Dictionnaire des rimes
Les rimes en : équarrisseur
Que signifie "équarrisseur" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Relatif à l’équarrissage, qui équarrit.
- Les têtes dédosseuses et équarrisseuses de USNR assurent une excellente qualité de fini en surface dans toute une gamme de configurations. — (publicité)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "équarrisseur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
-
nasilleur
- Celui qui nasille, qui parle du nez.
- écoeure
-
ciseleur
- Ouvrier dont le métier est de ciseler.
- C’était pour lui qu’elle se limait les ongles avec un soin de ciseleur. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Nous n'avons pas à faire ici la description du travail du ciseleur. — (Émile Bosquet, Guide manuel du doreur sur cuir, 1903)
- Le père Mabille est un ancien ciseleur qui a perdu le tour de main de son état dans l’oisiveté cruelle de la détention, et qui s’est fait marchand des rues. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- (Employé comme épithète) Qui cisèle.
- La montagne s’éclaire au reflet ciseleurDu soleil descendant sur l’azur de féérie — (Rose Dujardin-Beaumetz, Dans le Razès, soleil couchant, in Lemoine-beaumetz, Poésie des mots et des couleurs, Mon Petit Éditeur, 2010, page 76)
-
amuseur
- (Péjoratif) Celui qui amuse.
- Pour eux, tout artiste n’est qu’un amuseur, tout comédien ou chanteur, un guignol à leur solde, qu’ils admettent ou rejettent, le geste las. — (Maurice Chevalier, Bravo, Maurice !, 1968, page 160)
- En revanche, un amuseur involontaire n'a aucune raison d'espérer une récompense, et si l'on rit à ses dépens, il se voit même infliger une sorte de punition (déshonneur, dégradation morale). — (Institut français de Damas, Bulletin d'études orientales: Volumes 49 à 51,1997)
-
babeurre
- (Boisson) Liqueur séreuse et blanche que laisse le lait quand sa partie grasse est convertie en beurre, utilisée comme boisson et ingrédient pour différents mets.
- On étala ses provisions : elles étaient frugales : trois œufs durcis, du fromage séché fort dur, et du pain de seigle. Jacquot et moi, nous avions de la vieille brebis en bœuf-à-la-mode, du fromage durci et un pain salé pétri avec du babeurre, que les paysans aiment beaucoup. — (Nicolas-Edme Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas ou Le cœur humain dévoilé, première époque, 1796-1797)
- À l’arrivée dans les grandes agglomérations, loin des centres de production, le babeurre se prête mal à la stérilisation par la chaleur. Industriellement, néanmoins, on prépare des babeurres concentrés et même des poudres de babeurre. — (M. H. Martel, Sur la valeur alimentaire du lait écrémé et du babeurre, première époque, Le concours médical, 09/02/1941)
- (Désuet) Bâton dont on se sert pour battre la crème dans la baratte.
-
combinateur
- (Technique) Appareil destiné à régler la marche d'un véhicule électrique, en coordonnant les circuits de son moteur ou de ses moteurs.
- (Chemin de fer) Dispositif permettant de commander à distance des appareils de signalisation et d'aiguillage sur un ensemble de voies déterminé.
-
malfaiteur
- Qui fait le mal.
-
chasseur
- Qui chasse ; de la chasse.
