Dictionnaire des rimes
Les rimes en : équivalant
Que signifie "équivalant" ?
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- Participe présent d'équivaloir.
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "équivalant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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différemment
- D’une manière différente.
- En réfléchissant différemment sur l’installation des équipements, en refusant d’utiliser les équipements disponibles sur étagère, en traquant les poids inutiles, nous avons réussi à gagner 300 kilos sur le bateau proposé par les architectes. — (Michel Desjoyeaux, Coureur des océans, Éditions Odile Jacob, 2009, chap. 1)
- Chacun apporte différemment son opinion sur cette grande nouvelle. — (Jean-Louis Guez de Balzac, liv. I, lett. 11. — cité par Littré)
- Je me contredis, il est vrai : accusez-en les hommes, dont je ne fais que rapporter les jugements, je ne dis pas des différents hommes, je dis les mêmes qui jugent si différemment. — (Jean de la Bruyère, XII. — cité par Littré)
- Qu'est-ce que Jupiter ? un corps sans connaissance. D’où vient donc que son influence Agit différemment sur ces deux hommes-ci ? — (Jean de la Fontaine, Fabl. VIII, 16. — cité par Littré)
- Si tout cela n'était pas arrivé, vous sentez que les affaires des maisons de France et d’Autriche auraient tourné différemment ; le système de l’Europe aurait changé. — (Voltaire, Dial. 6. — cité par Littré)
- Avec un complément.
- Les princes agissent différemment des particuliers.
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affadissement
- Action d’affadir, entraînant une perte d’intensité.
- L’affadissement, que j’avais tant redouté, ne ternit pas cette frénésie : au contraire, celle-ci s’approfondissait à chaque fois. — (Amélie Nothomb, Journal d’Hirondelle, Éditions Albin Michel, Paris, 2006, page 28)
- La mondialisation et le grand métissage qui l’accompagne entraînent, partout dans le monde, l’affadissement des croyances, voire leur disparition pure et simple. — (Patrick Jean-Baptiste, Par tous les dieux !, Télérama, 14 décembre 2016)
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abouchement
- (Vieilli) Action d’aboucher ou de s’aboucher.
- On avait ménagé un abouchement entre eux.
- L’abouchement des deux princes n’eut pas le succès qu’on en attendait.
- (Sens figuré) Entrevue, rencontre, conférence, entretien.
- (Anatomie) Union, jonction de deux vaisseaux.
- L’abouchement de deux tubes, de deux tuyaux.
- La proximité de la terminaison du canal de Wolff et du canal de Müller expliquerait l’abouchement de l’uretère dans ce dernier (vagin, utérus, utricule prostatique), à moins qu’il ne faille faire intervenir dans la genèse de ces ectopies des communications anormales entre canaux de Wolff et de Müller. — (Jean Cibert, Tumeurs de l’uretère, abouchements ectopiques de l’uretère, les urétérocèles, 1960)
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acclimatement
- Adaptation d’un être, d’un organisme à un milieu nouveau.
- « J'ai étendu aux langues les notions d'acclimatement et d'acclimatation utilisées en écologie. On dit qu'il y a acclimatement lorsqu'une espèce animale ou végétale déplacée survit dans son nouveau milieu mais ne s'y reproduit pas, et acclimatation lorsqu'elle y survit et s'y reproduit » — (Louis-Jean Calvet Le marché aux langues, Les effets linguistiques de la mondialisation)
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communément
- Le plus ordinairement.
- On les trouve communément dans les rues. — (Vincent Voiture, Lett. 30.)
- L'oxalide petite oseille, oxalis acetosella, Lin., porte vulgairement les noms de surette, alléluia, etc. Elle croit assez communément dans les bois et les lieux couverts de presque toute la France. — (Encyclopédie du dix-neuvième siècle: répertoire universel des sciences, des lettres et des arts, édité par Ange de Saint-Priest, tome 18, Paris, 1848, p. 266)
- D’après l’usage commun.
- La psychorigidité forme un couple bien assorti avec l’égocentrisme qui peut se définir comme un rapport privilégié, voire univoque à soi, à ses préoccupations, différent de ce que l'on entend communément par égoïsme. — (Roland Coutanceau , Les Blessures de l’intimité, Odile Jacob, 2010)
- Ces dépenses injustifiées et excessives sont communément appelées, reprenant ainsi le terme de la jurisprudence des juridictions du contentieux de la tarification, abusives. — (Jean-Pierre Hardy, Financement et tarification des établissements et services sociaux et médico-sociaux, Éditions Dunod, 5e éd., 2018, p. 101)
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assurément
- (Vieilli) De manière ferme, assurée ;
- Il marchait assurément vers le ring.
