Dictionnaire des rimes
Les rimes en : épreins
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "épreins".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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fifrelin
- Chose de peu de valeur, en particulier menue monnaie. → voir liard, sou et tripette, dans les expressions ne pas valoir un liard, un clou, ne pas valoir tripette.
- La faim le tiraillait. Il n’avait pas un fifrelin en poche. — (Blaise Cendrars, L’Or, Grasset, 1925)
- Et abstiens-toi de me refiler une poignée de fifrelins et de supplier pour un délai supplémentaire. — (Glen Cook, Le Château noir, IX, 1984)
- Pour autant, ces évolutions ne sont peut-être qu’un fifrelin dans ce que prépare l’État. — (Sandrine Dyckmans, « France Connect va révolutionner les marchés dématérialisés », article paru le 15 mars 2016 sur achatpublic.info ; accès réservé aux abonnés)
- Tu t’es fait avoir, c’est du toc, ça ne vaut pas un fifrelin !
- (Argot militaire) (1840 ou avant) Soldat d’infanterie de (la) ligne.
- Durant les causeries autour de la soupe, il avait appris du capitaine les choses « indispensables au métier » , que les cavaliers étaient des cavalos, […], les soldats de la ligne des fifrelins […] — (Georges d’Esparbès, La folie de l'épée, Albin Michel, Paris 1927, page 50.)
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comédien
- Homme dont la profession est d’interpréter un personnage, de jouer un rôle au théâtre, au cinéma, à la télévision. Note : Non limité à la comédie.
- Les hommes, des êtres communs, sans idéal, sans orthographe, des fils de coiffeurs ou de marchandes de frites, qui s’étaient faits comédiens par désœuvrement, par fainéantise, par amour du paillon, du costume, pour se montrer sur les planches en collant de couleur tendre et redingote à la Souwaroff, des Lovelaces de barrière, toujours préoccupés de leur tenue, dépensant leurs appointements en frisures, et vous disant, d’un air convaincu : « Aujourd’hui, j’ai bien travaillé, » quand ils avaient passé cinq heures à se faire une paire de bottes Louis XV avec deux mètres de papier verni… — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 233)
- Un Roman policier, mon premier long métrage, est né du désir de retravailler avec les comédiens de mon deuxième court métrage (Hymne à la gazelle), Abdelhafid Metalsi et Marie-Laure Descoureaux, et de l'envie de raconter une histoire avec de l’action. — (La distribution vue par une réalisatrice : Stéphanie Duvivier, dans Cinéma guérilla - mode d'emploi, par Jérôme Genevray, Dunod, 2012, page 174)
- Plus de deux siècles plus tard, Constant Coquelin, ému par la déchéance de quelque ancienne gloire des tréteaux, crée une maison de retraite pour comédiens. — (Christophe Barbier, Dictionnaire amoureux du théâtre, Plon, 2015)
- (Sens figuré) Homme qui, dans des vues intéressées, feint des passions et des sentiments qu’il n’a pas.
- Il est bon comédien.
- Méfiez-vous de lui, c’est un grand comédien.
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frangin
- Un dérivé irrégulier de frère, le suffixe est inexpliqué, mais dans toutes les langues, les synonymes familiers de frère ont subi beaucoup de déformations ; « On dit aussi fralin » — (Dictionnaire de la langue verte: argots parisiens comparés, 1867) → voir bratr, brach et brácha en tchèque ;
- Emprunt à l’argot piémontais franzino « id. » (Bl.-W.5), mais l’inverse (emprunt à l'argot français) est aussi possible ;
- De l’argot canut lyonnais, où le mot serait une déformation de frangeur (ouvrier qui fait des franges), le nom de famille Frangin est attesté au XVIIIe siècle.
- Alice Becker-Ho rattache ce mot au romani phral, pal, bral (« frère, camarade »)[2].
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dorien
- Relatif au peuple qui se répandit en Grèce vers le XIIe siècle avant Jésus-Christ.
- Invasion dorienne.
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bousin
- (Maçonnerie, Taille de pierre) Surface tendre des pierres qui sortent de carrière.
