Dictionnaire des rimes
Les rimes en : évangélisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "évangélisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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onanisme
- (Sexualité) Forme de masturbation ou de contraception naturelle, qui consiste à retirer son pénis du vagin de sa ou son partenaire, avant l’éjaculation, pour éviter la fécondation de l’ovule.
- Nous en donnerons encore une autre grave raison : c'est que ces actions solitaires et postcoïtales peuvent inspirer à la femme la passion de l’onanisme solitaire, comme l'expérience nous l'a appris depuis peu. — (Pierre-Jean-Corneille Debreyn, Moechialogie ou traité des péchés contre les sixième et neuvième commandements du Décalogue, Paris : chez Poussielgue-Rusand, 1845, page 401)
- Une de ces formes, qui apparaît finalement de plus en plus au premier plan et qui réalise la transition vers la vie sexuelle mûre, est l’onanisme (masturbation ; autosatisfaction). — (Michel Onfray, Antimanuel de philosophie, 2001)
- Le lendemain matin, Adams et moi prenons notre petit-déjeuner dans les cuisines quand nous assistons à un très étrange manège : quatre marmitons, penchés sur une poêle, se livrent à une séance collective d’onanisme. — (David McNeil, 28 boulevard des Capucines, Gallimard, 2012, collection Folio, page 59)
- (Catholicisme) Éjaculation en dehors du vagin, dont la masturbation.
- L’onanisme manuel est ainsi très fréquent chez les mâles sexués et en étant l’initiateur de tous les autres modes, comme il est démontré page 503 de l’Onanisme sous toutes ses formes, les pseudo-hermaphrodites sont prédisposés à toutes les aberrations antisexuelles. — (Pierre Garnier, Anomalies sexuelles apparentes et cachées, Paris : chez Garnier frères, 1889, page 194)
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barbarisme
- (Linguistique) Mot ou forme incorrecte, ou dont le sens est altéré, dévié. → voir impropriété et solécisme
- Un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer ; des solécismes ne s’y établissent jamais sans la détruire. — (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, 1848)
- Par un barbarisme de la basse latinité, on a dit essere au lieu de esse, pour se conformer à la terminaison ordinaire des infinitifs latins; essere ensuite a été contracté en ser; et le futur est composé de cet infinitif et du présent du verbe auxiliaire: ser-ai, ser-as, ser-a. — (August Wilhelm von Schlegel, Observations sur la langue et la littérature provençales, Paris : Librairie grecque-latine-allemande, 1818, page 92 (dans les notes))
- Il y a (dit Voltaire sur un vers du Cid) un dictionnaire d’orthographe où il est dit qu’« invaincu » est un barbarisme. Non ; c’est un terme hasardé et nécessaire. Il y a deux sortes de barbarisme, celui des mots et celui des phrases. Égaliser les fortunes pour égaler ; éduquer, pour donner de l’éducation, voilà des barbarismes de mots. — (François Génin, « De l’Étymologie », chap. 1 de Récréations philologiques, ou Recueil de notes pour servir à l'histoire des mots de la langue française, 2e éd., Paris : chez Chamerot, 1858, p. 28)
- — Jusque midi, je corrige les devoirs de mes élèves. Ce n’est pas amusant…— Ah ?— De lire quinze copies qui, s’il y avait un barbarisme à faire, le contiennent quinze fois. Au crayon rouge, j’inscris mes notes dans le coin : mal, très mal, inepte… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 97-98.)
- Quant au terme « érotisme », il n'est pas plus dans le Littré qu’humanisme, ces barbarismes étant nés au même moment engendrés par un même père ; la fascisation. — (Thérèse Plantier, Le discours du mâle : logos spermaticos, Paris : Éditions Anthropos, 1980)
- (Par extension) Faute contre la règle ou le bon goût.
- (Par confusion avec barbarie) Acte qui relève de la barbarie.
