Dictionnaire des rimes
Les rimes en : époux
Que signifie "époux" ?
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- Mari, dans le mariage.
- Quelques-uns étaient mariés, entre autres le caporal Joliffe, heureux époux d’une Canadienne vive et alerte. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1873)
- Une patricienne italienne peut ripoliner la façade de son présidentiel époux, et tenter, en vain, de dissimuler sa confondante vulgarité d’activiste, sa vraie nature pointe toujours. — (Derri Berkani, Périple Andalou, page 167, 2011)
- – Votre mari a...– Mon époux.Vassiliev ne voit pas clairement la nuance.– Notre lien était administratif, principalement juridique et fiscal, c'était mon époux. Un mari, c'est tout autre chose. [...] Vous allez bientôt découvrir l'existence des maîtresses de mon époux. Pour ce qui concerne mes amants, au nombre de trois à ce jour, je peux vous en fournir la liste [...]. — (Pierre Lemaître, Le Serpent majuscule (1985), Albin Michel, 2021, pages 52-53)
- (Souvent au pluriel) Mari ou femme.
- L’acte de décès énoncera : […] Les prénoms et nom de l’autre époux, si la personne décédée était mariée, veuve ou divorcée. — (Article 79 du Code civil français)
- Les époux contractent ensemble, par le fait seul du mariage, l’obligation de nourrir, entretenir et élever leurs enfants. — (Article 203 du Code civil français)
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "époux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
- bourrou
-
sioux
- Relatif aux Sioux, qui appartient au peuple des Sioux.
- La catlinite est exploitée principalement dans une carrière située à proximité de la rivière Mississipi, en territoire sioux, […] — (Recherches Amérindiennes au Québec, page 38, volumes 14-15, 1984-1985)
- La fête des morts, qui réunit finalement des bandes siouses, saulteuses et cries, au total plus de 2 000 Amérindiens, s'étale sur deux semaines. — (Gilles Havard, L'Amérique fantôme, Flammarion Québec, 2019, page 148)
- (Sens figuré) (Rare) Qui fait preuve d’ingéniosité.
- Rédigés de manière tout aussi sioux, d’autres amendements suggèrent de considérer chaque logement de fonction de l’État — celui des préfets compris — comme un HLM. — (« Préfets en HLM », Le Canard Enchaîné, 30 mai 2018, page 2)
- berdoues
- berjou
-
pioupiou
- Cri des poussins.
- Le pioupiou des poussins autour de leur mère-poule attentive.
- (Par extension) Poussin.
- (Sens figuré) Jeune soldat, bleu, troufion.
- Des pioupious aussi suivaient le cortège avec leurs fusils : le peloton des décorés. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- Je le voyais sur des photographies, déguisé en pierrot, en garçon de café, en pioupiou. — (Simone de Beauvoir, Mémoire d'une jeune fille rangée, 1958, page 28)
- 6 mai 1940 – Quelques amis avaient bien troqué leur complet-veston contre une panoplie de pioupiou et nous les avions regardés d’un œil tendre, au début. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 11)
- 10 octobre 44 – Ah ! les parents pauvres que sont nos pioupious avec leurs croquenots et leurs capotes kaki, raides comme des couvertures de train ! — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 352)
- rouairoux
-
déjoue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de déjouer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de déjouer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de déjouer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de déjouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de déjouer.
- chailloue
-
vertuchou
- (Vieilli), (Familier) Juron marquant la surprise, la résolution ou l'indignation.
- Je baille un soufflet au premier qui m'appellera encore mademoiselle Thérèse. Vertuchou ! je suis madame la comtesse, il faut que vous le sachiez. — (Voltaire, Le comte de Boursoufle ou Mlle de la Cochonnière Acte 3, scéne 1)
- ‘’Un des côtés du siècle était le délicat, l'autre était le magnifique; et, par la vertu-chou ! on s'amusait’’.’ — (Victor Hugo, Les Misérables, tome V, Livre cinquième, chapitre VI, Les deux vieillards…)
- puyperoux
- halsou
- lamayou
- chavaroux
-
goût
- Celui des cinq sens par lequel on discerne les saveurs.
