Dictionnaire des rimes
Les rimes en : érysipélateux
Que signifie "érysipélateux" ?
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- relatif à l’érysipèle ou l’érésipèle
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "érysipélateux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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populeux
?- Qui est densément peuplé ou fréquenté.
- Ainsi, sous nos latitudes tempérées, lorsque les ruches sont populeuses, ces mini-monstres pullulent de concert – jusqu’à 5 000 par colonie ! — (Vincent Tardieu, L’étrange silence des abeilles, 2017)
- Le vieux quartier, l’ancienne ville, étage au nord-ouest ses ruelles étroites et tortueuses, bordées de masures branlantes ; là se trouvent la mairie, le tribunal civil, le marché, la gendarmerie ; cette partie de Plassans, la plus populeuse, est occupée par les ouvriers, les commerçants, tout le menu peuple actif et misérable. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre II ; réédition 1879, page 43)
- Et puis voici un populeux village, un village compact, ramassé, aux ruelles étroites et tortueuses, sans jardins, sans courtils, un village serré autour de son antique clocher. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le succès du Métro augmente les pressions pour allonger le réseau vers d’autres secteurs populeux, dont les banlieues de l’île de Montréal. — (Métro de Montréal sur Wikipédia)
- Relatif au bas peuple, à la populace, qui est populaire.
- Le promeneur hasardé, quant à lui, musait, musardait. […]. Simultanément, il badait, badait les badauds du quartier populeux devenu presque exclusivement populaire. — (Bernard Jannin, Ça sent le tabac, Éditions Champ Vallon, 2013)
- Les banlieues populeuses.
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pileux
?- (Anatomie) Qui a rapport aux poils.
- Ses deux douzaines de cheveux demeurés fidèles se tournaient, se contournaient et se recontournaient sur son crâne pour donner, à une portée de fusil, l'illusion d'un système pileux follement développé. — (Alphonse Allais, Le petit loup et le gros canard, dans Deux et deux font cinq, Paris, Paul Ollendorff, 1895)
- (Botanique) Qui a rapport aux écailles en forme de poils sur certaines plantes.
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bleu
?- De la couleur du ciel en plein jour quand il est dégagé. #0000FF
- […] sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 155)
- (Par extension) D’une couleur appartenant au champ chromatique du bleu, c’est-à-dire légèrement différente de la couleur originelle mais liée à celle-ci. #DFF2FF #77B5FE #2BFAFA #3A8EBA #0000FF #17657D #686F8C
- On ne pouvait voir de fille plus fraîche, plus riante ; elle était blonde, avec de beaux yeux bleus, des joues roses et des dents blanches comme du lait […] — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Vers l’est, l’océan nuageux s’étendait bleu sombre à perte de vue, et Bert crut qu’il contemplait l’hémisphère entier du monde. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 95 de l’édition de 1921)
- Le surlendemain […] dans la soirée, la couleur bleue de l’eau, indice des grands fonds, m’apprenait ma sortie du golfe de Panama. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Au-delà des bois qui cernaient la ville, on apercevait une longue rangée de collines d’un bleu de fumée. — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 43)
- À mesure que les châteaux de nuages s’éloignaient l’un de l’autre découvrant de plus en plus du ciel, l’azur vira au bleu de gentiane […]. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 274)
- Il n'y avait pas un souffle d'air ni le plus petit mouton dans le ciel, du plus beau bleu ceinture de la Vierge. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 270)
- Gordon portait une veste marron à chevrons, une chemise bleu Oxford et une cravate en tissu de la même couleur que la veste, tachetée de motifs de forme ovale striés de bleu ciel. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 44)
- De la couleur que certains épanchements de sang ou certaines contusions font prendre à la peau.
- Quand le sang lui porte à la tête, il devient tout bleu.
- L’endroit de la contusion est encore bleu.
- (Cynologie) D’une couleur de robe de chien gris clair évoquant le bleu.
- Le berger de Brie peut avoir une robe bleue.
- (Cuisine) Très peu cuit, en parlant d’une viande grillée.
