Dictionnaire des rimes
Les rimes en : étésien
Que signifie "étésien" ?
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- Qualifie le vent qui souffle du Nord en Méditerranée orientale l’été.
- Les vents étésiens, bien connus des navigateurs hellènes qui les utilisaient dès l’Antiquité pour aller commodément en Egypte ... — (Demangeon)
- On était dans la saison où les vents étésiens favorisent la navigation du fleuve ; il est facile alors de remonter en peu de temps jusqu’à l’île d’Éléphantine : on résolut de se porter successivement dans tous les lieux où les monumens sont situés, afin de reconnaître d’abord les objets que l’on aurait à décrire, et d’établir, au moyen de cette première énumération, un ordre plus exact dans les recherches. — (Description de l'Égypte, tome 1, Antiquités - Description, Préface historique, page civ, éditions Panckoucke, 1821)
- (Par extension) Qualifie un vent qui souffle du Nord l’été.
- Elle était présentement à quai dans le canal Saint-Jean, et elle appareillait le 28 juillet, mais à huit heures du soir pour profiter des vents étésiens qui descendent régulièrement du Rhône au coucher du soleil. — (Jean Giono, Le Bal, 1962, in Les Récits de la demi-brigade, page 63)
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "étésien".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
-
cajun
- Relatif aux francophones de Louisiane, comprenant entre autres les descendants des Acadiens d’Acadie, et à leur culture.
- Ici, on « laisse le bon temps rouler », dit l’adage cajun. Une philosophie héritée des Acadiens, ancêtres des Cajuns, des Français bannis du Canada qui vinrent s’exiler dans le delta du Mississippi au XVIIIe siècle.— (Olivier Pérou, « Aux rythmes de la Louisiane », Le Point n° 2405, 4 octobre 2018, p. 126)
- Partout en Louisiane, le mot « cajun », qui est en fait une déformation de « cadien » prononcé à l’américaine, demeure utilisé. Les Ragin’ Cajuns forment l’équipe omnisports de l’Université de Louisiane, et la sauce cajun promet de mettre un peu d’épices typiquement louisianaises dans votre gombo. — (« Cajun ou Cadien? », Le Devoir, 18 mai 2019)
-
appartiens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de appartenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de appartenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de appartenir.
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draconien
- Qui est d’une excessive sévérité.
- Mais cette Novelle marque une régression dans la voie de la répression de l’eunuchat. Estimant l’ancienne législation trop draconienne, Léon VI abolissait la peine du talion contre les opérateurs et adoucissait les autres pénalités. — (Études byzantines, Institut français d’études byzantines, 1943, volumes 1-2, page 200)
- Pierre Laval avait remplacé Doumergue, fin 1934. Il pensait résoudre les problèmes financiers et économiques par la déflation. Il prit des mesures draconiennes. — (Édouard Bled, Mes écoles, Robert Laffont, 1977, page 288)
-
abbevillien
- (Archéologie) (Rare) Qualifie des bifaces relativement grossiers, façonnés au percuteur dur et aux tranchants sinueux, caractéristique de la culture de l’Abbevillien.
- Ce silex abbevillien vient d’être trouvé près des restes du foyer de cuisson.
-
diablotin
- Petit diable.
- Jamais je n’ai craint un homme, quel qu’il fût, et je crains aussi peu le diable et ses diablotins. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Sens figuré) (Familier) Se dit d’un enfant espiègle ou turbulent.
- Cet enfant est un vrai diablotin.
- (Marine) Voile trapézoïdale d’étai du perroquet de fougue.
- (Technique) Ouvrier qui apporte les olives sous la meule du pressoir.
- (Technique) Chez les teinturiers, cuve, appelée aussi reposoir, qui récupère l’indigo contenu dans les eaux mères.
- (Zoologie) Nom usuel de la larve de l'empuse.
-
train
- Allure, vitesse de chevaux et autres bêtes de trait.
- [Le cerf] emmena ainsi la chasse une heure, deux heures, sans trop se hâter, maintenant juste le train qu’il fallait pour distancer les chiens. Puis quand il sentit que la meute commençait à fléchir, il força brusquement son allure et disparut. — (Maurice Druon, Le Roi de fer, 1955)
- (Par extension) Allure, vitesse d’une marche ou d’un déplacement.
- C’est ici que ça se passe, 30°50’ de latitude nord, 30°50’ de longitude ouest… à une journée de distance pour nous, et ils filent sud-sud-ouest à toute vapeur. À ce train-là nous ne verrons rien. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 174 de l’édition de 1921.)