- Le gras, un goût ? Tout dépend comment on définit ce dernier. Si l’on réduit le goût à la saveur fondamentale captée par les récepteurs de la cavité buccale, le gras ne peut encore accéder à ce glorieux titre, car les biochimistes ne sont pas tous d’accord. — (Camille Labro, Le gras, précieux révélateur de saveurs, Le Monde. Mis en ligne le 26 juillet 2019)
- Tout le monde a appris à l’école qu’on pouvait détecter quatre goûts fondamentaux : le salé, le sucré, l’amer et l’acide. Mais saviez-vous qu’il existe en réalité une cinquième saveur? C’est l’umami! — (Élise Madé, L’umami, ce goût qui fait dire « miam! », ici.radio-canada.ca/mordu, 10 novembre 2021)
- Avoir le goût bon, le goût fin, le goût sûr, le goût mauvais, le goût dépravé, le goût usé.
- Cela plaît au goût, chatouille le goût, flatte le goût.
- Saveur.
- Des petits pois, ainsi préparés, peuvent se conserver plusieurs années sans perdre le goût qu'ils ont dans la primeur. — (Armand Étienne Maurice Havet, Le dictionnaire des ménages, page 363, 1822)
- On obtient ainsi de l'eau-de-vie qui possède un goût empyreumatique, dit goût de feu, très prononcé ; on peut le faire disparaître en partie en distillant de nouveau l'eau-de-vie. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 143)
- Il fut intéressé par la salade de carottes râpées en longues lamelles. Il en prit une fourchettée, mâcha. Le goût le surprit. Il n'appréciait pas. — (Roger Hanin, Les sanglots de la fête, Grasset, 1996)
- Nous nous souvenons du premier dîner avec l’être aimé (nous pouvions à peine manger, tant le désir de l’autre nous emplissait). Nous nous souvenons du goût de son corps sur notre langue. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 319)
- On faisait brûler légèrement les pommes de terre au lard au fond d'une casserole en fonte pour donner à ce simple ragoût un petit goût de roussi agréable. — (Paul Dunez, Les Grandes Hazelles: L’Émeraude des Ardennes, L'Harmattan, 2011, page 91)
- Odeur.
- On sent ici un goût de renfermé.
- Ce tabac a un goût de pourri.
- Y a comme un goût.
- Appétence des aliments, plaisir qu’on trouve à boire et à manger.
- Ce malade ne trouve goût à rien, ne prend goût à rien.
- Il a entièrement perdu le goût.
- Le goût commence à lui revenir.
- (Sens figuré) Faculté de sentir, de discerner les beautés et les défauts qui se trouvent dans les ouvrages d’esprit, dans les productions des arts.
- Il a le goût fin, délicat.
- Il a bon goût.
- C’est avoir le goût fort mauvais que de trouver de l’esprit à cela.
- Le goût des pointes.
- Finesse de goût.
- Délicatesse de goût.
- Le goût particulier d’une nation.
- Le goût français.
- (Par extension) Sentiment agréable ou avantageux qu’on a de quelque chose.
- — Si tu veux rester, dit-il, je te garderai, mais sans gages parce que tu n’es pas assez fort ; plus tard, je ne dis pas.Je le remerciai.— À ton goût, ce que j’en disais c’était pour toi ; bon voyage ! — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Mais cette effervescence sociale n’est pas du goût des autorités de l’Empire. L’activisme de Camélinat lui vaut quelques démêlés avec la justice. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L'Humanité, 7 septembre 2011)
- Satisfaire tous les goûts.
- Cet ouvrage est au goût de tout le monde.
- Avoir le goût difficile.
- Attrait qui porte vers certaines choses et du plaisir qu’on y trouve.
- Il n’a aucun goût pour la musique.
- Le goût de la solitude.
- Inspirer à quelqu’un le goût d’une chose.
- Prendre goût à une chose.
- Il n’a point goût au travail qu’on lui impose.
- Son goût le porte à ce genre d’études, vers ce genre d’études.
- Mettre en goût d’une chose, en donner envie, désir et aussi Exciter à la faire.
- Les dernières émeutes les avaient, pour ainsi dire, mis en goût pour les mouvements publics. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXVI, 1826)
- Ce qu’on lui dit de ce livre le mit en goût, et il voulut le lire.
- Ses premiers gains le mirent en goût.
- Ce facile succès le mit en goût de continuer.
- Mme de Schwanthaler, mise en goût par ses succès de canotière, passait sa vie sur l’Isar en costumes extravagants. — (Alphonse Daudet, La pendule de Bougival, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 57)
- Faire une chose par goût, La faire pour son plaisir.