- Cela ne provient pas que du mauvais choix qu’on a fait des dites pierres et de la négligence qu’on a eue d’en ôter le bouzin. — (Procès verbaux de l’Académie royale d’architecture, 1671-1793, Paris, 1921, tome 1, page 172)
- Tourbe de qualité inférieure.
- C’est aujourd’hui dimanche, bal de nuit. J’aurais pourtant bien voulu partir avant l’entrée des bousins. — (Joris-Karl Huysmans, Le Drageoir des épices, 1877)
- Glace spongieuse et mêlée d’herbes, de sable ou de terre.
- Il fallait continuer, coûte que coûte, sur ce bousin spongieux, malgré la neige glacée d’où sortaient des branchages cassés et des feuilles roussies. — (Paul Morand, Fin de siècle, 1957, Fleur-du-Ciel)
- (Par métonymie) (Familier) Situation inconfortable ou délicate.
- On est dans le bousin, dans un sacré bousin, tu nous as tous mis dans le bousin, à toi de nous en sortir !
- Et, pour l’affiche, quel bousin, grand Dieu ! Enfin, il s’était décidé à mettre les noms des deux actrices en lettres d’égale grosseur. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- Dans le bousin ambiant, Dieu sait s’il y a eu des bêtises proférées après le crime contre Charlie Hebdo, mais s’il fallait attribuer le prix de la pire d’entre elles, Barack |Obama le gagnerait haut la main — (Franz-Olivier Giesbert, « Faut-il avoir peur du père Fouettard ? », éditorial du Point, no 2211 du 22 janvier 2015, page 9)
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enfreins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de enfreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de enfreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de enfreindre.
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amérindien
- Relatif aux Amérindiens.
- L’art amérindien, la culture amérindienne, la cuisine amérindienne, les coutumes amérindiennes, l’histoire amérindienne, les langues amérindiennes.
- En général, on ignore, comme si c’était une quantité négligeable, la richesse de l’histoire des peuples amérindiens d’ici et ses liens – qui remontent jusqu’aux Aztèques par la culture du maïs – avec toutes les cultures autochtones des Amériques. — (Le Devoir, 6–7 mai 2006)
- Ces élections récentes témoignent de la lente avancée des femmes dans les communautés amérindiennes du Québec. — (Le Devoir, 12 octobre 2006)
- Entre-temps, les Iroquois s'arrangeront pour attaquer les nations amérindiennes alliées des Français. — (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, vol. 1, « Des origines à 1791 », 2013, p. 228.)
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couvain
- (Apiculture) Ensemble des œufs, larves et nymphes contenus dans une ruche.
- Quelle aventure peut-elle l’attendre à l’Opéra, dans le grouillement d’une foule encapuchonnée et masquée de noir, qui coule ou s’agglutine aussi incompréhensiblement qu’une file de fourmis ou un couvain d’abeilles ? — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 102)
- La colonie d’abeilles noires au plus fort de la saison conserve des réserves généreuses malgré le couvain très développé. Les abeilles noires assurent le stock pour l’hiver. Entre le miel et le couvain, un cercle de pollen assure les apports en protéines pour les larves en développement. — (Angela Bolis, L’abeille noire en sursis, Le Monde. Mis en ligne le 17 août 2018)
- Le développement lent du couvain en début de saison, la modération de sa taille pendant la belle saison, la destruction en cas de disette des cellules de reine et le sacrifice des mâles, parfois du couvain d’ouvrière si la famine se prolonge, ainsi que la parcimonie de l’abeille noire dans l’utilisation de ses provisions lui permettent de passer sans encombre des périodes un peu longues de mauvais temps empêchant toute sortie.. — (Vincent Albouy, Abeilles mellifères à l’état sauvage, éditions de Terran, 2019, ISBN 978-2-35981-115-5)
- (Entomologie) Tas d’œufs de punaises et de quelques autres insectes.
- Les fourmis cherchent avec avidité le couvain des punaises.
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aubin
- (Manège) Allure dans laquelle un cheval galope de devant et trotte du train de derrière, à l’inverse du traquenard.