- Au train qu’ils menaient, ils eurent promptement franchi la distance qui les séparait du rideau de poussière. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Au train dont il va, il aura bientôt fini son travail.
- (Sens figuré) (Familier) Ne point ménager ; faire progresser.
- Mettre une affaire en train, la commencer, la faire commencer.
- Mettre une affaire en bon train, en avancer le succès.
- Être en train, être en action, en mouvement, être de bonne humeur, en bonne disposition.
- Quand il est en train, rien ne lui coûte.
- On a de la peine à le mettre en train.
- (Athlétisme) Allure régulière dans une course de fond ou de demi-fond.
- L’emporter au train, distancer ses adversaires grâce à une allure soutenue et régulière.
- Courant, marche des affaires, de la vie.
- C’était un vieux routier qui savait le train des affaires et qui les menait de routine, comme une rosse aveugle tourne la meule d’une brasserie. — (Charles Deulin, Martin et Martine)
- C’était, au bout de l’avenue, un hôtel de poupée, mais assez simple d’aspect, comme aussi de train. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922.)
- Car sans doute, s’il fût resté ici, aurais-je fait parler Constantin, en le plaçant sous les puissances de la confession ; et l’aveu qu'il m’eût fait alors, en le libérant des démons de la première heure, nous eût tous éclairés sur la conduite la plus convenable au train de ces événements. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937.)
- (Vieilli) Parties des bêtes de trait d’où partent les mouvements.
- Si, au contraire, la claudication est dans le train postérieur, on débute par l’allure la plus lente, et, au retour, l’on vous gratifie d’un peu de trot. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877.)
- Je roulai ostensiblement devant les chiens la longue lanière de mon fouet. Assis sur leur train de derrière, ils me regardaient faire. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 95.)
- (Familier) Arrière-train, postérieur d’une personne.
- Depuis l’affaire de Vincennes, Rappenne me garde une dent, il faut dire que deux jours après son scoop télévisé je l’ai viré de mon bureau à coups de botte dans le train. — (Jean-Michel Dagory, Les Aventures de Captain Élysée, Fleuve Noir, 1984.)
- (Technique) Partie d’un véhicule comprenant les roues et les suspensions et qui porte la caisse, le corps du véhicule.
- En heurtant violemment un trottoir, le train avant de cette voiture a été endommagé.
- Train d’atterrissage d’un avion, ensemble des pièces métalliques portant les roues grâce auquel l'avion peut se déplacer avant le décollage ou à l'atterrissage.
- Train de pneus, ensemble des pneus équipant une voiture.
- (Imprimerie) Train de la presse, partie de la presse sur laquelle on pose la forme et qui avance sous la platine et s’en retire.
- (Reliure) Train de livres, un certain nombre de livres qui sont reliés à la fois, et qui généralement ont une taille uniforme, mais forment au final des volumes différents.
- File, suite de personnes, d’animaux ou de choses allant d’un même mouvement.
- D’ailleurs les militaires on ne les voit guère dans la montagne, dans le bled pour l’excellente raison que les troupes n’ont pas de train muletier. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, France-Empire, 1963 page 39.)
- Un chevaucheur arriva au galop, annonçant que le train de la reine d’Angleterre était en vue; aussitôt se refit un grand branle-bas. — (Maurice Druon, Le roi de fer.)
- De bon matin J’ai rencontré le trainDe trois grands rois qui partaient en voyage ;De bon matin J’ai rencontré le trainDe trois grands rois dessus le grand chemin. — (chanson Marche des rois de l’Arlésienne (Georges Bizet).)
- Un terminal de regazéification représente un investissement de l’ordre de 500 millions de dollars pour une capacité similaire à un train de liquéfaction (quelques MT). — (Guillaume Charon, Gaz de schiste : la nouvelle donne énergétique, Éditions TECHNIP, 2014, page 101.)
- (En particulier) (Exploitation forestière) Long assemblage de bois, de rondins, en forme de radeau et qu’on fait flotter sur un canal ou une rivière.
- La Loue est flottable depuis Cramans, sur une longueur de 37.600 mètres ; elle porte des trains de chênes et de sapins de grandes dimensions. — (Frère Ogérien, Histoire naturelle du Jura - Tome 1 : Géologie, 1er fascicule, 1865, page 61.)