- Certainement.
- Tom s’efforçait de vendre uniquement la récolte de son jardin, produits excellents assurément, mais de variété limitée. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 8 de l’édition de 1921)
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reprend
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de reprendre.
- S’accompagnant de son gimbri, il nous chante, d’une voix tantôt gutturale, tantôt nasillarde, d’interminables mélopées, que l’assistance reprend aux refrains avec des battements rythmiques des mains. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 33)
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pratiquant
- Qui observe les pratiques de sa religion.
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Spécialement, dans le cas du catholicisme, qui va à la messe toutes les semaines.
- Si, je suis pratiquant. Si, je vais à la messe, à peu près chaque dimanche. — (Jean-Pierre Denis, Un catholique s'est échappé, Éditions du Cerf, 2019, page 49)
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accommodement
- Accord que l’on fait d’un différend, d’une querelle.
- Car certains se refusent à penser que cette transigeance fût nécessaire; tous ces accommodements leur paraissent autant de défaites. — (André Gide, Retour de l’U.R.S.S. -1936)
- Moyens des expédients qu’on trouve pour concilier les esprits, terminer les affaires ou satisfaire sa conscience.
- Sous le régime de la constitution, comme sous l’autorité absolue, elle ne se relâcha en rien de ses prétentions, et ne voulut entendre à aucun accommodement ; […]. — (Anonyme, Espagne. - Cadiz et Gibraltar, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Privé de tout accommodement, de ses fards, de ses sourires et de ses ruses, le vice a peu de chance de séduire la vertu la plus chancelante. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928 ; Préface de la 3e édition de 1929)
- Mais c'est ainsi que, progressivement, l'impulsion première s'engourdit, se perd, que le regard cesse de se diriger à l'avant. […]. Mais d'accommodement en accommodement, l'entreprise se compromet. — (André Gide, Retour de l’U.R.S.S. - 1936)
- Ils posaient sur le monde un regard brouillé, et la lucidité dont ils se réclamaient s’accompagnait souvent de fluctuations incertaines, d’accommodements ambigus et de considérations variées, qui tempéraient, minimisaient, ou dévalorisaient même une bonne volonté pourtant évidente. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 80)
- (Cuisine) Façon dont on accommode un plat.
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bienveillant
- Qui a de la bienveillance ou qui marque de la bienveillance.
- Quand le choix bienveillant d’un écrivain célèbre m’a désigné pour occuper passagèrement cette chaire, […], je n’ai pu songer à vous rendre quelque chose des improvisations pour moi inimitables, auxquelles il vous avait accoutumés. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, Revue des Deux Mondes, 1833, tome 1)
- Au début de son pontificat, il s’était, il est vrai, montré bienveillant, moins par générosité naturelle, que dans le dessein de favoriser la conversion des juifs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- De plus, l’apprentissage de la langue m'était facilité par la bienveillante coopération du gérant de la Compagnie de la Baie d'Hudson, qui parlait l’esquimau et l’anglais. — (André Steinmann & Gilbert La Rocque, La petite barbe, Éditions de l'Homme, 1977, page 83)
- L'expérience des « eurodollars » (dollars créés par des opérations de crédit sur des comptes en dehors des États-Unis), acquise dans les années 1960 sous le regard bienveillant des autorités britanniques, facilitera la montée des « zinzins » (« investisseurs institutionnels » : fonds de pension, fonds de placement, compagnies d'assurances…). — (Philippe Légé , "La mondialisation est un phénomène inéluctable et sans précédent", dans Les Éconoclastes : Petit bréviaire des idées reçues en économie, La Découverte, 2003, page 59)
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abîmant
- Qui abîme.
- Les épingles sont moins abîmantes que les élastiques.
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accoutrant
- Participe présent du verbe accoutrer.
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aboiement
- Son émis par le chien et par d’autres canidés.
- À l’époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l’aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- La porte ayant été ouverte, les chiens s'échappèrent en jetant de longs aboiements de satisfaction. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Ils fuyaient, et déjà les aboiements des chiens s’étaient lassés. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune)
- Je passe une nuit excellente dans mon lit de camp, et mon long sommeil réparateur n’est interrompu que pendant quelques instants par des aboiements furibonds répondant aux glapissements lointains d’un chacal. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 40)
- Le chant des coqs, l’aboiement des chiens, les appels des oiseaux l’éveillèrent. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 99 de l’édition de 1921)
- (Par extension) Bruit ou cri désarticulé ressemblant à un aboiement.