- La première sélection des écrits de Maurras présentés en traduction au public britannique est donc condamnable à l'avance, parce que contaminée dès le point de départ par sa présupposée affinité avec le barbarisme nazi. — (Charles Maurras et la vie française sous la Troisième République, actes 1er Colloque Maurras, Aix-en-Provence les 6, 7 et 8 décembre 1968, Université d'Aix-Marseille : Institut d'études politiques, Centre Charles Maurras, 1972, p. 108)
- Dès le printemps 1940, il invite ses disciples à refuser de se « plier au barbarisme hitlérien » et publie au début de l'été 1940 un appel pour exhorter les chrétiens « à résister, du moins spirituellement, à la folie allemande qui horrifie les hommes ». — (Philippe Souleau, « Bordeaux, enjeu stratégique de la Seconde Guerre mondiale », dans Les villes en guerre (1914-1945), sous la direction de Philippe Chassaigne & Jean-Marc Largeaud, Armand Colin, 2004, page 52)
- Je ne supporte plus ce que l'Homme me force à faire. Sa haine, sa violence, son barbarisme, je n'en suis pas responsable. — (Razik Alex Menidjel, Les Premiers pas, Éditions Publibook, 2005, page 144)
- Je ne supporte plus cette violence, dit-elle. Où que j'aille à Londres, je ne vois que barbarisme et cruauté. — (Peter Ackroyd, William et Cie, traduit de l'anglais pat Bernard Turle, Éditions Philippe Rey, 2006, chap. 11)
- Puis-je demander au lecteur, […], de se vider l'esprit des images de ce monde, ravagé par les quelques millénaires post-néolithique de barbarisme ; cet antimonde qui se mirait sans cesse dans ses miroirs déformants... — (Pierre Meyer, Un siècle et demi après la fin du Monde, Éditions Publibook, 2011, page 9)
- […] si cette action était démontrée à l'encontre de Morelli, elle constituerait un crime de droit commun, l'achèvement d'un blessé étant un acte de barbarisme odieux, contraire aux lois de l'honneur et de la guerre, depuis longtemps indiscutées par les nations civilisées, et ce fait étant prévu par les dispositions de l'article 233 du Code pénal français. — (Jurisprudence française, 1807 à 1952. Période 1807-1926, page 730, André Bruzin, Jean Nectoux, 1954 - NOTE : Le Journal du droit international, vol. 57, 1930, page 109, pour la même phrase use du mot "barbarie".)
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gouvernementalisme
- (Politique) Attitude de soutien systématique au gouvernement.
- Le gouvernementalisme, remarquez-le bien, n'est point issu d'une doctrine philosophique, il est né d'une théorie de la Providence. — (Proudhon, Confess. révol., 1849)
- Un autre signe de ce temps, c’était l’anarchie mêlée au gouvernementalisme (nom barbare du parti correct). — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
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communisme
- Mise en commun des moyens de production.
- Voilà comment, dans ce pays, depuis un temps immémorial, les gens vivotaient heureux, pratiquant une espèce de communisme familial. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Idéologie qui prône un système économique et social basé sur l’élimination de la propriété privée au profit de la propriété collective.
- (Spécialement) Système économique et social, théorisé par Karl Marx, caractérisé par la propriété collective des biens et des moyens de production.
- Le communisme, une très bonne affaire pour les malins, une duperie pour ceux qui espèrent en la transformation sociale. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 167)
- Si le communisme ne devait pas conduire à la création d’un homme nouveau, il n’aurait aucun sens. — (Ernesto Che Guevara)[2]
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mysticisme
- (Religion) Doctrine qui affirme la possibilité d’une union directe de l’âme avec Dieu, cette union constituant une forme supérieure d’existence et de connaissance.
- […] il avait abordé le côté psychologique du mysticisme allemand au moyen âge, en s'efforçant de résoudre au moyen des ressources de la psychologie physiologique moderne, l'un des problèmes les plus intrigants de cette histoire. — (« Nécrologie de A. Jundt », dans la Revue de l'histoire des religions, dirigée par Jean Réville, 11e année, tome 21, Paris : chez Ernest Leroux, 1890, p. 107)
- Elle était la femelle primitive, la guerrière énamourée, obscène, explosible, avec tout l'apport des cérébralités vicieuses superposées par couches brûlantes depuis des siècles que sévit l'imbécile mysticisme ennemi de l'acte brutal et simple. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- Il y a entre le ritualisme occidental et le mysticisme oriental une différence d'essence, une incompatibilité radicale que vingt siècles d'échanges et de compénétrations n'ont pas entamés. — (Jacques-Henry Bauchy, Histoire de la Forêt d'Orléans, 1985)
- Disposition d’une âme qui tend à cette union, qui s’y détermine par une série d’états, qui a le sentiment d’y être parvenue.
