Dictionnaire des rimes
Les rimes en : érythrine
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "érythrine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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baratine
- Pulvérisateur portable
- — Dites, les gars, c’est surtout de l’eau qu’on va pulvériser… — Prépare ta baratine au lieu de dire des bêtises ! — (Étienne Davodeau, Les Ignorants, Futuropolis, 2011, page 76)
- Béret catalan, souvent de couleur rouge.
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pénicilline
- (Pharmacologie) Antibiotique bêta-lactamine produit par des champignons du genre Penicillium.
- Depuis sept ans, la Chine est coupée du monde extérieur, et c'est seulement maintenant que nous parviennent quelques microfilms. On dit que la Septième Symphonie de Chostakovitch a été envoyée en Amérique sur microfilms, mais personne ne nous a encore transmis, par microfilms, des renseignements sur la pénicilline. — (Robert Payne, Journal de Chine, traduit de l'anglais par Henri Morisset, Librairie Stock, 1950, page 129)
- Breese, en 1969, montre l'absence de portage de streptocoque A chez 100 enfants traités par la lincomycine, alors que 12/102 enfants traités par pénicilline en sont porteurs. — (Pierre Gehanno, La colonisation microbienne des voies respiratoires, John Libbey Eurotext, 1995, page 165)
- Les pénicillines , inhibent une enzyme indispensable aux bactéries pour former leur paroi cellulaire. Elles servent à traiter un large éventail d’infections. Parmi les effets secondaires: nausée, fièvre, confusion, mal de tête, vomissement et convulsions. — (Stephen McMurray - Les familles d’antibiotiques et leurs effets secondaires graves – Journal NEXUS - page 70, n° 115 - mars-avril 2018)
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voisine
- Femme qui est, qui demeure auprès d’une autre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Cité (du genre féminin) dont le terroir est proche de celui d'une autre.
- Du même coup, Épernay passe de 4.000 habitants vers 1850 à 20.000 vers 1900, à 23.000 de nos jours, entraînant dans sa prospérité ses voisines Ay, Dizy, Magenta. — (René Crozet, Petite Histoire de Champagne : des origines au début du XXe siècle, Cressé : Éditions des Régionalismes, 2018, p. 196)
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glycine
- (Botanique) Genre de plante grimpante de la famille des fabacées (légumineuses).
- Au bout d’un moment, David poussa une grille revêtue de glycines comme d’une housse. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 60)
- En effet, à l'exception des fleurs, la glycine contient des principes toxiques (phytohémagglutinines, hétérosides, etc. ) dans toutes ses parties, du moins à l’état cru – comme le Robinier ( cf. Robinia ). — (François Couplan, Le régal végétal: plantes sauvages comestibles, 2012, page 227)
- Sur cette masse de jeunes hommes, certains défendent l’idée d’une Algérie française, où parfois ils sont nés, ne connaissant rien d’autre que ses fonds bleus et ses rives blanches, d’autres l’imaginent seulement à travers le parfum des glycines décrit par Camus. — (Jocelyne Sauvard, Simone Veil — La force de la conviction, l’Archipel, Paris, 2012, pages 72-73)
- (Biochimie) Acide aminé de formule NH2-CH2-COOH, le plus simple de tous les acides aminés.
- Des vingt acides aminés que l’on trouve dans les protéines naturelles, seule la glycine n’est pas chirale. — (François Rothen, Physique générale: la physique des sciences de la nature, 1999, page 259)
- La glycine, un acide aminé, se contente d’être plutôt sucrée, tandis que l’acide glutamique présent dans les coquillages, le thon et les anchois salé envahit la bouche d'une ribambelle de saveurs. — (Niki Segnit, Le répertoire des saveurs, 2012)
- Le trèfle, par exemple, excrète surtout des ions ammonium et de la glycine, promptement réabsorbés. — (Jean-Marie Pelt, Cessons de tuer la terre pour nourrir l'homme !, 2012)
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décaféine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décaféiner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décaféiner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe décaféiner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe décaféiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe décaféiner.