- Au loin, Siry entendait l'aboiement incompréhensible d’un haut-parleur espagnol où parlait le père Barca. — (André Malraux, L’Espoir, 1937)
- (Sens figuré) Paroles, discours violents ou haineux.
- Lui-même, de temps en temps, publiait, ou faisait publier, quelque remarque caustique, quelque petit aboiement aux talons de confrères dont le succès (ou insuccès) l’agaçaient. — (Valery Larbaud, Journal, novembre 1934)
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accréditant
- Participe présent du verbe accréditer.
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caressant
- Qui aime à caresser.
- Cet enfant est fort caressant. Il est d’humeur caressante. Un chien caressant.
- Elle vécut au jour le jour, comme une enfant, comme une bête caressante qui cède à ses instincts. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- (Sens figuré) Se dit de l’air, des manières, etc.
- Ces morceaux câlins, naïfs, pleins de tendresse, ces vers calmes, purs comme la glace des lacs ; cette caressante poésie femelle a pour auteur un petit ambitieux, …. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Quand les mots ont été très caressants, nous nous taisons pour sentir leur douceur s’élargir à l’infini et, d’un accord spontané, nous nous retournons pour attendre les parents qui sourient derrière nous… — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- La voix se posait sur le nom de Marino avec cette nuance de respect caressant rituelle à l’Amirauté, et qui ce soir m’était insupportable. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- Je ne me souviens pas du tout d’elle, mais je sens sa présence par les petites lettres caressantes qu’elle m’envoie de là-bas, par ces boîtes en bois tendre gravées de jolies images dont on peut suivre les contours creux avec son doigt, ces coupes de bois peint couvertes d’un vernis doux au toucher… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, pages 25-26)
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luxuriant
- Qui surabonde, qui est très riche, comble la vue (ou, par extension, l'ouïe).
- Sa chevelure luxuriante, d’une nuance entre le brun et le blond, était partagée d’une manière gracieuse et élégante en nombreuses boucles où l’art avait assisté la nature. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- La végétation presque luxuriante de la vallée s’expliquait par la présence de cette eau à une faible profondeur. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune)
- Il semblerait donc que le plus grand désordre doive régner dans le tapis végétal. Il en est bien ainsi dans les régions de végétation luxuriante […]. — (Henri Gaussen, Géographie des plantes, Armand Colin, 1933, p. 100)
- En 1938, l'Anschluss le contraint à quitter l'Autriche et à s'établir à Hollywood, où il compose une série de musiques de film luxuriantes, empoche quelques Oscars, avant d'effectuer un ultime retour vers la musique de concert. — (Jacques-Emmanuel Fousnaquer, « Erich Wolfgang Korngold », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, p. 278)
- Sa chair épanouie, luxuriante, lui renvoyait une image maternelle, et cela bien que sa propre mère n'eût que la peau sur les os. — (Pierre Bordage, Rohel 3.3 : Le chœur du vent, Nantes : Éditions L'Atalante, 2013)
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fortement
- Avec force.
- L’objectif majeur de cette étude était d’identifier l’influence de différents facteurs dynamiques sur la distribution spatiale des matières en suspension dans une région côtière macrotidale et fortement influencée par les apports fluviaux. — (Journal de recherche océanographique, volume 30, 2005, page 49)
- Cela tient fortement à la muraille.
- Cette nouvelle génération d’espionnes, ultradéterminée, qui a redoublé d’efforts pour s’imposer, challenge aussi fortement les agents à l’ancienne. — (Dalila Kerchouche, Espionnes, 2016)
- (Sens figuré) C’est un ouvrage fortement pensé.
- Très, beaucoup.
- (Anatomie, Arts visuels) Avec une netteté saillante.
- Des contours, des muscles, etc., fortement dessinés.
- Des traits marqués fortement.
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doucement
- (Didactique) D’une manière douce.
- Ce qui venait de tomber sur le lit, en un mince lambeau soyeux, léger et lent, c’était le corsage qui la serrait doucement au cou, et fort à la taille… — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- (En particulier) Avec ménagement, délicatement, sans violence, sans brutalité.