- Ouvrages de goût, Ouvrages, objets qui ne sont faits que pour l’agrément, pour l’ornement.
- En effet, le Marquisien se soucie peu de l’argent et, pour obtenir son copra, certains capitaines exploitent son goût pour l’alcool, ce qui est défendu par la loi mais très difficile d’empêcher. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Elle nous imposait ses goûts et ses dégoûts. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
- (Vieilli) Inclination qu’on a pour certaines personnes.
- On a remarqué qu’il avait du goût pour cette jeune fille et on pense qu’il l’épousera.
- Ce n’est point de l’amour, c’est un goût passager.
- Manière dont une chose est faite, caractère particulier de quelque ouvrage.
- Des ornements d’un goût recherché, d’un goût mesquin.
- Ce meuble est de bon goût, de mauvais goût, d’un goût nouveau.
- Bernard sourit, hocha la tête et, glorieux de son vêtement coupé dans une étoffe cannelle de mauvais goût, m’offrit une cigarette. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Voilà une plaisanterie d’assez mauvais goût.
- Une galanterie de bon goût.
- Une toilette de bon goût.
- Cet artiste travaille dans un fort mauvais goût.
- Un mobilier d’un goût sévère.
- (En particulier) Manière propre à un artiste, de la manière d’une école, et du caractère général d’un siècle.
- Ces vers sont dans le goût de Racine.
- Ce tableau est dans le goût de Michel-Ange, de Raphaël.
- Le goût de la Renaissance.
- Ce tableau est dans le goût vénitien.
- Cette pièce est bien du goût du XVe siècle.
- Il a écrit dans le goût de son siècle.
- (Par ellipse) Bon goût ; agrément ; grâce ; élégance.
- Les cache-nez masculins et féminins sont d'un goût parfait au Comptoir des Indes, et, à cette époque de fin d’année, il est bon de signaler les dessins les plus séduisants et les plus nouveaux. — (« Revue des magasins », dans Le Moniteur de la mode: journal du grand monde, n° 50 du 14 décembre 1873, Paris : chez Adolphe Goubaud & fils, page 2)
- Avoir du goût.
- Un homme de goût, plein de goût.
- Les lois, les règles du goût.
- C’est un critique du goût le plus sur.
- Manquer de goût.
- Le goût s’épure.
- Le goût se perd.
- L’étude, la lecture forment le goût.
- La perversion du goût.
- Un ouvrage fait avec goût.
- Il y avait dans cette parure plus de richesse que de goût.
- La magnificence et le goût de ces fêtes.
- Le goût brille dans ses moindres ouvrages.
- (Sens figuré) Propriété ; caractéristique.
- « La liberté a souvent, hélas, le goût du sang versé », a clamé le président de la République. « Au nom de la nation, je m’incline devant leur sacrifice, je m’incline devant la douleur des familles », a-t-il poursuivi avant de décrire en quelques mots la carrière de chaque soldat. — (Le Monde avec AFP, L’hommage national aux treize soldats morts au Mali : « La liberté a souvent, hélas, le goût du sang versé », Le Monde. Mis en ligne le 2 décembre 2019)
-
gadoue
- (Vieilli) Matière fécale tirée des fosses d’aisances dont on se sert comme engrais.
- Tu es un peu jeune, mon petit gars, pour nous mettre le nez dans la gadoue, à nous, les vieux. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Le portrait, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 187))
- Dans certaines régions, notamment dans le nord de la France, les matières de vidange sont fréquemment employées pour la fertilisation du sol ; on leur donne le nom d’engrais flamand, courte-graisse ou gadoue. — (O. Bussard, Cultures légumières, 1943)
- Boues et immondices des rues, ordures, qui sont employées comme engrais.
- Tout cela forme la gadoue, l’engrais si recherché par les paysans des environs de Paris, qui s’en servent pour faire pousser nos violettes et nos fraises. — (Alfred Delvau, Les Heures parisiennes, 1865)
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) (Familier) Boue, terre humide.
- Patauger dans la gadoue.