- Il est à observer qu’un peuple chasseur doit se répandre sur un vaste continent, beaucoup plus vite qu’un peuple cultivateur. — (Jonathan Carver, Voyage dans les parties intérieures de l’Amérique septentrionale, pendant les années 1766, 1767 & 1768, traduction anonyme, page 141, Yverdon, 1784)
- Car la région que nous traversons est assez giboyeuse, et les grands nemrods de la m’halla, […], qui ont emmené des meutes de lévriers et des faucons chasseurs, font des hécatombes de lièvres, de perdrix, de poules de Carthage, de renards et de chacals. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
- Je découvrais dans ces jeux Concha telle que je ne l’avais guère imaginée, non plus poursuivie mais poursuivante, non plus chassée mais chasseresse après une proie consentante bien qu’étourdie, et comme béate des attentions qu’on lui prodiguait. — (Philippe Sollers, Une curieuse solitude, Seuil, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 59)
- Sa fille m’a dit qu’il aime mieux tirer sur les chasseurs que sur les oiseaux !– Je comprends ça, dit l’oncle sur un ton grave, je comprends ça : c’est plus facile. Parce qu’un chasseur c’est plus gros, et puis ça ne vole pas. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 121)
- Qualifie une arme ou un système d’armes destiné à donner la chasse à une cible pour la détruire.
- Un destroyer chasseur de sous-marins, un avion chasseur de sous-marins, un char chasseur de char…
- Qualifie une personne ou un objet destiné à rechercher une personne ou un objet.
- Un satellite chasseur d’exoplanètes.
- (Cuisine) Qualifie un plat ou une sauce à base de champignons et de vin.
- Ce lapin chasseur est vraiment délicieux.
- Un civet de sanglier chasseur.
-
bradeur
- Personne qui brade, soldeur.
- Léchée de Dakar a donné le ton, dans la presse collaborationniste sur le thème d'un de Gaulle vendu aux Anglais et bradeur de l'Empire colonial français, que renforce le contrôle total de la France libre sur le Gabon. — (Espoir, Institut Charles de Gaulle)
- Il ne vient à l’esprit de personne de demander à la bradeuse d’identité comment elle importe tous ces sachets de terre empilés dans son réduit. — (Lottin Wekape, Je danserai pour toi ce soir, 2015)
-
codemandeur
- (Droit) Celui qui conjointement avec un autre, forme une demande en justice.
- Lors d’une expédition de chasse, le codemandeur a été atteint à l’abdomen par une balle de fusil tirée par l’assuré de la défenderesse. — (Recueils de jurisprudence du Québec, Volume 3, 1995)
-
compétiteur
- Qui entre en compétition.
- Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, on dénombre environ 400 bleuetières qui couvrent une superficie de 27 000 hectares. Pour produire les bleuets, un herbicide, l’hexazinone, est régulièrement utilisé afin de contrôler la végétation compétitrice. — (GIROUX, I. & I. ST-GELAIS, Hexazinone dans des prises d’eau potable près de bleuetières, Saguenay-Lac-Saint-Jean, 2010)
-
causeur
- Qui aime à causer.
- … ; les chasseurs, gens peu causeurs de leur nature, croyant soupçonner sous les paroles embarrassées et les réticences du jeune homme, un secret qu’il désirait garder, …. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Pendant les heures des repas nous fîmes connaissance, et bien vite, il me prit en amitié ; j’étais questionneur enragé, il était causeur ; nous devînmes inséparables. Dans la mine, où généralement on parle peu, on nous appela les bavards. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
-
accusateur
- Qui accuse.
- Un langage accusateur.
- Des traces accusatrices.
- Il me lança un regard accusateur.
- Avant de devenir à son tour triomphateur et souverain, il doit subir le regard accusateur et impersonnel d'un œil étranger et omniprésent. — (Maurice Émond, La femme à la fenêtre, 1984)
-
affameur
- Celui qui réduit une ou plusieurs personnes à la faim.
- (Populaire) Exploiteur.
- La bouche grasse, les pommettes rouges, les yeux injectés de bourgogne, Guillaume-Adolphe Porcellet célébra la grève, la sainte grève!... Avec une rare éloquence, il parla des exploiteurs de peuples, des affameurs de pauvres. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
-
fureur
- Égarement d’esprit qui tient de la rage et de la frénésie.
- Il est devenu fou, et de temps en temps il lui prend des accès de fureur.
- Personne n’ose l’approcher lorsque la fureur le prend.