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dourine
- (Médecine vétérinaire) Maladie infectieuse spécifique aux équidés, inoculable, de contagion vénérienne due à une espèce de trypanosome spécifique (Trypanosoma equiperdum).
- La dourine a été observée pour la première fois au Maroc en 1913 par le vétérinaire Chanoine sur un étalon du haras de Meknès. — (Jamal Hossaini-Hilali, Des vétérinaires au Maroc sous le Protectorat français, 2015)
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alépine
- (Désuet) Sorte d’étoffe de soie ou de laine.
- Sa robe d’alépine brune, beaucoup trop large, laissait deviner une taille fine, souple et ronde comme un jonc. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- La robe de chambre, en alépine noire, devenue luisante, portait la date de l’émigration polonaise. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- (Désuet) Noix de galle d’Alep.
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dodeline
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de dodeliner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de dodeliner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dodeliner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dodeliner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dodeliner.
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cameline
- (Botanique) Plante de la famille des Brassicacées (ou Crucifères) également appelée « lin bâtard » ou « sésame d'Allemagne », dont les graines fournissent une huile au taux d'acides gras oméga-3 très élevé (plus de 45 %) et utilisée en cuisine, en cosmétique, en peinture, comme combustible, dans la fabrication du savon noir, etc.
- La culture de la cameline a presque entièrement disparu. Les derniers champs cultivés se trouvent dans la région du Nord, surtout dans le Pas-de-Calais et la Somme. — (M. Jouven, Les plantes à huile, Paris : éditions de Monsouris (collection Rustica), 1942, page 41)
- Dans les environs de Montdidier , on ne sème presque toujours la cameline que sur les parties des pièces de froment où ce grain a manqué ; […]. — (François Rozier, Jean-Antoine Chaptal, André Thouin & al., Cours complet d'agriculture, Paris, 1805, vol.11, p.292)
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patine
- Vert-de-gris se formant sur les objets en cuivre ou en bronze.
- La patine des statues et des médailles antiques.
- Teinte que le temps ou l’action humaine donne aux objets anciens, statues, peintures, ivoires, etc.
- Ici, cependant, la merde est un objet de culte. La patine n'est pas autre chose qu'une cochonnerie que le temps accumule sur les immeubles, sur les objets, sur les meubles, etc. — (Salvador Dalí, Oui: La révolution paranoïaque-critique, tome 1, Éditions Denoël/Gonthier, 1979, page 76)
- La patine de l’ancien se vend bien, elle contribue au « chic » français et notre patrimoine n’est-il pas, aux côtés de nos beaux paysages, notre atout majeur… — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
- De telles figures offrent généralement une patine totale, certaines sont dépatinées. — (Méthodes d’approche de la préhistoire saharienne, 1996, page 79)
- Belle teinte, couleur agréable.
- Sur son église [Marcouville], moitié neuve, moitié restaurée, le soleil déclinant étendait sa patine aussi belle que celle des siècles. — (Marcel Proust, Sodome, 1922)
- (Géologie) Altérations physiques et chimiques de la surface d’une roche par l’action des éléments climatiques.
- La couleur d’un même type de roche est très variable selon la patine qu’elle prend au cours des âges géologiques.
- Technique de coloration et décoloration du cuir par l'application de teintures et de solvants, utilisée en botterie et maroquinerie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré) Changement dû au temps.
- Simplement, le droit et les habitudes réagissent toujours avec un temps de retard, ce qui leur donne parfois cette patine vieillotte qu’on appelle « archaïsme ». — (Pierre Renucci, Claude, Perrin, Paris, 2012, page 122)
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fuscine
- (Antiquité) Trident analogue à celui de Neptune, dont se servaient les rétiaires.
- Trident dont se servent les pêcheurs pour harponner le poisson.
- Elle péchait au harpon, à la fuscine, confiant la barre à l'un des jeunes gens. — (Jean de La Varende, Monsieur le Duc, 1958)
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margine
- Liquide noirâtre constitué principalement par l’eau que rejettent les olives lors de l’extraction de l’huile.