- La puissance de la religion ici consiste en ce qu’elle est une occupation, une mécanique régulière qui tue les heures, comme la puissance du clergé consiste en ce qu’il est un corps de fonctionnaires. — Le mysticisme est pour quelques âmes malades et choisies, une sur trente tout au plus. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Il se manifesta chez lui un revirement complet correspondant à une crise de mysticisme ou de xénophobie. Il se rapprocha subitement des chorfa et des oulama et passa le plus clair de son temps à lire et commenter les saintes écritures en leur compagnie. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 204)
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modernisme
- Tendance à se détacher de la tradition pour adopter des idées modernes.
- Toutes ces vieilles coutumes ajoutent une note pittoresque à la vie de Santa-Cruz; mais elles finiront probablement bientôt par disparaître, emportées par le modernisme niveleur. — (Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, vol.16, pp. 1039)
- Gout de ce qui est moderne.
- Modernisme artistique.
- (Religion) Mouvement chrétien préconisant une nouvelle interprétation des croyances et des doctrines traditionnelles.
- — Bien entendu, Simon, il faudra vous mettre au courant de l’erreur que vous devrez combattre, du modernisme. Connaissez-vous, si peu que ce soit, Newman, Maurice Blondel, Le Roy, Loisy, Laberthonnière… — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 62)
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islamisme
- (Vieilli) Islam.
- Le bouddhisme lui prépare le terrain et le féconde, tandis que le brahmanisme ou l’islamisme le sèche et le brûle. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d'Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Mon cher ami, avez-vous aussi l’intention d’embrasser l’islamisme ? — (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
- Les légendes nartes baignent dans le monde de croyances, mi-religion, mi-folklore, où les Ossètes du début du XXe siècle vivaient encore. Sous l’islamisme des uns, sous l’orthodoxie des autres, on y reconnaît les survivances du plus ancien paganisme, les traces du christianisme byzantin que la Géorgie médiévale avait apporté et qui s’est tôt perdu comme Église et comme doctrine, et aussi la sorte de paganisme second qui s’est constitué entre la ruine de Byzance et l’offensive relativement récente des deux grandes religions. — (Georges Dumézil, Le Livre des Héros – Légendes sur les Nartes, Gallimard/Unesco, “Caucase”, “Collection UNESCO d’œuvres représentatives”, 1965, p. 13)
- (Vieilli) Ensemble des pays, des régions où l’Islam est la religion dominante, de même que la chrétienté est l’ensemble des pays où le christianisme domine.
- Viennent les croisades, c’est à dire la lutte de l’Islamisme et de la chrétienté ; ici un vaste champ est ouvert : la parole évangélique reprend toute son énergie pour pousser deux mondes l’un contre l’autre. — (Eugène Géruzez, Cours dvéloquence française, professé à la faculté de Paris)
- (Aujourd'hui) Islam politique.
- Au début des années 1980, un tournant majeur se produit dans les études sur l’islam, quand les spécialistes en science politique s’emparent du fait musulman avec les outils de la sociologie. Ils forgent alors le terme d’« islamisme ». — (Xavier Ternisien, Intégrisme, fondamentalisme et fanatisme : la guerre des mots, Le Monde, 8 octobre 2001)
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industrialisme
- Système d’après lequel l’industrie est considérée comme le principal ressort de la société moderne.
- Ces deux courants dominants de notre époque, le nationalisme et l'industrialisme sont en conflit constant et inévitable. L'industrialisme tend à embrasser tout le globe dans sa sphère d'activité. — (Emery Reves, « Anatomie de la Paix », 1945)
- Viens te purifier au sein des solitudes,Si l’industrialisme a fatigué tes sens. — (Robert Caze, Ritournelles, Invitation ; Librairie Sandoz et Fischbacher, Neuchâtel-Paris, 1879, page 20)
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gaullisme
- (Politique) Doctrine politique de l’homme politique français Charles de Gaulle et de ses héritiers.