- Vous avez, dit-il en baissant la voix, des fureurs qui ressemblent à des jalousies ; savez-vous cela, milord ? or, ces jalousies, à propos d’une femme, ne vont point à quiconque n’est ni son amant, ni son époux — (Alexandre Dumas, Le Vicomte de Bragelonne, 1847, Michel Lévy frères, page 250)
- Extrême colère.
- Au moindre geste d’improbation, il nous apostrophait et nous imposait silence avec une fureur qui nous touchait sans nous convaincre ; […]. — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.36)
- (Religion) (Vieilli) Colère de Dieu.
- Seigneur, ne me reprenez pas dans votre fureur.
- Émotion et agitation violente qui s’empare d’un animal.
- Un lion en fureur. — La fureur d’un taureau.
- Mettre un taureau en fureur.
- Agitation violente de certaines choses.
- Ce ne sont que des rochers à pic contre lesquels la mer se brise avec fureur : les vents et les vagues les ont façonnés en pyramides, en tours, en cavernes, en arcades; d'innombrables oiseaux de mer animent le paysage. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 28)
- Les ravages faits dans les principaux États producteurs de coton par le ver du cotonnier (Aletia xylina. Say.) leur ont occasionné, dans les moments où ce fléau sévissait avec la plus grande fureur, une perte annuelle de 150 millions de francs, […]. — (C. V. Riley, « Les insectes nuisibles et les insectes utiles - Insecticides et modes d'application », traduit de l'américain, dans le Rapport sur les productions agricoles des États-Unis d'Amérique, préparé sous la direction du secrétaire de l'agriculture en vue de l'Exposition de 1889 à Paris, Éditions C. Noblet, 1889, page 3)
- Comme ce sont les dernières mesures de l’ouverture, l’orchestre est en pleine fureur. Les musiciens, sachant qu’ils vont pouvoir se reposer, donnent tout leur souffle. C’est une grande marée dans un ouragan. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 178.)
- La fureur de la tempête, des flots, des vents, des flammes.
- (Par hyperbole) (Familier) Habitude importune, nuisible, etc., que quelqu’un a de faire une certaine chose.
- Il a la fureur de se mêler des affaires des autres.
- Transport qui élève l’esprit au-dessus de lui-même et qui fait faire ou dire des choses extraordinaires.
- Elle livrait un culte magnifique à l’érotisme, dans une sexualité débordante qui constituait pour elle la vraie musique de l'être, la fureur et l’enchantement pour " inouïr " la vie. Géraldine B. aimait les hommes et ceux-ci le lui rendaient à merveille. — (Kä Mana, Guérir l'Afrique du SIDA: problèmes, handicaps, défis et perspectives, Éditions Sherpa, 2004, page 27)
- Fureur prophétique. — Fureur bachique. — Fureur poétique. — Une sainte fureur s’empara de lui.
- Passion excessive, démesurée pour une personne ou pour une chose.
- Il aime cette femme à la fureur, avec fureur.
- Il a la fureur du jeu.
- C’est un homme extrême en toutes choses, il aime et il hait jusqu’à la fureur.
- (Au pluriel) (Par hyperbole) (Familier) Transports frénétiques, emportement, excès auxquels on se livre dans la fureur, dans la colère, etc.
- Les fureurs de l’amour. — Les fureurs du désespoir.
- Les fureurs de la guerre civile.
-
contrecoeur
- Mauvaise orthographe de contrecœur.
-
cavaleur
- Celui qui mène une vie de débauche, qui recherche les aventures amoureuses.
- Oui, c’est un cavaleur… C’est-à-dire qu’il profite de toutes les occasions qui lui tombent dans les bras. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XIX, Série noire, Gallimard, 1956, page 165)
-
chauffeur
- Celui qui conduit un véhicule à moteur.