- Un travail de plusieurs semaines, qui s’annonce long et difficile, à genoux dans la gadoue. Une course contre la montre, l’eau et l’automne : la nappe phréatique ne demande qu’à remonter à la moindre pluie et il a déjà fallu pomper pour dégager les salles. — (Pierre Barthélémy, Un manoir épiscopal sauvé des eaux dans le Pas-de-Calais sur LeMonde.fr, Le Monde. Mis en ligne le 25 septembre, consulté le 4 octobre 2017)
- Neige sale à moitié fondue.
- Ce que j’ai pu avoir froid dans cette sale ville ! Personne ne chauffe, et dans la rue, c’est la gadoue, ni neige ni eau… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, pages 291-292)
- — Eh ben je te jure, heureusement qu’elle était pas éternelle, la neige. Elle a fondu presque aussitôt, mais elle nous a laissé une gadoue... les vaches en avaient jusque-là ([…]) et nous jusque-là ([…]). — (Olivier Deck, La Neige éternelle, Éditions Albin Michel, 2013)
- L’un d’eux glisse dans la gadoue de neige fondue et de terre. La place du marché forme un gigantesque bourbier. — (Sandy Williams, Sidhe, tome 2 : Éclats de chaos, traduit de l’anglais (États-Unis) par Clémentine Curie, Éditions Milady, 2013, chapitre 11)
- Il se souvenait du silence, du ciel couleur d’étain, des cristaux de givre qui lui écorchaient le nez, les joues ; de cette gadoue, neige et boue qui le faisait trébucher. — (Irène Chauvy, L’affaire des glacières: Roman policier historique, Plombières-les-Bains : Éditions Ex-Aequo, 2017, chapitre 21)
- vaudioux
-
canezou
- Vêtement de femme, sorte de corps de robe sans manches.
- Laurence avait une amazone vert-bouteille pour se promener à cheval, une robe en étoffe commune à canezou orné de brandebourgs pour aller à pied, et chez elle une robe de chambre en soie. — (Honoré de Balzac, Une Ténébreuse Affaire, 1841, chapitre premier)
- Sa jupe orange, restant attachée sous cette sorte de canezou blanc à manches courtes et très-décolleté, composait ainsi un costume beaucoup moins severe. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Toujours est-il que ce jour-là Pierrotte avait, — c’est bien le cas de le dire, — un air fort singulier, qu’il resta collé tout le soir au canezou de sa demoiselle, que je ne pus dire un seul mot aux yeux noirs, et que je me retirai de très bonne heure. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 196)
- Petit châle composé de trois piécettes, porté jusqu'en 1920 dans la région de Guérande (Bretagne)
- vauroux
-
genoux
- Pluriel de genou.
- Il balbutia quelques mots, puis tira son couteau de sa poche, un eustache à manche de corne, coupa son pain par le milieu et en mit la moitié sur les genoux de la jeune mère, qui regarda étonnée ; mais il avait déjà tourné le coin de la rue. — (Anatole France, Les dieux ont soif, Calmann-Lévy, 1912, chapitre 6)
- Devant la porte, étaient réunies à genoux vingt-quatre jeunes filles, appartenant aux familles les plus distinguées de Verrières. — (Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830)
- heloup
-
résous
- Participe passé masculin (singulier ou pluriel) du verbe résoudre concurrencé par la forme « résolu » : brouillard résous en pluie, vapeur résoute en gouttelettes.
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de résoudre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de résoudre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de résoudre.
- poitou
-
roue
- Objet de forme circulaire, destiné à tourner autour d'un axe et permettant à un véhicule de rouler.
- L’adhérence de la roue sur le rail, qui agit le long du plan incliné en sens contraire du mouvement de translation, et produit la rotation de la roue en s’opposant à ce qu’elle puisse glisser sans tourner. — (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, 1837, V.5, page 910)
- Le train s’ébranle en ce moment, les roues de la locomotive patinent sur le rail, puis la vitesse s’accélère… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- On entendait, sur le pavé, le craquement des roues des hautes charrettes chargées de choux, de navets, de poireaux, de carottes […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Au fracas grinçant des roues, se devinait le cheminement des camions. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 41)
- Pièce, objet en forme de roue qui entre dans la construction d’une machine et qui sert à la faire se mouvoir.
- Deux grands défauts qu’on doit éviter dans un engrenage, c’est qu’il soit trop fort ou trop foible. Dans le premier cas, les dents de la roue sont sujettes à quoter, c'est-à-dire, que les deux pointes de deux dents voisines vont toucher les deux faces opposées des deux ailes du pignon ; de sorte que ni la roue, ni le pignon ne peuvent se mouvoir. — (Denis Diderot, Jean Le Rond d'Alembert, Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, 1782, page 457)
- Objet circulaire que l’on fait tourner.