- Çà et là, sur la berge, une cabane d’éclusier, des enfants courant pieds nus sur les barres de l’écluse, et, dans les jaillissements d’écume, de grands trains de bois qui s’avançaient lentement en tenant toute la largeur du canal. — (Alphonse Daudet, Alsace ! Alsace !, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 109.)
- (En particulier) (Cyclisme) File de coureurs d'une même équipe formée dans le but de lancer le sprinter avant la ligne d'arrivée.
- (Chemin de fer) Convoi ferroviaire constitué d’au moins une motrice et de wagons. Note : S’emploie, plus rarement, en astronautique et dans les transports routiers.
- Venise aura le sort d’Alger, […]. Un jour, par mesure sanitaire, on comblera tous les canaux. Il y passera des tramways de banlieue, c’est à dire des trains de cinq voitures. — (Pierre Louÿs, La Ville plus belle que le monument, dans Archipel, 1932.)
- Les chevaux de Forcalquier seuls regimbent, trouvant la gare plus loin encore que d’habitude et prêts à prétendre que le train l’a emportée. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916.)
- Dans le train de Cherbourg à Paris, le hasard voulu que je trouvasse comme compagnon de wagon un de mes anciens camarades. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928.)
- Le débarquement d’une automobile à quai était une manœuvre peu familière aux employés de la petite station, et le train s’attardait, et Psyché devenait impatiente. — (Pierre Louÿs, Psyché, 1927, page 137.)
- Cette salle des machines est découpée en deux. Deux tiers de l’énergie sont distribués à une fréquence de 50 Hz pour alimenter des sites industriels en Bavière. Le tiers restant, qui affiche 16,7 Hz, est fourni à la Deutsche Bahn, pour faire rouler ses trains dans le land.
- sourcLudovic Dupin, La centrale qui a électrifié la Bavière, dans L’Usine nouvelle, n° 3252, 8 septembre 2011, page 8.
- (Sens figuré) Manquer le train, laisser passer l’occasion.
- (Familier) Bruit, tapage, vacarme.
- Je comptais sur tout ce train pour gagner mon banc sans être vu ; mais, justement, ce jour-là, tout était tranquille, comme un matin de dimanche. — ( Alphonse Daudet, La dernière classe, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 10.)
- Ces enfants-là [les mitrons] sont si habitués à marcher parmi les foules et le brouhaha de la rue ! C’est aux jours de fête et de train, dans l’encombrement des premiers de l’an, des dimanches gras, qu’ils ont le plus à courir ; aussi les révolutions ne les étonnent guère. — (Alphonse Daudet, Les petits pâtés, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, pages 138-139)
- Ma sœur et moi nous couchons là-haut ; c’est plus sûr […] si quelque mauvais sujet vient faire du train. — (Comtesse de Ségur, L’Auberge de l’Ange-Gardien, 1888.)
- Son vin aimait le train, les querelles. Et puis, comme cela, il s’échauffait, arrivait en colère, et sa rentrée lui faisait moins peur. — (Alphonse Daudet, Arthur, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 166.)
- Ce train a duré toute la nuit.
- Quel train !
- (Militaire) Partie de l’armée spécialisée dans les transports. Note : Le mot prend souvent dans ce cas une majuscule, troupe qui conduit les engins d’artillerie.
- Si la Russie a accumulé les déconvenues depuis le début de la guerre, c’est en grande partie lié à une mauvaise gestion de ses flux d’approvisionnement. Ce qu’on appelle l’arrière-front ou le « train », en langage militaire. — (Elise Vincent et Cédric Pietralunga, Les dix leçons militaires de la guerre en Ukraine, Le Monde. Mis en ligne le 21 mai 2022)
- J’ai fait mon service dans un régiment du train.
- Train des équipages.
- Soldat du train.
- Train de combat, ensemble des voitures affectées à un bataillon pour transporter les approvisionnements, les munitions, le matériel nécessaire au combat.
- Train régimentaire, ensemble des voitures affectées à un régiment pour transporter les vivres.
- (Élevage) Action de traire ; traite.
- Tous les matins, il faut se lever tôt pour faire le train.
-
disconvins
- Première personne du singulier du passé simple du verbe disconvenir.
- Deuxième personne du singulier du passé simple du verbe disconvenir.
-
caucasien
- Cocktail composé essentiellement de trois parts vodka pour trois parts de liqueur de café et deux parts de crème liquide.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- épreins
-
échevin
- (Histoire) Dans l’empire carolingien (à partir du IXe siècle), juge adjoint du tribunal comtal.