- Après trois mois, je commençais à ne plus me contenter de la part qui m’était faite, et je caressais doucement la main d’Henriette en essayant de transborder ainsi les riches voluptés qui m’embrasaient. — (Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836)
- Il saisit Héloïse, l'enlève entre ses bras […], et la transporte doucement, parmi les couvertures qu'il rabat sur elle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Cette affaire veut être conduite doucement.
- (En particulier) Lentement.
- Vous marchez bien doucement. — Allez doucement.
- (En particulier) Sans bruit, avec peu de bruit.
- […] ; et l’on voyait déjà quelques embarcations filer doucement sur l’eau que battaient les grands avirons, pareils à des vols de goélands lents et bas. — (Octave Mirbeau, Les eaux muettes )
- Il faut marcher doucement dans la chambre d’un malade. — Je me glissai doucement auprès de lui. — Frapper doucement à la porte.
- (En particulier) À voix basse.
- Ils parlaient très doucement, de façon à ne pas être entendus.
- (En particulier) Sans éprouver d’agitation, avec calme.
- Sommeiller doucement. — Vivre doucement dans la solitude. — Mourir doucement au milieu de ses amis.
- (En particulier) Avec humanité, avec bonté.
- Un vainqueur généreux traite doucement les vaincus. — Il en use doucement avec son personnel.
- (En particulier) Sans sévérité, sans aigreur.
- Châtier doucement. — Reprendre quelqu’un doucement de ses fautes. — Je lui fis doucement la guerre sur sa négligence.
- (En particulier) Sans emportement.
- Nous nous expliquâmes doucement, et il fut convenu que…
- (En particulier) Agréablement.
- Passer le temps doucement avec ses amis, avec ses livres.
- (En particulier) Médiocrement, faiblement.
- Comment va le malade ? Doucement, très doucement.
- Cette affaire marche-t-elle ? Tout doucement.
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connectant
- Participe présent du verbe connecter.
- Ce système est conçu pour copolariser les impulsions quantiques (P1 et P2) lorsqu’elles se déplacent via la fibre optique de transmission connectant les stations QKD d’Alice et de Bob. — (Système qkd bidirectionnel avec correction de l'effet faraday, disponible sur https://patents.google.com/)
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sentiment
- (Vieilli) Action ou faculté de sentir, de recevoir des impressions.
- Perdre le sentiment.
- Il semble qu’il soit mort, il n’a plus de mouvement ni de sentiment.
- Faculté que nous avons de connaître, de comprendre, d’apprécier, de sentir directement certaines choses sans le secours du raisonnement, de l’observation ou de l’expérience.
- […], tout ce désordre fantastique et grimaçant au milieu des ténèbres et de l'humidité froide qui tombe comme un suaire, laisse dans le cœur et dans les nerfs un long sentiment d'horreur. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Nous aurions pu discuter à l'infini sans tomber d'accord sur la nécessité qu'évoquait l'inspecteur. C'était, en effet, plus au sentiment qu'à la raison qu'il appartenait, somme toute, de nous départager. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- J'ignorais […] quelles abominations pouvaient s'y perpétrer et jusqu'où se dégradaient les sentiments les plus sacrés.— (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
- J'étais alors d'une candeur stupéfiante et d'une délicatesse de sentiment si raffinée que, pour recevoir galamment une « femme mariée » qui me venait voir, j'avais allumé toutes les bougies de mes deux candélabres. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Quelqu’une des affections, des passions, des émotions ; et généralement de tout phénomène de la vie affective.
- Mais la raison est toujours mesquine auprès du sentiment ; l'une est naturellement bornée, comme tout ce qui est positif, et l'autre est infini. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Dans Thomas l’imposteur, il avait combiné à une apparence de psychologie « rudimentaire » des aperçus ou constats très fins et pénétrants, dépatinant les sentiments les plus convenus (amour, plaisir, ambition), les sortant du lieu commun. — (Pierre-Marie Héron, Cocteau, 2010, page 138)
- La musique exprime les sentiments, mais elle serait bien empêchée de les définir, et, sans le commentaire des paroles, absent de la musique instrumentale, l’auditeur reste toujours dans un certain vague quant à la nature et à l'objet du sentiment dont s'est inspiré le musicien. — (Pierre Lasserre, Philosophie de Goût musical, Les Cahiers verts n° 11, Grasset, 1922, page 50)
- […]; j'éprouvai pour cet officier une sympathique confiance qui s'accentua, dans la suite de nos rapports. La fréquentation des Danois a toujours provoqué chez moi des sentiments de même nature ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Toutefois, si un magnanime sentiment de fraternité s'imposait sincèrement et définitivement, sans arrière pensée, à tous les esprits européens, alors nous n'aurions pas à nous inquiéter du cosmopolitisme marseillais, intéressant embryon de la civilisation future. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La grande forêt des Ardennes est une des plus chargée de mystères. […]. L'hiver, lorsque la neige a cessé de tomber depuis quelques jours, lorsque l’armée des sapins noirs immobiles se détache sur le sol blanc, le voyageur solitaire doit se défendre contre un sentiment de crainte, presque d'angoisse. — (Georges Blond, L'Agonie de l'Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 130)
- être capable de sentiment, se piquer de sentiment, Avoir l’âme sensible, délicate, se piquer de sensibilité, de délicatesse d’âme.