- Parfois, il s’enfonçait subitement, se relevait, et Mademoiselle lançait au timonier ce regard dont on punit le chauffeur, en auto, qui n’a pas prévu un dos d’âne. — (Jean Giraudoux, Suzanne et le Pacifique, Grasset, 1967)
- J'ai commencé par être bulliste. J'ai été formé sur le tas comme on dit par des chauffeurs d'engins qualifiés. Au départ je regardais comment ils faisaient. — (Julien Derouet, Paroles de mineurs d'ardoise, Éditions Cheminements, 2009, p. 67)
- Il était donc logique qu’en juillet 1958, je termine mon voyage de noce en ce haut lieu (châteaux de la Loire en 2 CV et guitoune de camping) avec pour chauffeur mon tout nouveau beau-frère, car je ne savais pas encore conduire. — (Gabriel Cohn-Bendit, Nous sommes en marche, Éditions Flammarion, 1999, page 112)
- (Par extension) Celui qui conduit un véhicule automobile à des fins professionnelles.
- Un chauffeur de taxi âgé mange une sorte de flaque de jambon grise et triste comme la figure du premier ministre Bourassa sur Montréal-Matin. — (Réjean Ducharme , L’hiver de force, Gallimard, 1973)
- Il trônait à l’arrière de son magnifique torpédo Delaunay-Belleville que le chauffeur de service démarre lui aussi à la manivelle, mais sans effort et toujours du premier coup ! — (Anne Muratori-Philip, Jean-Claude Seven, 12 voitures qui ont changé l'Histoire, Pygmalion, 2012)
- Personne qui chauffe, qui enthousiasme un public, une manifestation, une bande d’émeutiers, etc.
- Le chauffeur de salle se charge de l’ambiance.
- (Péjoratif) (Sexiste) Homme considéré comme sensuel, aguicheur.
- Écoute, vieux chauffeur!... Il te faut des femmes — (Balzac, La Cousine Bette, 1846)
-
heure
- (Métrologie) Unité de mesure du temps, compatible avec le Système international, dérivée de la seconde, dont le symbole est h. 1 heure = 60 minutes = 3600 secondes.
- Durée mesurée par cette unité.
- La grande avenue était complètement déserte : on avait accordé trois heures aux habitants pour vider les lieux, et tout le monde, semblait-il, s’était hâté d’en profiter. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 304 de l’édition de 1921)
- […] on la fait tremper pendant trois ou quatre heures, après quoi on la retire du bain, on laisse égoutter et on essore. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Et elle s’applique et se multiplie ; elle met beaucoup de temps à s’arranger, mais ce sont des heures importantes et non perdues. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- S’embusquant alors derrière un massif, le fusil au poing, il attendait, des heures et des heures, qu’un chat vînt à passer. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- (Par extension) Ce temps qui est consacré à une tâche, à une activité, etc. — Note d’usage : Il est alors suivi de la préposition de.
- Le tatouage, en effet, est une institution dans la marine américaine et des heures de service sont spécialement réservées à ce divertissement artistique. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Une des vingt-quatre divisions de la journée, durant soixante minutes.
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté… — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- Moment d’une journée.
- C’est l’heure charmante où l’alouette s’élève dans le ciel, salue de ses trilles et de ses roulades le matin jeune, virginal et triomphant. — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- Moment du jour considéré par rapport au temps, aux heures écoulées depuis minuit ou depuis midi. Note : Écrit au pluriel excepté une heure, mais employé souvent au singulier. Peut être suivi par la minute ou par et demie.
- Les veilles furent fixées à deux heures chacune, en ce moment, neuf heures et demie sonnaient à l’église de Kervenheim. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- A midi, j'allais à la messe militaire. […]. De retour, nous dînions à deux heures et demie, et à cinq heures nous gagnions le théâtre où se donnait un opéra tragi-comique. — (La Vie française à la veille de la révolution (1783-1786) : Journal inédit de Madame Cradock, traduit de l’anglais par O. Delphin-Balleyguier, Paris : Perrin & Cie, 1911, page 153)
- D’un coup d’œil machinal il interrogea le cadran : six heures ; c’était le moment. Sa femme, elle, était déjà levée. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Nous étions à 800 kilomètres environ de la côte du Sénégal ; il était 10 heures (G.M.T.) et nous volions depuis 14 heures. — (Jean Mermoz, Mes vols, Flammarion, 1937, page 71)
- (Militaire) (Anglicisme) (Au pluriel) Indique l’heure et la minute sur le cadran de 24 heures montrées respectivement avec deux chiffres.