- Il était en effet un peu dur ... d'être obligé de faire fête en bon accueil, lui Charles de Bourbon, à je ne sais quels bourgeois; lui cardinal, à des échevins — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- (Histoire) Dans les villes du Nord de la France (puis dans la plupart des villes du royaume de France), magistrat municipal (fonction aujourd’hui dévolue au seul maire qui préside la municipalité au nom du peuple souverain, mais avec des pouvoirs plus limités) dont la charge était de représenter les pouvoirs fondamentaux du souverain sur ses terres, et donc d’y faire appliquer le droit des individus et sociétés, d’y organiser la police et la perception pour lui des taxes et de l’échet.
- Premier, second échevin.
- Le prévôt des marchands et les échevins de Paris.
- Les échevins de Toulouse étaient appelés capitouls.
- On y avait naguère retenu un échevin accusé de malversations et, plus anciennement, un seigneur gagné à prix d’or au parti français ; rien n’était plus convenable qu’un tel lieu de détention. — (Marguerite Yourcenar, L'Œuvre au noir, Troisième partie « La prison », chapitre « L’acte d’accusation », Gallimard, Paris, 1968, page 297)
- (Belgique) (Luxembourg) Membre du collège communal à fonction exécutoire présidé par le bourgmestre, chargé d’un domaine de l’administration communale. Il est élu par le conseil communal en son sein, une entité distincte à fonction décisionnelle (pour une femme, on dit : échevine).
- Le bourgmestre et ses échevins de l’état civil, et des travaux publics.
- Il a été nommé échevin de la culture.
- (Canada) (Désuet) Adjoint au maire, conseiller municipal représentant d’un quartier donné (pour une femme, on dit : échevine).
- Il a été échevin pour le quartier Saint-Roch.
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gaullien
- Relatif à Charles de Gaulle, son action, sa personnalité, etc.
- Survivance sans doute des grand-messes gaulliennes, où le général se posait à lui-même les questions auxquelles il souhaitait répondre. — (Pierre Taribo, L’Est républicain, 8 janvier 2008)
- Nicolas Sarkozy et l’OTAN : gaulliste ou gaullien ? — (Patrick Jarreau, Le Monde, 21 juin 2008)
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enfreins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de enfreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de enfreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de enfreindre.
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darwinien
- Relatif au darwinisme.
- L’hypothèse darwinienne du transformisme et de la pangenèse. — (Jules Soury, Revue des Deux-Mondes, 15 janv. 1875, page 464 — cité par Littré)
- On peut se présenter comme évolutionniste darwinien sans réaliser que le darwinisme nous révèle un monde implacable. — (L’insoutenable légèreté du darwinisme, dans Le Québec sceptique, n°60, pp.40-47, été 2006)
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dominicain
- Relatif à l’ordre religieux.
- Les frères dominicains.
- Le costume dominicain.
- Relatif à la République dominicaine.
- Nous avons logé pendant un mois chez un ami dominicain.
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aryen
- (Désuet) Proto-langue des langues indo-iraniennes.
- Un autre terme servit aussi, outre l’ancien « japhétique », le « thrace » de Rask et les « indo-celte », « indo-classique », « souche sanscrite », « caucasique », etc., : celui d’aryen, issu du nom que se donnaient les anciens Indiens, Àrya. Comme les anciens Iraniens se donnaient le même nom, il est en fait approprié de l’utiliser pour désigner la famille aussi appelée indo-iranienne, c’est-à-dire la branche des langues indo-européennes qui comprend les langues iraniennes et indiennes. C’est l’emploi auquel on est revenu nos jours. — (Bernard Sergent, Les Indo-Européens. Histoire, langues, mythes., 1995, page 31)
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déteins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déteindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déteindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déteindre.
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carabin
- (Vieilli) Soldat de cavalerie qui portait une carabine et que l’on employait d’ordinaire dans les reconnaissances, les escarmouches.
- (Familier) Étudiant en médecine.
- – Ce tonnerre de carabin-là mérite deux fois là mort ! — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
- […] les uns comme les autres doivent songer qu'ils sont d'abord les régents et les professeurs d'une école : le malade est le livre qu'on ouvre à la curiosité des petits carabins. À Paris, l'hôpital est la terreur du pauvre. — (Remy de Gourmont, Le Chemin de Velours - Nouvelles dissociations d'idées, Mercure de France, 1902, éd. 1911, page 300)
- Ils se diraient guéris afin de sortir au plus vite, d’échapper à cette obsession, qu’augmente encore la présence des carabins, les internes et les externes, en tablier blanc. — (Alfred Delvau, Les Heures parisiennes, 1865)
- Zut ! je suis ce que je suis, Bobinette… une espèce de déclassée… un carabin raté… qui n’a pu qu’être infirmière… — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 925)
- (Par extension) (Québec) Étudiant dans une université.