- […] l'entrepas tient du pas et de l'amble, et l'aubin tient du trot et du galop, l'un et l'autre viennent des excès d'une longue fatigue ou d'une grande faiblesse de reins ; les chevaux de messagerie qu'on surcharge, commencent à aller l'entrepas au lieu du trot à mesure qu'ils se ruinent, et les chevaux de poste ruinés, qu'on presse de galoper, vont l'aubin au lieu du galop. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 517.)
- L’aubin est un mélange de trot et de galop…, type même des allures détraquées et irrégulières. Il révèle un cheval mal monté, surmené, voire définitivement ruiné. — (E. Saurel, Le Cheval, équitation et sports hippiques, Larousse, 1966, page 80)
- (Par métonymie) Cheval qui a cette allure.
- (Vieilli) (Rare) Blanc d’œuf
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carolingien
- Relatif à Charlemagne, son règne, son époque et à la dynastie qu’il a fondé.
- Notre cité ne figure dans aucune des chartes de l'époque mérovingienne, dans aucune des donations des princes carolingiens. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- La période carolingienne, pendant laquelle un nouveau pouvoir impérial prend un temps une tournure césaro-papiste semblable à ce qui s’observe à Constantinople et s’impose sur les évêques, joue un rôle-clé dans l’homogénéisation et la structuration de l’Église latine — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
- Cela donne l’occasion à la Bretagne de montrer qu’elle n’a pas oublié ses traditions saunières multiséculaires qui acquièrent aux temps carolingiens une nouvelle jeunesse. — (Jean-Christophe Cassard, Les Bretons de Nominoë, 2015)
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muretin
- Relatif à La Murette, commune de l’Isère.
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palatin
- Relatif au mont Palatin, une des sept collines de Rome.
- Relatif au palais d’un prince.
- Chapelle palatine.
- (Histoire) Qualifie l'assemblée littéraire constituée par Charlemagne.
- École palatine ou Académie palatine.
- (Histoire) Qualifiait un seigneur revêtu d’un office, d’une charge dans le palais d’un prince.
- Il y a eu quatre comtes palatins en Angleterre.
- Relatif au Palatinat, à la Rhénanie-Palatinat en Allemagne.
- L’électeur palatin s’appelait aussi comte palatin du Rhin.
- La Princesse palatine.
- De grands candélabres d’or brillaient entre les miroirs sur le mur, et Le Brun avait prodigué toute la richesse de sa palette sur le plafond, où Louis lui-même, dans le rôle de Jupiter, lançait ses foudres sur un amoncellement convulsé de Titans hollandais et palatins. — (Arthur Conan Doyle, Les Réfugiés)
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commun
- Qui sert, qui peut servir à tout le monde ou seulement à plusieurs personnes.
- Un puits commun.
- Une cour commune.
- Passage, escalier, chemin commun.
- Cela est commun à tout le bourg, commun aux deux maisons.
- Les biens les plus précieux, répondit M. Bergeret, sont communs à tous les hommes et le furent toujours. L'air et la lumière appartiennent en commun à tout ce qui respire et voit la clarté du jour. — (Anatole France, Monsieur Bergeret à Paris, chapitre XVII, 1901)
- Partagé par différents êtres ou par différentes choses.
- La cour d’appel partagea alors les dommages, selon les principes de la faute commune, constatant que la victime s’était imprudemment aventurée sur un boulevard passager, sans prendre les précautions nécessaires. — (Orville Frenette, L'incidence du décès de la victime d'un délit ou d'un quasi-délit sur l'action en indemnité, Librairie de l'Université d'Ottawa, 1961, page 85)
- Le boire et le manger sont communs à l’homme et aux animaux.
- La vie végétative est commune aux animaux et aux plantes.
- Qualités communes.
- Traits, caractères communs.
- Ami commun.
- Péril commun.
- Des goûts communs les rapprochèrent.
- Cette douleur, cette joie m’est commune avec bien des gens.
- Entreprendre une chose à frais communs.
- La commune mesure de deux quantités.
- J’ai cela de commun avec lui.
