Dictionnaire des rimes
Les rimes en : étain
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "étain".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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dévonien
- (Géologie) Qui constitue la formation supérieure des terrains de transition.
- Terrain dévonien.
- Formation dévonienne.
- (Géographie) Qui concerne le Devon, comté d’Angleterre.
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caprin
- Relatif à la chèvre.
- Élevage caprin.
- Qui rappelle la chèvre.
- Matthieu [aide-charpentier] était très grand, très brun, un peu rougissant […] avec de beaux yeux trop rapprochés dans sa figure coupante, caprine. — (J. de La Varende, Amours, 1944)
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marin
- Qui appartient à la mer.
- Enfin, comme à dessein de le rendre plus complexe, des odeurs de caroube, de denrées coloniales, de goudron, d'air marin arrivaient puissamment du port et se mêlaient à celles qui montaient des pavés et des caves. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 42)
- Il plongea ensuite entre ses cuisses, là où la matrice avait le goût salé des embruns marins. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, p.199, 2018)
- Veau, loup, cheval marin.
- Terrains marins : Couches du sol qui ont été formées par des alluvions de la mer.
- Les dieux marins : les dieux de la mer.
- Qui est spécialement destiné à la marine.
- Carte, aiguille marine.
- Lieue marine : Lieue d’un vingtième de degré de latitude et qui vaut environ 5 555 mètres.
- Trompette marine : → voir trompette
- Avoir le pied marin : Savoir marcher sans difficulté à bord d’un vaisseau agité par le mouvement de la mer.
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booléen
- Synonyme antonomastique de bivalent.
- Qui se rapporte à l’algèbre de Boole, à l’algèbre bivalente.
- Une variable de type booléen ne prend que deux valeurs : vrai ou faux. — (François Pelletier, WinDev 14 Les fondamentaux du développement avec WinDev - Présentation de WinDev Mobile, 2009)
- Inspirée par le fonctionnement des cellules nerveuses des organismes vivants, la logique neuromorphique propose une alternative à la logique booléenne. Ces concepts introduits en 1943 ont conduit à des applications relativement limitées jusqu'à ce jour. — (Hervé Fanet, Micro et nano-électronique: Bases, Composants, Circuits, collection Technologie électronique, Paris : Éditions Dunod, 2006, p. 367)
- Je ne relaterai ici que quelques détails de ma thèse : la redécouverte par Kuntzmann et, partiellement, par moi-même, de la classification du grand logicien Emil Post sur les parties de fonctions booléennes, closes par composition et projection. — (Claude Benzaken, Impressions d’un pionnier de l’informatique, L’Archicube no 20, juin 2016, page 21)
- Ce premier chapitre est consacré à la logique propositionnelle booléenne, qui correspond à la pratique de la déduction sur des énoncés ne pouvant prendre que les valeurs « vrai » ou « faux ». — (Patrick Dehornoy, La Théorie des Ensembles, C&M, 2017, page 196)
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brun
- De la couleur du marron clair tirant sur le noir. #5B3C11
- Ses yeux bruns étaient bordés de noir ou plutôt meurtris ; sa lèvre supérieure était ornée d’un duvet brun qui dessinait une espèce de fumée ; elle avait les lèvres menues, et son front impérieux était rehaussé par une chevelure jadis noire, mais qui tournait au chinchilla. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- La plupart des maisons avaient un rez-de-chaussée en pierre, des étages faits de tournisses sombres et d’un hourdage de torchis brun. — (Claire-Lise Marguier, Le Sceau de la reine, Rouergue, 2014, page 179)
- (Par extension) Couleur sombre des cheveux.
- On distingue sept teintes naturelles de cheveux, réparties, en France, selon les proportions suivantes : 50 % de cheveux châtains, 20 % de cheveux gris, 10 % de cheveux blonds et noirs, 5 % de cheveux roux et 2,5 % de cheveux bruns et blancs. — (Pierre Bouhanna, Soigner et entretenir ses cheveux : Les Nouveaux Traitements du cheveu, Alpen Editions s.a.m., 2006, page 14)
- Les enfants sont là, deux beaux garçons bruns à l’air solide que j’ai déjà rencontrés, et je me découvre surtout une adorable petite-fille, qui éveille en moi un sentiment nouveau : […]. — (Marcelle Sortia, Le temps revient, éditions Dricot, 1987, page 187)
- (Politique) Fasciste ; nazi.