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éteint
- Qui ne se consume plus, en parlant d’un feu.
- Un feu éteint.
- (Par extension) En situation de non-fonctionnement, en parlant d’un appareil mécanique ou électrique (en particulier une lampe).
- L’ordinateur est éteint, mais il est toujours sous tension.
- Le bateau ne partira pas tout de suite, son moteur est encore éteint.
- (Sens figuré) Très fatigué.
- Albert parlait, parlait, mais le regard d’Édouard était si éteint qu’il était impossible de savoir s’il comprenait ce qu’on lui disait. — (Pierre Lemaître, Au revoir là-haut, Albin Michel, Paris, 2013, page 86)
- (Biologie) Qui est mort, qui a disparu, totalement et irrémédiablement.
- Hors période de crise bio-géologique, une espèce s’éteint en 5 à 10 millions d'années.
- (Géologie) Qui n'a plus d'activité éruptive.
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francien
- (Linguistique) L’une des langues de la langue d’oïl parlée en Île-de-France et au sud de celle-ci, composant l’ancien français.
- […] ; c'est là un trait dialectal : le francien, comme le normand, dit oi ([…]). — (Gaston Paris, « Hugues de Berzé », dans Romania : recueil trimestriel consacré à l'étude des langues et des littératures romanes, publié par Paul Meyer & Gaston Paris, tome 18, Paris : Société des amis de la Romania, 1889, p. 570 (note 1))
- Dans ce contexte, il faut se souvenir que le français considéré actuellement comme la norme en France n’était à cette époque rien d’autre qu’un de ces nombreux dialectes, le francien, parlé dans la région de l’Île-de-France (cf. Jauch 2016: 89). — (Sophie-Anne Wipfler, Le gaga: Langue d'autrefois? Une étude linguistique synchrone (Das gaga: Sprache von damals? Eine synchrone linguistische Analyse), thèse de doctorat de philosophie, Universität Mannheim, 4 novembre 2019, p. 55)
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coin
- Pièce de fer ou de bois ou de toute autre matière dure, de forme prismatique, dont on se sert principalement pour fendre du bois, des pierres, en la faisant entrer de force avec un maillet ou un marteau.
- Et il me remit un coin pour l’aider à détacher un morceau de houille qu’il avait entamé par dessous ; car les piqueurs se font aider par les rouleurs. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Au milieu de la nuit, soudain, je m’éveillais, la poitrine ravagée par une toux violente qui déchirait ma gorge et ma trachée, semblant s’enfoncer de plus en plus profondément en moi, comme un coin ou une cognée. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 64)
- Faire entrer le coin, les coins dans une pièce de bois pour la fendre.
- (Par analogie) Pièce de bois, de métal ou de plastique pour serrer ou pour assujettir certaines choses.
- On coinse aussi de la même manière, avec des coins de proportion, les mâts de hune & de perroquets dans leurs chouquets. — (Encyclopédie méthodique : ou par ordre de matières, volume 1, 1783, page 353)
- C’est entre les biseaux et les barres du châssis que se mettent encore d’autres pièces de bois beaucoup plus courtes, taillées aussi en biseau, nommées les coins, qu’il chasse à coups de marteau, à l’aide d’un cognoir ou décognoir, qui est un véritable coin de bois. — (Dictionnaire raisonné universel des arts et métiers, tome 2, nouvelle édition, Lyon : chez Amable Leroy, 1801, page 497)
- (Sens figuré) (Par analogie) Entrave.
- À chaque progression militaire, Vladimir Poutine enfonce un coin dans la solidarité occidentale. — (Raphaël Pirro, Voici 5 options de Poutine pour la suite des choses, Le Journal de Montréal, 6 juillet 2022, page 13)
- Poinçon qui sert à marquer de la vaisselle, des bijoux d’or et d’argent.
- De la vaisselle marquée au coin de Paris.
- (Numismatique) Morceau d’acier gravé en creux dont on se sert pour frapper de la monnaie, des médailles. → voir fleur de coin.
- L’homme est un balancier qui frappe une monnaie à son coin. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Cette médaille est à fleur de coin : Elle est parfaitement conservée.