- On m’a servi un bifteck bleu.
- Vivement surpris de quelque chose.
- J’en étais complètement bleue.
- (Argot) (Populaire) Complètement ivre.
- Tu aurais vu le Maurice, avec les canons qu’il s’est mis, il était bleu, il divaguait complètement !Note : Dans les cas extrêmes, on dit aussi bleu nuit.
- (Belgique) Passionnément amoureux de quelqu’un.
- Je suis bleu de Stéph.
- L’amour est comme l’oiseau de Twitter : on est bleu de lui seulement pour 48 heures. — (Stromae, « Carmen », Racine carrée, 2013)
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hochequeue
?- (Ornithologie) Nom vulgaire des oiseaux du genre Motacilla, à queue longue et très mobile.
- Nous foulions les cressons et les myosotis, et les hochequeues s’envolaient à notre approche. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 149)
- Devant eux, venu de je ne sais où, un petit oiseau surgit, un pitoyable hochequeue. Il les attendait, jusqu’à ce qu’ils fussent presque sur le point de marcher sur lui. Alors, il repartait avec un cri imperceptible, pour aller se poser un peu plus loin, les attendre de nouveau et repartir encore. — (Pierre Benoit, Le lac salé, Albin Michel, 1921, collection Le Livre de Poche, page 121)
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joyeux
?- Qui a de la joie ; qui est rempli de joie.
- Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux, à quelque prix que ce pût être, et j'approuverais la brutalité de ceux qui noient leurs déplaisirs dans le vin, ou les étourdissent avec du pétun. — (René Descartes, « Lettre à Élisabeth Egmond, du 6 octobre 1645 », dans Correspondance avec Élisabeth, Presses électroniques de France, 2013)
- Les repas redevinrent joyeux, d'autant plus que les provisions ne manquaient pas, et que le programme nouveau n'en prescrivait pas l'économie. Au contraire. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- (Par extension) Qui exprime la joie.
- Des cris, des chants joyeux. — Des acclamations joyeuses. — Des joyeux transports. — Le joyeux concert des oiseaux.
- Qui donne, qui inspire de la joie.
- Aux alentours et dans les lointains invisibles, les tintements joyeux des clochettes argentines et les bourdons graves des sonneaux indiquaient à Mimile que les autres petits bergers, ainsi que les bergères de son âge rapatriaient comme lui vers l’abreuvoir et vers l’étable leurs troupeaux repus. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Le « Virtuosa » est un vaisseau clinquant, joyeux, coloré, kitch, digne représentant assumé du gigantisme et de tous les superlatifs, devant lequel il est difficile de rester impassible. — (journal Sud-Ouest, supplément C’est l’été au n° du 11 juillet 2022, page 4)
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glutineux
?- Qui est de la nature du gluten, à la fois visqueux et mucilagineux, collant ou poisseux comme le gluten.
- Suc glutineux.
- Matière glutineuse.
- Champignon glutineux.
- Aulne glutineux
- Stipe glutineux.
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bronchiteux
?- (Médecine) Personne atteinte d’une bronchite.
- Regardez cet homme et dites-vous bien que c’est votre image, malheureux bronchiteux, pauvres catarrheux, tristes asthmatiques ! — (Publicité pour le Sirop des Vosges Cazé, Le Petit Marseillais, 19 avril 1924 → lire en ligne)
- Le patron laissera donc mourir d’inanition le malheureux bronchiteux dont tu parlais. — (Yves Guyot, La Tyrannie socialiste, Ch. Delagrave, 1893, livre 2, pages 61-64)
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lieue
?- (Métrologie) Unité de distance de l’ancien régime, d’environ quatre kilomètres.