- En plus d’être un excellent désherbant, la margine est un agent de conservation des aliments, et le bois de chauffage trempé dans cette substance produit beaucoup moins de fumée. — (Philip Matyszak, Une année en Grèce antique - Plongez dans la vie quotidienne des habitants, 2022)
- Les techniques d’extraction de ces pays, qui assurent la majorité de la production d’huile mondiale, génèrent une quantité importante de margines, des effluents liquides polluants, difficilement dégradables et pourtant déversés dans la nature. — (« Huile d’olive : Des noyaux dans la bouteille », Malbouffe, le dico, Les Dossiers du Canard enchaîné no 147, avril 2018, page 41)
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enlumine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de enluminer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de enluminer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de enluminer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de enluminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de enluminer.
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ergotine
- (Pharmacie) Substance extraite de l’ergot de seigle, principalement utilisé pour arrêter les hémorragies.
- [...] les sages-femmes hindoues utilisent, en guise d’ergotine, le verre pilé dans la bouse de vache; [...] — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- L'Ergotine, principe actif du précédent [le Seigle ergoté (Secale cornutum)], en a les avantages sans les inconvénients, [...]. Tonique puissant, il est hémostatique et emménagogue. — (Dr Céleste Bouglé, Sécurité des Sexes, Paris, Jules Rousset, 1913, 330 p., page 137)
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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dioxine
- (Chimie) Hétérocycle aromatique dont le carbocycle comporte deux atomes d'oxygène.
- Cependant, réalisée dans de mauvaises conditions, la combustion du bois émet des polluants néfastes pour la santé, tels que furanes, benzènes, dioxines, composés organiques volatils (COV)… ainsi que des particules fines nocives. — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 46)
- (En particulier) (Par ellipse) Polychlorodibenzo-p-dioxine connue pour sa toxicité.
- Parce qu'il y a plus rien là-bas, au Viêt Nam, plus de forêts, plus de cultures, et cette dioxine sur les Viets et sur les GI, c'est l'horreur. — (Véronique Olmi, Les évasions particulières, Le Livre de Poche, 2022)
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morphine
- (Chimie) (Pharmacologie) (Indénombrable) Molécule végétale issu du pavot, classifiée comme alcaloïde en chimie organique, réputée cause des propriétés soporifiques et calmantes de l’opium sur divers animaux dont l’humain et consécutivement couramment employée comme analgésique, antalgique et hypnotique en médecine et classée comme stupéfiant dans une majorité de législations sur base de ses effets psychotropes.
- Ces expériences (marcher au moins six minutes par jour, instaurer des moments de sortie de routine, s’exposer une heure par jour à la lumière forte ou encore écouter certains morceaux de musique) contribuent en effet à augmenter la sécrétion d’endorphines (les morphines produites naturellement dans le cerveau) et de sérotonine (la molécule de la bonne humeur), qui diminuent la douleur ou la sensation de douleur. — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, page 24)
- Le grand palliatif de la douleur, c'est l'opium. La morphine faisait fureur à Lamalou et les piqûres du poison euphorique y étaient aussi nombreuses que celles des moustiques. Quand on avait fini de raconter ses souffrances, leur siège, leur qualité, leurs alternatives, on passait aux doses de toxique ; l'émulation s'y mettait, comme pour l’étalage de la douleur.« Madame, je suis à un gramme par jour.– Oh ! cela n'est guère. Je suis, moi, à un gramme cinquante. » — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 159)
- L’infirmière, arrivée à huit heures, lui fit aussitôt une piqûre. Quand la morphine mit des flotteurs sous le poids de son corps, il vit avec une indifférence étonnée la teinte grise qu’avait prise sa peau. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 185)