- Cette affaire n’a rien de commun avec celle dont il s’agit.
- (En particulier) Mutuel, réciproque.
- D’un commun accord.
- Public, collectif.
- L’intérêt commun
- Le bien commun.
- Général ; ordinaire ; habituel ; moyen ; qui appartient ou peut appartenir à la plupart des hommes ou à un grand nombre d’hommes.
- Le meilleur préservatif contre les souris est un chat, non pas un chat angora, mais un chat à poil lisse et ras, rayé de gris et de brun, de la race commune appelée chat de gouttière. — (« Souris », dans la Grande encyclopédie illustrée d’Économie domestique et rurale, par Jules Trousset, Paris : chez Fayard frères, s.d. (vers 1875), page 2310)
- À huit heures et demie la directrice fut remplacée par une adjointe, Mme Galant, grosse femme assez commune, qui avait l’air d’une marchande des Halles cossue, plutôt que d’une institutrice. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- […] une décence qu'on ne trouve pas à ce point dans les campagnes où la trivialité est si commune. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- C’est l’opinion commune.
- Une erreur très commune.
- Une destinée commune.
- L’usage en est fort commun.
- Il n’y a rien de si commun, rien n’est plus commun.
- Cette terre donne tant de revenu, année commune, bon an, mal an, en compensant les mauvaises années avec les bonnes.
- Répandu et abondant ; fréquent ; courant.
- Les melons sont fort communs cette année.
- Les bons muscats sont communs en Languedoc, en Provence.
- Il est commun de croiser des cerfs dans ces forêts.
- (En particulier) (Mathématiques) Propriété valable pour plusieurs nombres ou entités.
- Diviseur commun.
- Le plus grand commun diviseur.
- Dénominateur commun.
- (Géométrie) Ce qui appartient à la fois à deux figures que l’on compare.
- L’angle a, le côté b et c sont communs à tel triangle et à tel autre.
- (Droit de la copropriété) Relatif à une communauté de biens.
- Époux communs en biens.
- Le contrat porte que les époux seront communs en biens.
- (Linguistique) Qualifie les mots, les termes ordinaires d’une langue, par opposition à ceux qui ne sont usités que dans les arts et dans les sciences.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Linguistique) Qualifie la langue qui est parlée le plus généralement dans un pays, ou parfois sert de langue d'échange (koiné).
- En France, le français est la langue commune.
- Qui est médiocre, qui ne sort pas de l’ordinaire, qui est peu estimable dans son genre.
- Il a fait un discours très commun.
- C’est un orateur fort commun.
- Une invention commune.
- Rien de plus commun.
- De peu de valeur et d’une qualité médiocre.
- Un marchand qui n’a que des marchandises très communes.
- Il n’y a là rien que de commun.
- Vulgaire, bas, par opposition à noble, distingué.
- Son langage est bien commun.
- Cette femme a des manières communes.
- Tu as tous les mauvais instincts. Par-dessus le marché, tu es commune. J’ai honte de toi. Dès ta petite enfance, j’ai compris que tu ne serais jamais une dame. — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 40)
- (Grammaire) Épicène, ayant une terminaison identique au masculin et au féminin [2].
- (Linguistique) Dans certaines langues, genre grammatical avec tous ses articles issu d'une fusion du masculin et du féminin, alors que le neutre demeure.
- Le mot lag (« loi ») est du genre commun en suédois.
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euscarien
- Basque.
- Vous n’avez que faire de mon opinion sur la muse basque, que vous appelez, je ne sais pourquoi, euscarienne. — (Mérimée, Lettres F. Michel, 1850, p. 21)
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dédain
- Mépris exprimé par l’air, le ton ou le maintien.
- Le dédain profond que Modeste conçut alors de tous les hommes ordinaires imprima bientôt à sa figure je ne sais quoi de fier, de sauvage qui tempéra sa naïveté germanique, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Entre la gueule du pot et celle d’un licheur, il y a la place d’une vipère, et tu m’y trouveras !… dit-elle excitée par le dédain de Nucingen. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
- La caractéristique de sa physionomie, c’est la morgue, ou plutôt ce dédain, composé à dose égale de l’amour de tout ce qui est anglais et du mépris de tout ce qui ne l’est pas. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
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disjoint
- Participe passé masculin singulier de disjoindre.