- Nous avions fait neuf lieues de pays, qui, sans exagération, en valent bien douze ou quatorze de France ; c’était une bonne journée. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- Topographiquement parlant, nous avons peu d’observations à faire sur cette chaussée à peu près rectilinéaire de six grandes lieues qui nous reste à parcourir de Thonon à Genève. — (J.-L. Manget, Guide du voyageur autour du lac de Genève et au bassin du Rhône supérieur, Ch. Gruaz, 1859, page 93)
- Dans cet agréable véhicule privé de toute espèce de ressorts, nous faisions quatre lieues d’Espagne à l’heure, c’est-à-dire cinq lieues de France, une lieue de plus que les malles-postes les mieux servies sur la plus belle route. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Tolède est très-certainement une admirable vieille ville, située à une douzaine de lieues de Madrid, des lieues d’Espagne bien entendu, qui sont plus longues qu’un feuilleton de douze colonnes ou qu’un jour sans argent, les deux plus longues choses que nous connaissions. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Je calculai que douze heures me séparaient déjà du moment du départ, que douze lieues me séparaient des Trembles ; je me dis que tout était fini, irrévocablement fini, et j’entrai dans la maison de Mme Ceyssac comme on franchit le seuil d’une prison. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 60)
- Peste ! monsieur l’amiral est donc nécromant, pour savoir ainsi ce qui se fait à trente ou quarante lieues de distance ! — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, C. Lévy, 1886)
- Nonante lieues en quatre étapes et une demie. Tu calcules ? Vingt lieues par jour ! Diâle, on routait dur en ce temps-là. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par extension) Grande distance.
- On cueillait depuis une quinzaine de jours, au long des routes vicinales, aux orées des « longs champs », autour des villages, sur des lieues et des lieues de terroir, par toutes les vallées. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
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eczémateux
?- (Médecine) Qui a rapport à l’eczéma.
- On peut sinon hériter d’une affection eczémateuse, au moins hériter de l’organisation qui favorise son développement. — (Alphonse Devergie, Traité pratique des maladies de la peau, V. Masson et fils, 1863, page 130)
- Toutefois, si l’herpès des lèvres ou les boutons de fièvre avaient un caractère eczémateux, il serait indispensable d’apporter à vos soins un peu plus d’attention. — (Liane de Pougy (dir.), L’Art d’être jolie, n° 25, 14 janvier 1905, page 379)
- Touché par l’eczéma.
- […] un monsieur pas beau, ma foi, avec de vilains yeux, une sale bouche, et un nez surabondamment eczémateux. — (Alphonse Allais, À se tordre : L’Embrasseur, Paul Ollendorff, 1891, page 103)
- Pourtant, Ninette Rubis, qui n’était pas une femme absolument comme les autres, détailla un moment le teint rouge et eczémateux du riche banquier, son petit ventre en pointe, ses cheveux grisonnants et rares… et elle hésita, sachant bien à quoi son acceptation l’exposait. — (Richard O'Monroy, Cocardes et dentelles, C. Lévy, 1898, page 223)
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morbilleux
?- (Médecine) Relatif à la rougeole.
- La supposition d'un virus morbilleux et de la contagion de la rougeole conduisit un Anglais célèbre , le docteur Home, à tenter l’inoculation de cette maladie. — (Dictionaire des Sciences médicales, Paris : C.-L.-F. Panckoucke, 1820, vol.49, page 162)
- Il en est d’autres chez lesquels les taches morbilleuses ont continué de pousser durant huit jours, sans que ces sortes de rougeoles anomales offrissent plus de danger que les autres. — (M. Ramel, Mémoire sur la rougeole qui a régné à la Ciotat durant l’été de 1789, dans le Journal de médecine, de chirurgie et de pharmacie, 1790, volume 83, page 26)
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rugueux
?- Qui est rude au toucher, qui présente de petites aspérités.
- Elle saisit le feuillage d’une façon très-singulière, faisant sortir pour cet effet une langue longue, rugueuse, très-étroite et noire, en l’entortillant autour de l’objet qu’elle convoîte. — (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
- Plongeant l’éponge dans une jarre d’huile, elle en caressa jusqu’au cou sa maîtresse avant de la frotter avec une étoffe rugueuse qui fit rougir sa peau assouplie. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Les filaos géants, à l'écorce rugueuse et noire, étaient très nombreux et s'élevaient vers la voûte de feuillage comme des piliers de cathédrale. — (Michel Lemoine, L'autre univers de Simenon : guide complet des romans populaires publiés sous pseudonymes, Liège,C.L.P.C.F., 1991, page 166)
- Désagréable.