- Quand le docteur N. est venu, elle a réclamé : « Qu’on me pique, autant qu’il faut », et elle imitait le geste de l’infirmière qui lance l’aiguille. « Ah ! ah ! vous allez devenir une vraie droguée ! » a dit N., et sur un ton badin : « Je pourrai vous fournir de la morphine à des prix très avantageux. » — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 115)
- A l'hôpital, soigné à la morphine, il en était devenu dépendant, ne pouvait plus s'en passer, l'appelait sa fée grise. « En voulez-vous ? proposa-t-il à Verlaine qui commandait une énième absinthe. Ça vous changera de la fée verte. » — (Jean Teulé, Ô Verlaine, Éditions Julliard, 2010, chapitre 59)
- En songeant que le liquide s’était éventé, bien qu’enfermé dans une boîte métallique, il fut ressaisi par le doute qui le tenaillait : quarante ans et des broquilles s’étaient écoulés depuis qu'on avait transformé l’opium de l’Empire des Indes en morphine dans les labos de Sa Gracieuse Majesté. — (Thierry Marignac, Morphine Monojet : ou Les fils perdus, Éditions du Rocher, 2016)
- On trouve le reste en pharmacie : morphine ou méthédrine, une amphétamine prisée des routards ; et en avant la fixette, à moi les cachetons avalés entre deux shiloms. — (Patrick Kurtkowiak, Sexy Sixties, mon doux chaos, Éditions Librinova, 2016, chapitre 9)
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colline
- Petite élévation de terrain dont les pentes sont douces et arrondies.
- Nous reçûmes l’ordre de côtoyer en le remontant le ruisseau de la Tourbe, qui arrose la plus triste vallée du monde, entre des collines basses, sans arbres et sans buissons. — (Johann Wolfgang von Goethe, Campagne de France, 1822, traduction française de Jacques Porchat, Hachette, Paris, 1889, page 52)
- […] cette bande qui s’étend sur les villages de Brotte, Ailloncourt, Éhuns, Citers, etc., est représentée par des collines ou des croupes mollement ondulées de 300 mètres d’altitude moyenne […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 13)
- Nous finîmes par arriver à un lac immense entouré de collines et de tori pittoresques. On venait y faire de petites excursions en bateau ou en pédalo. — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 49)
- (Vosges) (Toponymie) Vallée.
- Du Chitelet, revenons sur nos pas jusqu’au Rothenbach, pour rentrer à La Bresse. Le lendemain sera employé à gravir, entre les collines de Chajoux et des Feignes-sous-Vologne, la croupe rocheuse où s’étagent les chaumes du Haut-Rouan et de Champy, celle-ci presque ronde. — (Pierre Boyé, Les Hautes-Chaumes des Vosges, Rencontres transvosgiennes, 2019, ISBN 978-2-9568226-0-8)
- (Burundi) Division administrative de troisième niveau au Burundi (comprise dans une commune).
- (Héraldique) (Rare) Meuble représentant le relief du même nom dans les armoiries. Ce meuble est rarement utilisé car difficile à distinguer des autres reliefs. À rapprocher de mont, montagne et rocher.
- De gueules, au clocher-porche d’argent à dextre et au cep de vigne tigé et feuillé sur son échalas d’or, fruité de pourpre à senestre; au chef bastillé d’or chargé d’une colline isolée de sinople, qui est de la commune de Mirepoix du Gers → voir illustration « armoiries avec une colline »
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boudine
- (Belgique) (Ardennes) (Familier) Ventre.
- Il a mal à sa boudine.
- (Champagne) (Picardie) Nombril.
- Regarde-le, il a la boudine qui ressort !
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magazine
- Publication périodique, généralement illustrée.
- Les journaux et les magazines qui alimentaient les cerveaux américains (…) devinrent instantanément un feu d’artifice où les illustrations et les titres de colonnes s’enlevaient comme des fusées et éclataient comme des bombes. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 212 de l’édition de 1921)
- J’ai frémi plus d’une fois en lisant dans un magazine féminin la version « métropolitaine » d’une recette créole. On croirait qu’il suffit de mêler lait de coco, tomates et piment pour obtenir un curry ! Il faut aussi du temps, beaucoup de temps. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 321)
- « Kamala et moi, on aime faire des marches en parlant, une dizaine de kilomètres, et quand on voit des escaliers, on les monte en courant », a-t-il dit au magazine Men's Health. — (AFP, Doug Emhoff, mari de Kamala Harris et premier « Second gentleman », Le Journal de Montréal, 8 novembre 2020)
- Émission périodique de radio, télévision, sur un sujet déterminé.