- Troisième personne du singulier du présent de disjoindre.
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dédaléen
- Qui tient du dédale.
- Ces deux grandes voies, croisées avec les deux premières, formaient le canevas sur lequel reposait, noué et serré en tous sens, le réseau dédaléen des rues de Paris. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Là, sans doute, sous cet amas confus se cachaient encore des salles voûtées, vastes et sonores, longs corridors dédaléens, des réduits enfouis dans les entrailles du sol, tels qu’en possèdent encore les forteresses des anciens Magyars. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 146)
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baldaquin
- (Architecture) Dais qui sert de couronnement à un trône, à un autel, etc.
- De là l’importance décorative donnée dans les églises baroques à la chaire, aux confessionnaux et à l’autel que surmonte un baldaquin. L’Église n’est plus comme au Moyen Age une sublimation de la Cité : elle est devenue un engin spécialisé du salut, une happeuse d’âmes. — (Paul Claudel, L’œil écoute : La peinture hollandaise, la peinture espagnole, écrits sur l’art, Gallimard, 1964, page 198)
- « Est-ce que j’arrive à me passer de tant de garnitures superflues, pour mener une vie plus simple ? Demandons-nous : à Noël, est-ce que je partage mon pain avec celui qui n’en a pas ? », a lancé François, s’exprimant sous le baldaquin dessiné par le Bernin, où seul le souverain pontife est autorisé à célébrer la messe. Le Monde avec AFP, « L’homme est devenu avide et vorace » : le pape plaide contre un consumérisme vide de sens, Le Monde. Mis en ligne le 25 décembre 2018
- Ciel de lit.
- Deux couverts, avec des timbales d’argent, y étaient mis sur une petite table, au pied d’un grand lit à baldaquin revêtu d’une indienne à personnages représentant des Turcs. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857, première partie, chapitre II)
- Chez lui !… Il appelait ainsi un banc qu’il avait choisi dans le square de la place d’Anvers, et sur lequel, depuis plus d’un mois, il dormait, avec la voûte d’un marronnier pour baldaquin… — (Octave Mirbeau, Contes et nouvelles – Le portefeuille, réédition Arcadia, 2002, page 89)
- Il pionce avec son cheval dans son lit à baldaquin, découpe ses pages en rondelles et fout carrément le feu à son bénard au « bal des Ardents » en voulant, disait-il, « allumer son tison pour les gentes demoiselles » ! — (Pierre Perret, Les Grandes Pointures de l’Histoire, Éditions du Cherche-Midi, 2015)
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épicurien
- Qui est partisan de la doctrine d’Épicure ; qui est conforme à cette doctrine.
- Le moment semble venu où l'on peut avec plus de justice apprécier la doctrine épicurienne, et chercher la part de vérité qu'elle renferme. — (Jean Marie Guyau, La Morale d’Épicure: et ses rapports avec les doctrines contemporaines, Librairie Félix Alcan, 1927, page 17)
- La clé de la sagesse épicurienne consiste à comprendre que nous pouvons être heureux si nos désirs, au lieu d'être illimités, se ramènent à la dimension restreinte des besoins de notre corps. — (Roger-Pol Droit, Lucrèce, l'épicurien, en préface à la traduction de Lucrèce, De la nature de José Kany-Turpin, éd.Flammarion, 2008, p.XV)
- Il semble au contraire que, dans l’épistémologie de la physique épicurienne, l'observation du monde, sa connaissance empirique, soit non seulement légitime, mais encore nécessaire. — (Pierre-Marie Morel, Épicure: la nature et la raison, Librairie J. Vrin, 2009, page 36)
- En questionnant : « Dites-moi si vous avez jamais vu ou lu des philosophes pensant que le monde a été fait par hasard », Spinoza qui, quelques lignes après, fera l'éloge des Atomistes, affirme, par là même implicitement que telle n'est pas, selon lui, la conception épicurienne du clinamen. — (Laurent Bove, La stratégie du conatus: affirmation et résistance chez Spinoza, Librairie philosophique J. Vrin, 1996, p. 149)
- Il demeurait cependant, dans le bouquet SFR, bien des pépites, sur le plan culinaire en particulier, je devenais maintenant un bon vieux gros bonhomme, un philosophe épicurien pourquoi pas, qu’est-ce qu’Épicure avait d’autre en tête, au juste ? En même temps un quignon de pain rassis et un filet d’huile d’olive c’était un peu limité, il me fallait des médaillons de homard et des Saint-Jacques avec leurs petits légumes, j’étais un décadent moi, pas un pédé rural grec. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 332.)