- Le 5 septembre, alors que la 3e division canadienne commençait d’investir Boulogne et Calais, le Régiment était prêt à avancer à 0730 heures, mais ne partait qu’à 0830 heures. — (Jacques Gouin, Par la bouche de nos canons, 1970, page 93)
- (Horlogerie) Indication de l’heure qu’il est, donnée par une horloge, par une montre, etc.
- Je me souviens que, dans les champs, les grillons chantaient et que, très loin, à la lisière du bois, j’entendais le chat-huant sonnant les heures nocturnes […] — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Le Colporteur)
- Sur le grands paquebots, on obtient chaque jour l’heure par T.S.F. et l’on peut connaître l’heure à moins d’un cinquième de seconde. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Au pluriel) (Rare) Les signes d’un cadran qui servent à l’indication des heures.
- Les heures de ce cadran sont en chiffres romains, en chiffres arabes. Les heures de ce cadran sont effacées.
- Moment qu’on indique, qu’on fixe pour un rendez-vous, pour une affaire, etc.
- Choisir une heure. Fixer une heure. Convenir d’une heure. Il m’a donné heure à cinq heures.
- Note : Dans ce sens, il est quelquefois précédé de l’adjectif possessif.
- Donner son heure. Demander à quelqu’un son heure.
- Moment de la journée où l’on fait habituellement quelque chose.
- Il est l’heure de dîner. Il est l’heure de se coucher.
- Il est l’heure de se retirer. Avancer l’heure du dîner.
- Divers moments de la journée, par rapport à la manière dont on les passe, dont on les emploie. — Note : Dans ce sens on le met ordinairement au pluriel, et il est souvent précédé de l’adjectif possessif.
- Passer les heures entières à quelque chose. Passer agréablement les heures. Employer bien, employer mal les heures.
- Avoir ses heures d’étude, ses heures de récréation. Il n’a point de temps à perdre, toutes ses heures sont précieuses, lui sont précieuses.
- (Plus largement) Temps, moment ou époque quelconque.
- La canonnade de Valmy retentissait encore à l’heure où se réunissait la Convention nationale, le 21 septembre 1792. — (Ch. Rémond, Les Trois Républiques et les Trois Carnot Paris : chez Georges Maurice, 1881, page 32)
- « Connaissez-vous mieux que lui les problèmes de l’heure ? » — (Affiche de propagande française montrant le portrait de Philippe Pétain, 1941)
- La grève ne pouvait légalement commencer qu’au soir du jeudi 15 septembre, à minuit, mais l’heure est à la panique aux Etats-Unis, à l’approche d’une possible paralysie des chemins de fer. — (Arnaud Leparmentier, Panique face à la perspective d’une grève des chemins de fer aux Etats-Unis, Le Monde. Mis en ligne le 15 septembre 2022)
- L’heure présente.
- (Avec article défini et complément de nom et, souvent, le verbe sonner) Moment où une chose arrive ou doit arriver.
- L'heure de la Révolution a-t-elle sonné ? — (Éric Bédard, Chronique d'une insurrection appréhendée, Québec, Septentrion, 2020, page 53)
- (Absolument) (Avec l’adjectif possessif) Temps, moment où quelque chose doit arriver à quelqu’un.
- Naguère l’artiste rebuté par la stupidité de la foule se repliait dans sa coquille, œuvrait silencieusement, en garde contre le pompiérisme odieux de son époque, attendant son heure qui sonnait toujours trop tard. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il y avait longtemps qu’il sollicitait; enfin son heure est venue, on lui a donné le poste qu’il désirait.