- Le gaullisme social.
- De tous ces travaux, se dégage une conclusion : on ne peut ramener le gaullisme à autre chose qu’à lui-même. — (François G. Dreyfus, De Gaulle et le gaullisme: essai d'interprétation, 1982)
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illogisme
- Caractère d’une proposition, d’une action, d’un sentiment contraire à la logique.
- L’illogisme d’une argumentation, d’une conduite.
- […] c’est l’histoire du petit homme qui se baisse pour passer sous l’Arc de Triomphe : ici l’illogisme est accompagné d’une vanité également risible et rendue pleinement et instantanément sensible par l’évidence, qui nous apparaît immédiate et absolue. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 228)
- Avec cet illogisme qui n’est pas particulier à maman, qui est le fait de toutes les femmes, selon Donzac, elle protesta que c’était le tort que j’avais, et que mon devoir eût été de m’en mêler. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 13)
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obstructionnisme
- Résistance active pour faire obstruction à quelqu'un ou quelque chose.
- Le parti d'opposition fait de l’obstructionnisme pour ne pas voter la loi.
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mutisme
- (Médecine, Psychologie) État de celui qui est muet.
- Le mutisme est ordinairement une suite de la surdité de naissance.
- Je ne parle pas ici du mutisme causé par la destruction des nerfs récurrents ou par une attaque d’apoplexie : il n’est alors qu’un symptôme. Je passerai également sous silence le mutisme causé par les divers empoisonnements, parce que j’aurai à m’en occuper plus tard. Lorsque le mutisme est essentiellement nerveux, il constitue le seul symptôme de l’affection. — (Isidore Valleix, Guide du médecin praticien, volume 2, 1860)
- Lise était muette, mais non muette de naissance ; c’est-à-dire que le mutisme n’était point chez elle la conséquence de la surdité. Pendant deux ans elle avait parlé, puis tout à coup, un peu avant d’atteindre sa quatrième année, elle avait perdu l’usage de la parole. Cet accident, survenu à la suite de convulsions, n’avait heureusement pas atteint son intelligence, qui s’était au contraire développée avec une précocité extraordinaire ; non-seulement elle comprenait tout, mais encore elle disait, elle exprimait tout. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- (Par extension) Fait de ne pas parler, souvent pour exprimer un retrait, un rejet, un entêtement, etc.
- Jamais personne ne l’avait entendue chanter, et ce mutisme donnait lieu à de bizarres interprétations. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Ses amis et ses compagnons de promenades lointaines, les spahis du Bureau arabe, s’étaient de nouveau retranchés dans un mutisme lourd, dans la soumission froide des premiers jours. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Mais cette nouvelle surprise me coupait la parole : je ne répondis rien. Je donnai même à ce mutisme un air d’imbécillité pour laisser Mauricette expliquer elle-même son mystère. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre I)
- Le matin, chez Tante Madeleine, le grand-père, en proie au plus noir chagrin, avait accablé les siens de son mutisme. — (Pierre-Henri Simon, Les Valentin, 1931)
- Le mutisme, c’est l’absence de parole. Le silence n’est pas lié à la parole ou à l’absence de parole. — (Les crocodiles ne pensent pas! – Reflets du tantrisme cachemirien – Entretiens avec Éric Baret, Éditions de Mortagne, Boucherville (Québec), 1994, page 33)
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apolitisme
- (Politique) Absence d’engagement politique.
- On a trop tendance a concevoir l’apolitisme comme un manque, l'effet d'un délitement, d'un déficit accidentel ou structurel de la démocratie gestionnaire, fonctionnaire, consensuelle. — (Alain Brossat, La Paix barbare, 2001)
- Comme l’explique Gilbert Collard, celle-ci a pour but de « défendre l’indépendance et l’apolitisme de la justice. » — (Mur des cons : Collard passe à l’action », LePoint.fr, 1er mai 2013)
- L’apolitisme du mouvement se doublait d’un antipolitisme, où les conflits personnels se mêlaient aux considérations tactiques. — (Mots, n° 8, 1984, page 29)
- Doctrine préconisant au citoyen de ne pas exercer son droit civique.