- Magazine féminin.
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gouine
- Mot normand[1] signifiant autrefois « femme » du terme scandinave kvinna (même sens). Le mot est plus tard devenu péjoratif. Le normand a aussi les termes gouënipe ou couénipe « femme de mauvaise vie ».
- Auguste Creuzé de Lesser[2] tire ce mot de la reine Goïne (à rapprocher avec le gaélique coinne, « femme », l’anglais queen, « reine ») qui trompait son mari et le fit périr pour fuir avec son amant :« Quoiqu’en amour à la bonté j’incline,Je n’en ai pas pour la reine Goïne ;Et jusqu’à nous son nom un peu changéVint justement en proverbe érigé. » — (La Table ronde, 1810)
- Auguste Scheler[3] soulignant que l’ancien français avait godine (sens identique), propose une racine god : le verbe godailler (« boire avec excès ») ayant subi lui aussi une évolution vers gouailler (« s’amuser ») d’où gouaille. Cette racine, selon ce même auteur faisant référence au philologue allemand Friedrich Christian Diez, n’est pas issue du latin gaudere (« jouir »), mais est plutôt d’origine celte et se retrouve dans le gallois god (« luxure »), l'ancien français godon (« femme de mauvaise vie ») ou, plus proche de nous, godelureau.
- De l’arabe قينة, qayna (le « ق -q » arabe étant souvent retranscrit en « g », comme dans le mot qahba donnant gaupe, et comme il est fréquemment prononcé dans certains dialectes, tel قلب qalb (« cœur » en français), prononcé « galb » en Tunisie et dans la Péninsule arabique). Une qayna était une esclave-musicienne au Moyen-Orient, d'où la réputation de femme de mauvaise vie.
- Probablement issu plus ou moins directement de la racine indo-européenne gʷḗn ("femme"). À rapprocher du sens 2.
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endotoxine
- (Médecine) Toxine secrété par un microorganisme et relâchée lors de la lyse cellulaire.
- L’exposition à des composants de la paroi cellulaire des bactéries gram négatif, tels que l’endotoxine, a été proposée pour expliquer le rôle protecteur des infections dans le développement de l’asthme et des allergies. — (Frédéric Bérard, Gabriel Bellon, Alain Lachaux, Allergie pédiatrique: compte-rendu du séminaire 2005, faculté de médecine CHU Lyon-Sud 24 mai 2005, 2005)
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codéine
- (Chimie) (Pharmacologie) (Indénombrable) Alcaloïde que l’on tire de l’opium. Cette molécule est utilisée en pharmacie pour sa propriété antitussive.
- Ces substances, comme la codéine qui se transforme en acétylcodéine par exemple, peuvent également subir des modifications structurelles lors des différentes étapes d’extraction, de transformation et de purification du stupéfiant. — (Olivier Guéniat, Pierre Esseiva, Le profilage de l’héroïne et de la cocaïne: une méthodologie moderne de lutte contre le trafic illicite, 2005)
- Je dois encore juste prendre un Dafalgan Forte vers midi et un Dafalgan codéine le soir. — (Muriel Jacqmin, La trace de mon passage sur terre, 2022, page 138)
- À huit heures, comme un ressort, il tendit un sac à du Lac : « Il y a ce qu’il vous faut : codéine, opioïdes, buprénorphine, morphine. Si vous êtes blessés, vous mélangez tout, c’est explosif : de-la-bombe-a-to-mique ! » — (Sylvain Tesson, Blanc, Gallimard, 2022, page 38)
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ovine
- Féminin singulier de ovin.
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léonine
- Féminin singulier de léonin.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.