- Et nul repas ne parut meilleur à Jean que ces bouchées frugales, ce vin rugueux, partagés avec son héros dans l’attente du jour, de la gloire. — (Joseph Kessel, L’équipage, Gallimard, 1969, page 84)
- (Sens figuré) Qui est d'un caractère difficile, brusque ; qui manque d'amabilité ou de modération dans ses rapports avec autrui.
- Le barbare dorien, au contact de climats moins durs, avait discipliné sa violence, mais il restait rugueux, tout d'une pièce, très primitif. — (Faure, Histoire de l’art, 1909)
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doucereux
?- Qui est d’une douceur fade et affectée, en parlant des personnes.
- (Par extension) — Un traitement ! répéta le prêtre enhardi par le ton doucereux du capitaine forestier ; […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Il paraissait plus âgé qu’il ne l’était, parce qu’il manquait tout à fait de cheveux ; mais il avait une vivacité étonnante et portait la grâce dans les manières jusqu’au genre doucereux. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- […] insensiblement la sombre humeur qu’on voyait sur leurs traits s’atténuait, s’effaçait. De menaçants, ils devenaient gouailleurs, puis doucereux, entreprenants. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Se dit d'un aliment qui est doux mais qui a un goût fade et déplaisant.
- Un vin doucereux, une liqueur doucereuse.
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goutteux
?- (Médecine) Qui est sujet à la goutte.
- Elle voulut obliger le chef des mages, qui était vieux et goutteux, de danser devant elle ; et, sur le refus du mage, elle le persécuta violemment. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XVI. Le basilic, 1748)
- Le même vieillard goutteux allait procéder à la taille des cheveux. — (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Sous le porche, un vieux pauvre, goutteux, courbé, enfoncé dans une sorte de chaise, ses longs cheveux gris pendant dans son cou, récite attentivement les yeux fermés, perdu dans sa contemplation, et ses doigts déroulent les grains, pendant que l’autre main tâte le Jésus de cuivre. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Il consulta deux médecins. Leurs diagnostics furent différents. L’un attribuait les troubles dont souffrait M. de la Ferté au paludisme contracté dans les plaines de la Mitidja. Ce diagnostic émanait d’un médecin républicain. L’autre, qui émanait d’un praticien tout dévoué au gouvernement impérial, affirmait que les troubles dont il s’agissait étaient de nature goutteuse. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 16)
- Il se leva, fit quelques pas en traînant son pied goutteux. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 40)
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polypeux
?- (Médecine) Qui a rapport au polype, qui est de la nature du polype.
- Tumeur polypeuse.
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affreux
?- Qui cause ou qui est propre à causer de la frayeur, de l’effroi.
- Le divorce entre la production et les producteurs va créer une économie abstraite, entièrement inconnue au Moyen Âge, et qui favorisera le développement de la plus affreuse pauvreté. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p. 590)
- Quand il voyait, sur le sable des allées un piquet de chat, il entrait aussitôt dans une colère affreuse. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Le temps se modère un peu; la mer toujours affreuse; le navire se comporte toujours très-bien, la mâture ne bouge pas quoique le navire tangue beaucoup , […]. — (Les feux flottants, dans le Magasin pittoresque, 1868, vol.36, p.118)
- Que je le plains, pécheur, en ton heure dernière !Les maux les plus affreux sont amassés sur toi ;Le noir enfer, séjour rempli d’effroi,T’attend au bout de la carrière. — (Mort du pécheur, dans Félix Dupanloup, Manuel des petits séminaires et des maisons d’éducation chrétienne, 1844, 2e édition, page 106)
- (Par hyperbole) Qualifie une personne d’une grande laideur ou une chose très désagréable.