- Je suis entré ce soir au café « Sturm ». Les Berlinois de la Société ne fréquentent jamais ce dancing vulgaire où la jeunesse brune et les « sous-offs » de la garnison fraternisent. — (Xavier de Hauteclocque, La tragédie brune, Nouvelle Revue Critique, 1934, page 77)
- (Héraldique) → voir de brun.
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drelin
- Onomatopée utilisée pour évoquer le bruit d’une sonnette.
- Ils n'entendent point, et ma sonnette ne fait pas assez de bruit. Drelin, drelin, drelin : point d'affaire. Drelin, drelin, Drelin : ils sont sourds. Toinette! Drelin, drelin, drelin : tout comme si je ne sonnais point. Chienne, coquine! Drelin, drelin, drelin : j'enrage. Drelin, drelin, drelin : carogne, à tous les diables! Est-il possible qu'on laisse comme cela un pauvre malade tout seul ? Drelin, drelin, drelin : voilà qui est pitoyable ! Drelin, drelin, drelin : ah, mon Dieu! Ils me laisseront ici mourir. Drelin, drelin, drelin. — (Molière, Le Malade imaginaire, 1673, acte I, scène 1)
- Drelindin din !… Drelindin din !…C’est la messe de minuit qui commence. — (Alphonse Daudet, Les trois messes basses, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 198)
- Et quand mon imagination était bien tendue vers ces choses d’autrefois, dans l’obscurité tout à fait épaissie dont je n’avais plus conscience : drelin, drelin, la sonnette du dîner !… — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
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estuarien
- Propre au delta ; relatif à l’estuaire d’un cours d’eau.
- Loin des eaux estuariennes mais en haute mer, la grande pêche sportive se rallie parfois à cette situation quand s'ancrant, on recherche thons et bonites au broumé ou requins à la strouille. — (André Péjouan, Toutes les pêches côtières en petit bateau, Éditions Jean-Paul Gisserot, 1997, page 58)
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confins
- Limites d’un pays, d’un territoire.
- Malade, il se retira chez sa sœur, Rosalie, veuve d'un comte de Creny, au petit château de Ménival, dans la commune de Lannoy-Cuillère, aux confins du pays de Bray et de la Picardie, où il fit son testament, laissant à ses proches le peu qui lui restait, et mourut le 26 janvier 1816. — (Philippe Régibier, 27 rue Saint-Guillaume: petite chronique d'une grande demeure et de ses habitants, d'après des documents inédits, chez l'auteur, 1997, page 311)
- On met les cimetières aux confins des communes. Chacun chez soi ! — (San Antonio, Réflexions définitives sur l'au-delà , S-A 9 , Fleuve noir, 2000)
- (Littéraire) Limites chronologiques d’une période.
- L’art gothique, sur les confins de la renaissance, n’a rien produit de plus pur, de plus parfait, ni de mieux dessiné. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- (Sens figuré) Endroits les plus éloignés, les plus reculés.
- D'autres auteurs ont été plus loin dans le domaine des suppositions. C'est des confins de l'Europe que ceux-ci font venir les Américains, qui auraient alors emprunté pour chemin un immense continent aujourd’hui disparu : l'Atlantide. — (René Thévenin & Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e éd., page 15)
- (Sens figuré) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)…
- Une interview plutôt ordinaire – quoique très, très révérencieuse – très « journal télévisé », aux confins de l’exercice promotionnel, comme souvent.— (Sophie Delassein et Arnaud Gonzague, Pourquoi la prestation de Stromae sur TF1 était franchement embarrassante, L’Obs, 10 janvier 2022)
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funin
- (Marine) Cordage blanc, fait de fil non goudronné, qui sert surtout aux grands appareils employés dans les opérations des ports.