- Sentiments naturels, mouvements qui sont inspirés par la nature.
- La tendresse des pères envers leurs enfants et celle des enfants envers leurs pères sont des sentiments naturels.
- Disposition à être facilement ému, touché ou attendri.
- Feindre, jouer le sentiment.
- Il agit trop par sentiment et trop peu par raison.
- — Quand j’étais à Strasbourg, disait-il, j’avais pour secrétaire particulier un garçon charmant, qui eût fait un beau chemin dans la politique s’il n’avait point été attaqué au cœur par une maladie qui ne pardonne pas : le sentiment. Malgré toute son intelligence, il avait eu la sottise de mettre sa vie dans l’amour. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Opinion qu’on a de quelque chose ; ce qu’on en pense ; ce qu’on en pressent.
- Jusqu’ici, il s’était promené avec son fusil sous le bras, plein d’un sentiment d’altière sécurité, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 356 de l’édition de 1921)
- Pavlov ne s'est pas borné à abdiquer simplement la psychologie en tant que science. Il voyait naître en lui le sentiment d'hostilité irréconciliable envers cette « alliée de la physiologie » qui n'a pas fait ses preuves. — (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, page 78, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953)
- Elle faisait face à l'étagère où étaient regroupés mes vinyles. J'ai eu le sentiment qu'elle était en train de juger ma discothèque et qu'à travers elle, elle me jugeait moi. — (Olivier Martinelli, Une Légende, E-fractions éditions, 2014, chapitre 5)
- (Chasse) Traces et odeurs laissées par un gibier.
- […] ses ruses et ses détours sont inutiles ; il n'a d'autre ressource que de fuir la terre qui le trahit, et de se jeter à l'eau pour dérober son sentiment aux chiens. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Le Cerf », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 712)
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enfermement
- Action ou processus d'enfermer.
- L’enfermement volontaire.
- Dans ma pratique de pédopsychiatre la demande d’un examen médico-psychologique ou d’une expertise m’arrive principalement par le canal du tribunal de la jeunesse quand il s’agit d’envisager le placement ou l’enfermement d’un mineur. — (Françoise Digneffe, Jean Gillardin, Françoise Tulkens, Michel Van de Kerchove, Le placement des mineurs en institution psychiatrique, 1990)
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rejetant
- Participe présent de rejeter.
- Il mettait un appât au milieu, il descendait le panier au bout d’une ficelle dans un riveau ou d’autres cours d'eau, puis au bout d’un certain temps, il remontait le panier avec plus ou moins bonne fortune, ne gardant que les prises les plus grosses et rejetant les étrilles. — (Alain Marty, L’Archer du marais, 2019)
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menant
- Qualifie l’élément d’un engrenage (une roue dentée, par exemple) qui reçoit la force motrice et transmet sa rotation au deuxième élément (dit « mené »).
- Pour un engrenage, le rapport de transmission est égal au rapport entre le nombre de dents de la roue menante et celui de la roue menée. — (Olivier Follain, Nathalie Magneron, Sandrine Meylan et Laurence Monti-Dedie, Sciences expérimentales et technologie - Concours professeurs des écoles, page 174, Nathan, 2011)
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abjectement
- D’une façon abjecte, dégoutante, repoussante.
- Soit se sentant étouffée par Hermine, elle l’humilie en introduisant un troisième partenaire; soit affamée d’attention avec Marc, elle devient totalement dépendante de lui et s’humilie abjectement afin de le garder. — (Colette Trout Hall, Violette Leduc, la mal-aimée, 1999)
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abjurant
- Participe présent du verbe abjurer.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.