- Avez-vous été à l’Odéon, monsieur, me dit-il, et avez-vous remarqué que les femmes qui viennent là sont les plus affreuses créatures du monde ? — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Tête coupée)
- Avant la paix d’Amiens, cet Anglais avait résolu le problème de couvrir le buste sans assommer le corps de cet affreux carrick qui finit aujourd’hui sur le dos des vieux cochers de fiacre ; mais comme les fines tailles sont en minorité, la mode du spencer pour homme n’eut en France qu’un succès passager, quoique ce fût une invention anglaise. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- (Sens figuré) Qualifie une personne fort dépravée, capable des actions les plus noires, les plus viles. — Note : Se dit souvent au sens moral.
- Leur sort est affreux.
- C’est affreux à voir, à dire.
- (Sens figuré) Qualifie ce qui peut susciter une grande pénibilité ou une extrême douleur.
- Dès le début du XXe siècle, un avocat de Rocroi, François Cazin, constatait : « Souvent, j’ai vu la brigade de service sortir de Rocroi pour aller se mettre en embuscade dans les lieux les plus cachés et les plus difficiles et par les temps les plus affreux. […] » — (Jacques Lambert , « Un douanier ardennais, inventeur astucieux, Jean Victor Risse », dans Le Journal du confinement, du mercredi 24 juin 2020, Charleville-Mézières : Éditions Terres Ardennaises)
- C’est une ingratitude affreuse, une affreuse calomnie. — Il est affreux de calomnier cet homme. — Il était dans une affreuse misère.
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crasseux
?- Qui est couvert de crasse.
- La toute petite fille était une gaminette de trois ou quatre ans à peine, très crasseuse et très déguenillée, aussi large que haute, et fagotée on ne sait comment, à la je m'en moque. — (Le Journal de Françoise, 1904, vol.3-4, page 651)
- Ce fut une époque de beuveries à décarcasser un veau, parmi les vapeurs des pipes et les proclamations d’esthètes crasseux, toutes lavallières dehors. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 28)
- Quand cette image de la mort en turban crasseux, en casaquin sinistre, regarda les grains de millet que la poule noire piquait, et appela son crapaud Astaroth pour qu’il se promenât sur les cartes étalées, Mme Cibot eut froid dans le dos, elle tressaillit. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- En ouvrant la porte, Patrick vit un homme de taille moyenne, vêtu d’un pantalon de velours bleu, d’un pull à col roulé, et d’une paire de basquettes crasseuses. — (Eric Bouillot, Transgression, Éditions Le Manuscrit, page 14)
- (Familier) Qui vit dans une avarice sordide.
- Il vit en crasseux.
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bitumeux
?- Qui a la consistance du bitume.
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malencontreux
?- Qui arrive au mauvais moment.
- Vous ne savez pas à quel point cet embouteillage est malencontreux pour moi ! — (Eugène Ionesco, Tueur sans gages, 1958)
- Que ta folie, qui est déjà malencontreuse, ne soit pas encore trop durable. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Elle prononça même une parole malencontreuse. C’était après un assez long silence. Elle dit :– Mon petit homme, je sens que je vais mourir.Il la gronda.– Allons, la patronne, tu dis des bêtises. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 75)
- (Vieilli) Qui est sujet à éprouver des revers, des accidents.
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désaveux
?- Pluriel de désaveu.
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ambitieux
?- Qui a de l’ambition.
- Les Spartiates étaient petits en nombre, grands de cœur, ambitieux et violents ; de fausses lois n'en aurait tiré que de pâles coquins ; Lycurgue en fit d'héroïques brigands. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, p.99)
- Un personnage déclare que, éclairé par sa longue expérience, il préférerait redevenir ambitieux plutôt quʼamoureux. — (Évelyne Wilwerth, Visages de la littérature féminine, 1987)
- Qui renferme ou marque de l’ambition.
- Cette supposition n’a rien d’improbable, car les vues ambitieuses des rois franks n’allaient guère au-delà de la perspective d’un gain immédiat et personnel. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833–1837)
- Qualifie des formes de discours recherchées ou affectées.
- Ornements ambitieux.
- Style ambitieux.
- Phrase ou expression ambitieuse.
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pédieux
?- (Anatomie) Relatif au pied.