- Caliorne, est un gros funin amaré sous les hunes du grand mast de Borcet, sur lequel il y a une grande poulie, par laquelle passe un funin ou corde avec une poulie: on s'en sert pour eslever les plus grands fardeaux. — (Fournier, Inventaire des mots et façons de parler dont on use sur mer, 1667)
- Un bref appel et le gardien empoignant le funin assoupli par un long usage, l'enroule dextrement autour du billot d'arrêt ; l'amarre grince, se tend, s'amincit sous l'effort du navire dont l'hélice, en marche arrière, rompt l'élan en faisant bouillonner l'eau écumeuse. — (Henri Barbot, Nantes en flanant, 1930)
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neurochirurgien
- Chirurgien spécialisé dans les opérations du système nerveux.
- Le procès d’un neurochirurgien, poursuivi pour des opérations abusives sur 24 patients dont deux sont décédés, s’est ouvert hier à Clermont-Ferrand. — (journal 20 minutes, n° 896, 31 janvier 2006))
- Il y a un an, j'aurais été capable de dire qui j'étais en quelques mots seulement: Martin Lemeunier, fils de Pierre - neurochirurgien - et de Nadège (…) — (Mikaël Ollivier, Frères de sang, 2006, Éditions Thierry Magnier, 2006, page 7 ISBN 9782844204349)
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lendemain
- Le jour qui a suivi ou qui suivra celui dont on parle.
- Le bavardage continue incessant et ne prendra fin que lorsque sonnera l’heure du repas : il faudra alors à regret rentrer chez soi, mais on recommencera le lendemain et toujours on trouvera matière à commérages ! — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895, édition 1923)
- Le lendemain ou l’en demain (comme écrivait Faguet), nous repartions pour la Touraine, où ma pauvre maman se faisait de la bile, à cause des indiscrétions assommantes des journaux. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vers le roi, Grasset, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 384)
- Le lendemain, j’ai vu la chambre dans la simplicité de la lumière du jour. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le 24, le vent tourna au Sud nous permettant d’établir la voilure, et, le lendemain la plupart de mes compagnons franchissaient pour la première fois le cercle polaire. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- En raison du changement d’heure, survenu la même nuit, la déposante hésitait : elle avait, en se mettant au lit, retardé sa pendule pour s’épargner la peine d’y penser le lendemain […] — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Les cris des coqs, les sabots des ânes poussés par l’encouragement sonore et monotone des paysans, réveillèrent Elhamy le lendemain. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Il touchait sa paie chaque soir […] et chaque fois je craignais qu’en serrant son argent dans sa bourse il ne nous annonçât qu’il ne reviendrait pas le lendemain. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 39)
- (Par extension) Période qui en suit, à proximité, une autre.
- Mais cette même classe allait accepter, au lendemain de la guerre du Pacifique, durant la même décennie 1880-1890, de se livrer à l’impérialisme britannique, plus puissant et doté d'une plus forte hégémonie : […]. — (Armando Uribe, Le livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot & Françoise Campo, Seuil, 1974)
- Mariées au lendemain de la Grande Guerre, on les a peut-être vues en robe à pois et blouse à fleurs, l'été, pendant quatre ou cinq ans, le temps que les funérailles entrent dans la danse. — (Maxime Rapaille, Le feu des Fagnes, Dricot, 2001, page 59)
- (Par extension) Avenir plus ou moins proche.
- Or je ne trouvais pas prudent de me laisser entraîner à une aussi grande prodigalité, avant d’avoir mon lendemain assuré. — (Hector Malot, Sans famille, E. Dentu, Paris, 1885, page 131)
- Quand je songe aux cités-dortoirs qui pervertissent nos paysages, aux « fourre-gens » insipides, à peine inaugurés que déjà délabrés, où l’on cultive les inimitiés ; quand je pense aux bidonvilles qui continuent de s’étendre jusque dans les mentalités, les soupiraux béants sur des émanations sulfureuses, je ne me fais pas trop d’illusions sur les lendemains. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 127)
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cartésien
- (Philosophie) Relatif à la doctrine de Descartes.