- (Sens figuré) Marque.
- Cet ouvrage est frappé au coin du génie.
- […] pas de recette miracle en contrepoint, mais une analyse frappée au coin du bon sens qui dézingue méthodiquement la plus grande supercherie du siècle — (Marine {de Tilly, Bonheur et boniments, Le Point n° 2350, 21 septembre 2017)
- Endroit, lieu où se trouve un angle saillant ou rentrant.
- Sur la gauche est l’auberge du Veau qui tette, renommée pour ses pieds de mouton à la poulette, et que les gastronomes ne confondent point avec celle du coin de la rue Saint-Denis, à l’enseigne du Veau qui mange. — (Place du Grand Châtelet à Paris, dans Nouveau voyage pittoresque de la France, Paris : Ostervald l’aîné, 1817, volume 1 (note de bas de page, non paginé))
- […] car il est une règle que les hiverneurs ne doivent point oublier : « faire la guerre aux coins ! » En effet, les coins, les angles, sont autant de réceptacles à glaces ; les cloisons empêchent la ventilation de s’opérer convenablement, et l’humidité, bientôt transformée en neige, rend les chambres inhabitables, malsaines, […] — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- J’avançai en rampant comme je pouvais vers un coin pour y appuyer mon dos et soulager mes épaules tordues par des crampes. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Éducation) Coin de la salle de classe où doit se tenir debout un élève puni.
- Dans la classe enfantine, la toute jeune Mlle Berry poussa soudain un éclat de rire strident et fit faire dix minutes de coin à Bonbon pour lui apprendre à se coller sur la figure un faux nez rouge en forme de topinambour. — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 138)
- (Par extension) Endroit qui n’est pas exposé à la vue.
- — Cependant la nuit que tu viens de passer a dû te donner à réfléchir ?— Bien certainement, j’aimerais mieux un bon lit et le coin du feu.— Le veux-tu, le coin du feu et le bon lit, avec le travail bien entendu ? — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- […] et l’on court se mettre en pantoufles et en robe de chambre pour popoter avec lui au coin du feu. — (Octave Uzanne, Les Zigzags d’un curieux, Maison Quantin, 1888, page 218)
- La Moussotte allait de temps à autre jusqu’au seuil de la porte, interrogeant le coin du bois d’où la route s’échappait de la forêt, la main en abat-jour sur les yeux […] — (Louis Pergaud, Le Retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Longtemps, Bert resta assis, seul dans un coin de la cabine de Kurt, ne bougeant pas, ne s’aventurant même pas à ouvrir la porte […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 173 de l’édition de 1921)
- Dans un coin, le sosie de Rossi di Palma écoute d’un air pénétré un type tout en lézard. — (Luc Arbona, Escualita : Trans Paris Express, Les Inrockuptibles, 26 novembre 2014)
- (Par extension) Endroit retiré et peu fréquenté.
- Pendant ce temps nous bavardions avec les Norvégiens, et même dans ce coin perdu du monde, les potins marchaient grand train. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- On ne fait plus d’enfants, chez nous, sauf dans les coins pouilleux, dans les milieux de misère, certains samedi de paye, après stations devant les comptoirs des bistrots. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 75)
- Ce coin de campagne agricole était tombé au pouvoir d’une bande de malandrins que commandait un certain Bill Gore […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 428 de l’édition de 1921)
- Le capitaine annonça solennellement à Sarah qu’il lui enverrait sous peu le lieutenant Adam Ovambo, l’un de ses meilleurs éléments, un ancien de la criminelle du Cap, chargé depuis peu de ce coin perdu et brousseux d’Afrique du Sud. — (Jérôme Pierrat et Emmanuel Pierrat, Qui a tué Mathusalem ?, Éditions Denoël, 2012, chapitre 2)
- (Par ellipse) (Par métonymie) Quartier.
- Il ne répugne pas non plus accueillir les policiers qui, la nuit, patrouillent dans le quartier, et à leur signaler tel individu louche qu’il a vu zoner dans le coin. — (Jean-Louis Debré, Meurtre à l'Assemblée, Éditions Fayard, 2009, chapitre 17)
- (Par extension) Lieu, région.