- Muscle pédieux — Artère pédieuse.
- (Spécialement) Relatif aux tentacules des céphalopodes.
- La glande génitale est située dans le cœlome, et sans continuité avec les conduits génitaux ; une partie de la couronne pédieuse péribuccale est hectocotylisée, c'est-à-dire modifiée en organe d'accouplement, chez le mâle. — (Paul Pelseneer, Introduction à l'étude des mollusques, Bruxelles : chez Henri Lamertin, 1894, p. 201)
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calomnieux
?- Qui contient une ou plusieurs calomnies, qui relève de la calomnie.
- Ce sont des propos calomnieux.
- Une accusation calomnieuse.
- Des paroles calomnieuses.
- Un écrit calomnieux.
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révérencieux
?- (Familier) (Par plaisanterie) Qui affecte de faire quantité de révérences.
- Il était impossible de ne pas remarquer la tonalité révérencieuse que prit la fin de la péroraison, ce qui éveilla un écho réceptif dans le cœur de chacun. — (Forster, La machine s’arrête, 1909 ; traduit de l’anglais britannique par Laurie Duhamel, 2014, pages 71-72)
- Voilà un homme bien révérencieux.
- (Sens figuré) Qui est humble et cérémonieux.
- L’étranger assistait à chaque convoi, suivant le corps d’un air révérencieux, et donnant les marques d’une affliction telle que ses gémissements et ses sanglots l’empêchaient de mêler sa voix aux cantiques religieux. — (E.T.A. Hoffmann, Le Diable à Berlin, 1820, Traduit par Henry Egmont)
- N’est-il pas plus convenable, dit le grand maître, de voir ce Damien, […], se tenant dans un silence révérencieux devant son supérieur, …. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Le rapporteur conseiller d’État Laubardemont, qui les avait dirigés en tout, était à leur tête. Joseph leur parla souvent à l’oreille avec une politesse révérencieuse, tout en regardant en dessous Laubardemont avec une ironie féroce. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXV, 1826)
- Un soir, à la description révérencieuse de la maison de campagne des Aldobrandi, je m’emportai plus que de coutume et quittai brusquement la salle, presque les larmes aux yeux. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
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oiseux
?- Qui ne sert à rien.
- L’humanité avait-elle les moyens de prévenir ce désastre de la guerre dans les airs ? Question oiseuse, aussi oiseuse que de demander si elle aurait pu empêcher la décadence qui transforma l’Assyrie et Babylone en des déserts arides […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 409 de l’édition de 1921)
- Il fallait bien que Fandor sourît lui aussi à l’enthousiasme du bonhomme, mais ces détails étaient oiseux. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 616)
- Qui n’ajoute rien à la pensée.
- Ce n’est pas pour faire de l’horrible à froid que nous nous appesantissons sur un pareil sujet, mais il nous semble qu’au moment où l’on se préoccupe de l’abolition de la peine de mort, une pareille dissertation n’était pas oiseuse. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Il serait donc oiseux de vouloir démontrer que le cheval peut se passer d’une habitation convenable et d’une hygiène bien entendue. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Dans tous les articles, les auteurs s’attachent scrupuleusement aux faits, aux données brutes et concrètes : pas de bavardage, pas d’interprétations oiseuses, mais des informations précises étayées par des citations sourcées. — (Bulletin critique du livre français, n°666-669, Association pour la diffusion de la pensée française, 2005, page 5)
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mystérieux
?- Qui contient quelque mystère, quelque secret, quelque sens caché. Se dit proprement en matière de religion.
- Les sens mystérieux de la Bible.
- (Sens figuré) Se dit en parlant des affaires humaines.
- Il y a quelque chose de mystérieux dans cette affaire.
- C’est un homme qui a une conduite mystérieuse.
- Ils ont eu ensemble un entretien mystérieux.
- (Par extension) Qui fait mystère de beaucoup de choses et souvent de choses qui n’en valent pas la peine.
- C’est un homme fort mystérieux, tout mystérieux.
- Il est mystérieux en toutes choses.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.