- Ce principe de la philosophie cartésienne, je pense, donc je suis, est ce que les adversaires du cartésianisme ont attaqué avec le plus de persévérance; et cela se conçoit, car ce principe admis, l'autorité de la conscience et de la raison s'ensuit nécessairement. — (Jules Simon, Introduction de: « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
- Le rationalisme cartésien et l’ère nouvelle de la science du XVIIe siècle ont marqué la fin du Moyen Âge et du monopole de l'Église sur les entreprises humaines. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 121)
- Les Français n’ayant lu de Descartes que la première phrase du Discours de la méthode et l’ayant prise à contre-sens prêtent à l’épithète « cartésien » le sens de : attaché au gros bon sens. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, pages 134-135)
- Qui a adopté cette doctrine.
- Un philosophe cartésien.
- (Sens figuré) Rigoureux, clair, logique, méthodique, rationnel.
- (Mathématiques) Qui se rapporte à des objets liés à la géométrie de René Descartes.
- Un axe cartésien, des coordonnées cartésiennes.
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disjoint
- Participe passé masculin singulier de disjoindre.
- Troisième personne du singulier du présent de disjoindre.
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néronien
- De Néron.
- Cruauté, perversité néronienne.
- Son front néronien, sous ses cheveux bleus à force d’être noirs, qui bouclaient durement et touchaient ses sourcils, ne laissaient rien passer de la nuit coupable, qui n’y étendait aucune rougeur. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 75)
- Esdras était l’aîné de tous, un grand garçon au corps massif, brun de visage, noir de cheveux, à qui son front bas et son menton renflé faisaient un masque néronien, impérieux, un peu brutal ; mais il parlait doucement, pesant ses mots, et montrant en tout une grande patience. D’un tyran il n’avait assurément que le visage, comme si le froid des longs hivers et la bonne humeur raisonnable de sa race fussent entrés en lui pour lui faire un cœur simple, doux, et qui mentait à son aspect redoutable. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- On n’entendait plus que les bruits de punition. La chose exécutée, le vieux bien sonné essayait de se relever et de ramasser autour de lui son pagne à la romaine. Il saignait abondamment par la bouche, par le nez et surtout le long du dos. La foule s’éloigna en l’emmenant et bourdonnante de mille cancans et commentaires, sur un ton d’enterrement. Le lieutenant Grappa ralluma son cigare. Devant moi, il tenait à demeurer distant des choses. Non pas je pense qu’il eut été plus néronien qu’un autre, seulement il n’aimait pas non plus qu’on le force à penser. Ça l’agaçait. Ce qui le rendait irritable dans ses fonctions judiciaires, c’était les questions qu’on lui posait. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932, page 194)
- La lecture de Quo Vadis d’Henri Sienckiewicz m’avait aussi beaucoup frappé, notamment le passage où une orgie néronienne est décrite. — (Michel Leiris, L’Âge d’homme, 1939, réédition, page 61)
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boulin
- (Architecture) (Colombophilie) Trou pratiqué dans un colombier, afin que les pigeons s’y retirent et y fassent leurs petits.
- On crêpit & on blanchit les parois des murailles en dedans, & on dispose pour chaque couple de pigeons, des boulins de forme ronde, que l’on range par ordre en les serrant les uns contre les autres. — (Encyclopédie méthodique, 1787, page 136)
- Solitaire endurci, M. des Lourdines aurait, à la rigueur, consenti à voir les gens, mais il ne voulait pas être vu, de sorte qu’on avait fini par le laisser se pelotonner dans son Fougeray, comme un pigeon dans son boulin. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chapitre 1, 1910)
- Une fuie, de pied ou intégrée, est composée de boulins, c’est-à-dire de « nids » dans chacun desquels vit un couple de pigeons. Dans les colombiers de pied, les boulins font partie intégrante de la structure : les murs, épais d’environ un mètre, sont évidés en une multitude de boulins de 40 centimètres de profondeur. — (François Julien-Labruyère, Paysans charentais : histoire des campagnes d’Aunis, Saintonge et bas Angoumois, tome I, Rupella, 1982)
- […] il y a encore la fuye qui est une petite volière ». Le terme de fuie s’applique donc jusqu’à l’orée du XVIIe siècle à des ensembles de boulins de façades ou à des petites volières fermées par des volets avec peu de pigeons. « Ce tourillon avoit plus tost façon d’une fuye que d’une forteresse » (Carloix, VII, 12). — (Jean-Mary Couderc, Alain Schulé, L’Anjou insolite, CLD, 1999)
- (Colombophilie) Pots de terre faits exprès pour servir de retraite à des pigeons, pour attirer des pigeons étrangers.