- Il y a longtemps qu’on parlait de la marier, mais son heure n’était pas encore venue.
- (En particulier) Le moment de la mort.
- Il est réchappé d’une grande maladie, son heure n’était pas encore venue. Mon heure est arrivée.
- (Astronomie) Unité d’angle valant 15 degrés.
- Heure d’ascension droite.
- (Militaire) (Par extension) Trente degrés, utilisé pour indiquer les directions approximatives selon le cadran de 12 heures.
- Cible à 3 heures : Cible à droite.
- (Au pluriel) (Religion) (Par ellipse) Livre d’heures. → voir heures
- M. Brentano possède encore quarante miniatures de la plus grande beauté, tirées d’un Livre d’heures de ce même trésorier, et qui, à juger d’après les miniatures de la traduction de Josèphe, sont aussi de la main de Jean Fouquet. — (Marie Ferey, Vies des peintres, sculpteurs et architectes, Tome 7, Just Tessier, 1841, page 241)
-
avaliseur
- Celui qui donne son aval.
- (Droit, Banque, Commerce) Celui qui donne un aval de garantie (→ voir aval).
- (...) ça ne vaut même pas les frais du protêt sur papier timbré. − Je ferai saisir le tiré, le tireur, les avaliseurs et au besoin... ». — (Morand, France-la-Doulce, page 92., 1934)
-
bâfreur
- (Péjoratif) Celui qui bâfre.
- C’est un grand bâfreur.
- Le souvenir des saucisses belges de Rwabango, le bâfreur épurateur ethnique, la fit pencher pour la cuisine du continent. — (Patrick Besson, Mais le fleuve tuera l’homme blanc, 2009)
-
couvreur
- (Construction) Celui qui fait les couvertures des bâtiments.
- Les archives de Salins font mention, dès 1555, d'un Roqui vigneron. En 1659, des Roqui exercent le métier de couvreurs, de lanterniers. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, p. 10)
- (Franc-maçonnerie) Officier chargé de garder la porte du temple.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
bobineur
- (Art) Ouvrier qui bobine.
- Quant aux causes, elles peuvent incomber au bobineur qui n’a pas apporté tous les soins voulus à son travail, les isolants sont blessés; ou bien le bobinage est humide. — (Émile Duquesne, Ulysse Rouvière, Pratique des essais des machines électriques, à courant continu et alternatif, 1903)
- Envideur travaillant dans une filature.
-
croiseur
- (Marine) Bâtiment de guerre, de combat, de grande taille.
- Le hasard nous fit rencontrer le commandant du croiseur-école Danois « Hemjdal », le capitaine de Frégate Godfred Hansen, qui fut un des compagnons d’Amundsen lors de son expédition du passage du Nord-Ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Le lendemain de mon arrivée, le launch du Rochester, croiseur portant le guidon de l’amiral américain, venait accoster le long du Firecrest. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- On n’est pas à bord d’un croiseur de bataille, Chuck, mais d’un petit rafiau. — (Ed McBain,Panique à bord, traduction de Janine Hérisson, Gallimard, 1956, chapitre premier)
- (En particulier) Bâtiment de guerre doué d’une grande vitesse et destiné à détruire le commerce des ennemis, à faire les reconnaissances, à éclairer les cuirassés.
- Le voyage fut long et mouvementé. Ils furent chassés, ou s’imaginèrent l’être, pendant une demi-journée, par un cuirassé asiatique que bientôt attaqua un croiseur anglais. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 419 de l’édition de 1921)
-
constricteur
- (Anatomie) Qui resserre quelque partie.
- Les muscles constricteurs.
- Étrangleur.
- Un boa constricteur, boa qui saisit sa victime et la serre dans ses anneaux.
- Le zona, seul, savait immobiliser ses victimes comme un serpent constricteur lové autour de leur taille. — (Marie Darrieussecq, Claire dans la forêt, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 2000, page 16.)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.