- (Par hyperbole) Hédoniste, qui ne songe qu’au plaisir.
- […] ; on aurait pu dire de ses traits qu’ils étaient beaux, s’il ne s’était niché sous l’arcade de son œil le sentiment rare et épicurien qui indique l’homme des brûlantes voluptés. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- En voyant ses mauvais mœurs, ses goûts épicuriens, l'impiété même dont il faisait profession ouverte, sauf à s'en défendre tant bien que mal, soupçonnerait-on que Costar était d'église ? — (Monseigneur Antonin Fabre, Les ennemis de Chapelain, tomes 1 & 2, collect. Études littéraires sur le XVIIe siècle; Éditions A. Fontemoing, 1897, p. 160)
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appartiens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de appartenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de appartenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de appartenir.
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chapelain
- (Religion) Prêtre qui dessert une chapelle privée.
- Le chapelain du château apprendra au jeune garçon à écrire, à lire dans les livres religieux rédigés en latin, à compter et à dire ses prières. — (Coppin, Brigitte, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- L’architecte montréalais A. Préfontaine choisit la pierre pour l’ensemble conventuel, sobre et dépouillé, comprenant un bâtiment d’accueil, une chapelle, deux maisons (jadis occupées par le chapelain et le sacristain) et le monastère comme tel, qui forme une cour carrée, dans la pure tradition médiévale. — (Le Devoir, 1er juin 2004)
- En écrivant ces quelques lignes, je ne pouvais pas m’empêcher de penser aux Trois messes basses d’Alphonse Daudet, notamment au moment où dom Balaguère, le chapelain de circonstance, demande à son petit clerc Garrigou de lui parler du réveillon qui l’attend au château : dindes truffées, carpes, truites géantes et, bien sûr, les vins de la propriété, qui n’ont certes rien à voir avec la piquette du vin de messe. — (Le Devoir, 23-24 décembre 2006)
- (Histoire) Bénéficier titulaire d’une chapelle.
- Les chapelains de Dame. Les chapelains de la Sainte-Chapelle.
- (Histoire) Dans l’ancienne monarchie, prêtre officier du roi, dont la fonction était de dire la messe au roi, à la reine, etc.
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copernicien
- (Astronomie) Relatif aux thèses de Nicolas Copernic, et en particulier, à la théorie selon laquelle le Soleil se trouve au centre de l’univers (héliocentrisme), et la Terre, que l’on croyait auparavant centrale, tourne autour de lui.
- Dès lors que Galilée eut observé dans sa lunette des phases gibbeuses pour Vénus, il lui devint par le fait même évident que Vénus devait plutôt tourner autour du Soleil qu’autour de la Terre. Le système ptolémaïque recevait là un coup mortel, mais le système copernicien ne fut toutefois pas adopté par suite de cette observation seule. — (Revue des questions scientifiques, volume 151, 1980)
- L'idée que le système de Jupiter fournirait ici à Galilée une sorte de « modèle réduit » du système copernicien, qui permettrait de voir en analogon le système solaire du point de vue de Sirius a été suggérée par I. B. Cohen. — (Philippe Hamou, La Mutation du visible : Essai sur la portée épistémologique des instruments d'optique au XVIIe siècle, vol. I : Du Sidereus nuncius de Galilée à la Dioptrique cartésienne, Presses Univ. Septentrion, 1999, p.38)
- Par la suite, le Danois Tycho Brahé et son assistant allemand Johannes Kepler ont ajouté au modèle copernicien d’autres perfectionnements touchant à l’observation ou à sa nature théorique. — (Barry Williams (traduit par Claude Lafleur), L’Astrologie confrontée aux progrès de l’astronomie, dans Le Québec sceptique, n°24, décembre 1992, p. 41)
- (Par analogie) Qui change radicalement le système mis en place.