- (Maçonnerie, Échafaudage) Trous laissés dans un mur en construction par les pièces de bois de soutien d’un échafaudage.
- (Maçonnerie, Échafaudage) (Par métonymie) Pièce de bois utilisée pour le montage des échafaudages.
- Les trous laissés par les boulins sont appelés trous de boulin.
- La tour conserve de nombreux boulins d’échafaudage, encore engagés dans l’épaisseur des maçonneries. Leurs extrémités sont quelques fois visibles dans le parement externe des murs. Il s’agit de boulins en bois résineux, de section circulaire (diamètre de 10 à 15 cm), habituellement pourvus de leur écorce. — (Maxime Werlé, Maurice Seiller et Willy Tegel, Les tours des Cigognes ou Ribeauvillé (Haut-Rhin) face à la menace bourguignonne (vers 1475), Revue archéologique de l’Est n° 62, 2013)
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emprunt
- Action ou chose qu'on emprunte.
- Un emprunt à la bibliothèque.
- Euphémisme, en parlant de vol, de plagiat.
- Cet auteur a soin de cacher ses emprunts.
- – C’est pour vous dire que livre de Tourny comporte quelques emprunts. Il a quelquefois oublié les guillemets, mais son précis fait cependant autorité. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 87)
- (En particulier) Capitaux empruntés par un particulier, un État, une société financière.
- Faire un emprunt à la caisse d'épargne.
- La vie laborieuse, active, toute estimable, toute positive, d’un conseiller d’État, d’un manufacturier de tissus de coton ou d’un banquier fort alerte pour les emprunts, est récompensée par des millions, et non par des sensations tendres. — (Stendhal, De l'Amour, 1822, 1re préface de 1826)
- Mon oncle faisait le bilan des sacrifices de son passé. Ça n’était pas sa faute s’il avait été ruiné dans l’affaire de l’emprunt russe et si les actions des tramways de Shanghai ne valaient presque plus rien. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 16)
- Nous avons, aux articles de la capacité des parties contractantes, rapporté un arrêt qui a déclaré un ex-maire personnellement responsable d’un emprunt qu’il avait fait en cette qualité. — (Claude Étienne Delvincourt, Cours de code civil, volume 5, 1825, page 321)
- (Sens figuré) Caractérise une chose artificielle, forcée.
- Beauté d’emprunt, sourire d’emprunt, vertus d’emprunt, etc.
- (Linguistique) Mot rapporté d’une langue à une autre ; emprunt lexical.
- Contrairement à une idée reçue, les apports africains sont négligeables. Par contre les emprunts – aux langues caraïbes, au malgache, au portugais selon les cas - sont plus importants. — (Jean-Marie Klinkenberg, Des langues romanes : Introduction aux études de linguistique romane, Éditions De Boeck Supérieur, 1999, page 240, note 3)
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flein
- Petit panier en osier destiné à présenter des fleurs coupées.
- Le flein est un panier spécial muni d’une anse. — (La Tribune horticole, volume 2, 1907)
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plein
- Qui contient tout ce qu’il est capable de contenir ; il est opposé à vide.
- La machine à écrire sur la consolette Louis XV, la ronéotype sur le bureau Napoléon III, des paquets de papier partout sur un vestige de tapis de la Savonnerie, et des cendriers pleins de clopes dans tous les coins. — (Alain Demouzon, Section rouge de l’espoir, 1979, chapitre 9)
- (Par hyperbole) Qui contient une grande quantité.