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machinisme
- Système de production qui consiste à remplacer le travail de l’homme par la machine.
- Emploi des machines dans la vie, dans l'agriculture, dans l’industrie, dans le commerce.
- Mais, à côté de ces favorisés, il y a la masse des autres paysans qui n’ont pas de bonne terre à faire valoir ; ceux-là, devant l’extension du machinisme, trouveront de plus en plus difficilement à affermer des champs où leur force de travail puisse s’employer. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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conformisme
- Tendance à se conformer aux idées, aux modes, aux mœurs, au langage du milieu dans lequel on vit, du groupe auquel on appartient.
- L’art qui se soumet à une orthodoxie, fût-elle celle de la plus saine des doctrines, est perdu. Il sombre dans le conformisme. — (André Gide, Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- Loin des réalités du front, les civils se laissaient plus facilement bourrer le crâne, selon l'expression familière aux combattants. À moins qu'ils n'aient adopté, par conformisme, le langage imposé par la société. — (Rémy Cazals, Les mots de 14-18, Presses universitaires du Mirail, 2003, page 21)
- L’homme, libre de se soumettre au conformisme ambiant, bombe le torse, étale ses décorations sur sa poitrine, fait le beau et peut ainsi satisfaire l’image idéale de lui qu'il s’est faite en regardant son reflet. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 76)
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existentialisme
- (Philosophie) Courant philosophique mettant en avant la liberté de l’homme et sa vocation à décider lui-même de sa propre existence.
- Comme toutes les étiquettes philosophiques, le nom d’existentialisme désigne plutôt une tendance qu’une doctrine. — (Roger Verneaux, Histoire de la philosophie contemporaine, 1960)
- Pour ce faire, la jeunesse parisienne a choisi l’originalité et opte pour la tendance philosophique que prônent Sartre, Camus et Simone de Beauvoir au cœur du Quartier Latin. Là, l’existentialisme s’en donne à cœur joie. Sans oublier les farfelus utopistes tels que Ferdinand Lope[sic], assisté de ses « Lopettes ». — (Jacques Lévêque, Croque-notes: Une autobiographie musicale, Publishroom, 2016, chap. 2)
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anévrisme
- (Médecine) Tumeur produite sur le trajet d’une artère par la dilatation des membranes.
- L’autopsie à laquelle on a procédé sur-le-champ a démontré que cette mort était due à la rupture d’un anévrisme à son dernier période. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
- Je me rappelle, à la Charité, un malheureux atteint d’un énorme anévrisme de l’aorte, lequel avait rongé peu à peu la cage thoracique et battait sous la peau. Nous attendions, d’une minute à l’autre, l`issue fatale. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 129)
- Le curé ne s’en effrayait pas pour les enfants, mais bien pour les vieux, qui risquaient d’être emportés par une rupture d’anévrisme ou de n’importe quoi, avec un noir péché sur la conscience. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 130)
- (Par extension) Lésion des veines et des artères.
- (Par extension) Dilatation morbide du cœur.
- Diplomate, un anévrisme suspend dans votre cœur la mort à un fil. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Mon père venait de mourir d’un anévrisme dont il souffrait depuis longtemps, et ce fut moi qui reçus la lettre. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes, 1849)
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attentisme
- (Politique) Attitude d’attente d’une occasion favorable pour agir.
- En attendant, les ménages comme les entreprises britanniques sont tentés d’opter pour la prudence et l’attentisme. — (AFP, « L’économie britannique a chuté de manière spectaculaire après le Brexit », Le Soir.be, 22 juillet 2016)
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millénarisme
- (Religion) Doctrine qui soutient l’idée d’un règne terrestre du Messie, après que celui-ci aura chassé l’Antéchrist et préalablement au jugement dernier.
- Le millénarisme a été l’objet d’une multitude d’études: théologiens, historiens et sociologues considèrent volontiers qu’il s’agit d'un courant de pensée digne d’intérêt. — (Pascal Bouvier, Millénarisme, messianisme, fondamentalisme: permanence d’un imaginaire politique, 2008)
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neutralisme
- (Politique) Non-alignement, politique d’évitement des conflits.