- « Il y en a qui sont carrément pris dans le coin. Ils ne peuvent plus revenir avec leur marchandise. C’est un vrai bordel », affirme Francis Rouleau, directeur général de l’Association des routiers professionnels du Québec (ARPQ). — (Francis Halin, Camionneurs coincés par les inondations en Colombie-Britannique: «C’est un vrai bordel», Le Journal de Québec, 19 novembre 2021)
- Je sais qu’ils sont abonnés à L’Union agricole, comme tous les gens de la terre, et au Journal de Criquetot, qui leur donne les nouvelles du coin. — (Robert Cottard, Les Calendriers, Éditions de l’Olivier, Paris, 2019, ISBN 978-2-8236-1508-1, p. 19)
- (Par ellipse) (Par métonymie) Partie.
- Départ à neuf heures, par un temps toujours indécis. Mais les nuages montent et se déchirent par places, laissant voir quelques coins de ciel bleu. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 139)
- Extrémité.
- Les coins de la bouche.
- Le coin de l’œil.
- Parement décoratif, souvent brodé, sur les côtés d'un bas, généralement dans la partie inférieure.
- Un instant après, nous déroulions des bas de soie rose tendre à coins verts... — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- Morceau, portion de quelque chose.
- Un petit coin de terre.
- (Reliure) Pièces de parchemin, de cuir ou de métal dont on garnit les angles d’un livre, d’un registre.
- (Militaire) (Vieilli) Troupe d’infanterie formant un bataillon triangulaire dont une pointe était tournée vers l’ennemi.
- (Hippologie) Incisives qui sont le plus près des crocs, de chaque côté de la bouche du cheval.
- Il y a lieu de remarquer que la béguité des coins est très prononcée, et extrêmement commune ; le plus souvent ces dents n’ont pas encore rasé à 10, 11 ans et même plus tard. — (Journal de médecine vétérinaire et de zootechnie, volume 67, A. Rey, 1921, page 745)
- (Échecs) Une des quatre case du coin de l’échiquier (a8, a1, h1 ou h8).
- (Populaire) Emplacement, souvent secret, de récolte de plantes, de champignons.
- J’ai trouvé un de ces coins à cèpes !
-
écrivain
- Celui dont le métier est d’écrire pour autrui.
- (Littérature) Personne dont l’occupation ou le métier consiste à écrire des ouvrages.
- C’est une sorte de psychisme, tout comme l’agora-phobie ou la crampe des écrivains, devenue après l’emploi de la machine à écrire, la crampe des dactylographes. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Il est de jeunes écrivains qui ne lisent pas Hugo. C’est pourquoi ils ont tant de certitudes heureuses et atteignent promptement au talent. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 67)
- Les premiers écrivains originaux apparurent dans le Midi. Ils s’adonnaient plus particulièrement à l’homilétique et à l’exégèse biblique. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Lorsqu'un écrivain « de sf » subit une crise d’agraphie non lésionnelle (parfois appelée flemmingite, mélancolie, coma éthylique, etc.) mais désire néanmoins assurer ses fins de mois — c'est-à-dire obtenir à peu près l'équivalent du S.M.I.C. — plusieurs possibilités s'offrent à lui. — (Pierre Bernard, Les fenêtres internes: anthologie composée et présentée, Union Générale d'éditions, 1978, page 11)
- Les grands écrivains qui attachèrent leur nom au bassin d’Arcachon n’étaient pas des enfants du pays. — (Serge Linares, Mireille Pastoureau, Raphaël Dupouy, Jean Cocteau, 2012)
- L’écrivain Taslima Nasreen a obtenu, dimanche 22 novembre, de la Haute Cour de Dacca, devant laquelle elle s’est présentée personnellement, la liberté sous caution. Rentrée en septembre au Bangladesh, après quatre d’ans d'exil en Suède, consécutifs aux menaces proférées à son encontre par des extrémistes islamiques, l’écrivain est accusé de « blasphème ». — (« BANGLADESH : liberté sous caution pour Taslima Nasreen », dans Le Monde, 24 novembre 1998 [texte intégral])
- (Spécialement) Auteur distingué par les qualités de son style.
- Il est beau d’être un grand écrivain, de tenir les hommes dans la poêle à frire de sa phrase et de les y faire sauter comme des marrons. — (Gustave Flaubert, Correspondance, lettre à Louise Colet, novembre 1859)
- Ce qu’il y a de meilleur dans les grands écrivains, ce sont les pages venues naturellement, sans choix, souvent sans conscience. Mais les heures de génie sont presque aussi rares que les hommes de génie, et les grands écrivains sont, comme les moindres, soumis à la loi de l’effort. — (Remy de Gourmont, Promenades philosophiques, 1re série, Mercure de France, 1925, page 251)
- Agent assurant à bord d’un navire des fonctions de secrétaire et de comptable.