- Il a ses greniers pleins de blé, et ses caves pleines de vin.
- La salle est pleine de monde. Parler la bouche pleine.
- (Élevage) (Au féminin) Qualifie un animal en gestation.
- Une chatte pleine. Une chienne pleine. Une jument pleine.
- Qui abonde en quelque chose que ce soit.
- La population de Saint-David […] parlait un curieux patois anglais plein d’expressions maritimes. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Sens figuré) — Jusqu’ici, il s’était promené avec son fusil sous le bras, plein d’un sentiment d’altière sécurité, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 356 de l’édition de 1921)
- C’est un pays plein de tout ce qui est nécessaire à la vie.
- Un jardin plein de fruits. Une rivière pleine de poissons.
- Un habit plein de taches, plein de boue. Un champ plein de chardons.
- Qui est gras, replet, rebondi.
- Cet homme a le visage plein. Cette femme a la gorge pleine. Des joues bien pleines.
- Qui est entier, complet.
- Une semaine pleine. Une pleine semaine. Un plein mois. Un mois plein.
- (Sens figuré) Qui est entier, complet, absolu.
- Un plein succès. Il parla avec une pleine franchise. Il a une pleine connaissance de l’affaire.
- Il a pleine autorité. Il a pleine puissance d’en disposer comme il jugera à propos. Il a pleine liberté d’aller où il voudra.
- Se construit souvent avec la préposition en et sert à former différentes locutions adverbiales de lieu et de temps, qui signifient « au milieu de », mais qui ne servent véritablement qu’à donner plus de force et d’expression à ce qu’on dit.
- […]; Azemmour, la ville maure remontant à l’antiquité, en plein déclin aujourd'hui par suite de l’ensablement de son port et l’indolence de sa population; […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 148)
- Après avoir laissé derrière nous les Orcades, nous entrâmes en plein Atlantique, et la mer s'enfla prodigieusement. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 29)
- L’apologue du lampadaire est paraît-il bien connu des chercheurs : un type qui a perdu ses clés explore en vain les dessous d’un lampadaire en pleine nuit. Pourquoi chercher seulement là ? Parce que c’est le seul endroit éclairé. — (Frédérique Roussel, Trouvaille dans les archives de l’Académie française, dans Libération n° 11471, du 14 avril 2018, page 45)
- Il l’insulta en pleine rue, en plein marché.
- Ils ont été volés en plein jour, en plein midi.
- Il a passé la nuit en plein air.
- Avec les prépositions à et de, il sert à former plusieurs locutions adverbiales qui marquent l’intensité, l’abondance, le haut degré de la chose dont il s’agit.
- Crier à pleine tête, à pleine gorge. Voguer à pleines voiles. Boire à plein verre.
- De l’eau qui vient à plein tuyau. Une femme grosse à pleine ceinture. Des chevaux qui tirent à plein collier.
- J’allais devant la maison, sur le gravier où le soleil donnait encore à plein. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 16)
- Du vin qui sent la framboise à pleine bouche.
- Il a fait cela de plein gré, de son plein gré.
- (Sens figuré) (Familier) Ivre.
- La Biscotte, d’une voix empêtrée de colle de pâte.– Oui, c’est moi… Mon pau’ ieux… s’ suis saoul comme eun’ vache.Lidoire.– Viens te coucher, si c’est qu’ t’ es plein. — (Georges Courteline, Lidoire, 1891)
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conjoins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe conjoindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe conjoindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe conjoindre.
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broussin
- (Sylviculture) Excroissance ligneuse, qui vient sur le tronc ou sur les branches de certains arbres par le foisonnement localisé de bourgeons ou des branches qu’ils ont formées.