- Ainsi, sous ce point de vue, l’on peut considérer une roue de Loterie comme un dé à 43,949,268 faces, sur chacune desquelles seroit marqué un quine diffèrent; car on conçoit que la roue en tournant 5 fois, ou que le dé en roulant une fois, présenteront chacun au moment du repos, un quine quelconque. — (Sébastien Antoine Parisot, L'art de conjecturer à la loterie, An X (1801), page 34)
- Devant eux, se dressait une grande roue foraine décorée de sapins et de guirlandes de Noël.[…]. A peine eurent-ils pris place que la roue fit un léger mouvement pour permettre à d’autres passagers de monter à bord dans la nacelle suivante. — (Joël Mulatin, La Roche celtique, 2009, page 19)
- (Gymnastique) Figure consistant, à partir d'une position debout, à retourner son corps avant de le ramener à sa position de départ, en s’aidant généralement des mains pour s’appuyer sur le sol lorsque la tête est en bas.
- (Par ellipse) Roue à aubes.
- Notre paquebot s’appelle l’Astara, de la Compagnie Caucase et Mercure. C’est un gros bateau à roues, qui fait trois fois par semaine le service d’une côte à l’autre. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Supplice où, après avoir rompu les bras, les jambes et les reins au criminel, on l’attachait sur une roue.
- 2500. Le Viol est puni de la Corde, étant commis envers me Vierge, une Femme mariée, &c. […]. On pourroit punir de la Roue le Viol qui auroit été commis envers une Fille non nubile. — (Le droit général de la France et le droit particulier à la Touraine et au Lodunois, contenant les matières civiles, criminelles et ecclésiastiques, et une explication méthodique des disposition des coutumes de Touraine et de Lodunois, tome 1, par Thomas Jules Armand Cottereau, Tours : chez F. Vauquer-Lambert, 1778, p. 213)
- L’on apercevait tout de suite au bout de chaque sentier, sans broussailles et sans détour, la roue, le gibet ou le pilori. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- […] le jour d'hui encore le cadavre du nommé Denise, qui avoit expiré sur la roue pour réparation de l’assassinat par lui commis, & qui avoit été porté & exposé le soir précédent au Lieu-Patibulaire, en fut enlevé, enterré, dit-on, à côté, sur les sept heures du matin, & le poteau & la roue sur lesquels il étoit exposé, emportés. — (Arrêt du Parlement, qui fait défenses d'enterrer les Suppliciés sans une Permission, du 21 Juillet 1755 ; dans Recueil des édits, déclarations, lettres-patentes, arrêts et règlements du Roi, part.1, 1774)
- (Plus rare) (Histoire) Rouelle imposée aux juifs du Moyen Âge.
- Bien qu’il ait déjà été question dès 1208, dans les statuts synodaux édictés par Eudes de Sully, évêque de Paris, d’imposer aux juifs un signe en forme de roue, la rouelle ne fut officiellement imposée en France qu’en 1227 par le Concile de Narbonne. […]. La roue devait, ordinairement, se porter sur la poitrine. […]. Le défaut du port de la roue était passible d’amende et même de châtiments corporels. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Héraldique) Meuble représentant l’objet du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée sous la forme d’une roue de char romain ou de carrosse selon les époques, avec un moyeu et des rayons (dont le nombre est à indiquer, habituellement 6 ou 8). À rapprocher de engrenage, roue dentée, roue d’engrenage, roue de moulin, roue de Sainte-Catherine et roue d’horloge.
- D’azur à la roue de six rayons d’or, qui est de la commune de Sorbon des Ardennes → voir illustration « armoiries avec une roue »
- giroux
-
mandchou
- (Géographie) Relatif à la Mandchourie, aux Mandchous ou à la langue mandchoue.
- Au deux millième coup, Mony rendit l’âme, Le soleil était radieux. Les chants des oiseaux mandchous rendaient plus gaie la matinée pimpante. — (Guillaume Apollinaire, Les Onze Mille Verges ou les Amours d'un Hospodar, chapitre 9, 1907)
- Le service était fait par des maîtres d'hôtel mandchous, en longues tuniques de soie bleue fumée. — (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 33)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.