- – Pour revenir à l’écrivain, vous savez, je pense, qu’il s’en trouve toujours un sur les navires ?– Bien sûr… Anciennement, l’on désignait sous ce titre l’agent comptable qui tenait les registres. Il avait même été stipulé qu’il « ne pouvait quitter le vaisseau que le voyage entrepris n’ait été achevé, à peine de perdre ses gages ». — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 74)
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détiens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de détenir.
- « Je détiens le record de France de la facture de boulangerie la plus élevée », se désole cet artisan alsacien, qui bénéficie portant du tarif réglementé pour son établissement, installé à Bollwiller, une bourgade du Haut-Rhin. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 25 janvier 2023, page 15)
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de détenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de détenir.
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arachnéen
- Relatif à l’araignée.
- (Littéraire) (Sens figuré) Dont la légèreté, la finesse, fait penser à la toile d’araignée.
- J’ouvris ce sac-là et en retirai une arachnéenne culotte de nylon, noire et bordée de dentelle. — (Léo Malet, L’Ours et la Culotte, 1955, chapitre V)
- (Usage substantivé) Mais dans les infinies nuances proposées par la lingerie, de l’honnête inusable à l’arachnéen lascif, elle faisait maintenant des concessions à la beauté qu’elle eût déclarées naguère indignes d’une femme intelligente. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932 ; traduction de Philippe Jaccottet, 1956, tome 1, page 419)
- Elle portait un voile arachnéen.
- (Sens figuré) Qui dessine des réseaux comme dans une toile d’araignée.
- Des vidéos associées permettent d’appréhender dans l’espace le développement de cette architecture arachnéenne. — (Florence Rosier, Des images d’embryon d’une précision inégalée porteuses d’espoirs pour la recherche, Le Monde. Mis en ligne le 15 janvier 2018)
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basin
- Étoffe croisée dont la chaîne est de fil et la trame de coton.
- Le basin, l’acier, le lacet épuraient et ne fabriquaient pas les lignes serpentines de cette élégance, comparable à celle d’un jeune peuplier balancé par le vent. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Emma, vêtue d'un peignoir en basin, appuyait son chignon contre le dossier du vieux fauteuil. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857)
- Les hommes sont habillés comme des gravures de modes. Quelquefois, cependant, ils portent de petites vestes blanches de basin avec le pantalon pareil, la ceinture rouge et le chapeau andalou ; mais cela est rare, et ce costume est d’ailleurs assez peu pittoresque. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- — Que tu as bon air, mon fils ! disait ma mère. Va ! dans ta veste de basin, tu sembles déjà un petit curé tout craché. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 143)
- (Tissage). Tissu damassé présentant des effets de bandes longitudinales que l’on obtient par la juxtaposition d’armures de satin effet de chaîne et de satin effet de trame, ressemblant, de cet fait, fortement au basin naturel.
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coussin
- Sorte de sac cousu de tous les côtés composé de tissu ou de cuir et rempli de plume, de bourre ou de crin, etc., pour s’appuyer, pour s’asseoir, pour poser les pieds ou bien simplement pour décorer.
- Coussin de drap, de velours de soie, etc.
- Coussin de canapé.
- Coussins de chaise longue.
- Coussin de voiture.
- S’étendre sur des coussins.
- Je n’ai jamais beaucoup souffert. Il ne dépendrait que de moi de croire que la nature a plus d’une fois mis des coussins pour m’épargner les chocs trop rudes. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 211.)
- (Technique) Tout dispositif qui rappelle la forme d’un coussin et qui sert, en général, à éviter les frottements, comme dans un collier d’attelage, une machine électrique, etc.
- (Baseball) (Québec) Base.
- Après qu’Angel Pagan eut été retiré en tentant de voler le troisième coussin, […] — (En bref - Piniella suspendu et mis à l’amende, Le Devoir, 4 juin 2007)
- (Marine) Pièce de bois tendre pour préserver les barres.
- (Marine) Palier en filin destiné à protéger une amarre, ou une voile contre l'usure due au frottement.
- Planchette de bois dont l’une des faces est rembourrée et que les doreurs utilisent pour poser les feuilles d’or qu’ils doivent couper.
- Boite carrée dont l’extérieur est rembourré et sert de métier à dentelle.
- Le coussin est aussi nommé carreau.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.