- Les broussins de quelques arbres ont une grande valeur dans le commerce, soit à raison de l’entrelacement de leurs fibres qui rend leur bois infendable, soit à raison de leur coloration qui fait ressembler leur bois à du marbre. — (André Thouin & al., Nouveau cours complet d’agriculture théorique et pratique ou Dictionnaire raisonné et universel d’agriculture, tome second, Deterville, Paris, 1809, page 530)
- […] les arbres fruitiers sont fréquemment porteurs d’excroissances que les botanistes dénomment loupes ou broussins. — (Roussy ds F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouveau traité de méd., fasc. 5, 1920-24, page 617)
- Les broussins correspondent à un « foisonnement » anarchique local de bourgeons, gourmands et picots engendrant une prolifération des traces dans le bois. Ils nécessitent une purge localisée, l’arbre étant déclassé en charpente s’il est brogneux, c’est-à-dire couvert de nombreux broussins. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
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nervin
- (Pharmacie) (Vieilli) Qualifiait les substances qui agissent sur le système nerveux central.
- Le guarana favorise le travail intellectuel, et, chez la plupart des hommes, agit avec plus d’efficacité que le thé, le café et le maté. Sa véritable place dans le groupe sympathique des aliments nervins est indiquée dans le tableau ci-dessous : […] — (Paul Moktegazza, Du guarana, nouvel aliment nervin, dans Bulletin général de thérapeutique médicale, chirurgicale, vol. 73, Société de thérapeutique, 1867, page 173)
- […], l’observateur vouloit s’assurer si ce mieux étoit dû à la vertu vermifuge de la valériane, ou à ses propriétés nervines […] — (Observation qui constate l’efficacité de la valériane sauvage (Valeriana sylvestris) dans les violentes maladies de nerfs, d’après l’expérience d’Erich Odhélius, dans L’Esprit des journaux, vol. 2, 1792, page 388)
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aubin
- (Manège) Allure dans laquelle un cheval galope de devant et trotte du train de derrière, à l’inverse du traquenard.
- […] l'entrepas tient du pas et de l'amble, et l'aubin tient du trot et du galop, l'un et l'autre viennent des excès d'une longue fatigue ou d'une grande faiblesse de reins ; les chevaux de messagerie qu'on surcharge, commencent à aller l'entrepas au lieu du trot à mesure qu'ils se ruinent, et les chevaux de poste ruinés, qu'on presse de galoper, vont l'aubin au lieu du galop. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 517.)
- L’aubin est un mélange de trot et de galop…, type même des allures détraquées et irrégulières. Il révèle un cheval mal monté, surmené, voire définitivement ruiné. — (E. Saurel, Le Cheval, équitation et sports hippiques, Larousse, 1966, page 80)
- (Par métonymie) Cheval qui a cette allure.
- (Vieilli) (Rare) Blanc d’œuf
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nankin
- Toile de coton épaisse de couleur jaune chamois, faite avec une variété de coton qui possède naturellement cette couleur sans teinture
- […] vêtu d’un frac bleu-barbeau, d’un pantalon de nankin et d’un gilet blanc — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), volume 1, page 293)
- Il y a surtout, chez le fripier d’à côté, un habit de nankin et un cor de chasse qui m’agacent l’œil depuis longtemps. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème , 1848)
- Cette diligence était tapissée de nankin, et garnie de stores et de jalousies vertes. Elle nous parut le suprême de l’élégance après les abominables galères, sillas volantes et carrosses, où nous avions été secoués jusqu’alors. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Quatre rubans de satin tombant du dais étaient tenus par deux bambins habillés en nankin jaune, brodé sur toutes les coutures. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 125)
- Ces matins ne sont plus où se voyaient de riches armateurs, en pantalon de nankin, sur le damier des quais. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
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fabien
- (Politique) Membre de la Fabian Society (« société fabienne »).
- Elle y rencontre les leaders du mouvement socialiste fabien, est séduite par leur initiative : ouvrir un bureau où l’on étudiera le travail des femmes, réalisera des enquêtes sur la condition des ouvrières et proposera des mesures pour l’améliorer. — (Gilbert Badia, Clara Zetkin, féministe sans frontières, Editions de l'Atelier, 1993)
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ceins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de ceindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de ceindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de ceindre.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.