- Les Francophones ont fait une énorme et très difficile part du chemin en acceptant cette réforme copernicienne. — (« Bruxelles n’est pas à vendre », Le Soir, <lesoir.be>, 13 août 2010)
- Dans un discours à charge copernicienne, l’homme a appelé, en août, à l’égalité des femmes et des hommes dans le droit d’héritage et à l’abrogation de cette circulaire féodale et esclavagiste qui interdit aux femmes d’épouser un non-musulman. — (Kamel Daoud, Fin de l’esclavage confessionnel, Le Point, n° 2350, 21 septembre 2017)
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enclin
- Qui est porté de son naturel à quelque chose.
- Il est enclin au bien. On le dit plus ordinairement en mauvaise part.
- Il est enclin au mal, à l’ivrognerie.
- La jeune fille se rendit à ce raisonnement, car on est toujours enclin à choisir la route de la facilité, moins pentue que celle du devoir. — (San Antonio, Trempe ton pain dans la soupe , S-A 173 , Fleuve noir, 1999)
- Elle est un peu plus timide, un peu plus encline à l’introspection que moi. — (Damien Leloup, « Felicia Day : « La culture geek est avant tout une contre-culture »», Le Monde.fr, 26 juin 2014)
- On les disait peu enclins à se porter volontaires pour la guerre – tout particulièrement la Seconde Guerre mondiale. — (Josée Legault, Se souvenir de quoi, au juste?, Le Journal de Montréal, 12 novembre 2020)
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dessin
- Représentation d’objets, de personnages, de paysages, etc. sur une surface à l’aide d’un crayon, à la plume, au pinceau ou par tout autre instrument.
- Le dessin n’est pas la forme, il est la manière de voir la forme. — (Edgar Degas)
- On pourra songer aussi au déhanché gracieux que Musset arbore, par exemple, dans le célèbre dessin de Devéria le représentant en costume de page de la cour de Charles IX, […]. — (Valentina Ponzetto, Musset ou la Nostalgie libertine, Droz, 2007, page 156)
- On trouve à La Mecque des représentations de la Kaaba depuis le XIXe siècle. Et pour la plupart des musulmans, un dessin est un dessin, pas une représentation du prophète ! — (Kader Attia, Interview par Yasmine Youssi, Télérama n° 3 393, janvier 2015)
- Des dessins de Raphaël, de Callot, de Watteau, d’Ingres.
- Des dessins tracés sur la muraille avec du charbon, avec de la craie.
- Motif fantaisie, plus ou moins varié qu’on applique sur divers objets, et principalement sur les étoffes, pour les orner.
- Le dessin d’une indienne, d’un papier de tenture.
- Cette étoffe est d’un joli dessin.
- Un dessin bleu sur un fond jaune.
- Le dessin d’une broderie, d’un guillochis, d’une mosaïque.
- Faire des dessins sur quelque chose.
- Art qui enseigne à bien dessiner.
- À l’école, on lui avait enseigné, avec le calcul, les éléments du dessin, et il en savait assez pour se débrouiller en géométrie. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 151 de l’édition de 1921)
- Les arts du dessin, Les arts dont le dessin fait la partie essentielle, comme la peinture, la gravure, la sculpture.
- (En particulier) Délinéation, contourage des figures. Dessin technique.
- Dessin correct, exact.
- Le dessin est la probité de l’art.
- Plan d’un bâtiment, d’un parc, d’un jardin.
- J’ai fait faire le dessin de ce bâtiment par un habile architecte.
- Le dessin de ce jardin a été fait par un maître jardinier.
-
geint
- Participe passé masculin singulier de geindre.
- Troisième personne du singulier du présent de geindre.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.