ton, pour rétablir cette note dans son ton naturel.
- Mettre un bécarre à une note, devant une note.
-
cafard
- Qui est faux dévot, hypocrite, bigot.
- « Si mes camarades savent ceci, se dit Lucien, gare au deuxième duel ; les épithètes de cafard vont pleuvoir sur moi. Mais comment le sauraient-ils ? ils ne voient pas ce monde-ci ; tout au plus le colonel par ses espions ; et, ma foi, tant mieux : cafard vaut mieux que républicain. » — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Elle s’excusa un instant sur son ignorance de toutes choses ; Montgenays parut prendre cette timidité pour une admirable modestie ou pour une méfiance dont il se plaignait d’une façon cafarde. — (George Sand, « Pauline », 1839-1840, in Nouvelles, Paris, des femmes-Antoinette Fouque, 1986, 2018, page 391)
- Il avait dit cela sur le petit ton cafard que M. de la Ferté connaissait bien, et qui lui donnait chaque fois envie de s’emporter. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, réédition Cercle du Bibliophile, page 284)
- Cet homme du XVIIe siècle […], qui a publié en 1808 un livre où il proposait un plan audacieux de nouvelles relations sexuelles et où il jetait les bases du féminisme moderne, va s'apercevoir qu'il était encore loin d'imaginer le degré de dévergondage que certains milieux pouvaient atteindre, que ses propres nièces, sous des dehors cafards, forment une bande de partouzardes fieffées, qui se gaussent de sa naïveté. — (Émile Lehouck, Vie de Charles Fourier, Éditions Denoël & Gonthier, 1978, page 151)
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désamarre
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désamarrer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désamarrer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe désamarrer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe désamarrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe désamarrer.
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manoir
- (Vieilli) Demeure, lieu où l’on habite.
- L'idée seule du domicile présuppose une attention singulière sur soi-même ; ensuite le choix du lieu, l'art de faire son manoir, de le rendre commode, d'en dérober l'entrée, sont autant d'indices d'un sentiment supérieur. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Le Renard », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 779.)
- Petit château ; petite maison ancienne, de style, surtout à la campagne.
- Front-de-Bœuf, répliqua Jean, est plutôt homme à avaler trois manoirs comme celui d’Ivanhoé que d’en dégorger un seul. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Combien durent être rapportées sous le toit natal et redites au foyer rustique ou sous la cheminée du manoir, qui avaient été contées la première fois au désert, sous les tentes, près des fontaines ! — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, Revue des Deux Mondes, 1833, tome 1)
- Selon Viollet-Le-Duc il s’agissait autrefois de la demeure d'un propriétaire de fief qui toutefois n'avait pas les droits nécessaires pour faire construire des tours et un donjon fortifié.
- (Par extension) Aristocrate qui dirige un fief ; propriétaire d’un manoir.
- Les réformes de Henry II, en affaiblissant les nobles, les avaient rapprochés de leurs tenants. Entre le manoir et le village, les conflits devenaient plus rares. — (André Maurois, Histoire d'Angleterre, A. Fayard & Cie, 1937, p.158)
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fard
- (Cosmétologie) Enduit qu’on applique sur la peau ou une partie du visage pour la colorer ou pour la protéger.
- Une petite boîte de bois rose, qui venait de l’île Dioscoride, contenait des fards de toutes les couleurs. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Elle achetait les onguents, des pots de fard, des crayons, qui traînaient sur tous les meubles, avec des houppettes de poudre de riz et des flacons d’odeur. Ses journées, elle les passait, devant sa glace, à se maquiller, à se contempler […] — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- L’emploi des fards que l’on applique sur la figure pour en modifier l’aspect doit être fait avec la plus extrême prudence […] il serait délicat d’insister sur l’apparence regrettable qu’ont pris certains visages féminins qui ont été trop longtemps exposés aux attaques des fards ; ceux-ci ont pu à un certain moment donner un éclat particulier au visage, mais ils l’ont souvent irrémédiablement flétri. — (Marcel Hégelbacher, La Parfumerie et la savonnerie, 1924, page 126)
- Je vis que sa beauté, comme son caractère, était absolument sans fard. Ni rouge aux lèvres, ni fer aux cheveux ; rien aux cils ni aux paupières. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre IV)
- Ses airs penchés, sa ravissante et luxueuse pochette de soie, son bracelet-montre en or, le fard étalé sur ses joues le tenaient quitte de manifester son opinion. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Sens figuré) Déguisement, feinte, dissimulation.
- Privé de tout accommodement, de ses fards, de ses sourires et de ses ruses, le vice a peu de chance de séduire la vertu la plus chancelante. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928 ; Préface de la 3e édition de 1929)
- Livres, discours, manifestes, la remise en cause de cet esprit qui a irrigué le XVIIIe siècle autour des figures totémiques de Voltaire, de Rousseau, de Kant et de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, ce mouvement fondateur de la modernité politique européenne et matrice intellectuelle de la Révolution française, s’affiche aujourd’hui sans fard. — (Ariane Chemin, Vincent Martigny, Mais qui veut éteindre les Lumières ?, Le Monde. Mis en ligne le 15 novembre 2018)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.