- Le neutralisme produit chez le citoyen du tiers monde une attitude d’esprit qui se traduit dans la vie courante par une intrépidité et une fierté hiératique qui ressemblent étrangement au défi. — (Frantz Fanon, Les Damnés de la Terre, 1961. p. 80.)
- La vie politique de Malte est marquée par son neutralisme dans les affaires internationales.
- (Biologie) Absence d’interaction entre deux espèces, le bénéfice ou le détriment d’une espèce sur l’autre n’est pas mesurable.
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amateurisme
- Fait de pratiquer en amateur une activité.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) (Péjoratif) Caractère amateur d’un travail d’individus peu compétents ou négligents.
- Il se distingue par son amateurisme et son zèle héroïque.
- J’étais un peu déçu, c’est vrai, de n’avoir pas détecté les arômes et les saveurs annoncés, et j’ai bien failli m’accuser d’amateurisme, cette fois au mauvais sens du terme. — (Thierry Tahon, Petite philosophie de l’amateur de vin, 2005)
- L'objectivité est décrite comme une qualité face à l’amateurisme, au dogmatisme et aux intérêts particuliers. — (Marie-Anne DUJARIER, Le management désincarné, Enquête sur les nouveaux cadres du travail, La Découverte, 2015.)
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hépatisme
- (Médecine) Maladie du foie.
- Son action diurétique en fait un favori dans le traitement de lʼhépatisme, de lʼictère, des pierres aux reins et dans les engorgements lymphatiques. — (Sylvie Verbois, Plantes et herbes aromatiques. Saveurs et vertus, 2002)
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hyperréalisme
- (Art) Mouvement artistique d’origine américaine, caractérisé par une représentation figurative ultraréaliste.
- L’hyperréalisme consiste en la reproduction à l’identique d’une photographie en peinture, tellement réaliste que le spectateur vient à se demander si la nature de l'œuvre artistique est une peinture ou une photographie.
- Le terme hyperréalisme est une version française du mot photorealism accrédité aux États-Unis par le marchand Louis K. Meisel et du mot superrealism proposé par le peintre Malcom Morley. — (Jean-Luc Chalumeau, Coca-Cola dans l’art, 2008)
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hédonisme
- (Philosophie) Doctrine philosophique remontant à Aristippe de Cyrène. Le plaisir serait la première chose à rechercher pour être heureux dans la vie.
- « Toute existence est construite sur du sable, la mort est la seule certitude que nous ayons. Il s'agit moins de l'apprivoiser que de la mépriser. L'hédonisme est l'art de ce mépris. »— (Michel Onfray)
- (Par extension) Recherche systématique du plaisir, de la satisfaction des sens ; le plaisir l'emporte alors sur toutes les autres valeurs morales.
- Jadis, l’hédonisme était suspect. Cette mentalité s’est longtemps maintenue, là encore, par la double culture laïque et chrétienne, fondée sur le travail, l’effort et l’ascèse. [...] Depuis, bonheur, bien-être et jouissance sont devenus des absolus. « Je me suis fait plaisir », entend-on. Un tel aveu, autrefois, aurait été indécent. Maintenant, il donne le ton. — (Jean Sévillia, Moralement correct, 2007)
- (Morale) Recherche de plaisirs égoïstes. Quête effrénée du plaisir, allant de pair avec un mépris affiché pour la réserve, l'abstinence et la privation.
- (Publicité) Plaisir fugace. Recherche insatiable d'objets renouvelés de satisfaction précaire : rencontres, objets manufacturés, spectacles, images, musique.
- (Spécialement) Explication de l'économie par la recherche du maximum de satisfaction, avec le minimum d'effort. [1]
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baptisme
- (Religion) Doctrine d’une confession chrétienne protestante, d’après laquelle le baptême ne doit être administré qu’à des adultes ou à des personnes en âge de raison et par immersion complète du néophyte. Le terme grec "baptizo" signifie "immersion".
- En Finlande, la première communauté ecclésiale libre qui put prendre pied fut le baptisme. — (Université catholique de Louvain, Revue d’histoire ecclésiastique, Volume 60, Numéros 3 à 4, 1965)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.